FR3113569A1 - Chaussure orthopédique pour un utilisateur présentant un trouble de la marche - Google Patents

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Abstract

Chaussure orthopédique pour un utilisateur présentant un trouble de la marche Chaussure orthopédique comprenant un bout (6) relevé, un contrefort (4), une semelle extérieure (1) et une tige, comprenant un tuteur (11) s’étendant le long d’au moins une partie de la semelle extérieure (1), remontant le long du contrefort (4) et au-delà de la tige, et une embrasse (12) solidaire du tuteur (11) et apte à recevoir la partie tibiale d’une jambe d’un utilisateur. Figure pour l’abrégé : Fig. 3A.

Description

Chaussure orthopédique pour un utilisateur présentant un trouble de la marche
Le présent exposé concerne une chaussure orthopédique, plus particulièrement une chaussure orthopédique pour un utilisateur présentant un trouble de la marche suite à des problèmes neurologiques, par exemple un utilisateur ayant une jambe valide et une jambe paralysée.
On connaît dans l’état de la technique une chaussure orthopédique pour un utilisateur présentant une jambe paralysée.
Un tel utilisateur peut par exemple être un patient ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC) ayant conduit à une hémiplégie. Une telle hémiplégie conduit en effet à ce qu’une jambe du patient soit paralysée.
Une telle chaussure orthopédique est fabriquée par un bottier orthopédiste, sur la prescription d’un médecin. La chaussure comprend une semelle orthopédique, que le bottier orthopédiste fabrique de telle sorte qu’elle s’adapte à la morphologie du pied de la jambe correspondante.
Cette chaussure orthopédique connue ne soutient pas la jambe paralysée pendant la marche. L’utilisateur n’en retire donc qu’une mobilité très limitée, et il doit en conséquence s’appuyer sur un autre objet, telle qu’une canne ou un déambulateur, pour pouvoir marcher, ou bien il doit être accompagné par une tierce personne pendant la marche.
Dans ce contexte, il serait désirable de pouvoir disposer d’une chaussure orthopédique qui permette d’améliorer la mobilité d’un utilisateur présentant une jambe valide et une jambe paralysée.
Le présent exposé vise à répondre à ce besoin.
Le présent exposé concerne une chaussure orthopédique comprenant un bout relevé, un contrefort, une semelle extérieure et une tige. Un tuteur s’étend le long d’au moins une partie de la semelle extérieure, remonte le long du contrefort et au-delà de la tige. Une embrasse est solidaire du tuteur et apte à recevoir la partie tibiale d’une jambe d’un utilisateur.
Le tuteur permet un rappel mécanique du pied paralysé lors de la marche, tandis que l’embrasse permet d’assurer une posture adaptée à la marche qui n’est que partiellement réalisée par les muscles releveurs atrophiés de la jambe paralysée. Une telle chaussure orthopédique permet alors au pied de la jambe paralysée d’avancer, tandis que le bout notablement plus relevé qu’une chaussure conventionnelle permet d’éviter au pied de buter en phase oscillante, lors que le pied n’est plus en contact avec le sol. L’utilisation d’une telle chaussure sur un pied paralysé confère à l’utilisateur une mobilité considérablement accrue par rapport à la chaussure orthopédique connue décrite ci-dessus.
Dans certains modes de réalisation, le tuteur peut s’étendre le long de la semelle jusqu’à au moins la moitié d’une longueur du bout, de préférence au moins deux tiers de la longueur du bout.
Dans certains modes de réalisation, le tuteur peut s’étendre le long de la semelle jusqu’à une distance inférieure à 10 cm d’une extrémité avant de la semelle, de préférence inférieure à 5 cm de l’extrémité avant de la semelle.
Dans certains modes de réalisation, le bout peut être relevé d’un angle compris entre 15 et 45 degrés, de préférence 20 et 35 degrés, de préférence égal à 30 degrés.
Dans certains modes de réalisation, l’embrasse peut comprendre deux parties d’extrémités configurées pour être réunies au moyen d’une attache réversible, de préférence du type à crochets et boucles.
Dans certains modes de réalisation, le contrefort peut s’étendre vers l’avant jusqu’à la ligne de flanc de la chaussure, et vers le haut jusqu’à l’extrémité supérieure de la tige.
Dans certains modes de réalisation, le contrefort peut être muni d’un capitonnage sous forme d’une surépaisseur souple sur sa partie intérieure.
Dans certains modes de réalisation, le tuteur peut comprendre une première partie s’étendant le long du contrefort et au-delà de la tige, et une deuxième partie s’étendant le long d’au moins une partie de la semelle extérieure, les deux parties pouvant être fixées réversiblement.
Dans certains modes de réalisation, le contrefort peut présenter un logement sous forme d’une gaine dans laquelle les deux parties du tuteur peuvent être fixées ensemble.
Dans certains modes de réalisation, au moins l’un, de préférence les deux, du côté latéral et du côté médial de la chaussure peut présenter une fermeture, de préférence du type à glissière.
Le présent exposé concerne également une paire de chaussures orthopédiques comprenant une première chaussure orthopédique selon le présent exposé et une deuxième chaussure, les première et deuxième chaussures comprenant respectivement une première semelle orthopédique et une deuxième semelle orthopédique, la deuxième semelle présentant au moins une zone plus épaisse qu’une zone correspondante de la première semelle.
Dans un mode de réalisation, la zone plus épaisse de la deuxième semelle peut être formée entre l’appui rétrocapital et le talon.
La figure 1 représente schématiquement, à des fins d’explication, un utilisateur présentant une jambe valide et une jambe paralysée.
La figure 2 représente schématiquement, à des fins d’explication, l’utilisateur de la figure 1, portant une paire de chaussures orthopédiques conformes au présent exposé.
La figure 3A est une vue, depuis le côté latéral, d’une première chaussure orthopédique de la figure 2.
La figure 3B est une vue, depuis le côté latéral, d’une première chaussure orthopédique de la figure 2 dans laquelle une partie du tuteur est détachée.
La figure 4 est une vue en perspective, selon la même orientation que la figure 3A, de la semelle orthopédique de la chaussure de la figure 3A.
La figure 5 est une vue identique à celle de la figure 3A, montrant la valeur de l’angle du relevé du bout de la chaussure de la figure 3A.
La figure 6 est une vue, depuis le côté médial, de la deuxième chaussure de la paire de chaussures orthopédiques de la figure 2.
Le présent exposé concerne une chaussure orthopédique pour un utilisateur ayant une jambe paralysée. A des fins d’illustration et sans limitation de portée de la divulgation, est décrite une paire de chaussures telle qu’une chaussure prévue pour une jambe paralysée d’un utilisateur soit la chaussure orthopédique, et telle qu’une seconde chaussure est prévue pour une jambe valide. Sera ainsi désigné par paire de chaussures orthopédiques une paire comprenant deux chaussures dont au moins une chaussure orthopédique.
La chaussure orthopédique ayant pour fonction d’être portée au pied d’un utilisateur, les directions avant-arrière, haut-bas et gauche-droite sont définies relativement au pied de l’utilisateur portant la chaussure, du point de vue de l’utilisateur.
La figure 1 représente schématiquement, à des fins d’explication, un utilisateur humain U susceptible d’utiliser une paire de chaussures orthopédiques conformes au présent exposé.
L’utilisateur U présente une jambe valide UV et une jambe paralysée UP. Comme mentionné ci-dessus, l’utilisateur U peut être un patient ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC) ayant conduit à une hémiplégie. Une telle hémiplégie conduit en effet à ce qu’une jambe du patient, en l’espèce la jambe UP, soit paralysée.
La figure 2 représente schématiquement, à des fins d’explication, l’utilisateur U portant une paire de chaussures orthopédiques conformes au présent exposé. La paire de chaussures comprend une première chaussure SP prévue pour être portée au pied PP de la jambe paralysée UP, et une deuxième chaussure SV prévue pour être portée au pied PV de la jambe valide UV. Dans la suite du présent exposé, la première chaussure SP sera simplement désignée par « la chaussure SP », et la deuxième chaussure SV sera simplement désignée par « la chaussure SV ».
Bien que les figures représentent le cas où c’est la jambe gauche de l’utilisateur U qui est la jambe paralysée UP, il est bien entendu que l’exposé qui suit est tout autant applicable au cas où c’est la jambe droite de l’utilisateur U qui est la jambe paralysée UP, à condition d’échanger les rôles respectifs des chaussures SV et SP.
Les figures 3A et 3B sont des vues, depuis le côté latéral, de la chaussure SP. De façon classique dans le domaine des chaussures orthopédiques, on désigne par « côté latéral » le côté du pied qui est à l’extérieur du point de vue de l’utilisateur, et par « côté médial » le côté du pied qui est à l’intérieur du point de vue de l’utilisateur. La vue des figures 3A et 3B est donc prise depuis le côté droit des figures 1 et 2.
La chaussure SP comprend, de manière classique, une semelle extérieure 1 pourvue d’un talon 2, et optionnellement d’un bonbout 3. Le talon 2 et le bonbout 3, s’ils sont présents, peuvent être réalisés d’un seul tenant avec la semelle extérieure 1.
L’extrémité avant 1A de la semelle extérieure 1 est relevé, de même que le bout 6 de la chaussure SP, comme cela sera décrit plus loin.
La chaussure SP comprend en outre, de manière classique, un contrefort 4, un quartier 5, un bout 6, et un garant 7. Le garant 7 présente, de manière connue, une pluralité d’œillets 7A recevant un lacet 9, et le garant 7 reçoit, toujours de manière connue, une languette 8 maintenue par le lacet 9.
Le contrefort 4, le quartier 5, le bout 6 et le garant 7 sont solidaires les uns des autres, par exemple à l’aide de coutures (en pointillés sur les figures 3A et 3B), comme cela est connu. Le quartier 5, le bout 6 et le garant 7 peuvent être réalisés individuellement en tout matériau souple approprié pour la réalisation de chaussures. Ce matériau souple peut être, pour des raisons esthétiques et/ou de confort pour l’utilisateur U, du cuir, synthétique ou naturel ; il peut aussi être un textile naturel, ou un textile synthétique.
Le contrefort 4 peut être réalisé en tout matériau souple pouvant mis en forme puis durci et rigidifié, par exemple du cuir, de préférence naturel. Le contrefort 4 est formé à l’arrière de la chaussure et s’étend vers l’avant jusqu’à la ligne de flanc de la chaussure SP, correspondant à la partie la plus large de la chaussure SP, et vers le haut jusqu’à l’extrémité supérieure de la tige. La tige est connue de l’homme de métier comme la partie supérieure de la chaussure recouvrant le pied.
Le contrefort 4 permet ainsi d’assurer le maintien de la partie arrière du pied PP. De plus, un capitonnage souple est prévu sur l’intérieur du contrefort 4 afin d’améliorer le confort de l’utilisateur. Ce capitonnage est réalisé par une mousse d’épaisseur comprise entre 1 et 8 mm, de préférence entre 2 et 5 mm.
Outre ces éléments connus, la chaussure SP présente plusieurs caractéristiques facilitant l’avancée du pied PP et donc de la jambe UP pendant la marche de l’utilisateur U. Ces caractéristiques vont maintenant être décrites en se référant aux figures 3A à 5.
Comme représenté sur la figure 3A, le bout 6 de la chaussure SP est relevé. En d’autres termes, le bout 6 est réalisé de telle sorte que l’extrémité avant 1A de la semelle 1 n’est pas au contact du sol G lorsque le talon 2 (ou le bonbout 3, lorsqu’il est présent) est au contact du sol G. L’extrémité avant (à gauche sur la figure 3A) du bout 6 est ainsi plus éloignée du sol G qu’elle ne le serait si le bout 6 n’était pas relevé.
Le bout 6 étant relevé, la chaussure SP telle que représentée sur la figure 3A présente un point d’appui arrière au niveau du talon 2 (ou du bonbout 3, lorsqu’il est présent) et un point d’appui avant, lorsque la chaussure SP est positionnée sur un sol horizontal. Ce point d’appui avant de la chaussure SP correspond à l’extrémité arrière du bout 6, et l’extrémité avant de la chaussure SP correspond à l’extrémité avant du bout 6.
Le bout 6 est relevé d’un angle de 30 degrés, comme représenté sur la figure 5. Toutefois, il peut être relevé d’un angle compris entre 20 et 35 degrés voire compris entre 15 et 45 degrés, sans pour autant sortir du cadre du présent exposé.
En se référant de nouveau à la figure 3A, la chaussure SP comprend en outre un tuteur 11. Une portion du tuteur 11 est située sur une partie inférieure de la chaussure SP, s’étendant le long d’au moins une partie de la semelle extérieure 1 de la chaussure SP, puis le tuteur 11 remonte le long du contrefort 4 et au-delà de la tige. Le tuteur 11 est typiquement solidaire de l’extrémité arrière du contrefort 4, c’est-à-dire qu’il est typiquement situé derrière le talon d’Achille du pied PP lorsque l’utilisateur U porte la chaussure SP. Sur la figure 3A, la portion du tuteur 11 s’étendant le long de la semelle extérieure 1 est formée sur la semelle extérieure 1. Toutefois, pour des raisons de facilité de mise en œuvre de la chaussure, l’homme du métier pourra préférer une disposition sous la semelle extérieure 1 ou toute autre disposition dans laquelle le tuteur est situé sous le pied PP.
Durant la phase d’appui lors de la marche, le pied PP est amené à faire plier l’avant de la chaussure relevant encore davantage le bout 6. En fin d’appui, l’élasticité du pied va permettre un rappel mécanique du pied d’autant plus important que le tuteur 11 est présent sur l’avant de la chaussure. Pour cette raison, le tuteur 11 est représenté sur la figure 3A comme s’étendant jusqu’à l’extrémité avant du bout 6. Cette fonction de rappel mécanique peut toutefois également être assurée par un tuteur 11 s’étendant le long de la semelle extérieure 1 jusqu’à au moins les deux tiers de la longueur du bout 6, ou encore la moitié de la longueur du bout 6, la longueur du bout 6 étant considéré selon la direction avant-arrière. Autrement dit, le tuteur peut s’étendre jusqu’à une distance inférieure à 10 cm de l’extrémité avant de la chaussure SP, de préférence inférieure à 5 cm de l’extrémité avant de la chaussure SP.
Comme représenté sur la figure 3B, le tuteur 11 peut comprendre deux parties 11A et 11B fixées réversiblement et ici présentées en position détachée. Une partie 11B représentée en trait épais noir est solidaire de la chaussure SP et correspond à la portion du tuteur 11 s’étendant le long de la semelle extérieure 1 et remontant le long du contrefort 4, tandis qu’une partie 11A représentée en traits discontinus correspond à la portion du tuteur 11 s’étendant au-delà de la tige. La partie 11A peut être amovible, c’est-à-dire s’attacher de façon réversible à la partie 11B. Par fixation réversible peut être compris tout moyen de fixation amovible par correspondance de forme.
Des éléments de fixations supplémentaires tels que des clous peuvent être introduits pour solidariser l’ensemble. Ainsi, lors de l’essayage de la chaussure SP par un patient, différents tuteurs 11 peuvent être adaptés successivement sur une même chaussure SP.
Pour accueillir la partie 11A du tuteur, un logement sous forme d’une gaine 13 est prévu dans le contrefort. Cette gaine 13 est réalisée dans un tissu résistant à la déchirure, par exemple en cuir, et une extrémité de la partie 11B est en attente dans la gaine 13. Ainsi, la partie 11A du tuteur peut être insérée dans la gaine 13 qui permet le guidage vers l’extrémité de la partie 11A afin de faciliter la fixation ensemble des deux parties du tuteur.
Afin de maintenir le pied PP, le tuteur 11 est réalisé de façon à être rigide, ou en tout état de cause plus rigide que le matériau souple utilisé pour la réalisation du contrefort 4. À cette fin, le tuteur 11 peut comprendre une armature revêtue d’un matériau souple. L’armature est réalisée dans un matériau rigide. Par exemple, l’armature peut être métallique (par exemple réalisée en acier ou aluminium), ou encore formée d’un matériau composite comprenant du carbone. De préférence, le matériau souple est le même que celui utilisé pour la réalisation du contrefort 4. Lorsque le contrefort 4 est réalisé en cuir, l’armature métallique du tuteur 11 est ainsi de préférence revêtue du même cuir.
La chaussure SP comprend en outre une embrasse 12 solidaire du tuteur 1 et apte à recevoir la partie tibiale de la jambe UP. Par « embrasse », on entend désigner ici un élément de maintien constitué de deux bandes courbes, une extrémité de chaque bande étant solidaire d’un point de maintien. Ainsi, l’embrasse 12 comprend : une première bande 12A courbe et dont une extrémité, située à l’arrière de la chaussure SP, est solidaire du tuteur 11 ; et une deuxième bande 12B courbe et dont une extrémité, située à l’arrière de la chaussure SP, est solidaire du tuteur 11. L’embrasse 12 peut également être réalisée en une seule bande dont une partie centrale est fixée au tuteur 11, la bande s’étendant alors en deux parties d’extrémité 12A et 12B de part et d’autre de cette partie centrale.
La première bande 12A et la deuxième bande 12B sont réalisées en un matériau souple. De préférence, ce matériau souple est le même que celui utilisé pour la réalisation du contrefort 4. Lorsque le contrefort 4 est réalisé en cuir, la première bande 12A et la deuxième bande 12B sont ainsi réalisées en le même cuir.
L’embrasse 12 comprend une fermeture permettant à l’utilisateur de solidariser ensemble la première bande 12A et la deuxième bande 12B après avoir enfilé la chaussure SP, et de désolidariser la première bande 12A de la deuxième bande 12B lorsqu’il désire enlever la chaussure SP.
Cette fermeture est de préférence une fermeture du type à crochets et à boucles, par exemple disponible dans le commerce sous la marque « Velcro ® » (marque déposée). Dans ce cas, l’extrémité 12C de la deuxième bande 12B présente une bande d’accroche 12D portant des crochets (respectivement des boucles) destinés à s’agripper avec une bande d’accroche (non référencée) située sur la première bande 12A et portant des boucles (respectivement des crochets). Les fermetures du type à crochets et à boucles sont bien connues en tant que telles et ne sont donc pas décrites plus en détail ici.
Une telle fermeture du type à crochets et à boucles présente l’avantage d’être facile à manipuler pour l’utilisateur U. En particulier, elle peut être ouverte et fermée avec l’usage d’une seule main, ce qui est particulièrement souhaitable lorsque l’utilisateur U est atteint d’une hémiplégie, laquelle affecte la mobilité non seulement de la jambe paralysée UP mais aussi du bras situé du côté de la jambe paralysée UP.
Afin de faciliter encore la manipulation de la fermeture par l’utilisateur U, on peut prévoir que la première bande 12A est plus courte que la deuxième bande 12B. En effet, dans ce cas, la fermeture est située sur l’un des côtés latéral ou médial de la chaussure SP, et l’utilisateur U peut plus facilement l’atteindre avec l’une de ses mains.
On peut faciliter encore plus la manipulation de la fermeture par l’utilisateur U en prévoyant en outre que la fermeture du type à crochets et à boucles est située du côté médial de la chaussure SP. Ceci est particulièrement avantageux lorsque l’utilisateur U est atteint d’une hémiplégie, car il peut utiliser la main de son bras situé du côté de la jambe valide UV, lequel bras n’est pas atteint par l’hémiplégie, pour ouvrir et fermer la fermeture.
En tout état de cause, l’embrasse 12 est apte à recevoir la partie tibiale TPP de la jambe UP.
La chaussure SP comprend en outre, à l’intérieur de celle-ci, une première semelle orthopédique 20, qui sera ci-après simplement désignée par « la semelle orthopédique 20 ». De façon connue, la semelle orthopédique 20 est réalisée en un matériau adapté à la réalisation d’une semelle intérieure de chaussure SP, par exemple en cuir naturel ou synthétique.
La semelle orthopédique 20 est représentée en perspective sur la figure 4. De façon connue, la semelle orthopédique 20 comprend une base 21, dont le profil est adapté à la morphologie du pied PP, typiquement suite à la réalisation d’un profil du pied PP par un orthopédiste ou un bottier orthopédiste. Les méthodes appropriées à cet effet sont connues en tant que telles et ne sont donc pas décrites en détail ici.
La semelle orthopédique 20 comprend en outre une cuvette talonnière 22 et un appui rétrocapital 23. La cuvette talonnière 22 et/ou l’appui rétrocapital 23 peuvent être réalisés séparément de la semelle orthopédique 20 et ensuite rapportés à la semelle orthopédique 20. Il est toutefois préférable que la cuvette talonnière 22 et l’appui rétrocapital 23 soient réalisés d’un seul tenant avec la base 21, suite à la réalisation précitée du profil du pied PP.
La cuvette talonnière permet de maintenir le talon du pied PP. L’appui rétrocapital 23 permet d’équilibrer les charges sur les têtes métatarsiennes du pied PP, aidant les appuis du pied et ainsi assistant une défaillance au déroulé du pas.
On va maintenant décrire, en se référant à la figure 6, la chaussure SV prévue pour être portée au pied PV de la jambe valide UV.
La chaussure SV se présente sous la forme d’une chaussure de construction connue, qui n’est donc pas rappelée en détail ici. Il est toutefois préférable, pour des raisons esthétiques, que la chaussure SV soit réalisée en le même matériau souple que la chaussure SP. Toujours pour des raisons esthétiques, la chaussure SV peut être conçue pour être en tout point semblable à la chaussure SP. En pratique, les fonctions de soutien à la marche n’étant pas nécessaires sur le pied PV, la chaussure SV peut être conçue sans tuteur, sans embrasse et sans bout relevé.
En outre, comme représenté sur la figure 6, la chaussure SV comprend, à l’intérieur de celle-ci, une deuxième semelle orthopédique 60. La semelle orthopédique 60 présente zone d’épaisseur supérieure à l’épaisseur d’une zone correspondante de la semelle orthopédique 20. Par « correspondantes » sont désignées des positions identiques sur les deux semelles en prenant en compte la symétrie inversant les directions gauche et droite, et laissant inchangées les directions avant-arrière et haut-bas, ces positions correspondant alors à des points identiques de l’anatomie des pieds PV et PP. En particulier, des épaisseurs E2 et E6 sont représentées en deux positions correspondantes sur les figures 4 et 6, respectivement pour la première semelle orthopédique 20 et la deuxième semelle orthopédique 60, et les épaisseurs mesurées en ces positions sont telles que l’épaisseur E6 est supérieure à l’épaisseur E2.
Il est ainsi compris que les épaisseurs des semelles orthopédiques 20 et 60 ne sont pas nécessairement uniformes sur les zones où elles sont définies, et que l’épaisseur de la semelle 60 n’est pas nécessairement en tout point supérieure à tout point de l’épaisseur de la semelle 20, mais plutôt que l’épaisseur en chaque point de la zone décrite de la semelle 60 est supérieure à l’épaisseur du point correspondant de la zone correspondante de la semelle 20.
En particulier, la zone d’épaisseur supérieure en tout point à la zone correspondante de la première semelle est formée entre l’appui rétrocapital 23 et le talon du pied PP.
Comme mentionné ci-dessus, la chaussure SP facilite l’avancée du pied PP et donc de la jambe UP pendant la marche de l’utilisateur U, ceci de plusieurs façons.
Premièrement, le fait que le bout 6 de la chaussure SP soit relevé permet d’éviter que l’avant du pied PP ne bute pendant la marche.
Deuxièmement, le tuteur 11 situé sous la chaussure permet un rappel mécanique du pied touché par la pathologie, en ayant le rôle de ressort relevant le bout 6 de la chaussure lorsque le pied PP est en fin d’appui.
Troisièmement, le tuteur 11 et l’embrasse 12 tendent à maintenir fermement la partie tibiale TPP du pied PP en place par rapport à la chaussure SP. Notamment, la partie tibiale TPP peut être maintenue en place à un angle d’à peu près 90 degrés par rapport à la plante des pieds, par exemple à un angle de 87 degrés comme illustré schématiquement sur la figure 5. On notera que la cuvette talonnière 22 contribue elle aussi, du fait de son action sur le talon du pied PP, à maintenir la partie tibiale TPP en place à cet angle. Le tuteur 11, l’embrasse 12 et la cuvette talonnière 22 tendent ainsi à compenser la déficience des muscles releveurs de la jambe UP, cette déficience résultant de la paralysie de la jambe UP.
Quatrièmement, la présence de l’appui rétrocapital 23, combiné avec le fait que l’avant de la semelle orthopédique 21 soit relevé du fait du relèvement du bout 6, tendent à relever la partie avant du pied PP. Ceci tend à empêcher que la jambe UP parte vers l’avant.
Cinquièmement, puisque la semelle orthopédique 60 présente une zone d’épaisseur supérieure à l’épaisseur d’une zone correspondante de la semelle orthopédique 20, le pied PV est surélevé par rapport au pied PP. Suite à un AVC, le pied paralysé PP peut être tombant, et l’épaisseur supérieure sur la chaussure SV permet de relever le pied PP lors de la phase oscillante, et permettre ainsi au pied PP d’avancer sans buter.
Tous les facteurs mentionnés ci-dessous interagissent pour permettre au pied PP d’avancer, malgré la déficience des muscles releveurs de la jambe UP, et ce sans buter. La combinaison des chaussures SP et SV décrites ci-dessus aboutit ainsi à une paire de chaussures orthopédiques qui permet à l’utilisateur U de faire avancer alternativement ses jambes UP et UV sans buter.
En d’autres termes, la chaussure orthopédique décrite ci-dessus permet de donner à l’utilisateur U une mobilité considérablement accrue par rapport à la paire de chaussures orthopédiques connue décrite ci-dessus. Il est même possible que l’utilisateur U soit en mesure de marcher sans une canne. On comprendra aisément que ce résultat est particulièrement satisfaisant du point de vue de la qualité de vie de l’utilisateur U.
En particulier, un utilisateur U disposant d’une paire de chaussures orthopédiques telles que décrites ci-dessus pourra améliorer de façon notable sa mobilité.
On notera que la deuxième semelle orthopédique 60 peut ou non comprendre une cuvette talonnière 62, éventuellement rapportée à la deuxième semelle orthopédique 60.
Afin d’aider l’utilisateur U à enfiler la chaussure SP sur son pied PP, on peut prévoir qu’au moins l’un du côté latéral et du côté médial de la chaussure SP présente une fermeture.
De préférence, le côté latéral et le côté médial de la chaussure SP présentent tous les deux une telle fermeture, ce qui aide davantage l’utilisateur U à enfiler la chaussure SP sur son pied PP.
On a ainsi représenté, sur les figures 3A et 3B, que le côté latéral de la chaussure SP présente une fermeture latérale 30, tandis que le côté médial de la chaussure SP présente une fermeture médiale 30’.
La fermeture latérale 30 permet de solidariser et de désolidariser les bords se faisant face du contrefort 4 et du quartier 5, comme représenté schématiquement sur les figures 3A et 3B. Ainsi, en ouvrant la fermeture latérale 30, l’utilisateur U augmente la taille de l’ouverture de la chaussure SP qui est disponible pour y glisser son pied PP. Ceci aide l’utilisateur U à enfiler la chaussure SP sur son pied PP.
L’extrémité inférieure (c’est-à-dire située du côté de la semelle extérieure 1) de la fermeture latérale 30 peut être située plus en avant (c’est-à-dire plus du côté du bout 6) que l’extrémité supérieure (c’est-à-dire située du côté de l’embrasse 12) de la fermeture latérale 30. Comme on le comprendra en se référant aux figures 3A et 3B, avec cette disposition, la taille de l’ouverture de la chaussure SP qui est disponible pour permettre à l’utilisateur d’y glisser son pied PP est encore augmentée, ce qui aide encore l’utilisateur U à enfiler la chaussure SP. Notamment, l’utilisateur U peut enfiler la chaussure SP même en position allongée.
La fermeture latérale 30 est de préférence une fermeture du type à glissière, par exemple disponible dans le commerce sous la marque « Éclair ® » (marque déposée). Dans ce cas, chacun des bords se faisant face du contrefort 4 et du quartier 5 est pourvu d’une bande de tissu sur laquelle est serti un ensemble de dents métalliques, le passage d’un curseur actionnable par une tirette 30T permettant d’engrener et de séparer les dents. Les fermetures du type à glissière sont bien connues en tant que telles et ne sont donc pas décrites plus en détail ici.
Une telle fermeture du type à glissière présente l’avantage d’être facile à manipuler pour l’utilisateur U. En particulier, elle peut être ouverte et fermée avec l’usage d’une seule main.
La fermeture médiale 30’ est typiquement symétrique de la fermeture latérale 30 et n’est donc pas décrite plus en détail ici. Comme la fermeture latérale 30, la fermeture médiale 30’ est de préférence une fermeture du type à glissière.

Claims (12)

  1. Chaussure orthopédique comprenant un bout (6) relevé, un contrefort (4), une semelle extérieure (1) et une tige, caractérisée en ce qu’elle comprend :
    un tuteur (11) s’étendant le long d’au moins une partie de la semelle extérieure (1), remontant le long du contrefort (4) et au-delà de la tige, et
    une embrasse (12) solidaire du tuteur (11) et apte à recevoir la partie tibiale d’une jambe d’un utilisateur.
  2. Chaussure orthopédique selon la revendication 1, dans laquelle le tuteur (11) s’étend le long de la semelle (1) jusqu’à au moins la moitié d’une longueur du bout (6), de préférence au moins deux tiers de la longueur du bout (6).
  3. Chaussure orthopédique selon la revendication 1, dans laquelle le tuteur (11) s’étend le long de la semelle (1) jusqu’à une distance inférieure à 10 cm d’une extrémité avant de la semelle (1), de préférence inférieure à 5 cm de l’extrémité avant de la semelle (1).
  4. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle le bout (6) est relevé d’un angle compris entre 15 et 45 degrés, de préférence 20 et 35 degrés, de préférence égal à 30 degrés:
  5. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle l’embrasse (12) comprend deux parties d’extrémités (12A, 12B) configurées pour être réunies au moyen d’une attache réversible, de préférence du type à crochets et boucles.
  6. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle le contrefort (4) s’étend vers l’avant jusqu’à la ligne de flanc de la chaussure, et vers le haut jusqu’à l’extrémité supérieure de la tige.
  7. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, telle que le contrefort (4) est muni d’un capitonnage sous forme d’une surépaisseur souple sur sa partie intérieure.
  8. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, telle que le tuteur (11) comprend une première partie (11A) s’étendant le long du contrefort (4) et au-delà de la tige, et une deuxième partie (11B) s’étendant le long d’au moins une partie de la semelle extérieure (1), les deux parties étant fixées réversiblement.
  9. Chaussure orthopédique selon la revendication 8, telle que le contrefort (4) présente un logement sous forme d’une gaine (13) dans laquelle les deux parties du tuteur (11A, 11B) sont fixées ensemble.
  10. Chaussure orthopédique selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle au moins l’un, de préférence les deux, du côté latéral et du côté médial de la chaussure présente une fermeture (30, 30’), de préférence du type à glissière.
  11. Paire de chaussures orthopédiques comprenant une première chaussure orthopédique (SP) selon l’une des revendications 1 à 10 et une deuxième chaussure (SV), les première et deuxième chaussures comprenant respectivement une première semelle orthopédique (20) et une deuxième semelle orthopédique (60), la deuxième semelle (60) présentant au moins une zone plus épaisse qu’une zone correspondante de la première semelle (20).
  12. Paire de chaussures orthopédiques selon la revendication 11, dans laquelle la zone plus épaisse de la deuxième semelle (60) est formée entre l’appui rétrocapital et le talon.
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