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" Perfectionnement apporté aux machines électriques d'éclairage et démarrage des voitures automobiles "
La machine unique servant à la fois au démarrage et à l'éclairage d'automobiles, est de plus en plus employée.Elle est actuellement montée presque universellement suivant le schéma de la figure 1,c'est à dire que le démarrage s'effectue en moteur série et que le shunt 1 est branché entre un balai principal et un balai auxiliaire 2 servant à la régulation du débit sur batterie,suivant le procédé connu,lorsque la machine fonctionne en génératrice.
Ce shunt ainsi branché n'a que peu d'effet lors du démarrage et n'a à ses bornes qu'une tension de 3 à 4 volts,par exemple, pour une batterie de.13 volts.
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la présente invention;système F. LEYVASTRE a pour objet une meilleure utilisation de l'enroulement shunt lors du démarrage , permettant d'augmenter notablement les ampères- tours d'exaltation et par suite le couple d'un dynamoteur donné.
Le schéma de la figure IL fait comprendre facilement le principe de l'invention . l'inverseur unipolaire 1 permet de brancher le shunt, soit entre le balai principal 2 et la borne 3 du dynamoteur 4 soit entre le balai principal 2 et le balai auxiliaire 5. La première position (trait plein) qui est celle du démarrage fait que le shunt est branché sur la pleine tension de la batterie. La deuxième position est celle de la marche bien connue d'une génératrice de charge dite " à balai auxiliai- re".
Bien entendu , ce schéma ne comporte pas, pour plus de sim- plicité , tous les appareils accessoires : contracteur-
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conjonoteur-disjoncteur , tableaux qui sont indispensables.au fonctionnement de l'installation et il est naturel de lier le fonctionnement de cet inverseur unipolaire, à celui du contac- teur de démarrage automatique ou par pédale, c'est ce schéma que représente la figure 3 , suffisamment explicite d'après les explications précédentes.
6 est la pédale de démarrage qui, avant de venir fermer le circuit du dynamoteur sur la batterie, branche en s'appuyant sur le contact 1 , le shunt 5 à la borne 3; une fois le démar- rage effectué,poussé par le ressort 7, le levier 8 revient tou- cher le contact 9 fixe ce qui a pour effet de rebrancher normale- ment le shunt au balai auxiliaire 10. Cette disposition qui pourrait être modifiée d'ailleurs de nombreuses façons,sans que le principe en soit altéré, présente cependant l'avantage que le shunt inducteur du dynamoteur n'est jamais coupé pendant la manoeuvre contrairement à ce qui se passait par exemple, dans le schéma de la figure 1.
Le fusible que l'on place en général sur ces machines dans le circuit shunt doit être placé en 11 immédiatement entre le balai auxiliaire et le contact fixe 9, de façon qu'il soit
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hors circuit lors du démarrage et que la surintensité se pro- duisant en ce moment, dans le circuit shunt, ne puisse le faire fondre .
Le schéma de la figure 4 ci-jointe donne , à titre d'exem- ple non limitatif un autre mode d'exécution de l'invention.
Dans cette figure : 1 représente le dynamoteur , 2 son enrou- lement shunt ; 3 le Sème bêlai auxiliaire , 4 l'enroulement série inducteur servant au démarrage , 5 est un condoncteur disjoncteur portant un certain nombre de contacts dont l'utili- té sera indiquée plus loin, 6 est un contacteur normal de dé- marrage , 7 la batterie.
Le fonctionnement est le suivant. A l'arrêt le contact 8 grâce au ressort 10,s'appuie sur le contact 9 , le shunt 2 se trouve ainsi couplé aux bornes principales du dynamoteur (on pourrait d'ailleurs sans inconvénient le brancher de la même façon entre 12 et 13. Lorsque l'on actionne le contacteur de dé- marrage , le shunt se trouvera donc sous la pleine tension de la batterie.
Le dynamoteur ayant démarré le moteur à explosion étant en- trainé en génératrice, il produira à ses bornes une certaine tension qui, a une vitesse/Lonnée , sera suffisante pour attirer la palette du conjoncteur grâce au relais 5. Les contacts 8 et 9 se séparent alors, 9 et 15 viennent en contact, le shunt est alors branché sur le balai auxiliaire et 8 et 16 venant égale- ment en contact ferment le circuit de charge génératrice-batterie, ,Pour plus de clarté il n'a été indiqué sur la figure 4, à titre d'exemple ,qu'un schéma des différentes manoeuvres de prin-
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cipe exécutées par le con jonc te ur-disjoncteur;
en effet, en pra- tique il sera ,par exemple,très utile de prévoir que les contacts 8 et 9 ne se séparent que quand 15 et 9 auront été préalablement réunis pour que l'excitation du dynamoteur ne soit à aucun moment coupée .
De même on peut facilement imaginer un schéma réalisant la disposition ci-dessus avec deux relais séparés au lieu d'un
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seul comme figuré , ce qui ne changerait évidemment pas le prin- cipe de l'invention . Enfin, pour éviter un échauffement trop fort des inducteurs, si le dynamoteur fonctionnait trop long- temps à une vitesse inférieure à celle de la conjonction,mais voisine de celle-ci-,on peut prévoir le couplage du shunt sur
Sème balai, bien avant que la conjonction se produise. cette dernière solution est naturellement indiquée dans le cas de l'em- ploi de deux relais séparés.
Dans oes montages,les relais de commande peuvent être ac- tionnés soit par la tension du dynamoteur,soit par la diffé- rence de tension entre batterie et dynamoteur ,soit par l'in- tensité dans les inducteurs du dynamoteur,soit dans certains cas par l'intensité de charge de la batterie,soit encore par des combinaisons de plusieurs enroulements soumis à ces diver- ses actions. Ce sont autant de solutions faciles à imaginer, mais qui n'influent pas sur le principe du montage.
Enfin, un appareil à force centrifuge facile à concevoir pourrait également permettre la même réalisation c'est à dire coupler au dessous d'une certaine vitesse, le shunt aux bornes principales du dynamoteur,tant que le démarrage du moteur à explosion n'est pas effectué et sur 3ème balai après démarrage.
La manoeuvre pourrait évidemment se faire aussi par un commutateur commandé à la main.