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" MOYEN D'EMPECHER LE REMPLISSAGE FRAUDULEUX DES RESERVOIRS
SOUTERRAINS D'APPAREILS DISTRIBUTEURS D ESSENCE ET AUTRES".
La présente invention concerne les réservoirs sou- terrains d'appareils par lesquels de l'essence, et parfois de l'huile de graissage, est distribuée au public, par l'intermé- diaire de pompes de mesurage, aux garages et postes de remplis- sage. Les Sociétés productrices ont, en ces postes, leurs équi- pements ou installations portant leur nom leur marque pour in-
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former les automobilistes du genre et de l'origine de l'essence qu'ils achètent et le public s'en repose sur ces enseignes, accoutumé qu'il est à acheter avec discernement l'essence pour moteurs.
Toutefois il est regrettable que des revendeurs peu scrupuleux remplissent fréquemment les réservoirs avec de l'es- sence bon marché, de qualité inférieure, qui est alors vendue aux conducteurs d'automobiles et de camions, par l'intermédiaire des pompes, comme essence de marques connues, aux prix courants pour ces marques. Cette pratique frauduleuse a pris de grandes proportions. Aussi bien le public que les sociétés productrices réputées subissent de ce fait une lourde perte, celle des socié- tés étant double parce que non seulement elles perdentainsi une grosse vente à laquelle elles ont droit, mais qu'en outre leur achalandage souffre, de ce fait, en raison du mauvais effet, dans les moteurs, de l'essence inférieure distribuée sous leurs noms et leurs marques.
L'invention a pour but d'empêcher le remplissage frauduleux de ces réservoirs tout en permettant cependant au préposé au poste de remplissage de faire usage de la jauge- usuel- le dans le tuyau descendant au réservoir, comme il doit pouvoir le faire pour se rendre compte de temps à autre, de la quanti- té de liquide qui se trouve encore dans un de ces réservoirs souterrains. Elle a également pour objet de permettre à des re- présentants autorisés des sociétés productrices de remplir faci- lement les réservoirs.
Une forme de réalisation pratique de l'invention est représentée sur les dessins ci-jointe dans lesquels t
Fig. 1 est une élévation représentant des fragments d'un réservoir à essence souterrain et ±'un tuyau de remplissage et de jaugeage s'élevant verticalement de ce réservoir au niveau du sol ou de la bordure du trottoir. une partie intermédiaire du tuyau et de la tige de jaugeage qui se trouve dans celui-ci
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étant brisée pour gagner de la place ;
Fig. 2 est une vue similaire , représentant le type d'installation dans lequel le réservoir est en arrière de la bordure du trottoir, ou dans une cave et où, par conséquente on doit faire usage de deux tuyaux dont l'un est un tuyau droit vertical pour le jaugeage et l'autre, un tuyau de remplissage situé à quelque distance du réservoir et relié à celui-ci par un branchement latéraledont une partie considérable est représentée brisée ;
Fig. 3 est une coupe verticale, à grande échelle, à travers la partie supérieure du tuyau représenté à la fig.l, pu à la droite de fig. 2, représentant la jauge pour la majeure partie en élévation, une grande partie de cette jauge étant brisée de façon que son extrémité inférieure puisse être com- prise dans la fig. ;
Fige 4 est une coupe horizontale suivant 4-4, fige 3 ; Fige 5 est une coupe horizontale d'une variante, prise suivant le plan indiqué par 5-5 à la fige 3;
Fig. 6 est une élévation de l'extrémité supérieure d'un tuyau de réservoir souterrain auquel est appliquée une variante de 1' invention et
Fig.7 en est une coupe verticale, représentant la jauge en élévation.
Le réservoir 2,de fig. 1 possède un tuyau de remplis- sage et de jaugeage, combiné , 3,qui s'en élève jusqu'à un point, situé légèrement au-dessous du niveau du sel ou de la bordure du trottoir, où il porte une tête 4 pourvue d'un bouchon à vis 1 qui empêche l'eau de pénétrer dans le réservoir. Les sommets de ces tuyaux et leurs fermetures sont situés, de façon à être accessibles, dans des bottes posées dans le sol et pourvues de couvercles à charnières; mais ces bottes ne sont pas représentées car elles sont de disposition bien connue. La jauge qui, se
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trouvant à l'intérieur du tuyaux descend dans le réservoir est désignée par 6. Ces tiges sont habituellement de section carrée ou angulaire.
La, tête 4, est assujettie sur le tuyau sur lequel elle est de préférence vissée, présentant à cet effet, dans sa partie infé- rieure ,un taraudage qui prend sur une partie filetée correspondante de l'extrémité supérieure du tuyau. Une ou plusieurs vis de blocage
7 sont vissées radialement de dehors en dedans, à travers des trous taraudés dans la tête 4 pour mordre dans les filets de vis du tuyau, ou pour pénétrer dans des évidements de celui-ci, et ces vis sont immobilisées ou scellées, au moyen par exemple de fils métalliques et de plombs 8 qui empêchent de les dévisser suffisamment pour permettre de retirer la tête du tuyau sans briser le scellé.
A la fige 3, le fil du plomb 8 passe à travers un trou pratiqué dans la tête de la vis et à travers une oreille percée 9 prévue à l'extérieur de la tête. A la fige 5, les têtes de deux vis sont reliées par le fil du plomb 8, L'invention n'est toute- fois pas limitée à ces modes précis d'immobilisation ou de blocage de la tête sur le tuyau.
A l'intérieur de la partie supérieure de la tête 4 , se trouve un grain, ou garniture , 10 qui peut être fait, simplement et avantageusement, d'une pièce métallique circulaire filetée à sa périphérie pour se visser dans le même taraudage 11 que le bouchon de fermeture 5 .0 La. tige de jaugeage, ou jauge 6 ,glisse dans une ouverture carrée 12 qui existe dans ce grain et dans laquel- le elle s'ajuste assez exactement, pour que le grain et la jauge constituent ensemble une barrière s'opposant à tout remplissage bien que l'on puisse relever librement la jauge pour vérifier la hauteur de liquide se montrant sur elle.
La jauge est empêchée de sortit du grain, à ce moment, par une goupille 13 passant transversalement à travers un trou qui existe dans l'extrémité inférieure de la jauge et assujettie en place par un plomb 14 dont le fil métallique passe à travers un trou percé à travers la jauge et la goupille. Les extrémités saillantes
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de cette goupille rencontrent le dessous/du grain lorsque la jau- ge est soulevée aussi loin qu'elle peut aller. L'extrémité supé- rieure de la jauge est également pourvue, de préférence, d'une goupille, 15. et d'un plomb, 16, similaire de façon que la jauge ne puisse pas être séparée du grain lorsque celui-ci est enlevé, ou qu'on ne puisse pas remettre le grain en place sans la jauge.
La goupille supérieure obvie également au risque que la jauge tombe à travers le grain. Cette façon d'empêcher l'enlèvement ou la perte de la jauge est spécialement avantageuse;mais l'in- vention n'y est pas nécessairement limitée, car la jauge pourrait être pourvue de saillies ou agrandissements d'une nature sensi- blement permanente.
La protection est complétée par l'immobilisation du grain dans la tête, ou sommet du tuyau, par un dispositif de blo- cage mécanique à plomb visible et facilement remplaçable. Bien que la forme d'exécution de ce dispositif puisse être modifiée, la disposition la plus simple et la plus avantageuse consiste en une vis de blocage 17 qui est visitée ,de dehors- dedans, à travers un trou taraudé dans la partie supérieure de la tête 4 pour péné- trer dans un évidement périphérique , 38.. du grain.
Cet évide- ment est ouvert, sur le dessus du graine de façon qu'on puisse voir quand l'extrémité de la vis se trouve dans l'encoche, et il est avantageux que la vis ait une longueur telle que sa tête 19 @ s'applique contre le côté de la tête lorsque la, vis a convena- blement pénétrée dans l'encoche, car cela fournit à l'agent de la société productrice, chargé du remplissage, un autre moyen de connaître le moment où il a complètement bloqué le grain en place. L'agent en question passe alors le fil métallique d'un plomb 20 à travers un trou de la tête de la vis et à travers une oreille 21,prévue sur la tête. et tend bien ce fil avant d'ypliquer le plomb.
Le scellé ainsi constitué peut être brisé rapidement et remplacé de même à chaque remplissage, l'agent de la société étant, à cet effet, muni d'un outil convenable .
A la fig. 2, le tuyau 3- n'est utilisé que pour le
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jaugeage. Le tuyau de remplissage 3a qui ne se trouve pas au- dessus du réservoir, est relié à celui-ci par un branchement laté- ral 22 qui pénètre dans un té 23 à la base du tuyau 3,Sur le tuyau une tête 4a est assujettie par des moyens semblables à ceux employés pour la tête 4¯ et le bouchon de fermeture, 5a, de cette tête est immobilisé par un plomb 24 dont le fil passe à tra- vers le bouchon et une ou plusieurs oreilles de la tête.
Aux figs 6 et 7, le dispositif situé sur l'extrémité supérieure du tuyau 3. du réservoir comprend un collier ou tête,
4, vissé sur l'extrémité supérieure du tuyau et assujetti par des vis de blocage 7 et un fil métallique avec plomb 8 que l'on doit briser avant de pouvoir enlever le collier* Le grain ou garniture 10 qui est pourvu de l'ouverture 12 occupée par la tige de jau- geage 6. est en forme de cuvette et fileté extérieurement pour se visser dans le collier 4 .Le bouchon de fermeture 5 est vissé dans un taraudage de la garniture 10 .
Le fil métallique ou ru- ban, avec plomb 20 qui empêche l'enlèvement de la garniture 10 passe, dans ce cas, à travers des trous existant dans des brides 25 et 26 prévues sur les parties 4. et 10 .Une rondelle de garni- ture 27 est interposée entre les brides 25 et 26 et une rondelle similaire est interposée entre la bride 26 et la collerette du bou- chon de fermeture, de manière à assurer qu'il ne pourra pas péné- trer d'eau dans le réservoir.
Il va sans dire que l'invention n'est pas limitée aux formes d'exécution et détails spécifiques représentés sur les des- sins ci-joints et décrits ci-dessus.
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