<Desc/Clms Page number 1>
Poteaux à imprégnation rationnelle et leur procédé d'obtention @ Lorsque les poteaux de bois,comme ceux qui supportent les lignes électriques,ont leur base enterrée,ils sont attaqués par la pourriture surtout dans la région de leur longueur qui peu commence un au-dessus du niveau du sol,pour se terminer un peu au-dessous (soit:30 cms environ de part et d'autre).
Cette région est précisément celle qui est soumise aux efforts mécaniques les plus considérables et où par consé- quent l'attaque est le plus propre à entraîner la rupture du poteau. L'attaque du reste de la base du poteau est beaucoup moins rapide et beaucoup moins gênante; quant à celle de sa partie aérienne,elle est toujours relativement lente.
On s'est déjà préoccupé de répartir dans chaque poteau une quantité donnée de substance conservatrice,de manière à oe que la base du poteau en soit plus chargée que le reste de sa longueur.On arrive ainsi à une utilisation déjà plus judicieuse du conservateur que par les procédés à imprégnation uniforme.
On peut faire subir pour cela à la base du poteau une imprégna- tion supplémentaire par trempage ou par injection.
<Desc/Clms Page number 2>
Dans l'un et l'autre cas,la région du poteau qui reçoit la quantité maxima du conservateur n'est pas exactement celle qui est la plus exposée et qui,comme il a été rappelé ci-dessus,s'étend entre deux plans situés au-dessus et au-dessous de la section où le poteau émerge du sol. Le conservateur s'ac- cumule en effet vers l'extrémité inférieure,moins exposée,du poteau,extrémité où il peut pénétrer à la fois par la section terminale et par la périphérie de la grume, tandis que,dans la région destinée à se trouver vers le niveau du sol, cette der- nière vota de pénétration lui est seule offerte.
La présente invention,due à Mr Paul POULAIN,Ingénieur de la Sté Axe "Etablissement P.NOE & CIE",vise des poteaux, soumis d'abord à une imprégnât les générale au moyen de sulfate de cuivre ou autre conservateur économique, la base de ces poteaux ayant subi une imprégnation supplémentaire par la créosote ou autre conservateur puissant mais coûteux,cette imprégnation étant plus forte dans la zone voisine du sol qu'à l'extrémité infé- rieure des poteaux .
Avec certains bois,particulièrement résistants aux actions atmosphériques,on peut même, toujours par raison d'éco- nomie,se dispenser de l'imprégnation générale.
Un procédé pratique pour obtenir des poteaux de ce genre,consiste à injecter la base du poteau,au-dessous de la zone voisine du sol,au moyen d'eau ou autre liquide aqueux ou huileux, de faille valeur,de préférence antiseptique,le poteau étant ensuite injecté à la créosote ou autre conservateur coû- teux jusqu'au-dessus de la zone voisine du sol, cette zone absor- bant,dans ces conditions,une plus grande quantité de ce conser- vateur que l'extrémité inférieure du poteau.
On peut par exemple partir de grumes d'abord soumises ou non à une imprégnation générale par l'un quelconque des pro- cédés en usage,au moyen des appareils appropriés à chacun d'eux.
On introduit ces grumes debout dans un autoclave ou bien,si l'on a recours à l'autoclave basculant décrit dans le brevet
<Desc/Clms Page number 3>
français N 587.454 du 16 Octobre 1924, cet autoclave est redressé verticalement après qu'on y a introduit les grumes alors qutil occupait sa position horizontale. L'emploi de cet autoolave fa- cilite grandement la manutention des poteaux.
Quoiqu'il en soit,après avoir fait le vide dans l'au- toclave,on y introduit de l'eau jusqu'au niveau inférieur de la zone du poteau qui avoisinera le niveau du sol. On exerce sur cette eau,au moyen d'air comprimé,une pression de 4 Kgs par Cm2 par exemple,ce qui la fait pénétrer dans la partie immergée du bois. Sans abaisser la pression de l'air,en évacue ensuite l'eau de l'autoclave et lton fait entrer dans celui-ci de la créosote,jus qu'au niveau supérieur de la zone intermédiaire dont on veut renforcer la protection,après quoi on élève la pression de l'air jusque vers 10 Zgs par Cm2 par exemple. la créosote pénètre alors surtout dans la region située au-dessus de la partie du poteau qui a reçu l'injection d'eau, et aussi,mais en bien plus faible quantité,dans cette dernière partie.
En faisant cesser la pression d'air dans l'autoclave, en le vidangeant,et au besoin,en y faisant le vide,on extrait de la base du poteau l'excédent de créosote ainsi que la majeure partie de l'eau préalablement injectée. Celle-ci se mélange à la créosote et se trouve automatiquement évaporée par l'effet du réchauffage des bains de créosote.
Le poteau reste bien plus fortement imprégné dans la zone destinée à être plus exposée,que dans son extrémité infé- rieure moins en danger,où l'eau s'est opposée à la pénétration d'une quantité inutilement importante de créosote.
Au lieu d'utiliser de l'eau pour l'injection préa- lable de la base du poteau,on peut employer une dissolution de sulfate de cuivre ou autre liquide aqueux ou huileux,moins coû- teux que la créosote et de préférence antiseptique,ce liquide pouvant au besoin rester dans le pied du poteau. l'injection préalable du pied du poteau peut s'effec- tuer d'une façon plus simple que celle qui vient d'être décrite, en s'aidant successivement du vide et de la pression,la créosote
<Desc/Clms Page number 4>
ou l'équivalent étant ensuite introduite dans la zone voulue, simplement par pression.
Pour obtenir des poteaux suivant l'invention,on peut encore tirer parti du fait que la créosote pénètre d'autant plus facilement dans le bois qu'elle est plus chaude. On dispose à cet effet dans l'autoclave utilisé pour l'imprégnation des pieds des poteaux,un serpentin de vapeur ou l'équivalent qui Daigne dans les couches superficielles de la créosote et qui les échauf- fe vers 80 C par exemple,sans élever la température des couches sous-jacentes,en raison de la conductibilité thermique médiocre de la créosote et de sa viscosité,peu favorable aux échanges de chaleur par conveotion.
En exerçant une pression au-dessus de la créosote, celle-ci pénètre dans ces conditions plus abondamment dans la zone à protéger spécialement et qui est immergée dans les couches chaudes que dans le reste des pieds des poteaux, plongé dans les couches restées froides.
Il est bien évident que l'invention n'est d'ailleurs pas limitée aux modes opératoires qui viennent d'être indiqués ci-dessus simplement à titre d'exemples.
REVENDICATIONS
1 )A titre de produits industriels nouveaux,des poteaux, soumis d'abord de préférence à une imprégnation générale au moyen de sulfate de cuivre ou autre conservateur économique,la base de ces poteaux ayant subi une imprégnation supplémentaire par la créosote ou autre conservateur puissant mais coûteux,cette impré- nation étant plus forte dans la zone voisine du sol qu'à l'ex- trémité inférieure des poteaux.
2*}Un procédé pour l'obtention des poteaux suivant 1 , consistant à injecter leurs pieds,au-dessous de la zone voisine du sol avec de l'eau ou autre liquide aqueux ou huileux de faible valeur et de préférence antiseptique,puis à lessoumettre à l'action de la créosote ou équivalent, sous pression, jusqu'au-dessus de cette même zone .
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Rational impregnation poles and their method of obtaining @ When wooden poles, like those which support power lines, have their base buried, they are attacked by rot, especially in the region of their length which begins above from ground level, to end a little below (ie: about 30 cms on both sides).
This region is precisely that which is subjected to the most considerable mechanical stresses and where, consequently, the attack is the most likely to cause the post to break. The attack of the rest of the base of the post is much slower and much less troublesome; as for that of its aerial part, it is always relatively slow.
Attention has already been paid to distributing a given quantity of preservative substance in each post, so that the base of the post is more loaded with it than the rest of its length. We thus arrive at an already more judicious use of the preservative than by uniform impregnation processes.
For this, the base of the post can be subjected to an additional impregnation by dipping or injection.
<Desc / Clms Page number 2>
In either case, the region of the post which receives the maximum amount of the preservative is not exactly that which is the most exposed and which, as recalled above, extends between two planes. located above and below the section where the post emerges from the ground. The conservator in fact accumulates towards the lower end, less exposed, of the post, the end where it can penetrate both by the terminal section and by the periphery of the log, while, in the region intended to be to find it towards the level of the ground, this last vote of penetration is only offered to him.
The present invention, due to Mr Paul POULAIN, Engineer of the Sté Axis "Etablissement P.NOE & CIE", aims at poles, first subjected to a general impregnation by means of copper sulphate or other economic preservative, the base of these posts having undergone an additional impregnation with creosote or other powerful but expensive preservative, this impregnation being stronger in the zone adjacent to the ground than at the lower end of the posts.
With certain woods, which are particularly resistant to atmospheric effects, it is even possible, again for reasons of economy, to dispense with the general impregnation.
A practical method of obtaining posts of this kind consists in injecting the base of the post, below the adjacent area of the ground, by means of water or other aqueous or oily liquid of low value, preferably antiseptic, the post being then injected with creosote or other expensive preservative up to above the neighboring zone of the ground, this zone absorbing, under these conditions, a greater quantity of this preservative than the lower end of the post.
It is possible, for example, to start with logs which have first been subjected or not to general impregnation by any of the methods in use, by means of the apparatus appropriate for each of them.
These logs are introduced upright into an autoclave or, if one has recourse to the tilting autoclave described in the patent
<Desc / Clms Page number 3>
French N 587.454 of October 16, 1924, this autoclave is straightened vertically after the logs have been introduced while it was in its horizontal position. The use of this autoolave greatly facilitates the handling of the posts.
However, after having created a vacuum in the autoclave, water is introduced to the lower level of the zone of the post which will be close to the ground level. A pressure of 4 kg per cm 2 for example is exerted on this water, by means of compressed air, which makes it penetrate into the submerged part of the wood. Without lowering the air pressure, then evacuates the water from the autoclave and lets creosote enter it, up to the upper level of the intermediate zone whose protection is to be reinforced, after which the air pressure is raised to around 10 Zgs per Cm2 for example. the creosote then penetrates mainly in the region located above the part of the post which received the water injection, and also, but in much smaller quantity, in this last part.
By stopping the air pressure in the autoclave, by emptying it, and if necessary, by evacuating it, the excess creosote is extracted from the base of the post as well as most of the water previously injected. . This mixes with the creosote and is automatically evaporated by the effect of heating the creosote baths.
The post remains much more strongly impregnated in the zone intended to be more exposed, than in its lower end less endangered, where water has opposed the penetration of an unnecessarily large quantity of creosote.
Instead of using water for the preliminary injection of the base of the post, it is possible to use a solution of copper sulphate or other aqueous or oily liquid, less expensive than creosote and preferably antiseptic. this liquid can, if necessary, remain in the base of the post. the prior injection of the base of the post can be carried out in a simpler way than that which has just been described, by successively using vacuum and pressure, the creosote
<Desc / Clms Page number 4>
or the equivalent being then introduced into the desired zone, simply by pressure.
To obtain posts according to the invention, it is also possible to take advantage of the fact that the creosote penetrates the more easily into the wood the hotter it is. For this purpose, there is placed in the autoclave used for impregnating the feet of the posts, a steam coil or the equivalent which deigns in the superficial layers of the creosote and which heats them around 80 C for example, without raising the temperature of the underlying layers, due to the mediocre thermal conductivity of creosote and its viscosity, which is not very favorable to heat exchange by convection.
By exerting pressure above the creosote, it penetrates under these conditions more abundantly into the area to be specially protected and which is immersed in the hot layers than in the rest of the base of the posts, immersed in the layers that have remained cold.
It is obvious that the invention is moreover not limited to the procedures which have just been indicated above simply by way of examples.
CLAIMS
1) As new industrial products, poles, first preferably subjected to a general impregnation by means of copper sulphate or other economical preservative, the base of these poles having undergone an additional impregnation with creosote or other powerful preservative but expensive, this impregnation being stronger in the area adjacent to the ground than at the lower end of the posts.
2 *} A process for obtaining the following posts 1, consisting in injecting their feet, below the neighboring zone of the ground with water or other aqueous or oily liquid of low value and preferably antiseptic, then in subject to the action of creosote or equivalent, under pressure, to above the same zone.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.