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Procédé et dispositions pour le.traitement des céréales @
Laprésente intention a pour objet un procédé et des dispo.... sillons pour préparer, avec des céréales de tous genres, de la farine, ou bien, en évitant la fabrication usuelle de la farine, pour préparer directement du pain. Le procédé de l'invention réduit les frais de production de la farine ou du pain non seulement grâce à la suppression de la mouture, mais de plus du fait que la partie centrale ou corps farineux du grain, partie qui, à la mouture est plus ou moins souillée de particules de l'enveloppe, peut être obtenue absolument pure, à moins qu'on ne préfère la travailler conjointement avec une.: partie ou la totalité de l'enveloppe pour obtenir un pain noir ou un pain complet.
Lorsqu'il s'agit d'obtenir de la fa- rine, ou bien directement -du pain blanc, on récupère d'après l'invention plus de 80% du corps farineux, tandis que dans les meilleurs procédés de mouture actuellement connus, on ne peut obtenir que tout au plus 30% de farine pure. Si on fa- brique le pain directement, en évitant la fabrication de fa. rine, on réalise une autre économie de temps, de travail et
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d'argent.
Les caractéristiques fondamentales du procédé de l'inven- tion consistent en ce que les grains de céréales ( froment, seigle, orge, etc.. ou bien aussi mais, riz, etc..) sont soumis à un traitement, de préférence par trempe dans un liquide tel que l'eau, grâce auquel le corps farineux gonfle ou s'amollit ou est transformé en une masse pâteuse, ou plus ou moins en forme de bouillie, tandis que l'enveloppe et les peaux sont détachées du corps farineux et adoptent suivant le mode et la durée du traitement une nature plus ou moins tenace et coriace.
A l'encontre des anciens procédés, dans lesquels on trem- pe également des grains de céréales dans l'eau pour les faire gonfler et leur faire subir ensuite un traitement ultérieur, le traitement préalable des grains d'après l'invention est conduit de manière que pendant et après sa durée, il ne puis* se se produire ni fermentation, ni putréfaction, que des en- zymes de tous genres ne puissent pas agir de manière nuisi- ble, que le germe ( embryon ) ne puisse pas se développer, et que les vitamines et enzymes et les substances odoriféran- tes et gustatives ne puissent pas subir de dommage. De plus, il faut avoir soin qu'une respiration' intramoléculaire ne puisse pas se produire dans la céréale trempée.
En d'autres termes, le trempage des grains ne doit provoquer qu'un gon- flement du corps farineux, composé d'amidon et de destrine, @ et un gonflement des enveloppes et peaux, mais la constitu- tion naturelle des matières nutritives et des catalyseurs de la céréale ne doit pas être modifiée, ou ne doit tout au plus qu'être favorablement influencée. Dans les anciens pro- cédés, par contre, on. ne tient pas compte de ces conditions ou bien on a employé des moyens non appropriés. On a même fréquemment aidé intentionnellement à la germination ce qui a pour résultat que la pâte obtenue est difficile à cuire et
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que le pain ainsi préparé ne se prête que mal à la digestion par l'organisme humain. Dans d'autres cas, les albumines et les enzymes ont été endommagés.
De plus, dans les anciens procédés de trempage, on n' a jamais eu soin de prolonger ce trempagejusqu' à ceque le corps farineux soit devenu pâ- teux et que l'enveloppe, devenue tenace et coriace, se soit complètement séparée du corps farineux.
Cette nature tenace et coriace de l'enveloppe est impor- tante pour la séparation mécaniquede l'enveloppe et du corps farineux, séparation qui suit le traitement préalable lorsque le corps farineux doit être récupéré à l'état pur et sans enveloppe. En effet d'après la présente invention, cette sé- paration s'obtient du fait qu'une pression estexercée sur les grains gonflés, dans lesquels le corps farineux pâteux est en.
touré par une enveloppe tenace et que cette pression provoque l'éclatement de l'enveloppe et en fait sortir le corps fari- neux de maniere semblable à l'éjection d'une pommade d'un tube, Le corps farineux ainsi obtenu, qui est déjà plus ou moins en forme de pâte, peut, d'après l'invention, être tra- vaillé directement en pain du fait qu'on ne le sèche pas du tout et qu'on le pétrit directement en pâte à pain à l'aide des moyens de panification usuels, pâte qui est, ensuite sou- mise à la fermentation usuelle et passe au four. Mais on peut aussisécher ce corps farineux et en faire de la semoule ou de la farine pour le conserver sous cette forme.
Si par contre il ne s'agit pas de préparer de la farine ou une masse de corps farineux pure, mais un pain noir ou un pain complet, c' est à dire un article de boulangerie qui con- tient tous les constituants du grain ( corps farineux, germe et plus ou moins d'enveloppe ) on peut transformer les grains trempés, par déchiquetage ou écrasement, en une bouille qui peut elle aussi, avec simple addition des agents de fermenta- tion et de panification nécessaires, être pétrie en une pâte
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qui passe ensuite au four.
Suivant la durée et l'intensité du trempage, le corps farineux, relativement dur à l'état naturel, est plus ou moins amolli par le gonflement. Il prend d'abord la forme d'une bouillie épaisse, puis d'une bouillie claire, tandis qu'il se produit constamment une séparation violente de l'en- veloppe et du corps farineux. Lorsque les grains ainsi trai- tés sont, lors du traitement mécanique subséquent, en partie séchés à la température ordinaire ou à une température plus élevée, le corps farineux redevient plus dur, et la séparation de l'enveloppe continue en conséquence. De plus, par addition d'agents chimiques empêchant le gonflement, par exemple le sel de cuisine, on peut arrêter le processus de gonflement a un moment convenable quelconque, ou provoquer la régression de ce processus.
Avec les diverses céréales et avec les di- verses sortes d'un seul et même genre de céréales, on travail- lera avec l'un ou l'autre de ces états du corps farineux.
On peut influencer, en exerçant une action favorisante ou gênante, aussi bien le gonflement que la germination et l'ac- tivité des enzymes, du fait qu'on soumet les grains, avant ou pendant le trempage a 1' action d'une lumière d'une longueur d'onde convenable, par exemple d'une lumière ultra-violette.
Mais on peut aussi obtenir une influence de ce genre du fait qu'on travaille avec exclusion de la lumière, car il est connu que de nombreux processus biologiques ont une autre marche dans l'obscurité que dans la lumière.
Bien que la mise en inactivité des parties du grain dans le liquide de trempage soit importante, il est cependant re- cbmmandable de procéder à une aération de 1' eau de trempage pour 'Boiter des décompositions internes et d'autres phénomè- nes d'étouffèrent par suite de respiration intramoléculaire, du fait qu'on introduit de l'air ou d'autres gaz à l'état de division extrêmement fins dans l'eau de trempage, auquel cas
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pour éviter une perte de substances odoriférantes et gustati- ves volatiles, on peut employer une seule et même quantité de gaz en cireulation fermée. Si on se sert chou de gaz chauffé on peut ainsi chauffer uniformément l' eau de trempage.
Dans le même but, on peut aussi mettre lesgrains trempés en contaci avec 1' air en dehors du liquide.
Tour atteindre le but de la présente invention, il im- porte avant tout que l'état chimique et biologique du corps farineux brut soit aussi peu modifié que possible et qu'on évite surtout une putréfaction et fermentation, et tout dé- veloppement nuisible de l'embryon et de l'enzyme.
D'après la présente invention ce résultat peut s'obtenir de diverses manières, notamment à l'aide d'un réglage conve- nable de la température de trempage ou àl'aide de l'addition de gaz, de liquides ou de solutions qui empêchent toute fer- mentation, germination et putréfaction, ainsi que toute ac- tivité nuisible de l'enzyme, ou à l'aide de ces deux moyens.
On peut aussi empêcher la germination par des influences méca- niques, thermiques où électriques par exemple la germination par ébranlement des grains pendant le trempage qui, dans ce cas, se fait par exemple dans de l'eau courante.
Mais dans certaines conditions on peut aussi enleverle germe avant le trempage par exemple par épointage ( en cou- pant les deux pointes de chaque grain ). On peut aussi utili- ser tous ces moyens simultanément ou successivement. On peut changer l'agent qui entoure les grains ou avec lequel les grains sont traités pendant le trempage. Ou bien on peut faire varier la température du traitement ou sa durée.
Ou bien on peut changer la nature des additions qui sont destinées à empêcher la germination, la fermentation et la putréfaction, à conserver l'enzyme, les ferments et l'hormone contenus dans le corps farineux, à amollir le corps ou l'enveloppe ou les deux, à obtenir une séparationentre le corps farineux et l'en-
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veloppe, et à conserver ou la améliorer la capacité de cuisson de la dextrine. De plus, on peut partir des grains bruts, ou bien soumettre au traitement préalable des grains préalablement soumis à un nettoyage sec ou humide, ou à une décortication sèche ou humide, ou épointés ( c' est à dire privés de leurs deux pointes ).
On peut, avant, pendant ou après le trempage, traiter les grains avec des gaz ou avecun liquide, dont l' ac- tion peut être accrue ou affaiblie au moyen de leur tempéra- ture. Par exemple on peut traiter lesgrains pendant un temps court avec de l'air chaud, puis pendant un certain temps avec de l'air froid, et répéter éventuellement ce traitement alter- né, pour faire agir ensuite sur les grains de l'air ou unautre gaz saturé d'humidité en mélange avec une faible quantité de formaldéhyde gazeuse ou d'un élément similaire.
Mais d'après un autre mode opératoire on peut d'abord place les grains pendant un temps court dans de l'eau chaude, puis dans de l' eau froide, et terminer ensuite le trempage dans de l'eau ayant par exemple .une température de 30 à 35 @ C.
Les exemples donnés ci-dessus sont uniquement destinés à montrer qu'on peut procéder à desmodifications dans des li- mites étendues, aussi bien en ce qui concerne la nature de l' agent de trempage, que la température, sans nuire au but vi- sé qui consiste à empêcher la germination, la fermentation et la putréfaction. Au contraire ces modifications aideront fré- quemment à obtenir ce résultat.
Ce sont surtout des changements de température forts et ra- pides au début du traitement préalable qui sont appropriés pour le but visé. Par exemple il est possible de traiter les grains pendant un temps très court, par exemple quelques secondes, a une température dépassant 100 2 Ce par exemple en les immer- geant dans de l'eau bouillante, le traitement devant être con- duit de manière que le corps farineux ne se dextrinise pas. Si on plonge ensuite lesgrains rapidement dans de l'eau froide ou
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dans une solution réfrigérante, et qu'on les refroidit donc de 100 @ à 0 @ et moins, on s'assure une paralysie du germe et de l'enzyme dans un minimum de temps, sans les tuer, et l'opération de trempage proprement dite peut alors se faire par Exemple à 30-35 C.
Sa durée peut varier par exemple en- tre 8 et 24 heures.
Lorsqu'on se sert d'additions qui empêchent la germination la fermentation, la putréfaction, etc... on peut faire varier dans des limites déterminées les concentrations des solutions employées. On peut, en se servant d'une solution de 30 à 40 % de formaldéhyde gazeuse dans de l' eau, traiter les grains pendant quelques secondes avec de l'eau contenant 0, 6 de cette solution ( donc environ 0,2% de formaldéhyde ), puis pendant un temps prolongé avec de l'eau contenant 0,3% de cette solution, et vers la fin de l'opération avec une solu- tion encore plus faible. Il est avantageux de remplacer vers la fin du traitement cette solution faible par de l'eau ou son équivalent.
Il faut toujours avoir soin de n'employer que des concentrations avec lesquelles un changement nuisible du corps farineux ne peut pas se produire.
Les diverses possibilités de traitement mentionnées ci- dessus peuvent être renforcées ou diminuées du fait qu'on traite les grains en repos ou en mouvement, par exemple dans un liquide courant, le mouvement agissant contre la germina- tion. De plus l'action de courants électriques sur les grains pendant l'exécution de l'un des modes opératoires ci-dessus décrits peut être avantageuse.
Pour aider à la séparation de l'enveloppe et du corps fari- neux par gonflement de l'une ou des deux parties, on peut employer, au lieu de formaldéhyde, ou conjointement, d'autres agents chimiques à action antiseptique ou paralysante, en dilution convenable, par exemple des alcalins, donc des solu- tions d'hydrate de calcium, de carbonate de calcium, etc...
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L'eau oxygénée, ou les acides faibles, par exemple l'acide phosphorique, et des sels tels que le nitrate ou le sulfate de potassium ont une action semblable, mais toutes ces additions doivent être employées en quantité si faible que leurs restes demeurent éventuellement dans le corps farineux ou l'envelop- pe soient inoffensifs.
Pour obtenir ce résultat on peut émousser ces additions au moment convenable par neutralisation'
Le traitement des grains avec des substances paralysant ou tuant le germe, ou par des variations brusques dela température de l'agent de trempage, tue en même temps les insectes et leurs oeufs qui peuvent se trouver éventuellement mélangés aux graine
On peut aussi effectuer le trempage dans divers liquides de trempage successivement du fait qu'on place les grains par exemple pendant un certain temps dans un liquide additionné d'un peu d'acide, puis dans un liquide contenant un peu d'al- calin et finalement dans un liquide à teneur de formaldéhyde.
L' ordre de succession dépend -but a fait du résultat final, c'est à dire de l'état d'amollissement oude l'état des couches du grain, que l'on désire obtenir.
On trempe en général assez longtemps pour qu'on obtienne seulement un gonflement et un attendrissement du corps fari- neux, soit aussi un gonflement et un attendrissement des cou- ches cellulosiques. Le temps de trempage dépend du genre de céréale traitée. Par exemple du seigle non décortiqué exige environ 16 heures de trempage, et du froment non décortiqué en- viron 20 à 25 heures. Le décorticage ou l'enlevèrent des en- veloppes réduit la durée de trempage et épargne les additions à l'eau de trempage .
Le processus de gonflement se fait progressivement de l'extérieur à l'intérieur. Il est inversible, cI est à dire qu'on peut interrompre le gonflement à un état d' amollissement quelconque, puis par durcissement, ce à quoi un refroidissement
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par exemple avec de l'eau froide suffit, ou en laissant repo- ser ou bien finalement par séchage, de préférence à 30-35 se. mettre en train et exécuter un processus rétrograde, c'est à dire rendre le corps farineux toujours plus résistant et le ramener même à son état initial. On peut aussi dans ce chemin vers le rétablissement à l'état initial, interrompre en un point convenable, le changement d'état- et traiter les'grains.
Il faut év-eidemment avoir soin que les enveloppes et les peaux se soient pas friables, pour éviter les formations nui- sibles d'écaillés ou d'éclats.
Apres terminaison du trempage d'après l'invention, les grains sont rincés à l'eau chaude ou froide et sont exprimés, écrasés, brisés ou découpés, à l'état mou ou plus ou moins durci. Un contrôle de l'exécution exacte du processus d'amol- lissement est donné en déterminant si le contenu de l'ensem- ble du grain, exprimé ou écrasé, brisé ou coupé, peut être retransformé à l'état naturel. Le corps farineux doit rester corps farineux avec ses meilleures propriétés.
Lorsque les masses de corps farineux amollies ne doivent pas être séparées de l'enveloppe les grains peuvent être écra.. sés, brisés ou coupés par des déchiqueteuses, des écraseuses, des batteuses à pointes, des moulins à bouillie ou à pâte, de broyeurs, des machines "a rouleaux, ou dans les machines décou- peuses de tout type. Onpeut aussi employer les machines à râ- per connues dans l'industrie des féculeries de pommes de ter- re. Eh cas de fine destruction des grains entiers, ou seule- ment des enveloppes, la couche d'aleurone peut aussi être dé- truite.
Les masses de grains brisées ou coupées peuvent être en- suite soumises avec les petits morceaux d'enveloppe qu'elles contiennent au processus de fermentation et de caissons dans le but de la préparation directe d'un pain complet. On obtient rie alors un article de boulangé de couleur plus claire que la-
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pain complet ordinaire, car le trempage exécuté d'après la présente invention, a pour effet de faire dissoudre une gran- de partie de la couche colorée ou couche de colle végétale ( ( la couche brune de l'enveloppe de semence ) dans le liquide de trempage, partie qui peut être enlevée lors du lavage sub- séquent des grains amollis ou dans le courant du processus de trempage.
Pendant le trempage on peut amener au corps farineux en gonflement, gonflé ou se dégonflant de nouveau, des substance: telles qu'employées déjà pour améliorer les propriétés de cuisson de la farine c' est à dire des gaz, des solutions sa- lines, etc... des émulsions, etc... On peut par exemple in- troduire dans les grains avec le liquide de trempage ( eau ) du gaz ammoniaque, ou une solution ammoniacale, et en consé- quence influencer le corps farineux tant qu'il est encore en- clos dans l' enveloppe. Mais cette influence peut aussi être exercée sur le corps farineux déjà débarrassé del' enveloppe ou et même dans certaines conditions sur la pâte à pain pré- parée avec ce corps.
Le liquide de trempage, par exemple de l'eau, est maintent de préférence à 30-35 2 C. Si on veut fabriquer de la farine- ou du pain blanc, et en conséquence, séparer le corps fari- neux de l'enveloppe, on soumet les grains gonflés par la trem- pe de la manière décrite, grain dont l'enveloppe est devenue tenace et coriace, à une pression progressivement croissante qui provoque l'éclatement de l'enveloppe, sans formation de débris et éjecte le corps farineux.
Il est avantageux de laisser sécher quelque peu les grains avant l'éjection, non pas pour réduire le degré d'humi.. dite, mais en première ligne pour obtenir une certaine con trac tion du corps farineux, contraction qui supprimel'adhérence entre le corps farineux et le coté interne de la couche d'a- leuronne, de sorte que la séparation entre l'enveloppe et les
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peaux et le corps farineux est facilitée.
De plus avant application de la pression, on peut découper les corps trempés en morceaux en forme de petites rondelles.
Cette manière de procéder découvre sur de plus grandes surfa- ces le corps farineux, que l'on peutensuite séparer plus faci- lement et complètement de l'enveloppe par l'action de la pres- sion, que lorsque la pression doit d'abord faire éclater l'en- veloppe et éjecter le corps farineux.
La séparation de l'enveloppe et du corps farineux, c'est à dire le traitement mécanique des grains amollis et gonflés ou de leurs parties peut se faire d'après la présente inven- tion entre des paires d'éléments de pression, les deux élé- ments de chaque paire pouvant comporter une surface unie et pleine, donc par exemple entre deux cylindres ou rouleaux lis- ses en métal,marbre, etc..* ou bien entre un cylindre\ en ma- tière rigide- métal, marbre, etc.. - et un deuxième rouleau @ en matièce flexible, par exemple en caoutchouc.
La masse de corps farineux pressée entre ces rouleaux lisses adhère par suite de sa teneur en dextrine plus fortement a la surface des rouleaux que les enveloppes, et en conséquence ces der- nières peuvent être enlevées des rouleaux par exemple au moyer d'un soufflage d'air qui peut être chauffé, cet enlèvement par soufflage se faisant avant d'enlever les corps farineux adhérant fortement, de sorte que l'on peut séparer de cette manière les corps farineux et les enveloppes les des au- tres.
L'utilisation d'un ou de deux éléments presseurs perméa- bles, donc par exemple d'un rouleau creux (tambour) dont l' enveloppe est transformée en un tamis par de petits trous rapprochés les uns des autres, est plus avantageuse. Un rou- leau de ce genre peut coopérer avec un autre rouleau non per- foré en matière rigide ou flexible, ou bien avec un autre rou- leau également perforé, et les grains amenés entre ces rou-
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leaux sont écrasés par la pression, les enveloppes éclatent et le corps farineux est pressé à l'extérieur et pénètre par les trous de l'un ou des deux rouleaux à l'intérieur du ou des rouleaux pour être recueilli par des racles et être enlevé au moyen de dispositifs transporteurs, par exemple des vis transporteuses.
Au lieu de rouleaux on peut aussi employer des plateaux rotatifs, du fait par exemple qu'un plateau perforé coopère avec un rouleau roulant sur le plateau ou avec un deuxième plateau qui est pressé sur le premier et qui peut également être perforé.
On a trouvé qu'il est particulièrement avantageux de pla- cer lesgrains sur une bande sans fin, par exemple une bande en acier inoxydable, et d'appliquer au moyen d'un rouleau, une deuxième bande par exemple une bande sans fin en caout- chouc, sur la surface de la première. Les deux parties coopé- rantes des deux bandes sont conduites de préférence suivant un angle aigu jusqu'à leur point de contact l'une sur l'autre, de sorte que les grains sont soumis à une pression progressi- vement croissante entre les deux bandes, pression qui les fait éclater près du point où les bandes se touchent et presse le corps farineux a travers la bande perforée, tandis que les en- veloppes restent entre les bandes.
Pendant que le corps farineux passe ainsi \ travers l'élé- ment de pression perméable ( bande perforée, tambour perforé, etc.. ), les petites pierres, les semences d'ivraie et les graines-mères , dont le contenu ne s'amollit pas au trempage, sont retenus avec les enveloppes.
Pour assurer la parfaite compréhension de la mise en oeu- vre du procédé de l'invention, on a représenté de manière uni- quement schématique une installation pour cette mise en oeuvre sur la fig. 1 du dessin ci-joint, tandis que la fig. 2 montre une variante de la disposition des bandes pour l'écrasement du
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corps farineux, et que les fig. 3 et 4 représentent à titre d'exemples, deux formes d'exécution différentes d'éléments presseurs en forme de cylindres ou de tambours pour l'écran sement desgrains. Il faut noter que ces illustrations ne limitent aucunement l'invention et montrent uniquement quel- ques exemples pour assurer la compréhension de l'invention.
Dans la fige 1, la cuve ouverte 1 possède un fond en tamis
2 et plusieurs ajutages 3, qui se trouvent dans le fond de la cuve et communiquent avec le tuyau de refoulement 4 d'une pompe 5, qui conduit à la cuve 1, de l'eau chaude sous pres- sion d'une chaudière 6. On peut aussi par ces ajutages introduire pendant le trempage, de l'air à l'état de fine di- vision. On a intercalé un récipient mélangeur 7 dans le tuyau 8 entre la chaudière 6 et la pompe 5. Un tuyau 9 mené de la pompe, par une ouverture 10 prévue dans la paroi de la cuve, au plan liquide dans la cuve et sert à nettoyer la surface de l'eau au moyen d'unjet d'eau soirs pression qui enlèveles im- puretés légères séparées des grains et flottant à la surface et les évacue par le déversoir 12.
Les impuretés sont rete- nues par un filtre 13 d'où l'eau clarifiée retourne dans la chaudière 6 par le tuyau 14. A hauteur du fond en tamis 2 dé- bouche en outre dans la cuve 1 sur un coté un ajutage 15 qui correspond de l'autre coté une ouverture 16 fermée par un cou vercle 17 monté à charnière. Sous cette ouverture se trouve un séchoir en forme de plusieurs courroies ou bandes super- posées 18,19,20,21,22. De l'air chaud peut être introduit dans l'enveloppe entourant ce séchoir par un tuyau 24. Au- dessous du brin supérieur de la bande supérieure 18 se trouve une cuvette 25 qui reçoit l'eau SI écoulant des grains, cette eau retournant alors à la chaudière 6 par le tuyau.
Les bandes 18,19,20,21,22 sont de préférence en tissu ou bien en gaze mé- tallique à travers lequel l'eau peut s'écouler directement, et les grains séparés de l'eau tombent sur la bande inférieure
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suivante, pour passer finalement de la dernière bande 22 dans l'entonnoir 27 d'où ils passent par une gouttière 28, étant en partie débarrassés du liquide adhérent, sur la surface interne du brin inférieur d'une bande d'acier perforée 29.
En dehors de cette bande se trouvent trois cylindres parallèles! Le cy- lindre 30 est plus petit que les deux autres et se trouve en- tre ces cylindres à une distance telle au-dessus du brin infé- rieur de la bande d'acier perforée 29 qu'une bande de caout- chouc 31, passant sur ce cylindre 30 et sur le cylindre 33, ne touche la bande d'acier que par la partie appliquée sur le cylindre 32, les deux bandes se touchant en ce point avec une certaine pression. La bande de caoutchouc est supportée entre les cylindres 30 et 32 par une chaîne métallique ou une bande qui passe sur les cylindres sous la bande de caoutchouc et sert de soutien ou d'appui. La bande d'acier perforée est portée d d'autre part par la partie de la bande de caoutchouc 31 passant sur le cylindre 32 et par un cylindre 34.
Les deux bandes exerJ cent en commun une pression sur les grains gonflés, qui sont déposés sur la bande d'acier et ne sont entraînés d'abord que par cette bande, et puis aussi par la bande de caoutchouc, jusqu'à ce que lesgrains arrivent entre les parties des deux bandes entourant le cylindre 32.
La pression concentrique exer cée en ce point sur les grains gonflés provoque l'éclatement de la masse de corps farineux plastique et amollie, et cette mas- se est pressée à travers les perforations de la bande d'acier 29, d'où les particules sortent aux points désignés par 35, tandis que les enveloppes vides et les peux sont entraînées en partie par la surface supérieure de la bande de caoutchouc 31, en partie par la surface inférieure de la bande d'acier perfo- rée 29, pour être enlevée par les racles 36 et 37, tandis que la masse de corps farineux est enlevée de la bande perforée par une racle 38.
Les particules de corps farineux tombant de la bande perforée sont conduites sur un deuxième séchoir qui
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se compose de préférence également de bandes superposées 39,
40,41,42, disposées dans une enveloppe à air chaud 43. La bande inférieure peut être en gaze métallique et la masse de corps farineux peut être pressée, à l'état encore plastique, dans lesmailles de cette bande par des moyens convenables ( non représentés ), pour y 'être débarrassée .de la plus gran- de partie de son humidité et en être enlevée par desbrosses rotatives 44 ou des éléments similaires. La semoule venant du séchoir 43 est moulue en farine entre une ou plusieurs paires de rouleaux.
Dans la disposition des éléments presseurs en forme de bandes d'après la fige 2, ces éléments coopèrent pratiquement de la même manière que dans la disposition de la fig. 1. Par contre dans la fige 2 la bande de caoutchouc sans fin n'est pas enveloppée par la bande d'acier perforée et la matière à traiter peut en conséquence être placée sur la surface ex- terne de la bande d'acier. Dans cet exemple, la bande d'acier perforée 46 passe sur trois cylindres 47,48,49 montés paral- 1* 'élément, les deux derniers cylindres se trouvant dans le même plan horizontal, tandis que 47 est disposé verticalement au-dessus de 48.
Un quatrième cylindre 50, qui joue dans le dispositif de la fige 2 le rôle du cylindre 32, est disposé entre les cylindres 47 et 49 parallèlement à eux, et au-dessus du cylindre 48 dans une position telle qu'il guide la bande d'acier perforée 40 suivant un chemin angulaire en forme de L.
La chaine interne 51 et la bande de caoutchouc 52 passent sur le cylindre 50 et sur un deuxième cylindre 53 qui est disposé au-dessus du brin supérieur de la bande d'acier 46 à une hau- teur telle que la bande de caoutchouc 52 et la bande d'acier 46 se rencontrent suivant l'angle exact. La matière à traiter est chargée par une gouttière 54 sur la surface supérieure de la bande d'acier perforée 46 et le corps farineux, exprimé des enveloppes entre les bandes entrant en contact et évacué ètra-
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vers la bande d'acier perforée 46, est enlevé par une racle 55 et une gouttière 56, tandis que les enveloppes.vides, adhé- rant à la bande de caoutchouc et à la bande d'acier perforée sont enlevées par des racles 57,58*
Dans la disposition représentée sur la fig.
3, on a monté sur des arbres parallèles 61,62 deux tambours perforés 59, 60 qui reçoivent de manière convenable un mouvement de rota- tion dans la direction des flèches, cI est à dire en sens op- posé. La matière à traiter est chargée au moyen d'une gout- tière 63 et, au passage à travers les cylindres creux, ses en- veloppes éclatent, le corps farineux étant pressé àtravers les trous desparois des cylindres et sortant à l'intérieur des cylindres, pour être enlevé à cet endroit par des organes d'enlèvement 64 et 65, tandis que les enveloppes adhérant à l'extérieur sur les cylindres sont enlevées par des disposi- tifs d'enlèvement 66, 67.
Dans le dispositif de la fig. 4, le tambour creux perforé 68 coopère avec un cylindre plein en caoutchouc âouple 69, qui tourne en contact avec lui et écrase les grains, en faisant passer leur contenu tendre a travers les trous du tambour 68, Dans cet exemple ,les enveloppes sont enlevées par de l'air comprimé qui sort d' ajutages 70.
Le traitement mécanique ci-dessus décrit des grains trem- pés peut dans certaines conditions être exécuté de manière que les grains soient conduits d'abord entre des éléments ne se laissant pas traverser, donc non perforés, entre lesquels l'enveloppe éclate et le corps farineux sort de l' env elopp e.
Apres cette première opération on procède en une ou plusieurs et de la masse de. corps, farineux du fait que les enveloppes opérations successives a la séparation des enveloppes/vides et le corps farineux tendre sont encore soumis une ou plusieurs fois une pression entre des éléments se laissant traverser.
Mais on peut aussi écraser les grains entre des éléments presseurs ne se laissant pas traverser et rincer avec de
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l'eau, ou un autre liquide convenable, sur des dispositifs tamiseurs, la bouillie composée d'enveloppes et de corps fa- rineux, de façon a séparer ainsi les enveloppes et les corps farineux, pour faire déposer ensuite ces corps dans un réci- pient de précipitation ou dans une centrifugeuse et enlever l'eau qui est utilisée en circulation pour le rinçage d1 autres quantités de corps farineux, et être finalement évaporée, dans le but de pouvoir employer comme addition a la farine les sels dissous des corps farineux.
La pâte de corps farineux séparée des enveloppes peut être transformée en semoule dans une opération séparée. Dans ce but, cette pâte est pressée dans un ou plusieurs tissus métal- ligues ou tôles perforées superposés et est séchée dans les perforations des tissus ou des tôles, après quoi les particu- les ainsi formées sont détachées par brossage ou battage, et peuvent être emmagasinées comme semoule sans enveloppes de qualité supérieure ou être moulues en farine très fine. Mais on peut aussi presser la pâte de corps farineux molle à tra- vers des ajutages de forme désirée quelconque et obtenir ainsi des filaments ou rubans en corps farineux, qui peuvent être emmagasinés après séchage ou être moulus en farine.
En fin de compte on peut procéder de la manière suivante qui est particulièrement avantageuse ; le corps farineux compo- sé d'amidon et de dextrine est conduit directement à l'instal- lation de panification, sans le sécher ni le transformer en fa. rine, en le faisant passer soit à cet état, soit après addi- tion d* agent de panification tels que du sel, du lait, de la levure, de la poudre à cuire, du levain, etc... déjà pétri et fermenté ou en cours de fermentation, à cette installation de préférence dans des voitures à moteur où on entretien tune température de 27 @ à 35 C.
La pâte de corps farineux brute peut, suivant son mode de fabrication, être conservée pendant plusieurs heures. Sa capa- cité de conservation peut être augmentée par addition de fai-
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bles quantités d'un antiseptique inoffensif,ou par applica- tion d'un endormi de graisse, d'huile, etc.. On peut aussi conserver la pâte dans du papier parcheminé imprégné d'une par solution d'acide salicylique, ou avec exclusion d'air/exemple dans de l'acide carbonique ou d'autres gaz appropriés.
L'article de boulangerie obtenu avec la pâte de corps fari- neux séparés des enveloppes, est un pain blanc de la meilleure qualité. Malgré cette qualité supérieure, ce pain peut être fabriqué beaucoup plus économiquement que le pain blanc obte- nu d'après l'un quelconque des procédés actuellement en usage, car le nombre des opérations nécessaires, à sa fabrication est notablement réduit et en économise ainsi du temps, du travail, des appareils et de l' argent.
D'autre part, si on prépare, d'après une forme d'exécution ci-dessus décrite, du pain avec des grains entiers, sans enle- ver préalablement l'enveloppe du corps farineux, on obtient, même avec le seigle, un article parfaitement panifiable, le pain fabriqué étant de couleur si claire qu'il égale presque le pain blanc, Son goût, sa digestibilité et sa conservation sont parfaits à tous points de vue.
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Process and arrangements for processing cereals @
The object of the present intention is a process and arrangements .... grooves for preparing, with cereals of all kinds, flour, or else, avoiding the usual manufacture of flour, to prepare bread directly. The process of the invention reduces the production costs of flour or bread not only by eliminating the need for grinding, but also because the central part or floury body of the grain, which part is more or less soiled with particles of the casing, can be obtained absolutely pure, unless it is preferred to work it together with a part or all of the casing to obtain a dark bread or a wholemeal bread.
When it comes to obtaining flour, or even directly -from white bread, according to the invention more than 80% of the floury substance is recovered, while in the best currently known milling processes, you can only get at most 30% pure flour. If the bread is made directly, avoiding the making of fa. rine, another saving in time, labor and
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silver.
The fundamental characteristics of the process of the invention consist in that the cereal grains (wheat, rye, barley, etc. or also maize, rice, etc.) are subjected to a treatment, preferably by steeping. in a liquid such as water, due to which the mealy body swells or softens or is transformed into a pasty mass, or more or less in the form of slurry, while the husk and skins are detached from the mealy body and adopt, depending on the mode and duration of the treatment, a more or less tenacious and tough nature.
Unlike the old methods, in which cereal grains are also soaked in water to make them swell and then subject them to further treatment, the prior treatment of the grains according to the invention is carried out so that during and after its duration, neither fermentation nor putrefaction can * take place, that enzymes of all kinds cannot act in a harmful way, that the germ (embryo) cannot develop , and that vitamins and enzymes and odoriferous and flavoring substances cannot be damaged. In addition, care must be taken that intramolecular respiration cannot occur in the soaked cereal.
In other words, the soaking of the grains should cause only swelling of the floury body, composed of starch and destrin, @ and swelling of the husks and skins, but the natural constitution of nutrients and catalysts of the cereal should not be changed, or at most should be favorably influenced. In the old processes, on the other hand, we. does not take these conditions into account, or inappropriate means have been employed. It has even frequently been intentionally aided in germination which results in the resulting dough being difficult to cook and
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that the bread thus prepared lends itself poorly to digestion by the human organism. In other cases, albumins and enzymes have been damaged.
In addition, in the old soaking processes, care was never taken to prolong this soaking until the floury body had become dough and the husk, which had become tenacious and tough, had completely separated from the floury body. .
This tough and leathery nature of the casing is important for the mechanical separation of the casing from the mealy body, which separation follows pretreatment when the mealy body is to be recovered pure and unsheathed. In fact, according to the present invention, this separation is obtained by the fact that a pressure is exerted on the swollen grains, in which the pasty floury body is present.
surrounded by a tenacious envelope and that this pressure causes the envelope to burst and causes the floury body to come out of it in a manner similar to the ejection of an ointment from a tube, The floury body thus obtained, which is already more or less in the form of a dough, can, according to the invention, be worked directly into bread since it is not dried at all and that it is kneaded directly into bread dough. using the usual bread-making means, which dough is then subjected to the usual fermentation and goes into the oven. But you can also freeze this floury body and make semolina or flour to keep it in this form.
If, on the other hand, it is not a question of preparing pure flour or a mass of floury bodies, but a black bread or a wholemeal bread, that is to say a bakery article which contains all the constituents of the grain ( floury body, germ and more or less husk) the soaked grains can be transformed, by shredding or crushing, into a slurry which can also, with the simple addition of the necessary fermenting and baking agents, be kneaded into a dough
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which then goes into the oven.
Depending on the duration and intensity of soaking, the mealy body, relatively hard in its natural state, is more or less softened by the swelling. It first takes the form of a thick porridge, then of a clear porridge, while there is constantly a violent separation of the shell and the mealy body. When the grains thus treated are, in the subsequent mechanical processing, partly dried at room temperature or at a higher temperature, the floury body becomes harder again, and the separation of the husk continues accordingly. In addition, by the addition of chemical agents preventing swelling, for example, cooking salt, the swelling process can be stopped at any convenient time, or the process can be regressed.
With the various cereals and with the various kinds of one and the same kind of cereal, one will work with one or the other of these states of the mealy body.
Both the swelling and the germination and the activity of the enzymes can be influenced by exerting a favoring or inhibiting action by subjecting the grains, before or during soaking to the action of a light. of a suitable wavelength, for example ultra-violet light.
But one can also obtain an influence of this kind from the fact that one works with exclusion of the light, because it is known that many biological processes have a different course in the dark than in the light.
Although the inactivity of the parts of the grain in the steeping liquid is important, it is, however, advisable to aerate the steeping water to prevent internal decompositions and other phenomena. suffocated as a result of intramolecular respiration, due to the introduction of air or other extremely fine divided gases into the steep water, in which case
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in order to avoid a loss of volatile odoriferous and taste substances, one and the same quantity of gas in closed cireulation can be used. If heated gas is used, the steeping water can thus be heated uniformly.
For the same purpose, the soaked grains can also be brought into contact with the air apart from the liquid.
In order to achieve the object of the present invention, it is above all important that the chemical and biological state of the raw floury body be modified as little as possible and that above all, putrefaction and fermentation, and any harmful development of the embryo and the enzyme.
According to the present invention this result can be obtained in various ways, in particular by means of a suitable control of the soaking temperature or by the addition of gases, liquids or solutions which. prevent any fermentation, germination and putrefaction, as well as any harmful activity of the enzyme, or by means of both means.
Germination can also be prevented by mechanical, thermal or electrical influences, for example germination by shaking the grains during soaking which, in this case, is carried out for example in running water.
But under certain conditions it is also possible to remove the germ before soaking, for example by trimming (by cutting the two tips of each grain). All these means can also be used simultaneously or successively. You can change the agent that surrounds the beans or with which the beans are treated during soaking. Or it is possible to vary the temperature of the treatment or its duration.
Or we can change the nature of the additions which are intended to prevent germination, fermentation and putrefaction, to preserve the enzyme, ferments and hormone contained in the mealy body, to soften the body or the envelope or both, to obtain a separation between the mealy body and the
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veloppe, and to maintain or improve the cooking capacity of the dextrin. In addition, it is possible to start from the raw grains, or else subject to the preliminary treatment of the grains previously subjected to a dry or wet cleaning, or to a dry or wet decortication, or to blunt (that is to say deprived of their two points).
Before, during or after soaking, the grains can be treated with gases or with a liquid, the action of which can be increased or weakened by means of their temperature. For example, it is possible to treat the grains for a short time with hot air, then for a certain time with cold air, and possibly repeat this alternating treatment, to then act on the grains with air or another moisture-saturated gas mixed with a small amount of formaldehyde gas or the like.
But according to another procedure one can first place the grains for a short time in hot water, then in cold water, and then finish the soaking in water having for example a. temperature from 30 to 35 @ C.
The examples given above are only intended to show that modifications can be made within wide limits, both with regard to the nature of the quenching agent, and the temperature, without detracting from the intended purpose. sé which is to prevent germination, fermentation and putrefaction. On the contrary, these modifications will frequently help to obtain this result.
Above all, strong and rapid temperature changes at the start of pretreatment are suitable for the intended purpose. For example it is possible to treat the grains for a very short time, for example a few seconds, at a temperature exceeding 100 2 Ce, for example by immersing them in boiling water, the treatment having to be carried out in such a manner. that the mealy body does not dextrinize. If you then immerse the grains quickly in cold water or
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in a refrigerating solution, and that they are therefore cooled from 100 @ to 0 @ and less, we ensure a paralysis of the germ and the enzyme in a minimum of time, without killing them, and the soaking operation proper can then be done for example at 30-35 C.
Its duration can vary, for example, between 8 and 24 hours.
When additions are used which prevent germination, fermentation, putrefaction, etc., the concentrations of the solutions employed can be varied within determined limits. It is possible, using a solution of 30 to 40% of gaseous formaldehyde in water, to treat the grains for a few seconds with water containing 0.6 of this solution (thus approximately 0.2% of. formaldehyde), then for an extended time with water containing 0.3% of this solution, and towards the end of the operation with an even weaker solution. It is advantageous to replace this weak solution towards the end of the treatment with water or its equivalent.
Care should always be taken to use only concentrations with which a deleterious change in the mealy body cannot occur.
The various processing possibilities mentioned above can be enhanced or diminished by treating the grains at rest or in motion, for example in a running liquid, the motion acting against germination. In addition, the action of electric currents on the grains during the execution of one of the procedures described above can be advantageous.
To aid in the separation of the husk and the fatty substance by swelling of one or both parts, it is possible to employ, instead of formaldehyde, or together, other chemical agents with antiseptic or paralyzing action, in particular. suitable dilution, for example of alkalis, therefore solutions of calcium hydrate, calcium carbonate, etc.
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Hydrogen peroxide, or weak acids, for example phosphoric acid, and salts such as potassium nitrate or sulphate have a similar action, but all these additions must be used in such a small quantity that their remains eventually remain. in the mealy body or the envelope are harmless.
To obtain this result, these additions can be blunted at the appropriate time by neutralization '
The treatment of the grains with substances which paralyze or kill the germ, or by sudden changes in the temperature of the soaking agent, at the same time kills the insects and their eggs which may eventually be mixed with the seeds.
It is also possible to carry out the soaking in various soaking liquids successively by placing the grains, for example, for a certain time in a liquid added with a little acid, then in a liquid containing a little alkaline. and finally in a liquid containing formaldehyde.
The order of succession depends on the final result, that is to say on the state of softening or the state of the layers of the grain, which one wishes to obtain.
It is generally steeped long enough so that only swelling and tenderness of the floury body is obtained, ie also swelling and tenderness of the cellulosic layers. The soaking time depends on the type of grain being processed. For example, unhulled rye requires about 16 hours of soaking, and unshelled wheat about 20 to 25 hours. Dehulling or removing it from the casings reduces soaking time and spares additions to the soaking water.
The bulking process is done gradually from the outside to the inside. It is invertible, that is to say that the swelling can be stopped at any state of softening, then by hardening, whereby cooling.
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for example with cold water sufficient, or by allowing to stand or finally by drying, preferably at 30-35 seconds. to initiate and execute a retrograde process, that is to say to make the mealy body ever more resistant and even to bring it back to its initial state. One can also in this way towards the restoration to the initial state, to interrupt at a suitable point, the change of state and to process the grains.
Obviously, care must be taken that the envelopes and the skins are not friable, in order to avoid harmful formation of scales or fragments.
After completion of the soaking according to the invention, the grains are rinsed with hot or cold water and are squeezed, crushed, broken or cut, in the soft or more or less hardened state. Control of the exact execution of the softening process is given by determining whether the contents of the whole grain, squeezed or crushed, broken or cut, can be transformed back to its natural state. The mealy body must remain mealy body with its best properties.
When the masses of soft mealy bodies must not be separated from the husk the grains can be crushed, broken or cut by shredders, crushers, threshers, pulp or pulp mills, grinders , roller machines, or in cutting machines of any type. The grating machines known in the potato starch industry can also be used. In the case of fine destruction of whole grains, or just envelopes, the aleurone layer can also be destroyed.
The broken or cut grain masses can then be subjected together with the small pieces of husk which they contain to the fermentation process and boxes for the purpose of the direct preparation of a wholemeal bread. We then obtain an article of boulangé lighter in color than the
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ordinary wholemeal bread, because the soaking carried out according to the present invention has the effect of dissolving a large part of the colored layer or layer of vegetable glue ((the brown layer of the seed coat) in the liquid soaking, part which may be removed during the subsequent washing of the softened grains or in the course of the soaking process.
During soaking, the swelling, swelling or re-deflating floury body can be supplied with substances: as already used to improve the cooking properties of the flour, i.e. gases, saline solutions, etc ... emulsions, etc ... One can for example introduce into the grains with the soaking liquid (water) ammonia gas, or an ammoniacal solution, and consequently influence the floury body as long as it is still enclosed in the envelope. But this influence can also be exerted on the floury body already freed of the shell or even under certain conditions on the bread dough prepared with this body.
The steeping liquid, for example water, is preferably maintained at 30-35 2 C. If one wants to make flour- or white bread, and consequently, separate the floury body from the casing. , the grains swollen by the soak in the manner described, the grain whose husk has become tenacious and leathery, are subjected to a progressively increasing pressure which causes the husk to burst, without formation of debris and ejects the body Floury.
It is advantageous to let the grains dry somewhat before ejection, not to reduce the degree of humidity, but primarily to obtain a certain contraction of the floury body, a contraction which eliminates the adhesion between the floury body and the inner side of the layer of alumina, so that the separation between the shell and the
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skins and mealy body is facilitated.
Moreover, before applying the pressure, the soaked bodies can be cut into pieces in the form of small washers.
This way of proceeding uncovers the floury body on larger surfaces, which can then be separated more easily and completely from the casing by the action of pressure, than when the pressure must first burst the envelope and eject the mealy body.
The separation of the shell and the floury body, that is to say the mechanical treatment of the softened and swollen grains or their parts can be carried out according to the present invention between pairs of pressure elements, both elements of each pair which may include a smooth and solid surface, therefore for example between two cylinders or smooth rollers made of metal, marble, etc. * or else between a cylinder \ of rigid material - metal, marble, etc. - and a second roller @ made of flexible material, for example rubber.
The mass of floury substance pressed between these smooth rollers adheres due to its dextrin content more strongly to the surface of the rolls than the casings, and consequently the latter can be removed from the rolls, for example by means of a blow molding. air which can be heated, this blowing off taking place before removing the strongly adhering mealy bodies, so that the mealy bodies and the husks can be separated in this way from the others.
The use of one or two permeable pressing elements, thus for example of a hollow roller (drum), the casing of which is transformed into a screen by small holes placed close together, is more advantageous. A roll of this type can cooperate with another unperforated roll of rigid or flexible material, or with another roll also perforated, and the grains fed between these rolls.
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the waters are crushed by the pressure, the casings burst and the mealy body is pressed out and enters through the holes of one or both rolls inside the roll (s) to be collected by doctor blades and removed by means of conveyor devices, for example conveyor screws.
Instead of rollers it is also possible to use rotating plates, for example because a perforated plate cooperates with a roller rolling on the plate or with a second plate which is pressed onto the first and which can also be perforated.
It has been found to be particularly advantageous to place the grains on an endless belt, for example a stainless steel belt, and to apply by means of a roller, a second belt, for example an endless rubber belt. - cabbage, on the surface of the first. The two co-operating parts of the two bands are preferably led at an acute angle to their point of contact with one another, so that the grains are subjected to a progressively increasing pressure between the two bands. , pressure which bursts them near the point where the bands touch and presses the mealy body through the perforated band, while the envelopes remain between the bands.
While the mealy body thus passes through the permeable pressure element (perforated strip, perforated drum, etc.), small stones, tares and mother seeds, the contents of which do not leak. does not soften when soaked, are retained with the envelopes.
To ensure a full understanding of the implementation of the method of the invention, an installation for this implementation has been shown in a purely schematic manner in FIG. 1 of the attached drawing, while fig. 2 shows a variant of the arrangement of the bands for crushing the
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mealy body, and that figs. 3 and 4 show, by way of example, two different embodiments of pressing elements in the form of cylinders or drums for the screen sement desgrains. It should be noted that these illustrations in no way limit the invention and show only a few examples to ensure understanding of the invention.
In fig 1, open tank 1 has a sieve bottom
2 and several nozzles 3, which are located in the bottom of the tank and communicate with the delivery pipe 4 of a pump 5, which leads to the tank 1, hot water under pressure from a boiler 6 It is also possible through these nozzles to introduce, during the soaking, air in the state of fine division. A mixing vessel 7 has been interposed in the pipe 8 between the boiler 6 and the pump 5. A pipe 9 led from the pump, through an opening 10 provided in the wall of the vessel, to the liquid plane in the vessel and is used for cleaning. the surface of the water by means of an even pressure jet of water which removes light impurities separated from the grains and floating on the surface and discharges them through the weir 12.
The impurities are retained by a filter 13 from which the clarified water returns to the boiler 6 via the pipe 14. At the height of the sieve bottom 2 also discharges into the tank 1 on one side a nozzle 15 which corresponds on the other side an opening 16 closed by a cover 17 hinged. Under this opening is a dryer in the form of several superimposed belts or bands 18,19,20,21,22. Hot air can be introduced into the casing surrounding this dryer through a pipe 24. Below the upper strand of the upper band 18 is a trough 25 which receives the water SI flowing from the grains, this water then returning. to the boiler 6 through the pipe.
The bands 18,19,20,21,22 are preferably made of fabric or metal gauze through which water can flow directly, and the grains separated from the water fall on the lower band.
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following, to finally pass from the last strip 22 into the funnel 27 from where they pass through a gutter 28, being partly free of the adhering liquid, on the inner surface of the lower strand of a perforated steel strip 29.
Outside this band are three parallel cylinders! The cylinder 30 is smaller than the other two and is located between these cylinders at such a distance above the lower strand of the perforated steel strip 29 that a rubber strip 31, passing over this cylinder 30 and over the cylinder 33, only touches the steel strip through the part applied to the cylinder 32, the two strips touching each other at this point with a certain pressure. The rubber band is supported between the cylinders 30 and 32 by a metal chain or band which passes over the cylinders under the rubber band and serves as a backing or backing. The perforated steel strip is carried on the other hand by the part of the rubber strip 31 passing over the cylinder 32 and by a cylinder 34.
The two bands jointly exert a pressure on the swollen grains, which are deposited on the steel band and are driven first only by this band, and then also by the rubber band, until the grains arrive between the parts of the two bands surrounding the cylinder 32.
The concentric pressure exerted at this point on the swollen grains causes the mass of plastic and soft floury body to burst, and this mass is pressed through the perforations of the steel strip 29, hence the particles exit at the points designated 35, while the empty casings and canals are drawn in part by the upper surface of the rubber strip 31, in part by the lower surface of the perforated steel strip 29, to be removed by the scrapers 36 and 37, while the mass of mealy body is removed from the perforated strip by a doctor blade 38.
The mealy particles falling from the perforated strip are passed onto a second dryer which
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preferably also consists of superimposed strips 39,
40,41,42, arranged in a hot air envelope 43. The lower strip can be made of metallic gauze and the mass of floury bodies can be pressed, in the still plastic state, into the meshes of this strip by suitable means ( not shown), to be freed of most of its moisture therein and to be removed by rotating brushes 44 or the like. The semolina coming from the dryer 43 is ground into flour between one or more pairs of rollers.
In the arrangement of the strip-shaped pressing elements according to Fig. 2, these elements cooperate in practically the same way as in the arrangement of FIG. 1. On the other hand in the pin 2 the endless rubber band is not enveloped by the perforated steel band and the material to be treated can therefore be placed on the outer surface of the steel band. In this example, the perforated steel strip 46 passes over three cylinders 47,48,49 mounted parallel to the element, the last two cylinders lying in the same horizontal plane, while 47 is arranged vertically above. 48.
A fourth cylinder 50, which plays the role of cylinder 32 in the device of freeze 2, is disposed between cylinders 47 and 49 parallel to them, and above cylinder 48 in a position such that it guides the strip d 'perforated steel 40 following an angular L-shaped path.
The inner chain 51 and the rubber band 52 pass over the cylinder 50 and over a second cylinder 53 which is disposed above the upper strand of the steel band 46 at a height such as the rubber band 52 and the steel strip 46 meet at the exact angle. The material to be treated is loaded by a gutter 54 on the upper surface of the perforated steel strip 46 and the floury body, squeezed out of envelopes between the strips coming into contact and evacuated etra-
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towards the perforated steel strip 46, is removed by a doctor blade 55 and a gutter 56, while the empty envelopes, adhering to the rubber strip and to the perforated steel strip are removed by doctor blades 57, 58 *
In the arrangement shown in FIG.
3, two perforated drums 59, 60 have been mounted on parallel shafts 61,62 which suitably receive a rotational movement in the direction of the arrows, that is to say in the opposite direction. The material to be treated is loaded by means of a gutter 63 and, on passing through the hollow cylinders, its envelopes burst, the floury body being pressed through the holes in the walls of the cylinders and exiting inside the cylinders. , to be removed there by removing members 64 and 65, while the envelopes adhering to the outside on the rolls are removed by removal devices 66, 67.
In the device of FIG. 4, the perforated hollow drum 68 cooperates with a solid barrel of flexible rubber 69, which rotates in contact with it and crushes the grains, passing their soft contents through the holes of the drum 68. In this example, the casings are removed. by compressed air coming out of nozzles 70.
The mechanical treatment described above of the soaked grains can under certain conditions be carried out in such a way that the grains are first led between elements which cannot be passed through, and therefore not perforated, between which the casing bursts and the body. floury leaves the envelope.
After this first operation we proceed in one or more and the mass of. body, mealy due to the fact that the envelopes successive operations to the separation of the envelopes / voids and the soft mealy body are still subjected one or more times to a pressure between elements which allow themselves to pass through.
But it is also possible to crush the grains between pressing elements that cannot be passed through and rinse with
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water, or other suitable liquid, on sieving devices, the slurry composed of husks and floury bodies, so as to separate the husks and floury bodies, to then deposit these bodies in a container. precipitate or in a centrifuge and remove the water which is used in circulation for the rinsing of other quantities of mealy bodies, and be finally evaporated, in order to be able to use as an addition to the flour the dissolved salts of the mealy bodies.
The floury body dough separated from the husks can be made into semolina in a separate operation. For this purpose, this paste is pressed into one or more superimposed metal-leaved fabrics or perforated sheets and is dried in the perforations of the fabrics or sheets, after which the particles thus formed are loosened by brushing or beating, and can be stored as semolina without shell of superior quality or to be ground in very fine flour. But it is also possible to press the soft floury body dough through nozzles of any desired shape and thus obtain floury body filaments or ribbons, which can be stored after drying or be ground into flour.
Ultimately one can proceed as follows which is particularly advantageous; the floury body composed of starch and dextrin is taken directly to the breadmaking plant, without drying it or transforming it into fa. rine, by passing it either to this state or after addition of bread-making agent such as salt, milk, yeast, baking powder, sourdough, etc. already kneaded and fermented or during fermentation, to this installation preferably in motor cars where the temperature is maintained from 27 @ to 35 C.
The raw floury body dough can, depending on its method of manufacture, be stored for several hours. Its storage capacity can be increased by adding
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b quantities of a harmless antiseptic, or by application of a sleeping fat, oil, etc. The pulp can also be stored in parchment paper impregnated with a salicylic acid solution, or with air exclusion / example in carbonic acid or other suitable gases.
The bakery article obtained with the dough of the baking bodies separated from the casings is a white bread of the best quality. Despite this superior quality, this bread can be made much more economically than white bread obtained by any of the processes currently in use, since the number of operations necessary for its manufacture is considerably reduced and thus saves. time, labor, devices and money.
On the other hand, if one prepares, according to an embodiment described above, bread with whole grains, without first removing the casing of the floury body, one obtains, even with rye, a perfectly bread-making article, the bread made being so light in color that it almost equals white bread, Its taste, digestibility and preservation are perfect from all points of view.