BE1023004B1 - Procede de traitement - Google Patents

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BE1023004B1
BE1023004B1 BE2015/5796 BE1023004B1 BE 1023004 B1 BE1023004 B1 BE 1023004B1 BE 2015/5796 BE2015/5796 BE 2015/5796 BE 1023004 B1 BE1023004 B1 BE 1023004B1
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BE
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aureus
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traitement
immunogène
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BE2015/5796
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English (en)
Inventor
Ralph Leon Biemans
Dominique Boutriau
Philippe Denoel
Pierre Duvivier
Carine Goraj
Original Assignee
Glaxosmithkline Biologicals S.A.
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Abstract

La demande décrit un procédé d'immunisation contre les infections à Staphylococcus aureus comprenant une étape consistant à administrer à un patient humain une dose unique d'une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine ClfAde Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 ug et (ii) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition est pH 5,0 à pH 8,0.
La demande décrit en outre une composition immunogène comprenant ; (i) un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, (ii) un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, (iii) une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci, (iv) une anatoxine alpha, et (v) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition immunogène est pH 5,0 à pH 8,0.

Description

PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
Domaine technique
La présente invention concerne le domaine des compositions immunogènes et vaccins staphylococciques, leur fabrication et l’utilisation de ces compositions en médecine. Plus particulièrement, elle concerne l’utilisation d’une protéine ClfA (Facteur d’agglutination A) ou d’un fragment de celle-ci (de préférence un fragment immunogène de celle-ci) provenant de S. aureus. Ces protéines ClfA ou fragment de celles-ci peuvent être combinées à d’autres protéines staphylococciques et/ou saccharides capsulaires issus des antigènes de S. aureus pour former des compositions multivalentes.
Contexte
Les Staphylococcus aureus (S. aureus) sont des bactéries Gram-positives commensales qui colonisent les narines, les aisselles, le pharynx et autres surfaces muqueuses et cutanées de près de 30 % des sujets humains. On estime que S. aureus est responsable de 20 à 25 % de toutes les infections associées aux soins (Wisplinghoff et al Clin Infect. Dis. 2004 ; 39 ; 309-317), multipliant par trois la longueur des séjours à l’hôpital et par 5 le risque de décès à l’hôpital pour les patients infectés en comparaison des patients non atteints par ces infections (Noskin et al Arch. Intern. Med. 2005 ; 165 ; 1756-1761). Les infections à S. aureus peuvent être associées à des taux de mortalité à l’hôpital allant jusqu’à 25 %. Historiquement, S. aureus a été associé principalement aux infections nosocomiales. La gravité de ces infections a augmenté du fait de la récente augmentation dramatique des infections à S. aureus associées à la résistance aux antibiotiques. Staphylococcus aureus est la cause la plus courante d’infections nosocomiales avec un fort taux de morbidité et de mortalité (Romero-Vivas et al 1995, Infect. Dis. 21 ; 1417). Il est la cause de certains cas d’ostéomyélite, d’endocardite, d’arthrite septique, de pneumonie, d’abcès et de syndrome de choc toxique. L’immunothérapie passive impliquant l’administration d’antisérums polyclonaux dirigés contre les antigènes staphylococciques a fait l’objet de recherches (WO 00/15238, WO 00/12132), ainsi que l’immunothérapie utilisant un anticorps monoclonal dirigé contre l’acide lipotéichoïque (WO 98/57994). Toutefois, à ce jour, aucune d’entre elles n’a été licenciée en vue d’une utilisation. Plusieurs immunothérapies candidates n’ont pas réussi à prouver leur efficacité chez les humains. Elles comprennent : Altastaph (Nabi Biopharmaceuticals), qui contient des anticorps CP5 et CP8 purifiés provenant de sujets vaccinés avec StaphVAX™ (vaccin expérimental mis au point et déposé par Nabi Biopharmaceuticals, Rockville, MD, USA ; Veronate (Inhibitex), des anticorps polyclonaux ciblant le facteur d’agglutination (ClfA) de S. aureus et la protéine SdrG d’adhérence de S. epidermidis ; Aurexis (Tefibazumab, Inhibitex), des anticorps monoclonaux ciblant ClfA ; Aurograb (NeuTec Pharma), des anticorps à chaîne unique contre un transporteur de cassette de liaison à ΓΑΤΡ ; et Pagibaximab (Biosynexus), un anticorps anti-acide lipotéichoïque monoclonal (Dejonge et al J. Paediatrics 2007 ; 151 ; 260-265, Rupp et al Antimicrob. Agents Chemother. 2007 ; 51 ; 4249-4254).
La vaccination active visant à générer une réponse immunitaire polyclonale contre les staphylocoques a également fait l’objet de recherches. Une approche rapportée dans le document WO 03/61558 utilise des conjugués de polysaccharides capsulaires de Type 5 et de Type 8 de S. aureus conjugués à l’exoprotéine A de Pseudomonas (StaphVAX - Nabi Biopharmaceuticals). Une autre approche a utilisé une protéine IsdB de S. aureus (V710 -Merck & Co) mais n’a pas réussi à démontrer son efficacité (Fowler et al 2013 ; JAMA 309 ; 1368 à 1378).
Description des figures
Figure 1 - Pourcentage de sujets se plaignant de douleurs après 1 ou 2 doses du vaccin à 4 composants (4C). Dans chaque groupement de formulation, les trois premières colonnes indiquent le % de sujets se plaignant de douleurs après administration d’une dose unique, la première colonne représentant tous les signalements de douleurs, la seconde colonne représentant une douleur supérieure ou égale au niveau 2 et la troisième colonne représentant une douleur de niveau 3. Les 4ème, 5ème et 6ème colonnes indiquent les mêmes informations après administration de la seconde dose.
Figure 2 - Pourcentage de sujets présentant des rougeurs après 1 ou 2 doses du vaccin 4C. Dans chaque groupement de formulation, les trois premières colonnes indiquent le % de sujets présentant des rougeurs après administration d’une dose unique, la première colonne représentant tous les signalements de rougeurs, la seconde colonne représentant plus de 50mm de rougeurs et la troisième colonne représentant plus de 100mm de rougeurs. Les 4ème, gème 0ème co|onnes indiquent les mêmes informations après administration de la seconde dose.
Figure 3 - Pourcentage de sujets présentant un gonflement après 1 ou 2 doses du vaccin à 4C. Dans chaque groupement de formulation, les trois premières colonnes indiquent le % de sujets présentant un gonflement après administration d’une dose unique, la première colonne représentant tous les signalements de gonflement, la seconde colonne représentant plus de 50mm de gonflement et la troisième colonne représentant plus de 100mm de gonflement. Les 4ème, 5ème et 6ème colonnes indiquent les mêmes informations apr§£* administration de la seconde dose.
Figure 4 - Résultats d'immunogénicité pour des anticorps dirigés contre le polysaccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus. Les résultats de la concentration moyenne géométrique des anticorps (GMC) d’un essai Luminex détectant des anticorps contre le polysaccharide capsulaire de Type 5 à divers points dans le temps après les premières et secondes immunisations sont illustrés. Les points dans le temps choisis sont jour 0 avant immunisation, jour 7 après une immunisation, jour 14 après une immunisation, jour 30 après une immunisation, jour 7 après deux immunisations (correspondant au jour 37 sur le graphique), jour 14 après deux immunisations (correspondant au jour 44 sur le graphique) et jour 30 après deux immunisations (correspondant au jour 60 sur le graphique). Pour chaque point dans le temps, les résultats sont présentés dans l’ordre (de gauche à droite) de, 5/10, 5/1OAS, 10/30, 10/30AS et solution saline.
Figure 5 - Résultats d’immunogénicité pour des anticorps dirigés contre le polysaccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus. Les résultats GMC d’un essai Luminex détectant des anticorps dirigés contre le polysaccharide capsulaire de Type 8 à divers points dans le temps après les premières et secondes immunisations sont illustrés. Les points dans le temps choisis sont jour 0 avant immunisation, jour 7 après une immunisation, jour 14 après une immunisation, jour 30 après une immunisation, jour 7 après deux immunisations (correspondant au jour 37 sur le graphique), jour 14 après deux immunisations (correspondant au jour 44 sur le graphique) et jour 30 après deux immunisations (correspondant au jour 60 sur le graphique). Pour chaque point dans le temps, les résultats sont présentés dans l’ordre (de gauche à droite) de 5/10, 5/1 OAS, 10/30, 10/30AS et solution saline.
Figure 6 - Résultats d’immunogénicité pour des anticorps dirigés contre le l’anatoxine alpha de S. aureus. Les résultats GMC d’un essai Luminex détectant des anticorps dirigés contre l’anatoxine alpha à divers points dans le temps après les premières et secondes immunisations sont illustrés. Les points dans le temps choisis sont jour 0 avant immunisation, jour 7 après une immunisation, jour 14 après une immunisation, jour 30 après une immunisation, jour 7 après deux immunisations (correspondant au jour 37 sur le graphique), jour 14 après deux immunisations (correspondant au jour 44 sur le graphique) et jour 30 après deux immunisations (correspondant au jour 60 sur le graphique). Pour chaque point dans le temps, les résultats sont présentés dans l’ordre (de gauche à droite) de 5/10, 5/1 OAS, 10/30, 10/30AS et solution saline.
Figure 7 - Résultats d’immunogénicité pour des anticorps dirigés contre ClfA de S. aureus. Les résultats GMC d’un test ELISA détectant des anticorps dirigés contre ClfA à divers points dans le temps après les premières et secondes immunisations sont illustrés. Les points dans le temps choisis sont jour 0 avant immunisation, jour 7 après une immunisation, jour 14 après une immunisation, jour 30 après une immunisation, jour 7 après deux immunisations (correspondant au jour 37 sur le graphique), jour 14 après demr immunisations (correspondant au jour 44 sur le graphique) et jour 30 après deux immunisations (correspondant au jour 60 sur le graphique). Pour chaque point dans le temps, les résultats sont présentés dans l’ordre (de gauche à droite) de 5/10, 5/1OAS, 10/30, 10/30AS et solution saline.
Figure 8 - Résultats d'immunogénicité pour le polysaccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus (panel A), le saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus (panel B), l’anatoxine alpha (panel C) et ClfA (panel D) sur une période de temps plus longue allant de jour 0 à jour 540, après 1, 2 ou 3 immunisations.
Description détaillée
De nombreux problèmes sont associés à la mise au point d’un vaccin contre les infections à S. aureus. L’échec des vaccins basés sur un seul composant (polysaccharide capsulaire ou la protéine IsdB) suggère qu’un vaccin plus complexe contenant des composants multiples peut être nécessaire pour induire une immunité protectrice. Toutefois, la combinaison de différents antigènes dans une composition immunogène peut donner lieu à des interférences dans la composition (Skurnik et al (2010) J. Clin. Invest. 120 ; 3220-3233). L’identification de composants à combiner dans une composition multivalente n'est donc pas évidente. Il reste nécessaire de mettre au point un vaccin efficace contre les infections staphylococciques, en particulier compte tenu de la fréquence accrue des souches multirésistantes.
Dans le cas d’une immunisation contre les infections staphylococciques nosocomiales, l’immunisation peut souvent avoir lieu peu de temps seulement avant une hospitalisation ou une intervention chirurgicale ou le placement d’une sonde permanente. Il serait par conséquent avantageux d’atteindre des niveaux élevés d’immunité avec une seule immunisation. L’utilisation de doses inférieures de conjugué présente également les avantages d’une relative efficacité de la production du vaccin et des avantages économiques associés.
En conséquence est prévu un procédé d’immunisation contre les infections à Staphylococcus aureus comprenant une étape consistant à administrer à un patient humain une dose unique d’une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine ClfA de Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 pg et (ii) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition est un pH 5,0 à pH 8,0.
Dans un second aspect de la présente invention est prévue une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine ClfA de Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 pg, et (ii) un excipiéflT pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition immunogène est un pH 5,0 à 8,0, destinée à être utilisée dans le traitement ou la prévention des infections à Staphylococcus aureus où un patient humain est immunisé avec une dose unique de la composition immunogène.
Dans un autre aspect de la présente invention est prévu un procédé d’immunisation contre les infections à Staphylococcus aureus comprenant une étape consistant à administrer à un patient humain une dose unique d’une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine d’anatoxine alpha de Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 pg, et (ii) un excipient pharmaceutiquement acceptable, dans lequel la composition immunogène a un pH de pH 5.0 à pH 8,0.
Dans un autre aspect de la présente invention est prévue une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine d’anatoxine alpha de Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 pg, et (ii) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition immunogène est pH 5,0 à pH 8,0, destiné à être utilisé dans le traitement ou la prévention des infections à Staphylococcus aureus où un patient humain est immunisé avec une dose unique de la composition immunogène.
Dans un autre aspect de la présente invention est prévue une composition immunogène comprenant ; (i) un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, (ii) un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, (iii) une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci, (iv) une anatoxine alpha, et (v) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition immunogène est pH 5,0 à pH 8,0.
Dans un autre aspect de la présente invention est prévu un vaccin comprenant un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse, une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci et une anatoxine alpha et un excipient pharmaceutiquement acceptable, dans lequel le pH de la composition immunogène est pH 5.0 à pH 8,0.
Dans un autre aspect de la présente invention est prévu un procédé pour fabriquer la composition immunogène ou le vaccin de la présente invention comprenant les étapes consistant à a) conjuguer un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, b) conjuguer un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, et c) combiner le conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, le conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, une protéine ClfA ou un fragmemr immunogène de celle-ci et une anatoxine alpha pour former la composition immunogène ; dans lequel le pH de la composition immunogène est pH 5,0 à pH 8,0.
La présente invention décrit un procédé d’immunisation contre les infections à Staphylococcus aureus comprenant une étape consistant à administrer à un patient humain une dose unique d'une composition immunogène comprenant ; (i) une protéine ClfA de Staphylococcus aureus ou un fragment immunogène de celle-ci à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15 ou 20 à 40 μg et (ii) un excipient pharmaceutiquement acceptable ; dans laquelle le pH de la composition est un pH 5,0 à pH 8,0.
Le facteur d'agglutination A (ClfA) a été identifié comme protéine de liaison au fibrinogène de S. aureus (US6008341) et a été identifié comme protéine porteuse potentielle pour les polysaccharides qui pourrait être utilisée pour immuniser contre les infections staphylococciques (WO 04/80490). Le ClfA est une protéine située en surface et est un facteur de virulence important du fait de sa propriété de liaison au fibrinogène et de contribution à l’adhérence de S. aureus. Le ClfA contient une région de liaison du fibrinogène. Cette région, connue sous le nom de domaine A, est située vers l’extrémité N-terminale de ClfA et comprend trois sous-domaines pliés séparément connus sous le nom de N1, N2 et N3. Le domaine A est suivi d’une région de répétition sérine-aspartate et d’une région couvrant la paroi et la membrane cellulaire qui contient le motif LPXTG en vue de l’ancrage à la paroi cellulaire favorisé par la sortase. Le ClfA se lie à l’extrémité C-terminale de la chaîne y du fibrinogène, et est ainsi capable d’induire l’agglutination des bactéries dans une solution de fibrinogène (McDevitt et al (1997) Eur. J. Biochem. 247 ; 416-424). Les résidus d’acide aminé 221-559 de ClfA correspondent à la région N2-N3 qui conserve la liaison du fibrinogène. Les fragments contenant des acides aminés 221-559 de ClfA sont des fragments qui conviennent à une utilisation dans le cadre de l’invention. Les résidus d’acide aminé 532 à 538 correspondent à la région de peptide de verrouillage de ClfA. Chaque sous-domaine comprend neuf brins β qui forment un nouveau pli de type IgG. Le site de liaison peptidique de la chaîne ydu fibrinogène dans ClfA est situé dans un sillon hydrophobe à la jonction entre N2 et N3. Récemment, les acides aminés P336 et Y338 de ClfA ont été reconnus comme sites de liaison du fibrinogène, dont la mutation a conduit à la perte de liaison du fibrinogène (Josefsson et al 2008, PLOS One volume 3, Issue 5, page 1-7). Les SEQ ID N° : 8 à 12, 17 et 18 contiennent des mutations ponctuelles aux positions 336 et 338. La perte de liaison du fibrinogène dans ces variantes a conduit à une plus grande capacité de protection contre la mort faisant suite à un état septique chez les souris immunisées, ce qui a permis de conclift^2 que le potentiel vaccinal du ClfA recombinant est amélioré en supprimant sa capacité à lier le fibrinogène (WO 09/95453). Toutefois, des variantes avec des mutations ponctuelles au niveau d’un seul parmi Y256, P336, Y338 ou K389 perdent également leur capacité à lier le fibrinogène (Deivanayagam et al EMBO J, 21 ; 6660-6672 (2002)). Ces mutations ponctuelles uniques devraient présenter une immunogénicité améliorée de manière similaire, des mutations simples peuvent donc également être utilisées dans le cadre de l’invention. Dans un mode de réalisation, la composition immunogène comprend en outre une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci. La protéine ClfA ou le fragment immunogène de celle-ci est facultativement recombinante, isolée ou purifiée.
Dans un mode de réalisation, la protéine ClfA est identique à au moins 80 %, 85 %, 90 %, 93 %, 95 %, 96 %, 97 %, 98 %, 99 % ou 100 % à la séquence polypeptidique de SEQ ID N° : 3, 4, 5, 6 ou 7 ou 8 à 12 sur toute la longueur de celle-ci. L’« identité » telle que connue dans l’art, est une relation entre deux séquences polypeptidiques ou plus ou deux séquences polynucléotidiques ou plus, selon le cas, tel que déterminé en comparant les séquences. Dans l’art, l’« identité » désigne également le degré de parenté des séquences entre les séquences polypeptidiques ou polynucléotidiques, selon le cas, tel que déterminé par la correspondance entre les chaînes de ces séquences. L’« identité » peut être facilement calculée par des procédés connus, notamment, mais pas exclusivement, ceux décrits dans (Computational Molecular Biology, Lesk, A.M., ed., Oxford University Press, New York, 1988 ; Biocomputing : Informatics and Genome Projects, Smith, D.W., ed., Academie Press, New York, 1993 ; Computer Analysis of Sequence Data, Part I, Griffin, A.M., and Griffin, H.G., eds., Humaina Press, New Jersey, 1994 ; Sequence Analysis in Molecular Biology, von Heine, G., Academie Press, 1987 ; et Sequence Analysis Primer, Gribskov, M. and Devereux, J., eds., M Stockton Press, New York, 1991 ; et Carillo, H., and Lipman, D., SIAM J. Applied Math., 48 : 1073 (1988)). Les procédés pour déterminer l’identité sont destinés à donner la plus grande correspondance entre les séquences testées. En outre, les procédés pour déterminer l’identité sont codifiés dans des programmes informatiques accessibles au public. Les procédés utilisant des programmes informatiques pour déterminer l’identité entre deux séquences incluent notamment, mais pas exclusivement, le programme GAP du progiciel GCG (Devereux, J., et al., Nucleic Acids Research 12(1): 387 (1984)), BLASTP, BLASTN (Altschul, S.F. et al., J. Molec. Biol. 215 : 403-410 (1990)), et FASTA (Pearson and Lipman Proc. Natl. Acad. Sci. USA 85; 2444-2448 (1988)). La famille de programmes BLAST est accessible au public auprès de NCBI et d’autres sources (BLAST Manual, Altschul, S., et al., NCBI NLM NIH Bethesda, MD 20894 ; Altschul, S., et al., J. Mol.
Biol. 215 : 403-410 (1990)). Le célèbre algorithme Smith Waterman peut également être ufiÜ2 pour déterminer l’identité.
Les paramètres applicables à la comparaison des séquences polypeptidiques sont notamment les suivants :
Algorithme : Needleman and Wunsch, J. Mol Biol. 48 : 443-453 (1970)
Matrice de comparaison : BLOSSUM62 de Henikoff and Henikoff,
Proc. Natl. Acad. Sci. USA. 89 :10915 à 10919 (1992) Pénalité de gap : 8 Pénalité de longueur de gap : 2
Un programme utile avec ces paramètres est accessible au public sous le nom de programme « gap » du Genetics Computer Group, Madison Wl. Les paramètres susmentionnés sont les paramètres par défaut applicables aux comparaisons des peptides (de même que l’absence de pénalité pour les gaps d’extrémité).
Les paramètres applicables à la comparaison des polynucléotides sont notamment les suivants :
Algorithme : Needleman and Wunsch, J. Mol Biol. 48 : 443-453 (1970)
Matrice de comparaison : correspondances = +10, non-concordance = 0 Pénalité de gap : 50 Pénalité de longueur de gap : 3
Disponible sous le nom de programme « gap » du Genetics Computer Group, Madison Wl. Ce sont les paramètres par défaut applicables aux comparaisons des acides nucléiques.
Lorsqu’une une protéine est spécifiquement mentionnée dans la présente description, elle englobe la protéine pleine longueur native ou recombinante ou facultativement une protéine mature dont toute séquence signal a été éliminée. La protéine peut être isolée directement de la souche staphylococcique ou produite par des techniques d’ADN recombinant. Des fragments immunogènes de la protéine peuvent être incorporés dans la composition immunogène selon l’invention. Il s’agit de fragments comprenant au moins 10 acides aminés, au moins 20 acides aminés, au moins 30 acides aminés, au moins 40 acides aminés, au moins 50 acides aminés ou au moins 100 acides aminés, pris de manière contiguë de la séquence d’acides aminés de la protéine. De plus, ces fragments immunogènes sont typiquement immunologiquement réactifs avec des anticorps générés contre les protéines staphylococciques ou avec des anticorps générés par infection d’un hôte mammifère avec des Staphylocoques ou contiennent des épitopes de cellules T. Dans un mode de réalisation, les fragments immunogènes comprennent également des fragments qui, lorsqu’ils sont administrés à une dose efficace (soit seuls, soit sous forme d’haptène lié à un port^^2 provoquent une réponse immunitaire protectrice contre l’infection aux Staphylocoques, facultativement ils assurent une protection contre les infections à S. aureus et/ou S. epidermidis. Un tel fragment immunogène peut inclure, par exemple, la protéine dépourvue d’une séquence de tête N-terminale, et/ou d’un domaine transmembranaire et/ou d’un domaine d’ancrage C-terminal. Pour ClfA, les fragments préférés sont dépourvus du domaine de répétition SD vers l’extrémité C-terminale de ClfA (par exemple en utilisant un fragment dans lequel les acides aminés 555-927, 556-927, 557-927, 558-927, 559-927 ou 560-927 sont délétés). Pour ClfA et l’anatoxine alpha, les fragments préférés ont le peptide signal éliminé pour former la protéine mature, facultativement avec un résidu méthionine initial à l’extrémité N-terminale pour permettre l’expression recombinante.
Dans un mode de réalisation, des compositions immunogènes de la présente invention peuvent contenir des protéines de fusion ou des fragments immunogènes de ClfA. La protéine de fusion contient facultativement des séquences hétérologues telles qu’un fournisseur d’épitopes de cellules T ou d’étiquettes de purification, par exemple : β-galactosidase, glutathione-S-transférase, protéines fluorescentes vertes (GFP), étiquettes d’épitope telles que FLAG, étiquette myc, poly histidine, ou protéines virales de surface telles que l’hémagglutinine du virus de la grippe, ou des protéines bactériennes telles que l’anatoxine tétanique, l’anatoxine diphthérique, CRM 197. La protéine de fusion peut être présente dans la composition immunogène de la présente invention sous la forme d’une protéine libre ou elle peut être une protéine porteuse liée à un saccharide.
Dans un mode de réalisation, l’invention fournit également un fragment immunogène de la protéine ClfA c’est-à-dire, une portion contigüe du polypeptide de ClfA qui a la même ou sensiblement la même activité immunogène que le polypeptide comprenant la séquence polypeptidique de SEQ ID N° : 3. En d’autres termes, le fragment (si nécessaire lorsqu’il est couplé à un porteur) est capable d’induire une réponse immunitaire qui reconnaît le polypeptide de ClfA. Un tel fragment immunogène peut inclure, par exemple, le polypeptide de ClfA dépourvu d’une séquence de tête N-terminale, et/ou du domaine de répétition SD en direction de l’extrémité C-terminale de ClfA. Dans un aspect préféré, le fragment immunogène de ClfA comprend sensiblement la totalité du domaine de liaison du fibrinogène et a au moins 85 % d’identité, de préférence au moins 90 % d’identité, plus préférablement au moins 95 % d’identité, de manière préférée entre toutes au moins 97-99 % d’identité ou 100 % d’identité, avec la séquence d’acides aminés de l’un quelconque de SEQ ID N° : 4-12 sur toute la longueur de ladite séquence.
Les fragments peuvent être « autonomes » ou compris à l’intérieur d’un polypeptide plus dont ils forment une partie ou une région, de manière préférée entre toutes sous la forme d’une unique région continue au sein d’un unique polypeptide plus grand. D’autres fragments de ClfA incluent un polypeptide isolé comprenant une séquence d’acides aminés ayant au moins 15, 20, 30, 40, 50 ou 100 acides aminés contigus issus de la séquence d’acides aminés de SEQ ID N° : 3.
Dans un mode de réalisation, la protéine ClfA est un fragment immunogène de ClfA comprenant le domaine N1, le domaine N2, le domaine N3, les domaines N1 et N2, les domaines N2 et N3 ou les domaines N1 et N2 et N3. Facultativement, le fragment immunogène de ClfA comprend les domaines N2 et N3 et a une séquence d’acides aminés identique à au moins 80 %, 85 %, 90 %, 95 %, 97 %, 98 %, 99 % ou 100 % à la séquence de SEQ ID N° : 6, 7, 11, 12, 15, 16, 17 ou 18. Facultativement, le fragment immunogène de ClfA comprend les domaines N1, N2 et N3 et a une séquence d’acides aminés identique à au moins 80 %, 85 %, 90 %, 95 %, 97 %, 98 %, 99 % ou 100 % à la séquence de SEQ ID N° : 4, 5, 9 ou 10.
Dans un mode de réalisation, la protéine ClfA ou le fragment immunogène de celle-ci contient une substitution, délétion ou insertion d’acide aminé qui réduit ou abolit la capacité de ClfA à se lier au fibrinogène. Dans un mode de réalisation, la capacité de ClfA à se lier au fibrinogène est réduite d’au moins 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 95 ou 99 %. Une telle mutation se situe typiquement dans la région de liaison du fibrinogène, au niveau de l’extrémité N-terminale de ClfA. La mutation est facultativement une substitution d’acide aminé au niveau d’au moins un, deux, trois ou quatre des acides aminés Ala254, Tyr256, Pro336, Tyr338, Ile387, Lys389, Tyr474, Glu526 ou Val527. Dans un mode de réalisation, l’acide aminé Pro336 de ClfA est muté. Dans un mode de réalisation l’acide aminé Tyr338 de ClfA est muté. Dans un mode de réalisation, Tyr338 est muté en Ala. Dans un mode de réalisation, Pro336 et Tyr338 sont tous deux mutés, facultativement en Alanine ou Sérine. Dans un mode de réalisation, ClfA contient deux mutations, Pro336 étant muté en Ser et Tyr 338 étant muté en Ala.
Dans un mode de réalisation, la protéine ClfA ou le fragment immunogène est présent dans la composition immunogène sous forme de protéine non conjuguée. En variante, il/elle est présent(e) sous forme conjuguée au saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus ou au saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus. Dans ces cas, ClfA peut faire office de protéine porteuse et d’antigène.
Dans un mode de réalisation, la protéine ClfA ou le fragment immunogène de celle-ci présent(e) dans la composition immunogène à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15, 20 à 40 ou 30 à 40 pg.
La toxine alpha est un important facteur de virulence produit par la plupart des souches de S. aureus. Il s’agit d’une toxine formeuse de pores dotée d’une activité hémolytique. Il a été démontré que des anticorps dirigés contre la toxine alpha neutralisent les effets néfastes et létaux de la toxine alpha dans les modèles animaux (Adlam et al 1977 Infect. Immun. 17 ; 250). Les plaquettes humaines, les cellules endothéliales et les cellules mononucléaires sont sensibles aux effets de la toxine alpha. Pour que la toxine alpha soit utilisée dans une composition immunogène, elle est typiquement détoxifiée par traitement chimique ou mutation pour produire de l’anatoxine alpha.
Dans un mode de réalisation, la composition immunogène comprend une anatoxine alpha. Facultativement l’anatoxine alpha a une séquence d’acides aminés identique à au moins 90 %, 95 %, 96 %, 97 %, 98 % ou 99 % à SEQ ID N° : 1,2, 13 ou 14.
La forte toxicité de la toxine alpha nécessite qu’elle soit détoxifiée avant d’être utilisée comme immunogène. Ceci peut être obtenu par traitement chimique, par exemple par traitement avec du formaldéhyde, du glutaraldéhyde ou autres réactifs de réticulation ou par conjugaison chimique avec des polysaccharides bactériens, comme décrit plus haut.
Un autre moyen d’éliminer la toxicité est d’introduire des mutations ponctuelles qui éliminent la toxicité tout en conservant l’immunogénicité de la toxine. L’introduction d’une mutation ponctuelle au niveau de l’acide aminé 35 de la toxine alpha où un résidu histidine est remplacé par un résidu leucine donne lieu à l’élimination de la toxicité tout en conservant l’immunogénicité (Menzies and Kernodle 1996; Infect. Immun. 64; 1839). L’histidine 35 semble jouer un rôle essentiel pour le bon déroulement de l’oligomérisation requise pour la formation de pores et la mutation de ce résidu conduit à une perte de toxicité. La modification de l’histidine 35 peut être une substitution par Lys, Arg, Ala, Leu ou Glu. Il est possible facultativement d’avoir recours à une mutation ponctuelle de la toxine alpha en Asp24, Lys37, His48, Lys58, Asp100, Ile107, Glu111, Met113, Asp127, Asp128, Gly130, Gly134, His144, Lys147, Gln150, Asp152, Phe153, Lys154, Val169, Asn173, Arg200, Asn214, Leu219 ou His259 pour réduire la toxicité.
Lorsqu’elle est incorporée à des compositions immunogènes de la présente invention, l’anatoxine alpha est facultativement détoxifiée par mutation de His 35, par exemple en remplaçant His 35 par Leu ou Arg. Dans une variante de réalisation, l’anatoxine alpha est détoxifiée par conjugaison à d’autres composants de la composition immunogène, exemple au polysaccharide de Type 5 de S. aureus et/ou au polysaccharide de Type 8 de S. aureus. Dans un mode de réalisation, l’anatoxine alpha est détoxifiée à la fois par l’introduction d’une mutation ponctuelle et par la conjugaison au polysaccharide de Type 5 de S. aureus et/ou au polysaccharide de Type 8 de S. aureus.
Dans un mode de réalisation, la composition immunogène comprend l’anatoxine alpha qui contient une mutation ponctuelle qui diminue la toxicité de la toxine alpha, par exemple au niveau de l’acide aminé 35. L’anatoxine alpha contient facultativement une mutation ponctuelle au niveau de l’acide aminé 35 où l’histidine est remplacée par un acide aminé arginine.
Dans un mode de réalisation, l’anatoxine alpha est présente dans la composition immunogène sous forme de protéine non conjuguée. En variante, l’anatoxine alpha est conjuguée au saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus et/ou au saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus.
Dans un mode de réalisation, l’anatoxine alpha est présente dans la composition immunogène à une dose de 5 à 50, 10 à 30, 5 à 15, 20 à 40 ou 30 à 40pg. Dans un mode de réalisation, ClfA et l’anatoxine alpha sont présents à la même dose dans la composition immunogène. Dans un mode de réalisation, la dose de saccharide des conjugués dé saccharides capsulaires de Type 5 et 8 est supérieure à la dose de protéine de ClfA et d’anatoxine alpha.
Dans un mode de réalisation, la composition immunogène comprend en outre un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, dans lequel le conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus est administré à une dose de saccharide de 3 à 50pg, 3 à 25pg, 3 à 2(^g, 3 à 12pg, 5 à 50pg, 5 à 25μg, 5 à 20pg, 5 à 12pg, 5 à 10pg, 7 à 2C^g, 7 à 15pg ou 8 à 12pg.
Dans un mode de réalisation, la composition immunogène comprend en outre un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, dans lequel le conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus est administré à une dose de saccharide de 3 à 5C^g, 3 à 25μg, 3 à 2(^g, 3 à 12pg, 5 à 50pg, 5 à 25μg, 5 à 2C^g, 5 à 12μg, 5 à 1(^g, 7 à 2(^g, 7 à 15μg ou 8 à 12pg.
Dans un mode de réalisation, la même dose de saccharide de conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus et de conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus est présente dans la composition immunogène ; par exemple, une dose de saccharide de 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10pg des conjugués aussi bien de Type 5 que de Type 8.
La plupart des souches de S. aureus qui causent des infections chez l’homme contiennent des polysaccharides de Type 5 ou de Type 8. Approximativement 60 % des souches humaines sont de Type 8 et approximativement 30 % sont de Type 5. Jones Carbohydrate Research 340, 1097-1106 (2005) a utilisé la spectroscopie NMR pour identifier les structures des polysaccharides capsulaires comme suit :
Type 5 —>4)-p-D-ManNAcA-(1 -^4)-a-L-FucNAc(30Ac)-(1 -+3)-p-D-FucNAc-(1 ->
Type 8 —»3)-p-D-ManNAcA(40Ac)-(1 —»3)-a-L-FucNAc(1 —>3)-a-D-FucNAc(1 —
Des polysaccharides peuvent être extraits de la souche appropriée de S. aureus au moyen de procédés bien connus de l’homme de l’art, par exemple comme décrit dans les documents US6294177, WO 11/41003, WO 11/51917 ou Infection and Immunity (1990) 58(7) ; 2367. Par exemple, ATCC 12902 est une souche de S. aureus de Type 5 et ATCC 12605 est une souche de S. aureus de Type 8.
Les polysaccharides sont de taille native ou en variante leur taille peut être réduite, par exemple par microfluidisation, rayonnement ultrasonore ou par traitement chimique tel qu’une exposition à un pH 5,0-3,0. L’invention couvre également les oligosaccharides dérivés des polysaccharides des Types 5 et 8 de S. aureus. Dans un mode de réalisation, le saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus a un poids moléculaire supérieur à 25kDa, 30kDa, 40kDa, 50kDa, 60kDa, 70kDa, 80kDa ou 90kDa ou compris entre 25 à 125kDa, 90 et 125kDa, 30 et 100kDa, 35 et 75KDa ou 40 et 70kDa. Dans un mode de réalisation, le saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus a un poids moléculaire supérieur à 25kDa, 30kDa, 40kDa, 50kDa, 60kDa, 70kDa, 80kDa ou 90kDa ou compris entre 25 et 125kDa, 90 et 125kDa, 30 et 100kDa, 35 et 75KDa ou 40 et 70kDa.
Dans un mode de réalisation, la protéine porteuse à laquelle le saccharide capsulaire de Type 5 et/ou de Type 8 est conjugué est sélectionnée parmi le groupe composé de l’anatoxine tétanique, l’anatoxine diphthérique, CRM 197, l’anatoxine alpha, ClfA, et l’exoprotéine A de Pseudomonas aeruginosa. Dans un mode de réalisation préféré, la protéine porteuse est CRM 197. Dans un autre mode de réalisation préféré, l’anatoxine alpha est utilisée comme protéine porteuse pour le saccharide capsulaire de Type 5 et ClfA est utilisé comme protéine porteuse pour le saccharide capsulaire de Type 8.
Le polysaccharide capsulaire de Type 5 et/ou 8 ou les oligosaccharides inclus dans la composition immunogène de la présente invention sont O-acétylés. Dans un mode de réalisation, le degré d’O-acétylation du polysaccharide capsulaire de Type 5 ou l’oligosaccharide est de 50-100 %, 60-100 %, 70-100 %, 80-100 %, 90-100 %, 50-90 %, 6090 %, 70-90 %, 70-80 % ou 80-90 %. Dans un mode de réalisation, le degré d’O-acétylation du polysaccharide capsulaire de Type 8 ou de l’oligosaccharide est de 10-100 %, 20-100 %, 30-100%, 40-100 %, 50-100%. 60-100%, 70-100%, 80-100%, 90-100 %, 50-90%, 6090 %, 70-90 %, 70-80 % ou 80-90 %. Dans un mode de réalisation, le degré d’O-acétylation des polysaccharides capsulaires de Type 5 et de Type 8 ou des oligosaccharides est de ΙΟΙ 00%, 20-100 %, 30-100 %, 40-100%, 50-100%, 60-100%, 70-100%, 80-100%, 90100 %, 50-90 %, 60-90 %, 70-90 %, 70-80 % ou 80-90 %. Dans un mode de réalisation, les saccharides capsulaires de Type 5 et/ou de Type 8 sont O-acétylés à 80-100 % ou à 100 %.
Le degré d’O-acétylation du polysaccharide ou de l’oligosaccharide peut être déterminé par n’importe quel procédé connu dans l’art, par exemple, par RMN des protons (Lemercinier and Jones 1996, Carbohydrate Research 296 ; 83-96, Jones and Lemercinier 2002, J Pharmaceutical and Biomédical analysis 30 ; 1233 à 1247, WO 05/033148 ou WO 00/56357). Un autre procédé couramment utilisé est celui décrit par Hestrin (1949) J. Biol. Chem. 180 ; 249-261 (le procédé Hestrin est le préféré).
Les groupes O-acétyle peuvent être éliminés par hydrolyse, par exemple par traitement avec une base telle que de l’hydrazine anhydre (Konadu et al 1994 ; Infect. Immun. 62 ; 50485054) ou par traitement avec 0,1 N de NaOH pendant 1 à 8 heures. Afin de maintenir des niveaux élevés d’O-acétylation sur le polysaccharide de Type 5 et/ou 8 ou l'oligosaccharide, les traitements qui conduiraient à une hydrolyse des groupes O-acétyles sont réduits au maximum. Par exemple, les traitements à des valeurs extrêmes de pH sont réduits au maximum.
Parmi les problèmes associés à l’utilisation des polysaccharides dans la vaccination, il y a le fait que les polysaccharides sont en soi de piètres immunogènes. Les stratégies ayant été conçues pour surmonter cette immunogénicité insuffisante incluent la liaison du polysaccharide à des supports protéiques de grande taille, qui fournissent une assistance des cellules T de voisinage. Dans un mode de réalisation, les polysaccharides utilisés dans le cadre de la présente invention sont liés à un support protéique qui fournit une assistance des cellules T de voisinage. Des exemples de ces supports qui peuvent être utilisés en vue d’un couplage aux immunogènes polysaccharide ou oligosaccharide incluent les anatoxines Diphtheria et Tetanus (DT, DT Crm197 et TT), l’hémocyanine de patelle (KLH), l’exoprotéine A de Pseudomonas aeruginosa (rEPA) et le dérivé protéique purifié de la Tuberculine (PPD), la protéine D de Haemophilus influenzae, la pneumolysine ou des fragments de l’un quelconque de ce qui précède. Des fragments adaptés à une utilisation incluent les fragments comprenant les épitopes T auxiliaires. En particulier, le fragment de protéine D
rBE contiendra facultativement l’extrémité N-terminale 1/3 de la protéine. La protéine D est unÉr protéine de liaison de l’IgD extraite de Haemophilus influenzae (EP 0 594 610 B1).
Une nouvelle protéine porteuse dont l’utilisation serait particulièrement avantageuse dans le contexte d’un vaccin staphylococcique est l’anatoxine alpha staphylococcique. La forme native peut être conjuguée à un polysaccharide puisque le procédé de conjugaison réduit la toxicité. Facultativement, une toxine alpha génétiquement détoxifiée telle que les variantes His35Leu ou His 35 Arg sont utilisées comme supports car la toxicité résiduelle est inférieure. En variante, la toxine alpha est chimiquement détoxifiée par traitement avec un réactif de réticulation, du formaldéhyde ou du glutaraldéhyde. Le procédé de conjugaison est une variante de traitement chimique qui détoxifie la toxine alpha. Une toxine alpha génétiquement détoxifiée est facultativement chimiquement détoxifiée, facultativement par traitement avec un parmi un réactif de réticulation, du formaldéhyde ou du glutaraldéhyde pour réduire davantage la toxicité.
Les polysaccharides peuvent être liés à la/aux protéine(s) porteuse(s) par n’importe quel procédé connu (par exemple, Likhite, brevet U.S. 4,372,945, Armor et al., brevet U.S. 4,474,757, Anderson et al WO 10/151544, Berti et al WO 11/138636, et Jennings et al., brevet U.S. 4,356,170). Facultativement, une chimie de conjugaison par CDAP est réalisée (cf. documents WO 95/08348, WO 07/113222).
Dans le CDAP, le réactif cyanylant tétrafluoroborate de 1-cyano-diméthylaminopyridinium (CDAP) est utilisé facultativement pour la synthèse des conjugués de polysaccharide-protéine. La réaction de cyanilation peut être réalisée dans des conditions relativement douces, ce qui évite l’hydrolyse des polysaccharides sensibles aux agents alcalins. Cette synthèse permet un couplage direct à une protéine porteuse.
Le polysaccharide peut être solubilisé dans l’eau ou une solution saline. Le CDAP peut être dissous dans de l’acétonitrile et ajouté immédiatement à la solution de polysaccharide. Le CDAP réagit avec les groupes hydroxyles du polysaccharide pour former un ester de cyanate. Après l’étape d’activation, la protéine porteuse est ajoutée. Des groupes amino de lysine réagissent avec le polysaccharide activé pour former une liaison covalente d’isourée. Après la réaction de couplage, un important excès de glycine est ensuite ajouté pour désactiver les groupes fonctionnels activés résiduels. On fait ensuite passer le produit à travers une colonne de filtration sur gel pour éliminer la protéine porteuse n’ayant pas réagi et les réactifs résiduels.
Dans un mode de réalisation, le saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus et/ou le saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus est directement conjugué à la protéine
dBE porteuse. Toutefois, l’invention englobe également les conjugués où les saccharides capsulaires de Type 5 et/ou 8 sont conjugués par l’intermédiaire d’un lieur, par exemple un lieur ADH.
Dans un mode de réalisation, le saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus et/ou le saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus est conjugué au moyen d’un réactif cyanylant, par exemple le CDAP. En variante, d’autres procédés de conjugaison tels que l’amination réductrice ou la chimie carbodiimide (par exemple EDAC) peuvent être utilisés.
Dans un mode de réalisation, le rapport du polysaccharide sur la protéine dans le conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus est compris entre 1:5 et 5:1 (pds/pds), 1:1 et 1:5 (pds/pds), 1:2 et 1:5 (pds/pds), 1:3 et 1:5 (pds/pds), 1:2 et 2:1 (pds/pds) ou 1:1 et 1:2 (pds/pds). Dans un mode de réalisation, le rapport du polysaccharide sur la protéine dans le conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus est compris entre 1:5 et 5:1 (pds/pds), 1:1 et 1:5 (pds/pds), 1:2 et 1:5 (pds/pds), 1:3 et 1:5 (pds/pds), 1:2 et 2:1 (pds/pds) ou 1:1 et 1:2 (pds/pds).
Dans un mode de réalisation, la composition immunogène de la présente invention est mélangée à un excipient pharmaceutiquement acceptable, et facultativement à un adjuvant pour former une composition immunogène ou un vaccin.
Dans un mode de réalisation, l’excipient pharmaceutiquement acceptable est tamponné à pH5,0-pH8,0, pH5,5-pH7,0, pH5,0-pH6,5, pH6,5-pH7,0, de préférence à pH6,0-pH 7,0 ou plus préférablement pH6,0-pH6,5. Dans un mode de réalisation, le tamponnage a lieu à travers un tampon avec un pKa de 5,0-7,0. Dans un mode de réalisation, l’excipient pharmaceutiquement acceptable comprend un tampon histidine ou un tampon succinate, facultativement présent à une concentration de 5mM-50mM, ou de préférence 5mM-15mM.
Dans un mode de réalisation, l’excipient pharmaceutiquement acceptable comprend du NaCI, facultativement à une concentration de 50-150mM de NaCI, 50-100mM ou 140160mM.
Les vaccins de la présente invention peuvent être adjuvantés, particulièrement lorsqu’ils sont destinés à être utilisés chez des populations âgées, immunovulnérables ou souffrant de maladies chroniques (telles que les diabètes, néphropaties en phase terminale ou autres populations à haut risque d’infection staphylococcique), mais également destinés à être utilisés chez les populations de nourrissons. Des adjuvants appropriés incluent un sel d’aluminium tel que le gel d’hydroxyde d’aluminium ou le phosphate d’aluminium ou l’alun, mais peuvent également être d’autres sels métalliques tels que ceux de calcium, de magnésium, de fer ou de zinc. Les émulsions huile dans l’eau, par exemple comprenant de l’huile métabolisable (par exemple du squalène), un agent émulsifiant (par exemple du monooléate de sorbitane polyoxyéthylène) et facultativement un tocol (par exemple l'alpÉ^ tocophérol) sont également appropriés (WO 09/95453).
Il est préféré que l’adjuvant soit sélectionné pour être un inducteur préférentiel d’une réponse de type TH1. Ces niveaux élevés de cytokines de type Th1 tendent à favoriser l’induction de réponses immunitaires à médiation cellulaire à un antigène donné, tandis que des niveaux élevés de cytokines de type Th2 tendent à favoriser l'induction de réponses immunitaires humorales à l’antigène.
La distinction de la réponse immunitaire de type Th1 et de type Th2 n’est pas absolue. Dans la réalité, un individu supportera une réponse immunitaire qui est décrite comme étant Th1 de manière prédominante ou Th2 de manière prédominante. Toutefois, il est souvent pratique de considérer les familles de cytokines en termes de celle décrite dans les clones de cellules T CD4 +ve murines par Mosmann et Coffman (Mosmann, T.R. and Coffman, R.L. (1989) TH1 and TH2 cells : Different patterns of lymphokine sécrétion lead to different functional properties. (Annual Review of Immunology, 7, p145 à 173). Traditionnellement, les réponses de type Th1 sont associées à la production des cytokines INF-γ et IL-2 par les lymphocytes T. D’autres cytokines souvent directement associées à l’induction de réponses immunitaires de type Th1 ne sont pas produites par les cellules T, telles que IL-12. En revanche, les réponses de type Th2 sont associées à la sécrétion de II-4, IL-5, IL-6, IL-10. Des systèmes d’adjuvants appropriés qui favorisent une réponse Th1 prédominante incluent : le lipide monophosphoryle A ou un dérivé de celui-ci (ou le lipide A détoxifié en général - cf. par exemple le document W02005107798), particulièrement le lipide monophosphoryle A 3-de-O-acylé (3D-MPL) (pour sa préparation, cf. document GB 2220211 A) ; et une combinaison de lipide monophosphoryle A, de préférence de lipide monophosphoryle A 3-de-O-acylé, avec soit un sel d’aluminium (par exemple du phosphate d’aluminium ou de l’hydroxyde d’aluminium), soit une émulsion huile dans l’eau. Dans ces combinaisons, l’antigène et 3D-MPL sont contenus dans les mêmes structures particulaires, permettant une fourniture plus efficace de signaux antigéniques et immunostimulants. Des études ont montré que 3D-MPL est capable d’accroître encore davantage l’immunogénicité d’un antigène adsorbé sur l’alun [Thoelen et al. Vaccine (1998) 16 : 708-14 ; EP 689454-B1],
Un autre système implique la combinaison d’un lipide monophosphoryle A et d’un dérivé de saponine, particulièrement la combinaison de QS21 et 3D-MPL telle que décrite dans le document WO 94/00153, ou une composition moins réactogène où le QS21 est désactivé avec du cholestérol comme décrit dans le document WO 96/33739. Une autre formulation d’adjuvant utilisant QS21, 3D-MPL et le tocophérol dans une émulsion huile dans l’eau est décrite dans le document WO 95/17210. Dans un mode de réalisation, la compositiS^ immunogène comprend en outre une saponine, qui peut être QS21. La formulation peut également comprendre une émulsion huile dans l’eau et du tocophérol (WO 95/17210). Les oligonucléotides contenant CpG non méthylé (WO 96/02555) et autres oligonucléotides immunomodulateurs (WO0226757 et WO03507822) sont également des inducteurs préférentiels d’une réponse TH1 et conviennent à une utilisation dans le cadre de la présente invention.
Toutefois, les inventeurs ont constaté que dans un essai clinique, l’ajout d’un adjuvant émulsion huile d.ans l’eau ne produisait pas d’augmentation de l’immunogénicité. Compte tenu de la réactogénicité accrue qui peut être associée à l’utilisation d’un adjuvant, un mode de réalisation de la présente invention utilise une composition immunogène sans adjuvant, par exemple une composition immunogène dans laquelle aucun des composants staphylococciques présents n’est adsorbé en un adjuvant ou une composition immunogène dans laquelle les composants staphylococciques ne sont pas mélangés à un adjuvant émulsion huile dans l’eau. Les composants staphylococciques comprennent 1, 2, 3 ou 4 parmi un conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, un conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci et une anatoxine alpha.
Un autre aspect de la présente invention est un vaccin comprenant la composition immunogène décrite plus haut et un excipient pharmaceutiquement acceptable. Les préparations de vaccin de la présente invention peuvent être utilisées pour protéger ou traiter un humain sujet à infection à S. aureus, par l’administration dudit vaccin par voie systémique ou muqueuse. Ces administrations peuvent inclure l’injection par voie intramusculaire, intrapéritonéale, intradermique ou sous-cutanée ; ou via administration muqueuse par voie orale/alimentaire, respiratoire, génito-urinaire.
La préparation du vaccin est généralement décrite dans Vaccine Design (« The subunit and adjuvant approach » (eds Powell M.F. & Newman M.J.) (1995) Plénum Press New York). L’encapsulation à l’intérieur de liposomes est décrite par Fullerton, brevet US 4,235,877.
Les vaccins de la présente invention peuvent être stockés dans une solution ou lyophilisés. Facultativement la solution est lyophilisée en présence d’un sucre tel que le sucrose, le tréhalose ou le lactose. Il est typique qu’ils soient lyophilisés et reconstitués de manière extemporanée avant utilisation. La lyophilisation peut donner lieu à une composition plus stable (vaccin). L’invention englobe également le procédé de fabrication des compositions immunogènes et vaccins de la présente invention. Dans un mode de réalisation, le procédé de la présente invention est un procédé pour fabriquer un vaccin comprenant les étapes consistant à conjuguer un saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, b) conjuguer un saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse pour former un conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, et c) combiner le conjugué de saccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus, le conjugué de saccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus, une protéine ClfA ou un fragment immunogène de celle-ci et une anatoxine alpha pour former la composition immunogène. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une autre étape d’ajout d’un excipient pharmaceutiquement acceptable . L’invention englobe également un procédé de traitement des infections staphylococciques, particulièrement les infections nosocomiales hospitalières. L’utilisation de cette composition immunogène ou ce vaccin de la présente invention est particulièrement avantageuse dans les cas d’intervention chirurgicale non urgente, particulièrement lorsque les sujets sont immunisés avec une dose unique. Ces patients connaissent la date de l’intervention à l’avance et peuvent avantageusement être inoculés à l’avance. Dans un mode de réalisation, le sujet est immunisé avec une dose unique de la composition immunogène de la présente invention de 5 à 60, de 6 à 40, de 7 à 30 ou de 7 à 15 jours avant son admission à l’hôpital. Dans un mode de réalisation, le sujet est immunisé avec une dose unique de la composition immunogène de la présente invention de 5 à 60, de 6 à 40, de 7 à 30 ou de 7 à 15 jours avant une intervention prévue à l’hôpital, par exemple une intervention chirurgicale telle qu’une chirurgie cardio-thoracique. Typiquement, des adultes de plus de 16 ans en attente d’une intervention chirurgicale non urgente sont traités avec les compositions immunogènes et vaccins de la présente invention. En variante, des enfants âgés de 3 à 16 ans en attente d’une intervention chirurgicale non urgente sont traités avec les compositions immunogènes et vaccins de la présente invention.
Il est également possible d’inoculer le vaccin de la présente invention à du personnel de santé.
Les préparations de vaccin de la présente invention peuvent être utilisées pour protéger ou traiter un humain sujet à infection à S. aureus, par l’administration dudit vaccin par voie systémique ou muqueuse. Ces administrations peuvent inclure l’injection par voie intramusculaire, intrapéritonéale, intradermique ou sous-cutanée ; ou via administration muqueuse par voie orale/alimentaire, respiratoire, génito-urinaire.
Un mode de réalisation de la présente invention est un procédé pour prévenir ou traiter liP infections ou maladies staphylococciques, comprenant l’étape consistant à administrer la composition immunogène ou le vaccin de la présente invention à un patient qui en a besoin.
Un autre mode de réalisation de la présente invention est une utilisation de la composition immunogène de la présente invention dans la fabrication d’un vaccin pour le traitement ou la prévention des infections ou maladies staphylococciques, facultativement les infections staphylococciques post-chirurgicales.
La préparation du vaccin est généralement décrite dans Vaccine Design (« The subunit and adjuvant approach » (eds Powell M.F. & Newman M.J.) (1995) Plénum Press New York). L’encapsulation à l’intérieur de liposomes est décrite par Fullerton, brevet US 4,235,877.
Les termes « comprenant », « comprendre » et « comprend » ici sont prévus par les inventeurs pour être substitués par les termes « consistant en », « consister en » et « consiste en » respectivement, dans tous les cas.
Toutes les références à ou demandes de brevet mentionnées dans la présente description y sont incorporées par renvoi.
Les exemples qui suivent ont pour but de clarifier la présente invention. Ces exemples sont donnés à titre d’illustration uniquement, et ne sauraient être interprétés comme limitant la portée de la présente invention d’une quelconque manière.
Exemples
Exemple 1 Séquences de protéines SEQ ID N° : 1
MKTRIVSSVTTTLLLGSILMNPVANAADSDINIKTGTTDIGSNTTVKTGDLVTYDKENGMHKKVFYSF IDDKNHNKKLLVIRTKGTIAGQYRVYSEEGANKSGLAWPSAFKVQLQLPDNEVAQISDYYPRNSIDTK EYMSTLTYGFNGNVTGDDTGKIGGLIGANVSIGHTLKYVQPDFKTILESPTDKKVGWKVIFNNMVNQN WGPYDRDSWNPVYGNQLFMKTRNGSMKAADNFLDPNKASSLLSSGFSPDFATVITMDRKASKQQTNID VIYERVRDDYQLHWTSTNWKGTNTKDKWIDRS SERYKIDWEKEEMTN SEQ ID N° :2
MADSDINIKTGTTDIGSNTTVKTGDLVTYDKENGMHKKVFYSFIDDKNHNKKLLVIRTKGTIAGQYRV YSEEGANKSGLAWPSAFKVQLQLPDNEVAQISDYYPRNSIDTKEYMSTLTYGFNGNVTGDDTGKIGGL IGANVSIGHTLKYVQPDFKTILESPTDKKVGWKVIFNNMVNQNWGPYDRDSWNPVYGNQLFMKTRNGS MKAADNFLDPNKASSLLSSGFSPDFATVITMDRKASKQQTNIDVIYERVRDDYQLHWTSTNWKGTNTK DKWIDRS SERYKIDWEKEEMTN SEQ ID N° : 3
MNMKKKEKHAIRKKSIGVASVLVGTLIGFGLLSSKEADASENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNVSD
TKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTTTNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETT
SNDTNTVSSVNSPQNSTNAENVSTTQDTSTEATPSNNESAPQSTDASNKDVVNQAVNTSAPRMRAFSLAAVAADA
PVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAG
DQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGKF
YNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFV
NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN
EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPEDSDSDPGSDSGSDSNSDSGSDSGSDSTSDSGSDSASDSDSA
SDSDSASDSDSASDSDSASDSDSDNDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDS
DSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSD
SDSDSDSDSDSDSDSDSASDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSESDSDSDSDSDSDSDSDS
DSDSDSASDSDSGSDSDSSSDSDSESDSNSDSESVSNNNVVPPNSPKNGTNASNKNEAKDSKEPLPDTGSEDEAN
TSLIWGLLASIGSLLLFRRKKENKDKK SEQ ID N° : 4
MSENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNVSDTKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTT
TNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETTSNDTNTVSSVNSPQNSTNAENVSTTQDTSTEATPSNNESAPQSTDASNKDVVNQ
AVNTSAPRMRAFSLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNG
VTSTAKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYE
KYGKFYNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFVNPE
NFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDNEVAFNNGSGSG
DGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQ ID N° : 5 MNMKKKEKHAIRKKSIGVASVLVGTLIGFGLLSSKEADASENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNViBËë
TKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTTTNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETT
SNDTNTVSSVNSPQNSTNAENVSTTQDTSTEATPSNNESAPQSTDASNKDVVNQAVNTSAPRMRAFSLAAVAADA
PVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAG
DQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGKF
YNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFV
NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN
EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQ ID N° : 6
SLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTST
AKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVL
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ADLSESYFVNPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNI
IWRSMSWDNEVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQ ID N° : 7
GTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAG
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NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN
EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQ ID N° : 8
MNMKKKEKHAIRKKSIGVASVLVGTLIGFGLLSSKEADASENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNVSD TKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTTTNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETT SNDTNTVSSVNSPQNSTNAENVSTTQDTSTEATPSNNESAPQSTDASNKDWNQAVNTSAPRMRAFSLAAVAADA PVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAG DQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGKF YNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFV NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPEDSDSDPGSDSGSDSNSDSGSDSGSDSTSDSGSDSASDSDSA SDSDSASDSDSASDSDSASDSDSDNDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDS DSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSDSD S DS DS DS DS DS DS DS DSAS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DS DSE S DS DS DS DS DS DS DS DS DSDSDSASDSDSGSDSDSSSDSDSESDSNSDSESVSNNNVVPPNSPKNGTNASNKNEAKDSKEPLPDTGSEDEAN TSLIWGLLASIGSLLLFRRKKENKDKK SEQ ID N° : 9
MSENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNVSDTKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTT TNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETTSNDTNTVSSVNSPQNSTNAENVSTTQDTSTEATPSNNESAPQSTDASNKDVVNQ AVNTSAPRMRAFSLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNG VTSTAKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYE KYGKFYNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFVNPE NFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDNEVAFNNGSGSG DGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQ ID N° : 10 MNMKKKEKHAIRKKSIGVASVLVGTLIGFGLLSSKEADASENSVTQSDSASNESKSNDSSSVSAAPKTDDTNVâÆi
TKTSSNTNNGETSVAQNPAQQETTQSSSTNATTEETPVTGEATTTTTNQANTPATTQSSNTNAEELVNQTSNETT
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NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN
EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQID N° : 11
SLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTST
AKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVL
VDYEKYGKFYNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNA
ADLSESYFVNPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIWVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNI
IWRSMSWDNEVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQID N° : 12
GTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAG
DQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGKF
YNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFV
NPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDN
EVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQID N° : 13
MKTRIVSSVTTTLLLGSILMNPVANAADSDINIKTGTTDIGSNTTVKTGDLVTYDKENGMRKKVFYSF
IDDKNHNKKLLVIRTKGTIAGQYRVYSEEGANKSGLAWPSAFKVQLQLPDNEVAQISDYYPRNSIDTK
EYMSTLTYGFNGNVTGDDTGKIGGLIGANVSIGHTLKYVQPDFKTILESPTDKKVGWKVIFNNMVNQN
WGPYDRDSWNPVYGNQLFMKTRNGSMKAADNFLDPNKASSLLSSGFSPDFATVITMDRKASKQQTNID
VIYERVRDDYQLHWTSTNWKGTNTKDKWIDRSSERYKIDWEKEEMTN SEQID N° : 14
MADSDINIKTGTTDIGSNTTVKTGDLVTYDKENGMRKKVFYSFIDDKNHNKKLLVIRTKGTIAGQYRV YSEEGANKSGLAWPSAFKVQLQLPDNEVAQISDYYPRNSIDTKEYMSTLTYGFNGNVTGDDTGKIGGL IGANVSIGHTLKYVQPDFKTILESPTDKKVGWKVIFNNMVNQNWGPYDRDSWNPVYGNQLFMKTRNGS MKAADNFLDPNKASSLLSSGFSPDFATVITMDRKASKQQTNIDVIYERVRDDYQLHWTSTNWKGTNTK DKWIDRS SERYKIDWEKEEMTN SEQ ID N° : 15
MASLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVT
STAKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKT
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MAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMA
GDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMPAYIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGK
FYNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYF
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MASLAAVAADAPVAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVT
STAKVPPIMAGDQVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKT
VLVDYEKYGKFYNLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVD
NAADLSESYFVNPENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIVVVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNS
NIIWRSMSWDNEVAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE SEQID N° : 18
MAGTDITNQLTNVTVGIDSGTTVYPHQAGYVKLNYGFSVPNSAVKGDTFKITVPKELNLNGVTSTAKVPPIMAGD
QVLANGVIDSDGNVIYTFTDYVNTKDDVKATLTMSAAIDPENVKKTGNVTLATGIGSTTANKTVLVDYEKYGKFY
NLSIKGTIDQIDKTNNTYRQTIYVNPSGDNVIAPVLTGNLKPNTDSNALIDQQNTSIKVYKVDNAADLSESYFVN
PENFEDVTNSVNITFPNPNQYKVEFNTPDDQITTPYIWVNGHIDPNSKGDLALRSTLYGYNSNIIWRSMSWDNE
VAFNNGSGSGDGIDKPVVPEQPDEPGEIEPIPE
Exemple 2 Préparation des composants du vaccin
Un vaccin staphylococcique à quatre composants a été préparé, contenant du polysaccharide capsulaire de Type 5 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse de l’anatoxine tétanique, du polysaccharide capsulaire de Type 8 de S. aureus conjugué à une protéine porteuse de l’anatoxine tétanique, un fragment de ClfA contenant les domaines N2 et N3 et des mutations ponctuelles au niveau des résidus 336 et 338, dans lesquelles P336 est changé en sérine et Y338 est changé en alanine, et de l’anatoxine alpha qui est détoxifiée par une mutation ponctuelle au niveau du résidu 35, H35 étant changé en arginine. Les polysaccharides capsulaires ont été conjugués à l’anatoxine tétanique au moyen de CDAP comme agent de couplage. Ce procédé de conjugaison est décrit dans le document WO 07/113222.
Quatre formulations du vaccin staphylococcique ont été réalisées : 5/10 contenant : 5pg de dose de saccharide de conjugué de Type 5 - anatoxine tétanique, 5μg de dose de saccharide de conjugué de Type 8 - anatoxine tétanique, 10μg d’anatoxine alpha et 10pg du ClfA tronqué décrit plus haut. 10/30 contenant: 10pg de dose de saccharide de conjugué de Type 5 - anatoxine tétanique, 10pg de dose de saccharide de conjugué de Type 8 - anatoxine tétanique, 30μg d’anatoxine alpha et 30pg du ClfA tronqué décrit plus haut. 5/1OAS contenant: 5μg de dose de saccharide de conjugué de Type 5 - anatoxine tétanique, 5μg de dose de saccharide de conjugué de Type 8 - anatoxine tétanique, 10μg d’anatoxine alpha et 10μ9 du ClfA tronqué décrit plus haut, avec comme adjuvant uRP émulsion huile dans l’eau contenant du squalène, de l’alpha-tocophérol et du monooléate de sorbitane polyoxyéthylène. 10/30AS contenant: 10pg de dose de saccharide de conjugué de Type 5 - anatoxine tétanique, 10μ9 de dose de saccharide de conjugué de Type 8 - anatoxine tétanique, 30pg d’anatoxine alpha et 30pg du ClfA tronqué décrit plus haut, avec comme adjuvant une émulsion huile dans l’eau contenant du squalène, de l’alpha-tocophérol et du monooléate de sorbitane polyoxyéthylène.
Exemple 3 Résultats des essais cliniques obtenus avec le vaccin staphylococcique à 4 composants
Un essai clinique de phase I a été réalisé avec un total de 88 adultes en bonne santé âgés de 18 à 40 ans. Le groupe témoin contenait 30 sujets qui ont été inoculés avec une solution saline. Les sujets restants ont été divisés en quatre bras, 15/14 sujets étant immunisés avec chacune des formulations décrites à l’exemple 2 (5/10, 5/10AS, 10/30 et 10/30AS). Les doses de vaccin ont été administrées au début de l’essai et au bout d’un mois et à six mois. Des prélèvements sanguins ont été réalisés pour analyse humorale au jour 0, 7, 14 et 30 après chaque dose et au jour 360 et 540.
Les détails relatifs aux sujets sont fournis ci-après.
Groupe N Age moyen % femmes 5/10 15 31,1 73,3 5/10AS 15 31,9 33,3 10/30 14 30,9 42,9 10/30AS 14 30,6 50
Saline 30 30,1 50 Réactogénicité et innocuité
Le vaccin staphylococcique à 4 composants a été généralement sûr et bien toléré. Aucun incident indésirable grave et aucun trouble d’origine immunologique potentiel n’ont été observés après les première et seconde doses. Le pourcentage de sujets signalant des douleurs, des rougeurs et des gonflements après administration de la dose 1 et de la dose 2 est illustré aux figures 1 à 3. Des douleurs ont été signalées au niveau du site d’injection chez 78,6 à 100 % des sujets dans les groupes vaccinés comparé à 3 à 4 % chez le groupe témoin (cf. Figure 1). Un seul cas de niveau 3 a toutefois été rapporté. Les résultats concernant l’incidence de rougeurs et de gonflements apparaissent dans les figures 2 et 3. Pour les deux paramètres, une plus forte tendance à l’incidence de rougeurs/gonflements a été observée suite à l’administration de la seconde dose en comparaison de celle observii^ après l’administration d’une dose unique pour le bras 10/30 de l’étude.
Immunogénicité
Des prélèvements sanguins réalisés sur les sujets au jour 0 et 7, 14 et 30 jours suivant les première, seconde et troisième immunisations ont été testés par Luminex ou ELISA pour établir le niveau d’IgG produite contre chaque antigène du vaccin staphylococcique à quatre composants.
Les résultats relatifs à l’immunogénicité apparaissent dans les figures 4 à 8 et dans les Tableaux 1 à 5 ci-après.
En prévaccination, une séropositivité de 83,3 à 100 % a été recensée pour tous les essais. Malgré des niveaux considérables d’immunité générale, le vaccin à 4 composants a été capable d’éliciter une réponse immunitaire robuste contre les 4 composants.
Les figures 4 à 7 montrent que pour CPS5, CPS8, l’anatoxine alpha et ClfA, la première immunisation produit la plus forte augmentation d’immunogénicité, avec de fortes augmentations de la GMC qui apparaissent aux jours 14 et 30. La seconde immunisation au jour 30 n’a pas donné lieu à une augmentation supplémentaire de l’immunogénicité et les niveaux de GMC demeurent à un niveau similaire entre les jours 30 et 60. La figure 8 montre que la troisième immunisation après 6 mois n’a pas provoqué d’augmentation supplémentaire de la GMC avec des niveaux de GMC qui restent approximativement les mêmes pour les quatre composants entre le jour 30 et le jour 540. Une immunisation unique est par conséquent un moyen efficace de produire une réponse immunitaire maximale.
Les résultats d’immunogénicité obtenus avec le dosage 10/30 semblent être plus satisfaisants que ceux obtenus avec le dosage 5/10, avec une augmentation approximative de la GMC de 1-5-2 fois pour CPS5, CPS8 et l’anatoxine alpha. Dans le cas de ClfA, l’augmentation de la GMC a été d’environ 3,8 fois à la dose maximale. L’ajout de l’adjuvant émulsion huile dans l’eau n’a pas augmenté l’immunogénicité du vaccin à 4 composants comme l’a démontré une comparaison de réponse des anticorps élicitée par les bras 5/10 et 5/10AS et les bras 10/30 et 10/30AS.
Tableau 1 Taux de séropositivité et GMC pour les anticorps Ab.IgG CPS 5 de Stapëi aureus. (cohorte conforme au protocole pour l’analyse de l’immunogénicité)
5/10 = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d'anatoxine a 5/1OAS = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant 10/30 = 10pg de CPS5-TT, 10pg de CPS8-TT, 30pg de ClfA, 30pg d’anatoxine a 10/30AS = ^g de CPS5-TT, 10pg de CPS8-TT, 30μg de ClfA, 30μg d'anatoxine a avec AS03B comme adjuvant SALINE = regroupement de SALINE1 et SALINE2 GMC = concentration moyenne géométrique des anticorps calculée sur tous les sujets N = nombre de sujets pour lesquels on dispose de résultats n/% = nombre/pourcentage de sujets dont la concentration est comprise dans la plage spécifiée 95% Cl = intervalle de confiance de 95 % ; U = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure PRE = avant la dose 1 PI(J7) = 7 jours après la dose 1 PI(J14) = 14 jours après la dose 1 PI(J30) = 30 jours après la dose 1 (prélèvement sanguin effectué aux Visites 5 ou 6) PII(J37) = 7 jours après la dose 2 PII(J44) = 14 jours après la dose 2 PII(J60) = 30 jours après la dose 2
Tableau 1 Taux de séropositivité et GMC pour les anticorps Ab.IgG CPS 8 de StatflüË aureus. (cohorte conforme au protocole pour l’analyse de l’immunogénicité)
5/10 = 5μ9 de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d’anatoxine a 5/1OAS = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10μ9 de ClfA, 10μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant 10/30 = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30pg de ClfA, 3C^g d’anatoxine a 10/30AS = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30μ9 de ClfA, 30μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant SALINE = regroupement de SALINE1 et SALINE2 GMC = concentration moyenne géométrique des anticorps calculée sur tous les sujets N = nombre de sujets pour lesquels on dispose de résultats n/% = nombre/pourcentage de sujets dont la concentration est comprise dans la plage spécifiée 95 % Cl = intervalle de confiance de 95 % ; U = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure PRE = avant la dose 1 PI(J7) = 7 jours après la dose 1 PI(J14) = 14 jours après la dose 1 PI(J30) = 30 jours après la dose 1 (prélèvement sanguin effectué aux Visites 5 ou 6) PII(J37) = 7 jours après la dose 2 PII(J44) = 14 jours après la dose 2 PII(J60) = 30 jours après la dose 2
Tableau 2 Taux de séropositivité et GMC pour les anticorps Ab.IgG alpha-toxine Staph aureus (cohorte conforme au protocole pour l’analyse de l’immunogénicité)
5/10 = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d’anatoxine a 5/1OAS = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant 10/30 = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30pg de ClfA, 30μ9 d’anatoxine a 10/30AS = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30μ9 de ClfA, 30μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant SALINE = regroupement de SALINE1 et SALINE2 GMC = concentration moyenne géométrique des anticorps calculée sur tous les sujets N = nombre de sujets pour lesquels on dispose de résultats n/% = nombre/pourcentage de sujets dont la concentration est comprise dans la plage spécifiée 95 % Cl = intervalle de confiance de 95 % ; U = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure PRE = avant la dose 1 PI(J7) = 7 jours après la dose 1 PI(J14) = 14 jours après la dose 1 PI(J30) = 30 jours après la dose 1 (prélèvement sanguin effectué aux Visites 5 ou 6) PII(J37] = 7 jours après la dose 2 PII(J44) = 14 jours après la dose 2 PII(J60) = 30 jours après la dose 2
Tableau 4 Taux de séropositivité et GMC pour les anticorps Ab.IgG ClfA de StajS aureus (cohorte conforme au protocole pour l’analyse de l’immunogénicité)
5/10 = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d’anatoxine a 5/1OAS = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, ^g de ClfA, 10pg d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant 10/30 = 10pg de CPS5-TT, 10pg de CPS8-TT, 30pg de ClfA, 30μg d’anatoxine a 10/30AS = 10pg de CPS5-TT, 10pg de CPS8-TT, 30pg de ClfA, 30pg d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant SALINE = regroupement de SALINE1 et SALINE2 GMC = concentration moyenne géométrique des anticorps calculée sur tous les sujets N = nombre de sujets pour lesquels on dispose de résultats n/% = nombre/pourcentage de sujets dont la concentration est comprise dans la plage spécifiée 95 % Cl = intervalle de confiance de 95 % ; U = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure PRE = avant la dose 1 PI(J7) = 7 jours après la dose 1 PI(J14) = 14 jours après la dose 1 PI(J30) = 30 jours après la dose 1 (prélèvement sanguin effectué aux Visites 5 ou 6) PII(J37) = 7 jours après la dose 2 PII(J44) = 14 jours après la dose 2 PII(J60) = 30 jours après la dose 2
Tableau 5 Taux de séropositivité et GMC pour les anticorps Ab.IgG Tox de C tétait (cohorte conforme au protocole pour l’analyse de l’immunogénicité)
5/10 = 5pg de CPS5-TT, 5pg de CPS8-TT, 10pg de ClfA, 10pg d’anatoxine a 5/1OAS = 5μ9 de CPS5-TT, 5μ9 de CPS8-TT, 10μ9 de ClfA, 10μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant 10/30 = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30μ9 de ClfA, 30μ9 d’anatoxine a 10/30AS = 10μ9 de CPS5-TT, 10μ9 de CPS8-TT, 30μ9 de ClfA, 30μ9 d’anatoxine a avec AS03B comme adjuvant SALINE = regroupement de SALINE1 et SALINE2 GMC = concentration moyenne géométrique des anticorps calculée sur tous les sujets N = nombre de sujets pour lesquels on dispose de résultats n/% = nombre/pourcentage de sujets dont la concentration est comprise dans la plage spécifiée 95 % Cl = intervalle de confiance de 95 % ; Ll = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure PRE = avant la dose 1 PI (J7) = 7 jours après la dose 1 PI(J14) = 14 jours après la dose 1 PI(J30) = 30 jours après la dose 1 (prélèvement sanguin effectué aux Visites 5 ou 6) PII(J37) = 7 jours après la dose 2 PII(J44) = 14 jours après la dose 2 PII(J60) = 30 jours après la dose 2
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