BE1021565B1 - Dispositif de couverture d'une cavite avec systeme de tension des bords de la couverture - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de couverture d'une cavité comprenant : (a) un chariot apte à poser et à retirer au-dessus de la cavité une couverture en se déplaçant dans un premier et second sens, respectivement (b) une roulette de renvoi montée à chaque extrémité du chariot par l'intermédiaire d'un levier monté par une charnière munie d'un ressort entraînant, en l'absence d'une force de tension dans l'autre sens par l'action de la couverture, de déplacer la roulette vers l'aval par rapport à sa position dite "normale" de fonctionnement, lorsque le chariot se déplace dans le second sens.

Description

DISPOSITIF DE COUVERTURE D’UNE CAVITE AVEC SYSTÈME DE TENSION DES BORDS

DE LA COUVERTURE

Domaine de l’invention [0001] L’invention se rapporte à un dispositif de couverture d’une cavité du type comprenant un tambour se déplaçant au-dessus de la cavité et apte à dérouler et déposer une couverture au-dessus de ladite cavité, et de retirer et ré-enrouler la couverture sur le tambour. En particulier, la présente invention concerne un tel type de dispositif muni d’un système de détection de charge excessive qui serait dommageable lors du ré-enroulement de la couverture sur le tambour.

Arrière-plan technologique [0002] On applique des couvertures sur des surfaces, en particulier au-dessus de cavités, pour des raisons qui dépendent de la nature de ces surfaces. Ainsi, dans le cas d’un bassin tel qu’une piscine la couverture peut éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de l'énergie, de l’eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en particulier des enfants. Dans un bassin de dessalement ou d’autres traitements d’un fluide, une couverture permet d'éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l’évaporation excessive due à la chaleur. Par ailleurs, une caisse de véhicule est couverte notamment pour assurer la stabilité de la charge à la dépression causée par le déplacement du véhicule et la protéger contre les intempéries.

[0003] Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de couverture économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre, reproductible et rapide, et nécessitant un minimum d'intervention humaine. Par exemple on peut recourir à des dispositifs de couverture présentant un tambour apte à dérouler et enrouler la couverture pour déployer, respectivement retirer la couverture d’au-dessus de la cavité. Lorsqu’un tambour est utilisé, on recouvre généralement une cavité de forme quelconque, telle une piscine, par une couverture rectangulaire recouvrant, une fois déployée, l’entièreté de la cavité et les bords adjacents à son périmètre.

[0004] Comme enseigné notamment dans US 3,574,979, GB 2 199 741, US 2005/0097834, CA 2,115,113, US 2001/0023506, US 5,930,848, US 4,001,900 et sur le sitewww.aquatop.be., le tambour peut être fixé à l'une des extrémités transversales de la surface à protéger. La couverture est déployée manuellement ou mécaniquement par traction, en se déroulant du tambour, pour couvrir la surface. Le poids et les dimensions de la couverture entraînent l’usure prématurée de la couverture qui est traînée sur les bords de la cavité et demandent une puissance considérable.

[0005] Pour cette raison, des systèmes ont été proposés dans lesquels le tambour est monté sur un mécanisme de translation longitudinale. Celui-ci déplace le tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de « poser » la couverture sur les bords de la cavité et d’ainsi la recouvrir, lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour pendant son déplacement longitudinal dans un premier sens, puis de la soulever, lors de son retrait, en l’enroulant simultanément sur le tambour lors de sa translation dans le sens opposé. La couverture ne glisse donc pas sur la surface ni lors de son déploiement ni lors de son retrait. Le dispositif de couverture comprend également un système de fixation de la couverture à une extrémité transversale de la surface à couvrir de sorte que la translation et la rotation du tambour entraînent le déroulement ou l’enroulement de la couverture au-dessus de la surface à couvrir. Des exemples de dispositifs automatiques de ce type sont divulgués par exemple dans les documents suivants: W02005/026473, FR 2 900 951, DE 2 257 231, FR 2 893 651, FR 2 789 425, FR 2 743 502, EP 1 719 858, et sur le site www.kimbay.fr. Par ailleurs, une variante complètement manuelle du tambour monté à translation longitudinale est illustrée dans les documents W02007/036625 et US 4,195,370.

[0006] Des variantes « améliorées » de ce type de dispositifs à tambour mobile ont été proposés par exemple dans FR 2 803 769, W02010010158, BE1018229, BE1018230, qui permettent de fixer les bords longitudinaux de la couverture sur les bords ou margelles de la cavité au fur et à mesure de son déploiement et de les libérer lors de son retrait et ré-enroulement. Un tel système de verrouillage est indispensable dans le cas de couvertures de caisses de véhicules telles des semi-remorques. Il est avantageux dans le cas de piscines ou autres bassins, car selon la force de verrouillage des bords longitudinaux de la couverture, celle-ci peut être capable de supporter le poids d’une personne s’étant aventurée dessus. Dans la présente demande, les termes « longitudinal » « transversal » et leurs dérivés se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour et à la direction de l’axe de révolution de celui-ci, la direction longitudinale est normale à la direction transversale.

[0007] Dans les systèmes de déploiement avec déplacement du tambour, un bord transversal de la couverture est généralement fixé à une extrémité transverse de la surface à couvrir. Lorsque le tambour se déplace dans un premier sens en s’éloignant dudit bord transversal fixé, la couverture est mise en traction ce qui entraîne la rotation du tambour avec une vitesse de rotation coordonnée avec sa vitesse de translation. Il n’est donc pas nécessaire de motoriser le tambour pour le faire tourner sur son axe lors du déploiement. Au contraire, pour le retrait de la couverture, le déplacement du tambour dans le sens opposé n’entraîne pas la rotation spontanée du tambour, qu’il faut alors activer. Ceci peut se faire à l’aide d’un moteur ou, plus avantageusement, en intégrant des moyen résilients, tels un ressort, qui se tendent lors de la rotation dans le premier sens de déploiement de la couverture et qui, en se détendant lors du déplacement dans le sens opposé, entraîne la rotation du tambour permettant de ré-enrouler la couverture sur le tambour.

[0008] Lorsqu’une couverture est déployée horizontalement et qu’il pleut ou neige, l’eau peut s'accumuler et former une poche. Pour cette raison, les couvertures sont généralement pourvues de trous pour drainer l’eau, mais comme cela prend du temps ou, si la cavité en-dessous est pleine, la poche d’eau peut encore être pleine au moment où un utilisateur impatient ou distrait active le déplacement du tambour pour enrouler la couverture. Une telle poche d’eau peut facilement peser jusqu’à une tonne avec par exemple des dimensions de 10 m de long, sur 5 m de large et une moyenne de 20 cm de profondeur. Il est clair qu’une telle charge est trop importante pour que le moteur ou le ressort puisse enrouler la couverture et cela peut entraîner la rupture du système. En effet, dans un dispositif de couverture où la translation du chariot supportant le tambour est assurée par un moteur, la formation d’une poche d’eau appliquant une force sur la couverture supérieure à la force de rappel du ressort ou du moteur assurant la rotation du tambour entraînerait l’arrêt de la rotation du tambour alors que le chariot continuerait à se déplacer le long de la cavité. Cela entraînerait une accumulation incontrôlée sous le chariot de couverture qui risquerait fort de s’emmêler dans le système de roulement du chariot et d’endommager sérieusement le dispositif. Il est donc essentiel que suffisamment de temps soit donné au système de drainage pour vider la poche ou, si la cavité est pleine, de vider une partie de la cavité. De même, si un objet est resté sur la couverture au moment de la ré-enrouler, cela peut aussi entraîner des dégâts importants.

[0009] Le besoin demeure donc quant à un système de recouvrement automatisable d’une cavité permettant d’éviter qu’une accumulation sous le chariot de couverture. Avantageusement, un tel système devrait être capable d’interrompre la translation longitudinale du tambour si une telle accumulation devait se produire,. La présente invention offre un système simple et efficace pour résoudre ce problème. Résumé de l’invention [0010] La présente invention est définie dans les revendications indépendantes. Des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. En particulier, la présente invention concerne un dispositif de couverture d’une cavité inscrite dans une aire rectangulaire définie par une direction longitudinale normale à une direction transversale, ledit dispositif comprenant : (a) un chariot monté sur des roues posées sur les deux bords longitudinaux de l’aire rectangulaire et apte à se déplacer linéairement dans la direction longitudinale au-dessus de la cavité dans un premier sens de dépôt et dans un second sens de retrait, opposé au premier, (b) un tambour muni d’une couverture essentiellement rectangulaire ayant une largeur adaptée à pouvoir être enroulée sur le tambour, le dit tambour étant monté à rotation sur un axe transversal fixé au chariot, de sorte que lors du déplacement du chariot dans le premier sens de dépôt, la couverture est déroulée du tambour et est posée au-dessus de la cavité et lors du déplacement du chariot dans le deuxième sens de retrait, la couverture est enroulée sur le tambour, découvrant ainsi la cavité, (c) une première et une deuxième roulettes de renvoi montées à chaque extrémité du chariot et ayant un axe de rotation sensiblement parallèle à la direction transversale, lesdites première et deuxième roulettes de renvoi permettant de plaquer contre le plan défini par l’aire rectangulaire les bords longitudinaux de la portion de couverture posée au-dessus de la cavité, caractérisé en ce que, chacune des première et deuxième roulettes est montée sur le chariot par l’intermédiaire d’un levier monté sur le chariot par une charnière positionnée à une certaine distance de l’axe de rotation de la roulette correspondante, ledit levier étant muni d’un ressort de roulette tendu afin de le faire pivoter autour de la charnière entraînant, en l'absence d’une force de tension dans l’autre sens par l’action de la couverture, de déplacer la roulette vers l’aval par rapport à sa position dite « normale » de fonctionnement, lorsque le chariot se déplace dans le deuxième sens de retrait. L’action de pivotement des leviers supportant les roulettes de renvoi permettent de maintenir tendus les bords de la couverture au cas où une force inattendue était appliquée sur sa surface suffisante pour entraver la rotation du tambour lors du ré-enroulement de la couverture, créant ainsi un mou sur les bords de la couverture qui risqueraient, en l'absence du pivotement des roulettes de renvoi, de s’enchevêtrer dans des mécanismes du dispositif. Le ressort de roulette couplé au levier supportant la roulette de renvoi est de préférence un ressort spiral ou un ressort hélicoïdal.

[0011] Dans une variante avantageuse de la présente invention, le dispositif comprend de plus un moyen de sécurité permettant l’interruption du mouvement longitudinal du chariot dans le deuxième sens de retrait dans le cas où au moins un des leviers supportant chacune des première et deuxième roulettes pivotait autour de sa charnière de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale ». L'angle limite de pivotement, amax, correspond de préférence à une configuration de pivotement dans laquelle le bord de la couverture correspondante reste tendu, et proche de -mais inférieure à- un angle de pivotement ne pouvant plus assurer la tension dudit bord.

[0012] Dans une seconde variante de l’invention, alternative ou complémentaire à la première, le moyen de sécurité comprend une traverse montée de telle sorte que le pivotement du levier d’au moins une des première et deuxième roulettes autour de sa charnière de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale », entraîne l’interaction de ladite traverse avec un élément de la roue adjacente au levier, tel qu’un pignon denté ou un patin de frein provoquant ainsi l’arrêt de la rotation de ladite roue ainsi que de la translation longitudinale du chariot.

[0013] La rotation du tambour lorsque le chariot se déplace dans le deuxième sens de retrait peut être assurée par un ressort de tambour qui se tend lors de la rotation dans le premier sens de dépôt de la couverture et se détend lors du déplacement du tambour dans le deuxième sens opposé de retrait. De manière alternative, la rotation du tambour peut être assurée par un moteur. Cette solution est cependant plus coûteuse et délicate, car le moteur doit assurer une rotation synchrone avec la vitesse de déplacement du chariot. Comme le diamètre du tambour varie selon la quantité de couverture enroulée, à vitesse constante de translation du chariot, la vitesse de rotation du tambour doit varier en fonction du diamètre extérieur du tambour. Pour cette raison, la solution d’un ressort est préférée, car plus simple et plus fiable.

[0014] La présente invention est particulièrement utile pour des dispositifs comprenant un système de verrouillage des bords longitudinaux de la couverture dont le verrouillage est activé par la translation longitudinale du tambour dans le premier sens de déroulement de la couverture, et est désactivé par la translation longitudinale du tambour dans le second sens d’enroulement de la couverture. Un tel système de verrouillage présente de nombreux avantages esthétiques, de sécurité, et d’économie puisqu’il permet de limiter l’évaporation et l’introduction de polluants telles que des feuilles mortes. Cependant, il favorise également la formation d’une poche d’eau sur la surface de la couverture étalée, si les conditions de drainage sont insuffisantes. Le système de verrouillage peut être intégré au mécanisme de translation qui peut comprendre une paire de rails disposés de part et d’autre de la cavité et le long desquels le tambour se déplace, et où le système de verrouillage comprend des moyens d’insertion et de blocage des bords longitudinaux de la couverture dans lesdits rails lors de la translation longitudinale du tambour dans le premier sens de déroulement de la couverture, et des moyens de déblocage et de désinsertion des bords de la couverture lors de la translation longitudinale du tambour dans le second sens d’enroulement de la couverture. Dans ce genre de systèmes, il est avantageux que les rails forment un profil sensiblement en "U", en "G", c'est-à-dire comprenant une ailette refermant partiellement un coté de l'ouverture du profil, ou en "C", c'est-à-dire comprenant deux ailettes refermant partiellement chaque coté de l'ouverture du profil. Si chaque rail est formé d'un profil en "C" ou en "G" avec l'ailette située du côté du rail adjacent à la surface à couvrir, alors on peut utiliser une couverture dont chaque bord est pourvu d'un bourrelet qui, par l'action des moyens d’insertion, peut être coincé de manière réversible sous une ailette de chaque rail au fur et à mesure du déroulement du tambour.

[0015] Le mécanisme de translation longitudinale du tambour est préférablement motorisé et peut être de n’importe quel type connu dans le marché. Par exemple il peut comprendre des câbles ou des chaînes formant une boucle autour de deux pignons disposés à chaque extrémité de la course du tambour et se refermant de chaque côté du tambour. On peut aussi utiliser un pignon denté s’engrenant dans une crémaillère. Dans une variante préférée, (a) le mécanisme de translation longitudinale comprend deux courroies flexibles fixées uniquement à chacune de leurs extrémités au niveau des quatre coins de la surface recouverte lorsque la couverture est déployée entièrement et disposées le long des deux longueurs du périmètre de la couverture déployée; et dans lequel, (b) le chariot comprend à chacune de ses extrémités: (i) au moins une roue d’entraînement dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour, (ii) au moins deux roues reposant sur la surface directement adjacente à la surface à couvrir et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement, et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement forme le sommet supérieur; de sorte que les sections de chaque courroie flexible comprises entre leurs points de fixation et les roulettes, soient plaquées sur la longueur du périmètre de la surface à couvrir, et que la section de chaque courroie comprise entre les au moins deux roulettes vienne coiffer sans glissement la roue d’entraînement.

[0016] :La couverture comprend de manière préférée des perforations de drainage, permettant d’évacuer l’eau s’accumulant sur sa surface et d’ainsi éviter ou du moins limiter la formation de poches d’eau importantes sur la surface de la couverture.

Brève description des figures [0017] Ces aspects ainsi que d'autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :

Fig.1 représente une vue d’ensemble en perspective d’une cavité avec une couverture partiellement déployée ;

Fig.2 représente une vue d'ensemble en perspective de la cavité de la Figure 1 avec une poche d’eau formée sur la partie de couverture déployée.

Fig.3 représente la configuration prise par une couverture dans des conditions « normales » (Ne, Nb) et sur laquelle s'est formée une poche d’eau (Mc, Mb) (a) selon l’art antérieur et (b) selon la présente invention.

Fig.4 représente une première variante de l’invention comprenant un interrupteur (20a, 20b) (a) dans des conditions « normales » d’utilisation et (b) dans le cas d’un poids appliqué sur la couverture.

Fig.5 représente une deuxième variante de l’invention comprenant un système mécanique (20c, 33a) d’interruption de la translation longitudinale du chariot, (a) dans des conditions « normales » d'utilisation et (b) dans le cas d’un poids appliqué sur la couverture..

Fig.6 représente un exemple de système de verrouillage d’un bord longitudinal d'une couverture dans un rail.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers [0018] Tel que représenté à la Figure 1, un dispositif automatique de couverture (1) d’une cavité (3) selon l’invention comprend une couverture (10) destinée à recouvrir ladite cavité (3) en se reposant sur les bords l’entourant. Le dispositif (1) permet de couvrir notamment des surfaces définies par le contour d'un bassin d'eau tel qu’une piscine, bassin de traitement d'eau, station d'épuration d'eaux usées, bassin de rétention, station de désalinisation etc. Cependant, l’invention pourra être mise en œuvre dans d’autres domaines comme par exemple la couverture d’une caisse de véhicule. Les applications principales étant néanmoins dans le domaine des bassins d'eau.

[0019] Le dispositif (1) de la présente invention comprend un tambour (2) qui présente une longueur au moins égale à la largeur de la couverture (10), celle-ci devant être de largeur et de longueur suffisantes pour couvrir une surface comprenant la cavité (3) lorsqu’elle est déployée. Le tambour (2) est monté sur un mécanisme de translation longitudinale comprenant de préférence un moteur (30) et des rails (6) placés de part et d’autre de ladite cavité (3). Le tambour est monté à rotation sur un chariot (21) surplombant transversalement la cavité (3) à couvrir et supportant le tambour à une certaine hauteur au-dessus du plan formé par le contour de la cavité à recouvrir. Le chariot (21) est monté sur des roues (33) permettant sa translation longitudinale au-dessus de la cavité. Le tambour (2) a deux sens de rotation : le premier sens de rotation lui permettant de dérouler la couverture (10) pour la déployer et couvrir la cavité à protéger (3) en la posant sur les bords de la cavité ; et le second sens de rotation lui permettant d'enrouler la couverture (10) afin de la retirer et de donner accès à ladite cavité (3).

[0020] Le dispositif (1) comprend en outre un système de fixation situé à une extrémité transversale de la surface à couvrir et permettant le déroulement et enroulement de la couverture au-dessus de la cavité à couvrir (3) lors de la translation dans un premier sens de dépôt et un deuxième sens de retrait, respectivement et la rotation coordonnée du tambour (2). Tout type de système de fixation connu et convenant aux critères de contraintes et de sécurité selon l’application peut être utilisé à cet effet. Par exemple, le système de fixation (8) peut comprendre une pluralité de sangles solidaires de l’extrémité transversale de la couverture (10), lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d'ancrage qui se fixent sur la partie transversale du contour délimitant la surface à couvrir (3). De manière alternative, on peut munir l'extrémité à fixer de la couverture d’œillets qui viennent se fixer au bord transversal de la surface par l’intermédiaire d’une série de pitons, de vis, d’un câble ou tout autre moyen. Ces moyens d’ancrage maintiennent immobilisée l’extrémité transversale de la couverture (10) ce qui permet de générer sur celle-ci une traction longitudinale et de la dérouler spontanément lorsque le tambour (2) se déplace pour couvrir la surface (3). La couverture déployée est donc préférablement tendue tel que schématiquement illustré à la Figure 1 par les fines lignes droites pointillées s’étendant d’un bord longitudinal à l’autre de la couverture dans la direction de sa largeur. Il peut être pris avantage de la traction créée sur la couverture par la translation du tambour, pour tendre un ressort monté dans l’axe de rotation du tambour, qui permettra d’activer la rotation du tambour lors de la translation en sens inverse du tambour pour ré-enrouler la couverture sur le tambour. La couverture peut être en toute matière convenant à l’application en question : matériaux textiles synthétiques ou naturels, films polymériques ou toiles. Elle peut être transparente, opaque ou translucide et peut former une barrière à des fluides ou au contraire être poreuse, voir même comprendre des mailles telles que dans un filet. Elle comprend de manière préférée des orifices de drainage permettant d’évacuer de l’eau accumulée sur sa surface.

[0021] Comme le tambour se trouve au-dessus du plan formé par le contour de la cavité, la couverture forme une surface de transition entre le tambour, qu’elle atteint sensiblement tangentiellement, jusqu’audit plan du contour où elle forme une surface de recouvrement s’étendant sur le plan défini par l’aire rectangulaire inscrivant la cavité à couvrir. Afin the permettre le changement d’orientation de la couverture entre sa surface de transition et sa surface de recouvrement le chariot est muni d’une première et une deuxième roulettes de renvoi (4) montées à chaque extrémité du chariot et ayant un axe de rotation sensiblement parallèle à la direction transversale. Lesdites première et deuxième roulettes de renvoi permettent ainsi de plaquer contre le plan défini par l’aire rectangulaire les bords longitudinaux de la portion de couverture (10) posée au-dessus de la cavité. Si aucune contrainte involontaire on non-désirée ne s’applique sur la portion de couverture déployée, la surface de transition de celle-ci entre sa partie déployée et le tambour prend une configuration appelée « normale ». Si on projette sur un plan, Π, la surface de transition observée à différents niveaux de la largeur de la couverture, on obtient une courbe, N, représentative de la configuration « normale » de la couverture. Comme représenté sur les Figures 1 à 3, le plan, Π, est normal au tambour et parallèle à la direction de déplacement de celui-ci. La Figure 2 représente la même cavité munie du dispositif de couverture représenté à la Figure 1, mais où une poche d'eau (40) s’est formée sur la portion déployée de la couverture. Les lignes traitiilées (Nb, Ne) représentent la projection sur le plan Π, au niveau du bord (Nb) et du centre (Ne) de la couverture dans sa configuration « normale » telle que représentée aussi à la Figure 1. La ligne pleine (Mb) et la ligne mixte (Mc) représentent la projection sur le plan Π, au niveau du bord (Mb) et du centre (Mc) de la couverture dans sa configuration déformée par le poids de la poche d’eau (40). Les fines lignes pointillées s’étendant transversalement au plan Π, d’un bord longitudinal à l’autre de la couverture ne sont plus droites comme à la Figure 1, leurs courbures illustrant la déformation de la couverture provoquée par le poids de la poche d’eau (40) en particulier au niveau (a) de la poche d’eau elle-même, bien sûr, mais aussi (b) au niveau de la surface de transition de la couverture. Au centre de la largeur de la couverture (cf. Mc), celle-ci est tirée vers l’aval (afin de compenser le renfoncement formant la poche d’eau, appliquant ainsi une force de traction sur la couverture. Lorsque cette force de traction dépasse la force de rappel du ressort ou du moteur actionnant Ja rotation du tambour, celui-ci cesse de tourner, alors que rien n’empêche le chariot de continuer sa translation longitudinale. Ceci provoque une accumulation vers l’amont de couverture au niveau des bords ce celle-ci sous le chariot qui avance sans que le tambour n’enroule la couverture. Dans le cadre de la présente invention, les termes « amont » et « aval » sont définis par rapport au sens de déplacement du chariot ; lorsque le chariot (21)se déplace dans le deuxième sens de retrait, pour ramasser la couverture, l’amont se réfère donc à la zone de la cavité déjà découverte alors que l’aval se réfère à la zone encore recouverte par la couverture.

[0022] La Figure 3 représente la projection sur le plan, Π, de la surface formée par la couverture dans la zone d’un de ses bords (Nb, Mb) et dans la zone du centre de sa largeur (Ne, Mc). Sur la Figure 3(a)&(b), on voit que dans le cas où aucune tension anormales ne s’applique sur la couverture, les projections (Nb, Ne) des bords et du centre de celle-ci sur le plan Π se confondent (voir lignes traitillées (Nb, Ne). Cependant, au cas où un poids sur la partie déployée de la couverture déformait celle-ci, la projections(Mc) du centre de la couverture sur le plan Π (voir lignes mixtes (Mc)) se distingue de la projection (Mb) du bord de la couverture (voir lignes pleines (Mb)). La Figure 3(a) illustre ces deux configurations -normale (N) et déformée ’M)- de la couverture telles qu’elles apparaissent dans un dispositif de l’art antérieur, dans lequel les roulettes de renvoi (4) sont fixée rigidement au chariot (21). On y voit clairement la déformation vers l’aval du centre de la couverture (voir ligne mixte (Mc)), alors que du mou se forme sur les bords de la couverture et qu’un excès de couverture s’accumule vers l’amont de manière incontrôlée sur les bords de la couverture (voir ligne pleine (Mb) de la Figure 3(a)). Cette accumulation incontrôlée de couverture au bord de celle-ci peut provoquer que les bords se prennent dans un engrenage ou autre mécanisme du dispositif, endommageant ainsi tant ledit mécanisme que la couverture elle-même.

[0023] Pour pallier à cet inconvénient, chacune des première et deuxième roulettes de renvoi (4) d’un dispositif selon la présente invention sont, tel que représenté à la Figure 3(b), montées sur le chariot (21) par l’intermédiaire d’un levier (4c) monté sur le chariot par une charnière (4a) positionnée à une certaine distance de l’axe de rotation de la roulette correspondante, ledit levier (4c) étant muni d’un ressort de roulette (4b) tendu afin de le faire pivoter autour de la charnière (4a) entraînant, en l’absence d’une force de tension dans l’autre sens par l’action de la couverture, de déplacer la roulette (4) vers l’aval par rapport à sa position dite « normale » de fonctionnement, lorsque le chariot se déplace dans le deuxième sens de retrait. Ainsi, si du mou se forme sur les bords (Mb) de la couverture, le levier (4a) pivote vers l’amont et maintient une certaine tension sur les bords de la couverture, les maintenant constamment tendus (voir ligne pleine (Mb) de la Figure 3(b)). Ceci permet d’éviter que la couverture se prenne dans un engrenage ou autre mécanisme du dispositif.

[0024] L’action du levier (4a) et du ressort (4b) pour maintenir les bords de la couvertures (Mb) sous tension ne peuvent compenser que des dysfonctionnements passager entre la synchronisation de la vitesse de rotation du tambour et la vitesse de translation du chariot. Il est clair que si force appliquée sur la couverture par une flaque ou autre est telle que le tambour ne peut plus du tout entrer en rotation et ainsi enrouler la couverture, et que le chariot continue à se déplacer dans le deuxième sens de retrait, à un moment du mou se formera sur les bords de la couverture, malgré le pivotement du levier (4a) supportant la roulette de renvoi (4). Il est donc avantageux de munir le dispositif d’ un moyen de sécurité (‘20a, 20b, 20c) permettant l’interruption du déplacement longitudinal du chariot (21) dans le deuxième sens de retrait dans le cas où au moins un des leviers (4c) supportant chacune des première et deuxième roulettes (4) pivotait autour de sa charnière (4a) de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale ». La position « normale » du levier (4c) correspond à la position du levier (4a) lorsqu’aucune force anormale ne s’applique sur la couverture qui adopte alors une configuration normale (Nb, Ne) (voir lignes traitillées sur les Figures 3 à 5). Ainsi, non seulement le pivotement du levier permet de maintenir une tension sur les bords de la couverture, mais il permet aussi, s’il dépasse une certaine amplitude, d'arrêter le déplacement du chariot (21).

[0025] Dans une première variante de l’invention illustrée à la Figure 4, lesdits moyens de sécurité comprennent un interrupteur (20a, 20b) se trouvant dans un premier état lorsque la couverture est dans sa configuration « normale » telle que représentée à la Figure 4(a). Lorsqu’une force inattendue s’applique sur la couverture, la déformant et désynchronisant la rotation du tambour et la translation du chariot, entraînant la formation de mou sur les bords (Mb) de la couverture, le levier (4c), tiré vers l’amont par la force du ressort (4b), pivote sur sa charnière (4a). Si l’amplitude angulaire de pivotement dépasse une valeur limite, amax, l’interrupteur passe à un deuxième état différent du premier. Le passage de l’interrupteur du premier état au second état entraîne l’arrêt du moteur (30) entraînant le déplacement du chariot, si le dispositif dispose d’un tel moteur, et/ou enclenche une alarme sonore et/ou visuelle. La valeur limite, amax, de l’amplitude angulaire de pivotement du levier (4a) à laquelle l’interrupteur passe d’un premier état à un second état correspond de préférence à une amplitude angulaire à laquelle les bords de la couverture continuent à être sous tension, évitant ainsi tout risque d’enchevêtrement des bords de la couverture dans le mécanisme du dispositif.

[0026] Dans une deuxième variante de la présente invention, illustrée à la Figure 5, le moyen de sécurité comprend une traverse (20c) montée de telle sorte que le pivotement du levier (4c) d’au moins une des première et deuxième roulettes (4) autour de sa charnière (4a) de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale », entraîne l’interaction de ladite traverse (20c) avec un élément de la roue (33) adjacente au levier (4c), tel qu’un pignon denté (33a) ou un patin de frein provoquant ainsi l’arrêt de la rotation de ladite roue (33) ainsi que de la translation longitudinale du chariot. Cette variante permet de bloquer le mouvement de translation du chariot même en l’absence d’un moteur dans le cas d’une activation manuelle dudit mouvement de translation. Cette solution est donc particulièrement adaptée pour des versions plus économiques de dispositifs de recouvrement.

[0027] Une forme de réalisation préférée de l’invention est représentée sur les Figures 1 et 2 dans laquelle : (a) le mécanisme de translation longitudinale comprend deux courroies flexibles (31) fixées uniquement à chacune de leurs extrémités (35) au niveau des quatre coins de la surface recouverte lorsque la couverture est déployée entièrement et disposées le long des deux longueurs du périmètre de la couverture déployée; et dans lequel, (b) le chariot (21 ) comprend à chacune de ses extrémités: (i) au moins une roue d’entraînement (9) dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour (2); (ii) au moins deux roules (33) reposant sur la surface directement adjacente à la surface (3) à couvrir et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement (9), et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement (9) forme le sommet supérieur; de sorte que les sections (31a) de chaque courroie flexible (31) comprises entre leurs points de fixation (35) et les roulettes, soient plaquées sur la longueur du périmètre de la surface à couvrir, et que la section (31b) de chaque courroie comprise entre les au moins deux roulettes (33) vienne coiffer sans glissement la roue d’entraînement (9).

[0028] L’avantage de cette forme de réalisation est que les courroies flexibles (31) formant crémaillères permettent le déplacement du chariot (21) par l’intermédiaire de ses roues dentées d’entraînement (9), en coiffant celles-ci sur une portion angulaire suffisamment grande pour garantir un couplage entre la crémaillère de la courroie flexible (31) et la roue dentée (9) particulièrement sûre, c’est-à-dire sans glissement de la courroie (31) sur la périphérie de la roue dentée d’entraînement (9), ce qui favorise le maintien du tambour (2) dans sa trajectoire prédéfinie. Le ou les rails (6) ne sont pas représentés sur les Figures 1&2 par souci de clarté. Un tel mécanisme de translation est décrit dans WO2011/054960.

[0029] La formation d’une poche d’eau sur la portion de couverture déployée est favorisée dans le cas où les bords longitudinaux de la couverture sont verrouillés sur les bords de la surface adjacente à la cavité (3). En effet, dans ce cas, l’eau ne peut s’évacuer par les côtés et ne peut s’écouler que par les perforations de drainage dont la grande majorité des couvertures est pourvue. En cas de fortes précipitations, l’écoulement de l’eau peut prendre du temps et, si la cavité est pleine d’eau, l'eau de la poche peut ne plus s’écouler du tout. Dans ce dernier cas, il faut évacuer l’eau de la cavité (par exemple à l’aide d’une pompe) afin de laisser l'eau de la poche s’écouler avant de ré-enrouler la couverture sur le tambour. Un système d’alarme selon la présente invention est donc particulièrement utile à des dispositifs comprenant un système de verrouillage continu des bords longitudinaux de la couverture (10) dans des rails (6) s’enclenchant au fur et à mesure de son déroulement et se déclenchant lors de son enroulement. Un exemple de système de verrouillage réversible est décrit dans W02010/010152. Un exemple alternatif illustré à la Figure 4 est particulièrement adapté pour être utilisé avec un système de translation tel que discuté plus haut et illustré aux Figures 1&2, comprenant des courroies flexibles (31) dont les sections (31a) comprises entre leurs points de fixation (35) et les roulettes (33), sont coincées dans l’ouverture (14) des rails. Le système de fixation illustré à la Figure 4 comprend : (a) au moins un rail (6) constitué d’un profilé ayant une ouverture (14) vers l’extérieur sur une de ses faces et comprenant une ou deux ailes fermant partiellement de part et d’autre ladite ouverture (14) (deux ailes sont représentées à la Figure 4, fermant partiellement les deux cotés de l’ouverture (14)) ; (b) la couverture (10) comprenant au moins un profilé (12), préférablement en forme sensiblement de « L », « T » ou en « O » (i.e., jonc rond) en saillie du plan défini par la couverture (10) et formant un bourrelet en saillie définissant un de ses bords longitudinaux (un jonc rond (12) est illustré sur la Figure 4); (c) des moyens d’engagement, permettant d’engager ledit bourrelet (12) dans l'ouverture (14) formée par les ailes du rail (6) et d’engager la courroie flexible (31) dans cette même ouverture de sorte que le bourrelet (12).ne puisse pas ressortir de l'ouverture du rail tant que la courroie flexible (31) y est engagée. Les moyens d’engagements peuvent comprendre au moins un galet ou un guide (non illustrés sur la Figure 4) ou, plus simplement, on peut se servir de la courroie flexible (31) elle-même pour forcer le bourrelet dans l’ouverture alors que la courroie s’engage elle-même dans l’ouverture.

[0030] Un tel système de verrouillage permet de glisser le bourrelet (12) définissant le bord de la couverture dans l'ouverture (14) du rail (6) et ainsi de coincer et donc de fixer de manière continue dans ledit rail (6) le bord longitudinal correspondant de la couverture (10) et de maintenir par celui-ci la couverture (10) tendue au-dessus de la cavité à couvrir (3) même en cas de sollicitations mécaniques très élevées dues par exemple à la présence d’un objet, poche d’eau, animal ou personne sur la couverture. Lors du retrait de la couverture, la courroie flexible (31) est progressivement désengagée de l’ouverture du rail alors que le chariot se déplace longitudinalement, libérant ainsi le passage et permettant le retrait du bourrelet définissant le bord de la couverture hors de l’ouverture (14) du rail. Cependant, un tel verrouillage favorise la formation d’une poche d’eau ou autre fluide en cas d’accumulation d’eau sur la surface déployée et verrouillée de la couverture. Dans le cas des piscines, il confère la sécurité en cas d’accès (autorisé ou non) à la couverture. Selon les matériaux utilisés, la résistance du système de verrouillage peut être de l’ordre de 5 à 10 kN/m (500 à 1000 kg/m).

[0031] En plus ou à la place d'un dispositif de verrouillage continu tel que discuté plus haut, le dispositif de couverture peut comprendre un système discret de sécurité tel que des pitons disposés de part et d’autre de la surface à couvrir entre les bords longitudinaux de la cavité et chacun des rails correspondants (6). Les pitons peuvent s’insérer dans des œillets correspondants disposés le long des bords longitudinaux de la couverture (10) au fur et à mesure de son déroulement.

[0032] La présente invention apporte une solution simple, économique et sûre au problème de surcharge sur la couverture, qui est particulièrement critique lors du ré-enroulement de la couverture sur le tambour, puisque cela risque d’endommager le mécanisme de ré-enroulement du tambour.

Claims (11)

1. Revendications

   1. Dispositif (1) de couverture d’une cavité (3) inscrite dans une aire rectangulaire définie par une direction longitudinale normale à une direction transversale, ledit dispositif comprenant : (a) un chariot (21) monté sur des roues (33) posées sur les deux bords longitudinaux de l’aire rectangulaire et apte à se déplacer linéairement dans la direction longitudinale au-dessus de la cavité dans un premier sens de dépôt et dans un second sens de retrait, opposé au premier, (b) un tambour (2) muni d’une couverture essentiellement rectangulaire ayant une largeur adaptée à pouvoir être enroulée sur le tambour, le dit tambour étant monté à rotation sur un axe (2a) transversal fixé au chariot, de sorte que lors du déplacement du chariot dans le premier sens de dépôt, la couverture est déroulée du tambour et est posée au-dessus de la cavité et lors du déplacement du chariot dans le deuxième sens de retrait, la couverture est enroulée sur le tambour, découvrant ainsi la cavité, (c) une première et une deuxième roulettes de renvoi (4) montées à chaque extrémité du chariot et ayant un axe de rotation sensiblement parallèle à la direction transversale, lesdites première et deuxième roulettes de renvoi permettant de plaquer contre le plan défini par l’aire rectangulaire les bords longitudinaux de la portion de couverture (10) posée au-dessus de la cavité, caractérisé en ce que, chacune des première et deuxième roulettes (4) est montée sur le chariot (21) par l’intermédiaire d’un levier (4c) monté sur le chariot par une charnière (4a) positionnée à une certaine distance de l’axe de rotation de la roulette correspondante, ledit levier (4c) étant muni d’un ressort de roulette (4b) tendu afin de le faire pivoter autour de la charnière (4a) entraînant, en l’absence d’une force de tension dans l’autre sens par l’action de la couverture, de déplacer la roulette (4) vers l’aval par rapport à sa position dite « normale » de fonctionnement, lorsque le chariot se déplace dans le deuxième sens de retrait.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, comprenant de plus un moyen de sécurité ('20a, 20b, 20c) permettant l’interruption du mouvement longitudinal du chariot (21) dans le deuxième sens de retrait dans le cas où au moins un des leviers (4c) supportant chacune des première et deuxième roulettes (4) pivotait autour de sa charnière (4a) de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale ».
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, comprenant de plus un moteur électrique (30) permettant le déplacement longitudinal du chariot dans chacun des premier et deuxième sens, et le moyen de sécurité (20a, 20b) comprend un interrupteur qui, au cas où au moins un des leviers (4c), de préférence au cas où les deux leviers(4c), supportant chacune des première et deuxième roulettes (4) pivotai(en)t autour de sa/leur charnière (4a) de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa/leur position dite « normale », interrompt l’alimentation dudit moteur et/ou déclenche une alarme sonore et/ou visuelle.
4. 4. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel le moyen de sécurité comprend une traverse (20c) montée de telle sorte que le pivotement du levier (4c) d’au moins une des première et deuxième roulettes (4) autour de sa charnière (4a) de plus d’un angle limite, amax, par rapport à sa position dite « normale », entraîne l’interaction de ladite traverse (20c) avec un élément de la roue (33) adjacente au levier (4c), tel qu’un pignon denté (33a) ou un patin de frein provoquant ainsi l'arrêt de la rotation de ladite roue (33) ainsi que de la translation longitudinale du chariot.
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la rotation du tambour (2) lorsque le chariot (21) se déplace dans le deuxième sens de retrait est assurée par un ressort de tambour qui se tend lors de la rotation dans le premier sens de dépôt de la couverture et qui se détend lors du déplacement du tambour dans le deuxième sens opposé de retrait.
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le ressort de roulette (4b) est un ressort spiral ou un ressort hélicoïdal.
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un système de verrouillage des bords longitudinaux de la couverture (10) dont le verrouillage est activé par la translation longitudinale du tambour (2) dans le premier sens de dépôt, et est désactivé par la translation longitudinale du tambour (2) dans le second sens de retrait.
8. 8. Dispositif selon la revendication précédente où le mécanisme de translation comprend une paire de rails disposés de part et d'autre de la cavité et le long desquels le tambour se déplace, et où le système de verrouillage comprend des moyens d’insertion et de blocage des bords longitudinaux de la couverture dans lesdits rails lors de la translation longitudinale du tambour (2) dans le premier sens de dépôt, et des moyens de déblocage et de désinsertion des bords de la couverture lors de la translation longitudinale du tambour (2) dans le second sens de retrait.
9. 9. Dispositif selon la revendication précédente, où les rails comprennent un profil sensiblement en "U", en "G", c'est-à-dire comprenant une ailette refermant partiellement un coté de l'ouverture du profil, ou en "C", c'est-à-dire comprenant deux ailettes refermant partiellement chaque côté de l'ouverture du profil et dans lequel les moyens d’insertion comprennent les roulettes (4) et les roues (33).
10. 10. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel chaque rail est formé d'un profil en "C" ou en "G" avec l'ailette située du côté du rail adjacent à la surface à couvrir, et dans lequel chaque bord longitudinal de la couverture est pourvu d’un bourrelet qui, par l’action des moyens d’insertion, est coincé de manière réversible sous une ailette de chaque rail au fur et à mesure du déroulement du tambour.
11. 11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel : (a) le mécanisme de translation longitudinale comprend deux courroies flexibles (31) fixées uniquement à chacune de leurs extrémités (35) au niveau des quatre coins de la surface recouverte lorsque la couverture est déployée entièrement et disposées le long des deux longueurs du périmètre de la couverture déployée; et dans lequel, (b) le chariot (21 ) comprend à chacune de ses extrémités: (i) au moins une roue d’entraînement (9) dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour (2); (ii) au moins deux roues (33) reposant sur la surface directement adjacente à la surface (3) à couvrir et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement (9), et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement (9) forme le sommet supérieur; de sorte que les sections (31a) de chaque courroie flexible (31) comprises entre leurs points de fixation (35) et les roulettes, soient plaquées sur la longueur du périmètre de la surface à couvrir, et que la section (31b) de chaque courroie comprise entre les au moins deux roulettes (33) vienne coiffer sans glissement la roue d’entraînement (9).