BE1011320A6 - Machine a couper le pain. - Google Patents

Abstract

Une machine à couper le pain en tranches comprenant un ensemble de lames coupantes mobiles (1) s'étendant dans des plans parallèles, un chariot (3) pour placer un pain à couper contre les lames coupantes (1) et le pousser entre ces lames, et un presse-pain (5). Le chariot (3) comporte une garniture (4) en une matière capable d'être mouillée par et de retenir une substance lubrifiante. Le presse-pain (5) est pourvu d'un coussin de lubrification (6) alimenté en une substance lubrifiante afin de lubrifier les lames coupantes (1) et de mouiller la garniture (4) du chariot (3) précité à chaque course du chariot.

Description

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  MACHINE A COUPER LE PAIN L'invention concerne une machine destinée à couper le pain en tranches et comprenant un ensemble de lames coupantes mobiles s'étendant dans des plans parallèles. 



  Une machine à couper le pain en tranches, telle qu'elle est connue chez le boulanger, est généralement équipée d'un moyen pour placer un pain à couper contre des lames de coupe et le pousser entre les lames. Ledit moyen a usuellement une forme lui permettant de s'engager partiellement entre les lames de coupe de manière à bien dégager le pain en fin de coupe. 



  La coupe de certains pains pose des difficultés à cause de l'adhérence de la mie aux lames lors de la coupe. La mie s'accumulant sur les lames finit par déchirer le pain et émousser la coupe. Une solution consiste à lubrifier les lames lors de la coupe en plaçant des feutres de lubrification dans des peignes situés au-dessus et en dessous de l'espace de coupe. 



  Le peigne de lubrification au-dessus de l'espace de coupe est intégré au presse-pain lorsque celui-ci est prévu, ce qui permet de couvrir la plus grande plage possible des lames pendant et après la coupe, le feutre sous l'espace de coupe étant par ailleurs indispensable pour assurer une bonne lubrification de la partie inférieure des lames. 

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 Ce système de lubrification a pour inconvénients d'empiéter par ses deux feutres sur l'espace disponible pour la coupe et de cumuler les sollicitations qu'il occasionne aux lames et celles de la coupe du pain proprement dite. Ces caractéristiques font que, à espace de coupe égal, les lames sont plus longues et davantage sollicitées, ce qui augmente le risque de bris des lames et nécessite une énergie plus important pour leur entraînement. 



  Une autre solution connue consiste à lubrifier les lames, non pas pendant la coupe du pain, mais après la coupe de celui-ci sur tout l'espace utile des lames. Pour réaliser cet objectif, il a été proposé une machine à couper le pain comprenant un chariot constitué d'un boîtier présentant sur sa face frontale des dentelures s'étendant parallèlement à la direction longitudinale des lames coupantes de manière que ces dentelures puissent emboîter les lames coupantes lorsque le chariot arrive en fin de course en avant, ledit boîtier contenant une garniture en une matière capable d'être mouillée et de retenir une substance lubrifiante amenée par un moyen quelconque afin de lubrifier les lames de coupe. 



  Avec un dispositif de lubrification de ce genre, le lubrifiant qui mouille la garniture du chariot à chaque course de celui-ci vient lubrifier les lames coupantes après chaque coupe d'un pain. Cependant, lorsque la coupe est lente, ce qui est le cas lorsque l'on coupe un pain frais par exemple, les lames se sèchent avant la fin de la coupe du pain et ceci occasionne la formation de grumaux dans les dernières tranches de pain. 

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 L'invention a pour but de pallier cet inconvénient et à cet effet elle propose une machine à couper le pain en tranches comprenant un chariot pousse-pain muni d'une garniture en une matière capable d'être mouillée par un lubrifiant et un presse-pain muni d'un feutre alimenté en une substance lubrifiante. 



  Les lames de coupe se trouvent ainsi lubrifiées à la fois pendant toute la coupe d'un pain par le lubrifiant délivré par le feutre du presse-pain et après la coupe du pain par le lubrifiant délivré par la garniture du chariot pousse-pain. Cet avantage sur le plan de la lubrification des lames de coupe est obtenu en réduisant de manière significative les inconvénients des systèmes de lubrification connus précités. 



  De plus, le dispositif suivant l'invention présente également un avantage important résultant de la combinaison de la garniture du chariot pousse-pain et de l'apport de lubrifiant par le feutre du presse-pain. En effet, à chaque course du chariot pousse-pain, une quantité de lubrifiant apportée par le presse-pain se trouve transférée vers la garniture du pousse-pain et s'y trouve répartie par capillarité. De ce fait, la garniture du pousse-pain ne doit plus être imbibée de lubrifiant par un dispositif d'injection associé au chariot pousse-pain. 



  L'invention est exposée dans ce qui suit à l'aide des dessins joints. 



  La figure 1 est une vue en élévation d'un dispositif de lubrification suivant l'invention avant la coupe d'un pain. 

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 La figure 2 est une vue du dispositif de la figure 1 après la coupe d'un pain. 



  Une machine à couper le pain conforme à l'invention est équipée de lames coupantes parallèles 1, d'une table porte-pain 2, d'un pousse-pain 3 destiné à pousser un pain à couper 10 placé sur la table portepain entre les lames coupantes 1, et d'un presse-pain 5 disposé au-dessus de la zone de coupe. 



  Le chariot pousse-pain 3 est constitué d'un boîtier présentant par exemple des dentelures parallèles sur sa face frontale comme décrit dans le brevet belge nO 09000757, de manière à pouvoir emboîter les lames de coupe 1 en fin de course du chariot. La garniture 4 est par exemple faite en matière poreuse telle que du feutre, de la mousse, des fibres naturelles ou synthétiques, etc. 



  Le presse-pain 5 est muni d'un coussin de lubrification 6, par exemple un coussin en feutre, alimenté en matière lubrifiante par un conduit 7 raccordé à un réservoir 9 par l'intermédiaire d'une électrovanne 8. 



  Pendant la coupe d'un pain 10, les lames de coupe 1 se trouvent mouillées par du lubrifiant apporté par le coussin 6 du presse-pain 5. 



  En fin de coupe du pain 10, lorsque le chariot 3 vient emboîter les lames de coupe comme montré en figure 2, la garniture 4 nettoie les lames de coupe 1 et aspire par capillarité du lubrifiant qui mouille les lames de coupe 1.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS 1. Machine à couper le pain en tranches comprenant un ensemble de lames coupantes mobiles (1) s'étendant dans des plans parallèles, et un chariot (3) pour placer un pain à couper contre les lames coupantes (1) et le pousser entre ces lames, caractérisé en ce que le chariot (3) précité comporte une garniture (4) en une matière capable d'être mouillée par et de retenir une substance lubrifiante, et en ce qu'elle comprend en outre un presse-pain (5) disposé audessus de la zone de coupe et pourvu d'un coussin de lubrification (6) alimenté en une substance lubrifiante afin de lubrifier les lames coupantes (1) et de mouiller la garniture (4) du chariot (3) précité à chaque course du chariot.
2. 2. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le chariot (3) est constitué d'un boîtier présentant sur sa face frontale des dentelures s'étendant parallèlement à la direction longitudinale des lames coupantes (1) de manière que ces dentelures puissent emboîter lesdites lames coupantes lorsque le chariot arrive en fin de course en avant, ledit boîtier contenant la garniture (4) en matière capable d'être mouillée et de retenir une substance lubrifiante.
3. 3. Machine suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la garniture (4) précitée est constituée d'une matière poreuse. <Desc/Clms Page number 6>
4. 4. Machine suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la garniture (4) précitée est constituée d'une matière duveteuse.
5. 5. Machine suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la garniture (4) précitée est constituée d'une matière fibreuse.