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FEUILLE D'EMBALLAGE POUR ROUTAGE La présente invention se rapporte à une feuille d'emballage pour routage, donc destiné à l'emballage mécanisé de documents (revues, catalogues...), trié automatiquement et distribué par voie postale.
Il existe actuellement deux types d'emballage, les : films plastiques et les enveloppes en papier.
Les Elms plastiques, du fait de leur transparence, ne permettent pas de faire des envois à caractère confidentiel Par ailleurs leur transparence gêne le tri postal automatique. En effet ce tri s'effectuant par lecture optique de adresse du destinataire située sur la revue, et donc sous le film plastique, la lecture est perturbée, d'une part par la réflectance de lumière que produit le film plastique et, d'autre part par les impressions portées sur le document emballé qui sont détectées à travers le film. Pour éviter ce problème, il faudrait placer une étiquette d'adressage sur le film mais une telle opération est difficile à automatiser. Un autre inconvénient est la plissabilité des films qui gêne le cheminement des paquets sur les machines de tri.
Un autre inconvénient des films plastiques est leur mauvaise imprimabilité ; ils ne peuvent pas être imprimés par toute technique d'impression.
En outre, de part la nature de leur composition, ils ne sont pas biodégradables.
Les enveloppes en papier ne possèdent pas ces inconvénients cependant elles ne permettent pas d'avoir des cadences d'emballage aussi rapides que celles avec des films plastiques : pour les : films plastiques, la cadence d'emballage est environ 2 à 5 fois plus rapide que pour les enveloppes. Ceci s'explique par la nécessité de pliage complexe et de cachetage des enveloppes.
La demanderesse se propose de fournir un emballage de routage qui ne présente pas les inconvénients des emballages actuels, à savoir de fournir un emballage qui permette tout particulièrement d'avoir à la fois des cadences élevées d'emballage mécanisé et un tri postal par lecture optique non perturbé.
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La demanderesse a trouve qu'une telle feuille d'emballage pour routage peut être obtenue à partir d'un support en papier opaque, imprimable, autoscellable au moyen d'un adhésif de scellage à froid, présent au moins partiellement sur la face interne dudit support.
Le support papier est constitué de fibres qui sont totalement ou majoritairement des fibres de cellulose, de charges, en particulier de charges opacifiantes (comme par exemple le dioxyde de titane, le carbonate de calcium précipité, le kaolin calciné) et d'additifs papetiers tels que liants, agents de rétention ou de floculation. agents de résistance humide, agents de collage en masse, agents antimousse. Il peut comporter aussi des bactéricides et des colorants.
Le support peut être obtenu aussi à partir de vieux papiers ou de fibres recyclées.
On peut le traiter en presse encolleuse par des liants ou agents de renforcement comme l'amidon, ralcool polyvinylique ou par des agents de collage de surface.
De préférence, le support papier est nuancé ou coloré, ceci lui confère une meilleure opacité. Le papier peut être coloré en masse et/ou sur une ou deux de ses faces.
L'adhésif de scellage à froid est de préférence à base de caoutchouc naturel (polyisoprène) car celuici a la particularité de ne se sceller que sur lui-même. Il n'est donc pas nécessaire de traiter l'autre face (non enduite avec l'adhésif) de la feuille pour pouvoir bobiner la feuille et la manipuler aisément.
On peut cependant utiliser d'autres adhésifs scellables à froid (appelés COLD SEAL), utilisables en milieu aqueux ou en milieu solvant et si nécessaire traiter la face de la feuille ne comportant pas d'adhésif pour la rendre anti-adhérente par exemple par application de produits silicones antiadhérents.
De préférence, la pression linéaire pour sceller la feuille sur elle-même est supérieure ou égale à 50 N/cm.
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De préférence adhésif est coloré ; ceci permet de renforcer l'opacité de la feuille d'emballage et donc de diminuer le grammage de la feuille ; ainsi on peut réaliser une économie sur l'affianchissement postal qui se fait en fonction du poids du paquet à expédier.
De préférence l'opacité de la feuille d'emballage, mesurée selon la norme ISO 2471, est supérieure ou égale à 75.
L'adhésif est déposé soit de façon à recouvrir entièrement la face interne du support soit à ne couvrir que partiellement cette face et ce tout en permettant que l'emballage soit scellable sur lui-même.
Le dépôt d'adhésif peut être fait par tout moyen d'enduction connu. On peut par exemple le faire au moyen d'une coucheuse à lame d'air, d'une coucheuse à barre de type CHAMPION (voir Pulp and Paper, voL IV, Sème édition, pages 2152-2154) ou par héliogravure.
Par exemple on peut déposer l'adhésif sur le pourtour de la feuille d'emballage, la feuille étant scellée par application des zones adhésivées se trouvant en regard selon une ligne de pliage ou la feuille est découpée autour de la revue à emballer et scellée sur tout son pourtour (sur les quatre bords).
On peut aussi par exemple déposer l'adhésif selon un dessin représentant des grilles entrecroisées ; ce dépôt est fait généralement par impression héliogravure : la feuille peut être scellée sur ellemême.
Les enductions totale ou en grille du support laissent une grande liberté d'utilisation des feuilles d'emballage, elles n'imposent pas de contrainte de découpe et de pliage minutieux. elles sont indépendantes du format des documents à expédier.
Pour éviter que remballage s'ouvre lors de sa manipulation ou de la distribution postale. il est préférable que la force de scellage (force à exercer pour ouvrir l'emballage) soit au moins égale à 1 N/cm De préférence la face de la feuille qui ne comporte pas d'adhésif (face externe) a un niveau de
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collage élevé, le collage COBB mesuré selon la norme ISO 535, est inférieur à 25 g/m2. 9 im.
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Ce collage donne à l'emballage une résistance élevée aux conditions climatiques humides auxquelles peut être soumis le paquet lors de son acheminement postal ; en effet, il peut être soumis à une forte humidité ou à la pluie lors de sa distribution dans les boites à lettre. Ainsi il ne sera pas abîmé et son contenu sera protégé.
La présence de l'adhésif de scellage à froid ne gêne pas l'impression de la face externe (qui ne comporte pas d'adhésif) quelle que soit la technique d'impression (héliogravure, flexographie, offset, typographie, jet d'encre).
L'emballage pourra comporter une fenêtre transparente pour pouvoir lire l'adresse si elle est portée sur la revue emballée.
L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples non limitatifs suivants : EXEMPLE 1 On fabrique par voie humide sur machine à papier à table plate, un support papier à partir de la composition suivante, les parts étant exprimées en poids sec : - 100 parts de fibres de cellulose - 18 parts de charges opacifiantes (dioxyde de titane, carbonate de calcium précipité) - 16, 5 parts d'extendeur du dioxyde de titane - 5, 5 parts d'agent de renforcement (amidon, alrool polyvinylique) - 0, 3 pan d'agent de collage (dimère d'alkyl cétène) - 0, 1 part d'agent de rétention - 0, 05 part de colorant de nuançage noir.
La feuille obtenue est ensuite traitée en presse encolleuse par un mélange de liants (amidon et alcool polyvinylique), la reprise de cette composition en sec est de 2,5 gem".
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On dépose par couchage à l'aide d'une barre Champion radhésif scellable à froid qui est à base de caoutchouc naturel à raison de 1,8 glum2 en sec.
La feuille finie a un grammage de 60 gem2.
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La feuille finie aune opacité de 90, mesurée selon la norme ISO 2471.
Le collage COBB mesuré selon la norme ISO 535 (eau, 1 minute, 23 C) est de 20 g/m2, pour la face imprimable (non recouverte d'adhésif).
La feuille peut être imprimée avant ou après l'enduction d'adhésif par héliogravure ou par flexographie sans difficulté.
La feuille est utilisée sur une machine d'emballage automatisé pour emballer des revues ; la feuille est coupée, pliée autour de la revue et scellée sous une pression linéaire de 50 N/cm sur deux ou trois bords. La cadence d'emballage est de 5500 revues par heure, soit une cadence presque aussi élevée qu'en utilisant des films plastiques pour lesquels elle est de 5800 revues par heure.
La force moyenne de scellage pour séparer deux feuilles en regard scellées sous une pression linéaire de 50 N/cm vaut 1,16 N/cm.
Sur les machines de tri postal par lecture optique. il n'y a pas de problème de lecture et les paquets sont facilement manipulables.
De plus le papier ayant un bon collage. il est résistant aux conditions climatiques humides auxquelles il peut être soumis lors de l'acheminement postal EXEMPLE 2 On fabrique une feuille comme dans l'exemple 1 mais avec un grammage plus faible et on a ajouté à radhésif sceuable à froid un mélange de colorant noir et de pigments colorés bleu turquoise.
La composition adhésif-colorants est déposée en sec à raison de 4 g/m2.
Le grammage de la feuille finie est de 54 g/m2.
La feuille a une opacité de 90, donc de même niveau que celle de la feuille de l'exemple 1, bien que le grammage soit plus faible.
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Le collage COBB de la face imprimable est de 20 glu2.
La force moyenne de scellage est ici de 1,87 N/cm. On observe les mêmes avantages que pour l'exemple 1.
Méthode de détermination de la force de scellage : On découpe 6 bandes de 5 x 10 cm du papier à tester, trois dans le sens marche, trois dans le sens travers.
On scelle chaque bande sur elle-même, on applique une pression linéaire de 50 N/cm sur la bande en la faisant passer dans une calandre.
On mesure la force de scellage, c'est-à-dire la force qu'il faut exercer pour séparer les deux parties en regard, à l'aide d'un dynamomètre muni d'un enregistreur, la vitesse de la traverse étant de 200 imam On fait la moyenne entre le minimum et le maximum enregistrés et on obtient la force de scellage exprimée en cN/5 cm. On obtient la force moyenne de scellage en faisant la moyenne des forces mesurées (pour les sens marche et les sens travers).
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The present invention relates to a packaging sheet for routing, therefore intended for mechanized packaging of documents (magazines, catalogs, etc.), sorted automatically and distributed by post.
There are currently two types of packaging, plastic films and paper envelopes.
Plastic Elms, because of their transparency, do not allow confidential shipments. Furthermore, their transparency hinders automatic postal sorting. This sorting is effected by optical reading of the recipient's address located on the magazine, and therefore under the plastic film, the reading is disturbed, on the one hand by the reflectance of light produced by the plastic film and, on the other part by the impressions carried on the wrapped document which are detected through the film. To avoid this problem, an address label should be placed on the film, but such an operation is difficult to automate. Another drawback is the pliability of the films which hinders the movement of the packages on the sorting machines.
Another disadvantage of plastic films is their poor printability; they cannot be printed by any printing technique.
In addition, due to the nature of their composition, they are not biodegradable.
Paper envelopes do not have these drawbacks, however, they do not allow packaging rates to be as rapid as those with plastic films: for: plastic films, the packaging rate is approximately 2 to 5 times faster only for envelopes. This is explained by the need for complex folding and sealing of the envelopes.
The Applicant intends to provide routing packaging which does not have the disadvantages of current packaging, namely to provide packaging which makes it possible in particular to have both high rates of mechanized packaging and postal sorting by optical reading. undisturbed.
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The Applicant has found that such a packaging sheet for routing can be obtained from an opaque paper support, printable, autoscellable by means of a cold sealing adhesive, present at least partially on the internal face of said support.
The paper support consists of fibers which are wholly or mainly cellulose fibers, fillers, in particular opacifying fillers (such as for example titanium dioxide, precipitated calcium carbonate, calcined kaolin) and papermaking additives such as as binders, retention or flocculation agents. wet strength agents, mass bonding agents, defoaming agents. It may also contain bactericides and dyes.
The support can also be obtained from old paper or recycled fibers.
It can be treated in a size press with binders or reinforcing agents such as starch, polyvinyl alcohol or by surface bonding agents.
Preferably, the paper support is nuanced or colored, this gives it better opacity. The paper can be colored en masse and / or on one or two of its faces.
The cold sealing adhesive is preferably based on natural rubber (polyisoprene) because it has the particularity of only sealing on itself. It is therefore not necessary to treat the other side (not coated with adhesive) of the sheet in order to be able to wind the sheet and handle it easily.
It is however possible to use other cold-sealable adhesives (called COLD SEAL), usable in an aqueous medium or in a solvent medium and if necessary treat the face of the sheet without adhesive to make it non-stick, for example by application non-stick silicone products.
Preferably, the linear pressure to seal the sheet on itself is greater than or equal to 50 N / cm.
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Preferably adhesive is colored; this makes it possible to reinforce the opacity of the packaging sheet and therefore to reduce the grammage of the sheet; thus we can achieve savings on postage which is based on the weight of the package to be shipped.
Preferably the opacity of the packaging sheet, measured according to ISO 2471, is greater than or equal to 75.
The adhesive is deposited either so as to completely cover the internal face of the support or to only partially cover this face and this while allowing the packaging to be sealable on itself.
The deposition of adhesive can be done by any known coating means. This can for example be done using an air knife coater, a CHAMPION bar coater (see Pulp and Paper, voL IV, Sème edition, pages 2152-2154) or by gravure printing.
For example, the adhesive can be deposited on the periphery of the packaging sheet, the sheet being sealed by application of the adhesive areas located opposite along a fold line or the sheet is cut around the magazine to be packaged and sealed on all around (on all four edges).
It is also possible, for example, to deposit the adhesive according to a drawing representing intersecting grids; this deposit is generally made by gravure printing: the sheet can be sealed on itself.
The total coatings or grid of the support leave a great freedom of use of the packaging sheets, they do not impose any constraint of cutting and meticulous folding. they are independent of the format of the documents to be sent.
To prevent repacking from opening during handling or postal delivery. it is preferable that the sealing force (force to be exerted to open the package) is at least equal to 1 N / cm Preferably the face of the sheet which does not contain any adhesive (external face) has a level of
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high bonding, COBB bonding measured according to ISO 535, is less than 25 g / m2. 9 im.
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This bonding gives the packaging a high resistance to humid climatic conditions to which the package may be subjected during its postal delivery; indeed, it can be subjected to high humidity or rain during its distribution in letter boxes. Thus it will not be damaged and its content will be protected.
The presence of the cold sealing adhesive does not interfere with the printing of the external face (which does not include any adhesive) whatever the printing technique (rotogravure, flexography, offset, letterpress, inkjet ).
The packaging may include a transparent window so that the address can be read if it is included on the packaged magazine.
The invention will be better understood with the aid of the following nonlimiting examples: EXAMPLE 1 A paper support is produced by wet method on a flat table paper machine, from the following composition, the parts being expressed by dry weight: 100 parts of cellulose fibers - 18 parts of opacifying fillers (titanium dioxide, precipitated calcium carbonate) - 16.5 parts of extender of titanium dioxide - 5.5 parts of reinforcing agent (starch, polyvinyl alrool) - 0.3 pan of bonding agent (alkyl ketene dimer) - 0.1 part of retention agent - 0.05 part of black shading dye.
The sheet obtained is then treated in a size press with a mixture of binders (starch and polyvinyl alcohol), the recovery of this composition in dryness is 2.5 gem ".
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It is deposited by coating using a cold-sealable Radhesive Champion bar which is based on natural rubber at a rate of 1.8 glum2 in dry.
The finished sheet has a weight of 60 gem2.
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The finished sheet has an opacity of 90, measured according to ISO 2471.
The COBB bonding measured according to ISO 535 standard (water, 1 minute, 23 C) is 20 g / m2, for the printable side (not covered with adhesive).
The sheet can be printed before or after the adhesive coating by gravure printing or flexography without difficulty.
The sheet is used on an automated packaging machine to package magazines; the sheet is cut, folded around the magazine and sealed under a linear pressure of 50 N / cm on two or three edges. The packaging rate is 5500 reviews per hour, which is almost as high as using plastic films for which it is 5800 reviews per hour.
The average sealing force to separate two facing sheets sealed under a linear pressure of 50 N / cm is 1.16 N / cm.
On postal sorting machines by optical reading. there is no read problem and the packages are easy to handle.
In addition the paper having a good collage. it is resistant to the humid climatic conditions to which it can be subjected during the postal delivery EXAMPLE 2 A sheet is made as in example 1 but with a lighter grammage and a mixture of black dye has been added to the cold-radiant adhesive. and turquoise blue colored pigments.
The adhesive-dye composition is deposited dry at a rate of 4 g / m2.
The grammage of the finished sheet is 54 g / m2.
The sheet has an opacity of 90, therefore of the same level as that of the sheet of Example 1, although the grammage is lower.
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The COBB bonding of the printable side is 20 glu2.
The average sealing force here is 1.87 N / cm. The same advantages are observed as for example 1.
Method for determining the sealing force: 6 strips of 5 x 10 cm are cut from the test paper, three in the running direction, three in the cross direction.
Each strip is sealed on itself, a linear pressure of 50 N / cm is applied to the strip by passing it through a calender.
The sealing force is measured, that is to say the force that must be exerted to separate the two facing parts, using a dynamometer fitted with a recorder, the speed of the cross member being 200 imam We average between the minimum and maximum recorded and we obtain the sealing force expressed in cN / 5 cm. The average sealing force is obtained by averaging the measured forces (for the forward and cross directions).