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MANCHETTE FLEXIBLE
La présente invention concerne une manchette flexible, notamment utilisable dans une installation de chauffage, ventilation, climatisation ou traitement de l'air.
Dans une telle installation, ces manchettes servent à raccorder la centrale de chauffage ou de ventilation au conduit d'acheminement de l'air, pour absorber les vibrations générées par ladite centrale afin qu'elles ne se transmettent pas au réseau de distribution.
Ces manchettes servent également à raccorder deux conduits entre eux pour absorber les dilatations des conduits soumis à des variations de température.
Ces manchettes sont généralement constituées par l'assemblage de deux bords opposés d'une pièce de matériau textile, cet assemblage étant réalisé par collage ou bien par couture.
Dans les locaux publics ou à usage collectif, ces manchettes doivent, en outre, répondre à la norme dite "M zéro", c'est-à-dire être en matériau incombustible.
Pour certains conduits spécifiques, tels que les conduits d'élimination des fumées en cas d'incendie, la norme est encore plus sévère puisqu'il est désormais exigé que les manchettes résistent à une température intérieure de 4000 pendant deux heures.
Les manchettes à bords collés emploient des colles résistant à de hautes températures, qui présentent les inconvénients d'être complexes et coûteuses à mettre en oeuvre, d'impliquer des outillages spécifiques et d'avoir à respecter des normes strictes. De plus et surtout, ces manchettes ne résistent pas aux contraintes précitées, aucune colle n'étant véritablement incombustible.
Les manchettes à bords cousus emploient soit des fils spécifiques, notamment en Kevlar, en Téflon (marques enregistrées) ou en fibres de verre, soit des fils ordinaires de coton avec collage, par dessus les coutures,
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de bandes de protection en matériau résistant aux hautes températures. Les fils spécifiques précités sont chers et complexes à travailler et la mise en place de bandes protectrices complique la réalisation des manchettes. De plus, dans un cas comme dans l'autre, les coutures ne résistent pas aux contraintes imposées par la norme, du fait de la combustion plus ou moins rapide des fils et du décollement des bandes protectrices sous l'effet de la chaleur.
La présente invention vise à remédier à l'ensemble de ces inconvénients, c'est-à-dire à fournir une manchette flexible à la norme"M zéro", apte à résister à une température intérieure de 4000 pendant deux heures et à une pression importante, tout en restant facile à fabriquer et à un coût modéré.
A cette fin, dans la manchette qu'elle concerne, du type constituée par couture avec du fil ordinaire, notamment en coton, des deux bords opposés d'une pièce de matériau textile, la pièce textile est pliée deux fois parallèlement aux coutures pour former un rabat qui vient contenir les coutures et qui est cousu à cette pièce textile.
Ainsi, les coutures d'assemblage des bords opposés de la pièce textile sont recouvertes et protégées par le rabat.
Certes, au cours de l'exposition de la manchette à de hautes températures, les coutures de fixation du rabat à la pièce textile finissent par se détériorer sous l'effet de la chaleur, mais leur résistance additionnée à celle des coutures qui lient les deux bords opposés de la pièce textile permet à la manchette de résister aux contraintes prescrites par les normes, c'est-à-dire de résister pendant deux heures à une température intérieure de 4000. Les coutures de fixation du rabat à la pièce textile permettent également de renforcer la tenue à la pression du fluide traversant la manchette.
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De plus, même après détérioration de ces coutures de fixation, le rabat reste plus ou moins plaqué contre la paroi de la manchette, étant donné que les moyens rigides de raccordement de la manchette aux conduits enserrent le rabat en même temps que les bords d'extrémité de la manchette et maintiennent le rabat en position rabattue.
La réalisation du rabat et sa couture à la paroi de la manchette peuvent se faire par des moyens mécanisés, c'est-à-dire sans rendre plus complexe ou plus onéreuse la fabrication de cette manchette.
De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la manchette flexible qu'elle concerne.
La figure 1 en est une vue générale en perspective ; et les figures 2 à 5 en sont des vues partielles, en bout, dans différentes étapes successives de sa constitution.
La figure 1 représente une manchette flexible 1, notamment utilisable dans une installation de chauffage, ventilation, climatisation ou traitement de l'air.
Dans une telle installation, la manchette 1 sert à raccorder la centrale de chauffage ou de ventilation au conduit d'acheminement de l'air, pour absorber les vibrations générées par ladite centrale afin qu'elles ne se transmettent pas au réseau de distribution, ou à raccorder deux conduits entre eux pour absorber les dilatations de ceux-ci lorsqu'ils sont soumis à des variations de température.
La manchette 1 est constituée à partir d'une pièce de matériau textile 2, étanche à l'air et incombustible, ce qui lui permet de répondre à la norme"M zéro"et d'être utilisable dans les locaux publics ou à usage collectif.
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Comme le montrent les figures 2 et 3, deux bords opposés 2a et 2b de la pièce textile 2 sont rapprochés, superposés et cousus l'un à l'autre pour réaliser le conduit que forme la manchette 1. Les deux coutures 3a et 3b sont réalisées en fil ordinaire, notamment en fil de coton, et s'étendent longitudinalement, c'est-à-dire parallèlement aux bords 2a et 2b.
La pièce textile 2 est ensuite pliée deux fois longitudinalement, selon les lignes A et B, par des moyens mécanisés appropriés, parallèlement aux coutures 3a et 3b, pour former un rabat 4 apte à venir contenir les coutures 3a et 3b, ainsi que cela apparaît sur les figures 4 et 5.
Le rabat 4 est plaqué contre les coutures 3a et 3b et fixé à la pièce textile 2 au moyen d'autres coutures 5, réalisées à proximité des coutures 3a et 3b, également en fil ordinaire.
Le rabat 4 permet de protéger les coutures 3a et 3b contre des températures élevées, de telle sorte que la manchette 1 ainsi conformée, outre le respect de la norme "M zéro", peut résister à une température intérieure de 4000 pendant deux heures, ce qui est rendu obligatoire pour certains conduits spécifiques tels que les conduits d'élimination des fumées en cas d'incendie.
Cette manchette reste simple et peu onéreuse à réaliser, du fait de l'emploi de moyens mécanisés et de fil ordinaire.
Certes, au cours de l'exposition de la manchette 1 à de hautes températures, les coutures 5 finissent par se détériorer sous l'effet de la chaleur, mais leur résistance additionnée à celle des coutures 3a et 3b permet à la manchette 1 de résister aux contraintes prescrites par les normes.
Les coutures 5 permettent également de renforcer la tenue à la pression de la manchette 1.
De plus, même après détérioration des coutures 5, le rabat 4 reste plus ou moins plaqué contre la paroi de
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la manchette 1, étant donné que les moyens rigides de raccordement de la manchette 1 aux conduits (non représentés) enserrent le rabat 4 en même temps que les bords d'extrémité de la manchette 1 et le maintiennent en position rabattue.
Des coutures transversales 6 peuvent être prévues pour contribuer au maintien du rabat 4 plaqué contre la paroi de la manchette 1.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation qui vient d'être décrite à titre d'exemple mais en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation.
Ainsi, des conduits souples de plus grande longueur que la manchette représentée au dessin peuvent être réalisés conformément à l'invention.
De plus, la paroi des manchettes ou conduits peut être constituée par plusieurs épaisseurs, dès lors que la formation du rabat 4 reste possible compte tenu de la flexibilité du matériau, et les conduits ou manchettes selon l'invention peuvent n'être pas seulement tubulaires, ainsi que cela est représenté au dessin, mais également de section carrée, rectangulaire, tronconique ou autre selon les besoins.
En outre, il est possible d'aménager dans les extrémités des manchettes ou conduits devant être raccordées des ourlets aptes à recevoir des barrettes rigides pour leur raccordement aux brides des conduits de l'installation.
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FLEXIBLE CUFF
The present invention relates to a flexible cuff, in particular usable in a heating, ventilation, air conditioning or air treatment installation.
In such an installation, these sleeves are used to connect the heating or ventilation unit to the air supply duct, to absorb the vibrations generated by said unit so that they do not transmit to the distribution network.
These sleeves also serve to connect two conduits together to absorb the expansions of the conduits subjected to temperature variations.
These cuffs are generally formed by the assembly of two opposite edges of a piece of textile material, this assembly being carried out by gluing or else by sewing.
In public spaces or for collective use, these cuffs must, moreover, meet the standard known as "zero M", that is to say be made of non-combustible material.
For certain specific conduits, such as smoke elimination conduits in the event of fire, the standard is even more stringent since it is now required that the cuffs resist an internal temperature of 4000 for two hours.
The cuffs with glued edges employ glues resistant to high temperatures, which have the drawbacks of being complex and costly to implement, of involving specific tools and of having to comply with strict standards. In addition and above all, these cuffs do not withstand the above constraints, no glue being truly non-combustible.
The cuffs with sewn edges use either specific threads, in particular Kevlar, Teflon (registered trademarks) or fiberglass, or ordinary cotton threads with bonding, over the seams,
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protective strips of material resistant to high temperatures. The aforementioned specific threads are expensive and complex to work and the installation of protective strips complicates the production of the cuffs. In addition, in one case as in the other, the seams do not resist the constraints imposed by the standard, due to the more or less rapid combustion of the threads and the separation of the protective strips under the effect of heat.
The present invention aims to remedy all of these drawbacks, that is to say to provide a flexible cuff to the "M zero" standard, capable of withstanding an internal temperature of 4000 for two hours and a pressure important, while remaining easy to manufacture and at a moderate cost.
To this end, in the cuff it concerns, of the type formed by sewing with ordinary thread, in particular cotton, on the two opposite edges of a piece of textile material, the textile piece is folded twice parallel to the seams to form a flap which comes to contain the seams and which is sewn to this textile piece.
Thus, the assembly seams of the opposite edges of the textile piece are covered and protected by the flap.
Admittedly, during the exposure of the cuff to high temperatures, the seams for fixing the flap to the textile piece end up deteriorating under the effect of heat, but their resistance added to that of the seams which bind the two opposite edges of the textile piece allows the cuff to resist the constraints prescribed by the standards, that is to say to resist for two hours at an internal temperature of 4000. The seams for fixing the flap to the textile piece also allow to reinforce the pressure resistance of the fluid passing through the cuff.
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In addition, even after deterioration of these fixing seams, the flap remains more or less pressed against the wall of the cuff, since the rigid means of connection of the cuff to the conduits grip the flap together with the edges of end of the cuff and keep the flap in the folded position.
The production of the flap and its sewing to the wall of the cuff can be done by mechanized means, that is to say without making the manufacture of this cuff more complex or more expensive.
In any case, the invention will be better understood with the aid of the description which follows, with reference to the appended diagrammatic drawing representing, by way of nonlimiting example, a preferred embodiment of the flexible cuff that it relates to.
Figure 1 is a general perspective view; and Figures 2 to 5 are partial views, at the end, in different successive stages of its constitution.
FIG. 1 represents a flexible cuff 1, in particular usable in a heating, ventilation, air conditioning or air treatment installation.
In such an installation, the sleeve 1 is used to connect the heating or ventilation unit to the air supply duct, to absorb the vibrations generated by said unit so that they do not transmit to the distribution network, or to connect two conduits together to absorb their expansions when they are subjected to temperature variations.
The cuff 1 is made from a piece of textile material 2, airtight and incombustible, which allows it to meet the "M zero" standard and to be usable in public premises or for collective use .
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As shown in Figures 2 and 3, two opposite edges 2a and 2b of the textile piece 2 are brought together, superimposed and sewn to each other to produce the conduit that forms the cuff 1. The two seams 3a and 3b are made of ordinary yarn, in particular cotton yarn, and extend longitudinally, that is to say parallel to the edges 2a and 2b.
The textile piece 2 is then folded twice longitudinally, along lines A and B, by suitable mechanized means, parallel to the seams 3a and 3b, to form a flap 4 capable of coming to contain the seams 3a and 3b, as appears in Figures 4 and 5.
The flap 4 is pressed against the seams 3a and 3b and fixed to the textile piece 2 by means of other seams 5, produced near the seams 3a and 3b, also in ordinary thread.
The flap 4 makes it possible to protect the seams 3a and 3b against high temperatures, so that the cuff 1 thus shaped, in addition to compliance with the "M zero" standard, can withstand an interior temperature of 4000 for two hours, this which is made compulsory for certain specific ducts such as smoke elimination ducts in the event of fire.
This cuff remains simple and inexpensive to produce, due to the use of mechanized means and ordinary wire.
Certainly, during the exposure of the cuff 1 to high temperatures, the seams 5 eventually deteriorate under the effect of heat, but their resistance added to that of the seams 3a and 3b allows the cuff 1 to resist to the constraints prescribed by the standards.
The seams 5 also make it possible to reinforce the pressure resistance of the cuff 1.
In addition, even after the seams 5 have deteriorated, the flap 4 remains more or less pressed against the wall of
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the cuff 1, since the rigid means for connecting the cuff 1 to the conduits (not shown) surround the flap 4 at the same time as the end edges of the cuff 1 and keep it in the folded position.
Cross seams 6 may be provided to help maintain the flap 4 pressed against the wall of the cuff 1.
Of course, the invention is not limited to the embodiment which has just been described by way of example but embraces, on the contrary, all the variant embodiments.
Thus, flexible conduits of greater length than the cuff shown in the drawing can be produced in accordance with the invention.
In addition, the wall of the cuffs or conduits can be formed by several thicknesses, since the formation of the flap 4 remains possible taking into account the flexibility of the material, and the conduits or cuffs according to the invention may not be only tubular. , as shown in the drawing, but also of square, rectangular, frustoconical or other section as required.
In addition, it is possible to arrange in the ends of the cuffs or conduits to be connected hems capable of receiving rigid bars for their connection to the flanges of the conduits of the installation.