BE1007789A6 - Dispositif electronique et procede de traitement d'un signal de detection de presence de personnes et objets. - Google Patents

Dispositif electronique et procede de traitement d'un signal de detection de presence de personnes et objets. Download PDF

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Abstract

L'invention prévoit de diviser le déplacement total d'un organe mobile, par exemple un vantail de porte automatique en plusieurs phases représentées par positions prédéterminées de l'organe mobile, et de régler individuellement la sensiblité globale du circuit de traitement pour chacune des positions prédéterminées de l'organe mobile. Le réglage de la sensibilité du circuit de traitement pour chaque phase de déplacement se fait par modification d'au moins un paramètre caractéristique du circuit de traitement du signal de détection.

Description


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  DISPOSITIF ELECTRONIQUE ET PROCEDE DE TRAITEMENT
D'UN SIGNAL DE DETECTION DE PRESENCE
DE PERSONNES ET OBJETS La présente invention se rapporte aux dispositifs électroniques pour la détection de personnes ou d'objets dans l'environnement immédiat de dispositifs automatiques mobiles, tels que portes automatiques ou autres équipements automatiques. Elle concerne plus particulièrement le traitement du signal de détection afin d'éviter que tout mouvement de la partie mobile de ces dispositifs n'entraîne des détections intempestives. 



  On connaît des détecteurs électroniques comprenant un émetteur pour émettre des ondes ou des radiations, telles que des ondes hyperfréquences ou des radiations infrarouges, et un récepteur pour capter les ondes réfléchies ou le rayonnement diffus réfléchi par un obstacle situé dans le champ spatial couvert, de manière à produire un signal de détection en fonction des caractéristiques du rayonnement réfléchi. A cet égard, on connaît des détecteurs de mouvement hyperfréquences à effet Doppler qui, installés classiquement à la partie supérieure d'une porte automatique, couvrent un champ spatial de détection dont la forme et les dimensions sont déterminées par l'antenne utilisée et qui ont pour fonction de commander l'ouverture de la porte suite à la détection de tout mouvement d'une personne ou d'un objet dans le champ de détection. 



  Généralement, on désire que le lobe de détection ainsi développé par le détecteur soit relativement ample et 

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 que le détecteur détecte tout mouvement avec une égale sensibilité quelle que soit la direction de la personne ou de l'objet en mouvement par rapport à la porte. 



  On pense notamment au cas où une personne se présente en longeant de très près le mur ou la paroi au travers duquel ou de laquelle la porte donne accès : cette personne ne pourra être détectée que si le lobe de détection développé par le détecteur, de section au sol généralement ellipsoïdale, s'approche de très près des vantaux de la porte. Cela implique un risque de détection des vantaux eux-mêmes, lorsqu'ils se mettent en mouvement, donc une détection intempestive. Cette situation n'est guère préoccupante en phase d'ouverture de la porte, étant donné que, dans ce cas, toute détection, même intempestive, ne fait que confirmer l'ordre donné à l'automatisme de la porte, à savoir commander l'ouverture de celle-ci. 



  Une large couverture spatiale du détecteur est même souhaitable lorsque les vantaux de la porte sont ouverts et prêts à se refermer, dans la mesure où tout mouvement, même minime, doit dans ce cas être détecté de façon fiable afin de maintenir la porte ouverte. 



  Il n'en va pas de même en phase de fermeture de la porte. En effet, dans ce cas, une détection intempestive due, par exemple au mouvement-même de la porte, entraîne un ordre d'ouverture et une inversion du mouvement. Cette situation peut s'entretenir indéfiniment et conduire à un va-et-vient permanent des portes, ce qui est clairement indésirable. 



  Des solutions sont connues, qui permettent d'éviter cet inconvénient. Il est évident que le mouvement des vantaux de la porte n'est pas détecté lorsque l'angle for- 

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   mé   dans un plan vertical entre la direction moyenne de rayonnement du détecteur et la verticale est augmenté, par exemple par des moyens mécaniques prévus dans le boîtier du détecteur. Dans ce cas, l'espace situé au niveau du plan des vantaux n'est pas couvert par le lobe de détection, et de ce fait, le détecteur ne peut pas détecter une personne ou un objet en mouvement dans l'environnement immédiat des vantaux de la porte.

   On comble généralement cette lacune en disposant un autre type de détecteur à proximité du plan contenant les vantaux de la porte, par exemple un ou plusieurs barrages infrarouges dont l'interruption par un obstacle entraîne un signal de détection commandant l'ouverture de la porte. Les deux types de détecteurs travaillant en étroite coopération, permettent d'assurer de façon satisfaisante une fonction de détection dans l'environnement proche et plus lointain des vantaux d'une porte automatique. Cette solution est cependant plus coûteuse que l'utilisation d'un détecteur unique assurant à lui seul une couverture spatiale suffisante. 



  Une autre solution permettant d'éviter la détection intempestive des vantaux en mouvement consiste à diminuer la sensibilité du détecteur. Dans ce cas le détecteur n'est pas influencé par le mouvement des portes, mais il est clair que ses performances globales en sont diminuées, car non seulement une personne ou un objet évoluant à proximité des vantaux n'est pas toujours bien détecté, mais, ce qui est plus grave, la détection à plus grande distance est moins performante. Dans ce cas également, il est nécessaire d'utiliser deux détecteurs pour assurer une couverture spatiale suffisante, principalement à proximité de la porte. 



  D'autres solutions sont connues sous le vocable d'ana- 

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 lyse de signature qui sont basées sur l'analyse temporelle du signal capté par le détecteur et sur la comparaison de celui-ci avec des valeurs préenregistrées, et permettent de reconnaître le mouvement de la porte et de ne pas en tenir compte. Ces solutions, particulièrement élaborées, conduisent à la réalisation de détecteurs complexes et coûteux. 



  Ce qui a été décrit ci-dessus s'applique également à d'autres types de détecteurs, comme notamment les détecteurs de présence hyperfréquences, dont la fonction, contrairement aux détecteurs mentionnés plus haut, est de détecter la présence d'une personne ou d'un objet immobile dans leur champ de détection. Cela s'applique également et par exemple aux détecteurs de mouvement ou de présence à rayonnement infrarouge ou ultrasonore. 



  Tous ces types de détecteurs ont un comportement différent selon que les vantaux de la porte à proximité de laquelle ils sont installés sont présents ou non dans leur champ de détection, avec les inconvénients cités plus haut. 



  La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients énoncés en proposant un dispositif et un procédé de traitement du signal de détection permettant de détecter tout mouvement, même infime, dune personne ou d'un objet dans l'environnement à la fois proche et plus lointain d'un dispositif automatique avec une égale sensibilité de détection. 



  Le dispositif et le procédé suivant l'invention sont définis dans les revendications indépendantes. En particulier, l'invention prévoit de diviser le déplacement total d'un organe mobile, par exemple un vantail de porte automatique, en plusieurs phases représentées par 

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 des positions prédéterminées de l'organe mobile, et de régler individuellement la sensibilité globale du circuit de traitement pour chacune des positions prédéterminées de l'organe mobile. Le réglage de la sensibilité du circuit de traitement pour chaque phase de déplacement se fait par modification d'au moins un paramètre caractéristique du circuit de traitement du signal de détection. Divers modes de réalisation de l'invention sont décrits à titre d'exemple dans les revendications dépendantes. 



  L'invention est exposée plus en détail dans ce qui suit à l'aide des dessins joints illustrant à titre d'exemple l'application de l'invention à une porte automatique. 



  La figure 1 représente une porte automatique coulissante équipée d'un détecteur de mouvement à effet Doppler. 



  La figure 2 représente la même porte automatique qutà la figure 1, mais avec un détecteur de mouvement à effet Doppler développant un lobe de détection plus incliné par rapport à la verticale. 



  La figure 3 est une illustration de la porte automatique représentée à la figure 1, mais complétée d'un dispositif de protection formé de barrages infrarouges. 



  La figure 4 montre la même porte automatique   qu'à   la figure 1, avec un dispositif de protection additionnel constitué d'un rideau infrarouge. 



  La figure 5 illustre l'allure, en fonction du temps, du signal fourni par un détecteur de mouvement à effet Doppler lorsqu'un piéton s'approche d'une porte automatique. 

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 La figure 6 donne l'allure du même signal lorsque la porte se referme, sans qu'il y ait d'autre détection à proximité. 



  La figure 7 est un schéma par bloc d'un circuit exemplaire de traitement du signal de détection, classiquement utilisé dans les dispositifs de détection connus à ce jour. 



  La figure 8 illustre un mode de réalisation exemplaire selon l'invention, permettant d'adapter automatiquement le gain de la chaîne d'amplification en fonction des différentes phases de fonctionnement d'une porte automatique. 



  La figure 9 montre un mode de réalisation exemplaire selon l'invention, permettant d'adapter automatiquement le niveau de consigne de la cellule de mise en forme en fonction des différentes phases de fonctionnement d'une porte automatique. 



  La figure 10 illustre une variante de la figure 9, selon l'invention, permettant l'adaptation automatique du niveau de consigne de la cellule de détection. 



  La figure 11 matérialise l'angle caractéristique intervenant dans la formule donnant la fréquence Doppler. 



  La figure 12 illustre un mode de réalisation exemplaire selon l'invention, permettant d'adapter automatiquement la limite inférieure de la bande passante de la chaîne d'amplification en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte automatique. 

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  La figure 13 est un schéma par blocs d'un mode de réalisation exemplaire préféré, selon l'invention. 



  La figure 14 est un organigramme proposant un procédé pour adapter par voie logicielle la limite inférieure de la bande passante en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte automatique. 



  Les figures 15 et 16 illustrent des exemples   d'applica-   tion du procédé représenté en figure 14. 



  Se reportant à la figure 1, on voit représentée en perspective une porte automatique coulissante, équipée à sa partie supérieure d'un détecteur, par exemple un détecteur de mouvement à effet Doppler 10, développant un lobe de détection 20, de forme conique, dont la section au sol 30 est sensiblement ellipsoïdale. Les caractéristiques de ce lobe de détection 20 dépendent de la structure de l'antenne faisant partie de ce détecteur 10. 



  Le détecteur 10 est organisé pour détecter tout mouvement d'une personne ou d'un objet dans son champ spatial de détection. Lorsque, dans un plan vertical, l'angle a présent entre l'axe vertical 21 passant au droit du détecteur 10 et l'axe moyen 22 du lobe de détection est relativement   important 1   le lobe de détection est relativement écarté des vantaux 40 de la porte, et ménage une zone 50, à proximité desdits vantaux, où toute personne ou objet en mouvement échappe à la détection, puisque passant en dehors du champ de détection.

   Ce cas se présente lorsqu'une personne se déplace très près du mur ou de la paroi à travers lequel ou laquelle la porte est montée. 

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 D'une manière générale, cette absence de détection à proximité de la porte n'est pas souhaitable dans la mesure où la fonction principale d'une porte automatique est de s'ouvrir dès l'arrivée d'un piéton. D'autre part, cela peut conduire à des situations particulièrement dangereuses : on pense notamment au jeune enfant qui   s'est   faufilé le long de la porte, sans avoir été détecté, et qui, par jeu, applique les mains sur les vantaux de la porte. Toute détection survenant à cet instant peut avoir des conséquences fort dommageables. 



  En effet, la porte s'ouvrant soudainement peut entraîner les mains de l'enfant vers le logement latéral 41 dans lequel chaque vantail pénètre en s'ouvrant. L'espace disponible autour du vantail y étant fort réduit, les mains ainsi entraînées subiront immanquablement de graves blessures. 



  D'autre part, lorsque les vantaux de la porte sont ouverts, il est certain que tout mouvement doit pouvoir être détecté, dans la mesure où la porte peut se refermer à tout instant, ce qui constitue une situation dangereuse. 



  Une manière d'éviter cette absence de détection à proximité des vantaux de la porte automatique est d'incliner plus fortement le lobe de détection du détecteur vers la porte, en diminuant l'angle a, comme illustré en figure 2, afin d'assurer une meilleure couverture spatiale à proximité de la porte. Dans ce cas la zone de non détection, représentée en 50 sur la figure 1, a disparu de la figure 2, et toute personne ou objet en mouvement pourra être détecté même très près des vantaux de la porte. 



  Dans cette nouvelle configuration, le lobe de détection 

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 20 recoupe maintenant le plan des vantaux 40, si bien que le mouvement de ceux-ci peut être détecté par le détecteur 10. La détection des vantaux lors de louverture de la porte ne constitue par un problème en soi. 



  En effet, lorsqu'une personne se présente aux abords d'une porte automatique et se fait détecter, la porte s'ouvre en réponse au signal de détection, et ce signal dure pendant toute la durée de la progression de la personne en direction de la porte. Le détecteur ne per- çoit donc pas la différence entre le mouvement de la porte en train de s'ouvrir et le mouvement de la personne en train de s'approcher. 



  Dans la situation illustrée par la figure 2, la détection des vantaux en mouvement lors de la fermeture peut par contre être considérée comme détection intempestive. En effet, après avoir ouvert la porte, et après un certain temps d'attente suivant le dernier signal de détection reçu, l'automatisme de la porte commande la fermeture de celle-ci. La mise en mouvement des vantaux est détectée par le détecteur, qui est incapable de faire la différence entre l'origine du mouvement et commandera l'ouverture de la porte : on voit clairement que la détection des vantaux conduit inévitablement, en phase de fermeture, à un va-et-vient de ceux-ci entre la position ouverte et la phase de refermeture, comme illustré par les flèches notées 42 et 43 sur la figure 2. 



  Par contre, la couverture spatiale telle que présentée à la figure 2 est très favorable pour assurer la sécurité entre les vantaux de la porte, lorsque ceux-ci sont ouverts et prêts à se refermer. 



  Une solution toute simple à ce problème consiste à di- 

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 minuer la sensibilité du détecteur, de telle façon qu'il ne soit pas influencé par le mouvement des vantaux de la porte. Cette solution n'est cependant pas satisfaisante, dans la mesure où les performances globales du détecteur en sont diminuées. La détection à plus grande distance devient moins fiable, de même que la détection de petites cibles, comme les enfants, ou de piétons animés d'une très faible vitesse, comme les personnes âgées ou handicapées. 



  En pratique, une détection correcte ne pourra être obtenue qu'en réalisant un compromis entre l'angle d'inclinaison du détecteur-donc du lobe de détection - et la sensibilité de celui-ci. Ce compromis permet de détecter raisonnablement un piéton, tant à bonne distance de la porte que dans son environnement immédiat, quelles que soient sa taille et sa vitesse. Cependant, il existe toujours un risque de voir un enfant se faufiler contre la porte, avec le danger que cela représente, comme on l'a vu plus haut. C'est la raison pour laquelle on complète souvent le dispositif de commande de la porte par un détecteur assurant une fonction de sécurité dans l'environnement des vantaux de la porte.

   Par exemple, un ou plusieurs barrages infrarouges surveilleront le seuil de la porte, au niveau des vantaux pour empêcher la fermeture de la porte lorsqu'un piéton est arrêté entre les vantaux ouverts. La figure 3 montre une porte automatique coulissante équipée d'un double barrage infrarouge noté 60 et 61, assurant la sécurité à proximité des vantaux. 



  D'autres modes de protection des personnes dans l'environnement des vantaux d'une porte automatique coulissante sont connus. On pense notamment à l'utilisation de détecteurs infrarouges développant un champ de dé- 

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 tection continu dans une tranche spatiale de faible épaisseur, pratiquement parallèle au plan des vantaux de la porte, constituant un véritable rideau de protection. 



  La figure 4 illustre un détecteur de ce type, noté 70. 



  Placé à la partie supérieure de la porte, il développe un lobe de détection 80 de forme pyramidale à base rectangulaire 90, légèrement incliné par rapport à la verticale ; ce genre de détecteur peut détecter la présence de toute personne ou objet présent dans son champ spatial de détection, et de ce fait empêcher la fermeture de celle-ci. Cependant, on conçoit bien que cette technologie connaît également une limite, similaire à celle qui a été décrite plus haut : le rideau infrarouge ne peut pas s'approcher trop près des vantaux, sous peine d'avoir un comportement différent lorsque les portes sont ouvertes ou fermées. 



  Il est clair que les détecteurs notés 10 (pour louverture de la porte) et 70 (pour la sécurisation à proximité des vantaux) peuvent cohabiter dans un même boîtier, et partager des fonctions électroniques communes. 



  Enfin, pour terminer la revue des solutions connues à ce jour pour diminuer les inconvénients causés par la non-détection aux abords d'une porte automatique coulissante, il convient de signaler le traitement numérique du signal par une méthode connue sous le vocable d'analyse de signature. 



  Un détecteur hyperfréquence à effet Doppler produit généralement un signal électrique, variable en fonction du temps, et représentatif du mouvement détecté. La figure 5 montre l'allure d'un tel signal S en fonction 

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 du temps t, lorsque par exemple, un piéton 100 se présente devant la porte, progresse en direction des vantaux 40 et quitte le champ de détection 30 du détecteur.

   Au droit du point noté 91, par exemple, le piéton aborde le lobe de détection 30 face à la porte et le signal qu'il génère possède une amplitude notée   SI.   Au droit du point noté 92, le piéton est engagé au milieu du lobe de détection 30 et le signal qu'il génère possède une amplitude notée S2 : on constate que la porte 40 a commencé à   s'ouvrir.   Enfin, au droit du point noté 93, le piéton quitte le lobe de détection 30 et l'amplitude du signal qui le caractérise à cet instant est notée S3. A ce moment, la porte 40 est complètement ouverte. Au-delà de la position notée 93, le signal décroît brusquement pour revenir à une valeur de repos 94 correspondant à l'absence de détection.

   L'ensemble des valeurs   SI,   S2 et S3, de même que toutes les valeurs intermédiaires constituent une courbe caractéristique de détection correspondant à un cas particulier, comme par exemple, à la figure 5, l'arrivée d'un piéton. 



  La figure 6 montre l'allure du même signal S en fonction du temps t, lorsque le seul mouvement détecté est celui des vantaux de la porte en train de se refermer. 



  Au droit du point   91',   la porte est sur le point de se refermer tandis qu'au droit du point   92',   les vantaux sont à moitié fermés et qu'au droit du point 93', la porte est totalement fermée. Au-delà de la position notée 93', le signal décroît brusquement pour revenir à une valeur de repos 94'correspondant à l'absence de détection. L'amplitude des signaux correspondant aux points 91', 92'et 93'est indiquée par Sil, S'2 et   S'3.   L'ensemble des valeurs   8'1,   S'2 et S'3, de même que toutes les valeurs intermédiaires constituent la 

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 courbe caractéristique de détection de la fermeture de la porte, en l'absence de tout autre mouvement.

   Cette courbe constitue ce que lion appelle couramment la signature de la porte et peut être mémorisée lors d'un essai de fermeture. 



  On voit clairement que les courbes des figures 5 et 6 sont différentes et qu'il est donc possible, à tout moment, de définir   s'il   s'agit d'une détection du mouvement des portes à la fermeture ou d'une détection d'un autre mobile. Il convient à cet effet de comparer chaque point de la courbe à la référence, appelée cidessus la signature de la porte. En cas de discordance entre la valeur instantanée du signal fourni par le détecteur et la valeur correspondante de la courbe de référence, le détecteur active son signal de sortie afin de provoquer l'ouverture de la porte. 



  Ce procédé de comparaison d'une valeur instantanée avec une valeur de référence préalablement mémorisée implique nécessairement l'utilisation de moyens digitaux tels que le microprocesseur. D'autre part, des mesures supplémentaires sont nécessaires, telles que notamment la mesure de la position instantanée de la porte à   l'aide,   par exemple, d'un codeur incrémental ou absolu. 



  Comme on le voit, les différents moyens d'éviter la non-détection aux abords des vantaux d'une porte automatique sont soit imparfaits, soit coûteux, parce qu'ils impliquent l'utilisation de capteurs supplémentaires ou l'utilisation d'une technologie plus élaborée. 



  La présente invention concerne en particulier   l'exploi-   tation du signal de détection fourni par un détecteur 

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 du mouvement ou de la présence de personnes ou d'objets dans l'environnement de dispositifs automatiques. 



  Dans les détecteurs connus à ce jour, le signal de détection est classiquement traité dans un circuit tel que schématisé en figure 7. La partie hyperfréquence, connuè en soi et non représentée sur la figure, génère un signal hyperfréquence qui est rayonné dans l'espace grâce à une antenne représentée en 110, par exemple une antenne cornet. Tout objet ou toute personne en mouvement devant le détecteur réfléchit une partie de l'onde incidente. Cette onde réfléchie se trouve captée par la même antenne 110 et mélangée avec l'onde incidente dans un dispositif non représenté sur la figure 7. En conséquence et selon l'effet Doppler, un signal basse fréquence est fourni par la ligne 111 au circuit de traitement du signal schématisé à la figure 7.

   La fréquence de ce signal est proportionnelle à la vitesse de   l'obs-   tacle détecté, et son amplitude est proportionnelle à la taille de l'objet détecté. 



  Le signal de détection est présenté à l'entrée d'une cellule de filtrage et d'amplification 120 dont la bande-passante a été déterminée pour correspondre aux vitesses des obstacles à détecter. La forme d'onde 125 montre l'allure en fonction du temps du signal disponible à la sortie de la cellule 120 de filtrage et d'amplification. Au cours de la tranche temporelle 121, aucun mouvement n'a été détecté et le signal de faible amplitude tel que schématisé correspond au bruit de la chaîne d'amplification. Au cours de la tranche temporelle 122, une personne ou un objet en mouvement vient d'être détecté, ce à quoi correspond un signal périodique d'amplitude croissante.

   Au cours de la tranche temporelle 123, la personne ou l'objet détecté est totale- 

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 ment engagé dans le lobe de détection du détecteur, et génère un signal de détection d'amplitude pratiquement constante comme représenté sur le dessin. 



  Le signal de détection préalablement filtré et amplifié passe ensuite dans une cellule de mise en forme 130, constituée par exemple d'un comparateur. Il en ressort un signal 135, dont l'allure temporelle dépend de la consigne C du comparateur de la cellule 130. Dans l'exemple donné à la figure 7, le comparateur fournit un signal pratiquement nul 131, correspondant aux premières alternances 121 et 122 du signal disponible à l'entrée, tandis qutil laisse passer les alternances positives notées 132, transformées en signal carré. La fréquence de ces alternances 132 correspond à la fréquence Doppler du mouvement détecté. 



  La sensibilité de la détection dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment du gain de la chaîne d'amplification 120, qui rend le détecteur plus ou moins sensible à des cibles de plus ou moins grande taille. De même, la sensibilité du détecteur dépend du niveau de la consigne C du comparateur 130, qui produit un signal utile 132 plus ou moins tôt dans le temps, ce à quoi correspond un lobe de détection plus ou moins grand. Par contre, le détecteur est plus ou moins sensible à la vitesse du mouvement détecté selon que la bande passante de la chaîne d'amplification 120 est plus ou moins étendue. 



  Le signal délivré par la cellule 130 passe ensuite dans une cellule 140 d'intégration discrète, où il est transformé en un signal 145 dont les caractéristiques sont les suivantes : au signal d'entrée pratiquement nul 131 correspond un signal de sortie 141, également 

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 pratiquement nul, tandis que les impulsions positives 132 sont transformées en signal croissant en escalier 142.

   Le signal 145 est ensuite présenté à l'entrée d'une cellule de détection 150, comprenant principalement un comparateur qui attribue une valeur binaire (0/1) à un signal de sortie 155 dont l'amplitude 151 est nulle tant que l'amplitude du signal présenté au comparateur est inférieure à la consigne D appliquée à l'autre entrée du comparateur, et qui est constante et non nulle 152 pour toute valeur du signal d'entrée supérieure à la consigne D du comparateur. 



  La valeur binaire 1 de ce signal de sortie 155 doit provoquer l'ouverture de la porte, puisqu'elle correspond à une détection. A cet effet, le signal de sortie 155 est présenté à une interface de sortie 160 qui peut revêtir l'une des formes connues de l'homme de l'art, comme par exemple un transistor à collecteur ouvert, comme dessiné à la figure 7. 



  Il est clair que la sensibilité du détecteur dépend également du niveau de la consigne D du comparateur de la cellule de détection 150, qui porte le signal de sortie 155 à un état binaire haut plus ou moins tôt dans le temps, ce à quoi correspond un lobe de détection plus ou moins grand. 



  Le circuit exemplaire de traitement du signal tel qu'il vient d'être décrit connaît classiquement plusieurs variantes. Une de celles-ci consiste à produire, à la sortie de la cellule de mise en forme 130, des impulsions carrées correspondant à toutes les alternances du signal d'entrée et non plus seulement aux alternances positives ; une autre consiste à remplacer la cellule d'intégration discrète 140 par une cellule d'intégra- 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 tion continue. Tout ce qui a été dit plus haut concernant la sensibilité du détecteur reste d'application pour ces variantes. 



  Afin d'éviter les détections intempestives, il importe que, lors de sa fermeture, le mouvement de la porte ou du dispositif automatique ne soit pas pris en compte par le détecteur, sans toutefois que la sensibilité globale du détecteur ne soit fondamentalement modifiée. 



  Sans que ceci constitue une limitation, on distingue par exemple quatre phases de fonctionnement principales : 
1. le système est au repos, porte fermée. 



   2. le ou les détecteurs ont détecté un mouvement et la porte est en cours d'ouverture. 



   3. le système est au repos, porte ouverte. 



   4. la porte est en cours de fermeture. 



  Si l'on envisage les contraintes liées à la sensibilité au cours de ces quatre phases, on déduit aisément que le détecteur doit posséder une bonne sensibilité nominale pendant la phase 1. Cette sensibilité nominale est définie comme étant celle qui correspond à un réglage de gain et de consignes tel que tout mobile, quelles que soient sa taille et sa position devant la porte, sera détecté de façon fiable pour autant qu'il soit animé d'une vitesse correspondant au réglage de la bande passante de la chaîne d'amplification. Par contre, comme on l'a dit plus haut, la sensibilité du détecteur au cours de la phase 2 est sans importance, dans la mesure où la porte a reçu un ordre d'ouverture et qu'il est habituel que l'automatisme de la porte achève le mouvement jusqu'à son ouverture complète. 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 



  Durant la phase 3, il peut être souhaitable d'accroître la sécurité dans l'environnement de la porte en augmentant la sensibilité nominale du détecteur. En effet, au cours de cette phase, la porte peut se refermer à tout instant sur ordre de l'automatisme. Cette situation est généralement jugée dangereuse car il est clair que la porte qui se referme sur un obstacle non détecté peut être la cause de désagréments, voire d'accidents. 



  Pendant la phase 4, au contraire, il est souhaitable de diminuer la sensibilité nominale du détecteur afin d'éviter que celui-ci ne détecte le mouvement de la porte. Cependant, cette diminution de sensibilité ne peut pas être trop importante, dans la mesure où cette phase est également dangereuse, puisque les portes sont en mouvement dans le sens de la fermeture et que la détection tardive d'une personne s'approchant assez vite peut être également lourde de conséquences. 



  Un dispositif très simple peut renseigner le ou les détecteurs d'ouverture sur la position de la porte : fermée ou ouverte. Il peut s'agir par exemple de contacts de fin de course, produisant un signal binaire en fonction de la position de la porte. 



  L'invention vise à adapter automatiquement la sensibilité du détecteur aux différentes phases de fonctionnement de la porte ou d'un organe mobile automatique. 



  Le principe général qui est à la base de l'invention consiste à adapter automatiquement certains paramètres du circuit de traitement du signal de détection en fonction des différentes phases caractéristiques du système formé par la porte automatique et ses détecteurs d'ouverture. Conformément à l'invention, le dé- 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 placement total de la porte est divisé en plusieurs phases prédéterminées détectées par des capteurs de position déterminant, par exemple, quatre phases de fonctionnement.

   La sensibilité globale du circuit de traitement du signal de détection est ensuite réglée individuellement pour chacune des phases d'ouverture et de fermeture de la porte automatique, d'après la table de vérité suivante : 
 EMI19.1 
 
<tb> 
<tb> Il <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> Il
<tb> PHASE <SEP> CONTACT <SEP> CONTACT <SEP> SENSIBILITE
<tb> "FEPMEIT"OUVERT"
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> nominale
<tb> Il <SEP> 2 <SEP> 1#0 <SEP> 0 <SEP> nominale <SEP> Il
<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> élevée
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 1#0 <SEP> réduite
<tb> @
<tb> 
 La modification de la sensibilité de la chaîne de traitement peut porter sur les différents paramètres de la chaîne de traitement, voire sur une combinaison quelconque de ces différents paramètres. 



  La figure 8 représente un dispositif exemplaire selon l'invention, permettant de modifier le gain de la chaîne d'amplification en fonction de   l'état   logique des capteurs de position de la porte. Le signal Doppler 111 est reçu dans une cellule 320 d'amplification et de filtrage dont la fonction principale est d'amplifier, dans une certaine bande passante, le signal Doppler reçu de la partie hyperfréquence schématisée en 110. La 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 bande passante n'est pas symbolisée au niveau du schéma de la figure 8 afin de simplifier le dessin et le raisonnement qui va suivre. La cellule 320 comprend trois éléments de commutation notés 201,202 et 203, qui sont par exemple des commutateurs analogiques, connus en soi, ou tout autre dispositif de commutation.

   Ces commutateurs sont actionnés par des signaux transitant respectivement sur les lignes notées 191,192 et 193. Leur fonction est de connecter l'une des résistances 204,205 et 206 en contreréaction entre la sortie et l'une des entrées de l'amplificateur opérationnel figuré en 200. Un circuit logique 180 reçoit les signaux de position 170 (porte fermée) et 171 (porte ouverte) et les transforme en signaux de commande 191,192 et 193, ces derniers actionnant de façon mutuellement exclusive l'un des commutateurs 201,202, 203 de manière à sélectionner l'une des résistances de contre-réaction 204,205, 206 et donc conférer à l'amplificateur opérationnel 200 un gain plus ou moins élevé en fonction de la valeur de la résistance de contre-réaction.

   Le signal 125 à la sortie de la cellule 320 a une amplitude plus ou moins grande, notée 126,127, 128, selon le gain sélectionné. La façon dont le circuit logique 180 est organisé pour produire les signaux de sortie 191,192, 193 en fonction des signaux d'entrée 170 et 171 n'est pas détaillée ici, car elle peut être réalisée par l'un des nombreux circuits disponibles à ce jour : circuits logiques, logique programmable, logique microprogrammée. 



  En   résumée   dans ce premier mode de réalisation exemplaire, l'adaptation automatique de la sensibilité du détecteur en fonction des différentes phases de   formic-   

 <Desc/Clms Page number 21> 

 tionnement de la porte se présente comme suit : 
 EMI21.1 
 
<tb> 
<tb> PHASEICONTACTICONTACT <SEP> 1 <SEP> SORTIE <SEP> 1 <SEP> RESIS.

   <SEP> DE <SEP> 1 <SEP> GAIN
<tb> "FERME""OUVERT") <SEP> LOGIQUE <SEP> 1 <SEP> CONTRE- <SEP> ISENSIREACTION <SEP> BILITE
<tb> 170 <SEP> 171 <SEP> 191 <SEP> 192 <SEP> 193 <SEP> 204 <SEP> 205 <SEP> 206
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> N
<tb> 2 <SEP> 1#0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> N
<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> # <SEP> H
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 1#0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> R
<tb> N <SEP> = <SEP> nominal <SEP> H <SEP> = <SEP> élevé <SEP> R <SEP> = <SEP> réduit
<tb> 
 Les signaux notés 126,127 et 128 correspondent par exemple à un même signal d'entrée 111, mais pour des valeurs de gain d'amplification différentes. 



  L'adaptation automatique du gain de la chaîne d'amplification aux différentes phases de fonctionnement de la porte automatique permet d'éviter la détection intempestive du mouvement de fermeture et d'augmenter la sensibilité au cours de la phase dangereuse. 



  Si le signal d'entrée 111 correspond au signal de détection du mouvement de fermeture des vantaux de la porte, il est clair que le réglage automatique en sensibilité réduite évitera la détection intempestive. En effet, l'amplitude de ce signal après amplification, par exemple le signal 126 pour cette configuration du gain, reste inférieure à la consigne C du comparateur de la cellule de mise en forme 130, qui ne générera donc aucune impulsion en aval, comme illustré en 131, ce qui n'entraînera pas de détection intempestive. 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 Il en aurait été autrement si, dans cet exemple, le gain avait été nominal.

   Dans ce cas, le signal amplifié correspondant à la détection du mouvement de fermeture des vantaux de la porte aurait été d'amplitude plus importante, par exemple le signal noté 127 qui dépasse le niveau de consigne C de la cellule de mise en forme 130. Celle-ci aurait alors généré des impulsions en aval, par exemple quatre impulsions notées 132 pour la tranche temporelle considérée, ce qui aurait entraîné une détection intempestive du mouvement des vantaux. 



  D'autre part, au cours de la phase dangereuse qui correspond à la pleine ouverture des vantaux de la porte (phase 3), même un signal d'amplitude très faible sera amplifié fortement grâce au réglage automatique tel que décrit : il y correspond un signal amplifié noté par exemple 128 qui dépasse largement le niveau de consigne C de la cellule de mise en forme 130 et celle-ci générera ainsi des impulsions en aval, par exemple cinq impulsions notées 133 pour la tranche temporelle considérée, ce qui permettra une détection très fiable de tout mouvement, même minime, au cours de la phase dangereuse où les vantaux de la porte sont ouverts et prêts à se refermer. 



  De plus, la modification du gain de la cellule   d'ampli-   fication rend le détecteur plus ou moins apte à détecter des mobiles de plus ou moins grande taille, ce qui conditionne les dimensions du lobe de détection dans la mesure où, grâce à un gain plus élevé, un mobile de petite taille sera détecté plus tôt, donc plus loin du détecteur. Il existe toutefois une limite de gain à ne pas dépasser afin de conserver au circuit un bon rapport   signal/bruit.   

 <Desc/Clms Page number 23> 

 Il est entendu que, dans l'esprit de l'invention, la modification automatique du gain peut porter sur d'autres composants ou combinaisons de composants. De même, le procédé reste d'application pour d'autres schémas d'amplification et même si l'amplification comporte plusieurs étages successifs. 



  La figure 9 illustre une cellule de mise en forme agencée suivant l'invention pour modifier automatiquement la consigne C du comparateur de cette cellule en fonction de   l'état   logique des capteurs de position de la porte. La cellule 330 de mise en forme des signaux est agencée pour produire un signal carré correspondant, par exemple, aux alternances positives du signal présenté à l'entrée de la cellule. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension du dispositif sont représentés à la figure 9. La cellule 330 comprend des dispositifs de commutation 211,212, 213, et un circuit logique 180 produisant les signaux logiques 191,192, 193, tous ces dispositifs ayant des fonctions équivalentes à celles qui ont été décrites plus haut lors de la description d'un premier mode de réalisation exemplaire de l'invention. 



  L'entrée négative du comparateur 210 est raccordée au point milieu d'un pont diviseur de tension formé par l'une des résistances 214,215 et 216 et la résistance 217, ce pont étant branché entre une tension de référence VREF et la masse du circuit. Le point milieu précité permet de fournir à l'entrée négative du comparateur 210, une tension de consigne plus ou moins grande selon la valeur de la résistance sélectionnée. 



  En résumé, dans ce deuxième mode de réalisation exemplaire, l'adaptation automatique de la sensibilité du 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 détecteur en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte se présente comme suit : 
 EMI24.1 
 
<tb> 
<tb> PHASEICONTACTICONTACT <SEP> 1 <SEP> SORTIE <SEP> 1 <SEP> RESIST. <SEP> DE
<tb> "FERME" <SEP> "OUVERT" <SEP> LOGIQUE <SEP> CONSIGNE
<tb> 170 <SEP> 171 <SEP> 191 <SEP> 192 <SEP> 193 <SEP> 214 <SEP> 215 <SEP> 216
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> 2 <SEP> 1#0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> 3 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> #
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 1#0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> PHASE <SEP> CONSIGNE <SEP> SENSIBILITE
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> C2 <SEP> : <SEP> moyenne <SEP> 1 <SEP> nominale
<tb> 2 <SEP> 1 <SEP> C2 <SEP> :

   <SEP> moyenne <SEP> 1 <SEP> nominale
<tb> 3 <SEP> 1 <SEP> CI <SEP> : <SEP> petite <SEP> 1 <SEP> élevée
<tb> 4 <SEP> C3 <SEP> : <SEP> grande <SEP> 1 <SEP> réduite
<tb> I <SEP> I
<tb> 
 
 EMI24.2 
 L'adaptation automatique de la consigne de la cellule de mise en forme 330 aux différentes phases de fonctionnement de la porte automatique permet d'éviter la détection intempestive du mouvement de fermeture, et d'augmenter la sensibilité au cours de la phase dangereuse. 



  Si le signal 125 présenté à l'entrée de la cellule 330 correspond au signal de détection du mouvement des vantaux lors de la refermeture de la porte, il est clair que le réglage automatique de la consigne du comparateur 210 de la cellule de mise en forme 330 à une valeur élevée, notée par exemple C3, et provenant de la commutation automatique de la résistance 214 dans le 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 pont diviseur, évitera la détection intempestive. En effet, l'amplitude du signal 125 dans cette configuration reste inférieure à la consigne C3 du comparateur 210 de la cellule 330 et celle-ci ne générera aucune impulsion à sa sortie, comme illustré en 131, ce qui n'entraînera pas de détection intempestive. 



  Il en aurait été autrement si la consigne choisie avait été par exemple C2. Dans ce cas, l'amplitude du signal 125 aurait dépassé le niveau de consigne de la cellule 330, qui aurait généré des impulsions à sa sortie, par exemple quatre impulsions notées 132 pour la tranche temporelle considérée, ce qui aurait entraîné une détection intempestive du mouvement des vantaux. 



  D'autre part, au cours de la phase dangereuse qui correspond à la pleine ouverture des vantaux de la porte (phase 3), un signal 125, même d'amplitude très faible, dépassera largement le niveau de consigne du comparateur de la cellule 330, pour autant que ce comparateur ait été réglé automatiquement à une valeur relativement basse, telle que Cl par exemple, qui correspond à la commutation automatique de la résistance 216 du pont diviseur. Dans cette configuration, et même pour un signal d'entrée d'amplitude faible, la cellule 330 générera à sa sortie un certain nombre d'impulsions, par exemple six impulsions notées 133, et cela permettra une détection très fiable de tout mouvement, même minime, au cours de la phase dangereuse où les vantaux de la porte sont ouverts et prêts à se refermer. 



  De plus, une diminution du niveau de la consigne C permet à la cellule de mise en forme de produire un signal de sortie pour un signal d'entrée de plus faible amplitude, ce qui également conditionne les dimensions du 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 lobe de détection dans la mesure où, grâce à une consigne C de plus faible amplitude, les impulsions utiles 132 seront plus nombreuses. Il va de soi que l'amplitude de cette consigne C possède une limite inférieure en dessous de laquelle le détecteur risquerait de produire un signal de détection en réponse à un signal d'entrée de faible amplitude tel que par exemple un signal parasite. 



  Il est entendu que, dans l'esprit de l'invention, la modification automatique de la consigne du comparateur de la cellule de mise en forme 330 peut porter sur d'autres composants ou combinaisons de composants ; de même, le procédé reste d'applicaton pour d'autres schémas fonctionnellement équivalents. 



  La figure 10 illustre une cellule de détection agencée suivant l'invention pour modifier de façon automatique la consigne D du comparateur de cette cellule en fonction de   l'état   logique des capteurs de position de la porte. La cellule de détection 350 suivant l'invention est agencée pour commuter automatiquement des résistances de valeurs différentes afin que le pont diviseur fournisse une tension de référence variable à l'une des entrées du comparateur 220 de la cellule en fonction de   l'état   logique des capteurs de position de la porte. Cette variante est similaire à la précédente.

   La cellule 350 de la figure 10 comporte également un jeu de résistances commutables 221-227 et un circuit logique 180 produisant des signaux de commande en fonction de   l'état   des capteurs de position de la porte reçu sur les lignes 170 et 171. On ne reprendra pas ici dans le détail les explications données pour le mode de réali- 
 EMI26.1 
 sation exemplaire précédent étant entendu quelles s'appliquent tout-à-fait au montage de la figure 10. 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 



  En résumé, dans ce troisième mode de réalisation exemplaire, l'adaptation automatique de la sensibilité du détecteur en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte se présente comme suit : 
 EMI27.1 
 
<tb> 
<tb> PHASE <SEP> CONTACT <SEP> CONTACT <SEP> SORTIE <SEP> RESIST. <SEP> DE
<tb> "FERME" <SEP> "OUVERT" <SEP> LOGIQUE <SEP> CONSIGNE
<tb> 170 <SEP> 171 <SEP> 191 <SEP> 192 <SEP> 193 <SEP> 224 <SEP> 225 <SEP> 226
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> 2 <SEP> 1#0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> #
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 1#0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> #
<tb> PHASE <SEP> CONSIGNE <SEP> SENSIBILITE
<tb> 1 <SEP> D2 <SEP> : <SEP> moyenne <SEP> nominale
<tb> 2 <SEP> D2 <SEP> : <SEP> moyenne <SEP> nominale
<tb> 3 <SEP> D1 <SEP> : <SEP> petite <SEP> élevée
<tb> 4 <SEP> D3 <SEP> :

   <SEP> grande <SEP> réduite
<tb> 
 
 EMI27.2 
 L'adaptation automatique de la consigne de la cellule de détection 350 aux différentes phases de fonctionnement de la porte automatique permet d'éviter la détection intempestive du mouvement de fermeture, et d'augmenter la sensibilité au cours de la phase dangereuse. 



  Il convient toutefois au préalable de comprendre la forme d'onde du signal 145 tel que représenté en figure 10. 



  La cellule d'intégration discrète 140 est organisée pour transformer un signal d'entrée formé d'impulsions positives successives, telles que 135, en un signal 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 croissant en escalier, tel que représenté en 145. Ce mode d'intégration par paliers, connu de l'homme de l'art, a été représenté de façon théoriquement idéale en 145, en figure 7. Dans le mode de réalisation de la figure   10,   cependant, la cellule 140 comprend à sa sortie un condensateur 141, généralement de forte valeur, susceptible de se décharger au cours du temps. Sa présence permet d'expliquer la forme d'onde plus réaliste illustrée en figure 10.

   D'une part, les flancs montants 142 de chaque escalier ne sont pas strictement verticaux étant donné la constante de temps de la cellule 140, et d'autre part, les paliers 143 présentent en réalité une décroissance de nature exponentielle, liée à la décharge du condensateur de sortie 141. 



  Soit le signal 135 présenté à l'entrée de la cellule 140, qui correspond par exemple au signal de détection du mouvement des vantaux lors de la refermeture de la porte et qui comporte, par exemple, quatre impulsions s'étalant dans le temps entre les instants tl et   t3.   Le signal 135 est transformé par la cellule d'intégration discrète 140 en signal croissant en escaliers tel que représenté en 145 sur la figure 10. Il est clair que ce signal 145 n'aura aucune influence sur la cellule de détection 350 si conformément à l'invention, la consigne du comparateur 220 de cette cellule a été réglée automatiquement à une valeur élevée D3, suite à la commutation, par exemple, de la résistance 224 du pont diviseur.

   En effet, dans cette configuration, l'amplitude du signal 145 reste inférieure à la consigne D3 du comparateur de la cellule 350 et celle-ci ne générera aucune impulsion à sa sortie, comme illustré en 151, ce qui n'entraînera pas de détection intempestive. 



  Il en aurait été autrement si la consigne choisie avait 

 <Desc/Clms Page number 29> 

 par exemple été D2. Dans ce cas, l'amplitude du signal 145 aurait dépassé le niveau de consigne du comparateur de la cellule 350 au cours d'une durée limitée par les temps t2 et t4, de telle façon que la cellule 350 aurait généré un signal de sortie parasite, noté 152, au cours de la tranche temporelle limitée par les temps t2 et t4. 



  D'autre part, au cours de la phase dangereuse qui correspond à la pleine ouverture des vantaux de la porte (phase 3), si un signal, même d'amplitude très faible, génère, par exemple, quatre impulsions telles que représentées en 135, celui-ci est transformé en signal croissant 145 qui dépasse largement le niveau de consigne du comparateur de la cellule 350, pour autant que cette consigne ait été réglée automatiquement à une valeur relativement basse, telle que   Dl   par exemple, qui correspond à la commutation automatique de la résistance 226 du pont diviseur.

   Dans cette configuration, et même pour un signal d'entrée d'amplitude faible, qui ne génère qu'un nombre très limité d'impulsions, la cellule 350 produira à sa sortie un signal de détection, noté par exemple 153, au cours de la tranche temporelle limitée par les instants   t1   et t5. Ceci permet une détection très fiable de tout mouvement, même minime, au cours de la phase dangereuse où les vantaux de la porte sont ouverts et prêts à se refermer. On le voit, le choix automatique d'un niveau de consigne de faible valeur, tel que Dl, permet, au cours de la phase 3, de produire un signal de détection 153 s'étalant dans le temps jusqu'à t5, soit bien au-delà du temps t3 correspondant à la fin du mouvement détecté.

   Cela va bien dans le sens de la sécurité dans l'environnement immédiat de la porte, lorsque celle-ci est ouverte. 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 Enfin, le choix automatique d'une consigne de faible valeur telle que Dl permet de produire un signal de détection 153 pratiquement instantanément dès l'instant   t1   où le signal a pris naissance. Ce fait est également important au cours de la phase dangereuse 3 et correspond bien à une augmentation temporaire de la sensibilité du détecteur. Une diminution de l'amplitude de la consigne D permet à la cellule de détection de produire un signal de sortie à   l'état   haut après intégration d'un plus petit nombre d'impulsions fournies par la cellule d'intégration discrète.

   En conséquence, ce réglage de sensibilité permet au détecteur de développer un lobe de détection de plus grande taille. 



  Dans l'esprit de l'invention, la modification automatique de la consigne du comparateur de la cellule de détection 350 peut porter sur d'autres composants ou combinaisons de composants. De même, le procédé reste d'application pour d'autres schémas fonctionnellement équivalents. 



  Les solutions qui précèdent permettent d'éviter les détections parasites par une diminution temporaire de la sensibilité du détecteur pendant une phase de fermeture et par une augmentation temporaire de la sensibilité pendant une phase de déplacement potentiellement dangereuse correspondant à la pleine ouverture des vantaux mobiles prêts à se refermer. Une variante de ces modes de réalisation exemplaires permet également de réaliser pleinement l'objectif recherché. Avant de la décrire en détail, il est utile de procéder à un rappel concernant la fréquence Doppler. 



  Un autre mode de réalisation consiste à agir automatiquement sur la bande passante de la cellule d'amplifi- 

 <Desc/Clms Page number 31> 

 cation en fonction de la phase de fonctionnement de la porte automatique, donc de l'état logique des capteurs de position de la porte. Le signal de détection engendré par le mouvement des vantaux de la porte en train de se refermer est caractérisé par une fréquence relativement basse.

   Il est bien connu, en effet, dans un processus de détection de mouvement, que la fréquence Doppler fD, qui est égale à la différence entre la fréquence du rayonnement émis par l'émetteur du détecteur, et la fréquence du rayonnement réfléchi reçu par le récepteur, lorsque la réflexion s'est produite sur une cible en mouvement, s'exprime par la formule : 
 EMI31.1 
 où fE désigne la fréquence de l'émetteur (par exemple,
24.125 GHz   s'il   s'agit d'un détecteur de mouve- ment à effet Doppler), c désigne la vitesse de propagation des ondes émi- ses dans le milieu considéré (par exemple, c = la vitesse de la lumière s'il s'agit d'un détecteur de mouvement à effet Doppler),
VR désigne la vitesse relative de la cible détectée, dans la direction du détecteur. 



  Se reportant à la figure   11,   on y voit par exemple un piéton abordant une porte 40 et le champ de détection 30 du détecteur 10 avec une vitesse horizontale V selon une trajectoire pratiquement orthogonale à la porte. Il est évident que la vitesse relative   VR   dans la direction du détecteur s'obtient par la projection du vecteur V sur la droite joignant le détecteur au centre géométrique de la cible. 



  D'autre part, on a représenté les vantaux 40 de la por- 

 <Desc/Clms Page number 32> 

 te en cours de fermeture, animés d'une vitesse v. La vitesse relative vR dans la direction du détecteur stobtient par la projection du vecteur v sur la droite joignant le détecteur à un point médian de chaque vantail en mouvement, ce point médian pouvant être considéré comme la partie centrale du montant métallique le plus proche du détecteur. Les notations des paramètres considérés ont été portées sur la figure Il pour un seul vantail ; il est clair que la situation est parfaitement symétrique pour l'autre vantail. 
 EMI32.1 
 



  Sur base de ce qui vient d'être dit, la formule donnée ci-dessus se généralise comme suit : 
 EMI32.2 
 fE fD = 2. V. cos a.-pour le piéton C fE fD = 2. V. cos 0.-pour le vantail C 
 EMI32.3 
 Lorsque les vantaux de la porte sont en train de se re- fermer, ceux-ci n'ont réellement d'influence sur le détecteur que dans la phase finale de fermeture, lorsque 
 EMI32.4 
 le montant métallique le plus interne s'approche du rayon d'action de détecteur, soit dans les dernières dizaines de centimètres avant fermeture complète. Or, dans cette position, l'angle P formé entre la direction horizontale du mouvement et la droite joignant le centre de ce montant et le détecteur est pratiquement égal à 900.

   Il   s'ensuit,   d'après la formule ci-dessus, que la fréquence Doppler du signal correspondant au mouvement de fermeture des vantaux de la porte est très faible. Cependant, ce signal est détectable étant donné 

 <Desc/Clms Page number 33> 

 la proximité du montant métallique par rapport au détecteur, et sa haute réflectivité. Par contre, lorsqu'un piéton s'approche de la porte, l'angle a tel que défini plus haut est relativement différent de 900 : cet angle vaut généralement 450 lorsque le piéton est situé à bonne distance de la porte, et il est nécessaire, dans ces conditions, qu'une détection fiable soit possible.

   D'après la formule ci-dessus, on voit que la fréquence Doppler du signal correspondant à l'approche d'un piéton est loin d'être négligeable, et qu'elle est supérieure de quelques ordres de grandeurs à la fréquence Doppler du signal correspondant à la fermeture des vantaux. 



  L'invention propose de relever la fréquence de coupure inférieure du filtre de la cellule d'amplification et de filtrage au cours de la phase de fermeture afin de filtrer cette fréquence et d'éviter toute détection parasite du mouvement des vantaux à la refermeture. Par exemple, la fréquence de coupure inférieure du filtre, nominalement de 7 Hz, sera portée à 12 Hz au cours de la phase de refermeture de la porte. Par contre, au cours de la phase potentiellement dangereuse où les vantaux sont ouverts et prêts à se refermer à tout instant, il est intéressant d'abaisser la fréquence de coupure inférieure du filtre de la cellule d'amplification et de filtrage afin de permettre la détection assurée de tout mouvement, même très lent (par exemple, le déplacement lent d'une personne âgée ou d'un personne handicapée).

   Par exemple, la fréquence de coupure inférieure du filtre, nominalement de 7 Hz, sera abaissée à 2 Hz au cours de cette phase potentiellement dangereuse. 



  La figure 12 montre un dispositif exemplaire, selon 

 <Desc/Clms Page number 34> 

 l'invention, permettant de modifier la bande passante de la chaîne d'amplification en fonction de   l'état   logique des capteurs de position de la porte. On y voit une cellule d'amplification et de filtrage 420 dont la fonction principale est d'amplifier le signal de détection reçu de la partie hyperfréquence schématisée par la référence 110, dans une certaine bande passante, mais dont la limite inférieure est ajustable. Cette cellule comprend des éléments de commutation   231,   232, 233 et un circuit logique 180 produisant les signaux logiques 191,192, 193, tous ces éléments ayant des fonctions équivalentes à ce qui a été décrit lors de la description du premier mode de réalisation exemplaire. 



  Les commutateurs   231,   232,233 agissent de façon mutuellement exclusive sur ordre des signaux logiques 191,   192,   193 afin de sélectionner l'un ou l'autre des condensateurs de contre-réaction notés 234,235, 236. 



  C'est précisément la valeur dudit condensateur qui détermine la limite inférieure de la bande passante du filtre, du moins dans le schéma simplifié de la cellule 420, et   c'est   grâce à ce changement automatique de valeur que l'objectif recherché est atteint. L'allure de la bande passante du filtre ainsi réalisé est illustrée en figure 12, où   l'on   voit le diagramme de l'atténuation A (croissant en sens opposé à l'axe des ordonnées) en fonction de la fréquence f. La limite supérieure est par exemple fixée à 200 Hz, et correspond à la vitesse maximale probable que peut avoir un piéton abordant le dispositif automatique, tandis que la limite inférieure est variable par pas et peut prendre les valeurs de 2, 7 ou 12 Hz, selon la sélection automatique effectuée par le système. 



  En résumé, dans ce mode de réalisation exemplaire, 

 <Desc/Clms Page number 35> 

 l'adaptation automatique de la sensibilité du détecteur en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte se présente comme suit : 
 EMI35.1 
 
<tb> 
<tb> PHASE <SEP> CONTACT <SEP> CONTACT <SEP> SORTIE <SEP> RESIS.

   <SEP> DE <SEP> LIMITE
<tb> "FERME" <SEP> "OUVERT" <SEP> LOGIQUE <SEP> CONTRE- <SEP> DE <SEP> LA
<tb> REACTION <SEP> BANDE
<tb> PASSANTE
<tb> 170 <SEP> 171 <SEP> 191 <SEP> 192 <SEP> 193 <SEP> 234 <SEP> 235 <SEP> 236
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> N
<tb> 2 <SEP> 1#0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> N
<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> # <SEP> L
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 1#0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> # <SEP> H
<tb> N <SEP> = <SEP> nominale <SEP> L <SEP> = <SEP> faible <SEP> H <SEP> = <SEP> élevée
<tb> 
 L'adaptation automatique de la limite inférieure de la bande passante du filtre de la cellule d'amplification et de filtrage aux différentes phases de fonctionnement de la porte automatique permet d'éviter la détection intempestive du mouvement de fermeture et d'augmenter la sensibilité au cours de la phase dangereuse.

   Le signal noté 241 correspond par exemple à la détection du mouvement de fermeture des vantaux de la porte au cours des quelques dernières dizaines de centimètres avant fermeture complète. Le signal noté 242 correspond par exemple à la détection du mouvement d'un piéton s'approchant en direction de la porte automatique. Comme il a été dit plus haut, on constate que la fréquence Doppler du signal 241 est plus faible que la fréquence Doppler du signal 242. Puisque la porte est en phase de 

 <Desc/Clms Page number 36> 

 fermeture, le système a réglé automatiquement la valeur inférieure de la bande passante du filtre sur une valeur élevée, par exemple 12 Hz, ce qui s'obtient par exemple en commutant automatiquement le condensateur 234 grâce à l'action du signal 191 sur le commutateur 231. 



  Dans ces conditions, après passage dans la cellule d'amplification et de filtrage 420, les signaux 241 et 242 sont transformés en signaux 244 et 245 respectivement, et seul le signal à plus haute fréquence 242, correspondant à la détection du piéton, se trouve amplifié. Les signaux 244 et 245 sont représentés à une autre échelle que les signaux 241 et 242. Après passage dans la cellule 130 de mise en forme des signaux, le signal 245 est transformé en impulsions 248, tandis que le signal 244, inférieur à la consigne C, ne génère aucun signal à la sortie de la cellule 130, comme illustré en 247.

   On voit donc que l'objectif recherché par l'invention a bien été atteint, dans la mesure où le signal de détection du mouvement de la porte en train de se fermer ne conduit pas à une détection parce que de fréquence trop basse, tandis que simultanément, le signal de détection du mouvement d'un piéton est bien détectable parce que de fréquence plus élevée. 



  Un signal de très basse fréquence tel que 243, correspondant par exemple au déplacement d'un piéton très lent, par exemple, est détecté de façon très fiable au cours de la phase de pleine ouverture de la porte pour autant que, conformément à l'invention, la limite inférieure de la bande passante du filtre de la cellule 320 ait été réglée à une valeur très faible, par exemple 2 Hz. 

 <Desc/Clms Page number 37> 

 Le signal 243 est amplifié par la cellule 420 et donne naissance au signal noté 246 qui, à la sortie de la cellule 130, génère les impulsions 249.

   Il est clair qu'au cours de cette phase où, pour des raisons de sécurité, tout mouvement, même lent, se doit d'être détecté avec une fiabilité parfaite, la consigne D de la cellule de détection 150, par exemple, est de préférence portée à un niveau relativement bas, comme cela a été expliqué lors de la description du troisième mode de réalisation exemplaire. En effet, lorsque le niveau de la consigne D est peu élevé, un petit nombre d'impulsions (voire une seule impulsion), est suffisant pour faire commuter la cellule de détection 150 ou 350 et pour produire un signal de sortie qui permettra de maintenir la porte ouverte.

   Comme on le voit, ltobjectif poursuivi par l'invention est pleinement atteint ici en combinant l'adaptation automatique de la limite inférieure de la bande passante du filtre de la cellule d'amplification du signal de détection et l'adaptation du niveau de consigne D de la cellule de détection. 



  Il est clair que la modification automatique de la sensibilité du détecteur en fonction des différentes phases de fonctionnement de la porte automatique peut s'obtenir en combinant plusieurs des solutions décrites dans ce qui précède. 



  Le procédé suivant l'invention, tel que mis en oeuvre, dans les modes de réalisation exemplaires exposés plus haut, peut évidemment s'appliquer à d'autres modes de réalisation. Par exemple, il est possible de réaliser certaines fonctions présentées ici, non plus en version purement analogique, mais en version numérique, ou également définir la bande passante ou la consigne de détection grâce à des circuits numériques de comptage d'impulsions. 

 <Desc/Clms Page number 38> 

 Un mode de réalisation exemplaire particulièrement intéressant est décrit ci-après à l'aide de la figure 13. 



  Dans ce mode de réalisation, la plupart des fonctions énoncées plus haut au cours de la description des autres modes de réalisation sont prises en charge par un microprocesseur (ou un microcontrôleur), ce dernier assurant une fonction d'acquisition et de contrôle pour deux détecteurs à effet Doppler simultanés, sans que cela constitue une caractéristique indispensable. Le dispositif, selon l'invention, se présente sous la forme de trois entités interconnectées : un détecteur   100   monté d'un côté de la porte automatique, un détecteur 100 monté de l'autre côté de la porte automatique, et une unité de contrôle à microprocesseur, notée 101, assurant les fonctions d'acquisition et de traitement des signaux. 



  Il est bien entendu qutune configuration à deux entités est parfaitement possible, par exemple un détecteur maître possédant les circuits d'acquisition et de contrôle à microprocesseur, et un détecteur esclave qui lui est connecté. Enfin, comme cela a été dit plus haut, le procédé peut également s'appliquer à un détecteur seul, muni d'un microprocesseur. 



  Chacun des détecteurs 100 comporte des circuits électroniques identiques tels que, par exemple, une partie hyperfréquence 110 délivrant le signal de détection 111 à une cellule d'amplification et de filtrage 260, celle-ci injectant le signal préalablement amplifié dans une ligne 125, et une cellule de mise en forme 270 transformant le signal de détection en impulsions carrées 135, comme il a été dit plus haut. 



  La fonction de chacune des cellules de même que   l'allu-   

 <Desc/Clms Page number 39> 

 re des signaux qu'elles génèrent ont été détaillées dans ce qui précède. A noter toutefois que, dans ce mode de réalisation, la bande passante du filtre des cellules 260 doit être la plus large possible, par exemple de 2 Hz à 200 Hz, étant donné que l'adaptation automatique de la limite inférieure de la bande passahte effective s'effectue maintenant par voie numérique au sein d'un microprocesseur, ainsi qu'il sera explicité dans ce qui suit. 



  La troisième partie du dispositif selon l'invention, notée 101 sur la figure 13, comprend un microprocesseur ou microcontrôleur 280 dont les éléments périphériques usuels, tels que oscillateur, watch-dog, mémoire externe éventuelle, n'ont pas été représentés pour des raisons de clarté. Les lignes d'entrées numériques 281 permettent au microprocesseur, grâce à un logiciel approprié, de procéder à l'acquisition des signaux impulsionnels fournis par chacun des détecteurs lors d'une détection de mouvement. Il est clair qu'une variante au dispositif décrit permettrait de connecter directement les lignes analogiques au microprocesseur, pour autant que celui-ci soit muni de lignes d'entrées analogiques conduisant à un convertisseur analogiquedigital (ces différentes parties ne sont pas représentées à la figure 13).

   Cette variante ne serait cependant pas plus économique, dans la mesure où le remplacement des cellules 270 par des moyens de conversion analogique-numérique implique un microprocesseur plus coûteux, ou l'adjonction de convertisseurs généralement plus coûteux qu'une cellule telle que 270. 



  Deux autres lignes d'entrée numériques 283 et 284 sont câblées aux contacts de fin de course 170,171 qui permettent de renseigner le microprocesseur sur l'état de 

 <Desc/Clms Page number 40> 

 la porte. Une ligne de sortie numérique 282 permet au microprocesseur, sur ordre du logiciel le pilotant, de commander un étage de sortie 290, lequel fournit un signal tout ou rien pour le dispositif de commande de la porte automatique, par la ligne 291. 



  Le logiciel mémorisé dans l'espace mémoire adressé par le microprocesseur est organisé, dans un mode d'exécution exemplaire selon l'invention, pour scruter périodiquement les lignes d'entrée 283,284, et pour mémoriser la phase de fonctionnement de la porte selon la table de vérité suivante : 
 EMI40.1 
 
<tb> 
<tb> @
<tb> CONTACT <SEP> CONTACT <SEP> PHASE
<tb> "FERME" <SEP> "OUVERT"
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> Il <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> Il
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 3
<tb> 0 <SEP> 1#0 <SEP> 4
<tb> 
 Il ne sera pas donné ici d'exemple de logiciel permettant à un microprocesseur de procéder à ces opérations logiques, dans la mesure où un tel logiciel est de la compétence normale de lthomme de métier. 



  D'autre part, le logiciel est également organisé pour procéder à l'acquisition des impulsions 135 sur les lignes d'entrée 281, et à prendre en considération ces impulsions au cours d'un processus de détection, uni- 

 <Desc/Clms Page number 41> 

 quement si celles-ci sont cadencées à une fréquence comprise dans la bande passante correspondant à la phase de fonctionnement préalablement mémorisée. 



  La réjection des impulsions 135, lorsqu'elles se succèdent à une fréquence inférieure à la limite inférieure de la bande passante sélectionnée en fonction de la phase de fonctionnement de la porte automatique, peut s'effectuer, par exemple, suivant l'organigramme de la figure 14, qui est une méthode parmi d'autres possibles. 



  Il y est défini un compteur de temps"bande passante" (noté BPTC), dont la fonction est de vérifier la fréquence des impulsions 135 et un compteur de détection (noté DETC), intervenant dans le processus de détection qui sera décrit plus bas. Le contenu du compteur de temps"bande passante"est comparé à une valeur de référence REF, qui correspond à la limite inférieure de la bande passante autorisée au cours de la phase de fonctionnement de la porte en cours. 



  Il est clair que l'organigramme de la figure 14 est donné sous forme logique et relativement simplifiée pour la compréhension ; en réalité, il s'agit d'une tâche interactive, gérée par interruption, et qui se déroule en parallèle avec d'autres tâches, dont il sera question plus tard. 



  En 300, le système réinitialise le compteur de temps "bande passante"BPTC en lui imposant une valeur nulle. Au cours de la séquence 301, le processeur attend le flanc montant d'une impulsion. Dès qu'un flanc montant d'impulsion est détecté, le compteur de détection DETC se trouve incrémenté d'une unité, tandis que le comp- 

 <Desc/Clms Page number 42> 

 teur de temps BPTC se trouve démarré (séquence notée 302). Le processeur attend ensuite un flanc montant d'impulsion (bloc 303). Le compteur de temps BPTC s'arrête dès que le système a détecté un nouveau flanc montant d'impulsion (bloc 304).

   En 305, le contenu du compteur de temps BPTC, préalablement arrêté, se trouve comparé à une valeur de référence REF qui correspond à la période temporelle séparant deux impulsions consécutives, pour la fréquence inférieure de la bande passante sélectionnée en fonction de la phase de fonctionnement de la porte. Si le contenu du compteur de temps BPTC a une valeur inférieure à la valeur de référence REF, cela signifie que la fréquence du signal est supérieure à la fréquence inférieure de la bande passante sélectionnée. Dans ce cas, l'impulsion se trouve validée, ce qui conduit à   l'incrémentation   du compteur de détection DETC, à la remise à zéro du compteur de temps BPTC, et à l'attente d'une impulsion suivante (bloc 306).

   Par contre, si le contenu du compteur de temps BPTC a une valeur qui est supérieure à la valeur de référence REF, cela signifie que l'impulsion acquise est une impulsion isolée ou que la fréquence du signal est inférieure à la fréquence inférieure de la bande passante sélectionnée. Dans ce cas, l'impulsion n'est pas prise en compte, et le programme se met en attente d'une nouvelle impulsion. 



  Les figures 15 et 16 représentent l'allure des signaux acquis par le processeur, ainsi que   l'état   du compteur de temps BPTC et du compteur de détection DETC pour deux exemples. Ces diagrammes permettent de se convaincre facilement de   Inefficacité   du programpme de réjection des impulsions de trop faible fréquence, tel qu'il vient d'être décrit. 

 <Desc/Clms Page number 43> 

 



  La figure 15 correspond à un exemple selon l'hypothèse suivante. La porte automatique est en phase de fermeture. On l'a vu, il est impératif d'augmenter la limite inférieure de la bande passante, par exemple à 12 Hz, afin de éjecter les impulsions de fréquence basse correspondant à la détection du mouvement de fermeture des vantaux de la porte. 



  Dans ces conditions, la fréquence de 12 Hz correspond à des impulsions se succédant environ toutes les 83 millisecondes. Cette valeur de référence a été préalablement calculée sur base de l'état des capteurs de position de la porte automatique et ensuite mémorisée. 



  Le signal 271 correspond, par exemple, au signal de détection correspondant à un piéton abordant la porte, à une certaine distance de celle-ci, et avec une vitesse par exemple de 0,5 m/s. La fréquence de ce signal Doppler est par exemple de 55 Hz, compte tenu de l'angle a (voir figure 11), ce qui correspond à une période temporelle entre les impulsions successives d'environ 18 millisecondes. 



  Le compteur de temps BPTC est schématisé par un trait interrompu : lorsqu'il est à   l'état   bas (0), il signale que le compteur est inactif et initialisé à une valeur nulle, et lorsqu'il est à l'état haut (1), il signale que le compteur est actif. 



  Selon cette hypothèse, on voit que l'application de l'organigramme de la figure 14 à l'exemple décrit cidessus conduit bien à la prise en compte des impulsions. Au premier flanc montant d'impulsion (noté   272),   le compteur de temps BPTC devient actif, et le compteur de détection DETC prend la valeur 1. Dès l'arrivée du flanc montant d'impulsion suivante, le compteur BPTC 

 <Desc/Clms Page number 44> 

 s'arrête et son contenu (18 msec) se trouve comparé avec la valeur de référence REF (83 msec). Le résultat de la comparaison entraîne   l'incrémentation   du compteur de détection DETC qui prend la valeur 2. Le compteur de temps BPTC est ensuite remis à zéro, et le procédé se poursuit de façon similaire, conduisant à l'incrémentation successive du compteur de détection. 



  La figure 16 correspond à un exemple selon l'hypothèse suivante. La porte automatique est toujours en phase de fermeture. La limite inférieure de la bande passante est donc plus élevée, par exemple à 12 Hz, afin de réjecter les impulsions de fréquence basse correspondant à la détection du mouvement de fermeture des vantaux de la porte. Dans ces conditions, la fréquence de 12 Hz correspond à des impulsions se succédant environ toutes les 83 millisecondes. Cette valeur de référence a été préalablement calculée sur base de l'état des capteurs de position de la porte automatique et ensuite mémorisée. Le signal 271 correspond cette fois au signal de détection du mouvement des vantaux : il a par exemple une fréquence de 10 Hz, ce qui correspond à une période temporelle entre les impulsions successives de 100 millisecondes. 



  Selon cette hypothèse, on voit que l'application de l'organigramme de la figure 14 à l'exemple décrit cidessus ne conduit pas à la prise en compte des impulsions. Au premier flanc montant d'impulsion (noté 272), le compteur de temps BPTC devient actif, et le compteur de détection DETC prend la valeur 1. Dès l'arrivée du flanc montant d'impulsion suivante, le compteur s'arrête et son contenu (100 msec) se trouve comparé à la valeur de référence REF (83 msec). Le résultat de la com-   paraison n'entraîne   pas l'incrémentation du compteur de 

 <Desc/Clms Page number 45> 

 détection DETC qui garde la valeur 1. Le procédé se poursuit de façon similaire, ne conduisant pas à l'incrémentation successive du compteur de détection. 



  On conçoit bien que, dans ce mode de réalisation exemplaire suivant l'invention, le compteur de détection assurè une fonction comparable au circuit d'intégration discrète 140 (figure 7) : il   s'incréments   en effet d'une unité lors de la prise en compte de chaque impulsion valide,   c'est-à-dire   correspondant à un signal de fréquence supérieure à la limite inférieure de la bande passante choisie.

   Poursuivant plus loin l'analogie avec le schéma de la figure 7, on conçoit également que le seuil de détection D de la cellule 150 correspond à une constante mémorisée à laquelle le contenu du compteur de détection est comparé : lorsque la valeur du compteur de détection DETC atteint la valeur de cette constante, par exemple 18 impulsions, le logiciel est organisé pour produire un signal de détection, activant en cela la ligne de sortie 282 du processeur (figure 13). La tâche associée à ce processus de détection ne sera pas décrite en détail, dans la mesure où elle consiste simplement à comparer deux valeurs. 



  On a vu plus haut (figure 10) que la forme d'onde du signal 145 produit par la cellule d'intégration discrète 140 présentait des paliers d'allure exponentiellement décroissante. Cette caractéristique peut être implémentée de façon avantageuse comme décrit cidessous. Pour cela, une tâche en arrière-plan examine le contenu du compteur de détection à intervalles réguliers, par exemple toutes les 250 millisecondes. Si lors d'un tel examen, le contenu du compteur de détection est différent de zéro, la tâche décrémente ce compteur d'une unité.

   L'intérêt de cette annulation 

 <Desc/Clms Page number 46> 

 progressive et à plus long terme du compteur de détection est évident, si l'on considère que, grâce à ce procédé, l'effet d'une ou de plusieurs impulsions non significatives, dues par exemple à un ou plusieurs parasites ou à la détection d'une cible lointaine, est ainsi annulé et n'entre pas en compte dans un processus cumulàtif. La tâche associée à ce processus de décrémentation du compteur de détection ne sera pas décrite en détail ici, dans la mesure où elle procède par opérations logiques élémentaires. 



  Pour terminer la description de quelques tâches essentielles liées à la configuration exemplaire de la figure 13 et réalisant les objectifs de l'invention, une tâche permet de conférer au système de détection une sensibilité accrue au cours de la phase 3, lorsque la porte est ouverte et sur le point de se refermer.

   Plutôt que d'abaisser le seuil inférieur de la bande passante comme on l'a exposé ci-dessus, la tâche sera organisée, conformément à une variante de l'invention, pour imposer une valeur maximale au compteur de détection, par exemple 24, et ce dès la détection d'un flanc montant du signal 271 et pour une durée fixée, par exemple 500 millisecondes. 
 EMI46.1 
 on conçoi-LOn conçoit clairement qu'au cours de la phase 3, lors- que la porte est ouverte et prête à se refermer à tout moment, la moindre impulsion, due par exemple à la détection d'un mouvement très lent, entraîne une prolongation du signal de détection et donc le maintien en position ouverte de la porte, ce qui va dans le sens de la sécurité. Il est clair que cette procédure n'est valable qu'au cours de la phase 3, lorsque la porte est ouverte.

   Elle ne peut en aucun cas être appliquée lorsque la porte est en mouvement car, dans ce cas, le mou- 

 <Desc/Clms Page number 47> 

 vement des vantaux serait détecté. Elle ne sera pas appliquée lorsque la porte est fermée, car cette augmentation de sensibilité entraînerait la détection intempestive de mobiles plus lointains. 



  Comme on vient de le voir, le mode de réalisation exemplairè décrit ci-dessus, avec les tâches micro-informatiques y associées, permettent de remplir parfaitement les objectifs de l'invention, à savoir modifier automatiquement la bande passante de la chaîne numérique d'acquisition des signaux fournis par les détecteurs en fonction de la phase de fonctionnement de la porte automatique, afin de éjecter le signal de fréquence basse correspondant au mouvement des vantaux de la porte lors de la fermeture, et de conférer au système de détection une sensibilité accrue lorsque la porte est ouverte et prête à se refermer à tout moment.

   Le mode de réalisation préférentiel qui vient d'être exposé à titre d'exemple peut bien entendu connaître des variantes qui sont à considérer comme faisant partie de l'invention dans la mesure où elles réalisent un ou plusieurs des objectifs poursuivis. 



  D'autre part, on tirera avantageusement profit de l'utilisation d'un microprocesseur pour faire effectuer à celui-ci d'autres tâches liées au système de détection. On pense notamment à la possibilité d'intégrer la gestion d'un ou plusieurs barrages infrarouges de sécurité au niveau de l'entité de contrôle 101 (figure 13). Dans ce cas, le système de détection et de protection formé de deux détecteurs de mouvements et d'un ou plusieurs barrages infrarouges de sécurité, tous ces éléments étant raccordés à une entité de contrôle gérée par microprocesseur, constitue un véritable système centralisé de gestion de la détec- 

 <Desc/Clms Page number 48> 

 tion aux abords d'une porte ou d'un dispositif automatique.

   La distribution des ressources du microprocesseur dans l'esprit de l'invention décrite plus haut peut s'avérer très intéressante, tant du point de vue de la performance que du point de vue économique. 



  Il est clair que le procédé proposé par l'invention peut également s'appliquer à d'autres systèmes de détection. On pense par exemple aux détecteurs de mouvement à effet Doppler munis de deux canaux de détection et permettant de discriminer le sens de déplacement du mobile détecté. L'application du procédé nécessite dans ce cas de dédoubler les lignes d'entrée 281. D'autres technologies pourront aussi avantageusement bénéficier du procédé selon l'invention, comme par exemple la détection ultrasonore ou infrarouge active. 



  Enfin, l'application du procédé selon l'invention ne se limite pas à la détection dans l'environnement des portes automatiques. D'autres dispositifs automatiques peuvent également être concernés, notamment les machines automatiques comportant des organes en mouvement pouvant entrer en contact avec les personnes opérant à proximité.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé de traitement d'un signal de détection électrique fourni par un détecteur de mouvement ou de présence de personnes ou objets dans l'environnement immédiat d'un organe mobile d'un dispositif automatique, caractérisé en ce que le déplacement total de l'organe mobile est divisé en plusieurs phases représentées par des positions prédéterminées de l'organe mobile, et la sensibilité globale du circuit de traitement du signal de détection est réglée individuellement pour chacune des positions prédéterminées de l'organe mobile.
  2. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la sensibilité du circuit de traitement est réglée par une modification d'au moins un paramètre caractéristique du circuit de traitement du signal de détection en réponse à un signal au moins représentant la position réelle de l'organe mobile.
  3. 3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la sensibilité du circuit de traitement est réglée par une modification du gain de la chaîne d'amplification.
  4. 4. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la sensibilité du circuit de traitement est réglée par une modification de la bande passante de la chaîne d'amplification.
  5. 5. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la modification de la bande passante est réalisée en modifiant la fréquence de coupure inférieure d'un filtre de la chaîne d'amplification. <Desc/Clms Page number 50>
  6. 6. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la modification de la bande passante est réalisée en modifiant la fréquence d'une consigne de comparaison de niveau.
  7. 7. Circuit de traitement électronique d'un signal de détection produit par un détecteur de mouvement ou de présence couvrant un champ de détection spatial déterminé dans l'environnement immédiat d'un organe mobile d'un dispositif automatique, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour détecter des positions réelles prédéterminées de l'organe mobile et produire des signaux de position (170,171), et des moyens répondant aux signaux de position pour produire des signaux de réglage afin de modifier la sensibilité du circuit de traitement.
  8. 8. circuit suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens répondant aux signaux de position comprennent un circuit logique (180) répondant aux signaux de position précités pour produire des signaux de commande (191,192, 193), plusieurs éléments de commutation (201,202, 203 ; 211,212, 213 ; 221,222, 223) actionnés par les signaux de commande précités afin d'insérer des éléments résistifs respectifs (204,205, 206 ; 214, 215,216 ; 224,225, 226) de manière à modifier le gain d'un amplificateur ou le niveau d'un signal de consigne.
  9. 9. circuit suivant la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit logique (180) répondant aux signaux de position précités pour produire des signaux de commande (191,192, 193), plusieurs éléments de commutation (231,232, 233) actionnés par les signaux de commande précités afin d'insérer des éléments <Desc/Clms Page number 51> réactifs respectifs (234,235, 236) de manière à modifier la limite inférieure de la bande passante du circuit.
  10. 10. Circuit suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens répondant aux signaux de position précités sont constitués par un microprocesseur (280) programmé pour acquérir les impulsions de détection, scruter les états des signaux de position précités et produire des signaux de commande (291) pour le dispositif de commande du dispositif automatique en fonction de l'état du signal de position détecté.
BE9301420A 1993-12-20 1993-12-20 Dispositif electronique et procede de traitement d'un signal de detection de presence de personnes et objets. BE1007789A6 (fr)

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