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MASQUE CHIRURGICAL ANTI-BUEE.
La présente invention est relative à un masque chirurgical anti-buée, constitué d'une serviette rectangulaire de perméabilité à l'air uniforme, bordée de liens et destinée à être appliquée sur au moins une partie du visage, au moyen desdits liens passés derrière les oreilles et/ou la tête. Elle trouve sa principale application en micro-chirurgie, notamment en chirurgie ophtalmologique et auriculaire où l'emploi du microscope par le porteur du masque est fréquent.
Un masque anti-buée s'avère également utile pour les chirurgiens et leurs assistants qui portent des lunettes.
Par le document EP-A-081 943, on connaît déjà une masque chirurgical anti-buée destiné à couvrir une partie du visage et en particulier au moins le nez, la bouche et une partie du menton du porteur du masque.
Celui-ci comprend un corps de filtre délimité par un bord supérieur et un bord inférieur et formé de deux pièces de matière filtrante de perméabilité-à l'air
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différente, à savoir une pièce supérieure présentant une perméabilité moyenne à l'air d'environ 1,8 mètre cube d'air par mètre carré de surface filtrante et par minute (m3/m2 min) et une pièce inférieure présentant une perméabilité moyenne à l'air d'environ 6, 8m3/m2 min.
Le bord supérieur du masque enveloppe une armature constituée d'une baleine semi-rigide destinée à épouser la forme du visage et en particulier le profil du pli naso-génien.
La découpe semi-sphérique du corps de filtre est obtenue en découpant au moins l'une des pièces de matière filtrante en forme de cloche évasée et en assemblant joint contre joint, les pièces supérieure et inférieure.
La préparation d'un tel masque est ardue, en raison de la présence du joint courbe.
Malgré la présence d'un pince-nez, le masque n'assure pas un contact parfait entre le bord supérieur du masque et le visage de sorte que l'air expiré s'échappe vers le haut de chaque côté du nez en direction des yeux et forme de la buée sur les lunettes et/ou tous les objets dont le porteur s'approche à hauteur des yeux, notamment une loupe, un miroir ou l'oculaire d'un microscope.
Le problème que vise à résoudre l'invention consiste en effet à développer un masque qui soit à la fois efficace, léger, confortable et étanche à hauteur des yeux. Ce masque doit en outre être facile à réaliser et économique.
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La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. Elle propose dans ce but, un masque chirurgical du type décrit dans le préambule de la revendication 1 ci-jointe.
Pour obtenir un joint étanche entre le bord supérieur du masque, le masque est pourvu, tout le long de l'ourlet du bord supérieur renforcé par une armature semi-rigide, d'une bande de mousse de matière synthétique fixée à l'aide d'un adhésif sur ledit bord supérieur.
Suivant une particularité de l'invention, la bande de mousse de matière synthétique a une largeur d'environ 6 à 20 mm et une épaisseur d'environ 3 à 10 mm, en particulier une largeur de 9 à 10 mm et une épaisseur de 5 mm.
Une mousse de matière synthétique très agréable au toucher est le polyéthylène expansé à cellules fermées. Elle est obtenue par l'addition d'un porophore dans la masse à polymériser lors de la fabrication de la mousse. Une telle mousse est généralement utilisée comme joint d'étanchéité pour calfeutrer les châssis de fenêtres.
Dans une forme de réalisation particulière, la serviette est repliée sur elle-même de manière à former une série de plis parallèles aux bords supérieurs et rabattus vers le bord inférieur de manière à former des déflecteurs qui rabattent l'air expiré vers le bas lorsque le masque gonfle et les plis susdits s'entrouvrent sous l'effet de l'air expiré.
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Suivant un développement de l'invention, le bord supérieur du masque est renforcé par un ourlet enveloppant une lamelle d'aluminium déformable s'étendant sur une portion au moins de la longueur dudit bord supérieur et en ce que ledit bord supérieur est bordé le long de la face tournée vers le visage par ladite mousse.
Ces particularités et d'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description détaillée ci-jointe d'une forme de réalisation préférée de l'invention, faisant référence aux dessins ci-joints, donnés à titre illustratif et sans caractère restrictif.
Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en plan de la face visible du masque chirurgical selon l'invention ;
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- la figure 2 est une vue en plan de la face cachée du masque chirurgical montré dans la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 1, du bord supérieur du masque ; - la figure 4 est une vue en bout du masque montré dans la figure 1.
Dans ces figures, les mêmes signes de référence désignent des éléments identiques et/ou analogues.
Comme illustré dans la figure 1, le masque chirurgical selon l'invention est constitué., d'une serviette rectangulaire de papier-filtre présentant une
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perméabilité à l'air uniforme. La serviette est bordée le long des côtés latéraux du rectangle de liens ourlés. Le masque est destiné à être appliqué sur au moins une partie du visage au moyen desdits liens 2 passés derrière les oreilles et/ou la tête, de manière à couvrir au moins une partie du nez, la bouche et une partie du menton en vue de protéger l'entourage du porteur du masque, de l'air expiré.
En vue d'obtenir un joint étanche anti-buée entre le bord supérieur du masque et le visage, le bord supérieur du masque est renforcé par un ourlet enveloppant une armature déformable semi-rigide constituée par exemple d'une lamelle d'alumunium s'étendant sur une portion au moins de la longueur dudit bord supérieur.
Le bord supérieur du masque est recouvert, sur la face cachée qui est tournée vers le visage du porteur, d'une bande de mousse de matière synthétique fixée à l'aide d'un adhésif, le long d'un ourlet qui enveloppe la lamelle d'aluminium susdite.
Le porteur peut ajuster de manière permanente le masque afin de lui conférer une allure qui épouse les contours du visage à hauteur des yeux, en appuyant la lamelle d'aluminium semi-rigide avec les doigts contre la base du nez et le pli naso-génien.
L'action combinée de la bandelette de mousse et de la lamelle d'aluminium assure alors un contact étanche entre le masque et le visage.
Une largeur de bande de 6 à 20 mm-et une épaisseur de 3 à 10 mm, en particulier une largeur de
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9 à 10 mm et une épaisseur de 5 mm assure une barrière étanche à la buée.
Une mousse à cellules du type TESA-film destinée à calfeutrer les châssis de fenêtres améliore le confort du masque.
La surface filtrante du masque est nettement agrandie lorsque la serviette est repliée sur elle-même de manière à former une série de plis parallèles entre eux et au bord supérieur du masque. Ces plis forment des bandes de papier-filtre d'épaisseur triples lorsqu'elles sont mises à plat. Ces bandes sont rabattues vers le bas et forment des déflecteurs dirigés vers le bas. Ces déflecteurs formés par les bandes dont les plis s'entrouvrent, rabattent l'air expiré vers le bas, lorsque le masque gonfle sous l'effet de l'air expiré.
Une série de six plis formant trois bandes adjacentes de même largeur dans la partie médiane du masque, confère au masque une certaine ampleur, et notamment une formme semi-sphérique qui épouse la forme du visage, en particulier celle du nez et du menton du porteur du masque.
La surface disponible pour la filtration de l'air s'en trouve accrue, de sorte que pour une résistivité donnée du papier-filtre, une pression négligeable est déjà suffisante pour assurer la filtration de l'air expiré sans que la pression créée ne pousse l'air à s'échapper par le bord supérieur du masque.
L'augmentation de la surface filtrante permet
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en effet de diminuer la résistance totale du filtre en rendant le port du masque plus confortable.
Dans une forme de réalisation préférée, les extrémités de la bande de mousse sont coupées en forme de biseau tourné vers la face cachée du masque. Cette découpe biseautée assure une meilleur étanchéité du masque sur chacun des côtés du visage où la serviette s'infléchit pour suivre les courbures du visage.