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"Dispositif de traitement de données et support de données destiné à un tel dispositif".
L'invention concerne un dispositif de traitement de données comprenant des premiers moyens agencés pour introduire et faire ressortir un support de données, un organe de lecture agencé pour lire des données présentes sur ledit support et des moyens d'identification agencés pour extraire, lors de l'introduction du support, un premier mot codé adjoint au support et le comparer à un second mot codé stocké dans une première mémoire du dispositif et produire un signal de rejet lorsque le premier et le second mot codé ne correspondent pas. L'invention concerne également un support de données destiné à un tel dispositif.
Un tel dispositif est généralement connu qu'il s'agisse d'ordinateur personnel ou d'ordinateur de gestion ou faisant partie d'un outillage à commande numérique. Le support de données est généralement formé par un disque tel que, par exemple, un disque souple (floppy dise) ou un disque optique, CD-ROM, CD-1, DOR ou magnétique. D'autres supports de données, tels que des cassettes, des cartouches ou des bandes magnétiques, peuvent également être utilisés. Afin de lutter contre le copiage illégal du contenu des supports de données, ceux-ci sont souvent munis d'un premier mot codé qui permet d'identifier le titulaire des données stockées sur le support.
Ce mot codé est inscrit parmi les données inscrites sur le support, généralement en un endroit particulier déterminé par le titulaire ou le fabricant. Après introduction du support dans les premiers moyens, les moyens d'identification vont extraire le premier mot codé en donnant ordre à l'organe de lecture de lire le premier mot codé à l'endroit où il est stocké parmi les données inscrites sur le support. Après lecture du mot codé, les moyens d'identification le comparent à un second mot codé. Lorsqu'il y a correspondance entre le premier et le second mot codé, le support est accepté par le dispositif, sinon
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un signal de rejet est produit par les moyens d'identification. La production de ce signal de rejet permet alors de rejeter le support introduit.
On parvient ainsi à rejeter des supports copiés illégalement qui ne comportent pas le premier mot codé que le titulaire ou le fabricant autorisé y a introduit.
Les protections connues et décrites ci-dessus ont prouvé leur efficacité en ce qui concerne les reconnaissances de supports illégalement copiés. Un désavantage des dispositifs connus est que le premier mot codé est chargé parmi les autres données sur le support même. Ceci, d'une part, impose une lecture d'une partie des données stockées et, d'autre part, ne permet pas à l'utilisateur d'identifier ses propres support de données sans utiliser le code du fabricant. Un autre désavantage de la lecture d'une partie des données est que cela peut entraîner l'introduction d'un virus dans l'ordinateur.
L'invention a pour but de fournir une solution auxdits désavantages.
A cette fin, un dispositif suivant l'invention est caractérisé en ce que lesdits moyens d'identification sont agencés pour lire ledit premier mot codé dans une deuxième mémoire faisant partie du contenant ou appliquée sur la face extérieure dudit support, ledit organe de lecture ayant une entrée agencée pour recevoir ledit signal de rejet et étant agencé pour être neutralisé sous contrôle dudit signal de rejet.
En utilisant une deuxième mémoire faisant partie du contenant ou appliquée sur la face extérieure du support pour y stocker le premier mot codé, il n'est plus nécessaire de lire une partie des données stockées dans le support même en un endroit destiné au stockage des données mêmes, ce qui réduit sensiblement et rend pratiquement nul le risque d'introduction d'un virus car il n'y a plus, à ce stade, de transfert des données stockée dans le support
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même vers l'appareil à protéger. La neutralisation de l'organe de meme vers l'appareil'protéger. lecture empêche tout accès aux données stockées dans le support même et élimine ainsi tout risque d'introduction d'un virus.
De plus, lorsque le mot codé se trouve sur la face extérieure ou fait partie du contenant du support, l'utilisateur peut utiliser son propre premier mot codé et ainsi identifier ses propres supports sans porter atteinte aux droits du titulaire des données stockées.
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De préférence, le dispositif suivant l'invention comporte un organe d'écriture agencé pour inscrire ledit premier mot codé dans ladite deuxième mémoire. Ceci permet d'utiliser le même dispositif lors de l'introduction du premier mot codé et donc de personnaliser ce premier mot codé.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins.
La figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif de traitement de données.
Les figures 2,3 et 4 représentent des exemples de réalisation d'un support suivant l'invention.
La figure 5 représente un détail du dispositif suivant l'invention.
La figure 6 représente un organigramme illustrant le fonctionnement du dispositif suivant l'invention.
Dans les dessins, une même référence a été assignée à un même élément ou à un élément analogue.
La figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif de traitement de données. Ce dispositif comporte une unité centrale 1 formée, par exemple, par un microprocesseur. Cette unité centrale est reliée à un bus 3 de communication auquel sont également reliées une mémoire 2 et une interface entrée/sortie 4.
Cette interface 4 est à son tour reliée à des premiers moyens 5 agencés pour introduire et faire ressortir un support de données. A cette fin, les premiers moyens 5 comportent un orifice 6 par lequel le support de données peut être introduit.
Le support de données peut avoir différentes configurations. Ainsi, il peut être formé par un disque souple 7 (figure 2 ; floppy dise) ou par un disque rigide 8 optique ou magnétique (figures
3 ; CD-ROM, CD-l, DaR, magnetic dise). Des cassettes, des cartouches, des bandes ou autres cartes à mémoire peuvent également être envisagées en tant que support de données. Il est essentiel que ce support puisse à volonté et facilement être introduit et retiré des premiers moyens sans nécessiter une opération de démontage.
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Lorsque le support de données est constitué d'une disque souple, comme illustré à la figure 2 ou 3, il comporte une deuxième mémoire 9,10 faisant partie du contenant du support, c'est-à-dire l'enveloppe dans laquelle le disque même est glissé. Cette deuxième mémoire sert à stocker un premier mot codé. La deuxième mémoire est, par exemple, formée par une étiquette 10 portant un code-barre en tant que premier mot codé, ou par un élément magnétique 9 ou optique, dans lequel est mémorisé le premier mot codé. D'autres variantes sont bien entendu également applicables, telles que par exemple une impression dans le contenant, un circuit électrique ou optique, ou un circuit intégré fixé au contenant.
Lorsque le support est constitué d'un disque rigide 8, comme illustré à la figure 4, le premier mot codé est de préférence stocké sur la face extérieure du support, par exemple dans les zones 11 ou 13, c'est-à-dire en dehors de la zone 12 réservée au stockage des données proprement dites, ou sur l'autre face du disque qui n'est pas destinée au stockage des données. Au cas où le disque est fixé à un support, la deuxième mémoire fait par exemple partie du support. Lorsque le support de données est constitué d'une cassette, d'une cartouche, d'une bande ou d'une carte à mémoire amovible, le premier mot codé fait partie du contenant du support.
Afin d'extraire le premier mot codé de la deuxième mémoire, le dispositif suivant l'invention comporte des moyens d'identification 16 comme illustré à la figure 5. Ces moyens d'identification comportent un comparateur 15 relié à une tête lectrice 14 agencée pour lire le premier mot codé dans la deuxième mémoire. Ce comparateur comporte une entrée 17 reliée au premier moyen et qui est agencée pour recevoir un signal de commande lorsque le support est introduit dans le dispositif. Une sortie du comparateur est reliée à un organe de lecture 18 agencé pour lire les données stockées dans le support.
Le fonctionnement des moyens d'identification sera maintenant décrit à l'aide de l'organigramme repris à la figure 6.
19 RCP : Un signal de commande indiquant l'introduction d'un support est reçu par le comparateur 15.
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20 RD ICW : La réception du signal de commande va déclencher la lecture à l'aide de la tête lectrice 14 du premier mot codé stocké dans la deuxième mémoire.
21 RD 2CW : La réception du signal de commande va également déclencher la lecture d'un second mot codé stocké par exemple dans une mémoire interne du comparateur.
22 1 CW = 2CW ? : Le premier et le second mot codé sont comparés l'une avec l'autre.
23 EN RM ; Lorsque le premier et le second mot codé correspondent, le support est accepté par le dispositif puisqu'il est reconnu en tant que support propre au dispositif ou à son utilisateur, l'organe de lecture 18 est libéré.
24 N=1 ? : Lorsqu'il n'y a pas correspondance entre le premier et le second mot codé, le comparateur vérifie si la comparaison a déjà eu lieu plusieurs fois.
25 N = N+1 : Lorsque la comparaison n'a eu lieu qu'une seule fois, le comparateur en prend note par exemple en positionnant un compteur ou en posant un drapeau (flag). Les étapes
20 à 22 sont ensuite reprises. Ceci permet d'éviter des rejets du support pour cause d'une mauvaise lecture occasionnelle du premier mot codé ou pour cause d'une erreur lors de la comparaison. Au cas où la seconde comparaison s'avère également négative (22, N), le signal comparateur constate qu'il s'agit de la seconde lecture (24, Y) et passera à l'étape 26. Il va de soi qu'une seule répétition de la comparaison est uniquement donnée à titre d'exemple et que cette comparaison peut être répétée à plusieurs reprises.
26 RS N : Le comparateur va maintenant produire un signal de rejet indiquant le rejet du support introduit.
27 DA RM i Le signal de rejet est transmis à l'organe de lecture
18 qui est neutralisé empêchant ainsi toute lecture des données stockées dans le support introduit.
28 STP : Le comparateur termine ainsi la procédure d'identification.
En neutralisant l'organe de lecture, toute transmis-
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sion de données stockées dans le support vers le processeur 1 ou la mémoire 2 est empêchée. Ceci permet d'éviter l'introduction d'un virus dans le dispositif par l'intermédiaire d'un support introduit.
De plus, lorsque la deuxième mémoire n'est pas lue par l'organe de lecture 18 mais par une tête 16 séparée et qu'il n'y a pas de transmission de données vers le processeur 1 ou la mémoire 2 durant l'opération de comparaison, on évite également, lors de cette opération, tout risque de contamination par un virus.
En utilisant le dispositif et le support suivant l'invention, l'utilisateur peut appliquer un premier mot codé de son propre choix et ainsi personnaliser non seulement ses supports mais également son dispositif. En effet, lorsqu'il choisit lui-même son propre mot codé, il choisira également le second, qui correspondra au premier et introduira le second dans la première mémoire du comparateur. Ainsi, le dispositif n'acceptera que les supports que l'utilisateur aura munis du premier mot codé de son propre choix. Ceci rendra alors le dispositif inutilisable à toute personne qui se serait emparé par vol du dispositif.
Pour permettre d'apposer son propre premier mot codé sur le support, la tête lectrice 14 peut également être pourvue de moyens permettant l'inscription du premier mot codé dans la deuxième mémoire.