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FERMETURE A JOINT INTRODUCTION.
La présente invention concerne une fermeture à joint pour des câbles de télécommunications ou autres qui sont mis sous pression.
Une fermeture de ce type est décrite dans le
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brevet britannique n 2177550. La fermeture comprend un corps de fermeture cylindrique, un bouchon constituant' un insert dans l'extrémité du corps et une coiffe de bout annulaire qui assure l'herméticité entre le corps et le bouchon. La création d'une étanchéité satisfaisante est indiquée par la rotation de la coiffe d'extrémité jusqu'à ce que les marques de la coiffe d'extrémité et du corps cylindrique soient alignées, ce qui indique que le couple est suffisamment élevé. Une fermeture à joint de ce genre est satisfaisante dans de nombreux cas. Toutefois, lorsque la température et/ou la pression varient dans une mesure relativement large, il se produit un certain degré de fluage dans la fermeture (qui est en plastique moulé).
Lorsque ceci se produit, le degré de rotation de la coiffe d'extrémité afin d'obtenir le couple approprié est modifié et les marques de la coiffe d'extrémité et du corps cylindrique ne donnent donc plus d'indication correcte. Ceci peut avoir pour effet que la fermeture n'est plus hermétique, ce qui donne lieu à d'importants inconvénients et à des pertes de temps
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pour détecter et réparer les défauts.
L'invention vise à réaliser une fermeture à joint permettant de surmonter ces difficultés.
Conformément à la présente invention, il est prévu une fermeture à joint comprenant un corps de fermeture et une coiffe d'extrémité amovible ayant des filetages s'engageant l'un avec l'autre, la coiffe d'extrémité étant formée avec une surface orientée radialement qui vient en contact avec une surface correspondante d'une partie périphérique d'une clé dynamométrique.
La partie formée sur la coiffe d'extrémité est de préférence une saillie. Dans le cas de ce dernier mode de réalisation, la saillie est de préférence allongée.
Dans un mode de réalisation, il existe au moins une paire de pièces formées opposées situées essentiellement à 1800 l'une de l'autre.
Dans un autre mode de réalisation, la fermeture à joint est du type qui comprend un corps cylindrique, un bouchon pouvant être inséré dans ce corps cylindrique et ayant des filetages intérieurs, et une coiffe d'extrémité de forme annulaire ayant des filetages intérieurs et extérieurs destinés à venir en contact avec les filetages du bouchon et du corps respectivement, tandis que la fermeture à joint comprend en outre un joint dans la coiffe d'extrémité et une bague glissante montée entre le joint et une extrémité extérieure de la coiffe d'extrémité afin d'empêcher le pincement du joint.
Conformément à un autre aspect, l'invention propose une clé dynamométrique ayant une partie périphérique, la partie périphérique ayant une partie formée dans sa surface pour venir en contact avec une partie formée dans la surface d'une coiffe d'extrémité
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d'une fermeture à joint telle que revendiquée par l'une quelconque des revendications précédentes.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION.
L'invention sera mieux comprise à l'examen de la description ci-après de certains de ses modes de réalisation, donnés uniquement à titre d'exemple et en se référant aux figures en annexe qui sont respectivement :
La figure 1, une vue en perspective d'une fermeture à joint de la présente invention ;
La figure 2, une vue en coupe transversale d'une partie de la fermeture a joint ;
La figure 3, une vue en perspective d'une clé dynamométrique à utiliser avec la fermeture à joint ;
Les figures 4a, 4b et 4c, différentes vues de la partie périphériques de la clé dynamométrique ;
La figure 5, une vue en perspective d'une coiffe d'extrémité placée sur un corps de fermeture ;
La figure 6, une vue en perspective de la coiffe d'extrémité tournée en position ;
La figure 7, une vue schématique en bout de la coiffe d'extrémité tournée en position.
Si on examine les figures, on peut y voir une fermeture à joint 1 ayant un corps de fermeture 2 avec une partie cylindrique 3 et une extrémité bombée 5. La partie cylindrique 3 a des saillies de saisie 5 autour de l'extrémité ouverte et des filets 6 destinés à être connectés à une coiffe d'extrémité 7 de forme annulaire.
La coiffe d'extrémité 7 a des filets extérieurs 8 destinés à s'engager dans les filets 6 et des filets intérieurs 9 destinés à s'engager dans les filets d'un bouchon décrit ci-après.
La fermeture à joint 1 comprend également un bouchon 10 constituant un insert ajusté exactement dans l'extrémité ouverte de la partie cylindrique 3. Le bouchon
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10 a un filetage tourne vers l'intérieur 11, destiné à s'engager dans le filetage intérieur 9 de la coiffe d'extrémité 7. Le bouchon 10 a également des orifices 12 destinés à recevoir les câbles 13. Dans ce mode de réalisation, il existe des câbles entrants et des câbles sortants 13, qui sont assemblés les uns aux autres sur un dispositif de montage (non représenté) dans la partie cylindrique 3.
La coiffe d'extrémité 7 comporte 18 saillies 15, écartées également les unes des autres sur la périphérie. Les saillies 15 ont des surfaces de contact 16 orientées radialement, destinées à venir en contact avec les saillies d'une partie périphérique d'une clé dynamométrique décrite ci-dessous.
Comme le montre la figure 2, la fermeture à joint 1 comprend également un joint en caoutchouc 20 qui vient buter contre les extrémités du bouchon 10 et de la partie cylindrique 3. Derrière le joint 20 se trouve une bague de glissement 21 en matière plastique dure et lisse revêtue d'huile ou d'une autre substance réduisant le frottement.
Les figures représentent également une clé dynamométrique 24 destinée à être utilisée avec la fermeture à joint 1. La clé dynamométrique 24 comporte une partie périphérique 25 destinée à entourer la coiffe d'extrémité 7. La partie périphérique 25 comporte une paire d'arcs semi-circulaires 26 en métal assemblés par une charnière 27 à une extrémité et connectés de manière amovible par une fixation 28 à l'autre extrémité. Les arcs 26 ont chacun une saillie rectangulaire 29 orientée vers l'intérieur, située dans une position diamétralement opposée. Les saillies 25 ont des surfaces de contact 30 orientées vers l'intérieur et radialement. La clé dynamométrique 24 comprend également une poignée 31 avec une jauge indicatrice 32.
La poignée 31 a une barre 34
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destinée à venir en contact avec un manchon 33 et chacun des arcs 26 de la partie périphérique 25.
En service, les câbles de télécommunications sont connectés par des manchons flexibles 35 dans les orifices 12 du bouchon 10. Si on le souhaite, les câbles sont connectés sur des plaques de montage fixées au bouchon 10. Pour fermer hermétiquement la fermeture à joint 1, la coiffe 7 (à travers laquelle les câbles ont été introduits) est disposée vers l'extrémité de la partie cylindrique 3 et est tournée manuellement de façon a provoquer l'engagement des différents filetages. Comme le montre la figure 2, les filetages extérieurs 8 s'engagent dans le filetage 6 de la partie cylindrique 3 et les filetages intérieurs 9 s'engagent dans les filetages 11 du bouchon 10. Par conséquent, la coiffe d'extrémité 7 a pour effet d'assembler l'un à l'autre le bouchon et la partie cylindrique 3.
La coiffe d'extrémité 7 est mise en rotation jusqu'à ce que le couple devienne trop élevé pour effectuer cette manoeuvre manuellement.
Lorsque ce stade est atteint, la pince périphérique 36 est placée autour de la partie cylindrique 3, aux saillies de saisie 5. Cette pièce est de construction classique et ne fait pas partie de l'invention. La partie périphérique 25 de la clé dynamométrique 24 est ensuite placée autour de la coiffe d'extrémité 7, et on utilise la fixation 28 pour la maintenir en place. Lorsque ceci a été réalisé, on vérifie si les surfaces de contact 30 des saillies 29 sont en contact avec les surfaces de contact 16 des saillies 15. Ceci est représenté le mieux par la figure 7. D'une manière générale, si les surfaces de contact ne viennent pas buter l'une contre l'autre lorsque la partie périphérique 25 a été mise en position, elles viendront en contact lorsque la clé dynamométrique sera utilisée.
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Lorsque ceci a été effectué, la poignée 31 est placée sur la partie périphérique 25 en engageant les barres 27 avec le manchon 33 qui est dans la position la plus commode, c'est-à-dire généralement sur le côté supérieur de la fermeture à joint. La pince périphérique 36 et la poignée 31 sont alors poussées dans des directions opposées, comme le montre la figure 7, afin de faire tourner davantage la coiffe d'extrémité 7 sur la partie cylindrique 3. Cette opération est poursuivie jusqu'à ce qu'une lecture de couple correcte soit obtenue sur l'indicateur 32. Par conséquent, la coiffe d'extrémité 7 est alors fixée à la partie cylindrique 3 et au bouchon 10 avec le couple souhaité, quelle que soit la pression appliquée ou les variations de température. Le joint de caoutchouc 20 contribue à réaliser une herméticité parfaite.
Le pincement du joint en caoutchouc 20 est évité par l'utilisation de la bague à glissement 21, qui a pour effet que la coiffe d'extrémité 7 tourne par rapport au joint avec peu de frottement appréciable.
Ceci améliore également la fiabilité de la fermeture à joint car, si le joint était endommagé alors que la coiffe d'extrémité 7 est en rotation, ceci ne pourrait pas être remarqué.
On envisage que la clé dynamométrique soit relativement simple de façon à obtenir une seule indication de couple, si bien que la rotation est interrompue lorsqu'un couple prédéterminé est atteint.
Ce couple sera prédéterminé pour chaque type particulier de fermeture à joint.
On comprendra que l'invention assure l'isolation de la fermeture à joint d'une manière simple et conformément aux normes appropriées, de façon à obtenir une bonne herméticité dans toutes les conditions de pression et de temps qui peuvent se produire. Ceci constitue une amélioration significative par rapport
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à la technique antérieure et nécessite peu ou pas de dépenses ou de temps d'installation supplémentaires.
On envisage que les saillies de la coiffe d'extrémité puissent être remplacées par des encoches ayant des surfaces de contact destinées à venir en contact avec les saillies de la partie périphérique de la clé dynamométrique. L'essentiel est qu'il existe une surface de contact orientée dans le sens radial. Le nombre de parties ainsi formées peut être choisi suivant les besoins, de façon à ce qu'il existe un nombre approprié de paires opposées de parties ainsi formées pour différentes positions de la clé dynamométrique.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus mais peut subir des variations de construction et de détail.