WO2009071813A1

WO2009071813A1 - Dispositif destiné à relier au moins trois vertèbres entre elles

Info

Publication number: WO2009071813A1
Application number: PCT/FR2008/052099
Authority: WO
Inventors: Henry Graf
Original assignee: Henry Graf
Priority date: 2007-11-22
Filing date: 2008-11-21
Publication date: 2009-06-11
Also published as: FR2924014B1; FR2924014A1

Abstract

Ce dispositif, comprend deux vis pédiculaires d'extrémité (10, 20), au moins une vis pédiculaire intermédiaire (30, 40), ainsi que plusieurs organes de liaison (50, 60, 70), dont chacun relie deux vis pédiculaires adjacentes, chaque organe de liaison étant articulé par rapport aux deux vis pédiculaires qu'il relie, ce dispositif comprenant en outre des moyens de séparation (801, 802) entre au moins deux organes de liaison adjacents, qui coopèrent avec une même vis, ces moyens de séparation assurant en outre une articulation entre ces organes de liaison.

Description

DISPOSITIF DESTINE A RELIER AU MOINS TROIS VERTEBRES

ENTRE ELLES

La présente invention concerne un dispositif destiné à relier au moins trois vertèbres entre elles.

L'invention vise non seulement le domaine technique de l'arthrodèse, mais encore celui de la prothèse. A ce sujet, on rappellera que l'arthrodèse concerne la fusion osseuse, qui autorise uniquement des micromouvements, ainsi qu'un amortissement des vibrations. En revanche, la prothèse vise à reproduire, dans leur nature et leur amplitude, les mouvements physiologiques originels.

Les moyens de stabilisation intervenant dans l'invention sont destinés à relier deux vertèbres adjacentes, tout en étant en général placés sur un unique côté de la colonne vertébrale, à savoir à droite ou à gauche. L'implantation de ces moyens de stabilisation est de type extra-discal, à savoir qu'ils peuvent être situés en arrière, mais aussi en avant, de l'espace intervertébral.

L'état de la technique connu fait notamment appel à des plaques reliant plusieurs vertèbres entre elles, qui peuvent être rapportées sur les corps vertébraux selon deux méthodes de pose principales.

Ainsi, on connaît tout d'abord les plaques vissées, telles que celles conçues par le Docteur ROY CAMILLE. Lors de la pose, le chirurgien place les plaques en regard des vertèbres qu'elles doivent relier, puis effectue la solidarisation correspondante en insérant plusieurs vis au travers de la plaque et des corps vertébraux, en une unique étape.

A titre de variante, il est connu de rapporter tout d'abord des vis pédiculaires dans les corps vertébraux des vertèbres qu'on désire relier les unes aux autres. Une fois cette étape préliminaire réalisée, on rapporte une plaque sur l'extrémité libre de ces vis pédiculaires, puis on procède à une opération de boulonnage. Une telle plaque de type rapportée puis boulonnée, est par exemple décrite dans US-A-4 743 260.

Ces différentes solutions connues impliquent cependant certains inconvénients. En effet, il a été constaté que les vis, auxquelles sont associées les plaques précitées, ne possèdent pas une stabilité satisfaisante et durable par rapport aux corps vertébraux, car les contraintes mécaniques induites par ce montage sont élevées. En d'autres termes, au bout d'un certain temps après la pose, ces vis ont tendance à bouger par rapport à ces corps vertébraux, voire à se désolidariser par rapport à ces derniers. De plus, ces plaques connues, qu'elles soient de type vissé, ou bien rapporté puis boulonné, ne permettent pas de reproduire un positionnement satisfaisant, du point de vue physiologique. En particulier, elles induisent une insuffisance de lordose chez le patient qui en est équipé.

Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier à ces différents inconvénients.

A cet effet, elle a pour objet un dispositif de liaison selon la revendication 1 annexée.

Des caractéristiques avantageuses de l'invention font l'objet des sous- revendications. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective, illustrant les différents éléments constitutifs d'un dispositif de liaison conforme à l'invention ;

- la figure 2 est une vue de côté, illustrant ce dispositif monté dans quatre vertèbres adjacentes ;

- la figure 3 est une vue de face, illustrant une variante de réalisation d'un élément auxiliaire du dispositif des figures précédentes ;

- les figures 4 à 6 sont des vues de côté, analogues à la figure 2, illustrant trois variantes de réalisation de l'invention ; et - la figure 7 est une vue de côté, à plus grande échelle, illustrant une dernière variante de réalisation de l'invention.

La figure 1 illustre un dispositif de liaison destiné à relier au moins trois vertèbres entre elles, en l'occurrence quatre dans cet exemple. Ce dispositif comprend essentiellement deux vis pédiculaires d'extrémité 10 et 20, deux vis pédiculaires médianes 30 et 40, trois plaques de liaison 50, 60 et 70, ainsi que deux éléments auxiliaires 8O₁ et 8O₂, propres à coopérer à Ia fois avec ces vis et ces plaques, comme on le verra dans ce qui suit. Les quatre vis 10, 20, 30 et 40 sont similaires, à savoir qu'elles comprennent une queue filetée 11 , 21 , 31 , 41 propre à être vissée dans un corps vertébral correspondant, de manière classique. Cette queue se prolonge par un fût 12, 22, 32, 42, dont la section est sensiblement constante, en l'occurrence cylindrique. L'extrémité libre de chaque fût est munie d'un filetage 13, 23, 33, 43 propre à coopérer par exemple avec un boulon 14, 24, 34, 44. On notera cependant que les vis médianes 30 et 40 présentent une dimension axiale supérieure à celle des vis d'extrémité 10 et 20.

Chaque plaque 50, 60 et 70, formant élément de liaison, est sensiblement rectangulaire. De façon typique, et à titre non limitatif, leur longueur est comprise entre 15 et 45 mm, leur largeur entre 5 et 10 mm, alors que leur épaisseur est comprise entre 1 et 8 mm.

De façon avantageuse, chaque plaque présente une forme propre, à savoir qu'elle est de nature à garder une même géométrie en l'absence de contraintes extérieures, en particulier sous l'effet de la seule gravité. De plus, la géométrie de ces plaques ne varie sensiblement pas lors des contraintes habituelles auxquelles elles sont soumises, une fois implantées sur le patient.

Dans cette optique, chaque plaque peut être totalement rigide, auquel cas elle est par exemple réalisée en métal. Elle peut cependant présenter une légère souplesse, de manière analogue à la plaque décrite dans US-A-4 743 260. Dans ce cas, elle est par exemple réalisée en un matériau classique, polymère, ou encore composite comprenant des fibres telles que des fibres de carbone.

Chaque plaque est creusée de deux orifices oblongs, respectivement 51 et 52, 61 et 62, 71 et 72. Ces orifices sont longitudinaux, à savoir qu'ils sont orientés selon l'axe principal de chaque plaque. On notera que chaque plaque est par exemple conforme à l'une de celles décrites dans la demande de brevet français 07 05371 , déposée par le Demandeur le 24 juillet 2007. Les fûts 12, 22, 32 et 42 de chaque vis pédiculaire sont propres à coulisser, le long de chacun de ces orifices oblongs. Enfin, chaque élément auxiliaire 8O₁ ou 8O₂ présente, dans ce premier mode de réalisation, une forme de sphère. Il est creusé d'un orifice diamétral traversant 811 ou 812, dont le diamètre correspond sensiblement à celui du fût 12, 22, 32, 42 d'une vis pédiculaire correspondante. Chaque sphère 8O1 ou 8O2 peut être réalisée dans un matériau rigide biocompatible, tel que par exemple du titane. Dans ce cas, le diamètre de son orifice 81₁ ou 81₂ est légèrement supérieur à celui du fût de la vis pédiculaire, de sorte que cette sphère peut être enfilée directement sur ce fût. A titre de variante, la sphère 8O₁ ou 8O₂ peut être réalisée en un matériau présentant une légère souplesse et/ou élasticité, tel qu'un polymère ou un élastomère. Dans ce cas, le diamètre de son orifice est égal à celui du fût, voire légèrement inférieur. Dans ces conditions, la sphère est enfilée en force sur le fût, grâce à sa nature élastique, qui lui permet en outre de se maintenir en place sur le fût.

Le montage du dispositif de liaison, décrit ci-dessus, va maintenant être explicité dans ce qui suit.

Il s'agit tout d'abord de placer de façon connue en soi, les vis 10, 20, 30 et 40 dans quatre vertèbres \Λ à V₄. A cet effet, les orifices 51 , 52, 61 et 62 s'engagent le long du fût des différentes vis. Puis, à titre optionnel, on peut placer sur chaque fût quatre sphères auxiliaires, analogues à celles 8O1 et 8O2, en butée contre les corps vertébraux. Sur cette figure 1 , ces sphères auxiliaires ne sont pas représentées, étant entendu que l'une d'elles est illustrée sur la figure 7, comme on le verra dans ce qui suit. Puis, on dispose les plaques d'extrémité 50 et 60, en butée contre ces sphères auxiliaires. On place alors les deux sphères d'articulation 8O1 et 8O2 sur les fûts 32 et 42 des vis intermédiaires 30 et 40, à l'opposé des sphères auxiliaires.

On rapporte ensuite la plaque intermédiaire 70 contre ces deux sphères d'articulation 8O₁ et 8O₂, en engageant les orifices 71 et 72 le long du fût des vis 30 et 40. Enfin, on dispose les boulons 14, 24, 34 et 44 sur le sommet des différentes vis pédiculaires 10, 20, 30 et 40, afin de solidariser l'ensemble du montage.

Dans cet exemple, les différentes plaques assurent une fonction de haubanage, à savoir qu'elles s'opposent à la flexion intervertébrale. Dans ces conditions, les fûts des différentes vis pédiculaires viennent en butée contre les parois dites opposées des orifices oblongs, c'est-à-dire des parois qui sont tournées vers l'extrémité libre des plaques. Cependant, on peut prévoir que certaines de ces plaques ont une fonction d'étai, à savoir qu'elles s'opposent à l'extension intervertébrale. Dans ces conditions, les fûts des tiges viennent en appui contre les parois centrales des orifices, à savoir les parois tournées vers la partie médiane des plaques.

Comme cela ressort de la figure 2, les sphères 8O1 et 8O2 assurent une double fonction. Ainsi, elles autorisent tout d'abord la séparation entre les corps de deux plaques adjacentes. De plus, elles garantissent la possibilité d'articulation entre deux plaques adjacentes, puisque ces dernières peuvent rotuler l'une par rapport à l'autre. Cette articulation est en outre permise grâce à la possibilité de coulissement des fûts des vis, à l'intérieur des orifices oblongs creusés dans ces plaques.

En d'autres termes, il existe au moins un, en l'occurrence trois degrés de liberté en rotation entre deux plaques adjacentes, du fait de la présence des sphères auxiliaires. Ceci garantit un débattement angulaire entre ces plaques, avantageusement selon une valeur d'au moins 15°. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. A cet égard, on soulignera tout d'abord qu'il est du mérite du Demandeur, d'avoir identifié les causes des inconvénients de l'art antérieur.

En effet, le Demandeur a constaté que les systèmes antérieurs sont perfectibles, dans la mesure où ils sont de type monobloc et qu'ils s'étendent de manière régionale sur l'ensemble de la colonne vertébrale.

Ainsi, l'état de la technique fait tout d'abord appel à une solidarisation de type monobloc entre les vis pédiculaires et la plaque qui les relie. Dans ces conditions, les efforts d'arrachement et de flexion qui s'exercent sur la plaque, une fois implantée, sont directement transmis à ces vis qui ont tendance à se déplacer par rapport au corps vertébral. Ces contraintes élevées sont plus particulièrement exercées sur les vis pédiculaires, qui se trouvent aux extrémités du montage.

Les défauts décrits ci-dessus sont encore plus sensibles lorsque la qualité de l'os est faible, comme dans le cas d'une ostéoporose, ou lorsqu'il est naturellement plus fragile comme au niveau du sacrum. Ceci explique notamment que ces phénomènes d'arrachement de vis, ou encore de mobilisation intra- osseuse, soient plus sensibles sur tout montage régional et monobloc, qui descend jusqu'au sacrum. De plus, les plaques de l'art antérieur sont régionales, à savoir qu'une même plaque relie plus de deux étages vertébraux. Or, le Demandeur a constaté qu'une telle disposition n'apporte pas une solution satisfaisante au niveau du positionnement des vertèbres les unes par rapport aux autres. En effet, les montages chirurgicaux ont, par nature, pour but de stabiliser la colonne vertébrale en bonne position. Une telle stabilisation permet alors l'obtention d'une fusion osseuse appropriée, dite arthrodèse. Une position favorable, en particulier une lordose, permet une économie satisfaisante de la position humaine érigée, qui se traduit par un travail musculaire physiologique, exempt de disfonctionnements de type contracture.

Or, avec un montage régional tel que pratiqué dans l'art antérieur, il est nécessaire de recourber la tige ou la plaque utilisée, de manière à former un arrondi sur lequel la colonne vertébrale s'adapte pour recréer la lordose nécessaire. A cet égard, on notera que cette dernière a été initialement diminuée par la pathologie. Ainsi, l'adaptation de la colonne vertébrale à cette plaque ou tige recourbée s'effectue de manière peu satisfaisante, du fait de la position postérieure des centres de rotation entre les vertèbres adjacentes.

Au contraire, la présente invention fait tout d'abord appel à une plaque présentant des jeux fonctionnels, par rapport à la plaque à laquelle elle est associée. Ceci permet donc d'obtenir une articulation entre cette plaque et cette vis, qui évite la sollicitation mécanique au niveau de l'interface vis/os. A cet égard, on notera qu'il est également avantageux de prévoir des plaques courbes, ou présentant un coude, afin d'éviter de trop grandes angulations entre la vis et la plaque. De plus, la présente invention s'appuie sur la notion de segmentation. En d'autres termes, une même plaque relie uniquement deux vertèbres adjacentes, ce qui permet un traitement plus efficace des différentes pathologies. En particulier, on soulignera que l'utilisation de plusieurs plaques successives permet de conférer un degré de lordose suffisant, qu'on ne retrouve pas dans l'art antérieur employant une unique plaque.

Ainsi, le montage segmenté de l'invention, par opposition régionale de l'art antérieur, permet notamment d'obtenir, par choix de la distance inter pédiculaire, la valeur de la lordose exacte qui est recherchée. De la sorte, grâce à l'invention, chaque articulation intervertébrale est considérée en tant que telle, et traitée en fonction de ses propres caractéristiques, ceci tout le long de la colonne vertébrale.

On notera en outre que le dispositif de l'invention présente une grande simplicité de fabrication. Enfin, il s'accompagne d'une mise en place particulièrement aisée pour le chirurgien.

La figure 3 illustre une première variante de réalisation de l'invention. On notera que, dans le premier mode des figures 1 et 2, les éléments de séparation et d'articulation présentent une forme de sphère complète. Cependant, comme illustré sur la figure 3, on peut prévoir des éléments auxiliaires, notés 180, qui sont formés de tronçons de sphère incomplets 180' et 180", dont chacun est creusé d'un orifice respectif 181' et 181 ". Ces tronçons incomplets s'étendent sur un secteur angulaire inférieur à 180° et coopèrent ave c des parois en regard de deux plaques respectives. On notera que ces tronçons 180' et 180" peuvent être, soit réalisés d'un seul tenant, soit distincts et placés côte à côte sur le fût de la vis pédiculaire.

La figure 4 illustre une variante supplémentaire de réalisation de l'invention.

On notera que, dans le premier mode des figures 1 et 2, une unique plaque relie deux vis pédiculaires adjacentes. Cependant, comme illustré sur la figure 3, on peut prévoir qu'au moins un couple de vis pédiculaires peut être relié par un groupe de plaques, en l'occurrence deux plaques 17Oi et 17O₂.

En particulier, ces deux plaques peuvent être disposées sur les vis, de sorte que l'une 17Oi assure une fonction de hauban, alors que l'autre 17O₂ assure une fonction d'étai. Ceci offre une hyper-stabilité au montage, sans cependant induire des contraintes élevées sur les vis pédiculaires. Ce groupe de plaques 17Oi et 17O₂ se trouve articulé par rapport aux deux plaques d'extrémité 50 et 60, grâce à la présence des sphères 8O1 et 8O2, comme décrit en référence au premier mode de réalisation.

La figure 5 illustre une variante supplémentaire de réalisation de l'invention. On notera que, dans le premier mode de réalisation des figures 1 et 2, chaque vis pédiculaire médiane 30 et 40 autorise l'articulation de deux plaques entre elles. Cependant, comme illustré sur la figure 5, on peut prévoir qu'une même vis pédiculaire autorise l'articulation d'un nombre supérieur de plaques, en l'occurrence trois. On retrouve une vis pédiculaire médiane 230, analogue à celle 30, sur laquelle sont tout d'abord articulées deux plaques 250 et 270, analogues à celles 50 et 70. De plus, une sphère supplémentaire 28O₃ autorise l'articulation entre la plaque 270 et une plaque supplémentaire 275, qui relie par exemple la vis 230 à une vis pédiculaire supplémentaire, non représentée, placée à l'étage vertébral voisin mais de l'autre côté de la colonne.

La figure 6 illustre une autre variante de réalisation de l'invention. On notera que, dans le mode de réalisation précédent, chaque élément d'articulation et de séparation est distinct du corps des plaques de liaison. On peut cependant prévoir, comme illustré sur cette figure 6, de réaliser un élément d'articulation et de séparation, qui est formé d'un seul tenant avec le corps de la plaque. A cet effet, le corps plan 350' de la plaque 350 est prolongé par un bossage 380, réalisé sous forme d'un tronçon de sphère, en particulier sous forme globalement hémisphérique. Le bossage 380 est creusé d'un orifice 381 , qui s'étend dans le prolongement de l'orifice oblong 351. On peut prévoir un tel bossage sur une ou deux faces de la plaque, ainsi qu'au niveau d'une ou deux de ses extrémités longitudinales.

La figure 7 illustre une variante supplémentaire de l'invention, dans laquelle on retrouve une vis pédiculaire 330, analogue par exemple à celle 30 de la figure 2. On retrouve également deux plaques de liaison 450 et 470, par exemple analogues à celles 50 et 70 de cette même figure 2.

Sur la figure 7, une sphère auxiliaire 85, telle que décrite ci-dessus en référence à la figure 2, est interposée entre la plaque 450 et le corps vertébral en regard. De plus, une sphère de séparation et d'articulation 480, par exemple analogue à celle 8O₁ de la figure 2, est interposée entre les deux plaques 450 et 470. Enfin, entre la plaque 470 et le boulon 334, il est prévu une sphère supplémentaire 86, surmontée d'un ressort hélicoïdal 87. Ce dernier est donc comprimé entre le boulon 334 et la sphère supplémentaire 86.

Dans ces conditions, une fois que l'ensemble du dispositif a été monté, le ressort 87 a tendance à rappeler ces sphères et ces plaques, en direction du corps vertébral. La présence de ce ressort 87 permet donc de maintenir les différentes plaques et les différentes sphères, dans une position appropriée le long du corps de la vis pédiculaire 330. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Ainsi, on peut prévoir de réaliser les organes de liaison, sous une forme différente d'une plaque. Il peut aussi s'agir d'une barre, ou encore d'une tige.

De plus, on peut prévoir de réaliser une plaque de liaison qui n'est pas droite, comme sur les différentes figures. Ainsi, cette plaque peut être coudée, vue de côté et/ou vue de face. Dans ce cas, elle peut présenter une forme d'arc, ou encore de banane.

On peut également prévoir de munir une plaque de liaison d'un élément amortissant. Dans ce cas, ce dernier est par exemple placé en position médiane, en étant intercalé entre deux parties rigides du corps de plaque.

A titre de variante supplémentaire, non représentée, on peut prévoir d'utiliser des vis vertébrales, qui ne sont pas de type pédiculaire. Ces vis peuvent alors être implantées dans le corps vertébral, soit latéralement, soit antérieurement, soit dans le corps vertébral à travers le pédicule. Selon une variante supplémentaire de l'invention, non illustrée, on peut prévoir que la coopération entre les vis et les organes de liaison est conforme à l'un ou l'autre des modes de réalisation décrits dans les deux demandes de brevet français déposées le 6 mai 2008 par le présent Demandeur, sous les numéros 08 02508 et 08 02509. Dans ce cas, l'un parmi chaque vis ou l'organe de liaison possède une tige, alors que l'autre parmi chaque vis ou l'organe de liaison est pourvu d'au moins un œillet, dont les parois présentent une forme propre, ces parois définissant un orifice, chaque tige étant propre à pénétrer dans chaque orifice, avec une possibilité de débattement selon au moins une direction du plan de cet orifice. Selon une variante supplémentaire de l'invention, également non représentée, on peut prévoir que la coopération entre les vis et les organes de liaison est conforme à l'un ou l'autre des modes de réalisation décrits dans les deux demandes de brevet français déposées le 14 août 2008 par le présent Demandeur, respectivement sous les numéros 08 55 575 et 08 55 574. Dans ce cas, chaque organe de liaison comprend au moins deux glissières, ainsi qu'au moins deux couples de mâchoires. Chaque couple de mâchoires est placé au voisinage d'une vis correspondante, au moins une mâchoire étant propre à coulisser le long d'au moins deux glissières, chaque vis étant alors propre à déplacer au moins une mâchoire le long des glissières, à rencontre de moyens de rappel, chaque vis étant en outre articulée par rapport à chaque mâchoire.

Selon une variante supplémentaire, non représentée, chaque élément de séparation et d'articulation peut être réalisé sous forme d'un ergot, venu de matière d'un seul tenant avec la vis.

A titre de variante supplémentaire, chaque élément de séparation et d'articulation peut être réalisé sous forme de deux demi-sphères terminales, reliées par un organe intermédiaire, par exemple de type cylindrique. Dans ce cas, la dimension axiale de l'organe intermédiaire permet de déterminer une distance de séparation plus ou moins importante entre deux organes de liaison adjacents.

De façon avantageuse, on peut également prévoir des moyens de maintien en position, sur la vis, de chaque élément de séparation et d'articulation. On peut par exemple prévoir que la tige est pourvue d'un filetage, alors que l'élément de séparation et d'articulation est taraudé, de manière à être vissé sur cette portion filetée. Le filetage peut être ménagé sur toute la vis, ou bien de façon partielle. On peut également prévoir de réaliser plusieurs zones filetées, qui correspondent ainsi à des zones de maintien dans différentes positions. Dans ce dernier cas, les zones filetées de la vis peuvent présenter des diamètres différents, qui sont de plus en plus grands en direction de la vertèbre. Ainsi, cela permet une mise en place rapide de chaque élément taraudé sur une zone filetée correspondante.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de liaison destiné à relier au moins trois vertèbres entre elles (V1-V4), comprenant deux vis vertébrales, notamment pédiculaires, d'extrémité (10, 20), au moins une vis vertébrale, notamment pédiculaire, intermédiaire (30, 40 ; 130, 140 ; 230 ; 330), ainsi que plusieurs organes de liaison (50, 60, 70 ; 170i, 17O₂ ; 250, 270, 275 ; 350 ; 450, 470), dont chacun relie deux vis adjacentes, chaque organe de liaison étant articulé par rapport aux deux vis qu'il relie, ce dispositif comprenant en outre des moyens de séparation (8O₁, 8O₂ ; 180 ; 280i, 28O3 ; 380 ; 480) entre au moins deux organes de liaison adjacents, qui coopèrent avec une même vis, ces moyens de séparation assurant en outre une articulation entre ces au moins deux organes de liaison.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de séparation et d'articulation comprennent au moins un élément de séparation et d'articulation (8O₁, 8O₂ ; 180 ; 280i, 28O₃ ; 480), qui est distinct du corps de l'organe de liaison (50, 60, 70 ; 17O₁, 17O₂ ; 250, 270, 275 ; 450, 470).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque élément de séparation et d'articulation (8O₁, 8O₂ ; 180 ; 28O₁, 28O₃ ; 480) comprend deux surfaces sphériques opposées, propres à coopérer avec deux organes de liaison, cet élément de séparation étant creusé d'un orifice (81 ; 181 ) de passage d'une vis pédiculaire.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de séparation est une sphère (80 ; 280 ; 480), dans laquelle est creusé un orifice (81 ) diamétral de passage de la vis.

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de séparation (180) présente deux tronçons sphériques (180', 180") s'étendant selon un secteur angulaire inférieur à 180°.

6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément de séparation et d'articulation est réalisé en un matériau rigide.

7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que l'élément de séparation et d'articulation est réalisé en un matériau souple et/ou élastique, en étant propre à être enfilé en force sur la vis.

8. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de séparation et d'articulation (380) sont réalisés d'un seul tenant avec le corps (350') de l'organe de liaison (350).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de séparation et d'articulation sont formés par un bossage (380), s'étendant à partir du corps (350') de l'organe de liaison (350), ce bossage présentant des parois sphériques, ainsi qu'un orifice (381 ) de passage de la vis.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de liaison est une plaque (50, 60, 70 ; 250, 270, 275 ; 350 ; 450, 470) ou un groupe de plaques (170i, 17O₂).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la ou chaque plaque (50, 60, 70) est creusée de deux orifices oblongs (51 , 52, 61 , 62, 71 , 72), permettant chacun la réception d'au moins une vis pédiculaire (10, 20, 30, 40) avec possibilité de coulissement de cette vis par rapport à cet orifice, au moins selon la direction principale de la plaque.

12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une vis (10, 20, 30, 40 ; 330) est pourvue d'un moyen de butée (14, 24, 34, 44 ; 334), propre à maintenir le ou chaque organe de liaison (50, 60, 70 ; 450, 470) et le ou chaque moyen de séparation (8O₁, 8O₂ ; 480) sur la vis, ce moyen de butée étant notamment un boulon coopérant avec un filetage de la vis pédiculaire.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un organe de rappel élastique (87) est interposé entre le moyen de butée (334) et le ou chaque organe de liaison (450, 470) ainsi que le ou chaque moyen de séparation (480), afin de repousser cet organe de liaison et ce moyen de séparation en direction du corps vertébral.

14. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien en position de chaque élément de séparation et d'articulation, sur la vis.

15. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de maintien en position comprennent au moins une zone filetée de la vis, chaque zone filetée étant propre à coopérer avec un taraudage appartenant à un élément de séparation et d'articulation correspondant.

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'un parmi chaque couple de vis ou l'organe de liaison possède une tige, alors que l'autre parmi chaque vis ou l'organe de liaison est pourvu d'au moins un œillet, dont les parois présentent une forme propre, ces parois définissant un orifice, la ou chaque tige étant propre à pénétrer dans le ou chaque orifice, avec une possibilité de débattement selon au moins une direction du plan de cet orifice.

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que chaque organe de liaison comprend au moins deux glissières définissant un axe longitudinal, ainsi qu'au moins deux couples de mâchoires, chaque couple de mâchoires étant placé au voisinage d'une vis correspondante et au moins une mâchoire parmi chaque couple de mâchoires étant propre à coulisser le long d'au moins deux glissières, chaque vis étant propre à déplacer en service au moins une mâchoire le long des glissières, à rencontre de moyens de rappel.