Procédé de mise à jour automatique de contenus numériques, entre des éléments mobiles informatiques, élément mobile informatique adapté à un tel procédé et réseau de diffusion de contenus numériques
La présente invention concerne un procédé de mise à jour automatique de contenus numériques, entre des éléments mobiles informatiques. Elle concerne aussi un élément mobile informatique adapté à un tel procédé et un réseau de diffusion de contenus numériques mettant en œuvre le procédé de l'invention.
Particulièrement, l'invention trouve application pour des éléments mobiles informatiques indépendants appartenant à un même groupe fermé d'utilisateurs, utilisant des moyens de radiocommunication zonale. L'invention propose un procédé nouveau de mise à jour entièrement automatique de contenus numériques entre des éléments mobiles, mais faisant partie d'un même groupe fermé d'utilisateurs.
Ce processus n'est actif que lorsque des éléments mobiles informatiques se retrouvent, à un instant donné, dans la même zone de couverture radio et dans une zone géolocalisée.
Les éléments mobiles informatiques sont tous équipés de moyens de radiocommunication zonales et de système de positionnement du type GPS, AGPS, DGPS, Galliléo, triangulation de BTS, etc Les éléments mobiles informatiques sont tous équipés d'un logiciel d'activation et de désactivation des radiocommunications qui supervise les entrées et les sorties des zones. Ce logiciel inhibe toute émission d'ondes radioélectriques hors des zones géolocalisées prédéfinies. Les éléments mobiles informatiques sont tous équipés d'un système d'archivage de contenus numériques (texte, images, vidéo, ...).
Les éléments mobiles informatiques peuvent être embarqués soit sur des véhicules terrestres, soit sur des embarcations maritimes (voies navigables, mer, etc.), soit sur des piétons.
Les durées de mise à jour des contenus numériques, par l'invention, dépendent de la fréquence, des durées de passage des éléments mobiles dans les zones géolocalisées prédéfinies et plus particulièrement lors de présences dans la zone de couverture radio d'un autre élément mobile qui dispose de contenus numériques plus à jour. Ces contenus numériques peuvent comporter
des documents audionumériques, graphiques, vidéo ou multimédia, avec ou sans interactivité. Ils sont destinés à être consultés et/ou exploités par un ou plusieurs utilisateurs de l'élément mobile informatique dans lequel le contenu numérique est enregistré. Dans l'état de la technique, on connaît déjà des systèmes qui utilisent des processus informatiques dont la destination est de réaliser une mise à jour du contenu informatique d'un élément mobile informatique.
C'est particulièrement le cas des réseaux locaux radio (RLAN). Ces réseaux se déclinent selon différentes normes Hiperlan de l'ETSI, 802.11 de I1IETF ou s'il s'agit de gammes de produits WiFi (Wireless Fidelity). Ces réseaux fonctionnent selon deux modes : le mode HUB ou par point d'accès ou hot spot, selon qu'il s'agisse d'un fonctionnement dans un environnement fermé ou dans un environnement ouvert. Dans ce cas, les communications sont toujours réalisées entre le "hub", ou le hot spot, et le mobile ; le mode AD HOC, dans lequel l'élément mobile informatique analyse les mobiles qui lui sont proches ainsi que ceux qui sont proches de ces proches, afin de déterminer la topologie et de définir le routage lui permettant de joindre un mobile éloigné. On connaît aussi des réseaux "radio", utilisant des ressources radio de type PMR (Private Mobile Radio) ou DAB (Digital Audio Broadcast).
Enfin on connaît des systèmes de transmission de contenus numériques par faisceau satellites, utilisant la diffusion et la réception par le moyen d'un ou plusieurs satellites de radiocommunication en orbite autour de la Terre. Néanmoins, les systèmes existants nécessitent une infrastructure lourde, des coûts de mise en œuvre, d'exploitation et de maintenance prohibitif pour couvrir une large étendue de territoire.
Dans le document WO-A-01.01587 (APCOT), il est décrit et représenté un moyen de communications entre véhicules en mouvement et des stations fixes. Particulièrement, il est indiqué sommairement une communication inter véhicules qui pourrait remplacer la téléphonie cellulaire. Mais les données échangées sont majoritairement produites à bord des véhicules voix, images, données
d'ordinateurs portables de genre PDA. Les données sont transmises sans réel stockage à bord des véhicules avec un simple affichage du contenu.
Dans le document US-A-5 699 275 (Beasley), il est décrit et représenté des moyens permettant de télécharger de nouvelles versions d'un système d'exploitation contrôlant le processeur d'unités mobiles. Dans le document il est décrit une méthode permettant d'adresser le numéro de version du système d'exploitation d'une unité mobile vers un serveur central. On note que, en toutes circonstances, le code de mise à jour est produit par un hôte central ou par des bornes fixes qui lui sont connectées. L'invention apporte remède aux inconvénients précités. En effet, la présente invention concerne un procédé de mise à jour des contenus numériques communs d'une pluralité d'éléments mobiles informatiques qui se trouvent à un instant donné dans une même zone géographique limitée. L'invention se caractérise par le fait que le procédé consiste à vérifier la version du contenu numérique d'au moins un élément mobile informatique et à comparer la version de chaque élément mobile informatique présent dans la zone de façon à déterminer l'identité de l'élément mobile informatique dont la version de contenu numérique est la plus récente, puis à déclencher le téléchargement du contenu numérique de l'élément mobile informatique dont la version est la plus récente vers les éléments mobiles informatiques dont le contenu numérique est de version plus ancienne de façon à en effectuer la mise à jour.
La présente invention présente l'avantage sur l'état de la technique de ce que l'ensemble des éléments mobiles informatiques se substitue à l'infrastructure fixe décrite dans cet état de la technique. Ainsi, l'invention permet de créer des réseaux virtuels capables de réaliser des mises à jour de contenus numériques par effet de contamination de proche en proche.
Le procédé de l'invention présente de très nombreux avantages. En effet, l'invention est indépendante des standards de radiocommunication, est compatible avec tous les standards existants et à venir, ne nécessite aucune infrastructure matérielle fixe, souvent lourde et coûteuse, permet de gérer les groupes fermés d'utilisateurs, plusieurs groupes pouvant coexister dans les mêmes zones géolocalisées.
Sur la base du principe de la contamination, le procédé de l'invention est très simple à mettre en oeuvre et la gestion d'un réseau de diffusion de contenus numériques est alors simplifiée.
Quand il exploite des communications sous forme radio fréquentielle, le procédé de l'invention ne perturbe pas inutilement l'environnement radioélectrique, puisqu'il n'y a pas d'émissions de radiations radioélectriques inutiles hormis dans les zones géolocal isées.
Le procédé de l'invention fournit un moyen pour rendre possible le nomadisme total, c'est-à-dire un mode d'exploitation des moyens informatiques qui ne réclame pas de retours périodiques obligés vers des points fixes pour rester à jour.
Le procédé de l'invention fournit un moyen pour rendre possible la cohabitation d'une multitude d'opérateurs de diffusions de contenus numériques et offrant des services réseau équivalents, grâce à l'utilisation de zones distinctes sur le territoire, sans aucun risque d'interférence et de perturbation.
Le procédé de l'invention fournit un moyen pour accroître l'autonomie des éléments mobiles informatiques comme des terminaux informatiques, problème crucial pour les systèmes nomades, grâce aux économies d'énergie hors zones, aucune tentative de communication n'ayant lieu en dehors des zones prévues de mises à jour des contenus numériques.
La présente invention concerne aussi un élément mobile informatique du genre comportant un moyen de connexion à au moins un autre élément mobile informatique, un moyen pour enregistrer au moins un contenu numérique. Un tel élément mobile informatique comporte au moins un moyen pour identifier un numéro de version du contenu numérique enregistré, un moyen pour présenter une requête de signalement de version numérique de contenu numérique à au moins un autre élément mobile informatique, un moyen pour comparer le numéro de version de contenu numérique enregistré au numéro de version de contenu numérique retourné par l'autre élément mobile informatique, un moyen pour recevoir une requête de signalement de version, un moyen pour retourner un numéro de version de contenu numérique activé par ledit moyen
La présente invention concerne enfin un réseau de diffusion de contenus numériques à destination d'éléments mobiles informatiques qui comporte une
pluralité d'éléments mobiles informatiques fonctionnant selon le procédé de l'invention.
D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées parmi lesquelles : la figure 1 est un schéma montrant une mise en œuvre particulière du procédé de l'invention ; la figure 2 et la figure 3 sont des cartes géographiques expliquant la mise en œuvre du procédé de l'invention selon le mode de réalisation de la figure 1 dans un cas pratique ; - la figure 4 est un ordinogramme du logiciel implémenté dans un réseau élémentaire appliquant le procédé selon le mode de réalisation de la figure
1 ; la figure 5 représente l'architecture du contenu numérique dans un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 6 à 8 sont des schémas blocs d'un élément mobile informatique mettant en œuvre le procédé de l'invention dans d'autres modes de réalisation.
Le procédé de l'invention est activé lorsque des éléments mobiles informatiques se trouvent dans la même zone de couverture radioélectrique dans une zone géolocalisée. Elle met en œuvre les objets suivants : les éléments mobiles informatiques, des Groupes Fermés d'Utilisateurs, de la radiocommunication zonale, une zone de couverture radio et une zone géolocalisée.
La mise à jour automatique est un processus d'échange de données entre des éléments mobiles informatiques qui stockent des contenus numériques. Ces contenus numériques évoluent dans le temps et sont indexés sur le numéro de version correspondant. L'élément mobile informatique qui dispose d'un contenu numérique dont le numéro de version est plus récent, transmet les données relatives à ce contenu numérique aux autres éléments pour que ceux-ci se mettent à jour. Ce processus peut être comparé à une contamination.
Un élément mobile informatique est une plate-forme informatique qui est destiné à se déplacer au moins dans des zones géolocalisées et, préférentiellement à changer de zone géolocalisée. Dans un exemple de
réalisation, l'élément mobile informatique est attaché à un véhicule qui n'a pas de point fixe de rattachement géographique.
Un Groupe Fermé d'Utilisateurs (GFU) représente un ensemble d'éléments mobiles informatiques qui communiquent entre eux et uniquement entre eux.
La radiocommunication zonale est une technique de radiocommunication qui couvre une zone géographique, de superficie allant de quelques 104 m2.
Une zone de couverture radio est un espace dans lequel des éléments mobiles peuvent communiquer entre eux. Une zone géolocalisée est une zone géographique délimitée, déterminée par les caractéristiques (latitude et longitude) de son contour, à l'intérieur de laquelle les éléments mobiles sont habilités à communiquer entre eux.
Dans un système de l'état de la technique, tout élément mobile informatique essaie de se connecter quel qu'en soit le lieu et en permanence. Une fois dans la zone de portée radio, il communique toujours avec un point fixe, appelé "point d'accès".
Dans le procédé de l'invention, non seulement il n'y a pas de point fixe physique, mais, en fonction du contexte et à un instant donné, l'un des éléments mobiles informatiques va se comporter exactement comme un point fixe pour les autres mobiles.
On va maintenant décrire à titre d'exemple non limitatif, une application de l'invention dans le cas d'une flotte de taxis.
Les taxis sont équipés d'un système multimédia qui offre des services d'informations (touristiques, événementielles, publicitaires, etc..) au passager. Ces informations sont stockées dans l'équipement embarqué. Toutefois, ces informations doivent être renouvelées et mises à jour de façon à ne pas présenter d'informations obsolètes. Dans l'état de la technique, la mise à jour des contenus numériques de la flotte représente un problème complexe et, même si les moyens pour le résoudre existent, ils nécessitent une infrastructure lourde et coûteuse. Or, l'invention se fonde sur l'analyse que les taxis n'ont pas de point d'attache fixe et circulent continuellement. Cependant, les taxis ont tendance à se regrouper à certains endroits privilégiés comme les gares, les aéroports, les hôtels, les
stations de taxis, etc. A ces endroits, ils se placent généralement en file d'attente les uns derrière les autres.
Dans un mode particulier de réalisation, le procédé de l'invention exécute comme mise à jour de contenus numériques, une nouvelle campagne de publicité, entre deux taxis, faisant partie de la même flotte. Les taxis sont tous équipés de d'éléments mobiles informatiques chacun comportant un système multimédia d'affichage et des circuits spécialisés permettant la mise en œuvre du procédé de l'invention. Les taxis transitent, en attente de course, dans une même zone géolocalisée prédéfinie par des critères géographiques. Le procédé de l'invention réalise, de manière entièrement automatique, la mise à jour des contenus numériques en transférant un flot de données du taxi dont l'élément mobile informatique contient le contenu numérique dont la version est la plus récente vers le taxi dont l'élément mobile informatique contient le contenu numérique dont la version est la plus ancienne. Chaque lieu de regroupement des taxis est géographiquement défini. Il est donc simple de définir les zones de couverture. Dès que les taxis entrent dans une zone géolocalisée, le mécanisme d'accès au réseau de radiocommunication exécuté sur l'élément mobile informatique associé au taxi entrant dans la zone se met automatiquement en éveil. A un instant donné, deux taxis se retrouvent en attente, dans la même zone de couverture radio, dans une zone géolocalisée. Ils vont donc dans un premier temps, selon un protocole ad hoc, s'authentifier entre eux. Dans un second temps, ils vont s'échanger des informations relatives aux versions des divers contenus numériques stockés. Le taxi qui aura la version la plus à jour se définira comme "maître" et l'autre comme "esclave". Le "maître" émet alors, par blocs, les éléments de mise à jour des contenus numériques. L'"esclave" enregistre les blocs et met à jour ses propres contenus numériques. Une fois ses contenus numériques mis à jour, le taxi, "ex-esclave", peut, lui aussi à son tour, dans les mêmes conditions, mettre à jour un autre taxi dont les versions de contenus numériques sont antérieures aux siennes. Ainsi, les taxis se "contaminent" les uns les autres jusqu'à la mise à jour complète de la flotte toute entière.
Le protocole d'échange est basé sur les transmissions de deux types de trames:
Les trames d'information : elles contiennent des informations qui permettent de définir le contexte dans lequel vont s'effectuer les échanges de données ;
Les trames de données : elles contiennent des informations et des blocs de données qui permettent la mise à jour des contenus numériques. Les trames d'informations comportent
• Des trames de présentation qui sont composées : o De la référence du Groupe Fermé d'utilisateurs GFU ; o De l'identification de l'élément mobile informatique ; • Des trames d'interrogation qui sont composées : o Des états des versions des sous-ensembles ; o Des données de validité des sous-ensembles (durée de vie des contenus numériques) ;
• Des trames de configuration qui sont composées : o Des références de l'élément mobile informatique « Maître » ;
Les trames de données comportent :
• Les trames de domaine qui sont composées : o Du type de données (tourisme, événementiel, etc. )
• Les trames de données proprement dites qui sont composées : o De Blocs de données ; o De données de Durée de validité des blocs de données.
La spécification de protocole qui vient d'être donnée est fournie à titre d'exemple du principe de protocole qui est utilisé selon l'invention, mais les types de trames sont très ouverts. L'ensemble des contenus numériques à diffuser est découpé en thèmes.
Chaque thème regroupe des informations de même nature (dans la spécification de protocole, un thème est déterminé dans une trame de domaine comme type de données définie dans une liste pré établie : informations touristiques, informations événementielles, informations publicitaires, etc.). Chaque thème est découpé en clips. Chaque clip correspond à un mini programme : présentation d'un site touristique, lancement d'un spectacle, spot publicitaire.
Chaque clip est découpé en sous-ensembles, de taille définie, que nous appellerons "conteneurs". Le clip est un fichier contenant une arborescence de répertoires et de fichiers en mode compressé ( jar, zip, tgz, etc.)
Dans un mode particulier de réalisation, les informations sur l'état général des versions des clips sont transmises aux éléments mobiles informatiques au moyen d'un réseau « permanent » tel que le GPRS par exemple.
Un conteneur est un fichier de données qui ne doit pas être découpé lors de sa transmission selon le procédé de l'invention. Une signature de contenu numérique, de type checksum, est associée à chaque conteneur, pour validation d'intégrité. Pour être valide, un conteneur doit être entièrement reçu et validé.
La mise à jour des contenus numériques est initiée sur quelques mobiles selon des méthodes classiques standard, à partir du site central ou de sites satellites.
Dans ce contexte, l'invention est le processus de communication qui va permettre les échanges de conteneurs, pour que tous les clips de tous les thèmes puissent être mis à jour sur tous les mobiles de la flotte.
Le réseau de diffusion qui exploite le procédé de l'invention comporte des moyens de gestion des conteneurs, notamment des moyens pour créer, éditer, modifier, interagir et diffuser de tels contenus. A cette fin, un système central gère des familles de conteneurs et applique la spécification de protocole qui a été décrite ci-dessus.
L'une des caractéristiques de la famille de conteneurs concerne l'identité du Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU associé. Grâce à la gestion locale, sur un élément mobile informatique déterminé, il est possible de gérer concurremment plusieurs flottes de mobiles (véhicules, bateaux, piétons, etc.) chacune ayant ses propres contenus numériques à mettre à jour. Il suffit alors que chaque élément mobile informatique vérifie l'identité du GFU auquel il appartient, et le compare à l'identité du GFU de l'autre élément mobile informatique avec lequel un échange peut être initié. Si les identités des deux GFUs sont reconnues identiques, l'échange peut se poursuivre. Cet échange est interrompu sinon.
Une autre caractéristique de la famille de conteneurs concerne le thème du contenu numérique. Par exemple, il est possible de gérer, pour un même
Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU, des contenus numériques relatifs à des thèmes différents (tourisme, événementiel, publicité, ...)
Pour un conteneur donné, la taille du conteneur est établie en fonction de la durée prévisionnelle de présence de l'élément mobile informatique normal dans la zone géolocalisée.
Les conteneurs sont organisés suivant des niveaux de priorité pré-établis. Dans un mode particulier de réalisation, les conteneurs sont encryptés pour garantir les lectures illicites au moment de leur transit sur le réseau de radiocommunication. Le décryptage se fait à la réception par l'élément mobile informatique qui comporte dans ce cas en amont de la mémoire de contenus un circuit de décryptage qui peut être : ou bien un circuit de décryptage automatique, dès que la réception du contenu numérique est détectée ou bien un circuit de décryptage commandé par exemple par un mécanisme de paiement à la consommation ou par l'introduction d'un mot de passe.
Dans un mode particulier de réalisation, certains conteneurs numériques sont spécialement encryptés pour un décryptage par l'application qui permet, dans un élément mobile informatique particulier, leur utilisation et ce, uniquement au moment de l'usage. Dans ce cas aussi, le décryptage se fait au démarrage de l'application par l'élément mobile informatique qui comporte dans ce cas en aval de la mémoire de contenus un circuit de décryptage qui peut être : ou bien un circuit de décryptage automatique, dès que la lecture du contenu numérique particulier encrypté est détectée ; - ou bien un circuit de décryptage commandé par exemple par un mécanisme de paiement à la consommation ou par l'introduction d'un mot de passe.
Une famille de conteneurs peut regrouper des conteneurs ayant des numéros de version différents. Au niveau de la réception, ce n'est que lorsque tous les conteneurs d'une même famille possèdent tous le numéro de la nouvelle version que le contenu numérique de l'archive correspondante sera mis à jour pour l'application.
Un manifeste est placé en tête de chaque conteneur. Un manifeste est un document qui délivre des informations de configuration du conteneur. Ces informations de configuration sont générées dans le format XML et peuvent rassembler : • le nom du GFU
• le nom de la famille de conteneur
• le nom du conteneur
• sa date de création
• sa date de dernière mise à jour • son numéro de version
• la liste des fichiers inclus.
La structure d'un conteneur est la suivante, sachant qu'hormis le manifeste, tous les autres champs sont optionnels :
- le manifeste du conteneur, - BDD (répertoire) contient les nouvelles évolutions de schémas et/ou entrées des bases de données. Chacune des évolutions de schémas ou entrées est stockée dans un sous répertoire du nom de la base de données et un fichier du nom de la table incriminée.
- média (répertoire) contient des sous répertoires images, vidéos contenant eux-mêmes les informations multimédia,
Le mécanisme de réplication est organisé de la façon suivante. L'espace temps est organisé en deux phases :
Phase 1 : phase protocolaire ;
Phase 2 : phase de réplication Pendant la phase protocolaire, tous les mobiles présents dans la zone géolocalisée ne s'échangent que du protocole. Les informations de protocole échangé sont :
• L'adhésion : pour donner leur GFU d'appartenance ;
• L'authentification : pour déterminer le contexte instantané (tout mobile qui entre dans la zone après cette phase est automatiquement exclus de cet espace temps.
• L'état : chaque mobile transmet son état: liste des familles de conteneurs et les numéros de version des conteneurs.
• L'organisation: le mobile, qui est le plus à jour sur la famille la plus prioritaire se déclare "maître" et tous les autres se mettent en mode "réception de données" ou "esclave".
Pendant la phase de réplication dont la durée est supérieure à la précédente, les conteneurs sont émis en mode carrousel par le "maître". En fin de réception d'un conteneur, les "esclaves" émettent un accusé de réception.
La réplication peut être intégrale, c'est à dire qu'une famille de conteneurs ne contient qu'un seul conteneur. Seul le nombre d'octets déjà transférés est transmis en retour ce qui permet, en cas de reprise de la communication (suite à une défaillance du réseau) de reprendre à partir de ce point
La réplication peut aussi se faire par blocs; c'est à dire qu'un ensemble de conteneurs sont transmis les uns après les autres. La transmission de chaque conteneur est garantie par un checksum. La gestion dynamique de la topologie et des conteneurs à transférer permet rémission/réception des blocs dans le désordre.
La réception complète d'un conteneur et/ou d'une famille de conteneurs est signalée à l'émetteur, ce qui permet de le supprimer de la liste du carrousel quand l'ensemble des destinataires a été mis à jour.
Les apports de l'invention sont très nombreux dans le domaine global de la mobilité.
En effet, il existe à ce jour des systèmes qui répondent au même besoin, mais qui présentent tous certains inconvénients. On peut apporter les mêmes services :
A partir de points fixes, ce qui nécessite des passages réguliers et fréquents du mobile à certains lieux prédéfinis (bureau, garage, etc..)
A partir de réception satellite, ce qui nécessite la mise en œuvre d'équipements spécifiques lourds et onéreux et qui offre un service discontinu en zone urbaine, pour cause de manque de couverture du satellite.
À partir d'offres "réseaux mobiles" d'opérateurs (GPRS, UMTS, ...), qui sont très onéreuses car il faut établir autant de communications qu'il y a de mobiles.
À partir de diffusion de type radiocommunication PMR, mais les zones de couvertures sont réduites et les coûts élevés
À partir de diffusion de type radiocommunication DAB, mais les zones de couverture sont, à ce jour limitées, la technologie est soumise à autorisation gouvernementale, l'utilisation du service est soumise à autorisation du CSA en France et les coûts d'exploitation des prestataires de services de radiodiffusion sont élevés.
A partir de points fixes de type "hot spot" , ce qui est équivalent à une solution à base de points fixes tout en étant plus pratique puisque la mise à jour peut se faire hors bâtiments par radiocommunication.
Le procédé de l'invention peut être appliqué en même temps que les solutions précitées de l'état de la technique. L'invention peut également être considérée complémentaire aux solutions précitées de l'état de la technique, par l'application du concept d'élargissement de la couverture radio. L'invention ne nécessite aucune infrastructure matérielle. Elle s'applique dans des zones où il n'y a aucune infrastructure, dans des zones protégées où il est interdit de placer le moindre pylône ou la moindre antenne. De plus les zones peuvent être déplacées en fonction des besoins, sans coût supplémentaire. L'exploitation et la maintenance ne coûtent rien puisque l'utilisation ne fait l'objet d'aucune redevance, à la différence des systèmes qui exigent l'abonnement à un canal de diffusion comme un faisceau hertzien. De plus, les équipements embarqués sont des produits de grande diffusion, ce qui permet de disposer de nombreuses offres concurrentes et de prix compétitifs.
On va maintenant décrire plusieurs modes particuliers de l'invention, notamment en gardant en mémoire l'application illustrative à une flotte de taxis.
A la figure 1 , une zone géolocalisée 13 est repérée par avance par des références géographiques que l'élément mobile informatique est capable de détecter. Une telle zone géolocalisée 13 peut être enregistrée dans une mémoire locale de l'élément mobile informatique sous forme de coordonnées géographiques. Un exemple d'un tel système est le système de localisation par satellites GPS.
A l'intérieur d'une telle zone géolocalisée 13 se trouve disposée au moins une zone de communication 12 dans laquelle par expérience, le gestionnaire du
réseau de diffusion dans le cadre duquel des contenus numériques doivent être mis à jour sait que la réception et l'émission des flux de données numériques est correcte ou admissible, par exemple parce que le temps moyen de présence dans cette zone de communications 12 d'un élément mobile informatique lui assure un rechargement correct du contenu numérique.
Trois types d'éléments mobiles informatiques se trouvent dans la zone géolocalisée 13 ou dans une zone de communications 12 : des éléments mobiles informatiques 14 qui se trouvent dans la zone d'exclusion comprise dans la zone géolocalisée 13 mais à l'extérieur d'une zone de communications 12 ; des éléments mobiles informatiques de type maître 15 qui se trouve dans une zone de communications 12 ; des éléments mobiles informatiques de type esclave 16 qui se trouve dans une zone de communications 12. A la figure 2, on a représenté la disposition de plusieurs zones géolocalisée 17 à 20 sur une carte géographique sous forme de limites représentées en tirets. En dehors de ces zones géolocal isées, les contenus numériques peuvent seulement être exploités à l'aide de classiques systèmes multimédias qui leur sont associés : - ou bien par intégration d'un élément mobile informatique selon l'invention avec un système multimédia dans le cas d'une station intégrée dans le véhicule comme un taxi ;
- ou bien par connexion électrique ou sans contact dans le cas d'une association avec un système multimédia pré-existant. A la figure 3, on a représenté le détail de la zone géolocalisée 20 de la figure 2. Dans l'application de l'invention à un flotte de taxis embarquant des éléments mobiles informatiques, la zone 20 est disposée de façon à se rapprocher des stations de taxis disposées près d'un parc de stationnement 21 , d'une station de métro 22, d'une station de chemin de fer régional 23. A la figure 4, on a représenté un ordinogramme d'un mode de réalisation du procédé de l'invention quand deux taxis se trouvent dans la zone géolocalisée 20. Lors d'une étape E1 , un premier élément mobile informatique A détecte qu'il
entre dans la zone géolocalisée 20 dans une zone de communication où se trouve un second élément mobile informatique B.
Dans une étape E2, les deux éléments mobiles informatiques démarrent un dialogue pour déterminer s'ils se trouvent sur le même identifiant de Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU.
Dans un test E3, si l'identifiant n'est pas commun, le contrôle repasse à l'étape d'attente jusqu'à ce que l'un des éléments mobiles détecte qu'il est sorti de la zone de communication.
Dans le test E3, l'identifiant de Groupe Fermé d'utilisateurs GFU est trouvé commun et le contrôle passe alors à l'étape E4 d'émission des informations d'état des contenus numériques décrites précédemment.
A l'issue de l'étape E4, le contrôle est passé sur le mobile A à une étape E5 d'analyse des états reçus tandis que le contrôle du le mobile B exécute la même étape E6 identique à l'étape E5 d'analyse des états reçus. A l'étape E7 sur le mobile A le contrôle exécute une comparaison des versions des contenus numériques sur le mobile B et détermine que la version de contenu numérique enregistré dans l'élément mobile informatique A est plus récent que la version de contenu numérique enregistré dans l'élément mobile informatique B, et déclare le mobile A maître dans le réseau de diffusion de contenus.
A l'étape E8 sur le mobile B, le contrôle exécute une comparaison des versions des contenus numériques sur le mobile A et détermine que la version de contenu numérique enregistré dans l'élément mobile informatique A est plus récent que la version de contenu numérique enregistré dans l'élément mobile informatique B, et déclare le mobile B esclave dans le réseau de diffusion de contenus.
Lors d'une étape E9, le contrôle sur le mobile A déclaré maître exécute l'émission du contenu numérique enregistré dans l'élément mobile informatique A, pendant que, dans le même temps le contrôle sur l'élément mobile informatique B qui s'est déclaré esclave est passé en mode de réception de façon à enregistrer dans sa mémoire le contenu numérique plus récent diffusé par A.
Lors d'une étape E10, l'élément mobile informatique A génère un message de vérification de cohérence de la diffusion du contenu ou d'un paquet
du contenu et le diffuse dans le protocole de diffusion. Le contrôle du mobile B exécute alors un test E12 pour calculer la cohérence du contenu numérique qu'il a reçu ou du paquet émis et compare le résultat de calcul de cohérence avec le message de vérification de cohérence de la diffusion du contenu ou d'un paquet du contenu diffusé par A.
Si le test E12 est négatif, la mise à jour de contenu sur l'élément mobile informatique esclave B est annulée et le contrôle retourne au moins au test d'identité des identifiants de Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU (tel que représenté au dessin) de sorte que la reprise d'une opération de mise à jour soit ré initialisée. A la figure 5, on a représenté un diagramme d'une partie des trames de données qui sont échangées entre un élément mobile informatique maître et un élément mobile esclave dans un mode particulier de réalisation. Le protocole exploité préférentiellement dans l'invention comporte une hiérarchie de données qui est représentée dans l'organisation de la figure 5. Dans un premier niveau, un système d'édition de contenus numériques exploité au niveau du réseau de diffusion des contenus permet de produire une pluralité de thèmes comme le thème 30 qui regroupent des contenus semblables. Un thème 30 peut concerner des contenus numériques du domaine des campagnes de publicité. Le thème 30 comporte une pluralité de clips comme le clip 31 qui est lui- même hiérarchisé en une séquence de conteneurs 32. Un conteneur 32, qui est la plus petite unité de données du protocole de diffusion, comporte trois parties inséparables : un champ 33 d'informations sur le conteneur 32 ; - une zone de données numériques 34 ; et une donnée 35 de validation de la mise à jour ou de cohérence des données du conteneur, comme un « checksum ».
Le réseau de diffusion de contenus numériques coopère donc avec un système d'édition et de mise en forme des contenus numériques selon le principe du protocole retenu de façon à permettre l'émission des contenus numériques et de leurs différentes versions.
Un contenu numérique nouveau, ou de version plus récente, issu du système d'édition est alors inséré dans le réseau de diffusion par au moins un
élément mobile informatique. Un tel chargement préalable peut être réalisé par tous moyens connus comprenant :
- le téléchargement en utilisant un réseau de communication de données numériques comme un réseau téléphonique de protocole Internet ou WAP ou GPRS sur au moins un élément mobile numérique, équipé d'un circuit de connexion adapté et qui doit servir d'initiateur du mécanisme de contamination pour exécuter le procédé de mise à jour sur les autres éléments mobiles informatiques du même Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU ;
- le téléchargement par connexion directe, par exemple à l'aide d'une connexion USB compatible avec la nature des contenus numériques et si en sont dotés une station d'édition de contenus numériques et au moins un élément mobile numérique, équipé d'un circuit de connexion adapté et qui doit servir d'initiateur du mécanisme de contamination pour exécuter le procédé de mise à jour sur les autres éléments mobiles informatiques du même Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU ;
- l'une ou l'autre de ces deux téléchargements lors de la configuration initiale d'un nouvel élément mobile informatique qui doit rejoindre le réseau de diffusion, lors de sa première mise en circulation et qui va donc servir d'initiateur du mécanisme de contamination pour exécuter le procédé de mise à jour sur les autres éléments mobiles informatiques du même Groupe Fermé d'Utilisateurs GFU.
A la figure 6, on a représenté un premier mode de réalisation d'un élément mobile informatique 1 adapté au procédé de l'invention. On va décrire les fonctions assurées par l'élément mobile informatique 1 à l'aide de blocs qui peuvent être réalisés aussi bien sous forme de circuits câblés que d'éléments logiciels exécutés sur un processeur classique.
L'élément mobile informatique 1 de l'invention comporte une mémoire 2 de contenus numériques qui sont conformes à ce qui a été décrit notamment à l'aide de la figure 5. Cette mémoire 2 peut être lue par un système d'édition de contenus numériques qui n'a as été représenté mais qui permet à l'utilisateur de l'élément mobile informatique de consulter un conteneur déterminé.
La mémoire 2 est connectée à un moyen 5 pour détecter le numéro de version de contenu numérique dans la mémoire 2. En pratique, si l'élément mobile
informatique 1 appartient à plusieurs groupes fermés d'utilisateurs GFU, les moyens peuvent être dédoublés.
Le moyen 5 pour détecter le numéro de version de contenu numérique est connecté à une première entrée d'un comparateur 10 de numéros de version. Un circuit 6 est capable de produire une requête de numéro de version qui rejoint par un moyen d'émission 7 le flux de données que l'élément mobile informatique 1 est capable d'échanger dans la zone de communications dans laquelle se trouvent d'autres éléments mobiles informatiques sensiblement identiques.
Le circuit 6 émetteur de requêtes de numéro de version des contenus numériques est activé par un circuit non représenté qui détecte l'arrivée de l'élément mobile 1 dans une zone de communications appartenant à une zone géolocalisée prédéterminée dans le procédé de l'invention comme la zone géolocalisée 20 (Figures 2 et 3) et ainsi qu'il a été décrit plus haut. Un tel circuit est préférentiellement basé sur une ressource de géopositionnement comme une ressource GPS ou Galileo.
Un moyen de réception de données 8 est connecté à une borne d'entrée d'un circuit 9 récepteur de réponse à la requête de numéro de version qui délivre le numéro de version d'un élément mobile informatique se trouvant aussi dans la zone de communication à une seconde borne d'entrée du comparateur 10 de numéros de version. Si le numéro de version enregistré dans le détecteur 5 est plus récent que le numéro de version reçu par le récepteur 9, le comparateur 10 qui est connecté à une borne d'entrée de changement de modes maître-esclave d'un émetteur-récepteur 4 de mise à jour des contenus numériques, passe en état « maître », c'est-à-dire, ainsi qu'on l'a expliqué à l'aide de la figure 4, transfère le contenu de la mémoire 2 à destination de tous les éléments mobiles informatiques qui se sont positionnés en mode « esclave ». Si le numéro de version enregistré dans le détecteur 5 est plus ancien que le numéro de version reçu par le récepteur 9, le comparateur 10 qui est connecté à une borne d'entrée de changement de modes maître-esclave de l'émetteur-récepteur 4 de mise à jour des contenus numériques, passe en état « esclave », c'est-à-dire, ainsi qu'on l'a expliqué à l'aide de la figure 4, charge la mémoire 2 avec les données transmises de la mémoire de contenus numériques de l'élément mobile informatique positionné en mode « maître ».
On va maintenant décrire le cas où deux éléments mobiles informatiques se sont placés en mode « maître » et émettent en même temps du contenu .
Pendant la phase protocolaire, les éléments mobiles présents dans la même couverture radio d'une même zone communiquent l'état de leurs tables. Si plusieurs éléments mobiles affichent la même table la plus à jour, ils sont donc éligibles comme "maître". Chaque "maître" éligible se déclare "maître". Deux cas sont possibles.
Les déclarations sont émises exactement au même temps. Il y a collision, les messages se brouillent mutuellement, ils doivent être répétés. Un mécanisme de ré-émission avec des délais relatifs à l'adresse de l'élément mobile permet de ne pas ré-émettre ces messages simultanément.
Les déclarations ne sont pas émises simultanément. Le début de la réception du premier message de déclaration "maître" émis bloque tous les mécanismes d'émission de ce message des autres éléments mobiles éligibles "maître".
On va maintenant décrire le cas où un élément mobile informatique entre dans la zone alors qu'il se déroule déjà une opération de mise à jour.
Les séquences de mise à jour de contenus se décomposent en deux phases. La première phase est protocolaire, la seconde phase est opérationnelle. Lorsqu'un élément mobile entre dans la zone active alors que la deuxième phase d'une séquence est en cours, il émet un message de déclaration qui reste sans réponse. Il le ré-émet jusqu'à la séquence protocolaire suivante.
Selon les modes de réalisation, les moyens d'émission-réception de chaque élément mobile permettent : - une communication directe entre plusieurs éléments mobiles informatiques ;
- une communication par le biais d'une station de base qui définit la zone de communication .
Ces deux modes sont standardisés dans leur principe. L'invention permet leur mise en œuvre dans le cas d'utilisation de ces moyens pour la mise à jour réciproque de contenus soit entre un élément fixe et un élément mobile, soit entre deux éléments mobiles entre eux.
De même, l'élément mobile informatique 1 comporte un circuit non représenté pour recevoir une requête émise par un élément mobile nouvel entrant dans la zone de communication et un circuit (non représenté) et connecté à une ressource d'émission pour retourner en réponse le numéro de version de contenu numérique issu du circuit 5.
A la figure 7, on a représenté une autre partie d'un élément mobile informatique qui comporte au moins les circuits décrits à la figure 6. Le circuit 6 émetteur de requêtes de numéro de version déjà décrit comporte aussi une seconde entrée d'activation qui est connectée à la sortie d'un comparateur 39 des identités de groupes GFUs auxquels sont abonnés l'élément mobile informatique 1 et les autres éléments mobiles présents dans la zone de communication.
A cette fin, un registre 40 enregistre un numéro ID_GFU représentatif de l'identité du groupe Fermé d'utilisateurs auquel l'élément mobile informatique 1 est abonné. Ce registre est chargé lors de la première mise en service de l'élément mobile informatique 1 et peut être le cas échéant modifié selon une procédure d'abonnement à de nouveaux groupes fermés d'utilisateurs différents. Si plusieurs ID GFU sont prévus, les moyens de la figure 7 sont dédoublés.
Le registre 40 est connecté à une première borne d'entrée du circuit comparateur 30 déjà cité dont une seconde borne d'entrée est connectée à la sortie d'un circuit récepteur de requête d'identité de groupe GFU.
Un circuit 35 émetteur de requête ID GFU est connecté à un moyen 36 d'émission de données dans la zone de communication radio et la requête est lancée à destination des autres éléments mobiles présents dans la zone de communication. Si au moins un élément mobile répond à la requête, sa réponse est détectée sur une ressource 37 de communications dans la zone de communications et transmise à l'entrée de décodage d'un récepteur 38 de réponses à requête d'identification de groupes GFUs.
Le récepteur 38 produit une donnée représentative de l'identité du groupe GFU auquel appartient l'élément mobile répondant à l'élément mobile 1 qui est saisie à la seconde borne d'entrée du comparateur 39 d'identités ID GFU dont une borne de sortie est connectée à une borne d'activation du circuit 6 émetteur de requêtes de numéros de version, qui peut alors, quand l'élément mobile 1 est dans la zone de communication générer sa requête.
De même, l'élément mobile informatique 1 comporte un circuit non représenté pour recevoir une requête émise par un élément mobile nouvel entrant dans la zone de communication et un circuit (non représenté) et connecté à une ressource d'émission pour retourner en réponse l'identité ID GFU du groupe fermé d'utilisateurs auquel il appartient et lue sur le Registre 40.
A la figure 8, on a représenté un mode particulier de réalisation d'un élément mobile 1 dans lequel est disposé un moyen pour activer le procédé de mise à jour des contenus dans une zone de communication déterminée quand la caractéristique de gestion des Groupes Fermés d'Utilisateurs GFUs est activée. Par une ressource de communication 41 convenable, une information de géolocalisation est élaborée sur un circuit de géolocalisation 42 dont une borne de sortie est connectée à une borne d'entrée d'un circuit 43 de détection de zone géolocalisée. Le circuit 43 contient des données de référencement géographique de zones géolocalisées pour la définition d'un nombre arbitraire de zones géolocalisées comme les zones 16 à 20 (Figures 3 et 4). Si le circuit 43 détecte que la comparaison des données de géolocalisation et des données de référencement géographique de zones géolocalisées enregistrées dans le circuit 43 correspondent, alors le circuit 43 produit un signal de commande d'un circuit de réveil 44 dont la sortie est connectée à une entrée d'activation du circuit 45 émetteur de requête d'identité de GFU déjà décrit
Les données de référencement géographique de zones géolocalisées sont saisies dans le circuit 43 de l'élément mobile 1 lors de sa configuration avant sa première mise en service et lors de modifications ou de maintenance du réseau de diffusion.