Housse de protection de couette d'un nouveau type
La présente invention concerne une housse de protection de couette, du type à panneaux désassemblables par une fermeture à glissière pour donner un libre accès à l'intérieur de la housse et faciliter ainsi la mise en place ou le retrait d'une garniture, telle qu'une couette.
De telles housses de protection sont bien connues à ceux versés dans cet art. Un exemple en est notamment fourni dans le brevet FR-2.840.519. Ces housses sont apparues sur le marché depuis quelques années et permettent de faciliter l'opération d'introduction de la couette à l'intérieur de la housse. En effet, la présence de moyens d'ouverture/fermeture rapides permettant une désolidarisation partielle des panneaux constitutifs de l'enveloppe de housse de couette autorise la pose de la couette sur l'un des panneaux de l'enveloppe puis le recouvrement de ladite couette par l'autre panneau de l'enveloppe et l'assemblage des panneaux ainsi positionnés.
Généralement, une telle housse est constituée d'une face de dessous et d'une face de dessus réalisées en un tissu souple de manière à former une enveloppe de forme sensiblement rectangulaire ou carrée. Au mois trois bords desdites faces sont équipés de fermetures à glissière qui permettent une désolidarisation partielle des deux faces de l'enveloppe de manière telle qu'à l'état désolidarisé, les faces de l'enveloppe s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre.
Une telle solution pose problème dans le cadre du repassage industriel de telles housses de protection. En effet, la disposition des fermetures à glissière au niveau des bords de la housse empêche le passage de telles housses de protection dans les machines de repassage industriel dites à calandrage. En effet, on observe, dans ce cas, une usure prématurée par écraseTnent des
fermetures à glissière lors de leur passage entre les cylindres de la calandre.
Un but de la présente invention est donc de proposer une housse de protection de couette dont la conception permet de conserver les avantages obtenus avec une housse dont les panneaux sont désassemblables tout en autorisant un repassage par calandrage de ladite housse.
Un autre but de la présente invention est de proposer une housse de protection de couette du type précité dont la conception facilite l'immobilisation de la couette à l'intérieur de l'enveloppe formée par la housse.
A cet effet, l'invention a pour objet une housse de protection de couette, du type à panneaux désassemblables par une fermeture à glissière pour donner un libre accès à l'intérieur de la housse et faciliter ainsi la mise en place ou le retrait d'une garniture, telle qu'une couette, caractérisée en ce qu'au moins l'une des faces de housse est munie d'au moins deux fermetures à glissière, lesdites fermetures à glissière étant disposées sur ladite face au voisinage des bords latéraux de la housse pour permettre le désassemblage rapide des panneaux de housse en conservant un assemblage permanent des faces au niveau d'au moins deux angles pour permettre l'immobilisation de la couette par ses angles.
Grâce à la disposition des fermetures à glissière sur une même face de la housse et non plus dans la zone de liaison entre deux faces, il en résulte la possibilité de passer la housse entre les cylindres d'une installation de repassage par calandrage sans générer d'endommagement desdites fermetures à glissière.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente une vue à plat d'une housse conforme à l'invention à l'état ouvert de l'enveloppe ménagée par ladite housse ;
la figure 2 représente une vue à plat de la housse, côté face du dessus de ladite housse et
la figure 3 représente une vue à plat de ladite housse, côté face du dessous de ladite housse.
Comme mentionné ci-dessus, la housse 1 de protection de couette, objet de l'invention, est du type à panneaux 4, 5 partiellement désassemblables par au moins une fermeture à glissière pour donner un libre accès à l'intérieur de la housse 1 et faciliter ainsi la mise en place ou le retrait d'une garniture, telle qu'une couette. Cette housse 1 de protection est constituée d'une face du dessous, représentée en 3 aux figures, et d'une face du dessus, représentée en 2 aux .figures. Ces deux faces sont réalisées en tissu souple de manière à former une enveloppe de forme sensiblement rectangulaire ou carrée. Cette enveloppe, qui se présente sous forme d'une enveloppe monobloc, comporte, sur l'un de ses bords, une liaison 12 formant charnière pour permettre une solidarisation partielle des panneaux 4, 5 constitutifs de l'enveloppe, y compris à l'état ouvert de ladite enveloppe. Les autres bords assurent, dans l'exemple représenté, une liaison permanente entre lesdites faces.
Dans l'état de la technique, panneaux et faces sont confondus. Dans la housse de protection, objet de l'invention, les panneaux, qui sont au nombre de deux, sont séparés l'un de l'autre par les fermetures à glissière tandis que les faces constituent respectivement la partie du dessus et la partie du dessous de l'enveloppe à l'état fermé.
Dans l'exemple représenté, la face 3 du dessous de la housse 1 est munie de deux fermetures 8, 9 à glissière. Une solution équivalente aurait pu être obtenue en équipant la face 2 du dessus de ces fermetures à glissière. Toutefois, lorsque c'est la face du dessus qui est équipée de telles fermetures à glissière, il est indispensable que ces fermetures soient réalisées de manière à être rendues invisibles pour des raisons esthétiques ou à être confondues avec l'impression de la face du dessus pour constituer dans ce cas un élément de décoration de cette face.
Ces fermetures 8, 9 à glissière sont disposées sur ladite face 3 au voisinage des bords latéraux de la housse 1. Elles permettent ainsi le désassemblage partiel rapide des panneaux 4 et 5 de la housse. Ainsi, lorsque la face du dessous est équipée de fermetures à glissière, c'est le panneau de plus grande surface, constitué de la face 2 du dessus et des parties de la face 3 du dessous s'étendant entre les bords latéraux de la housse et les fermetures 8, 9 à glissière, qui peut être soulevé pour permettre de poser la couette sur le panneau 5 de plus petite surface, intégré à la face du dessous et demeuré stationnaire, avant de repositionner le panneau 4 sur la face du dessus de la couette.
Du fait de la disposition de ces fermetures à glissière sur une même face de la housse et de leur éloignement des bords latéraux de la housse, on conserve un assemblage permanent des faces 2, 3 au niveau d'au moins deux angles, de préférence au niveau de la totalité des angles de la housse, pour permettre l'immobilisation de la couette par ses angles. En effet, les angles de la couette viennent se loger dans les poches 6 ainsi ménagées entre lesdites faces 2, 3 de la housse, aux angles de la housse, pour permettre un maintien parfait de la couette à l'intérieur de l'enveloppe formée par la housse.
Les fermetures à glissière peuvent être réalisées sous forme de deux lignes sensiblement parallèles. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, conforme à celui représenté aux figures 1 et 3, les fermetures 8, 9 à glissière forment entre elles un V dont les branches sont orientées à allure convergente en direction du pied 11 de housse tandis que la tête 10 de housse est équipée de la liaison 12 charnière reliant les panneaux 4 et 5 entre eux. En outre, au moins l'une des faces 2, 3 de la housse 1 est munie d'un rabat 7 repliable sous le matelas pour l'immobilisation de la housse 1 de couette garnie. L'une des extrémités de chaque fermeture 8, 9 à glissière aboutit au voisinage de l'angle formé entre la base de la housse 1 et ledit rabat 7. Dans les exemples représentés, chaque face de la housse est munie d'un rabat repliable. Chaque fermeture à glissière utilisée peut être une fermeture extra plate avec un curseur extra plat pour faciliter les lavages et repassages industriels," pratiqués
notamment dans les Collectivités et hôpitaux. Elle peut être du type fermeture invisible qui permet ainsi de positionner la fermeture à glissière indifféremment sur l'une ou l'autre des faces de la housse. Elle peut enfin être de type traditionnel puisque, du fait de son positionnement, elle sera moins sujette à un écrasement provoquant une déformation lors d'opérations de repassage industriel.
L'utilisation d'une telle housse de protection de couette est extrêmement aisée. Lorsque les fermetures à glissière équipent la face 3 du dessous de la housse, on obtient, après ouverture des glissières et désassemblage partiel des panneaux 4, 5, une disposition de la housse conforme à celle représentée à la figure 1. Le panneau de plus faible surface est maintenu à la surface du matelas tandis que le panneau de plus grande surface est soulevé. La couette peut alors être positionnée sur le panneau 5 de plus petite surface puis le panneau 4 de plus grande surface est rabattu sur l'ensemble formé du panneau 5 et de la couette, les angles de la couette sont positionnés à l'intérieur des poches 6 ménagées dans le panneau 5 de plus grande surface et les fermetures 8, 9 à glissière sont refermées. Les rabats 7 sont ensuite positionnés sous le matelas pour immobiliser la housse 1 de couette garnie. Bien évidemment, lorsque les fermetures à glissière équipent la face 2 du dessus de la housse, c'est le panneau de plus petite surface qui est rabattu sur l'ensemble formé du panneau de plus grande surface et de la couette.
Grâce à ce désassemblage des panneaux 4 et 5, l'opération de garnissage d'une housse de protection d'une couette devient une opération extrêmement aisée à réaliser.