COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN POLYMERE FIXANT ET AU MOINS UN HYDROXYALKYL UREE
La présente demande a pour obj et une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé hydroxyalkyl urée et au moins un polymère fixant. La présente demande concerne encore un procédé pour la mise en forme ou le maintien des fibres kératiniques, dans lequel cette composition cosmétique est mise en oeuvre, ainsi que les utilisations de cette composition. Au sens de la présente invention, on obtient par « fibres kératiniques », les cheveux, les cils, les sourcils, la moustache, la barbe, notamment les cheveux et les cils.
Les compositions cosmétiques pour la mise en forme et/ou le maintien des fibres kératiniques, notamment de la coiffure peuvent être des compositions à pulvériser essentiellement constituées d'une solution le plus souvent alcoolique et d'un ou plusieurs composants, appelés composants fixants, qui sont généralement des résines polymères dont la fonction est de former des soudures entre les cheveux. Ces composants fixants sont souvent formulés en mélange avec divers adjuvants cosmétiques. Ces compositions cosmétiques sont généralement conditionnées soit dans un flacon pompe, soit dans un récipient aérosol approprié mis sous pression à l'aide d'un agent propulseur, le système aérosol contient alors d'une part une phase liquide (ou jus) et d'autre part d'un agent propulseur.
Les compositions de coiffage peuvent également se présenter sous la forme de lotions, de gels ou de mousses, ces dernières étant générées à partir de dispositifs mécaniques ou à partir de dispositifs sous pression en présence d'un gaz propulseur.
Une fois appliquée sur les fibres kératiniques, notamment les cheveux, la phase liquide, contenant les composés fixants et un solvant approprié, sèche permettant la formation de soudures nécessaires à la fixation de la chevelure par les composants fixants. Les soudures doivent être suffisamment rigides pour assurer le maintien des cheveux, cependant elles doivent être également suffisamment fragiles pour que l'utilisateur puisse, en peignant ou en brossant la chevelure, les détruire sans heurter le cuir chevelu ni endommager les cheveux.
Les résines filmogènes classiques généralement utilisées en tant qu'agent fixant en milieu alcoolique présentent l'inconvénient de conférer de médiocres propriétés cosmétiques à la composition, en particulier, le
toucher obtenu par la mise en œuvre des compositions à base de résines filmogènes n'est pas très satisfaisant.
Pour améliorer le toucher de ces compositions, on a souvent eu recours, dans l'art antérieur à un ajout de silicones, cependant cette solution n'est pas totalement satisfaisant, en particulier dans le cas des compositions hydro-alcooliques..
De manière surprenante est avantageuse, la demanderesse a découvert que l'utilisation d'un polymère fixant avec un composé hydroxyalkyl urée permet d'améliorer les propriétés cosmétiques de ces compositions.
Les compositions selon la présente invention permettent une bonne fixation et un bon maintien des fibres kératiniques, notamment des cheveux c'est-à-dire un effet coiffant qui persiste tout au long de la journée, voire plusieurs jours, qui présente une bonne tenue à l'humidité et qui s'élimine facilement au shampooing.
La présente invention a pour obj et une composition cosmétique contenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un polymère fixant, et au moins un composé choisi parmi les hydroxyalkyl urées répondant à la formule générale (A) :
(A) dans laquelle Ri, R2, R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyle, au moins l'un des radicaux Ri-R4 représentant un groupe hydroxyalkyle, et - leurs sels et solvats.
Un autre objet de la présente invention consiste en un procédé pour la mise en forme ou le maintien de la coiffure dans lequel la composition cosmétique selon l'invention est mise en œuvre. Un troisième obj et de l'invention concerne les utilisations de cette composition cosmétique en tant que composition coiffante pour la fixation et le maintien des cheveux, composition de soin des cheveux, composition de conditionnement des cheveux notamment pour apporter de la douceur aux cheveux, ou encore composition de maquillage des cheveux.
Ainsi, la présente demande concerne l'utilisation de la composition cosmétique selon l'invention pour apporter de la fixation aux cheveux, pour apporter du maintien aux cheveux, pour apporter de la cosmétique aux cheveux. La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un spray, d'une lotion, d'une mousse ou d'un gel ou dans un tube serti d'une brosse, dans le cas de mascaras notamment.
D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent.
Par « polymère fixant » au sens de la présente demande, on entend un polymère permettant la mise en forme ou le maintien de la forme des fibres kératiniques.
Le milieu cosmétiquement acceptable utilisé dans les compositions selon la présente invention est un milieu aqueux ou hydro-alcoolique ou alcoolique contenant éventuellement au moins un solvant organique additionnel.
L'alcool est de préférence un alcanol inférieur en Ci-C4 comme l'éthanol, l'isopropanol, le tertiobutanol, le n-butanol, de préférence l'alcool utilisé est l'éthanol.
La concentration en alcool ou en eau dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0 et 99%, de préférence entre 0 et 95% et de manière encore plus préférée entre 0 et 80% en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, les compositions selon l'invention contiennent de l'alcool.
À titre de solvant organique additionnel utilisable dans les compositions selon la présente invention, on compte les polyols comme le propylèneglycol, les éthers de polyols et leurs mélanges. La concentration en solvant organique additionnel dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0 et 30%, de préférence entre 0 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition.
POLYMF-RES FIXANTS
Tous les polymères fixants anioniques, cationiques, amphotères, non ioniques et leurs mélanges utilisés dans la technique peuvent être utilisés dans les compositions selon la présente demande.
Les polymères fixants peuvent être solubles dans le milieu cosmétiquement acceptable ou insolubles dans ce même milieu et utilisés dans ce cas sous forme de dispersions de particules solides ou liquides de polymère (latex ou pseudolatex). Les polymères fixants anioniques généralement utilisés sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000.
Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule :
dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, Ai désigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1 , par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel qu'oxygène ou soufre, R
7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou benzyle, R
8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R
9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement
-CH2-COOH, phényle ou benzyle.
Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont :
A) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et en particulier les produits vendus sous les dénominations
ULTRAHOLD® par la société BASF, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leurs sels de sodium sous les dénominations RETEN 421 , 423 ou 425 par la Société HERCULES, les sels de sodium des acides polyhydroxycarboxyliques ;
B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n° 1 222 944 et la demande allemande n° 2 330 956, les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevet luxembourgeois nos 75370 et 75371 ou proposés sous la dénomination QUADRAMER par la société AMERICAN
CYANAMID. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en Ci-C20, par exemple, de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE® LM et les terpolymères acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMER® 100 P par la société BASF ;
On peut aussi citer les copolymères acide méthacrylique/ acide acrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de méthyle en dispersion aqueuse, commercialisé sous la dénomination AMERHOLD® DR 25 par la société AMERCHOL ;
C) Les copolymères d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés ou réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique α- ou β- cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français nos 1 222 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781 , 1 564 1 10 et 2 439 798. Des produits commerciaux entrant dans cette classe sont les résines 28- 29-30, 26-13-14 et 28-13-10 commercialisées par la société National Starch ;
D) Les copolymères d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi :
- les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US nos 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n° 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ® AN ou ES par la société ISP ;
- les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, α-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français nos
2 350 384 et 2 357 241 de la demanderesse ;
E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. Les homopolymères et copolymères comprenant des groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène-sulfonique, naphtalène-sulfonique ou acrylamido-alkylsulfonique.
Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi :
- les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone ;
- les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous la dénomination Flexan® 500 et Flexan® 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719 ; - les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631 , et plus particulièrement l'acide
polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique vendu sous la dénomination COSMEDIA POLYMER HSP 1 180 par HENKEL.
Comme autre polymère fixant anionique utilisable selon l'invention, on peut citer le polymère anionique séquence branché vendu sous la dénomination Fixate G-IOO par la société NOVEON.
Selon l'invention, les polymères fixants anioniques sont de préférence choisis parmi les copolymères d'acide acrylique tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLD® STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ® par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT® L par la société ROHM PHARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER® MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique vendus sous la dénomination LUVISET CA 66 par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEX® A par la société BASF, le polymère vendu sous la dénomination Fixate G-IOO par la société NOVEON.
Parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préfère plus particulièrement utiliser dans le cadre de la présente invention, les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifiés vendus sous la dénomination GANTREZ® ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLD® STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT® L par la société ROHM
PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28- 29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination
LUVIMER® MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone/acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendus sous la dénomination ACRYLIDONE® LM par la société ISP, le polymère vendu sous la dénomination Fixate G-100 par la société NOVEON. Les polymères filmogènes fixants cationiques utilisables selon la présente invention sont de préférence choisis parmi les polymères comportant des groupements aminés primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires faisant partie de la chaîne polymère ou directement reliés à celle-ci, et ayant un poids moléculaire compris entre 500 et environ 5 000 000 et de préférence entre 1 000 et 3 000 000.
Parmi ces polymères, on peut citer plus particulièrement les polymères cationiques suivants:
(1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes:
dans lesquelles:
R3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical CH3;
A est un groupe alkyle linéaire ou ramifié comportant de 1 à 6 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ;
R-4, R5, Rβ, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle;
R^ et R2 identiques ou différents, représentent chacun un atome hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; X désigne un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure.
Les copolymères de la famille (1) contiennent en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des groupes alkyles inférieurs (C l -
C4), des groupes dérivés des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, d'esters vinyliques.
Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer :
- les copolymères d'acrylamide et de méthacrylate de diméthylamino- éthyle quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC® par la société HERCULES,
- les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyl- triméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-
080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY,
- le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyl- triméthylammonium tel que celui vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES,
- les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkyl- aminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT® " par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT® 734" ou "GAFQUAT® 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER® 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573,
- les polymères à chaîne grasse et à motif vinylpyrrolidone, tels que les produits vendus sous la dénomination Stylèze W20 et Stylèze WlO par la société ISP,
- les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/vinylcapro- lactame/vinylpyrrolidone tel que le produit commercialisé sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, et
- et les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamide de diméthylamino- propyle quaternisés tels que les produits commercialisés sous la dénomination
"GAFQUAT® HS 100" par la société ISP.
(2) les polysaccharides cationiques, de préférence à ammonium quaternaire tels que ceux décrits dans les brevets américains 3.589.578 et 4.031.307 tel que les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C 15, JAGUAR C 17 par la société MEYHALL.
(3) les copolymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole
(4) les chitosanes ou leurs sels; les sels utilisables sont en particulier les acétate, lactate, glutamate, gluconate ou le pyrrolidone-carboxylate de chitosane .
Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90,5% en poids vendu sous la dénomination KYTAN BRUT STANDARD par la société ABER TECHNOLOGIES, le pyrrolidone- carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER® PC par la société AMERCHOL .
(5) les dérivés de cellulose cationiques tels que les copolymères de cellulose ou de dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble comportant un ammonium quaternaire, et décrits notamment dans le brevet US
4 131 576, tels que les hydroxyalkyl celluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium, de méthacrylamidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les produits commercialisés répondant à cette définition sont plus particulièrement les produits vendus sous la dénomination "CELQUAT L 200" et "CELQUAT H 100" par la Société National Starch.
Les polymères fixants amphotères utilisables conformément à l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un
motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes;
B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements aminé primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements aminé porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène-α,β-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements aminés primaires ou secondaires.
Les polymères fixants amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants :
(1) les copolymères à motifs vinyliques acides et à motifs vinyliques basiques, tels que ceux résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les méthacrylate et acrylate de dialkylaminoalkyle, les dialkylaminoalkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n° 3 836
537.
(2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants aminé primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle.
Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyles comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N- tertiooctylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N- dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants.
Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléique, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique.
Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'amino- éthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio- butylaminoéthyle.
On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethyl- methacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER® ou LOVOCRYL® 47 par la société NATIONAL STARCH.
(3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de polyaminoamides de formule générale : —E∞ — R1- co — z-3— (H)
dans laquelle Rio représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atomes de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une aminé bis-primaire ou bis- secondaire, et Z désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 100 % en moles, le groupe
où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce groupe dérivant de la diéthylène-triamine, de la triéthylène- tétraamine ou de la dipropylène-triamine;
b) dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe (IV) ci- dessus, dans lequel x=2 et p=l et qui dérive de l'éthylène-diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine :
c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-
(CH2)6-NH- dérivant de l'hexaméthylènediamine, ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0,025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement aminé du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane-sultone ou de leurs sels.
Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique.
Les alcane-sultones utilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium.
(4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule
dans laquelle Ri i désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3, Ri
2 et R,
3 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R
H et Ri
5 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans Ri
4 et Ri
5 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de tels motifs peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des
acrylates ou méthacrylates d'alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle.
A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle, tel que le produit vendu sous la dénomination DIAFORMER Z301 par la société SANDOZ.
(5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes :
le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre O et 30%, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif (F), Rie représente un groupe de formule :
dans laquelle si q=0, Ri
7, Ri
g et Ri
9, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes aminé, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes R
n, Rig et Ri
9 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=l , Ri
7, Ris et R]
9 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides.
(6) Les polymères répondant à la formule générale (V) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 et sont constitués de motifs:
dans laquelle R
2o représente un atome d'hydrogène, un groupe CH
3O, CH
3CH
2O, phényle, R
2i désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R
22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en Ci -Ce tel que méthyle, éthyle, R
23 désigne un groupe alkyle inférieur en Ci-C
6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant à la formule : -R
24-N(R
22)
2, R
24 représentant un groupement - CH
2-CH
2- , -CH
2-CH
2-CH
2-, -CH
2-CH(CH
3)-, R
22 ayant les significations mentionnées ci-dessus.
(7) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutyl-chitosane, vendus sous la dénomination « EVALSAN » par la société JAN DEKKER.
(8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule :
-D-X-D-X-D- (VI) où D désigne un groupe
et X désigne le symbole E ou E
1, E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non
substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'aminé, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule :
-D-X-D-X- (VF) où D désigne un groupe
et X désigne le symbole E ou E
1 et au moins une fois E
1 ; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E
1 est un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyles et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyles ou une ou plusieurs fonctions hydroxyles et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude.
(9) les copolymères alkyl(Ci-Cs)vinyléther/anhydride maléique modifiés partiellement par semiamidification avec une N5N- dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame.
Parmi les polymères fixants amphotères cités ci-dessus les plus particulièrement préférés selon l'invention, on citera ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est
Octylacrylamide/acrylates/butylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER®, AMPHOMER® LV 71 ou LOVOCRYL® 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de
méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle vendu par exemple sous la dénomination DIAFORMER Z301 par la société SANDOZ.
Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi :
- les polyalkyloxazolines ;
- les homopolymères d'acétate de vinyle ;
- les copolymères d'acétate de vinyle tels que, par exemple, les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique, les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène, ou les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ;
- les homopolymères et copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL® AC-261 K et EUDRAGIT® NE 30 D, par la société
BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN® N9212 ;
- les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ;
- les homopolymères de styrène ;
- les copolymères de styrène comme, par exemple, les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH® LDM 691 1 , MOWILITH® DM 611 et MOWILITH® LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOP AS® SD 215 et RHODOP AS® DS 910 proposés par la société RHONE POULENC ; les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; les copolymères de styrène et de butadiène ; ou les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ;
- les polyamides ;
- les homopolymères de vinyllactame différents des homopolymères de vinylpyrrolidone, tels que le polyvinylcaprolactame commercialisé sous la dénomination Luviskol® PLUS par la société BASF ; et - les copolymères de vinyllactame tels qu'un copolymère poly(vinylpyrrolidone/vinyllactame) vendu sous le nom commercial Luvitec® VPC 55K65W par la société BASF, les copolymères poly(vinylρyrrolidone/acétate de vinyle) comme ceux commercialisés sous
la dénomination PVPVA® S630L par la société ISP, Luviskol® VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle) comme, par exemple, celui commercialisé sous la dénomination Luviskol® VAP 343 par la société BASF.
Les groupes alkyles des polymères non ioniques mentionnés ci- dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone.
Selon l'invention, on peut également utiliser des polymères fixants de type siliconés greffés, comprenant une partie polysiloxane et une partie constituée d'une chaîne organique non siliconée, l'une des deux parties constituant la chaîne principale du polymère et l'autre étant greffée sur ladite chaîne principale.
Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-O 412 704, EP-A-O 412 707, EP-A-O 640 105 et WO 95/00578, EP-A-O 582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935, US 4,728,571 et US
4,972,037.
Ces polymères peuvent être amphotères, anioniques ou non ioniques, et ils sont de préférence anioniques ou non ioniques.
De tels polymères sont, par exemple, les copolymères susceptibles d'être obtenus par polymérisation radicalaire à partir du mélange de monomères formé : a) de 50 à 90 % en poids d'acrylate de tertiobutyle, b) de 0 à 40 % en poids d'acide acrylique, c) de 5 à 40 % en poids d'un macromère siliconé de formule
où v est un nombre allant de 5 à 700, les pourcentages en poids étant calculés par rapport au poids total des monomères.
D'autres exemples de polymères siliconés greffés sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type poly(acide (méth)acrylique) et du type poly((méth)acrylate d'alkyle), et des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de
type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d'isobutyle.
Comme autre type de polymères fixants siliconés, on peut citer le produit Luviflex® SiIk commercialisé par la société BASF. On peut également utiliser comme polymères fixants, des polyuréthanes fonctionnalisés ou non, siliconés ou non, cationiques, non- ioniques, anioniques ou amphotères, ou leurs mélanges.
Les polyuréthanes particulièrement visés par la présente invention sont ceux décrits dans les demandes EP 0 751 162, EP 0 637 600, EP 0 648 485 et FR 2 743 297 dont la demanderesse est titulaire, ainsi que dans les demandes EP 0 656 021 et WO 94/03510 de la société BASF, et EP 0 619
1 1 1 de la société National Starch.
Comme polyuréthanes convenant particulièrement bien dans la présente invention, on peut citer les produits commercialisés sous les dénominations LUVISET PUR® et LUVISET® Si PUR par la société BASF.
Avantageusement, la composition cosmétique selon l'invention comprend, comme polymère fixant, un polymère cationique ou non ionique.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque les compositions conformes à l'invention comprennent de l'hydroxyéthylurée et un polymère cationique, le polymère fixant cationique est autre qu'un
Polyquaternium-4 choisi parmi le Celquat H-100 ou le Celquat L-200 ou le
Celquat H-100 commercialisés par la Société National Starch.
De manière particulièrement avantageuse, les compositions selon l'invention comprennent, comme polymère fixant cationique : - un copolymère vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisé ou non, et très préférentiellement, le
"GAFQUAT® 734" ou "GAFQUAT® 755",
- un polymères à chaîne grasse et à motif vinylpyrrolidone, et très préférentiellement le Stylèze W20 et Stylèze Wl O. De manière particulièrement avantageuse, les compositions selon l'invention comprennent, comme polymère fixant non ionique, un copolymère de vinyllactame tels qu'un copolymère poly(vinylpyrrolidone/vinyllactame), un copolymère poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) ou un terpolymère poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle).
Conformément à l'invention, les compositions cosmétiques préférées sont monophasées. Avantageusement, le milieu cosmétiquement acceptable comprend du glycérol et/ou un polyéthylène glycol.
La concentration en polymère(s) fixant(s) utilisée dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0, 1 et 20%, de préférence entre 0,5 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition.
HYDROXYALKYL UREES
Avantageusement, dans la formule (I), Ri est un groupe hydroxyalkyle et R2, R3 et R4 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4.
Plus avantageusement, R] est un groupe hydroxyalkyle et R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène.
Encore plus avantageusement, le composé de formule (I) est choisi parmi la N-(2-hydroxyéthyl)-urée ; la N-(2-hydroxypropyl)-urée ; la N-(3- hydroxypropyl)-urée ; la N-(2,3-dihydroxypropyl)- urée ; la N-(2,3 ,4,5,6- pentahydroxyhexyl)- urée ; la N-méthyl-N-(l , 3,4,5, 6-pentahydroxy-2-hexyl)- urée ; la N-méthyl-N'-(l -hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée ; la N-(l -hydroxy-2- méthyl-2-ρropyl)- urée ; la N-(l,3-dihydroxy-2-propyl)- urée ; la N-(tris- hydroxyméthyl-méthyl)-urée ; la N-éthyl-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N5N- bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N'-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-bis-(2- hydroxypropyl)- urée ; la N,N'-Bis-(2-hydroxypropyl)- urée ; la N,N-Bis-(2- hydroxyéthyl)-N'-propyl- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxypropyl)-N'-(2- hydroxyéthyl)- urée ; la N-tert.Butyl-N'-(2-(hydroxyéthyl)-N'-(2- (hydroxypropyl)- urée ; la N-(l ,3-dihydroxy-2-proρyl)-N' -(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N' ,N'-dimethyl- urée ; la N,N,N' ,N' - tetrakis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N' ,N'-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-bis-(2- hydroxypropyl)- urée.
De préférence, l'hydroxyalkyl urée est la N-(2-hydroxyéthyl)-urée.
La composition renferme avantageusement de 0,1 à 20%, et de préférence del à 10 % en poids, d'hydroxyalkyl urée, par rapport au poids total de la composition.
COMPOSITION
La composition coiffante selon l'invention peut contenir en outre au moins un adjuvant choisi parmi les silicones sous forme soluble, dispersée, micro-dispersée, les agents tensio-actifs non-ioniques, anioniques, cationiques et amphotères, les polymères non-ioniques, anioniques, cationiques et amphotères additionnels autres que les polymères fixants utilisés dans les compositions selon l'invention, les céramides et pseudo- céramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les cires autres que les céramides et pseudo-céramides, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, silicones ou non silicones, les particules solides telles que par exemple les pigments minéraux et organiques, colorés ou non colorés, les agents nacrants et opacifiants, les paillettes, particules actives, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents acidifiants, des agents alcalinisants, les agents neutralisants, les agents épaississants minéraux et organiques, les agents anti-oxydants, les hydroxyacides, les agents de pénétration, les parfums et les agents conservateurs.
L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions selon la présente invention.
Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention est une composition de revêtement des cils ou mascara à appliquer seule ou sur ou sous un maquillage, dites encore respectivement « top-coat » ou « base- coat », colorée ou non colorée, ou bien encore d'une composition de traitement des cils. Pour une application mascara, la composition peut se présenter sous la forme d'une dispersion de cire-dans-eau ou de cire dans huile, d'une
huile gélifiée, d'un gel aqueux, pigmenté ou non. Elle peut en particulier comprendre au moins un composé choisi parmi :
- les cires telles que la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de
Fischer Tropsch, les cires de silicones, les polymères filmogènes choisis parmi les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et en en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques,
- les huiles ou solvants organiques hydrocarbonés, silicones ou fluorés, volatiles ou non volatiles et leurs mélanges.
Les exemples suivants illustrent la présente invention et ne doivent être considérés en aucune manière comme limitant l'invention.
EXEMPLE
(1) Composition pour les cheveux Exemple de formulation avec Hydrovance ®( Hydroxyethylurée à 50% en solution commercialisé par National Starch) :
PVP K30 (ISP) 2%
Hydrovance® 22% (11 % MA) Hispagel 200 (Cognis) 5%
Viscophobe DB 1000 (Amerchol) 2.5% Eau QS 100 g
Conservateurs, parfum.
(2) Composition pour les cils : Mascara cire/eau
- Cire d'abeilles 6,00 %
- Cire de paraffine 13,00 %
- Huile de jojoba hydrogénée 2,00 %
- Polymère fïlmogène hydrosoluble* 3,00 % MA
- Stéarate de triéthanolamine 8,00 %
- Hydrovance ® 1,00 %MA
- Pigment noir 5,00 %
- Conservateur qs
- Eau qsp 100,00 %
* Acrylidone LM 5ISP) ou LUVISKOL VA 73 E (BASF)
Exemples de formulation :