Actionneur électromagnétique avec un électro¬ aimant à aimant comportant un noyau unitaire.
L'invention concerne un actionneur électromagnétique avec un électroaimant à aimant comportant un noyau unitaire. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît, du document EP 1 174 595, des action- neurs électromagnétiques comportant un organe d'actionnement mobile sous l'action d'au moins un électroaimant comprenant une bobine et au moins un aimant permanent' qui sont associés à un noyau comportant des premières tôles découpées selon des portions s' étendant de part et d'autre de l'aimant permanent pour être en contact avec des faces polaires de l'aimant permanent, le noyau étant adapté à canaliser des flux magnétiques géné- rés par la bobine et l'aimant pour qu'ils se referment dans l'organe d'actionnement. Les portions des premières tôles sont complètement séparées entre elles, ce qui impose de former et de manipuler plusieurs paquets indépendants. L'assemblage de 1' actionneur s'en trouve compliqué.
OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un actionneur dont l'assemblage est simplifié.
BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un actionneur électromagnétique dans lequel le noyau comporte au moins une deuxième tôle qui est fixée aux por- tions des premières tôles et qui comporte une portion de liaison qui s'étend en regard d'une extrémité de l'aimant permanent . 'Ainsi, La portion de liaison forme un pont entre les portions des premières tôles situées de part et d'autre de l'aimant permanent. On forme ainsi un paquet
unitaire de tôles, bien plus simple à manipuler lors de l'assemblage de l' actionneur.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L' invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe schématique selon la ligne I-I de la figure 3 d'un actionneur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée du noyau de l' électroaimant équipant l' actionneur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus du noyau de la figure 2; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante de réalisation de l' actionneur de l' invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l' actionneur de l'invention comporte un châssis 1 recevant deux électroaimants 2 (seul l' électroaimant inférieur est représenté ici, l' électroaimant supérieur s' étendant de façon symé- trique en regard du premier) . Chaque électroaimant 2 comporte une bobine 3 associée à un noyau 4 en tôles ferromagnétiques . L' actionneur comporte un poussoir 5 monté coulissant dans un insert central 6 du noyau 4 de l' électroaimant 2 inférieur. Le poussoir 5 comporte une première extrémité libre destinée à coopérer avec un élément à actionner, par exemple une soupape de distribution d'un moteur à combustion interne, et une seconde extrémité qui est reliée à une palette 7 qui s'étend entre les électroaimants 2.
Lors du fonctionnement de l' actionneur, le poussoir 5 est mobile entre deux positions extrêmes dans lesquelles la palette 7 est en contact avec les noyaux 4 des électroaimants 2, sous l'action d'une part des électroai- mants qui attirent sélectivement la palette 7 et d'autre part de ressorts non représentés qui rappellent le poussoir 5 vers une position d' équilibre située sensiblement à mi-chemin entre les positions extrêmes. Chaque électroaimant 2 comporte par ailleurs des aimants permanents 8 destinés à retenir la palette 7 en contact avec le noyau 4 associé. Sur la figure 1, on a illustré en traits forts le flux magnétique 9 généré par la bobine 3 et le flux magnétique 10 généré par les aimants permanents 8. Ces flux sont canalisés par le noyau 4 pour se refermer dans la palette 7. L' intégration des aimants permanents 8 dans le noyau 4 impose un découpage des tôles formant le noyau de façon qu'elles présentent des bords en contact avec les faces polaires des aimants permanents 8. Sur la figure 2, on constate que les tôles en contact avec les faces polaires des aimants (ci-après dénommées premières tôles 11) sont séparées en portions indépendantes lia, 11b, lie qui forment deux paquets externes 20 séparés par les ai- mants permanents 8 d'un paquet interne 21 (dans le paquet interne 21, certaines des tôles sont en outre découpées pour laisser la place à l' insert 6). Les paquets ainsi formés sont indépendants entre eux, ce qui complique l'assemblage de l' actionneur . Selon l'invention, on ajoute aux premières tôles
11 des tôles additionnelles ou deuxièmes tôles 22 qui s'étendent au delà des extrémités des aimants permanents 8. Ici, deux deuxièmes tôles sont ajoutées de part et d'autre du noyau 4. Les deuxièmes tôles 22 présentent des portions principales 23 qui s'étendent en regard des pa-
quets 20,21 et qui sont reliées entre elles par des portions de liaison 24 qui s'étendent en regard des extrémités des aimants permanents 8. Les deuxièmes tôles 22 forment ainsi des ponts auxquels les portions lia, 11b, lie des premières tôles 11 peuvent être brochées pour former un paquet de tôles unitaire, bien plus simple à manipuler lors de l'assemblage de l' actionneur . La hauteur h des portions de liaison 24 est ici identique à la hauteur des aimants, ce qui con- fère aux tôles additionnelles une grande solidité. En outre les deuxièmes tôles forment une barrière empêchant l'intrusion de métal liquide entre les premières tôles et les aimants lors du moulage du boîtier autour de la base du noyau. Sur la figure 3, on constate que les portions de liaison 24 des deuxièmes tôles 22 définissent un chemin magnétique entre les faces polaires de chaque aimant permanent 8. Ce chemin magnétique forme un court-circuit par lequel le flux de l'aimant permanent 8 (représenté en traits forts) à tendance à boucler sans transiter par la palette 7. En pratique, on choisira donc un nombre de deuxièmes tôles suffisant pour garantir la solidité du paquet unitaire ainsi formé, mais néanmoins assez faible pour que le court-circuit soit magnétiquement saturé par une fraction seulement du flux de l'aimant permanent 8 adjacent. On s'assure ainsi qu'une part significative du flux des aimants permanents transite bien par la palette 7. Pour faciliter l'assemblage du noyau proprement dit, et selon une variante de l'invention illustrée à la figure 4, les portions des premières tôles 11 de part et d'autre des aimants 8 ne sont pas entièrement séparées, mais sont reliées par des portions de liaison 30 qui passent sous les aimants permanents 8. Les portions de liai- son 30 facilitent donc l'assemblage du noyau en diminuant
le nombre de portions de tôles indépendantes à manipuler. Toutefois, les portions de liaison 30 des premières tôles 11 forment également des courts-circuits entre les faces polaires des aimants permanents 8. Il faut donc réaliser des portions de liaison 30 assez étroites de sorte qu'elles soient magnétiquement saturées pour une fraction seulement du flux de l'aimant permanent adjacent. On remarquera que les portions de liaison 30 s'étendent sous l'aimant permanent pour définir une partie du bord inférieur des premières tôles 11, de sorte que ce bord soit rectiligne et sans rupture. Le noyau présente ainsi une surface inférieure homogène qui isole les aimants permanents du boîtier de l' actionneur. Les portions de liaison forment ainsi une barrière contre les intrusions de métal liquide entre les premières tôles et les aimants lors du moulage du boîtier autour de la base du noyau. L'invention n'est pas limitée aux modes particu- liers de réalisation qui viennent d'être décrits, mais bien au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre de l'invention tel que défini par les revendications . En particulier, bien que l'on ait illustré l' actionneur de l'invention avec deux aimants permanents, l' actionneur pourra ne comporter qu'un seul aimant permanent. En outre l'invention n'est pas limitée à la disposition des aimants telle qu'illustrée sur les figures, mais couvre des actionneurs avec des noyaux dans lesquels les aimants sont disposés d'une façon quelconque. Bien que l'on ait illustré le noyau comme comportant plusieurs deuxièmes tôles de part et d'autre du noyau, on pourra ne prévoir qu'une seule deuxième tôle de part et d'autre du noyau. On pourra également disposer
une ou plusieurs deuxièmes tôles sur un côté seulement du noyau, bien que cette disposition soit moins favorable pour la solidité du paquet unitaire ainsi formé. On pourra encore prévoir un noyau avec des ai- mants en deux parties, des deuxièmes tôles s 'étendant au centre du noyau entre les deux parties d'aimants de façon à rigidifier encore plus le noyau. Bien que l'on ait illustré des deuxièmes tôles ayant un contour identique à un contour du noyau, on pourra utiliser des deuxièmes tôles de forme quelconque, du moment qu'elles comportent une portion de liaison qui s'étend en regard d'une extrémité de l'aimant. En outre, bien que les portions de liaison des deuxièmes tôles aient ici une hauteur h égale à la hauteur de l'aimant adjacent, la hauteur h pourra être prévue inférieure pour favoriser la saturation magnétique de ces portions de liaison. Bien que l'on ait illustré à la figure 4 des premières tôles comportant une portion de liaison 30 passant sous l'aimant, la portion de liaison pourra s'étendre entre l'aimant et la bobine. Bien que dans les exemples illustrés, les premières et deuxièmes tôles aient des bords externes rectili- gnes, les bords externes pourront comporter des formes d'accrochage, comme des queues d'aronde, permettant l'immobilisation des tôles dans le boîtier lors du surmoulage de celui-ci sur le noyau.