>-— - f ixation de l ' implant pourvu d ' une vis d ' ancrage vissée dans un organe de blocage clippé dans l ' implant DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale les systèmes d'implant rachidien permettant de solidariser l'une à l'autre plusieurs vertèbres. Elle concerne plus particulièrement un système d'implant comportant un implant pourvu d'au moins une ouverture traversante et un moyen de fixation dudit implant à une vertèbre qui comprend, d'une part, une vis d'ancrage apte à traverser ladite ouverture traversante pour être vissée dans la vertèbre, et, d'autre part, un organe de blocage apte à être placé dans ladite ouverture traversante pour être interposé entre la vis d'ancrage et ledit implant. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'une plaque cervicale servant à immobiliser plusieurs vertèbres. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà, notamment du document US 5 954 722, un système d'implant du type précité dans lequel l'implant est une plaque cervicale qui loge dans chacune de ses ouvertures traversantes une bague élastique de blocage pourvue intérieurement d'un taraudage destiné à coopérer avec un filetage prévu sur la surface latérale externe de la tête d'une vis d'ancrage engagée au travers de ladite ouverture traversante correspondante de la plaque cervicale. Selon ce document, chaque bague élastique de blocage est introduite en force dans chaque ouverture traversante de la plaque cervicale de manière que la surface latérale externe de ladite bague vienne s'appuyer contre la paroi latérale de forme sphérique complémentaire de ladite ouverture traversante et retienne par friction ladite bague au sein de ladite ouverture traversante. Lorsque la tête de la vis d'ancrage est vissée dans ladite bague, elle provoque l'expansion élastique de ladite bague de manière à accentuer cette retenue par friction de la bague dans ladite ouverture traversante. L'inconvénient principal de ce système d'implant rachidien est que la mise en place en force de la bague de blocage dans ladite ouverture traversante, avant l'introduction de la vis d'ancrage au travers de ladite ouverture traversante pour son ancrage à une vertèbre, n'est pas une opération facile pour le chirurgien. En outre, la retenue par friction de la bague de blocage au sein de l'ouverture traversante de l'implant après que la vis d'ancrage ait été vissée dans ladite vertèbre ne s'avère pas un moyen de retenue efficace en cas d'un mouvement de recul accidentel de la vis d'ancrage dû par exemple à une
désintégration de la partie osseuse située autour du corps fileté de ladite vis. En effet, sous l'effort de poussée axiale engendré par le mouvement de recul de la vis d'ancrage, la bague de blocage solidaire de la tête de la vis d'ancrage peut partiellement sortir de son logement dans l'implant ce qui peut engendrer un jeu préjudiciable au niveau de la solidarisation des vertèbres considérées. Par ailleurs, on connaît du document US 5 931 838, un autre système d'implant tel que défini en introduction dans lequel l'organe de blocage est un anneau élastique rapporté dans une gorge annulaire prévue sur une partie non- filetée du corps de la vis d'ancrage. Cet anneau élastique embarqué sur ladite vis d'ancrage étant apte, lors de l'introduction de la vis d'ancrage au travers de ladite ouverture traversante pour être vissée dans la vertèbre, à se déformer élastiquement pour venir se caler contre un épaulement de la paroi latérale de ladite ouverture traversante afin de retenir axialement la vis d'ancrage au sein de cette dernière. L'inconvénient majeur d'un tel système d'implant réside dans la faiblesse des moyens de retenue par emboîtement de l'anneau élastique sur le corps de la vis d'ancrage. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, l'invention propose un système d'implant tel que défini en introduction, caractérisé en ce que l'organe de blocage comprend, d'une part, une amorce qui fait saillie de la surface latérale interne de l'organe de blocage et qui apte à coopérer avec un filet du filetage de la vis d'ancrage, et, d'autre part, des moyens de clippage dans ladite ouverture traversante de l'implant. Ainsi, avantageusement, en cas de mouvement de recul accidentel de la vis d'ancrage vissée dans la vertèbre, dû par exemple à une désintégration de l'os entourant le corps fileté de la vis d'ancrage, le système d'implant selon l'invention comporte un double niveau de moyens de retenue de ladite vis au sein de l'implant. Le premier niveau de moyens de retenue réside dans la coopération de l'amorce de l'organe de blocage avec le filetage de la vis d'ancrage pour rendre solidaires la vis d'ancrage et l'organe de blocage, et le deuxième niveau de moyens de retenue réside dans le clippage de l'organe de blocage dans ladite ouverture traversante de l'implant afin de retenir efficacement ledit organe de blocage au sein dudit implant.
D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du système d'implant selon l'invention sont les suivantes : - lesdits moyens de clippage de l'organe de blocage comprennent un moyen d'appui axial apte, après introduction de l'organe de blocage dans ladite ouverture traversante, à buter contre un moyen d'appui axial de l'implant, un des deux moyens d'appui axial étant apte à s'escamoter par rapport à l'autre lors de l'introduction de l'organe de blocage dans l'ouverture traversante ; - ledit moyen d'appui axial de l'organe de biocage est une nervure qui fait saillie de la surface latérale externe de l'organe de blocage ; - ledit moyen d'appui axial de l'implant est un rebord qui borde l'entrée de ladite ouverture traversante ; - ladite nervure est rigide et est rattachée à une partie élastiquement déformable de l'organe de blocage; - ledit rebord est apte à fléchir élastiquement au passage de l'organe de blocage au travers de l'entrée de ladite ouverture traversante ; - l'organe de blocage est une rondelle déformable élastiquement ; - la rondelle constituant l'organe de blocage est fendue ; - l'organe de blocage présente une surface latérale externe sphérique dont une partie seulement est destinée à glisser sur un siège de forme sphérique complémentaire formé dans l'implant à la sortie de ladite ouverture traversante ; - ladite ouverture traversante comporte une entrée, une partie médiane et une sortie, ladite partie médiane étant délimitée par une paroi latérale agencée de manière que lorsque l'organe de blocage est placé dans ladite ouverture traversante, il existe un jeu entre ladite paroi latérale et ladite surface latérale externe de l'organe de blocage ; - la surface latérale interne de l'organe de blocage forme localement un siège de forme tronconique adapté à recevoir en appui une partie tronconique de la surface latérale externe de la tête de la vis d'ancrage ; - ladite amorce est issue de la partie tronconique de ladite surface latérale interne de l'organe de blocage ; - l'implant est une plaque cervicale pourvue de plusieurs ouvertures traversantes accueillant chacune un moyen de fixation ; et
- l'implant et/ou le moyen de fixation sont avantageusement réalisés en un matériau métallique biocompatible tel qu'un alliage de titane ou en inox ou un matériau polymérique comme du polyaryletheretherketone. DESCRIPTION DÉTAILLÉE D'UN EXEMPLE DE RÉALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un système d'implant selon l'invention fixé à deux vertèbres d'un rachis; - la figure 2 est vue schématique en perspective éclatée d'un mode de réalisation préférentiel d'un moyen de fixation du système d'implant de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective de dessous d'un organe de blocage du moyen de fixation de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue schématique partielle en perspective de la plaque cervicale du système d'implant de la figure 1 avec l'organe de blocage de la figure 3 positionné au-dessus d'une ouverture traversante de ladite plaque cervicale; - la figure 5 est une vue schématique en perspective simplifiée de la plaque cervicale du système d'implant de la figure 1 avec un organe de blocage introduit dans chacune de ses ouvertures traversantes ; - la figure 6 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe selon le plan B-B de la figure 8 ; - la figure 8 est une vue schématique en perspective de dessous d'une partie du système d'implant selon l'invention ; et - la figure 9 est une vue identique à celle de la figure 7 dans laquelle les vis d'ancrage sont complètement engagées dans les organes de blocage logés dans les ouvertures traversantes correspondantes de la plaque cervicale. Sur la figure 1 , on a représenté un système d'implant comportant une plaque cervicale 1 fixée sur deux vertèbres V par quatre moyens de fixation 100. À cet effet, la plaque cervicale 1 comporte quatre ouvertures traversantes 2 dans chacune desquelles s'engage la tête de la vis d'ancrage d'un moyen de fixation 100 qui va être décrit plus en détail ci-après.
En outre, ici la plaque cervicale 1 comporte deux ouvertures 6 de diamètre inférieur à celui des ouvertures traversantes 2.. Ces ouvertures 6 de plus petit diamètre sont destinées à accueillir des tiges (non représentées) permettant de maintenir la plaque cervicale 1 en position sur les vertèbres V lors de la phase de perçage des trous destinés à accueillir les vis d'ancrage des moyens de fixation 100. Sur les figures 2 à 9, on a représenté un mode de réalisation préférentiel d'un moyen de fixation 100 permettant de fixer la plaque cervicale 1 sur les vertèbres V. Ce moyen de fixation 100 comprend une vis d'ancrage 110 d'axe X pourvue d'un corps 112 fileté et d'une tête 111 surmontant le corps 112. Comme le montrent plus particulièrement les figures 7 à 9, le corps 112 de la vis d'ancrage 110 est apte à traverser une ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 pour s'ancrer dans la vertèbre V considérée. La tête 111 de la vis d'ancrage 110 est destinée à se loger dans ladite ouverture traversante 2 pour plaquer la plaque cervicale 1 contre la vertèbre V. Ici , la tête 111 de la vis d'ancrage 110 présente une forme globalement cylindrique de révolution autour de l'axe X avec, en son centre, un trou borgne 114 axial destiné à accueillir la pointe d'un outil de préhension et de vissage. Selon l'exemple représenté, le trou borgne 114 est délimité par une paroi latérale hexagonale. À sa base, la tête 111 de la vis d'ancrage 110 comporte une partie tronconique 111 A (voir figure 7). En outre, le moyen de fixation 100 comprend un organe de blocage 120 apte à être placé dans l'ouverture traversante 2 pour être interposé entre la vis d'ancrage 110 et ladite plaque cervicale 1. Plus particulièrement, l'organe de blocage 120 est apte à être interposé entre la tête 111 de la vis d'ancrage 110 et la paroi latérale 3, 5 de l'ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 dans laquelle est engagée la tête 111 de la vis d'ancrage 110 pour maintenir ladite tête 111 dans ladite ouverture traversante 2 après ancrage de la vis d'ancrage 110 dans la vertèbre V (voir figure 9). Avantageusement, et selon une caractéristique essentielle du système d'implant selon l'invention, l'organe de blocage 120 comprend, d'une part, des moyens de vissage aptes à coopérer avec le filetage 113 de la vis d'ancrage 110,
et, d'autre part, des moyens de clippage dans ladite ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1. Lesdits moyens de clippage de l'organe de blocage 120 comprennent un moyen d'appui axial 121A apte, après introduction de l'organe de blocage 120 dans ladite ouverture traversante 2, à buter contre un moyen d'appui axial 4 de la plaque cervicale 1 , un des deux moyens d'appui axial étant apte à s'escamoter par rapport à l'autre lors de l'introduction de l'organe de blocage 120 dans l'ouverture traversante 2. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, ledit moyen d'appui axial de l'organe de blocage 120 est une nervure 121A qui fait saillie de la surface latérale externe 121 de l'organe de blocage 120. Cette nervure 121A est rigide et est rattachée à une partie élastiquement déformable de l'organe de blocage 120. Préférentiellement, l'organe de blocage 120 est une rondelle déformable élastiquement dont la surface latérale externe 121 est de forme sphérique. Cette rondelle est fendue d'une fente 124 s'étendant selon l'axe X' de la rondelle (voir figure 6) pour augmenter la capacité de déformation élastique de ladite rondelle. Le moyen d'appui axial de la plaque cervicale 1 est un rebord 4 annulaire qui borde l'entrée de ladite ouverture traversante 2 (voir figure 6). Ce rebord 4 s'étend transversalement à l'axe Y de ladite ouverture traversante 2 si bien que cette dernière présente une section d'entrée réduite. Ici, le rebord 4 de la plaque cervicale 1 est rigide, mais selon une variante de réalisation non représentée on peut prévoir que l'organe de blocage soit indéformable élastiquement et que ledit rebord est apte à fléchir élastiquement lors du passage de l'organe de blocage au travers de l'entrée de ladite ouverture traversante pour laisser passer ladite nervure prévue en saillie de la surface latérale externe de l'organe de blocage. Ladite ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 comporte, outre une entrée de section réduite bordée par le rebord 4, une partie médiane et une sortie. La partie médiane de ladite ouverture traversante 2 est délimitée par une paroi latérale 3, ici cylindrique de révolution autour de l'axe Y, agencée de manière que lorsque l'organe de blocage 120 est placé dans ladite ouverture
traversante 2 il existe un jeu entre ladite paroi latérale 3 et ladite surface latérale externe 121 de l'organe de blocage 120. Plus particulièrement, comme le montre la figure 6, le diamètre de l'ouverture traversante 2 pris au niveau de sa partie médiane est légèrement supérieur au diamètre externe de l'organe de blocage 120, tout au plus, il est identique au gabarit externe de l'organe de blocage 120 non rétracté élastiquement, si bien que lorsque ce dernier est introduit dans ladite ouverture traversante 2, il ne prend pas appui contre ladite paroi latérale 3 de celle-ci. Comme le montrent les figures 6, 7 et 9, la surface latérale externe sphérique 121 de l'organe de blocage 120 présente une partie destinée à glisser sur un siège 5 de forme sphérique complémentaire formé dans la plaque cervicale 1 à la sortie de ladite ouverture traversante 2. Ainsi, par un effet rotule, l'organe de blocage 120 peut prendre différentes orientations angulaires dans ladite ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 de manière à pouvoir introduire la vis d'ancrage 110 associée de manière inclinée par rapport à l'axe Y de ladite ouverture traversante 2. L'angle d'inclinaison ce formé entre l'axe X de la vis d'ancrage 110 et l'axe Y de l'ouverture traversante 2 peut être égal au maximum à environ 10 degrés (voir figures 7 et 9). Par ailleurs, selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures, les moyens de vissage de l'organe de blocage 120 comprennent une amorce 123 qui fait saillie de la surface latérale interne 122 de l'organe de blocage
120 et qui apte à coopérer avec un filet 113A du filetage 113 de la vis d'ancrage
110. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 6, la surface latérale interne 122 de l'organe de blocage 120 comporte plusieurs tronçons dont :
- un premier tronçon 122A tronconique qui forme à partir d'un bord 120A dudit organe de blocage 120 une entrée évasée pour faciliter l'introduction de la vis d'ancrage 110 au travers dudit organe de blocage 120,
- un deuxième tronçon 122B cylindrique de révolution autour de l'axe X' de l'organe de blocage 120 dont la section est égale au jeu près à celle de la tête 111 de la vis d'ancrage 110,
- un troisième tronçon 122C tronconique qui forme localement un siège adapté à recevoir en appui la partie tronconique 111A de la surface latérale externe de la tête 111 de la vis d'ancrage 110, et
- un quatrième tronçon 122D cylindrique de révolution autour de l'axe X' de l'organe de blocage 120 qui jouxte l'autre bord 120B de l'organe de blocage 120 et qui permet au corps 112 de la vis d'ancrage 110 de sortir dudit organe dé blocage 120. Ladite amorce 123 de l'organe de blocage 120 est issue du troisième tronçon 122C tronconique de ladite surface latérale interne 122 de l'organe de blocage 120. En fait, le quatrième tronçon 122D cylindrique de la surface latérale interne 122 de l'organe de blocage 120 est formé lors d'une opération de reprise effectuée sur ledit troisième tronçon 122 tronconique de façon à ouvrir la section de sortie dudit organe de blocage pour permettre au corps 112 fileté de la vis d'ancrage de passer au travers de ladite section de sortie. Lors de cette étape de reprise une partie de ce troisième tronçon 122C tronconique n'est pas fraisée ou usinée pour réaliser ladite amorce 123 qui forme une saillie ou une avancée dans la section de sortie de l'organe de blocage 120 apte à coopérer avec le filetage 113 de la vis d'ancrage 110 au passage de son corps 112 au travers dudit organe de blocage 120. La mise en place du moyen de fixation 100 décrit ci-dessus de la plaque cervicale 1 est réalisée de la manière suivante. La plaque cervicale 1 et l'organe de blocage 120 sont assemblés, avant d'être utilisés par le chirurgien, par clippage de l'organe de blocage 120 dans l'ouverture traversante 2 correspondante de la plaque cervicale 1. Pour clipper l'organe de blocage 120 on le pince de manière à fermer sa fente 124 et à réduire sa section pour permettre son introduction au travers de la section d'entrée de ladite ouverture traversante 2. En fait, ce pincement de l'organe de blocage 120 permet, au passage de ce dernier dans l'entrée de l'ouverture traversante 2, d'escamoter la nervure 121A qu'il porte par rapport au rebord 4 bordant ladite entrée de l'ouverture traversante 2. Lorsque l'organe de blocage 120 est introduit dans ladite ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 , il se détend élastiquement pour revenir à sa configuration d'origine du fait que la section de la partie médiane de ladite ouverture traversante 2 est supérieure ou égale au jeu près à celle de l'organe de blocage 120 non rétracté. L'organe de blocage 120 ne frotte alors pas contre la paroi latérale 3 de l'ouverture traversante 2 mais il est retenu au sein de ladite
ouverture traversante 2 par la mise en butée de sa nervure 121A (formant un moyen d'appui axial) contre le rebord 4 de la plaque cervicale 1 (formant un autre moyen d'appui axial). Le chirurgien reçoit la plaque cervicale 1 équipée des organes de blocage et la place sur les vertèbres à immobiliser. Avant d'introduire la vis d'ancrage 110 dans le trou qu'il a foré dans la vertèbre considérée, il peut faire pivoter l'organe de blocage 120 dans l'ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 grâce au glissement de sa surface latérale externe 121 sphérique contre le siège 5 de forme sphérique prévu à la sortie de ladite ouverture traversante 2 de la plaque cervicale 1 de façon à orienter l'axe X' dudit organe de blocage 120 selon l'orientation choisie pour la vis d'ancrage 110 à ancrer dans la vertèbre V. Puis le chirurgien visse la vis d'ancrage 110, orientée selon l'inclinaison choisie, au travers de l'organe de blocage 120 pour l'ancrer dans la vertèbre V considérée. À son passage, le filetage 113 du corps 112 fileté de la vis d'ancrage 110 s'accroche à ladite amorce 123 de l'organe de blocage 120. Le vissage de la vis d'ancrage 110 dans l'organe de blocage 120 ne provoque aucunement l'expansion de l'organe de blocage 120 qui est retenu au sein de l'ouverture traversante 2 uniquement par la butée de sa nervure 121 A formant un moyen de d'appui axial contre le rebord 4 de la plaque cervicale 1 formant l'autre moyen d'appui axial. En fin de vissage, la tête 111 de la vis d'ancrage 110 se loge dans l'organe de blocage 120 et la partie tronconique 111A de sa surface latérale externe prévue à la base de ladite tête 111 s'appui contre le troisième tronçon 122C tronconique de la surface latérale interne 122 de l'organe de blocage 120. Cet appui de surfaces tronconiques permet à la vis d'ancrage 110 de corriger un léger défaut d'orientation de l'organe de blocage 120 en le faisant pivoter légèrement dans l'ouverture traversante 2 pour placer son axe X' selon l'inclinaison de l'axe X de la vis d'ancrage 110. Dans cet état, la vis d'ancrage 110 solidarise la plaque cervicale 1 à la vertèbre, la tête 111 de la vis d'ancrage 110 logée dans l'organe de blocage 120 plaquant la plaque cervicale 1 contre la vertèbre V. Le filet 113A prévu à la base de la tête 111 de la vis d'ancrage 110 est accroché à l'amorce 123 de l'organe de blocage 120 pour que la vis d'ancrage
110 et l'organe de blocage 120 forme un ensemble solidaire retenu au sein de la plaque cervicale 1. En cas de désintégration de l'os prévu autour du corps 112 fileté de la vis d'ancrage 110, tout mouvement de recul de ladite vis d'ancrage 110 entraînant la sortie de la tête 111 de la vis hors de la plaque cervicale 1 est évité du fait, d'une part, de la coopération par vissage de ladite vis d'ancrage 110 avec l'organe de blocage 120, et, d'autre part, de la retenue de l'organe de blocage 120 au sein de l'ouverture traversante 2 par la coopération de butée des moyens d'appui axial que constituent ici la nervure 121 A et le rebord 4. Bien entendu les différents éléments décrits ci-dessus du système d'implant selon l'invention sont avantageusement réalisés en un matériau métallique biocompatible tel qu'un alliage de titane ou en inox ou un matériau polymérique comme du polyaryletheretherketone. En particulier, la rondelle élastique constituant l'organe de blocage est réalisée par usinage et fraisage. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.