Appareil d'électrostimulation simultanée bi-mode électrique et magnétique La présente invention se rapporte à l'électrostimulation simultanée bi-mode électrique et magnétique destinée à être appliquée à une structure vivante réceptrice. Elle trouve une application en biologie médicale, notamment en vue de rétablir les caractéristiques physiques de la structure vivante réceptrice, de rééquilibrer les fonctions perturbées chez les animaux et l'être humain, tels que les carnivores domestiques et les primates atteints de maladies chroniques, invalidantes ou déviantes, de réduire les effets secondaires, de repolariser les cellules et/ou d'améliorer l'état général. On connaît déjà des appareils d'électrostimulation fonctionnant séparément en mode électrique ou en mode magnétique. En mode électrique, un générateur relié à un jeu d'électrodes engendre un train d'ondes électromagnétiques destinées à être appliquées à la structure vivante réceptrice à traiter. En mode magnétique, un générateur relié à une bobine de stimulation engendre un train d'ondes électromagnétiques destinées à être appliquées à la structure vivante réceptrice à traiter. De tels appareils connus agissent séparément par action directe sur l'organe ou le tissu auquel ils envoient généralement une énergie compatible avec la vie de la cellule, mais l'énergie ainsi appliquée est relativement plus forte que celle physiologique et donc imparfaitement appropriée au traitement. Le Demandeur s'est posé le problème d'améliorer encore les appareils d'électrostimulation antérieurs, notamment de manière à fournir une électrostimulation simultanée bi-mode électrique et magnétique agissant davantage sur l'ensemble de l'organisme et ainsi améliorer l'état général et le psychisme, limiter et réduire les effets secondaires des maladies, telles que les maladies chroniques, invalidantes et déviantes. La présente invention apporte justement une solution à ce problème.
Elle porte sur un appareil générateur d'ondes électromagnétiques destinées à être appliquées à une structure vivante réceptrice. Selon une définition générale de l'invention, l'appareil générateur d'ondes électromagnétiques comprend : - un premier générateur relié à une bobine de stimulation et apte à délivrer un premier train d'ondes électromagnétiques à ladite bobine de stimulation ; - un second générateur relié à au moins une électrode de stimulation montée et apte à délivrer, simultanément au premier train d'ondes, un second train d'ondes électromagnétiques à ladite électrode de stimulation ; et - des moyens de traitement propres à moduler simultanément les premier et second trains d'ondes selon au moins une association de cadences en résonance ou récurrences spécifiques choisies en fonction d'un traitement prédéterminé et/ou en rapport avec les fonctions cellulaires à traiter. Les associations de cadences et récurrences spécifiques des premier et second trains d'ondes sont choisies pour avoir des actions simultanées et complémentaires dont les effets se font ressentir sur tous les liquides organiques et les membranes cellulaires. Ces premier et second trains d'ondes sont choisis pour avoir une action à tous les niveaux de l'organisme. À cette action générale, l'appareil ajoute également une action locale engendrée par les premier et second trains d'ondes dont les paramètres sont choisis spécifiquement en fonction de la structure vivante réceptrice à traiter. Les fréquences et les cadences spécifiques correspondent à des valeurs théoriques idéales avec lesquelles les structures et les fonctions vivantes visées entrent immédiatement en résonance. Cependant, celles-ci réagissent encore mais de manière de plus en plus faible au fur et à mesure qu'elles s'éloignent de ces valeurs idéales. Ceci se traduit par une courbe en cloche qui montre que les structures vivantes répondent encore sensiblement pour un écart de plus ou moins 6% de la valeur idéale. Selon une réalisation, l'appareil comprend une électrode unique négative montée en circuit ouvert.
En pratique, le second générateur comprend des moyens pour délivrer un second train d'ondes à une fréquence spécifique choisie en fonction de la structure vivante réceptrice, de l'ordre du kilohertz (1 à 999 kHz), par exemple 90 ou 250 kHz. De son côté, le premier générateur comprend des moyens pour délivrer un premier train d'ondes à une fréquence spécifique choisie en fonction de la structure vivante réceptrice, de l'ordre du kilohertz (1 à 999 kHz), choisie de façon spécifique en fonction d'une structure du cerveau issue d'un des cinq cerveaux embryologiques, par exemple 90 ou 250 kHz. Avantageusement, les premier et second trains d'ondes sont émis à la même fréquence, la durée du premier train étant différente de celle du second. En pratique, les premier et second trains d'ondes sont de faible puissance, de l'ordre de celle d'une cellule vivante. En pratique, l'intensité électrique émise par le second générateur est de l'ordre du dixième de microampère. Les premier et second trains d'ondes sont ainsi de très faible puissance, de l'ordre ou légèrement supérieure à celle de la cellule, afin de ne pas provoquer de réaction de rejet ou d'opposition des cellules. Les premier et second trains d'ondes sont modulés de telle sorte que les cellules comprennent de tels signaux afin d'être rééquilibrées et de rétablir certaines fonctions cellulaires perturbées. L'action complémentaire associe donc une action de repolarisation des membranes à une action tonifiante et équilibrante sur l'un des cinq cerveaux cités précédemment et une action de commande sur des fonctions spécifiques des maladies que l'on veut traiter. En pratique, l'appareil comprend un boîtier portatif, autonome et apte à loger au moins certains éléments mécaniques et électroniques dudit appareil. Selon une réalisation, le boîtier comprend une face contenant fixement l'électrode de stimulation de manière à ce que celle-ci soit susceptible d'être appliquée sur la structure vivante réceptrice, la bobine de stimulation étant logée fixement à une distance choisie de l'électrode de stimulation.
Selon une autre réalisation, le boîtier comprend un connecteur pour le raccordement d'une électrode mobile. Selon une réalisation, l'appareil comprend : - un bloc d'alimentation stabilisée et régulée apte à délivrer une tension d'alimentation ; - un microcontrôleur relié au bloc d'alimentation, piloté par une horloge à une fréquence donnée et possédant une première sortie délivrant le premier train d'ondes et une seconde sortie délivrant un signal de commande ; - une première porte possédant une première entrée recevant le premier train d'ondes, une seconde entrée recevant le signal de commande et une sortie reliée à la bobine de stimulation via un premier étage de puissance ; - un circuit de calibration possédant une première entrée recevant le premier train d'ondes et une sortie délivrant le second train d'ondes ; et - une seconde porte possédant une première entrée recevant le second train d'ondes, une seconde entrée recevant le signal de commande et une sortie reliée à l'électrode de stimulation via un second étage de puissance. En pratique, le microcontrôleur comprend des moyens de mémorisation et aptes à enregistrer, mémoriser et gérer tous les paramètres de stimulation et de contrôle du déroulement d'un traitement, conformément à une programmation préalablement mémorisée dans lesdits moyens de mémorisation. Selon un autre aspect de l'invention, les paramètres de stimulation appartiennent au groupe formé par la forme de l'impulsion des premier et second trains d'ondes, l'amplitude de l'impulsion des premier et second trains d'ondes, la durée de l'impulsion des premier et second trains d'ondes, la fréquence de répétition des cadences en résonance des impulsions des premier et second trains d'ondes dans le temps, la durée de l'impulsion des premier et second trains d'ondes et la durée de pause qui sépare deux trains d'ondes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée ci-après et des dessins dans lesquels :
- la figure 1 est un schéma équivalent des éléments électroniques d'un appareil d'électrostimulation conforme à l'invention ; et - les figures 2a et 2b sont des chronogrammes illustrant respectivement les premier et second trains d'ondes conformes à l'invention. En référence à la figure 1 , l'appareil d'électrostimulation conforme à l'invention est logé dans un boîtier portatif et autonome. Une batterie ou pile de 9 volts 2 apporte l'énergie à un bloc d'alimentation 4 stabilisée régulée à 5 volts. La pile 2 peut être une batterie au cadmium-nickel. Le bloc d'alimentation 4 délivre une tension d'alimentation de 5 volts destinée à alimenter les composants électroniques du boîtier. Un microcontrôleur 6 commande les éléments électroniques de l'appareil. Le microcontrôleur 6, par exemple vendu sous la référence 16FR73- DIL-28SL par la société Microchip, génère les signaux utiles à l'appareil d'électrostimulation. Le microcontrôleur 6 est un microprocesseur à mémoire flash. Il peut être reprogrammé pour changer les réglages. Le microprocesseur 6 est fixé sur un support (non représenté) afin de faciliter l'insertion/extraction pour le reprogrammer. Le microprocesseur 6 comprend une sortie 8 apte à délivrer une impulsion de référence T1 , décrite en référence à la figure 2a. Le microprocesseur 6 comprend une sortie 10 apte à délivrer un signal de commande. L'impulsion de référence T1 est appliquée à une première entrée 22 d'une porte 20. La seconde entrée 24 de la porte est reliée à la sortie 10 du microprocesseur 6. La sortie 26 de la porte 20 est reliée à une bobine de stimulation 50. La bobine est pilotée via un étage de puissance 52 à transistors selon la technologie MOS pour une meilleure efficacité de commutation. La porte 20 est réalisée en technologie CMOS en raison de sa faible consommation. La porte 20 est de type NAND. Elle est vendue, par exemple, sous la référence 4093DIL-14. La bobine de stimulation 50 est constituée d'une inductance comprenant un noyau autour duquel sont enroulées des spires. Le noyau est en ferrite pour focaliser le champ magnétique. L'inductance d'une
telle bobine est de l'ordre de 10 mH. Elle a par exemple une hauteur de 6,35 mm avec un diamètre de 5,08 mm. Le microcontrôleur 6 est cadencé à une fréquence de l'ordre de 4 MHz grâce à une horloge 12 de type quartz vendue, par exemple, sous la référence HC18U-1. Des indicateurs lumineux (non représentés) peuvent être ajoutés au microcontrôleur pour indiquer des positions de réglage. Certains appareils peuvent être équipés d'une seule indication lumineuse, tandis que d'autres ont une indication lumineuse bicolore. En variante, un bouton poussoir 14 est également prévu au niveau du microcontrôleur 6 pour le réglage des paramètres du microprocesseur. Le signal de sortie T1 est également appliqué à un circuit de calibration 16 possédant une entrée 18 recevant le signal de sortie T1 et une sortie 19 reliée à une première entrée 32 d'une seconde porte NAND 30. La seconde entrée 34 de la seconde porte NAND 30 reçoit le signal de commande de la seconde sortie 10 du microcontrôleur 6. La sortie 36 de la seconde porte NAND 30 est reliée à une électrode 60. L'électrode 60 est pilotée via un étage de puissance à transistors 62. L'électrode 60 est, par exemple, de forme circulaire ou parallélépipédique. Les dimensions sont de l'ordre de 1 ,5 à 5 cm de diamètre. En variante, l'appareil comprend en outre un connecteur (non représenté) pour le raccordement d'une électrode mobile. L'électrode 60 est montée en circuit ouvert. Elle est, par exemple, négative. Le circuit de calibration 16 comprend un filtre de type RC avec une résistance de 77 kiloohms et un condensateur de 3 nanofarad. Ce circuit de calibration 16 a pour objet de calibrer le second train d'impulsions T2 à partir du premier train d'impulsions T1 , émis par le microprocesseur 6. En référence à la figure 2a, le signal T1 généré par l'inductance est de type sinusoïdal. Un assemblage de cadences de répétition CT1 est de l'ordre de 1 à 1000 Hz. La durée du train d'impulsions DT1 est de l'ordre de 50
à 300 microsecondes. La fréquence FT1 de chaque impulsion est de l'ordre de 1 à 999 kHz, par exemple 90 ou 250 kHz. Le champ magnétique généré par l'inductance est de l'ordre de 1 à 2 mG. En référence à la figure 2b, le signal T2 sur l'électrode est de type rectangulaire avec une association de cadences CT2 de répétition de l'ordre de 1 à 1000 Hz. La durée du train d'impulsions DT2 est de 50 à 300 microsecondes. La durée DT2 du train d'impulsions T2 peut varier en fonction de l'application ou du traitement. Deux associations de cadences CT2 peuvent être sélectionnées par le bouton poussoir 14. La fréquence FT2 du train d'impulsions sur l'électrode est identique à celle FT1 du premier train d'impulsions, par exemple 90 ou 250 kHz. L'appareil d'électrostimulation selon l'invention permet de modifier le terrain et les caractéristiques physiques des liquides organiques et permet de rétablir les polarités cellulaires. Les premier et second trains d'ondes ainsi modulés correspondent à des fonctions cellulaires physiologiques permettant de réinformer correctement les cellules déviantes. L'action de ces premier et second trains d'ondes permet également de rétablir l'état général, de réduire les cicatrices, de désinfiltrer les zones péritumorales et de réaliser la réversion tumorale. Par exemple, l'action simultanée des premier et second trains d'ondes permet de réinformer correctement les cellules concernées par la maladie diabétique dans le but de réduire et stabiliser la glycémie et réduire les complications secondaires dans la maladie diabétique. Selon un traitement, les premier et second trains d'impulsions permettent de traiter les fonctions cellulaires physiologiques et les blocages de points réflexes perturbés chez les insuffisants respiratoires. Ces trains d'ondes permettent de les réinformer correctement afin de diminuer les spasmes alveolobronchiques, améliorer les échanges respiratoires dans tout l'organisme et l'état général chez les insuffisants respiratoires. L'action peut être également réalisée et effective sur les fonctions neuronales physiologiques spécifiques
pour les réinformer correctement afin d'améliorer le comportement des dépressifs et traiter les phobies, les peurs profondes. L'action peut également être à l'égard des fonctions cellulaires physiologiques du corps et du cerveau pour les réinformer correctement afin d'améliorer les circulations lymphatiques veineuses artérielles, les circulations énergétiques dans les trajets nerveux et les suites d'infarctus. L'action peut également être à l'égard des fonctions cellulaires physiologiques du système nerveux et du système trophique perturbé par les pollutions environnantes, pour les réinformer correctement afin de compenser les effets délétères des pollutions chimiques et électromagnétiques et réduire leurs conséquences néfastes chez l'homme et les animaux. La programmation des paramètres de stimulation permet de moduler simultanément les premier et second trains d'ondes selon des associations de cadences en résonance ou récurrences choisies en fonction du traitement appliqué et/ou en rapport avec les fonctions cellulaires à traiter. Par exemple, la programmation pour le traitement des fonctions respiratoires prévoit le réglage des paramètres suivants : Train d'ondes sur inductance : impulsion FT1 = 250 kHz ; durée DT1 = 250 microsecondes. Train d'ondes sur électrode : impulsion FT2 = 250 kHz ; durée DT2 =
65 microsecondes. Association de quatre cadences CT1 et CT2 de 6, 40, 90 et 560 Hz. Les fréquences et les cadences spécifiques correspondent à des valeurs théoriques idéales avec lesquelles les structures et les fonctions vivantes visées entrent immédiatement en résonance. Cependant, celles-ci réagissent encore mais de manière de plus en plus faible au fur et à mesure qu'elles s'éloignent de ces valeurs idéales. Ceci se traduit par une courbe en cloche qui montre que les structures vivantes répondent encore sensiblement pour un écart de plus ou moins 6% de la valeur idéale.