TELEPHONE PORTABLE
L'invention est relative à un téléphone portable. Les téléphones portables (aussi appelés téléphones cellulaires ou téléphones mobiles) sont aujourd'hui des dispositifs d'usage courant. Mais, du fait de leur complexité, ils sont onéreux. Leur usage est également onéreux en raison du prix des communications. En outre, l'utilisation de tels téléphones est ressentie comme complexe par certaines catégories de personnes.
L' invention a principalement pour but de fournir un téléphone portable qui soit d'une utilisation particulièrement simple et qui limite les frais de coitαrtunication.
L'invention concerne ainsi, selon un premier de ses aspects, un téléphone portable comportant, d'une part, des moyens de limitation d'appels qui sont tels que le téléphone ne puisse appeler qu'un nombre limité de numéros au plus égal au nombre de touches d'un clavier, la composition du numéro de chaque appel étant effectuée par appui sur une seule touche, et, d'autre part, des moyens de verrouillage et déverrouillage de la limitation d'appel. Mnsi, le téléphone portable est simple à manipuler et les limitations d' appels rendent son utilisation peu coûteuse . En outre, avec les moyens de verrouillage et déverrouillage, il
est possible d'utiliser une grande partie des moyens d'un téléphone usuel , ce qui permet de faire appel à des composants fabriqués en grande série et donc bo marché.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de limitation d'appels comportent un capot destiné à couvrir un clavier usuel de téléphone portable, ce capot présentant un nombre limité de touches apparentes, sensiblement inférieur au nombre de touches du clavier usuel, chaque touche correspondant à un numéro à appeler, et les moyens de verrouillage sont tels que l'installation du capot, avec les moyens de verrouillage actifs, limitent les appels à ceux correspondant aux touches du capot. Les moyens de verrouillage et de déverrouillage sont, par exemple, du type a encliquetage. Dans ce cas, l' encliquetage peut faire basculer du fonctionnement usuel du téléphone au fonctionnement en limitation d'appels et la liaison électrique des touches du capot aux circuits du téléphone mobile peut être incluse dans les organes à encliqueter.
De préférence, les touches du capot ont des dimensions supérieures aux touches d'un clavier usuel. Dans une réalisation, chaque touche est telle qu'elle émet un signal lumineux quand le numéro correspondant à cette touche appelle le téléphone portable et/ou quand cette touche est actionnée.
Les dimension s de ces touche s permet tent d' inscrire sur chacune d'elles, une indication ou un symbole représentant le numéro correspondant à cette touche.
Pour affecter un numéro à une touche de la coque amovible, on fait correspondre à chacune de ces touches un numéro sur le clavier usuel, par exemple la première touche correspondra au numéro 1, la seconde touche au numéro 3 du clavier usuel, etc., et le numéro peut être enregistré par la programmation suivante, à partir du clavier usuel : on actionne d'abord le numéro du clavier usuel correspondant à la touche du capot à programmer, par exemple n, puis la touche # (dièse) , puis le numéro d'appel qui doit correspondre à la touche n et
enfin la touche dièse pour valider l'enregistrement du numéro. La notice de programmation est, par exemple, imprimée sur le téléphone portable.
Lorsque les moyens de limitation d'appels sont mis en place, il n'est plus indispensable d'assujettir l'utilisation du téléphone à la composition d'un code d'identification (PIN).
Un téléphone portable selon l' invention est particulièrement utile pour les jeunes enfants et les personnes âgées. En outre, quand les dimensions des touches sont supérieures aux dimensions usuelles, on peut inscrire des symboles Braille pour l'utilisation par des non-voyants.
Selon un autre aspect de l'invention, qui peut s'utiliser indépendamment du premier aspect décrit ci-dessus, on prévoit des moyens pour faciliter l'utilisation de téléphones portables en « main' libre » afin de limiter l'écoute à l'oreille. En effet, il est quelquefois considéré que les ondes émises ou reçues par le téléphone portable peuvent être nocives pour le cerveau. Dans ce cas, selon un mode de réalisation, on prévoit une attache ou sangle solidaire du boîtier du téléphone qui est disposée de façon telle que, lorsque le téléphone est porté par la sangle, par exemple comme un collier, le micro soit le plus proche de la bouche de l'utilisateur et l'antenne soit dirigée vers le bas, alors qu'habituellement, les attaches sont disposées vers le haut, au voisinage de l'antenne. Dans un mode de réalisation, la forme du téléphone portable est telle qu'elle dissuade son utilisation à l'oreille.
De préférence, pour limiter les coûts, le téléphone sera du type simplifié avec uniquement des fonctions « voix » et non « données », ce qui peut rendre inutile l'usage d'un menu de fonctions avec un écran.
L' invention concerne ainsi un téléphone portable caractérisé en ce qu' il comprend : des moyens de limitation d'appels pour restreindre les possibilités d'appels à au moins un numéro préenregistré, des moyens pour que chaque numéro préenregistré soit
composé par actionnement d'une seule touche, et, des moyens de verrouillage et de déverrouillage des moyens de limitation d'appels.
Les moyens de limitation d' appels comportent, dans une réalisation, un capot amovible destiné à recouvrir un clavier usuel, ce capot amovible étant relié au boîtier du téléphone portable par l' intermédiaire des moyens de verrouillage et de déverrouillage et comportant au moins une touche d'appel dont l' actionnement provoque la composition d'un numéro préenregistré.
Le téléphone comporte par exemple une touche supplémentaire de confirmation d'appel devant être actionnée avant ou après la touche de composition de numéros préenregistrés. Selon une réalisation, le capot est configuré de façon telle que l'appui sur une touche de ce capot provoque l'appui sur une touche déterminée du clavier.
De préférence, la dimension de chacune des touches du capot est sensiblement supérieure à la dimension des touches du clavier usuel.
Le capot comporte par exemple une patte destinée à être introduite dans une fente du boîtier du téléphone,
1' introduction de cette patte dans la fente provoquant la limitation d'appel et la séparation de la patte de la fente entraînant l'inhibition de la fonction de limitation d'appels.
Selon une réalisation, le téléphone comporte une touche 38 d'écoute « main libre » par haut-parleur, ce haut- parleur étant disposé dans cette touche d' écoute . Le téléphone peut être dépourvu d'écran. En variante, on prévoit un écran amovible du type alphanumérique.
Le téléphone comporte, dans un exemple, un moyen d'attache à une courroie ou analogue qui est disposé à l'opposé de l'antenne. Le téléphone est, dans une réalisation, tel qu'il
comporte des moyens pour que, lorsque les moyens de limitation d'appels sont actifs, le téléphone puisse fonctionner sans introduction d' un code d' identification (PIN) .
De préférence, le téléphone comporte des moyens pour préprogrammer, à l'aide d'un clavier standard, les numéros préenregistrés.
Selon une réalisation, le téléphone comporte un moyen pour reconnaître qu'un message SMS ou MMS reçu correspond à une alarme sonore à télécharger et un moyen pour, en cas de réception d'un message de téléchargement d'alarme sonore, mettre en mémoire cette alarme sonore de façon automatique en remplaçant l'alarme sonore déjà en mémoire par l'alarme sonore reçue par message de type SMS ou MMS, sans intervention de l'utilisateur. Dans ce cas, si le téléphone est dépourvu d'écran, il comprend par exemple des moyens pour rejeter tout message SMS ou MMS qui ne concerne pas un téléchargement d'alarme sonore.
Dans le cas où le téléphone portable comporte un capot amovible, on prévoit, dans une réalisation, que ce capot amovible comporte plusieurs touches d'appel, et que le téléphone comporte au moins une touche de communication avec un serveur interactif, et des moyens pour que, lorsque le capot est installé et le téléphone en communication avec le serveur interactif, chaque touche du capot amovible soit telle qu'elle corresponde à un numéro de touche DTMF pour permettre la communication avec le serveur interactif.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisations, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue d'ensemble d'un téléphone portable con orme à l' invention.
Dans le mode de réalisation de l' invention qui est représenté sur la figure 1, le téléphone portable 10 comporte une partie principale avec un clavier usuel 12 à douze touches
et un accessoire formé par un capot amovible 14 destiné à recouvrir le clavier 12. Des moyens de verrouillage du capot au corps du téléphone sont tels qu'ils rendent difficile, par exemple pour des jeunes enfants, le déverrouillage. Ce capot 14 présente cinq touches 16ι à 165 donc chacune est d'une dimension supérieure à celle d'une touche 18 du clavier usuel.
La connexion de chacune des touches 16ι à I65 aux circuits du téléphone est telle que l'appui sur une touche déclenche l'appel d'un numéro préprogrammé. Ainsi, le téléphone portable peut être confié, par exemple, à un jeune enfant de façon qu'il puisse appeler un nombre .limité de personnes, notamment les membres de sa famille. Les grandes dimensions des touches permettent des inscriptions ou des pictogrammes représentant les numéros d'appel ou les destinataires des appels. Pour l'application aux non-voyants, il est possible de prévoir des inscriptions en Braille représentant les noms et numéros des destinataires.
Les touches peuvent aussi être amovibles afin, par exemple, de les échanger contre des touches représentant des images .
En variante, le capot 14 est tel que l'appui sur une touche 16ι ent raîne l'appui sur une touche correspondante du clavier 12. nsi la liaison électrique du capot 14 au corps du téléphone 10 est simplifiée. Dans ce cas, la seule liaison électrique nécessaire est celle pour provoquer l'allumage d'une diode associée à chaque touche 16ι. Cette diode s'allume par exemple lorsqu'on appuie sur la touche ou lors d'un appel provenant du numéro correspondant à cette touche. Le maintien du capot 14 sur le corps du téléphone 10 s'effectue par coopération à clipsage d'une languette du capot 14 dans une fente du corps. Cette coopération permet également d'assurer la liaison électrique. Pour que l'utilisateur, en général un jeune enfant, ne puisse aisément séparer le capot 14 du corps, on prévoit que cette liaison soit verrouillable .
Pour faciliter l'utilisation du téléphone ainsi doté de moyens de limitation d'appels, on prévoit, quand le capot 14 est installé, de ne pas imposer l'introduction d'un code d'identification (PIN) après mise sous tension du téléphone, à l'aide d'un bouton de marche/arrêt 24.
Pour faciliter la programmation des touches 16ι à 165 à l'aide du clavier usuel 12, on prévoit une identification des numéros des touches 18 qui correspondent aux touches 16ι du capot 14. Par exemple, les touches 1, 3, 5, 7 et 9 du clavier 12 correspondent aux touches respectivement 16ι, 162f 163, I64, I65 du capot 14 et, pour faciliter leur repérage, à ces touches 1, 3, 5, 7 et 9 sont, par exemple, associées des diode s d'une couleur spécifique, différente de la couleur des diodes associées aux autres touches du clavier standard. Pour préprogrammer la touche 1, et donc la touche I61 du capot, on procède de la façon suivante : on appuie tout d'abord sur la touche 1 du clavier 12, puis sur la touche dièse, puis sur le numéro à programmer, puis enfin, sur la touche dièse pour valider l'enregistrement.
En dehors du clavier 12 et du capot 14, le téléphone 10 présente les organes suivants :
- un bouton d'appel 26 pour permettre la prise de ligne, - un bouton 28 pour la déconnexion, c'est-à-dire pour raccrocher,
- une touche 30 de numéro d'urgence.
Par exemple aux touches 26 et 28 sont associées des diodes de couleur verte alors qu'à la touche 30 est associée une diode de couleur bleue.
On prévoit aussi une touche 32 correspondant au répondeur. En d'autres termes, l'appui sur la touche 32 déclenche l'appel du répondeur.
Dans le cas où le téléphone ne comporte pas d'écran, on prévoit des moyens pour qu'une diode associée à cette touche
clignote quand le téléphone portable reçoit de l'opérateur un signal indiquant la réception d'un message. Ce clignotement est déclenché par reconnaissance de signal que l'opérateur envoie quand un message est disponible. Le téléphone comporte aussi des moyens pour reconnaître que l'utilisateur a consulté la messagerie afin d'interrompre le clignotement de la touche 32.
Dans le cas où le serveur appelé grâce à la touche 32, ou grâce à la touche 30 de numéro d'urgence, est du type interactif, c'est-à-dire que, pour avoir accès à une information ou à un service, il faut appuyer sur une touche déterminée, on prévoit des moyens pour que, lors de la mise en fonction des touches 30 et/ou 32, les touches 16x à 165 soient de type DTMF, la touche 16ι correspondant ainsi à la touche 1 et la touche 165 correspondant à la touche 5. Dans ces conditions, quand le serveur demande, par exemple, l'appui sur la touche 3, l'appui sur la touche 163 correspond à un appui sur la touche 3 du clavier standard.
Pour faciliter l'utilisation, on prévoit sur , ou à côté de, ces touches, une inscription des numéro 1 à 5. En partie haute, c'est-à-dire au voisinage de l'antenne 34, on prévoit un haut-parleur 36 associé à une touche 38 de commande de fonction « main libre », c'est-à-dire d'écoute par le haut-parleur sans porter le combiné à l'oreille.
Dans une réalisation, le haut-parleur est monté sur la touche poussoir 38. Une diode lumineuse, par exemple de couleur verte, est également associée à la touche 38. Elle s'allume quand la fonction « main libre » est activée.
Un témoin lumineux 40 fournit, selon sa couleur, des informations sur l'état de couverture et/ou sur l'état de la batterie. Par exemple, la couleur verte indique que le téléphone est en liaison avec le réseau, la couleur orange signale que le téléphone n' est pas en liaison avec une station de base et la couleur rouge signifie que la batterie nécessite une recharge.
Dans une réalisation, pour limiter les coûts, le téléphone est dépourvu d'écran.
Dans une autre réalisation, comme représenté, on prévoit un module 46 à écran 44 simplifié, de préférence amovible. Ce module fournit l'heure et/ou une indication sur la réception d'un émetteur de station radio, le téléphone comportant alors un récepteur radio, et/ou des indications pour des jeux (si le téléphone comporte des circuits de jeux) . Dans ce cas, on prévoit sur le bloc ou module amovible 46 auquel est incorporé l'écran, des touches 50 de réglage de l'horloge et/ou de commande de jeux et/ou de syntonisation des stations radios. De façon classique, le microphone 52 se trouve à la partie inférieure du téléphone portable. On prévoit, conformément à un autre aspect de l'invention, que les attaches 54 pour une courroie (non montrée) se trouvent au voisinage de ce microphone. Dans ces conditions, quand l'attache est installée et que le téléphone est porté au cou ou en bandoulière, l' antenne 34 se trouve vers le bas donc éloignée de la tête. On assure ainsi une plus grande sécurité à l'utilisateur puisqu'on éloigne les sources d'ondes nocives de sa tête. Selon encore un autre aspect de l'invention, on prévoit un service de localisation grâce à un serveur (non montré) , qui permet à un tiers autorisé, par exemple, le parent de l'enfant titulaire du téléphone, la localisation du téléphone et donc de l'enfant quand la touche 24 est dans la position « marche ».
Ce serveur est accessible soit par le réseau Internet soit par un serveur audio-interactif soit, enfin, par un autre téléphone mobile, par l'intermédiaire d'un message SMS ou MMS.
Lorsque la coque 14 est installée, pour composer l'un des cinq numéros préenregistrés, il suffit d'appuyer sur la touche correspondante et de valider l'appel par un appui sur la touche d'appel 26, par exemple dans les cinq secondes.
Dans une réalisation, la nécessité de valider par appui sur la touche d'appel 26 est signalée par un clignotement de la touche 16ι correspondante qui n'a pas encore été validée.
Si on appuie sur une autre touche 16j avant validation, l'appui sur cette touche 16j annule l'effet de l' actionnement de la touche 16i.
Lors de la réception d'un appel quand la coque 14 est installée, on prévoit des moyens pour que, lorsque l'appel correspond à un numéro préprogrammé, la diode de la touche 16ι correspondante s'allume en même temps que la diode associée à la touche 26. La prise de ligne s'effectue en appuyant soit sur la touche 16i correspondante soit sur la touche 26. Pour un appel provenant d'un numéro non préprogrammé, il suffit, pour prendre l'appel, d'appuyer sur la touche 26.
Dans un mode de réalisation, qui est particulièrement utile quand le téléphone portable est dépourvu d'écran, on prévoit des moyens pour que l'alarme sonore soit modifiée automatiquement, sans intervention de l'utilisateur, par un message du type SMS ou MMS. A cet effet, le téléphone portable comporte un logiciel de reconnaissance de l' en-tête du message. En cas de reconnaissance d'un en-tête d'alarme sonore, celle-ci est automatiquement mise en mémoire et remplace l' alarme sonore précédemment en mémoire.
Toujours dans le cas où le téléphone portable ne comporte pas d'écran, le logiciel est tel que la réception d'un message SMS (ou MMS) autre qu'un message correspondant à une alarme sonore à télécharger, est rejetée.