WO2004028870A1 - Dispositif antivol pour vehicule automobile avec direction assistee hydraulique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne les véhicules automobiles pourvus d'une direction assistée hydraulique, dont la puissance est fournie par un groupe électro-pompe (11, 12) qui alimente, en fluide hydraulique sous pression, un circuit hydraulique (13 à 16) incluant une valve d'assistance (6). Le dispositif antivol comprend un organe mobile du genre pêne (22), pour le blocage ou la libération d'une partie mobile du système de direction (1). L'organe mobile (22) est déplacé par un actionneur hydraulique, tel qu'un petit vérin (25), qui est alimenté depuis le circuit hydraulique (13 à 16). Des moyens du genre vanne (29) commandent l'alimentation en fluide hydraulique du vérin (25), en vue de contrôler les déplacements et/ou positions de l'organe (22). Cet organe (22), et le vérin (25), peuvent être directement associés à la valve d'assistance (6).

Description

Dispositif antivol pour véhicule automobile avec direction assistée hydraulique

La présente invention concerne, de façon générale, les dispositifs antivols pour véhicules automobiles, du genre de ceux qui, lorsque le véhicule automobile n'est pas utilisé, assurent le blocage en rotation de la colonne de direction, ou le blocage de tout autre élément mobile du système de direction du véhicule, de manière à interdire la conduite de ce véhicule par une personne non autorisée. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse à un dispositif antivol de ce genre, adapté à un véhicule automobile pourvu d'une direction assistée hydraulique, dont la puissance est fournie par un groupe électro-pompe, délivrant un fluide hydraulique sous pression dirigé vers une valve d'assistance.

Dans un dispositif antivol classique, la colonne de direction du véhicule automobile est bloquée en rotation ou libérée par un organe mécanique mobile, du genre pêne, qui est actionné directement par la clé de contact du véhicule, de façon purement manuelle. Un tel dispositif antivol conserve un certain nombre d'inconvénients :

- Le pêne agissant sur la partie haute de la colonne de direction, le dispositif antivol nécessite à cet endroit diverses pièces mécaniques, qui entraînent une certaine complexité de construction, et rendent ce dispositif relativement encombrant.

- En raison de sa position, le dispositif antivol reste assez facilement accessible, et il n'assure donc pas une sécurité suffisante. De plus, le "forçage" du dispositif entraîne sa détérioration.

Plus récemment, en vue d'éviter ces inconvénients, il a été déjà proposé des dispositifs antivols à commande motorisée, en particulier des dispositifs dans lesquels le pêne de blocage de la direction est déplacé par un moteur électrique ou par un autre actionneur électrique, tel qu'un solénoïde. De tels dispositifs antivols sont notamment associés à des directions à assistance électrique. Ils ont pour avantage d'être dissociés de la clé de contact ou organe équivalent, et de pouvoir agir en tout point du système de direction, notamment en un endroit peu accessible, pour augmenter la sécurité. Une localisation adaptée de ces dispositifs permet aussi de ne plus encombrer la partie haute de la colonne de direction. De plus, ces dispositifs évitent, au conducteur du véhicule, des efforts manuels pour effectuer le blocage ou le déblocage de la direction.

Toutefois, ces derniers dispositifs antivols conservent un coût non négligeable, car ils nécessitent une source de puissance externe, supplémentaire, telle qu'un moteur électrique ou un solénoïde.

La présente invention vise à éviter ce dernier inconvénient, et à fournir une solution technique particulièrement adaptée aux véhicules automobiles avec direction assistée hydraulique.

A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un dispositif antivol pour véhicule automobile pourvu d'une direction assistée hydraulique, dont la puissance est fournie par un groupe électro-pompe qui alimente en fluide hydraulique sous pression un circuit hydraulique incluant une valve d'assistance, ce dispositif antivol comprenant un organe mobile du genre pêne, pour le blocage ou la libération d'une partie mobile du système de direction, et étant caractérisé en ce que ledit organe mobile est déplacé par un actionneur hydraulique qui est alimenté depuis le circuit hydraulique de la direction assistée, des moyens du genre vanne étant prévus pour commander l'alimentation en fluide hydraulique dudit actionneur, en vue de contrôler les déplacements dudit organe mobile de blocage du genre pêne. Ainsi, l'idée inventive consiste ici à bloquer mécaniquement une partie du système de direction du véhicule automobile concerné, en utilisant la puissance hydraulique disponible du fait qu'il s'agit d'une direction assistée hydraulique, et plus particulièrement en utilisant la puissance hydraulique fournie par le groupe électro-pompe existant de cette direction assistée hydraulique.

Selon un mode de réalisation pratique de l'invention, l'actionneur de ce dispositif antivol est un petit vérin hydraulique, dont le piston est lié à l'organe mobile de blocage du genre pêne, ledit petit vérin étant alimenté par une dérivation du circuit hydraulique de la direction assistée et l'alimentation de ce vérin en fluide hydraulique étant commandée par une électrovanne, recevant des signaux de commande de blocage ou de déblocage de la direction.

L'organe mobile de blocage du genre pêne, actionné par le petit vérin hydraulique, peut agir sur un élément quelconque du système de direction, en un point quelconque de ce système de direction, pour en assurer le blocage ou la libération. Selon un mode de réalisation particulier, cet organe mobile de blocage du genre pêne est directement associé à la valve d'assistance, et disposé par exemple de manière à assurer le blocage ou la libération de la "queue de valve", c'est-à-dire de la partie de cette valve d'assistance qui se prolonge, vers l'extérieur de ladite valve, pour former le pignon de direction, en prise avec la crémaillère de la direction.

Dans ce dernier cas, le petit vérin hydraulique, auquel est couplé l'organe mobile de blocage du genre pêne, peut être intégré au corps de la valve d'assistance. L'électrovanne de commande d'alimentation de ce petit vérin en fluide hydraulique peut être distante de la valve d'assistance, ou être, elle aussi, intégrée au corps de la valve d'assistance.

Dans l'ensemble, le dispositif antivol, objet de l'invention, possède les avantages suivants :

- Ce dispositif antivol est, en lui-même, particulièrement simple sur le plan mécanique. - Ce dispositif est aussi particulièrement simple et économique sur le plan fonctionnel, car il utilise la puissance, déjà disponible, du groupe électro-pompe de la direction assistée hydraulique du véhicule, ce qui rend inutile toute source de puissance auxiliaire, du genre moteur ou actionneur électrique. - La source de puissance utilisée étant un groupe électro-pompe, cette puissance est disponible à tout moment, et notamment lorsque le moteur thermique du véhicule est à l'arrêt, ce qui est en principe le cas, au moment où il est procédé au blocage ou déblocage de la direction (tel ne serait pas le cas, avec une pompe attelée au moteur thermique du véhicule).

- L'organe de blocage, du genre pêne, peut être facilement disposé en un point quelconque du système de direction, et notamment en un endroit peu accessible, pour améliorer la sécurité procurée par le dispositif antivol. - Les composants de ce dispositif antivol se confondant avec ceux du circuit hydraulique d'assistance, le dispositif devient pratiquement indécelable, ce qui contribue encore à son efficacité vis-à-vis de personnes mal intentionnées.

- Dans le cas où les composants du dispositif antivol sont intégrés à la valve d'assistance, non seulement ces composants deviennent indécelables, mais encore la réalisation est simple, compacte et économique, compte tenu également du fait que les conduits hydrauliques additionnels à prévoir sont très limités.

- Dans la mesure où la plupart des véhicules automobiles sont désormais pourvus d'un calculateur électronique, qui est apte à en contrôler de nombreuses fonctions, y compris les phases de mise sous contact et de démarrage du véhicule, le pilotage du dispositif antivol par l'intermédiaire de son électrovanne devient particulièrement aisé. L'information à fournir par le calculateur pour piloter l'électrovanne peut être de même type que pour la commande des dispositifs antivols actuels avec pêne actionné électriquement, auquel cas la réalisation de la fonction de pilotage ne pose pas ici de difficulté particulière.

- Enfin, le recours préférentiel à une électrovanne bistable évite toute consommation électrique pendant tout le temps de maintien de la direction en position bloquée et en position débloquée, ce type d'électrovanne nécessitant seulement une impulsion électrique pour sa fermeture et son ouverture.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de ce dispositif antivol pour véhicule automobile avec direction assistée hydraulique :

Figure 1 est une vue d'ensemble, extérieure, d'une direction assistée hydraulique équipée d'un dispositif antivol conforme à la présente invention ; Figure 2 est une vue en coupe de la valve d'assistance de cette direction, avec indication des éléments du dispositif antivol associés à cette valve.

Sur la figure 1 , le repère 1 désigne dans son ensemble le système de direction assistée, qui comprend un carter central tubulaire 2 dans lequel est montée coulissante une crémaillère 3, en prise avec un pignon rotatif 4 (voir aussi figure 2) qui est lié en rotation à la colonne de direction, symbolisée par l'axe 5, par l'intermédiaire d'une valve d'assistance 6.

Les extrémités droite et gauche de la crémaillère 3, extérieures au carter 2, sont accouplées à des biellettes respectives 7 et 8, qui commandent l'orientation des roues directrices droite et gauche du véhicule automobile concerné. Deux soufflets 9 et 10, raccordés respectivement aux deux extrémités du carter 2, recouvrent et protègent les zones d'extrémité de la crémaillère 3, ainsi que partiellement les biellettes 7 et 8.

Le système d'assistance de cette direction comprend un groupe électro-pompe composé d'une pompe hydraulique 11 proprement dite et d'un moteur électrique 12 accouplé à la pompe 11 , et assurant l'entraînement en rotation de celle-ci. La pompe 11 est raccordée par deux conduits hydrauliques

13 et 14, respectivement "aller" et "retour", à la valve d'assistance 6.

Deux autres conduits hydrauliques 15 et 16 relient la valve d'assistance 6 à la partie "vérin" du carter tubulaire 2. Plus particulièrement, les deux conduits 15 et 16 alimentent en fluide hydraulique deux chambres respectives, séparées l'une de l'autre par un piston solidaire de la crémaillère 3, ceci d'une manière connue en soi et non représentée ici en détail.

Comme le montre la figure 2, la valve d'assistance 6 comprend, également d'une manière connue en soi et non détaillée ici, un corps de valve 17 (pouvant faire partie du carter de la direction), un rotor 18, une chemise 19 entourant partiellement le rotor 18, une barre de torsion 20 disposée suivant l'axe du rotor 18, et une "queue de valve" 21 dont une partie constitue le pignon 4, venant en prise avec la crémaillère. II est ici associé, à la valve d'assistance 6, un organe de blocage du genre pêne 22, bien visible sur la figure 2, qui coopère avec au moins un évidement 23 ménagé dans la "queue de valve" 21 , c'est-à-dire dans la partie de cette valve 6 qui se prolonge par le pignon 4, en prise avec la crémaillère 3.

Dans l'exemple illustré au dessin, le pêne 22 est solidaire du piston 24 d'un petit vérin hydraulique 25, intégré au corps 17 de la valve d'assistance 6. Il s'agit ici d'un vérin 25 à simple effet, comportant un seule chambre 26 alimentée en fluide hydraulique pour le déplacement du piston 24 dans un sens, le rappel du piston 24 dans l'autre sens étant assuré par un petit ressort 27 interne au vérin 25. Le vérin 25 peut aussi être à effet inverse, ou encore à double effet et bistable ce qui évite de devoir maintenir la pression pour maintenir la position de ce vérin 25.

La chambre 26 du petit vérin 25 est alimentée en fluide hydraulique sous pression, depuis le circuit hydraulique de la direction assistée, par un court conduit de dérivation 28 qui a son point de départ situé sur le conduit 13 qui alimente la valve d'assistance 6 à partir de la pompe hydraulique 11. Une électrovanne 29, par exemple une électrovanne bistable, est intercalée sur le conduit de dérivation 28, ou à la jonction de ce conduit de dérivation 28 et du vérin 25. Eventuellement, l'électrovanne 29 est, comme le vérin 25, intégrée au corps 17 de la valve d'assistance 6. L'électrovanne 29 est reliée électriquement, par une liaison filaire 30, à une commande symbolisée en 31 , qui peut être une commande spécifique de démarrage du véhicule, ou un calculateur électronique gérant des fonctions diverses sur le véhicule, ou le calculateur gérant le groupe électro-pompe 11 , 12. Dans tous les cas, la commande 31 envoie vers l'électrovanne 29, par la liaison filaire 30, un signal S commandant la position ou la commutation de cette électrovanne 29.

Lors de l'utilisation autorisée du véhicule, l'électrovanne 29 est maintenue fermée, ce qui coupe l'alimentation du vérin 25 en fluide hydraulique, et permet au ressort de rappel 27 de maintenir le piston 24 en position reculée, et de maintenir aussi le pêne 22 en position rétractée, libérant ainsi en rotation la "queue de valve" 21. Le système de direction 1 reste ainsi débloqué, et le véhicule peut alors être dirigé normalement, avec l'aide de l'assistance hydraulique.

Lorsque le véhicule est arrêté et doit être mis en sécurité, le retrait de la clé de contact ou équivalent, tel que carte électronique, provoque par l'intermédiaire de la commande 31 , par exemple l'ouverture de l'électrovanne 29, donc l'alimentation de la chambre 26 du vérin 25 en fluide hydraulique sous pression et, par conséquent, le déplacement du piston 24 dans le sens de l'engagement du pêne 22 dans l'évidement 23 de la "queue de valve" 21. Ainsi, toute rotation du pignon 4 est empêchée, de sorte que le véhicule ne peut plus être dirigé. Le véhicule est alors rendu inutilisable, pour toute personne non autorisée c'est-à-dire ne disposant pas de la clé de contact ou équivalent.

A la remise en marche du véhicule par l'utilisateur autorisé, l'introduction de la clé de contact (ou autre action de mise sous contact en vue du démarrage du véhicule) provoque, par l'intermédiaire de la commande 31 , la fermeture de l'électrovanne 29 qui interrompt l'alimentation de la chambre 26 du vérin 25 en fluide hydraulique, permettant ainsi le recul du pêne 22 qui s'extrait de l'évidement 23, et qui débloque ainsi le système de direction 1 , pour autoriser la conduite du véhicule. Un fonctionnement inverse mais équivalent concernant la commande du vérin 25, ou encore un fonctionnement de type bistable de ce vérin 25, sont également possibles.

Les évidements 23 peuvent être plus ou moins nombreux, donc plus ou moins rapprochés angulairement, afin de multiplier les positions possibles de blocage de la direction.

L'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention, telle que définie dans les revendications annexées :

- en donnant toute forme appropriée à l'organe mobile du genre pêne, qui assure le blocage ou le déblocage d'une partie de la direction ;

- en donnant aussi toute forme ou constitution au petit vérin hydraulique déplaçant l'organe mobile de blocage, ou en remplaçant ce vérin par tout actionneur équivalent ; - en réalisant de toute manière appropriée, directe ou indirecte, le couplage mécanique entre le vérin ou actionneur et l'organe mobile de blocage ;

- en faisant coopérer cet organe mobile avec une partie mobile quelconque du système de direction, pouvant se situer en un endroit quelconque, par exemple en faisant agir ledit organe mobile sur la colonne de direction, ou sur la crémaillère, au lieu de la valve d'assistance ;

- en prévoyant une autre position pour l'électrovanne de commande d'alimentation du petit vérin en fluide hydraulique, notamment en intégrant cette électrovanne au groupe électro-pompe qui fournit le fluide hydraulique sous pression ;

- en utilisant, pour commander l'alimentation du petit vérin ou autre actionneur, tous moyens du genre vanne, en particulier des électrovannes de tous types, ou un système de composé de deux vannes ;

- en utilisant tout genre de commande pour ces moyens du genre vanne ;

- en adaptant le dispositif à une direction à assistance hydraulique de toute configuration ; - en destinant le même dispositif à des véhicules automobiles pourvus de tous systèmes de mise sous contact, à clé ou à carte électronique.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif antivol pour véhicule automobile pourvu d'une direction assistée hydraulique, dont la puissance est fournie pour un groupe électro- pompe (11 , 12) qui alimente en fluide hydraulique sous pression un circuit hydraulique (13 à 16) incluant une valve d'assistance (6), le dispositif comprenant un organe mobile du genre pêne (22), pour le blocage ou la libération d'une partie mobile (21) du système de direction (1), caractérisé en ce que ledit organe mobile (22) est déplacé par un actionneur hydraulique (25) qui est alimenté depuis le circuit hydraulique (13 à 16) de la direction assistée, des moyens du genre vanne (29) étant prévus pour commander l'alimentation en fluide hydraulique dudit actionneur (25), en vue de contrôler les déplacements dudit organe mobile de blocage du genre pêne (22).

2. Dispositif antivol selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'actionneur précité est un petit vérin hydraulique (25), dont le piston (24) est lié à l'organe mobile de blocage du genre pêne (22), le petit vérin (25) étant alimenté par une dérivation (28) du circuit hydraulique (13 à 16) de la direction assistée, l'alimentation de ce vérin (25) en fluide hydraulique étant commandée par une électrovanne (29).

3. Dispositif antivol selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'électrovanne (29) de commande d'alimentation du petit vérin (25) est une électrovanne bistable recevant des signaux (S) de commande de blocage ou de déblocage de la direction.

4. Dispositif antivol selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'électrovanne (29) de commande d'alimentation du petit vérin (25) est pilotée à partir d'un calculateur électronique (31) du véhicule, gérant les phases de mise sous contact et de démarrage de ce véhicule, ou à partir de calculateur gérant le groupe électro-pompe (11 , 12).

5. Dispositif antivol selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'organe mobile de blocage du genre pêne (22), actionné par le petit vérin hydraulique (25), est directement associé à la valve d'assistance (6).

6. Dispositif antivol selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe mobile de blocage du genre pêne (22) est disposé de manière à assurer le blocage ou la libération de la "queue de valve" (21 ).

7. Dispositif antivol selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le petit vérin hydraulique (25), auquel est couplé l'organe mobile de blocage du genre pêne (22), est intégré au corps (17) de la valve d'assistance (6).

8. Dispositif antivol selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'électrovanne (29) de commande d'alimentation dudit petit vérin (25) en fluide hydraulique est, elle aussi, intégrée au corps (17) de la valve d'assistance (6).

9. Dispositif antivol selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que l'électrovanne (29) de commande d'alimentation du petit vérin (25) en fluide hydraulique est intégrée au groupe électro-pompe (11 , 12) qui fournit le fluide hydraulique sous pression.