Equipement de télécommunication mobile, module d'émission-réception courte distance apte à fonctionner avec cet équipement et procédé de détection de vol de cet équipement
La présente invention concerne un équipement de télécommunication mobile, un module d'émission-réception courte distance apte à fonctionner avec cet équipement et un procédé de détection de vol de cet équipement.
Plus particulièrement, la présente invention concerne un équipement de télécommunication mobile comprenant : - des moyens de dialogue destinés à communiquer avec un serveur de gestion d'alarmes par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunication mobile.
Un tel équipement est par exemple décrit dans la demande de brevet français n°01 12292 au nom de la demanderesse.
Plus précisément dans ce document, le module d'alarme est un détecteur de stimulus relié aux moyens de dialogue de telle façon que lorsque ledit détecteur détecte un stimulus (présence ou absence de courant électrique dans l'équipement, bruit, lumière, chaleur, déplacement de l'équipement, mouvement à proximité de l'équipement), les moyens de dialogue adressent au moins un message d'alarme à un serveur de gestion d'alarmes. Le premier inconvénient d'un tel module d'alarme réside dans le fait qu'il minimise la partie téléphonie mobile.
Un autre inconvénient réside dans le fait que le détecteur de stimulus se doit d'être aussi discret que possible, alors que l'équipement de télécommunication à protéger est naturellement visible puisque manié dans son utilisation courante. Le détecteur de stimulus, quand il est trouvé par le voleur, est généralement détruit ou jeté. L'équipement de télécommunication volé n'est pas censé être détruit par le voleur, mais certains de ses composants peuvent être modifiés (carte SIM par exemple). De tels composants sont donc à mieux protéger. Enfin les stimuli et le mode de fonctionnement du module d'alarme ne sont pas parfaitement adaptés à l'usage d'un équipement de télécommunication
mobile. Les détecteurs de stimuli mentionnés dans la demande de brevet français n°01 12292 sont trop complexes ou trop encombrants ou trop coûteux à miniaturiser. En effet, un équipement de télécommunication mobile de type téléphone mobile devient au fil des années de plus en plus petit et maniable et ne doit ou peut s'encombrer de composants marginaux trop encombrants ou trop coûteux à miniaturiser, et donc, dans certains cas, inadaptés.
La présente invention a notamment pour but de remédier aux inconvénients précités en proposant un équipement de télécommunication qui comporte, en plus de ses fonctions classiques, un module d'alarme de faible encombrement, simple à fabriquer et peut coûteux.
A cet effet, ledit équipement de télécommunication est caractérisé en ce que le module d'alarme comporte :
- un module d'alarme relié aux moyens de dialogue de telle façon que lorsque le module d'alarme est activé, les moyens de dialogue adressent au moins un message d'alarme au serveur de gestion d'alarmes,
- des moyens d'émission-réception courte distance aptes au moins à recevoir, en provenance d'un module d'émission-réception courte distance externe à l'équipement de télécommunication mobile, au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile, - des moyens de mémorisation aptes à contenir au moins un code d'identification dudit propriétaire de l'équipement de télécommunication,
- et des moyens de comparaison aptes à recevoir, en provenance desdits moyens d'émission-réception, le code d'identification reçu et à comparer ce dernier à au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile qui est contenu dans lesdits moyens de mémorisation, de telle façon que lorsque le code d'identification reçu n'est pas égal au code d'identification mémorisé, le module d'alarme est activé.
Dans un mode de réalisation préféré du module selon l'invention, on a recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme sont, en outre, aptes à émettre, en direction du module d'émission-réception
courte distance externe, une requête en fourniture d'au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile ;
- les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme et le module d'émission-réception courte distance externe sont tous deux de type Bluetooth ;
- les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme et le module d'émission-réception courte distance externe sont tous deux de type 802.11 b ;
- les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme et le module d'émission-réception courte distance externe sont tous deux de type
HomeRF ;
- les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme et le module d'émission-réception courte distance externe sont tous deux aptes à émettre un ou plusieurs codes d'identification qui sont fournis par le fabricant dudit équipement ou qui sont entrés en mémoire par le propriétaire dudit équipement ;
- les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme sont aptes à recevoir un ou plusieurs codes d'identification en provenance dudit module d'émission courte-distance externe, ce dernier étant choisi dans le groupe comprenant les modules du type Bluetooth, 802.11 b, HomeRF et du type capable d'émettre un ou plusieurs codes d'identification qui sont fournis par le fabricant dudit équipement ou qui sont entrés en mémoire par le propriétaire dudit équipement ;
- le code d'identification émis par les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme authentifie à distance le légitime propriétaire dudit équipement de télécommunication mobile ;
- l'équipement est un téléphone mobile ;
- le téléphone mobile comprend un module électronique d'identification qui est amovible ; - le téléphone mobile comprend un module électronique d'identification qui est fixe ;
- le téléphone mobile comprend deux modules électroniques d'identification, l'un étant amovible, l'autre étant fixe ;
- le téléphone mobile comprend en outre un détecteur de stimulus qui est relié d'une part à des moyens d'alimentation électrique dudit équipement, et, d'autre part, aux moyens de dialogue et au module d'alarme ;
- le détecteur de stimulus est susceptible de se déclencher à condition que la partie du téléphone mobile utilisant le module d'identification fixe soit en fonctionnement et que la partie du téléphone mobile utilisant le module d'identification amovible cesse d'être en fonctionnement ; - le détecteur de stimulus est susceptible de se déclencher à tout moment, quelque soit le mode de fonctionnement des parties du téléphone mobile utilisant respectivement le module d'identification fixe et/ou le module d'identification amovible ;
- lorsque le module d'alarme n'est pas activé, l'absence, après un certain temps, de réception de certains stimuli, permet d'obtenir automatiquement une économie d'énergie non négligeable en mettant l'équipement de télécommunication mobile hors tension ;
- lorsque le module d'alarme est activé, il reçoit des informations correspondant à différents stimuli calibrés. La présente invention concerne également un module d'émission- réception courte distance destiné à envoyer au moins un code d'identification à des moyens d'émission-réception courte distance contenus dans l'équipement de télécommunication mobile selon l'invention, ledit module étant caractérisé en ce que ledit module est intégré dans un élément destiné à être fixe ou mobile. Dans un mode de réalisation préféré du module selon l'invention, on a recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
- l'élément est choisi parmi un porte-clés, un moyen de protection rigide dudit équipement de télécommunication mobile, un terminal portable de type PDA, un baladeur, un lecteur de cartes, un équipement électronique ; - le module est du type Bluetooth ou 802.11 b ou HomeRF ;
- le module comprend un moyen d'activation susceptible d'être
commandé par le propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile.
La présente invention concerne également un procédé de détection de vol d'un équipement de télécommunication mobile selon l'invention, un tel procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) les moyens d'émission-réception courte distance du module d'alarme reçoivent ou non au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile en provenance d'un module d'émission-réception courte distance externe à l'équipement de télécommunication mobile, b) si les moyens d'émission-réception courte distance reçoivent ledit code d'identification, les moyens de comparaison du module d'alarme comparent le code d'identification reçu à au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile qui est contenu dans les moyens de mémorisation du module d'alarme, c) si les moyens d'émission-réception courte distance ne reçoivent pas ledit code d'identification ou si ledit code reçu par l'équipement de télécommunication mobile n'est pas égal audit au moins un code d'identification mémorisé, les moyens de dialogue de l'équipement de télécommunication mobile adressent au moins un message d'alarme au serveur de gestion d'alarmes dès l'utilisation d'au moins un service fourni par l'équipement de télécommunication mobile.
Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, on a recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
- préalablement à l'étape a), les moyens d'émission-réception courte distance dudit module d'alarme émettent en direction dudit module d'émission- réception courte distance externe une requête en fourniture d'au moins un code d'identification du propriétaire de l'équipement de télécommunication mobile, l'émission d'une telle requête étant effectuée à intervalles de temps fixes ou bien lors de l'utilisation, par un détenteur dudit équipement, d'au moins une fonctionnalité de ce dernier ;
- à l 'étape c), le service fonctionne de façon minimisée ;
- la fonctionnalité de l'équipement de télécommunication mobile est choisie dans le groupe comprenant la mise en état de veille de l'équipement, la recharge de moyens d'alimentation électrique de l'équipement, l'émission/réception d'appels par l'équipement, le changement de module électronique d'identification du propriétaire de l'équipement ;
- le service fourni par l'équipement de télécommunication est choisi dans le groupe comprenant l'utilisation (communications, envoi de messages courts de type SMS, WAP, Internet, transferts de données..) d'une carte prépayée, l'utilisation d'un forfait, l'accès à un répertoire ou à un agenda, la consultation d'une messagerie électronique, d'une messagerie vocale, de fichiers, le transfert de données, l'utilisation de vidéos ou de jeux.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de quatre de ses modes de réalisation, donnés à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma de l'architecture générale d'un système de détection de vol de l'équipement de télécommunication selon l'invention,
- les figures 2A, 2B, 2C et 2D sont des schémas fonctionnels respectifs d'un premier, second, troisième et quatrième mode de réalisation de l'équipement de télécommunication de la figure 1 , - les figures 3A et 3B sont des organigrammes respectifs d'un premier et d'un second mode de réalisation du procédé de détection de vol de l'équipement de télécommunication selon l'invention.
On va maintenant décrire, en référence à la figure 1 , l'architecture générale du système de détection de vol dans lequel s'intègrent l'équipement de télécommunication mobile et le module d'émission-réception courte distance selon l'invention.
L'équipement de télécommunication mobile est désigné par la référence numérique 1. Dans l'exemple représenté, l'équipement 1 est un téléphone mobile. Le téléphone mobile 1 comprend des moyens de dialogue 2 destinés à communiquer avec un serveur de gestion d'alarmes 3 par l'intermédiaire d'une
station de base 4 (BTS) appartenant à un réseau de télécommunication mobile 5, par exemple le réseau GSM (Global System for Mobile communications). Comme cela a été décrit dans la demande de brevet français n° 01 01527, le serveur 3 est destiné à recevoir, en provenance du téléphone mobile 1 , un message d'alarme qu'il renvoie sur un équipement de télécommunication 9 appartenant au propriétaire, par exemple sur le téléphone fixe (de domicile ou de bureau) de ce dernier. Dans l'exemple représenté, le message d'alarme est un message court SMS, par exemple intitulé « Alarme ».
Le téléphone mobile 1 communique également avec un module d'émission-réception courte distance externe 7 qui sera décrit plus en détail dans la suite de la description.
Comme on peut le voir sur les figures 2A à 2D, le téléphone mobile 1 comprend en outre un module d'alarme 6 qui est relié aux moyens de dialogue 2 de telle façon que lorsque le module d'alarme 6 est activé, les moyens de dialogue 2 adressent au moins un message d'alarme au serveur 3.
Comme on peut le voir sur les figures 2A à 2D, les moyens de dialogue 2 du téléphone mobile comportent de façon connue en tant que telle:
- une unité centrale de traitement 2a,
- un émetteur-récepteur d'ondes radio 2b raccordé à ladite unité centrale, -une antenne 2c raccordée à l'émetteur-récepteur 2b et assurant l'émission et la réception proprement dite des ondes radios reçues en provenance du réseau de télécommunication 5. A cet effet, l'antenne 2c est commandée par un amplificateur (non représenté),
- une carte d'identification d'abonné ou carte SIM 2d (« Subscriber Identification Module ») qui est reliée à l'unité centrale 2a et dans laquelle réside notamment un programme dit « Toolkit » connu en tant que tel pour effectuer des traitements internes (calcul, gestion de données) ,
- une mémoire de données 2e qui est reliée à l'unité centrale 2a,
- un programme conçu pour permettre au module 2 soit d'émettre des messages courts (« short messages ») ou SMS en direction du serveur 3 par l'intermédiaire de la station de base 4 et du réseau 5, soit de recevoir de tels
messages en provenance du serveur 5, ledit programme résidant soit dans la carte SIM 2d (quand elle est inamovible : figure 2B), soit dans la mémoire 2e, soit enfin dans des secondes cartes SIM inamovibles 2f ou 2g, telles que présentées dans les figures 2C et 2D et décrites dans la suite de la description respectivement en référence aux troisième et quatrième modes de réalisation.
Lorsque le téléphone mobile 1 est volé, le programme ci-dessus est en outre conçu pour émettre en direction du serveur 3 des messages de localisation du téléphone mobile 1. Les informations de localisation contenues dans ces messages sont alors mémorisées soit automatiquement, soit périodiquement, dans la mémoire 2e s'il s'agit d'une localisation Bluetooth comme cela est décrit dans la demande de brevet français n°01 12292 au nom de la demanderesse, ou bien, dans le serveur de gestion d'alarmes 3, s'il s'agit d'une localisation GSM. Dans ce dernier cas, une telle localisation peut être effectuée par triangulation, technologie bien connue et maîtrisée à l'heure actuelle. Toujours en référence aux figures 2A à 2D, le module d'alarme 6 du téléphone mobile 1 comprend :
- un émetteur-récepteur courte distance 6a relié à l'unité centrale de traitement 2a et apte au moins à recevoir, en provenance du module d'émission- réception courte distance 7, externe au téléphone mobile 1 , un code d'identification d'un propriétaire du téléphone mobile 1 , ou encore d'une personne habilitée à utiliser un tel téléphone,
- un décodeur 6b relié à l'émetteur-récepteur 6a et apte à décoder le code d'identification reçu,
-un microcontrôleur 6c relié au décodeur 6b et apte à comparer le code d'identification décodé à un code d'identification du propriétaire du téléphone mobile 1 qui est enregistré dans une mémoire 6d reliée au microcontrôleur 6c, de telle façon que lorsque le code d'identification reçu n'est pas égal au code d'identification mémorisé le module d'alarme 6 est activé.
Le module 6 est en outre apte à être activé lorsque l'émetteur- récepteur courte distance 6a ne reçoit aucun code d'identification en provenance du module 7. Dans ce cas, le décodeur 6b affecte à l'absence de réception de
code d'identification un code comprenant par exemple une suite de zéros. Un tel code est alors comparé dans le microcontrôleur 6 de la même façon que décrit ci- dessus.
Les moyens de dialogue 2, ainsi que le module d'alarme 6 sont par ailleurs alimentés de façon classique par une batterie 8.
Dans l'exemple représenté , l'émetteur-récepteur courte distance 6a est de type Bluetooth avec un rayon d'action limité par exemple à 10m. Il peut toutefois s'agir de tout autre émetteur-récepteur courte distance, de type 802.11 b ou HomeRF par exemple, apte à émettre et recevoir un code d'identification caractérisant les personnes habilitées à utiliser le téléphone mobile 1. Ces trois types d'émetteurs-récepteurs courte distance, Bluetooth, HomeRF ou 802.11 b, fonctionnent dans une même bande de fréquence (ISM 2.4 Ghz) qui est disponible en théorie dans le monde entier sans licence.
Il peut même être envisagé que l'émetteur-récepteur courte distance 6a du module d'alarme 6 soit apte à capter des codes d'identification en provenance d'émetteurs-récepteurs courte distance appartenant à différentes technologies.
Il convient également de noter que le code d'identification Bluetooth du module d'alarme 6 peut être émis suite à la requête d'un équipement extérieur possédant un émetteur-récepteur Bluetooth, aussitôt que le téléphone mobile est sous tension. En effet, la simple mise sous tension du téléphone mobile met également sous tension le module d'alarme qui alors peut émettre, après requête, son code d'identification, sans qu'il soit besoin d'introduire sur le téléphone mobile le code PIN. L'obtention de ce code d'identification permet donc d'authentifier à distance, sans nécessité d'introduction de code PIN, le légitime propriétaire du téléphone mobile 1 , comme cela est décrit dans la demande de brevet français n° 01 01527
Dans l'exemple représenté, le module d'émission-réception courte distance 7 est également de type Bluetooth avec un rayon d'action limité par exemple à 10m. Il peut toutefois s'agir de tout autre émetteur-récepteur courte distance, de type 802.11 b ou HomeRF ou autre, existant ou à venir, et possédant
un code d'identification ou apte à mémoriser un ou plusieurs codes d'identification.
Comme représenté à la figure 1 , le module d'émission-réception courte distance 7 est intégré dans un élément qui est fixe ou mobile. Un tel élément est normalement en possession du propriétaire légitime. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un porte clés.
A titre d'alternative au porte-clés, le module d'émission-réception courte distance 7 pourrait être :
- une housse de protection rigide du téléphone mobile 1 dans laquelle est intégrée une puce Bluetooth, une telle housse devant être utilisée obligatoirement en même temps que le téléphone lorsqu'on recharge ce dernier, ceci par souci d'avoir toujours le téléphone mobile et la housse en bon état de fonctionnement, ladite housse devant en outre être portée séparément du téléphone quand celui- ci est utilisé, en servant de porte téléphone attaché à la ceinture par exemple, afin que le processus automatique de sécurité décrit ci-dessous puisse fonctionner,
- tout élément adaptable au téléphone mobile lors de la recharge, tel que notamment les écouteurs ou microphone Bluetooth (ou autre) du propriétaire,
- un assistant numérique personnel (PDA), un baladeur ou encore un lecteur de cartes (à puces ou non)..., portés en permanence par le propriétaire et normalement séparés physiquement de son téléphone mobile 1 , mais en fait reliés à ce dernier par une liaison radio de proximité (Bluetooth ou autre).
- tout équipement électronique incorporant un émetteur-récepteur Bluetooth (ordinateur personnel, véhicule, équipement ménager ou de bureau...) et maintenu à portée du propriétaire utilisant le téléphone mobile. Dans le cas d'un véhicule, un tel téléphone mobile laissé dans le véhicule, pourrait servir de détecteur de vol, aussitôt que le téléphone mobile est emporté seul par le voleur qui s'éloigne ainsi du véhicule, et devrait permettre ainsi de « pister » le voleur, et, peut-être, par voie de conséquence, le véhicule volé. En référence à nouveau à la figure 1 , le serveur de gestion d'alarmes
3 est exploité par un opérateur de télécommunication ou par un tiers fournisseur
du service « détection de vol de téléphone mobile » auprès duquel s'est préalablement abonné le propriétaire du téléphone mobile 1. Le serveur 3 comporte une base de données qui renferme au moins les paramètres suivants :
- nombre de messages SMS à envoyer en cas d'alarme, - liste des personnes ou entités autorisées par le propriétaire du téléphone à qui adresser les messages SMS,
- durée de fonctionnement du module d'alarme 6,
- date, heure, information de localisation du téléphone mobile 1.
Ces paramètres sont susceptibles d'être modifiés à volonté par le propriétaire du téléphone mobile 1 par connexion de ce dernier au serveur 3.
Selon un premier mode de fonctionnement ou « mode 1 » du téléphone mobile 1 représenté sur a figure 2A, le microcontrôleur 6c du module d'alarme 6 commande l'émetteur-récepteur 6a pour que ce dernier émette en direction du porte-clés 7 une requête en fourniture d'au moins un code d'identification Bluetooth du propriétaire du téléphone mobile 1.
L'émission d'une telle requête est effectuée que le téléphone mobile 1 soit ou non dans le rayon d'action du porte-clés 7. Elle est par ailleurs effectuée à intervalles de temps fixes ou bien lors de l'utilisation, par un détenteur du téléphone mobile 1 , d'au moins une fonctionnalité de ce dernier. Comme on peut le voir sur la figure 3A, une telle fonctionnalité consiste par exemple en :
- la mise en état de veille du téléphone mobile 1 (test A),
- la recharge de la batterie 8 (test B),
- l'activation de l'émetteur-récepteur 2b du téléphone mobile 1 (test C),
- le changement de carte SIM 2d (test D),
- la recherche d'accès aux contenus mémoire (agenda, répertoire, jeux, videos, fichiers, mails, SMS,...) (tests non représentés).
Suite à la réception de cette requête, trois cas peuvent se présenter :
1er cas : le porte-clés 7 est sous tension
Si le porte-clés 7 est sous tension, il envoie à l'émetteur-récepteur 6a du module d'alarme 6 un code d'identification Bluetooth.
Le code reçu est décodé par le décodeur 6b puis comparé au code d'identification enregistré dans la mémoire 6d grâce à un programme conçu dans le microcontrôleur 6c (test E sur la figure 3A).
Si le téléphone mobile 1 est situé dans le rayon d'action du porte-clés 7, le code d'identification reçu est égal au code d'identification mémorisé. En conséquence, le téléphone mobile 1 fonctionne normalement comme si l'utilisateur de ce dernier était le propriétaire ou une personne autorisée.
Si le téléphone mobile 1 n'est pas situé dans le rayon d'action du porte-clés 7, le code d'identification reçu par le téléphone mobile 1 ne peut être celui du porte-clés. Si le code reçu (en provenance d'un autre équipement électronique) est un code habilité (identique à un des codes d'identification mémorisés), le téléphone mobile 1 fonctionne normalement. Si le code reçu n'est pas habilité ou si le téléphone mobile 1 ne reçoit aucun code, le module d'alarme 6 est tout de même activé, comme cela a été décrit plus haut dans la description.
En outre, dès l'utilisation d'au moins un service fourni par le téléphone mobile 1 , l'information d'activation du module d'alarme 6 est alors transmise, via l'unité centrale de traitement 2a, à l'émetteur-récepteur 2b du téléphone mobile 1. Ce dernier envoie immédiatement un message d'alarme SMS vers le réseau de télécommunication 5 via la station de base 4 avec laquelle il est en relation au moment de l'activation du module 6. Ce message SMS est ensuite reçu par le serveur 3 de gestion d'alarmes. Comme on peut le voir sur la figure 1 , ce dernier renvoie ce message, sous la même forme (texte) ou sous une forme différente
(message vocal, message électronique, etc.), sur un poste de télécommunication 9 (fixe, mobile ou Internet ou autre) appartenant au propriétaire du téléphone mobile 1 ou à une tierce personne choisie par le propriétaire.
De préférence, le service fourni par le téléphone mobile 1 au voleur ou à la personne non autorisée fonctionne de façon minimisée.
Par exemple, dans le cas où le téléphone mobile 1 fonctionne avec une carte prépayée, le téléphone mobile 1 indique au voleur ou à la personne non autorisée que le compte est à zéro. Cela suppose que les serveurs de gestion du compte du téléphone mobile 1 ont été prévenus, suite à la confirmation du vol par le propriétaire à l'opérateur.
Si, dans un autre exemple, le téléphone mobile 1 fonctionne selon un forfait, le téléphone mobile 1 affiche un message « panne » au voleur ou à la personne non autorisée.
Un autre exemple de service minimisé peut consister également dans le non-accès, par le voleur ou la personne non autorisée, au répertoire et/ou agenda du propriétaire du téléphone mobile 1. Le téléphone mobile 1 indique alors des fichiers vierges, comme si aucune information n'était enregistrée. Il est fait en sorte que tout enregistrement par le voleur est effectué dans une autre partition de la mémoire 2e du téléphone mobile 1. Ces nouvelles données sont conservées dans ladite mémoire et n'écrasent pas les précédentes.
Le message d'alarme reçu par le serveur 3 permet à l'administrateur de ce dernier de prévenir, soit automatiquement, soit de façon manuelle, suite à la confirmation par le propriétaire que son téléphone mobile 1 a été volé, la police ou l'entité autorisée, que le téléphone mobile 1 a été volé et qu'il se situe actuellement dans une zone géographique donnée. Pour des raisons juridiques et de confidentialité, le propriétaire ne devra jamais être informé du lieu où se trouve son téléphone mobile volé, sauf si le téléphone se trouve dans des locaux officiels (« objets trouvés », « postes de police », « agence de l'opérateur »...).Seules les autorités compétentes et autorisées le seront. Dans le cas où le téléphone mobile 1 volé est déplacé par le voleur ou la personne non autorisée, le module d'alarme 6 a la faculté de se localiser auprès des différentes stations de base BTS 4 qu'il rencontre sur son parcours. Cette information de localisation est recueillie auprès d'un contrôleur de station de base BSC (non représenté) qui regroupe plusieurs stations de base 4 et définit ainsi des zones géographiques.
Cette localisation peut être une triangulation GSM, procédé bien connu, ou tout autre système de localisation classique utilisant les réseaux GSM,
GPRS, UMTS, etc.. ou d'autres réseaux de bornes émettrices d'un code d'identification sur une courte distance. Ces bornes émettrices peuvent être de type Bluetooth, 802.11 b ou HomeRF, connues en tant que telles.
Plus particulièrement dans le cas où le réseau utilisé pour la localisation est du type Bluetooth, chaque borne émettrice est munie d'une puce ou circuit intégré de type « Bluetooth » tel que décrit dans la demande de brevet français n°01 01527 au nom de la demanderesse. Si l'utilisateur n'est pas habituellement autorisé par le propriétaire à utiliser le téléphone mobile 1 :
• Il s'agit d'un prêt temporaire et dans ce cas, un tel prêt est de la responsabilité du propriétaire du téléphone mobile 1. Le propriétaire doit alors soit rester à proximité de l'utilisateur afin de maintenir désactivé le module d'alarme 6, soit prêter le porte-clés 7, soit autoriser l'utilisation d'un autre porte-clés ou équipement électronique comportant une puce Bluetooth, dont le code d'identification Bluetooth associé est enregistré dans la mémoire 6d du module d'alarme 6.
• il s'agit d'un voleur. Dans un tel cas, le voleur qui ne détient pas le porte-clès 7, finira bien par se trouver en dehors du rayon d'action du porte-clés 7, ce qui déclenchera l'activation du module d'alarme 6 de la façon décrite ci-dessus. Pour plus de sécurité, on peut même imaginer que le propriétaire puisse désactiver son porte-clés.
2ème cas : le porte-clés 7 ne fonctionne pas ou a été oublié par le propriétaire du téléphone mobile 1
Dans ce cas, l'émetteur-récepteur 6a courte distance du téléphone mobile 1 ne peut recevoir de code d'identification en provenance du porte-clés 7, que le téléphone mobile 1 se trouve ou non dans le rayon d'action du porte-clés 7. Ceci a pour effet d'activer le module d'alarme 6 et de déclencher l'envoi d'un
message d'alarme par l'émetteur-récepteur 2b dès l'utilisation d'au moins un service fourni par le téléphone mobile 1.
Si le légitime propriétaire utilise le téléphone mobile 1 , il est alors pris pour un voleur. Le fait que le téléphone mobile 1 ne fonctionne plus comme il est censé fonctionner, conduit le propriétaire à :
- soit ne plus l'utiliser, jusqu'à récupération d'un porte-clés 7 en état de fonctionner normalement,
- soit désactiver le module d'alarme 6 en utilisant un protocole de sécurisation selon lequel le propriétaire doit taper sur le clavier de son téléphone mobile 1 :
• soit un code dit « long » qui est différent du code PIN,
• soit le premier code d'identification Bluetooth mémorisé dans la mémoire 6d du module d'alarme 6 suivi d'un code arbitrairement court (par exemple les derniers caractères du code « long »).
Pour la sécurité de l'automatisme du processus, le mode désactivé du module d'alarme 6 n'est assuré que pour une période d'une durée maximum (1 heure par exemple). La durée d'une telle période fait partie des paramètres de fonctionnement du service. Une fois la période écoulée, le module d'alarme 6 est automatiquement réactivé. Ce cycle de fonctionnement s'achève lorsque le porte- clés 7 fonctionne à nouveau normalement.
3ème cas : le module d'alarme 6 est désactivé et le propriétaire du téléphone mobile 1 (ou la personne utilisant le téléphone mobile 1) s'éloigne du porte-clés 7.
Dans ce cas, durant une utilisation normale du téléphone mobile 1 (conversation téléphonique, échange de données, ...), ce dernier fonctionne avec le module d'alarme 6 désactivé. Dès que l'utilisation a cessé, le module d'alarme 6 est activé. Aussitôt qu'une des fonctionnalités du téléphone mobile 1 citées précédemment est utilisée, le module d'alarme 6 est activé s'il se trouve en dehors du rayon d'action du porte-clés 7, ou sinon est désactivé. Au cas où le
module d'alarme reste activé, le légitime propriétaire se rendra alors compte du changement de fonctionnement et agira en conséquences (retour vers le porte- clés ou désactivation du module d'alarme selon le protocole sécurisé).
II convient par ailleurs de noter que la détection du vol du téléphone mobile 1 repose sur le fait que :
- tous les codes d'identification Bluetooth habilités et sauvegardés dans la mémoire 6d du module d'alarme 6 ne peuvent être accessibles en clair (même par le propriétaire), - tout nouveau code d'identification Bluetooth ne peut être sauvegardé qu'à travers la procédure de sécurisation mentionnée ci-dessus,
- les codes d'identification sauvegardés ne peuvent être effacés sans passage par le protocole de sécurisation mentionné ci-dessus,
- le protocole utilisant un code "long" est toujours une option possible à utiliser notamment en cas de perte, vol, oubli ou non-fonctionnement du porte- clés 7 (voir 2ème et 3ème cas cités ci-dessus),
- un code long par défaut (inclus dans le téléphone mobile 1 à l'achat) est une série de zéros,
- tout changement du code long ou du code court ne peut être effectué qu'après introduction soit du code long, soit du premier code d'identification
Bluetooth suivi du code court,
- la sauvegarde du premier code d'identification Bluetooth est effectuée après sauvegarde du code long,
- un nouveau code d'identification Bluetooth peut devenir premier code d'identification, après introduction du code long,
- les codes d'identification de la ou des cartes SIM habilitées à être utilisées dans le téléphone mobile 1 sont sauvegardés dans la mémoire 2e du téléphone mobile 1 ,
- la mise en place d'une carte SIM non habilitée entraîne obligatoirement le non fonctionnement du téléphone mobile 1 (à la mise sous tension du téléphone mobile 1 , une comparaison est effectuée entre le code
d'identification de la carte SIM installée et les codes d'identification des cartes SIM habilitées).
On va maintenant décrire, en référence à la figure 2A, un second mode de fonctionnement, ou mode 1 bis, du téléphone mobile 1 selon l'invention
Selon ce second mode de fonctionnement 1 bis, le porte-clés 7 est pourvu d'un moyen d'activation, tel que par exemple un interrupteur marche/arrêt
7a (voir figure 1), que le propriétaire du téléphone mobile 1 actionne à la fermeture pour que le porte-clés 7 émette en direction de l'émetteur-récepteur 6a du module d'alarme 6 au moins un code d'identification Bluetooth.
Notons que ce processus est plus adapté pour les émetteurs récepteurs courte distance pouvant fournir au moins deux codes d'identification mémorisés par le propriétaire, alors que, même si la technologie Bluetooth permet un tel service, il est privilégié le fait que le code d'identification de la puce Bluetooth existe déjà (fourni par l'industriel), est unique, et est émis aussitôt qu'il y a requête par un autre équipement Bluetooth.
A titre d'alternative, l'interrupteur du porte-clés 7 pourrait être remplacé par deux boutons poussoirs reliés respectivement à deux puces Bluetooth, ces deux puces étant affectées chacune d'un code d'identification Bluetooth, l'un correspondant au mode activé du module d'alarme 6, l'autre au mode désactivé.
Suite à la réception dudit code d'identification, à son décodage par le décodeur 6b et à sa comparaison au code d'identification enregistré dans la mémoire 6d, le microcontrôleur 6c lance un programme de test à la condition que le téléphone mobile 1 soit sous tension. Un tel programme test est représenté à la figure 3B.
Ce programme test comprend un premier test F, selon lequel le microcontrôleur vérifie si le module d'alarme 6 est activé ou non.
Si le module d'alarme 6 n'est pas activé, le téléphone mobile 1 fonctionne normalement. Si le module d'alarme 6 est activé, le microcontrôleur 6c procède à un test G selon lequel il vérifie si la carte SIM 2d a été changée.
Si la carte SIM 2d n'a pas été changée, le microcontrôleur 6c effectue l'un des tests B et C mentionnés précédemment.
Si l'un des tests, B ou C est concluant, le téléphone mobile 1 entre dans une phase de temporisation durant laquelle il est encore loisible pour le propriétaire du téléphone mobile d'entrer le code d'identification Bluetooth de neutralisation du module d'alarme 6. Si l'entrée du bon code n'est pas effectuée, le module d'alarme 6 est activé et un service minimisé prend place comme cela a été décrit dans le premier mode de réalisation 2A. Si le code émis est reconnu, le téléphone mobile entre en fonctionnement normal et le module d'alarme 6 est désactivé.
Si la carte SIM 2d a été changée, le module d'alarme 6 reste activé avec une utilisation potentielle minimisée de ses services comme cela a été décrit dans le premier mode de réalisation 2A. Ainsi, dès l'utilisation d'au moins un service fourni par le téléphone mobile 1 , l'information d'activation du module d'alarme 6 est alors transmise à l'émetteur-récepteur 2b du téléphone mobile 1 qui envoie immédiatement un message d'alarme vers le réseau de télécommunication 5 via la station de base 4 avec laquelle il est en relation au moment de l'activation du module 6.
Dans ce message, sont indiquées avantageusement : - les caractéristiques du téléphone mobile 1 tel qu'il était à l'origine, à savoir : le code d'identification de la précédente carte SIM, le numéro IMEI et le numéro d'identification d'abonné MSISDN,
- et les caractéristiques de la carte SIM nouvellement introduite. Un tel message est bien sûr applicable à tous les modes de fonctionnement qui sont décrits dans la suite de la description.
On va maintenant décrire, en référence à la figure 2B, un second mode de réalisation du téléphone mobile 1 selon l'invention. Ce second mode de réalisation est strictement identique au premier mode (1 ou 1 bis) de réalisation mise à part le fait que la carte SIM 2d est fixée
dans le téléphone mobile 1 et, de ce fait, ne peut pas être changée par un voleur ou une personne non autorisée. Un tel téléphone peut très bien être « multi- cartes SIM », les cartes SIM autres que la carte SIM 2d étant amovibles. Dans ce cas, l'enlèvement d'une des cartes SIM amovibles est potentiellement un stimulus d'alarme. La non mobilité de la carte SIM 2d peut être facilement détectée par le voleur. Une telle caractéristique peut ainsi rapidement dissuader le voleur d'utiliser le téléphone mobile 1. Le propriétaire risque alors de perdre définitivement son téléphone mobile 1. Le voleur considérera ce dernier comme inutile ou dangereux et sera susceptible de le jeter, (ce qui est un moindre mal, car le téléphone mobile pourra être retrouvé) ou de le détruire.
Dans l'espoir que le téléphone mobile 1 est conservé par le voleur ou simplement jeté, le propriétaire du téléphone mobile 1 a la possibilité :
- de lancer une commande de blocage du téléphone mobile 1 qui ne pourra alors plus fonctionner, - de chercher à localiser le voleur par la procédure de localisation décrite plus haut.
Comme on peut le voir sur la figure 2B, un détecteur de stimulus 10 est relié aux moyens de dialogue 2 et au module d'alarme 6 par l'intermédiaire d'un interrupteur 11. Le détecteur 10 est également relié à la batterie 8 par l'intermédiaire d'un interrupteur 12.
Cet interrupteur 12 est en position fermée quand automatiquement (mode 1) ou volontairement (mode 1 bis) le module 6 d'alarme est activé. Il est en position ouverte lorsque le module 6 est inactivé. Le détecteur 10 ne peut fonctionner que lorsqu'il est alimenté et l'interrupteur 12 commande cette alimentation. Le détecteur 10 permet au téléphone mobile 1 d'être sensible à d'autres stimuli que ceux mentionnés précédemment dans le mode 1 ou 1 bis (communication, recharge batterie, changement de SIM...).
Comme cela ressort de la demande de brevet français n°01 12292 au nom de la demanderesse, un tel détecteur 10 est apte à être sensible à :
- un mouvement qui peut être détecté au moyen par exemple d'un petit mécanisme à balancier tel que par exemple du type mécanisme des montres automatiques, mais en beaucoup plus simple,
- de la lumière qui peut être détectée au moyen par exemple d'une petite cellule photosensible,
- un bruit qui peut être détecté au moyen par exemple d'un microphone, et selon l'invention :
- une mise en charge de la batterie 8 qui peut être détectée au moyen par exemple d'un petit bouton qui serait pressé lors du positionnement du téléphone mobile 1 dans le chargeur de batterie,
- une mise en état de veille ou un état de fonctionnement (WAP, conversation) du téléphone mobile 1 qui peut être détecté(e) par des modifications d'intensité du courant ou de la tension dans le circuit. L'interrupteur 11 possède deux positions :
- Une position ouverte (position par défaut) telle que représentée sur la figure 2B et qui indique que le détecteur 10 n'a détecté (avec 12 fermé : condition « sine qua non » de son fonctionnement) aucun stimulus (bruit, lumière , mouvement...) contrôlé normalement par lui. Quand l'interrupteur 12 est ouvert, l'interrupteur 11 est ouvert.
- Une position fermée, commandée par le détecteur de stimulus 10, suite à la détection, par ce dernier, d'un bruit, d'une lumière ou d'un mouvement. Une telle détection ne peut se faire que si l'interrupteur 12 est fermé de façon à ce que le détecteur de stimulus 10 soit alimenté. Lorsque tel est le cas, l'information de détection est émise en direction du module d'alarme 6 qui lance la procédure de sécurité telle que décrite à la figure 3B.
Deux situations sont alors à envisager dans le cas où l'interrupteur 11 est en position fermée (ce qui sous-entend l'interrupteur 12 fermé et la réception d'un stimulus : bruit, lumière, mouvement) : - si le téléphone mobile 1 n'est pas sous tension, un circuit, matérialisé sur la figure 2B par une double flèche, permet d'alimenter tout ce qui est
nécessaire à une mise en veille du téléphone mobile 1 , sans alimenter la partie de ce dernier qui comprend le microphone, l'écouteur, l'écran, le vibreur et le clavier (non représentés). Dans cet état de veille particulier maintenu sur de courtes durées, selon une certaine périodicité, grâce à une minuterie (non représentée) intégrée dans le téléphone mobile 1 , le téléphone mobile 1 peut se signaler auprès de chaque station de base 4 qu'il rencontre sur son parcours, ce qui a pour effet d'alimenter en informations la procédure de localisation décrite plus haut,
- si le téléphone mobile 1 est en état de veille normal ou en fonctionnement, la station de base 4 localise le téléphone mobile 1 , ce qui a pour effet de lancer la procédure de localisation décrite plus haut au cours d'une période limitée par la minuterie.
Dans le mode de fonctionnement 1 bis, l'état d'alarme pouvait être aussi géré par un programme de sécurité dont le déclenchement était assuré par la frappe d'un code sur le clavier du téléphone mobile 1 , suite au lancement d'une option du menu géré par le téléphone mobile.
Dans le second mode de réalisation de la figure 2B et au cas où l'état d'alarme serait contrôlé par un tel programme, il serait souhaitable que ce programme soit lancé à la demande par le propriétaire, la validation et prise en compte du mode activé ou désactivé du module d'alarme 6 étant liée à l'authentification du propriétaire par l'introduction de son code secret.
L'introduction d'un code secret correct entraîne naturellement la suppression de l'envoi de messages d'alarme par l'émetteur-récepteur 2b et la réouverture de l'interrupteur 12. Toutefois, afin d'éviter tout envoi de messages d'alarme lorsque le légitime propriétaire veut désactiver le module d'alarme 6, il y a toujours un décalage de quelques minutes entre la détection d'un stimulus et le signalement (envoi de messages d'alarme - localisation) qu'un tel stimulus a été détecté. Ce décalage de quelques minutes, valable dans tous les modes de fonctionnement du téléphone mobile 1 , n'intervient bien entendu pas dans l'étape de protection des données telle que décrite en relation avec le téléphone mobile
1 de la figure 2A.
Remarquons que le détecteur 10 peut, si cela est souhaité, fonctionner quand l'interrupteur 12 est fermé et que le téléphone mobile 1 est éteint.
On va maintenant décrire, en référence à la figure 2C, un troisième mode de réalisation du téléphone mobile 1 selon l'invention.
Le troisième mode de réalisation se distingue des précédents en ce qu'il comporte, en plus de la carte SIM 2d, une seconde carte SIM 2f qui, contrairement à la carte SIM 2d, est inamovible.
Plus précisément, la carte SIM 2f est soudée sur la carte électronique (non représentée) du téléphone mobile 1 , et éventuellement noyée dans un capuchon inamovible (toute tentative de retrait d'un tel capuchon aboutissant à un dysfonctionnement du téléphone mobile 1).
Cette carte SIM est liée au numéro d'identification ou d'abonné (différent de celui de la carte SIM 2d) fourni par l'industriel fabricant du téléphone mobile 1.
La seule fonction de la carte SIM 2f est de permettre l'exécution du programme de "détection ou de vol" du téléphone mobile 1 par le module d'alarme 6.
La carte SIM 2f permet ainsi au réseau 5 de localiser le téléphone mobile 1 et de suivre le programme de sécurité accepté / défini par le propriétaire : envoi de messages d'alarme, suivi et enregistrement de la localisation suivant une certaine périodicité.
Comme on peut le voir sur la figure 2C, la carte SIM 2d est reliée à la batterie 8 par un commutateur 13 qui est susceptible de passer alternativement d'une position de mise en veille (commutateur 13 en position F1 ) du téléphone mobile 1 fonctionnant avec la carte SIM 2d à une position à l'état éteint de ce dernier. Si le commutateur 13 est en position F1 , le téléphone mobile 1 fonctionnant avec la carte SIM 2d est en veille, mais le courant ne passe plus dans le détecteur 10'. Quand le commutateur 13 est en position F2, ainsi que représenté sur la figure 2C, le courant peut circuler dans le détecteur 10' et le téléphone mobile 1 fonctionnant avec la carte SIM 2d est éteint. Selon ce
troisième mode de réalisation, le module d'alarme 6 ne peut être activé que lorsque la partie du téléphone mobile 1 qui fonctionne avec la carte SIM 2d est à l'arrêt (commutateur 13 en position F2).
La carte SIM 2f est, quant à elle, reliée à l'unité centrale 2a et commandée par deux interrupteurs, 14 et 15.
Le téléphone mobile 1 selon le troisième mode de réalisation présente les fonctionnalités d'un téléphone mobile normal possédant, en plus du premier mode de réalisation ci-dessus fonctionnant selon le mode 1 ou 1 bis, des moyens logiciels et matériels adaptés pour que le téléphone mobile 1 puisse alternativement fonctionner avec la carte SIM 2d ou la carte SIM 2f au moyen d'éléments de base communs.
Ces éléments de base sont notamment l'antenne 2c, l'émetteur- récepteur 2b, la mémoire 2e et la batterie 8.
Comme dans le cas du second mode de réalisation, le troisième mode de réalisation comprend un détecteur de stimulus 10'. Dans l'exemple représenté, le détecteur 10' est relié :
- à la batterie 8 par l'intermédiaire du commutateur 13 (quand le commutateur 13 est en position F2, le courant circule dans le détecteur 10' : le détecteur 10' fonctionne alors tandis que la partie du téléphone mobile 1 fonctionnant avec la SIM 2d est éteinte),
- à la carte SIM 2f par l'intermédiaire d'un interrupteur 14,
- et au module d'alarme 6 par l'intermédiaire d'un interrupteur 15.
L'interrupteur 15 possède deux positions qui sont commandées en fonction du mode de fonctionnement du module d'alarme 6 (procédure automatique (mode 1) ou commandée (mode 1bis)). Ces positions sont :
- une position fermée, dans laquelle le module d'alarme 6 est activé. Si dans cette position, la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d cesse de fonctionner (commutateur 13 en position F2), le courant circule dans le circuit matérialisé par la double flèche et le détecteur de stimulus 10' est alimenté. Le module d'alarme 6 et le détecteur 10' fonctionnent à l'unisson. Le passage de l'interrupteur 15, de cette position fermée à la position ouverte, que le
commutateur 13 soit en position F1 ou F2, est toujours possible grâce au porte- clés 7, via l'émetteur-récepteur courte distance 6a,
- une position ouverte telle que représentée sur la figure 2C, dans laquelle le module d'alarme 6 est désactivé. Le passage de cette position à la position fermée n'est possible que lorsque la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d est en état de veille (sous tension ou commutateur 13 en position F1).
Comme décrit en référence à la figure 2B, un tel détecteur 10' est apte à être sensible à un mouvement, de la lumière, un bruit, une mise en charge de la batterie 8, mais non à une mise en état de veille ou un état de fonctionnement (WAP, conversation) du téléphone mobile 1.
Le détecteur de stimulus est, dans cet exemple, également apte à détecter un changement de carte SIM 2d. A cet effet, le microcontrôleur 6c effectue la comparaison entre le numéro d'abonné attribué à la carte SIM introduite à la place de la carte SIM 2d et le numéro d'abonné attribué au téléphone mobile 1 qui est enregistré dans une partie de la mémoire 6d réservée au détecteur de stimulus 10'. Une telle comparaison peut alternativement être effectuée automatiquement au démarrage du téléphone mobile 1.
Cette possibilité de mémorisation permet à l'émetteur-récepteur 2b, quand la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2f est activée, d'envoyer au serveur 3 un message de type SMS qui contient le numéro d'abonné attribué à la carte SIM 2d. Si un tel numéro est celui du propriétaire, le compte peut être bloqué, ce qui oblige le voleur à changer de carte SIM, et donc de numéro, et de ce fait d'éviter au légitime propriétaire des dépenses inutiles. Une fois le changement de carte SIM réalisé, le nouveau propriétaire se fera peut-être connaître de l'opérateur en se plaignant du mauvais fonctionnement du téléphone mobile 1 (par exemple blocage du téléphone mobile 1 si le voleur a introduit une nouvelle carte SIM à la place de la carte SIM 2d). Mais peut-être que le propriétaire souhaitera également utiliser la possibilité de localiser son voleur par la procédure de localisation décrite plus haut.
Le détecteur de stimulus 10', qui commande la fermeture (Interrupteur 14) du circuit d'alimentation de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2f, ne fonctionne que lorsque la partie du téléphone mobile 1 fonctionnant avec la carte SIM 2d n'est pas sous tension. L'interrupteur 14 possède deux positions :
- une position ouverte telle que représentée sur la figure 2C, qui correspond à la non détection par le détecteur 10' du moindre stimulus contrôlé par lui. Cette position ouverte est la position par défaut,
- une position fermée qui correspond à la détection d'un stimulus (autre que le changement de carte SIM 2d) par le détecteur de stimulus 10', à condition que le commutateur 13 soit en position F2, de façon à ce que le détecteur de stimulus 10' soit alimenté. Lorsque tel est le cas, seule la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2f est alimentée (si interrupteur 15 est fermé). L'information de détection, si l'interrupteur 15 est fermé, est émise en direction du module d'alarme 6 qui lance la procédure de sécurité telle que décrite à la figure 3A ou 3B, à laquelle sont ajoutés les tests non représentés correspondant aux stimuli détectés par le détecteur 10'.
Dans certains cas, il pourrait être utile que, lorsque le légitime propriétaire souhaite désactiver le module d'alarme 6, le détecteur de stimulus 10' ne fonctionne pas immédiatement en fermant l'interrupteur 14 après détection d'un stimulus. Il suffit pour cela qu'un minuteur (non représenté) déclenche la fermeture retardée de l'interrupteur 14 après détection du stimulus. Les quelques minutes de délai ainsi offertes, avant mise en veille de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2f et lancement de la procédure de sécurité, devraient permettre au propriétaire d'allumer le téléphone mobile 1 , donc de le mettre en veille, et ainsi faire passer le commutateur 13 en position F1 , ce qui a pour effet d'arrêter le processus d'alarme.
On va maintenant décrire en référence à la figure 2D un quatrième mode de réalisation du téléphone mobile 1 selon l'invention.
Comme dans l'exemple précédent, le quatrième mode de réalisation comporte, en plus de la carte SIM 2d, une seconde carte SIM 2g similaire en tous points à la carte SIM 2f.
Comme on peut le voir sur la figure 2D, la carte SIM 2d est reliée directement à la batterie 8. La carte SIM 2g est quant à elle reliée directement à l'unité centrale 2a.
Le quatrième mode de réalisation comprend également un détecteur de stimulus 10" qui est relié :
- à la batterie 8 par l'intermédiaire de l'interrupteur 16, - à l'unité centrale 2a et à la carte SIM 2g par l'intermédiaire d'un commutateur 17.
Une telle configuration de circuit permet au détecteur de stimulus 10" de fonctionner, que le téléphone mobile 1 soit à l'arrêt ou en état de veille. Ainsi, à tout moment, le téléphone mobile 1 a la possibilité de signaler un usage non désiré, qu'il s'agisse d'une simple manipulation sans mise à l'état de veille ou le passage d'une communication quelconque.
Ladite configuration est plus consommatrice d'énergie que celle du troisième mode de réalisation.
Elle suppose en outre la possibilité de fonctionnement alternée de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2g et de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d, lorsque les deux parties sont en état de veille. De cette possibilité technique d'alternance dépend le nombre d'éléments de base attribués à la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2g et totalement indépendants de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d. Dans l'exemple de la figure 2D, le détecteur 10" est apte à être sensible à un mouvement, de la lumière, un bruit, une mise en charge de la batterie 8, une mise en état de veille ou un état de fonctionnement (WAP, conversation) du téléphone mobile 1.
Le détecteur de stimulus 10" est, dans cet exemple, également apte à détecter un changement de carte SIM 2d de la même façon que le détecteur 10' du troisième mode de réalisation.
L'interrupteur 16 possède deux positions :
- une position fermée, dans laquelle le module d'alarme 6 est activé et dans laquelle le détecteur de stimulus 10" est alimenté. Le moindre stimulus ferme le circuit d'alimentation de la carte SIM 2g grâce au commutateur 17 qui se trouve alors automatiquement mis en position P1. Trois cas se présentent alors:
• la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d est éteinte. Le programme de sécurité (envoi de messages d'alarmes, localisation...) démarre alors dès la mise en état de veille de la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2g, ce qui correspond à la position P1 du commutateur 17.
• Les parties respectives du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d et la carte SIM 2g sont toutes deux en état de veille. La mise en état de veille de la carte SIM 2g correspond à la position P1 du commutateur 17, donc à la détection d'un vol (stimulus détecté). Il est alors fondamental que la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2g se localise au moins une fois auprès de la station de base 4 et que la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d continue à bien fonctionner. Du fait que le circuit d'alimentation de la carte SIM 2g reste fermé après détection de stimulus pendant une certaine durée, grâce à une minuterie (non représentée), on peut imaginer qu'un programme de traitement de l'information détourne certains éléments d'information recueillis durant la communication avec la carte SIM 2d, comme le numéro de l'appelant, des noms de personnes ou de lieux et/ou des bruits d'environnement (s'il est possible de les reconnaître et enregistrer), ces éléments d'informations étant ensuite envoyés par la carte SIM 2g à l'arrêt de la communication avec la carte SIM 2d, lorsque cela sera rendu possible. « la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2g est en état de veille (commutateur 17 en position P1 , vol détecté) et la
partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d en fonctionnement (communication en cours réalisée par le voleur...). La minuterie décomptant le temps imparti à la période de veille pour la partie du téléphone mobile 1 utilisant la 5 carte SIM 2g est arrêtée dès que la partie du téléphone mobile
1 utilisant la carte SIM 2d commence à fonctionner, l'interrupteur 17 passant alors en positon P2 (le courant circule uniquement dans le détecteur de stimulus 10"). Dès que la partie du téléphone mobile 1 utilisant la carte SIM 2d cesse de 0 fonctionner, la minuterie est redémarrée, et l'interrupteur 17 repasse en position P1 , pour la durée restante.
- une position ouverte telle que représentée sur la figure 2D, dans laquelle le module d'alarme 6 est désactivé.
L'interrupteur 17 possède deux positions : 5 - une position P1 telle que représentée sur la figure 2D et dans laquelle le détecteur de stimulus 10", activé (interrupteur 16 en position fermée), a détecté un stimulus quelconque. Pour des raisons de confort, le lancement du programme de sécurité (envoi de messages d'alarme, localisation...) peut être légèrement retardé, afin de permettre au légitime propriétaire de faire passer le o module d'alarme 6 à l'état désactivé.
- et une position P2 dans laquelle le courant circule dans le détecteur 10" mais pas dans la carte SIM 2g. Il s'agit de la position par défaut. . Dans tous les cas, la position P1 de l'interrupteur 17 est reprise après une certaine durée, et seule la détection d'un nouveau stimulus sera apte à déclencher le programme 5 de sécurité,
Il va de soi que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ont été donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art o sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
C'est ainsi que :
- il serait possible d'inverser la logique du principe de fonctionnement du téléphone mobile 1 qui consiste à envoyer des messages d'alarme uniquement lorsque le détecteur de stimulus et/ou le porte-clés 7 ont détecté une anomalie. En effet le téléphone mobile 1 pourrait envoyer des messages (SMS par exemple) de type " RAS tout va bien" à intervalles réguliers (un message par semaine ou un message tous les trois jours par exemple) au serveur 3. Par contre lorsque le téléphone mobile 1 est volé et la carte SIM 2d enlevée, le serveur 3 ne recevant plus de messages en déduira un fonctionnement anormal du téléphone mobile 1 et alertera le propriétaire. - il serait également possible, voire même préférable, que le module d'alarme 6, tant du point de vue logiciel que du point de vue matériel, soit directement intégré par les industriels dès la fabrication du téléphone mobile 1 , de façon à éviter l'ajout d'une deuxième carte SIM inamovible. Ceci permet de s'affranchir du cas où le voleur ou la personne non autorisée jette la carte SIM après avoir dérobé le téléphone et en utilise une autre n'ayant pas l'application antivol. Pour faire le lien avec l'abonné victime du vol, il faut alors transmettre le numéro international de téléphone mobile (IMEI) dans le message d'alarme afin d'identifier ce téléphone comme lui appartenant. Ceci impose bien sûr de gérer quelque part une table de correspondance entre l'IMEl et le numéro d'identification d'abonné MSISDN.
On peut par ailleurs imaginer qu'il y ait, dans chacun des modes de réalisation précédemment décrits, un compteur qui permette de lancer le programme de sécurité qu'à partir du moment où un certain nombre, à définir, de stimuli différents ou identiques aient été comptabilisés, ceci afin d'éviter le lancement non voulu d'un tel programme. En effet il peut arriver que le propriétaire lui même se mette dans une situation où le téléphone mobile 1 pourrait à tort le prendre pour un voleur.
Enfin, quelque soit le type du processus utilisé pour réaliser le téléphone avec antivol selon l'invention, il est bien entendu possible d'imaginer qu'un tel téléphone puisse servir de leurre et être ainsi laissé par le propriétaire, chez lui ou dans son véhicule ou à son bureau, dans l'espoir, qu'en cas de vol, le
voleur parte avec lui. S'il est en effet très difficile de pister des bijoux ou des billets de banque volés, il est par contre raisonnablement facile de pister le voleur qui aurait pris un tel appareil.
• Tout téléphone mobile avec antivol peut être une combinaison raisonnée des quatre modes de réalisation qui viennent d'être décrits ci-dessus, tout particulièrement si l'on considère la possibilité d'intégrer, pour l'un quelconque des trois derniers modes de réalisation représentés respectivement sur les figures 2B, 2C et 2D, les deux processus de mise en alarme mis en œuvre dans les premiers modes de réalisation (1 et 1 bis) représentés sur la figure 2A.
• Pour l'un quelconque de ces quatre modes de réalisation, lorsque le module d'alarme 6 n'est pas activé, on peut imaginer que la non détection d'un stimulus particulier pendant une certaine période de temps (1/2 h, 1 heure ou autres), permette de fermer le circuit d'alimentation du téléphone. Ce dernier étant éteint, il n'utilisera plus sa batterie 8. Si l'on admet qu'un téléphone mobile peut ne pas être utilisé pendant les heures de repas et de sommeil, le non déclenchement du détecteur de stimulus « mouvement » pourrait permettre de doubler l'autonomie du téléphone mobile 1. L'apparition d'un tel stimulus remettrait naturellement en veille le téléphone mobile 1 , si celui-ci s'est trouvé arrêté du fait de l'absence de détection de ce stimulus.
• Un tel téléphone mobile 1 , lorsque son module d'alarme 6 est activé, peut servir de base d'information à distance : le stimulus pouvant être la montée dangereuse des eaux d'une rivière ou d'un lac, le bruit des tirs de fusil dans une zone où la chasse est interdite, un début d'incendie ou un niveau de chaleur trop élevé dans un lieu isolé.... Le calibrage des stimuli d'un type donné permet d'établir une correspondance avec les différents niveaux possible d'urgence de l'appel : « niveau de chaleur suspect... Zone à surveiller » « plus de 100°, intervention urgente sollicitée » « intervention prioritaire, risque d'incendie »....