PREPARATION DE SELS METALLIQUES DE COMPOSES DE TYPE BETA-DICARBONYLES, A PARTIR DES OXYDES METALLIQUES
La présente invention a pour objet la préparation de sels de métaux alcalino- terreux ou de zinc, de composés comprenant deux fonctions carbonylées en position béta, à partir de réactifs correspondants comprenant ces deux fonctions, et des oxydes métalliques.
Les sels de ce type, comme par exemple, l'acétylacétonate de calcium, sont des composés bien connus, dont l'une des applications est liée à la stabilisation de polymères halogènes, comme le polychlorure de vinyle.
Les procédés les plus anciens de préparation de ces sels consistent à faire réagir les oxydes avec un composé β-dicarbonylé, en présence d'un solvant inerte comme le benzène. Cependant, de tels produits présentent l'inconvénient d'une coloration importante. En outre, le taux de conversion de l'oxyde étant incomplet, il est nécessaire de purifier le sel métallique obtenu, ce qui nécessite la mise en œuvre d'étapes supplémentaires qui peuvent ne pas être aisées.
Dans la demande de brevet français FR 1 576 711, il est décrit un procédé ne mettant pas en œuvre un tel solvant. Ainsi, le procédé consiste à faire réagir l'oxyde ou l'hydroxyde métallique avec un composé β-dicarbonylé ; l'astuce consistant à employer le réactif β-dicarbonylé en tant que réactif et solvant. Ainsi, le composé métallique est dissous, en plusieurs fois, dans le composé dicarbonylé, par un chauffage sous vide partiel tel que le mélange bout. Durant cette opération, on récupère de l'eau de réaction ainsi qu'une partie de composé dicarbonylé n'ayant pas réagi. L'eau est séparée régulièrement et le composé dicarbonylé est recyclé au réacteur de manière à maintenir un excès, durant tout le temps de la réaction, en ce composé. Le mélange réactionnel est refroidi et l'on récupère le sel cristallisé, par filtration. Ce dernier présente une coloration satisfaisante. On notera tout d'abord que les rendements atteints ne sont pas supérieurs à 80%. De plus, ce procédé présente l'inconvénient de rendre nécessaire la mise en œuvre de recyclages du réactif β-dicarbonylé qui n'a pas réagi pour le réengager dans un cycle ultérieur. En outre, on peut difficilement éviter des pertes en ce produit.
D'autres types de procédés ont alors été mis au point, comme ceux notamment décrits dans les demandes de brevets japonais JP 52-136 131 , et internationale WO 97/34859.
Dans les deux cas, il est question de faire réagir non plus un oxyde métallique, mais l'hydroxyde correspondant. En effet, il est dit que l'oxyde métallique présente l'inconvénient d'être nettement moins réactif que l'hydroxyde. II est à noter que ce
problème de réactivités différentes de l'oxyde et de l'hydroxyde n'apparaît pas dans la demande française FR 1 576 711 car le réactif β-dicarbonylé est mis en œuvre en très large excès par rapport à l'oxyde.
En outre, les demandes japonaise et internationale mentionnent le fait que l'oxyde présente l'inconvénient de conférer au mélange réactionnel une tendance à gélifier, ce qui rend difficiles les conditions de mise en œuvre du procédé. Enfin, le produit final obtenu à partir de l'oxyde semble devoir être trop coloré.
En outre, les deux références précitées portent l'accent sur l'ordre d'introduction du réactif et de l'oxyde. Ainsi, la demande japonaise préconise-t-elle d'introduire l'hydroxyde dans le composé β-dicarbonylé. Par contre, dans le cas de la demande internationale, l'ordre est inversé alors que la réaction est mise en œuvre dans un appareillage particulier (List). II est à noter que ce type d'appareil est constitué d'un réacteur de forme tubulaire dont l'axe est horizontal. II comprend en outre des moyens d'agitation (type soc) répartis sur un axe rotatif confondu avec celui de l'appareil. La présente invention a pour objet de proposer un procédé de préparation de sels métalliques de composés β-dicarbonylés à partir des oxydes correspondants qui ne présente pas les inconvénients indiqués auparavant.
Le procédé selon l'invention consiste donc à préparer un sel de métal alcalino- terreux ou de zinc de composés β-dicarbonylés, dans lequel on met en contact, en l'absence de solvant, au moins un réactif choisi parmi les β-cétoesters, les β-dicétones, avec un oxyde de métal alcalino-terreux ou de zinc, avec un rapport molaire du réactif à l'oxyde compris entre 2/1 et 2,4/1 , sous une agitation mécanique mobile.
On a constaté de manière totalement inattendue, que procéder de la sorte ne nuisait ni à la productivité de la réaction, ni à son rendement, malgré l'emploi d'oxyde métallique.
En effet, la durée de la réaction mise en œuvre selon le présent procédé, est tout à fait comparable à celle mise en œuvre pour des réactions mettant en jeu un hydroxyde.
Notons de plus que le procédé selon l'invention est tout à fait indépendant de l'ordre d'introduction des réactifs, ce qui représente un avantage supplémentaire. Effectivement, il peut être mis en œuvre soit en introduisant le composé β-dicarbonylé dans l'hydroxyde, soit le contraire.
Par ailleurs, on n'a constaté aucune difficulté considérable de mise en œuvre, due à l'apparition d'une phase visqueuse. En effet, dans le cas où le composé dicarbonylé est ajouté à l'oxyde, aucune phase visqueuse n'est apparue durant le cours de la réaction. Ce fait est particulièrement remarquable et avantageux car les moyens d'agitation mis en œuvre peuvent être peu puissants tout en restant efficaces.
Dans l'autre cas, celui consistant à introduire l'oxyde dans le composé carbonylé, l'apparition d'une phase visqueuse n'a pas causé de difficultés dès l'instant que l'on utilise une agitation mécanique mobile suffisamment puissante pour assurer une bonne homogénéité du milieu réactionnel. Enfin, contrairement à l'enseignement de l'art antérieur, le sel métallique obtenu présente une coloration similaire à celle des sels obtenus en mettant en œuvre les hydroxydes.
Mais d'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre. Ainsi que cela a été indiqué plus haut, le procédé selon invention consiste à faire réagir un réactif β-dicarbonylé avec un oxyde de métal alcalino-terreux ou de zinc, dans des conditions particulières. Par la suite, il sera fait référence à ce composé sous le terme réactif.
Les réactifs mis en œuvre dans la présente invention sont plus particulièrement des composés de type β-cétoesters ou β-dicétones.
Parmi de tels composés, conviennent de manière avantageuse les composés correspondant à la formule suivante :
Ri-(O)a-(O)C-CH2-C(O)-Ri ; formule dans laquelle : R1, identiques ou différents, représentent un radical alkyle en C1-C30, ou alcenyle en C2-C30, ou un radical aryle substitué ou non, en C6-C30, a, représente un nombre entier égal à 0 ou 1.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les radicaux R1 , identiques ou différents, représentent un radical alkyle ou alcenyle, linéaire, ramifié ou cyclique, présentant jusqu'à 24 atomes de carbone ; ou encore un radical aryle, substitué ou non par un radical alkyle en Cι-O|2> ou alcenyle en C2-C-12, linéaire, ramifié ou cyclique, et dont le noyau aromatique comprend moins de 14 atomes de carbone.
De préférence les radicaux R1 , identiques ou différents, représentent un radical alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, en C1-C12 , ou un radical aryle dont le noyau aromatique comprend 6 atomes de carbone, substitué ou non par un radical alkyle en C1-C12 ou alcenyle en C2-C12, linéaire, ramifié ou cyclique.
On notera que l'on ne sortira pas du cadre de la présente invention, en mettant en œuvre des réactifs dont les radicaux R1 ou ceux substituant les radicaux aryles mentionnés auparavant, substitués ou non par des atomes d'halogène, de préférence non réactifs. De plus, ces mêmes radicaux peuvent être modifiés par la présence dans la chaîne aliphatique d'un ou plusieurs groupes de formule -O-, -CO-O-, -CO-.
Le procédé selon la présente invention peut être mis en œuvre avec un ou plusieurs des composés β-dicarbonylés précités. II est à noter que l'on peut de même employer en tant que réactif un produit purifié ou, de manière avantageuse, un produit brut. Par ailleurs, et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on met en œuvre au moins un réactif qui se présente sous forme liquide dans les conditions de la réaction, ou bien au mois un réactif fusible dans de telles conditions.
Parmi les composés convenables, on peut citer sans intention toutefois de s'y limiter, l'acétylacétone, l'acétylacétonate de méthyle, l'acétylacétonate d'éthyle, la benzoylacétone, le dibenzoylméthane, l'heptanoylbenzoylméthane, l'octanoylbenzoyl- méthane, l'isooctanoylbenzoylméthane, le nonanoylbenzoylméthane, le stéaroyl- benzoylméthane.
On pourra aussi se référer aux demandes de brevet européen EP 596 809, EP 658 592 dans lesquelles figurent des listes de composés β-dicarbonylés susceptibles d'être mis en œuvre dans le procédé selon l'invention, dans la mesure où ils sont liquides ou fusibles dans les conditions de la réaction.
L'oxyde mis en œuvre dans la réaction est donc un oxyde de métal alcalino- terreux, de zinc ou leurs mélanges. Par alcalino-terreux, on entend les éléments de la colonne MA de la classification périodique des éléments. De préférence, on utilise un oxyde de calcium, de magnésium, et/ou de zinc.
La mise en contact est réalisée en outre en présence d'un rapport molaire réactif/oxyde compris entre 2/1 et 2,4/1. De préférence, on met en œuvre le procédé selon l'invention en présence d'un rapport molaire réactif/oxyde compris entre 2/1 , de préférence 2/1 exclu, et 2,2/1. Selon un mode de réalisation encore plus préféré de la présente invention, le rapport molaire réactif/oxyde est voisin de la stoechiométrie.
L'une des caractéristiques de la présente invention est que la mise en contact du réactif et de l'oxyde est réalisée sous une agitation mécanique mobile.
Cette agitation peut comprendre un ou plusieurs axes, et comprendre également une ou plusieurs formes de mobiles. Par exemple, on peut envisager mettre en œuvre un moyen d'agitation sur l'axe duquel sont répartis plusieurs mobiles de tailles différentes. Notons que le ou les moyens permettant d'homogénéiser le mélange réactionnel, sont répartis sur la majeure partie de l'axe ou des axes, ou bien se trouvent situés dans la (leur) partie inférieure.
Habituellement, la position de l'axe d'agitation, par rapport à celui du réacteur, est confondue avec ce dernier ou, dans le cas ou plusieurs axes d'agitation sont mis en œuvre, lesdits axes se situent de part et d'autre de celui du réacteur.
Les moyens d'agitations mécaniques mobiles peuvent être avantageusement choisis parmi les mobiles d'agitations standards, comme ceux des types ancre, cadre, pale, soc, etc.
II est de même possible de mettre en œuvre des moyens d'agitation de type agitateur à une ou plusieurs vis, ou moyen équivalent. Notons que dans de tels cas, le mélange réactionnel est animé, dans le réacteur, d'un mouvement global de translation. Par ailleurs, selon un mode de réalisation avantageux, on met en œuvre deux vis tournant dans des sens opposés, de manière à améliorer encore l'homogénéité du mélange. De préférence, on met en œuvre des moyens d'agitation, qui, lorsqu'ils sont en mouvement, décrivent au moins une surface proche de la surface interne du réacteur dans lequel est fait la réaction. Notons que selon une variante particulière de l'invention, la distance séparant la surface décrite par l'agitateur et celle de la surface interne du réacteur est d'au plus quelques centimètres, de préférence d'au plus 2 cm. De tels moyens d'agitation mécaniques mobiles sont bien connus et de nombreuses sociétés, telles que Ekato, Robin, Guerin, Guedu, Sofraden, par exemple, peuvent les fournir.
Le réacteur dans lequel est fait la réaction peut se présenter sous une forme tubulaire. Par tubulaire, on entend désigner un appareil dont le diamètre (ou la plus grande longueur) de la section transversale est inférieur à la hauteur de l'appareil. II peut être utilisé en position horizontale ou verticale.
L'appareil peut de même présenter diamètre (ou la plus grande longueur) de la section transversale du même ordre de grandeur que la hauteur de l'appareil.
Par ailleurs, et cela quel que soit le type d'appareil retenu, la section est généralement et pour des questions de simplicité, circulaire. Cependant, il est tout à fait possible de mettre en œuvre un appareil dont la section est différente (ovale, carrée, rectangulaire ou tout autre parallélépipède).
Mais d'autres mises en œuvre sont envisageables dès l'instant qu'elles permettent d'obtenir une homogénéisation efficace du mélange réactionnel. Ainsi que cela a été indiqué auparavant, le procédé selon l'invention donne de bons résultats quel que soit l'ordre d'introduction du réactif et de l'oxyde.
Ainsi, une première variante consiste à introduire dans le réactif, l'oxyde. Comme cela a précédemment été précisé, il peut y avoir, lors de cette variante, l'apparition du phase visqueuse mais celle-ci ne cause pas d'inconvénients majeurs dans le produit final (coloration par exemple), dès l'instant que tes moyens d'agitations mis en œuvre sont efficaces pour obtenir une bonne homogénéité. Plus particulièrement, les moyens mis en jeu selon cette variante s'apparentent à ceux employés pour l'homogénéisation de mélanges visqueux.
Une seconde variante consiste à introduire dans l'oxyde, le réactif.
Cette variante est d'un déroulement particulièrement inattendu et très avantageux, car durant sa mise en œuvre, le mélange réactionnel reste sous forme d'une poudre fluide ne demandant que très peu de puissance mécanique pour maintenir une bonne homogénéité.
De plus, on a constaté que cette variante présentait l'avantage de permettre un contrôle très facile de la température de réaction, grâce à des coefficients de transfert thermique, qui de façon surprenante, sont très bons.
En outre, la vitesse de réaction selon cette variante est très rapide, ce qui représente un avantage clair, mais inattendu compte tenu de l'enseignement technique dans le domaine. Ainsi, les productivités atteintes grâce à cette variante sont élevées.
II est à noter que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention, en introduisant simultanément le réactif et l'oxyde.
La mise en contact des réactifs est effectuée en maintenant la température entre la température ambiante et 140°C.
Elle peut être effectuée sous atmosphère inerte (telle que l'azote ou un gaz rare) ou encore sous air.
La pression sous laquelle est réalisée la réaction est plus particulièrement comprise entre 0,05 .105 et 1,5. 105 Pa. Une variante avantageuse de l'invention, consiste à mettre en œuvre le procédé sous une pression réduite. Une telle mise en œuvre est encore plus favorable à l'absence de coloration du produit obtenu.
Une fois la réaction terminée, on peut effectuer si nécessaire une étape de séchage du produit. Cette opération a pour objectif de transformer le produit résultant, qui se présente sous forme d'un monohydrate, en un composé anhydre.
Classiquement, on élimine l'eau à une température comprise entre 60 et 150 °C.
On peut réaliser le séchage sous pression atmosphérique, mais de préférence on la réalise sous pression réduite. Par exemple, des pressions de l'ordre de 10 à 500 mbar sont convenables, de préférence de 10 à 50 mbar. On obtient un produit se présentant sous forme d'une poudre finement divisée.
Bien que le produit obtenu selon l'invention puisse, de manière avantageuse, être utilisé directement, il peut être intéressant d'effectuer une étape de broyage dudit produit.
On peut de même envisager de mettre en œuvre une étape de mise en forme, comme notamment une étape de granulation ou encore de compaction. Dans ce cas, il est plus approprié de réaliser cette mise en forme avant l'étape de séchage précitée.
Le produit obtenu présente une coloration faible, allant du blanc à un blanc crème très pâle.
Le sel métallique obtenu peut être utilisé, de manière habituelle, dans des formulations de polymère halogène, par exemple, en vue de les stabiliser.
Par polymère halogène, on désigne plus spécialement les polymères chlorés, et de préférence le polychlorure de vinyle. Ce terme polychlorure de vinyle couvre les homopolymères et les copolymères de chlorure de vinyle. Habituellement les copolymères contiennent au moins 50 % en poids de motifs de chlorure de vinyle et de préférence au moins 80 % en poids de tels motifs. D'une manière générale, tout type de polychlorure de vinyle convient, quel que soit son mode de préparation. Ainsi conviennent les (co)polymères obtenus par exemple en mettant en œuvre des procédés en masse, en suspension, en emulsion, et ceci quelle que soit la viscosité intrinsèque du polymère.
Des exemples concrets mais non limitatifs de l'invention vont maintenant être présentés.
EXEMPLE 1
Dans un réacteur comprenant une agitation à ancre rasant par rapport à la paroi (distance à la paroi interne du réacteur d'environ 0,5 cm), on charge 56 g de chaux vive.
On introduit, sous agitation 200 g d'acétylacétone, en 30 minutes et en maintenant la température inférieure à 130°C.
On maintient 15 minutes le mélange réactionnel à une température comprise entre 80-110°C.
On élimine ensuite l'eau sous vide (10 mbar).
On récupère 233,5 g d'acétylacétonate de calcium sous la forme d'une poudre fine blanche.
EXEMPLE 2
Dans un séchoir sphérique turbosphère, on charge, à température ambiante, 3 kg de chaux vive. On introduit sous agitation et en une heure, 11 kg d'acétylacétone en maintenant la température du mélange inférieure à 110°C, puis on maintient encore une heure ces conditions.
8
L'agitateur est un mobile tripale rasant par rapport à la paroi (distance à la paroi interne du réacteur d'environ 0,5 cm).
On élimine finalement l'eau sous vide (20 mbar).
On récupère 12,81 kg d'acétylacétonate de calcium sous la forme d'une poudre fine, dont la teneur en eau est inférieure à 1 %.
EXEMPLE 3
Dans un séchoir cylindrique Guédu, on charge, à température ambiante, 6,62 kg de chaux vive.
On introduit sous agitation, et en deux heures, 23,64 kg d'acétylacétone, en maintenant la température du mélange inférieure à 110°C, et l'on maintient ces conditions pendant une heure. L'agitateur est un mobile tripale rasant par rapport au fond du réacteur cylindrique et remontant légèrement le long des parois verticales (distance à la paroi : environ 0,5 cm).
On élimine ensuite l'eau sous vide (20 mbar).
On récupère 27,99 kg d'acétylacétonate de calcium sous la forme d'une poudre blanche très fine .
EXEMPLE 4
Dans un malaxeur double vis (distance à la paroi : environ 0,5 cm), on introduit à
10°C, 600 g d'acétylacétone puis 244 g d'oxyde de zinc.
On constate d'une part une exothermie de la réaction, et d'autre part que le mélange passe de l'état de bouillie fluide à l'état de poudre.
On maintient le mélange à une température comprise entre 80-95°C pendant la durée de la réaction.
On élimine ensuite l'eau, sous vide (300 mbars).
On récupère 818 g d'acétylacétonate de zinc partiellement de forme monohydratée, sous la forme d'une poudre blanche.
EXEMPLE 5
Dans un séchoir cylindrique Guédu tel que mis en œuvre à l'exemple 3, on introduit à 20°C, 11 ,1 kg d'acétylacétone.
On introduit sous agitation, progressivement, 4,5 kg d'oxyde de zinc, en maintenant la température inférieure à 40°C.
Le mélange obtenu en fin d'addition est chauffé entre 75-85°C et maintenue à cette valeur pendant une heure.
On met sous vide (100 mbars).
On récupère 15,4 kg d'acétylacétonate de zinc, essentiellement monohydratée, sous la forme d'une poudre blanche .
EXEMPLE 6
Dans un séchoir sphérique turbosphère, on introduit sous agitation (identique à celle de l'exemple 2) à 15°C, 19,66 kg d'acétylacétone, puis 8 kg d'oxyde de zinc.
On maintient la température du mélange à 80-90°C pendant 30 minutes.
On élimine ensuite l'eau sous vide (100 mbars).
On récupère 25,65 kg d'acétylacétonate de zinc anhydre sous forme d'une poudre fine et blanche.