AIGUILLE DE SERINGUE ET DE PERFUSION RETRO-EJECTABLE
La présente invention concerne un mécanisme pour auto-rétracter les aiguilles de seringues et de perfusions et rendre ces dernières inutilisables après la première utilisation et loin de tout risque de piqûres.
Les avantages de cette présente invention sont que le mécanisme se trouve à l'extérieur du réservoir évitant tout contact avec le liquide ; qu'il n'est pas besoin d'exercer une certaine force ou d'attendre un certain temps pour que le mécanisme soit actionné.
Les seringues traditionnellement utilisées sont la cause de certaines contamination de maladies graves par des piqûres accidentelles d'aiguilles. En effet, habituellement, après utilisation de la seringue, l'aiguille est capuchonnée manuellement ou réutiliser par les utilisateurs de substances interdites que ces derniers jettent à même le sol ou enfoncent dans le sable sans penser à mettre le protège-aiguille, ce qui est sources de contamination.
Des solutions ont été proposées consistant à réaliser une seringue pourvue d'un piston avec logement interne axial fermé par une membrane. Ces dispositifs ne permettent pas instantanément la rétraction de l'aiguille.
Le dispositif selon l'invention permet de remédier à tous ces risques de piqûres ou de réutilisation des seringues usagées .
Il comporte en effet selon une première caractéristique, un réservoir dans lequel s'enfonce le piston qui en fin de course rencontre le bouton poussoir qui débloque les mâchoires retenant l'aiguille. Cette dernière se rétracte et vient se loger dans le piston creux.
Selon des modes particuliers de réalisation :
- Le réservoir de la seringue peut être joint à un autre petit cylindre.
- Le piston peut être muni d'une tige servant à pousser le bouton poussoir qui actionne le mécanisme.
- Le couvercle peut être constitué de deux compartiments cylindriques creux.
- Le bouton poussoir peut être installé à l'extérieur du réservoir sans rondelle, ni entaille. Les dessins annexés illustrent l'invention :
- La Figure 1 représente en coupe, la seringue avant son utilisation dans sa version à commande interne
- La Figure 2 représente en coupe , la seringue après utilisation
- Les Figures 3 à 9 représentent les pièces du mécanisme selon l'invention
- La Figure 10 représente en coupe la seringue avant son utilisation selon une variante de ce dispositif à commande extérieure
- Les Figures 11 à 17 représentent les pièces du mécanisme selon la variante.
- La figure 18 représente en coupe la perfusion avant son utilisation
- Les Figures 19 à 25 représentent les pièces de la perfusion
En référence à ces dessins, le dispositif comporte un couvercle (8) (figure 5) de forme cylindrique creux qui renferme à l'intérieur deux cylindres creux ; le premier (1) fermé à sa partie supérieure reçoit intérieurement le moyen élastique (3) de longueur supérieure au cylindre, le deuxième cylindre (2) percé à sa partie supérieure d'un orifice (6) de diamètre équivalent à celui de l'aiguille (28), reçoit également intérieurement le moyen élastique (4). La pièce (41), (voir figures 1 et 7), fermée par les tiges (12) du bouton poussoir (13),(voir figures 1 et 6), est enfoncée sur le cylindre (2) et reste bloquée par l'épaulement (5), comprimant ainsi le moyen élastique (4).
Une fois le mécanisme installé le couvercle (8), (voir figures 1,3 et 5), vient s'emboîter sur le corps (24) tout en comprimant légèrement le moyen élastique (3) qui comprime à son tour le bouton poussoir (13) et sa rondelle (16) souple et compressible dans la gorge (26) afin d'assurer une bonne étanchéité. Le couvercle (8) est muni intérieurement d'un épaulement (9) sur lequel coulisse le bouton poussoir (13) à travers l'entaille (15) ; il comporte également une rainure circulaire (7) qui vient s'emboîter dans l'épaulement (27) et extérieurement un embout de forme conique creux (38) qui reçoit le protège-aiguille (40).
L'orifice (6) permet le passage de l'aiguille (28) à travers le moyen élastique (4).
Au montage le couvercle (8) peut recevoir en une seule opération les pièces (13) et (41) reliées par les tiges (12).
Le bouton poussoir (13), (voir figures 1,3 et 6), est introduit avec sa rondelle (16) souple et compressible par l'orifice (26). Au niveau de la gorge (26) le bouton poussoir (13) poussé par le moyen élastique (3) comprime la rondelle (16) grâce à l'épaulement (14). Ce bouton poussoir présente une entaille (15) pour coulisser dans l'épaulement (9) du couvercle (8). Il comporte également une languette (11) munie de deux petites tiges (12) qui viennent s'enfoncer dans les orifices (20) de la pièce (41) pour la bloquer et d'une tige (10) qui traverse le moyen élastique (3) pour le maintenir à sa place.
Cette pièce (41), (voir figures 7 et 16), est composée de deux mâchoires (17) reliées entre elles par un système élastique (21) qui se tend une fois qu'on bloque les deux mâchoires (17) à l'aide des deux petites tiges (12) introduites dans les orifices (20) de la pièce (41). Cette pièce creuse est munie à l'intérieur d'une rainure circulaire (23) qui vient s'emboîter dans l'épaulement (5) du cylindre creux (2) afin qu'elle soit maintenue immobile. Cette pièce (41) munie d'un système élastique est enfoncée par pression dans le cylindre (2) du coté de l'orifice (22) dont le diamètre est plus grand.
Par contre, l'aiguille en traversant la pièce (41) par l'orifice plus petit (18) desserre légèrement les mâchoires (17) de cette dernière (41) et se bloque au niveau de l'épaulement (31).
Le corps de forme cylindrique (24), (voir figures 1 et 3), jouant le rôle de réservoir, présente à sa partie supérieure un épaulement circulaire (27) dans lequel vient s'emboîter le couvercle (8) renfermant le mécanisme. Le réservoir (24) est également muni sur sa partie supérieure de deux orifices ; le premier (26) dans lequel repose la rondelle (16) comprimée par l'épaulement (14) du bouton poussoir (13) ; le deuxième orifice (25) par lequel passe l'aiguille (28).
A sa partie inférieure le réservoir (24) est muni d'une ouverture (39) par laquelle est introduite dans un premier temps l'aiguille (28) et dans un deuxième temps le piston (35), (voir figures 1 et 4), jusqu'à une certaine profondeur afin d'éviter d'enfoncer le bouton poussoir (13) et d'actionner le mécanisme, ou éventuellement afin d'éviter d'actionner le mécanisme au cours du montage du piston (35) ou (62) on peut intercaler une bague (42) (figure 17) flexible en plastique entre le manchon du réservoir (24) ou (51) et le manchon du piston (35) ou (62) et enlever cette bague (42) après aspiration du produit.
La rondelle souple et compressible (33) est placée sur l'épaulement (32) de l'aiguille (28) figure 8. L'ensemble est introduit dans le réservoir (24) par l'ouverture (39) puis à travers l'orifice (25). L'épaulement (32) comprime la rondelle(33) au niveau du rétrécissement de l'orifice (25) une fois que l'aiguille (28) est enfoncée par pression dans la pièce (41) à travers l'orifice (18). Elle se bloque au niveau de l'épaulement (31) par les mâchoires (17) de la pièce (41). La base inférieure (34) de l'aiguille (28) est tranchante ce qui lui permet une fois rétractée de transpercer la membrane (37) et venir se loger et se coincer à l'intérieur du piston creux .
Une fois l'aiguille (28) introduite, le piston (35), (voir figures 1 et 4), vient s'enfoncer dans le réservoir (24) par l'ouverture (39).
Le piston (35) est percé en son centre ou asymétriquement d'un orifice de forme conique (36) sur une profondeur supérieure à celle de l'aiguille(28). L'entrée (37) de l'orifice conique a un diamètre supérieur à celui de la base (34) de l'aiguille (28) afin que cette dernière pénètre dans cet orifice conique jusqu'à ce que le diamètre de l'orifice devienne égal ou légèrement inférieur à celui de la base (34) de l'aiguille (28) où elle y reste coincée. Cet orifice à sa partie ouverte est fermé d'une membrane souple (37).
Ce piston (35), (voir figures 1 et 2), sert en premier lieu à aspirer le liquide et dans un deuxième temps à injecter le liquide à travers l'aiguille (28). En fin de course le piston (35) rencontre le bouton poussoir (13) qui comprime le moyen élastique (3) jusqu'à ce que les tiges (12) se retirent des orifices (20), ouvrant ainsi les mâchoires (17), ce qui fait libérer l'aiguille (28) qui comprimée par le moyen élastique (4) se rétracte automatiquement et transperce la membrane (37) souple et vient se loger et se bloquer dans l'orifice conique (36).
Dans la forme de réalisation selon les Figures 10 à 17 :
La pièce (50) figure 11 comporte deux cylindres creux (51) et (52). Le réservoir (51) reçoit par l'ouverture (61) le piston (62) alors que le deuxième cylindre (52) dont le diamètre est beaucoup plus petit reçoit par l'orifice (60) la tige (64) munie d'une languette flexible (65). Cette pièce (50) reçoit sur sa partie supérieure la pièce (41), (voir figures 10 et 14), qui vient s'enfoncer dans l'embout cylindrique (58) et reçoit également le bouton poussoir (13) qui est introduit dans l'orifice (55) dont une partie pénètre dans le cylindre (52). La partie supérieure est enveloppée par le couvercle (69) qui vient s'emboîter sur l'épaulement circulaire (53) grâce à la rainure (76). Le réservoir (51) possède deux épaulettes (56) dont le plan est perpendiculaire à celui du petit cylindre (52) ce qui permet de tenir la seringue entre les doigts et de ne pas être gêner par le cylindre (52).
Le couvercle (69), (voir figures 10 et 13), du mécanisme comporte deux cylindres creux (72) et (73) communiquant entre eux afin que le bouton poussoir (13) puisse se mouvoir et tenir la pièce (41) fermée. Le cylindre creux (72) est muni en son centre d'un petit cylindre (74) percé d'un orifice (75) par lequel passe l'aiguille (28). A l'extérieur de ce cylindre (74) est enfoncé le moyen élastique (70). Dans l'autre cylindre creux (73) est placé le moyen élastique (71). Le couvercle (69) vient s'emboîter sur la pièce (50) au niveau de l'épaulement (53). Il comprime en même temps le moyen élastique (70) fortement qui tend à repousser l'aiguille (28) bloquée par les mâchoires (17) de la pièce (41) et comprime légèrement le moyen élastique (71) qui maintient le bouton poussoir (13) dans son orifice (55). Le couvercle (69) reçoit sur l'embout conique (77) le protège-aiguille (40).
Le piston (62), (voir figures 10 et 12), est muni d'un épaulement circulaire (68) sur lequel est fixée une tige cylindrique pleine (64). Le piston (62) et la tige (64) viennent s'enfoncer en même temps et respectivement par les ouvertures (61) et (60) dans les corps cylindriques creux (51) et (52). En fin de course du piston (62) la tige (64) avec son extrémité (66) pousse le bouton poussoir (13). Cette tige (64) comporte une languette flexible (65) qui se bloque au niveau du rétrécissement (57) pour empêcher le piston de sortir du réservoir (51).
Dans le cas de la perfusion :
La pièce (82) (figure 22 a) est munie de deux orifices (54) et (55) et de deux embouts cylindriques (58) et (83). Cette pièce (82) reçoit sur sa partie supérieure la pièce (41), (voir figures 18 et 19), qui vient s'enfoncer dans l'embout cylindrique (58) muni d'un épaulement circulaire (78) et elle reçoit également le bouton poussoir (13) qui est introduit dans l'orifice (55) dont une partie sort à l'extérieur pour pouvoir l'enfoncer manuellement au moment opportun. La pièce (82) reçoit dans un premier temps à sa partie inférieure par l'orifice (54) le porte-aiguille (87) figure 24 avec son joint d'étanchéité (33) et dans un deuxième temps le réservoir (86) qui vient s'emboîter sur l'embout cylindrique (83) par l'orifice (85).
Le porte-aiguille (87) avec ou sans aiguille traverse la pièce (41) dont les mâchoires (17) sont maintenues fermées par les deux tiges (12) du bouton poussoir (13). Ces mâchoires (17) sont reliées entre-elles par un moyen élastique (21). L'aiguille en traversant la pièce (41) desserre légèrement les mâchoires (17) de cette dernière (41) et se bloque au niveau de l'épaulement (31).
Sur la partie supérieure (88) du porte-aiguille (87) muni ou non de l'aiguille, (voir figures 18 et 24), on introduit le moyen élastique (70), la rondelle (79) puis le couvercle (69) (figure 21 a)avec le moyen élastique (71) fixé sur la tige (80). Ce couvercle (69) vient comprimer les deux moyens élastique (70) et (71) qui à leurs tours et respectivement compriment fortement l'aiguille par l'épaulement (30) et légèrement le bouton poussoir (13) par l'épaulement (11) sur lequel repose le moyen élastique (71) dont une partie enveloppe la tige (10) du bouton poussoir (13), puis le couvercle (69) s'emboîte sur l'épaulement (53) de la pièce (82).
Si l'aiguille est constituée de deux parties non fixes, (voir figures 24 et 25), le porte-aiguille (87), et l'aiguille (28) avec son embout métallique ou en plastique (90), alors juste avant la perfusion ou l'injection du contenu de la seringue, l'aiguille avec l'embout (90), (voir figures 18 et 25), est enfoncé sur l'extrémité (88) du porte-aiguille(87) par l'orifice (81) du couvercle (69).
L'aiguille (28) peut être entièrement métallique figure 8, collée directement sur le porte-aiguille (87), ou collée (89) sur l'embout en plastique (90) figure 25.
Le réservoir (86), (voir figures 18 et 23), de la perfusion est vidangé à l'aide du robinet (84) avant d'actionner manuellement le bouton poussoir (13) pour libérer l'aiguille qui se rétracte et vient se loger dans le réservoir (86) déjà vidangé.
Le dispositif selon l'invention est d'auto-rétracter l'aiguille dans le piston creux de la seringue ou dans le réservoir vidangé de la perfusion pour rendre les piqûres accidentelles impossibles.
Selon l'invention, le dispositif permet de remédier à tous ces risques de piqûres ou de réutilisation des seringues ou des perfusions usagées.
Il comporte en effet, un dispositif pour auto-rétracter l'aiguille d'une seringue ou d'une perfusion dans lequel la seringue est constituée d'une aiguille rattachée à un réservoir de liquide pourvu en son fond d'un orifice de passage vers l'aiguille et à l'intérieur duquel coulisse un piston pourvu d'un orifice axial fermé par une membrane caractérisé en ce que sur la partie extérieure du haut du réservoir est emboîté un couvercle traversé par l'aiguille et à l'intérieur duquel est disposé axialement à l'axe de ladite aiguille un cylindre fixé sur le fond du couvercle entourant l'aiguille et à l'intérieur duquel est disposé axialement un moyen élastique maintenu compressé par une butée maintenue en position par l'organe de commande Un deuxième cylindre fixé sur le fond du couvercle à l'intérieur duquel est disposé axialement un moyen élastique repoussant légèrement l'organe de commande pour assurer une bonne étanchéité
Sur la partie intérieure du fond du réservoir est introduit un piston muni d'un orifice conique. Le piston peut être muni extérieurement d'une tige poussoir. Ce piston ou la tige poussoir, en fin de course rencontre l'organe de commande solidaire de l'organe de fermeture qui poussé, libère les mâchoires de la butée, ce qui débloque l'aiguille qui s'éjecte à l'arrière sous l'effet d'un système élastique et vient se loger à l'intérieur de l'orifice conique du piston creux.
De préférence, l'organe de commande se trouve à l'extérieur du réservoir de la perfusion et le moyen d'actionnement est manuel. A la fin de la perfusion et après avoir vidangé le réservoir à l'aide du robinet on appui directement sur l'organe de commande qui libère les mâchoires de la pièce qui débloquent l'aiguille et que cette dernière sous l'effet du moyen élastique se rétracte et vient se loger dans le réservoir déjà vidangé.
Avantageusement, l'aiguille est pourvue d'un épaulement le long de sa tige maintenue en appui par une butée sous l'action d'un moyen élastique coaxial à l'aiguille sur une butée solidaire du couvercle et effaçable sous l'action d'un organe de commande actionné en fin de course du piston. La base inférieure de l'aiguille est tranchante ce qui lui permet de transpercer la membrane.
Le raccordement de l'aiguille pourvu de moyen d'étanchéité avec le fond est introduit par ledit fond par l'intérieur du réservoir.
L'aiguille peut être entièrement métallique, elle peut être collée directement sur le porte- aiguille, ou elle peut être collée sur l'embout en plastique qu'on enfonce sur le porte-aiguille par l'orifice du couvercle juste avant la perfusion ou l'injection du contenu de la seringue.
De préférence, la butée est constituée sous forme de deux mâchoires articulées l'une sur l'autre destinées à s'écarter au moyen d'un système élastique lorsque le bouton poussoir vient actionner avec son organe de fermeture l'ouverture et l'écartement des mâchoires.
Avantageusement, l'organe de commande muni de moyens de fermeture, une fois poussé par le piston ou par la tige poussoir qui s'étend parallèlement et extérieurement au corps du réservoir, en fin de course, tend à comprimer le moyen élastique, ce qui entraîne l'ouverture des mâchoires de la butée qui débloquent l'aiguille qui se rétracte.
De préférence, l'orifice du piston est conique et dans lequel vient se loger et se bloquer l'aiguille en position rétractée.
Que le piston peut être muni extérieurement d'une tige poussoir. Cette tige est munie d'une languette flexible pour empêcher le piston de sortir du corps grâce au rétrécissement.
Avantageusement, le couvercle renfermant le mécanisme présente deux cylindres creux. Un cylindre axial fixé sur le fond du couvercle dans lequel est disposé axialement un moyen élastique maintenu compressé par une butée maintenue en position par l'organe de commande. L'aiguille traverse le couvercle à travers la butée où elle est bloquée par les mâchoires et comprimée par le moyen élastique. Le couvercle est muni également d'un deuxième cylindre dans lequel est disposé un moyen élastique qui repousse légèrement l'organe de commande afin d'assurer une bonne étanchéité quand ce dernier se trouve à l'intérieur du réservoir du liquide.
De préférence, le réservoir du liquide peut être muni intérieurement d'un ou de deux orifices par lequel passe l'aiguille et l'organe de commande. Ce dernier peut également être extérieur et actionné par la tige solidaire du piston.
Avantageusement, le moyen d'actionnement est un piston et l'organe de commande se trouve à l'intérieur du réservoir.
De préférence, le moyen d'actionnement est un piston qui est muni extérieurement d'une tige- poussoir destinée, en fin de course du piston, à rencontrer l'organe de commande se trouvant à l'extérieur du réservoir, et à libérer les mâchoires de la butée, ce qui débloque l'aiguille qui s'éjecte à l'arrière sous l'effet d'un système élastique et vient se loger à l'intérieur du piston creux.
Avantageusement, le procédé de montage du dispositif consiste à fixer le couvercle sur le fond extérieur du réservoir, puis à introduire l'aiguille pour l'amener en appui sur son joint d'étanchéité ; l'épaulement de l'aiguille écartant alors les mâchoires de sorte que celles-ci plaquent la partie arrière de l'aiguille sur le joint en fond de réservoir, puis enfin à introduire le piston en l'amenant de façon enfoncée en le gardant espacé de l'organe de commande de la butée ou intercalant la bague flexible en plastique entre le manchon du réservoir et le manchon du piston de la seringue et ôter cette bague après aspiration du produit.