Support pour arbre de Noël ou analogue.
La présente invention est relative à un procédé de conservation de plantes à tige de grande dimension, en particulier de type sapin de Noël, comprenant l'introduction de la tige de la plante dans un récipient et son immobilisation dans le récipient de manière stable, en position dressée, ainsi qu'un apport régulier d'eau. Elle concerne également un dispositif de conservation comprenant un récipient dans lequel la tige de la plante est introduite, ce récipient étant formé d'un fond, à partir duquel fait saillie vers le haut une enveloppe périphérique, et étant ouvert vers le haut, et des moyens de retenue capables de maintenir ladite tige en position dressée dans le récipient, ainsi que des moyens de stabilisation du récipient sur le sol. L'invention concerne aussi un organe de support mis en oeuvre pour une telle conservation.
Un des inconvénients des sapins de Noël est bien connu, ils se dessèchent rapidement, leurs aiguilles tombent alors sur le sol et leur utilisation à l'intérieur est donc de courte durée. D'autre part, il s'agit de plantes parfois de grande dimension qu'il est malaisé d'introduire dans un récipient, tel qu'un pot, et surtout de maintenir de manière stable en position dressée.
On connaît des récipients munis de moyens de retenue de la tige du sapin introduit. Ces moyens permettent uniquement l'introduction d'une tige coupée de sapin au travers d'un passage d'ouverture limitée prévu au centre du récipient. Là, la tige est ensuite calée par des moyens de coinçage et le pot est stabilisé par des étais externes d'un grand encombrement.
Ces récipients ne permettent pas l'introduction de la tige de sapin garnie de ses racines, d'une motte de terre ou d'un
conteneur rempli de terre. L'introduction de la tige par le passage central du pot n'est pas aisé si le sapin est d'un grand poids et plusieurs personnes sont habituellement nécessaires pour cette opération. Enfin le récipient utilisé a une forme spécifique, obligatoire et n'im- porte quel pot ne peut pas être utilisé dans ce but.
Par ailleurs lorsque le sapin est muni d'une motte ou d'un conteneur, habituellement on plante la motte ou le conteneur dans un récipient plus large et on ajoute de la terre pour le remplir. On étaye éventuellement le sapin comme on peut, puis on ajoute de l'eau pour humidifier modérément la terre sans qu'elle ne se liquéfie. Dès que l'on ajoute trop d'eau, la terre ne retient plus la tige du sapin qui risque de s'incliner ou de se renverser.
Il est donc, dans ces conditions, impossible d'alimenter correctement le sapin en eau, ce qui explique son dessèchement rapide, en particulier lorsqu'il est soumis aux très mauvaises condi¬ tions climatiques de l'intérieur chauffé d'un salon ou d'un hall de réception, etc..
On a par ailleurs observé que, trempé uniquement dans l'eau, une tige dépourvue de ses racines pouvait présenter un aspect de fraîcheur amélioré, un peu plus longtemps que les tiges enfouies dans de la terre humidifée. Toutefois cette amélioration est de courte durée et elle est tout à fait insuffisante, car, comme les fleurs coupées dans l'eau, les sapins dont la tige est coupée péri¬ clitent à un certain moment. Enfin, la vente des sapins avec motte ou conteneur est une solution peu écologique puisqu'elle détériore et fait disparaître rapidement le sol d'où l'on arrache ces sapins.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités par la mise en oeuvre d'un procédé et d'un dispositif de conservation ainsi que d'un organe de support qui permet¬ tent de conserver pendant une période prolongée, à l'état frais et vigoureux, une plante à grande tige, en particulier un sapin de Noël, dans les mauvaises conditions d'un intérieur de maison. Le procédé et le dispositif suivant l'invention doivent permettre de supprimer le dessèchement rapide des sapins de Noël et de faire grandement
disparaître le danger d'incendie qu'ils représentent. Le mode et le dispositif de support et de fixation doivent en outre être simples, même pour des personnes peu fortes, et le dispositif doit surtout être universel, c'est-à-dire adaptable à n'importe quel type de sapin, coupé ou non, avec motte de terre ou conteneur ou rien qu'avec les racines. Enfin, l'organe de support doit être adaptable à la plupart des pots et récipients à plante utilisés sur le marché.
On résout ce problème, suivant l'invention, en mettant en oeuvre un procédé tel que décrit au début, ce procédé comprenant la fixation au récipient de la tige d'une manière adaptée à son dia¬ mètre, même lorsque la tige est encore garnie de ses racines, d'une motte de terre ou d'un conteneur, et la stabilisation du récipient par son remplissage par de l'eau qui sert non seulement à alimenter la plante et à la conserver en vigueur et fraîcheur, mais aussi à lester le récipient.
On prévoit aussi, suivant l'invention, un dispositif de conservation de plantes à tige de grande dimension, en particulier du type sapin de Noël, tel que décrit au début, ce dispositif comprenant, comme moyens de retenue, un organe de support constitué de deux éléments de retenue, dont au moins le premier est pourvu de moyens d'accrochage permettant de le fixer de manière détachable et/ou amovible au récipient, et des moyens de fixation capables de relier le deuxième élément de retenue, de manière détachable et/ou amovible, au récipient ou au premier élément de retenue, de façon que les deux éléments de retenue soient disposés de part et d'autre de la tige, ainsi que des moyens de serrage qui soumettent les deux éléments de retenue à des forces de rapprochement mutuel, de façon que la tige de la plante disposée entre les deux éléments de retenue soit serrée d'une manière adaptée à son diamètre, que la tige ait été préalablement coupée à sa base ou qu'elle soit encore garnie de ses racines, d'une motte de terre ou d'un conteneur rempli de terre.
On prévoit enfin, suivant l'invention, un organe de support qui comprend deux éléments de retenue dont le premier est pourvu de moyens d'accrochage permettant de le fixer de manière
détachable à un récipient quelconque, et des moyens de fixation capables de relier, de manière détachable et/ou amovible, le deuxième élément de retenue au premier élément de retenue, de façon que les deux éléments de retenue soient disposés de part et d'autre de la tige, que celle-ci soit encore en dehors du récipient destiné à la recevoir ou soit déjà à l'intérieur de ce dernier, et que le premier élément de retenue soit déjà accroché au récipient par ses moyens d'accrochage ou non, et des moyens de serrage qui soumettent les deux éléments de retenue à des forces de rapprochement mutuel de façon que la tige de la plante disposée entre eux soit serrée d'une façon adaptée à son diamètre, que la tige ait été préalablement coupée à sa base ou qu'elle soit encore garnie de ses racines, d'une motte de terre ou d'un conteneur.
D'autres détails et particularités de l'invention ressor- tiront de la description donnée ci -après, à titre non limitatif, avec référence aux dessins annexés, ainsi que des revendications qui suivent.
La figure 1 représente une vue du dessus d'une forme de réalisation de dispositif de conservation suivant 1 nvention.
La figure 2 représente une vue en coupe suivant la ligne II— II de la figure I, à l'échelle agrandie.
Les figures 3 et 4 représentent une vue latérale et une vue en plan d'une forme de réalisation d'organe de maintien, prévu au fond du récipient.
Les figures 5 à 8 illustrent l'universalité d'application d'un dispositif suivant l'invention.
La figure 9 représente une vue en perspective d'un dispositif suivant l'invention avant l'introduction de la tige.
La figure 10 représente une vue en perspective d'une tige de sapin munie d'un organe de support suivant l'invention avant l'introduction de la tige dans un récipient.
La figure 11 représente une vue du dessus d'une autre forme de réalisation de dispositif suivant l'invention.
Sur les différents dessins, les éléments identiques ou analogues sont désignés par la même référence. Sur les figures 1, 2 et 5 à 8, est illustré un dispositif
de conservation de plantes à tige de grande dimension en particulier de sapin de Noël. Ce dispositif comprend un récipient 1 dans lequel la tige 2 de la plante est introduite. Ce récipient 1 est formé d'un fond 3 à partir duquel fait saillie vers le haut une enveloppe périphéri- que 4. Le récipient illustré est du type seau en matière plastique ou métallique ou pot en matière céramique, mais il est bien entendu que sa forme et la matière dont il est réalisé n'est pas critique. Le récipient doit bien sûr être ouvert vers le haut pour permettre l'introduction de la tige de la plante. Le dispositif suivant l'invention comprend en outre, dans sa forme de réalisation illustrée sur les figures précitées, un organe de support 5. Ainsi qu'il ressort en particulier de la figure 1, cet organe comprend deux éléments de retenue 6 et 7. Le premier élément de retenue 6 est pourvu de moyens d'accrochage qui perm t- tent de le fixer de manière détachable ou amovible au récipient.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, ces moyens d'accrochage comprennent des trous allongés 8 prévus aux extrémités de l'élément de retenue 6, de façon à permettre un ajustement de la longueur de l'élément de retenue 6 au diamètre du récipient 1 et un ajustement latéral à la plante. Les moyens d'accrochage précités comprennent en outre des tiges d'accrochage 9 filetées à une extrémité et en forme de crochet 10 à l'extrémité opposée. Ce crochet est prévu pour pouvoir prendre appui par le bas sur le rebord 11 d'un récipient courant pour plantes et la forme illustrée de ce crochet est uniquement donnée à titre d'exemple. Les tiges filetées 9 peuvent être glissées au travers des trous 8 et les moyens d'accrochage susdits comprennent en outre des écrous à oreilles 12 qui servent à serrer l'élément de retenue 6 contre le rebord 11 du récipient 1. Lorsque l'un des moyens d'accrochage est détaché et que l'écrou 12 de l'autre est un peu desserré, il est même possible que la tige d'accrochage
9 serve d'axe de pivotement pour l'élément de retenue 6 (voir figure 9). Cet agencement permet donc une fixation détachable ou simplement amovible de l'élément de retenue 6 sur le récipient 1. Cette fixation peut en outre avoir lieu avant ou après l'introduction de la tige dans le récipient, puisque même en position fixée d'un côté, il peut
laisser l'ouverture du récipient libre pour le passage de la tige, même si celle-ci est encore pourvue de ses racines, d'une motte de terre ou d'un conteneur.
Le premier élément de retenue 6, tel qu'illustré sur la figure 1, est une barre en un matériau résistant de nature quelconque. Sa longueur est au moins égaie à celle de l'ouverture supérieure des récipients couramment utilisés pour la plantation de sapins de Noël à l'intérieur. Au lieu des trous allongés 8 décrits ci-dessus, on peut prévoir d'autres agencements courants, connus du spécialiste, pour adapter la longueur de la barre 6, comme par exemple une disposition teiescopique (voir figure 11). On peut aussi prévoir, comme illustré sur la figure 1, que la barre 6 soit formée de deux parties 6A et 6B emboîtables (en 6C), de façon à pouvoir disposer la barre 6 au fond du récipient lorsqu'elle n'est pas utilisée. Le deuxième élément de retenue 7 de l'organe de support du dispositif suivant l'invention est, dans sa forme de réalisa¬ tion illustrée sur la figure 1, une barre en un matériau résistant de nature quelconque. Sa longueur est avantageusement inférieure à l'ouverture du récipient. - Sur la figure 1, des moyens de fixation sont prévus pour relier de manière détachable et/ou amovible la barre 7 de la barre 6. Ces moyens comprennent deux tiges 17 et 18 qui font saillie parallèlement d'un côté de la barre 6. Ces tiges 17 et 18 sont mutuel¬ lement écartées d'une distance supérieure au diamètre maximal habituel des tiges des sapins à conserver à l'intérieur. Leur longueur est suffisante pour que, lorsque la tige du sapin est en appui contre la barre 6 entre elles, elles fassent encore au moins légèrement saillie au-delà de ladite tige. Les extrémités libres de ces tiges 17 et 18 sont filetées et elles sont capables de coulisser au travers de perforations 19 et 20 prévues de manière correspondante dans la barre 7. Comme moyens de fixation coopérant avec les tiges 17 et 18, on prévoit enfin des écrous à oreilles 21 et 22 à visser sur les extrémités libres filetées des tiges 17 et 18 qui font saillie au-delà des perforations 19 et 20 de la barre 7. Cet agencement permet donc de disposer les deux éléments de retenue 6 et 7 de
part et d'autre de la tige, en les reliant mutuellement. Si l'on ne détache qu'un des écrous 21 ou 22 et qu'on desserre légèrement l'autre, il est aussi possible de faire pivoter la barre 7 autour de l'axe formé par une des tiges 17 ou 18 (voir figure 9). Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure
1, les moyens de fixation 17 à 22 forment simultanément les moyens de serrage qui, lorsqu'ils sont serrés, soumettent les deux éléments de retenue à des forces de rapprochement mutuel, de façon que la tige de la plante disposée entre eux puisse être serrée d'une manière adaptée à son diamètre.
La barre 6 présente, dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, une zone d'appui 13 pour la tige 2 du sapin. Cette première zone d'appui 13 est façonnée sensiblement au centre de la barre 6 sous la forme d'un evidement latéral. La première zone d'appui 13, dans une vue en plan, a sensiblement la forme d'un arc de cercle dont le diamètre correspond approximativement au diamètre maximal des tiges de plantes à conserver à l'intérieur (voir tige 2 A représentée en traits mixtes sur la figure 1). Cette zone d'appui 13 est aussi pourvue, dans son fond, d'une rainure verti- cale 14. De cette manière, lorsque les tiges ont un diamètre plus petit que celui des tiges 2A, elles disposent toujours d'au moins deux points de contact avec la zone d'appui 13 (sur la figure 1, voir la tige 2B représentée en traits plein et la tige 2C représentée en traits interrompus). La zone d'appui 13 peut avantageusement être pourvue de moyens anti-friction, comme par exemple d'un nervu- rage tel qu'illustré sur la figure 9.
Au milieu d'une de ses faces, la barre 7 présente une saillie 15 dont le sommet est pourvu d'un evidement formant une deuxième zone d'appui 16 pour la tige du sapin. La hauteur et la largeur de cette saillie 15 sont prévues de façon qu'elle puisse éventuellement pénétrer dans i'évidement formant la première zone d'appui 13, lorsque les barres 6 et 7 sont serrées autour d'une tige de petit diamètre, comme la tige 2C. Les dimensions de la saillie 15 sont toutefois telles qu'elle ne puisse entrer en contact avec la première zone d'appui 13.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1 , la deuxième zone d'appui 16 est formée de deux pans disposés perpendiculairement l'un à l'autre en formant un evidement en forme de V. De cette manière, cette zone d'appui est toujours en contact avec la tige du sapin en au moins deux points, en position du serrage de la tige. Dans cette position on obtient donc toujours quatre points de contact entre l'organe de support et la tige de l'arbre, ce qui en fait une fixation très sûre. II est évident qu'on pourrait envisager d'autres formes de réalisation des zones d'appui. Par exemple la zone d'appui 13 pourrait également être conformée en V.
Sur la barre 7, il est prévu, sur la face opposée à la deuxième zone d'appui 16., une zone d'appui potentielle, supplémen¬ taire, 23 formée par un evidement constitué de deux pans inclinés en forme de V. A la différence de l'évidement formant la zone d'appui 16, la zone d'appui 23 n'est pas évidée dans une saillie de la barre et peut avantageusement être utilisée pour de grosses tiges de plantes, en installant la barre 7 sur les tiges de fixation 17 et 18 en position renversée (voir la position de la barre 7A représentée en traits mixtes sur la figure 1). Toutes ces zones d'appui 16 et 23 peuvent naturel¬ lement être pourvues, d'une manière non représentée, de moyens anti-friction, tels qu'un nervurage analogue à celui illustré sur la figure 9 pour la zone 13.
On peut aussi prévoir, au fond 3 du récipient, un organe de maintien 24 en forme de pointe sur lequel la .tige du sapin peut être piquée, lorsqu'on a utilisé une tige préalablement coupée. Comme cet organe n'est pas nécessaire dans les autres cas, on prévoit son logement dans un evidement 25 du fond 3, dans lequel il peut être enfoncé et dont il peut ensuite être aisément retiré. Les moyens de stabilisation du dispositif suivant l'invention sont constitués par de l'eau dont le niveau supérieur 26 est représenté sur les figures 5 à 8. L'eau sert donc non seulement de milieu d'alimentation pour les sapins mais aussi de moyen de stabilisation du récipient et donc du sapin planté à l'intérieur de ce dernier.
Le dispositif de conservation qui vient d'être décrit va être mis en oeuvre de la manière suivante :
La barre 6 est en position accrochée à ses deux extrémités sur *le bord du récipient 1. La barre 7 est écartée suffisam- ment de la barre 6 par un dévissage progressif des ecrous 21 et
22. La tige est alors introduite dans le passage formé entre les barres 6 et 7 et les deux tiges de fixation 17 et 18. Ce processus, comme l'état antérieur de la technique, ne permet que la fixation de tiges préalablement coupées. On peut avantageusement plutôt détacher complète¬ ment l'organe de support 5 du bord du récipient 1, en dévissant complètement les ecrous 12. De même on détache complètement la barre 7 de la barre 6. La tige 2, encore hors du récipient, est passée entre les tiges de fixation 17 et 18 de la barre 6 puis la barre 7 est revissée sur les tiges 17 et 18. Après serrage de la tige 2 entre les barres 6 et 7, ainsi qu'il est illustré sur la figure 10, le tout est placé sur le récipient, et la barre 6 est accrochée à nouveau au bord du récipient par serrage des ecrous 12. Cette façon de procéder, ainsi que celle décrite ci-dessous, n'est plus limitée à des tiges coupées, mais permet toutes les mises en pot illustrées sur les figures
5 à 8.
On peut aussi détacher la barre 6 à une extrémité et desserrer légèrement l'écrou 12 à l'autre extrémité, de façon à faire pivoter la barre 6 vers l'extérieur, autour de l'élément de crochet 9, 10. Cette opération permet de largement dégager l'ouverture du récipient. De même l'un des ecrous 21 ou 22 est détaché et la barre 7 est dégagée d'une des tiges de fixation 17 ou 18, tandis que l'autre écrou n'est que desserré. Cela permet un pivotement vers le bas de la barre 7 autour de l'une des tiges de 'fixation. La position ainsi obtenue est illustrée sur la figure 9. Dans cette position la tige 2 peut être enfoncée dans le récipient et puis, par pivotement des barres et revissage des ecrous, les deux barres peuvent être serrées de part et d'autre de la tige.
Après toutes ces opérations, ou avant elles, le récipient est rempli d'eau et lesté par celle-ci. Cette eau est maintenue con-
stamment à ce niveau de remplissage, tel que celui illustré par la référence 26 sur les figures 5 à 8.
Une autre forme de réalisation de dispositif suivant l'invention est illustrée sur la figure 11. A la différence du dispositif suivant la figure 1, l'organe de support 5 comprend un permier élé¬ ment de retenue sous la forme d'une barre teiescopique 6. Le deuxième élément de retenue est un ressort 27, par exemple du type à lame, qui peut être fixé, non pas sur la barre 6, mais sur le bord supérieur du récipient, par des moyens de fixation 28 d'un type connu, quelcon- que. Le moyen de serrage est ici formé par le ressort lui-même, et simultanément par la barre 6 qui peut être rapprochée du ressort 27.
Le grand avantage d'un dispositif suivant l'invention et de son organe de support est donc de permettre le placement d'un sapin dans un récipient quelle que soit l'état de sa tige, avec ou sans racines. Il permet par ailleurs de se servir de l'eau d'alimenta¬ tion du sapin, comme lest pour le dispositif, qui reste donc peu encom¬ brant et très stable.
D'une manière inattendue, un sapin muni de ses racines et supporté dans un dispositif de conservation suivant l'inven¬ tion connaît une fraîcheur et une vigueur tout à fait inhabituelle, que ne connaissent pas les sapins munis de quelques racines et d'une motte de terre et dont la terre n'est qu'humidifiée d'une manière courante. En effet, ces derniers, s'ils sont alimentés convenablement en eau, peuvent continuer à vivre un certain temps à l'intérieur d'une habitation. Toutefois, cette alimentation ne peut se faire dans les conditions réellement requises par un sapin pour qu'il soit en parfaite vigueur et fraîcheur, car alors l'eau d'alimentation liquéfie tellement le terreau ajouté dans le récipient que celui-ci n'est plus capable de retenir seul le sapin introduit dans le récipient.
Le demandeur a planté fin décembre un sapin muni de racines, sans terre, en mettant "en oeuvre un dispositif de conserva¬ tion suivant l'invention. Le sapin a ainsi été maintenu dans la salle de chaufferie de son habitation, c'est-à-dire dans les plus mauvaises conditions qui puissent exister. Or, deux mois après, on a pu constater
non seulement que le sapin vivait toujours, mais aussi qu'il avait en outre bourgeonné et émis des branches jusqu'à 14 cm de longueur, et qu'il n'avait en rien perdu de son éclat. D'autre part, il n'a pas cessé pendant toute cette période d'embaumer la maison de l'odeur très particulière de ce résineux, que l'on peut percevoir en se prome¬ nant dans des forêts de sapin après une forte pluie. On n'a pas pu observer une perte d'aiguilles anormale autour du sapin.
Le dispositif et le procédé de conservation mis en oeuvre permettent en outre de réduire ou de supprimer la quantité de terre déplacée lors de l'arrachage du sapin. Cela permet de ne pas retirer du sol d'origine des quantités de terre ce qui, à la longue, représente un facteur non négligeable d'appauvrissement de ce sol. D'autre part, les sapins sans motte ne nécessitent pas un coupage court des racines, comme l'exige la réalisation de la motte. Des radicelles plus nombreuses peuvent accompagner le sapin livré.
Enfin, comme on peut l'imaginer, le procédé suivant l'invention permet la conservation des sapins à l'intérieur dans des conditions de plus grande sécurité contre l'incendie.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
On peut par exemple envisager des zones d'appui de formes différentes ou prévoir uniquement trois points de contact entre la tige et ces zones d'appui (voir figure 11).
On peut aussi envisager un deuxième élément de retenue en forme de pince élastique, qui, au lieu d'être fixé, comme le ressort 27 de la figure 11, sur le récipient, serait à rattacher au premier élément de retenue. On peut prévoir d'ajouter, à l'eau d'alimentation, une composition d'additifs rappropriée pour la culture de la plante concernée.
Enfin, il est évident que le procédé et le dispositif de conservation ainsi que l'organe de support décrits ci-dessus peuvent aussi être mis en, oeuvre pour la conservation de plantes à l'extérieur.