OA20988A - Phytomédicament à base d'extraits de deux plantes médicinales pour le traitement du paludisme simple et son procédé de préparation. - Google Patents

Phytomédicament à base d'extraits de deux plantes médicinales pour le traitement du paludisme simple et son procédé de préparation. Download PDF

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OA20988A
OA20988A OA1202200459 OA20988A OA 20988 A OA20988 A OA 20988A OA 1202200459 OA1202200459 OA 1202200459 OA 20988 A OA20988 A OA 20988A
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phytomedicine
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polycarpa
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OA1202200459
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KONE Bamba Dieneba Prof
BAKAYOKO Ly Ramata Prof
OUATTARA Mahama Prof
KOUAKOU-SIRANSY Gisèle Prof
KOFFI Armand Prof
Original Assignee
Ufr Sciences Pharmaceutiques Et Biologiques, Universite Felix Houphouet-Boigny
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Abstract

L'invention concerne un phytomédicament ayant une totale innocuité, composé d'extraits de deux plantes médicinales : Alchornea cordifolia et Annikia polycarpa, formulé en granulés conditionnés en gélules et destiné à traiter le paludisme. Il agit en réduisant la parasitémie du Plasmodium berghéi d'au moins 75%. Le remède selon l'invention tient son activité antiplasmodiale des métabolites que sont les flavonoïdes, les alcaloïdes, les polyphénols dont l'acide ellagique dont les actions combinées bloquent le développement des souches de Plasmodium falciparum et le détruisent.

Description

Phytomedicament à base d’extraits de deux plantes médicinales pour le traitement du paludisme simple et son procédé de préparation
L’invention objet de la présente demande de brevet se rapporte au domaine 5 pharmaceutique. Il décrit un médicament antipaludique à base de combinaison d’extraits aqueux de deux plantes médicinales que sont : Alchornea cordifolia et Annikia polycarpa.
L invention concerne également le procédé de préparation du phytomédicament.
Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Selon l’Organisation io Mondiale de la Santé (OMS), en 2020, on estimait à 241 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde. Et le nombre estimé de décès imputables au paludisme s’est élevé à 627 000. La Région africaine de l’OMS supporte une part importante et disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2020,95 % des cas de paludisme et 96 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette Région. Les enfants de moins de 5 ans représentaient 80 % de 15 I ensemble des décès dus au paludisme dans la Région. Les premiers symptômes : fièvre, maux de tête et frissons apparaissent généralement 10 à 15 jours après la piqûre infectieuse et peuvent être légers et difficiles à reconnaître. En l’absence d’un traitement, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection grave voire mortelle dans les 24 heures.
Malgré les avancées enregistrées dans de nombreux pays, notamment la récente 20 déclaration selon laquelle la Chine est désormais exempte de paludisme, le paludisme reste ancré en Afrique, où plus de 90 % de la morbidité palustre et la mortalité est visible. Dans le passé, l'Afrique a beaucoup souffert des effets de la résistance à la chloroquine, pilier de traitement du paludisme pendant des décennies, avec une mortalité croissante de Plasmodium falciparum au cours des dernières décennies de 20ième siècle. Ces augmentations ont été 25 annulées au début de ce siècle, avec une diminution estimée à 57 % du taux de décès dus au paludisme de 2000 à 2015.
Le paludisme demeure toujours endémique en Côte d’Ivoire avec la majorité de la population (81%) vivant dans les régions avec une incidence et cas estimés variant de 300%o à plus de 500 %o habitants. De façon globale, on distingue cinq niveaux d’endémicité classés en 30 niveaux très faible, faible, modéré, élevé et très élevé, qui couvrent respectivement 2%, 17%,
[2]
30%, 18% et 34% de la population. Par ailleurs, les données de l’enquête de prévalence parasitaire du paludisme et de l’anémie chez les enfants âgés de 6 à 59 mois (EPPA 2016) révèlent une prévalence parasitaire moyenne de 37%. Le paludisme est transmis par trois complexes d espèces vectorielles en Côte d’Ivoire, ce sont : An. gambiae s.l, An. funestus s.l. et 5 An. nili s.l.
Le fardeau économique du paludisme est considérable. En Côte d’Ivoire par exemple, selon les études, les coûts directs associés au paludisme représentent en moyenne 12 à 14% du revenu des ménages dont les membres actifs perdent en outre 4 à 7 jours de travail (A.S. Kouadio et al). Selon Tchicaya et al, le coût direct du paludisme représentait 213 223,85 euros (139 865 îo 677 FCFA), l’absentéisme lié au paludisme à 64 738,33 euros (4 249 507 FCFA) et le coût de productivité à 933 042,73 euros (612 035 910 FCFA).
La lutte contre le paludisme s’articule autour de deux axes majeurs : la prévention et le traitement. La prévention se fait à travers les outils comprenant notamment les moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide et la chimioprévention du 15 paludisme saisonnier pour les enfants de moins de cinq ans. Ces moyens sont habituellement déployés dans le cadre de campagnes à grande échelle. Quant au traitement, il a pour objectif principal d’assurer l’élimination rapide et complète des plasmodies pour éviter l’évolution d’un cas simple vers un paludisme sévère pouvant conduire à la mort. Pour l’OMS, le meilleur traitement disponible, en particulier contre le paludisme à P. falciparum, est une combinaison thérapeutique 20 à base d’artémisinine (CTA). D’autres médicaments tels que l'artémisinine et ses dérivés sont recommandés : atovaquone-proguanil, chloroquine (ou hydroxychloroquine), clindamycine, doxycycline, méfloquine, primaquine, quinine et quinidine. Cependant, ces médicaments ont l’inconvénient de produire de nombreux effets indésirables : maux de tête, anxiété, dépression, insomnie, cauchemars, douleurs abdominales, troubles visuels et de démangeaisons, de troubles 25 de I attention, hallucinations, fatigue, fièvre et de troubles cardio-vasculaires, troubles digestifs, photosensibilité de la peau.
La phytothérapie n est pas en reste, ainsi, actuellement sur le marché africain, notamment dans la sous-région ouest africaine, l’on rencontre de nombreux antipaludiques sous forme de poudres brutes issues de la pulvérisation directe des parties de plantes et mises sous forme 30 gélule. Les métabolites de ces poudres de plantes n’ayant pas été préalablement extraits ne seront pas rapidement mis à disposition et auront une action retardée.
[3]
La majorité des travaux scientifiques réalisés sur l'efficacité antiplasmodiale des plantes médicinales se focalisent préférentiellement sur des extraits organiques. Très peu d’études portent sur des extraits aqueux. A titre d’exemple, seule une étude réalisée sur macérat aqueux à froid de 72 heures de feuilles de Alchornea cordifolia fait référence à des essais d’efficacité 5 antiplasmodiale (Ezeokeke et al2015). Quant aux essais d’efficacité antiplasmodiale des extraits d écorces du tronc de Annickia polycarpa, ils ont été évalués à partir d’un solvant organique, en I occurrence I éthanol (Anosa et al 2014). Aucune étude d’activité antiplasmodiale sur un extrait aqueux de cette plante n’a été retrouvée dans la littérature.
Alchornea cordifolia, couramment dénommé Djeka, en Côte d’Ivoire, est une plante souvent îo retrouvée dans les recettes plurispécifiques. La littérature rapporte notamment des combinaisons de plantes à visée antipaludique renfermant Alchornea cordifolia. Ce sont Alchornea cordifolia et Alstonia boonei; Alchornea cordifolia et Anthocleista djanolensis ; Alchornea cordifolia et Vernonia colorata (Sylla et al, 2018). Toutefois, les activités antipaludiques de ces combinaisons de plantes à base de Alchornea cordifolia n'ont pas été corroborées par des essais d’évaluation.
Les phytomédicaments antipaludiques retrouvées dans les officines de pharmacie et/ou centres de médecine traditionnelle sont à titre d’exemple le « Die kouadio » des Laboratoires STerre qui renferme le neem, le kinkeliba, et Khaya senegalensis. On y trouve également le « Palutime » des Laboratoires Gamet : une combinaison de neem, faux kinkeliba, de Lippia chevalieri, de camomille d’or et de Tamarin. Egalement sont retrouvés sur le marché de 20 phytomédicaments, le Malarial, une combinaison de Cassia occidentalis, Lippia chevalieri, et Spilanthes oleraceae, un autre phytomédicament le « Saye » renfermant une combinaison de Cochlospermum planchonii, Cassia alata et Phyllantus sp, et également le phytomédicament « Api-palu », une association de plusieurs plantes médicinales.
A ce jour, aucune combinaison de plantes à visée antipaludique renfermant Annikia 25 polycarpa n’a été retrouvée dans la littérature.
La présente invention a pour but de mettre au point un médicament naturel contre le paludisme, à base de plantes, non toxique et ayant un effet rapide en incorporant une nouvelle plante dans la formulation des phytomédicaments indiqués pour le traitement du paludisme.
Conformément à l’invention, ce but est atteint avec un phytomédicament composé d’extraits 30 de deux plantes médicinales : Alchornea cordifolia et Annikia polycarpa. Le médicament selon
[4] l’invention est un antipaludique combinant les extraits aqueux des feuilles de Alchornea cordifolia et des écorces du tronc de Annikia polycarpa. Ces parties des deux plantes possèdent une activité antiplasmodiale in vitro et in vivo potentialisé pour le traitement efficace du paludisme simple. Ces deux plantes on fait l’objet de nombreuses études scientifiques pour démontrer leur efficacité et leur innocuité.
En effet, la composition phytochimique combinée des deux plantes réduit considérablement la parasitémie. Le remède selon l’invention tient son activité antiplasmodiale des métabolites tels que les flavonoides, les alcaloïdes dont la berbérine et la dihydroquinidine, les polyphénols dont l’acide ellagique identifiés comme porteur de l’activité antiplasmodiale. Et possède en outre un taux de réduction de la parasitémie du Plasmodium berghéi d’au moins 75%, avec une dose de 300mg.
Le phytomédicament selon I invention renferme des métabolites déjà extraits des parties de plantes et sont rapidement libérés pour une action thérapeutique rapide, convenable à une activité thérapeutique antipaludique. Le phytomédicament agit en bloquant la synthèse protéique, et en chélatant les acides nucléiques des bases nucléiques du Plasmodium grâce aux alcaloïdes et aux flavonoïdes, qui de plus inhibent la croissance intra-érythrocytaire de certaines souches de Plasmodium falciparum. Quant aux tanins, ils détruisent le Plasmodium par un effet antioxydant en chélatant les ions métalliques, et en réduisant le fer ferrique (Fe3+) en fer ferreux (Fe2+).
Dans un mode de réalisation, le phytomédicament selon l’invention est formulé en granulés et conditionné en gélules afin de faciliter son utilisation ambulatoire. Il est obtenu à partir du procédé ci-après :
- Récolte et nettoyage : les feuilles de Alchornea cordifolia et les écorces du tronc de Annikia polycarpa sont recueillies et lavées soigneusement à l’eau potable ;
- Décoction : les feuilles et les écorces découpées sont chauffées séparément jusqu’à ébullition dans l’eau propre pour extraire les métabolites ;
- Concentration : chaque extrait aqueux est concentré par évaporation sous vide jusqu’ à obtenir un taux de matière sèche au moins dix fois plus important.
- Mélange, granulation et encapsulage : les extraits aqueux concentrés de feuilles de Alchornea cordifolia et d’écorces du tronc de Annikia polycarpa sont ensuite mélangés en proportion identique.
[5]
-Granulation et séchage : le mélange homogène est dilué dans de l’amidon de maïs dans un rapport quasiment identique et malaxé, pour donner une masse pâteuse qui est transformée en grains, avant d’être séché à environ 50°C jusqu’à un taux d’humidité maximale de 10% pour donner des grains secs.
- Encapsulage : les grains secs sont mis en gélule pour 400 mg environ.
L’ensemble du procédé de préparation du phytomédicament selon l’invention est transposable à l’échelle industrielle.
Pour assurer la sécurité d’emploi, des essais d’innocuité du remède selon l’invention à différentes doses ont été menés chez l’animal indemne de toute infection. Administré aux doses de 600mg et 800mg sur sept (7) jours consécutifs deux fois par jour, le phytomédicament montre une absence de toxicité hématologique, biochimique et clinique en administration répétée. En effet, les paramètres biologiques étudiés, la NFS, l’urémie, la créatininémie, les transaminases, la glycémie, la cholestérolémie n’ont montré aucune différence significative avec le lot non traité. Ainsi que les paramètres cliniques étudiés que sont l’évolution du poids corporel et l’étude du comportement de l’animal.
Le phytomédicament conforme à l’invention présente de nombreux avantages qui sont les suivants :
- il ne présente aucune toxicité pour le patient souffrant de paludisme ;
- les plantes qui le composent sont facilement accessibles et disponibles,
- sa production est simple et non onéreuse ;
- il est très efficace pour traiter le paludisme simple à moindre coût.
Les autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui repose sur un mode de réalisation non limitatif du phytomédicament conforme à l’invention, s’appuyant sur la figure 1 de la planche unique.
L’invention est un phytomédicament composé d’extraits de deux plantes médicinales : Alchomea cordifolia et Annikia polycarpa. Dans un mode de réalisation, il est formulé en granulés conditionnés en gélules afin de faciliter son utilisation ambulatoire. Il est obtenu suite aux étapes suivantes :
- Récolte et nettoyage : les feuilles de Alchornea cordifolia et les écorces du tronc de
Annikia polycarpa sont recueillies et lavées soigneusement à l’eau distillée.
[6]
- Décoction : les feuilles et les écorces découpées sont chauffées séparément dans l’eau propre pour extraire les métabolites. Dans un mode de réalisation préféré, 100 grammes des feuilles de Alchornea cordifolia sont introduits dans 1 litre d’eau distillée et chauffé à environ 70°C, sous agitation à 500 tr/mn pendant une durée d’une heure. L’extrait aqueux recueilli subit ensuite 5 une filtration tangentielle permettant de recueillir 800 mL de substrat. Et 300g d’écorces de Annikia polycarpa sont également traités comme précédemment pour donner aussi 800 mL de substrat.
- Concentration : chaque extrait aqueux est concentré par évaporation sous vide, dans un évaporateur, à une température de 40°C jusqu’ à obtenir un concentrât d’environ 80 mL.
io - Mélange: les deux extraits aqueux concentrés de feuilles de Alchornea cordifolia et d écorces du tronc de Annikia polycarpa sont mis ensemble, le mélange est ensuite agité pendant 5 mn jusqu’à homogénéisation totale constatée par observation visuelle.
- Granulation et séchage : pour obtenir les grains, un mélange contenant 46,5% d’extrait aqueux concentré et 53,5 % d’amidon de mais est réalisé sous agitation et malaxage pendant 30 15 min pour donner une masse pâteuse. La masse pâteuse est mise à granuler dans un granulateur rotatif pour donner des grains humides de taille comprise entre 50 et 300 pm. Les grains humides sont ensuite mis à l’étuve électrique à 50°C pour obtenir des grains secs avec un taux d’humidité inférieur à 10% et des tailles comprises entre 40 et 100pm.
Encapsulage . les grains secs sont mis en gélule à l’aide d’une géluleuse semi20 automatique et par la technique d’arasage, pour donner des gélules de taille N°2 contenant 300 mg d extrait de plantes pour 75 mg d’amidon de maïs. Ce mélange conforme au phytomédicament selon l’invention peut se conserver pendant au moins cinq années à partir de la date de préparation.
Pour un traitement, le phytomédicament selon l’invention est administré à raison de 2 25 gélules 2 à 3 fois par jour pendant une durée de 7 jours.
Pour assurer la sécurité d’emploi du phytomédicament, des essais d’innocuité du remède selon l’invention à différentes doses ont été menés chez l’animal indemne de toute infection. Administré aux doses de 600mg et 800mg sur sept (7) jours consécutifs deux fois par jour, le phytomédicament montre une absence de toxicité hématologique, biochimique et clinique en 30 administration répétée. En effet, les paramètres biologiques étudiés, la NFS, l’urémie, la créatininémie, les transaminases, la glycémie, la cholestérolémie n’ont montré aucune différence
[7] significative avec le lot non traité. Ainsi que les paramètres cliniques étudiés que sont l’évolution du poids corporel et l’étude du comportement de l’animal.
En effet, la composition phytochimique combinée des deux plantes réduit confère au phytomédicament selon l’invention, une activité antiplasmodiale efficace pour un paludisme 5 simple qui réduit considérablement la parasitémie. Le remède selon l’invention tient son activité antiplasmodiale des métabolites tels que les flavonoïdes, les alcaloïdes dont la berbérine et la dihydroquinidine, les polyphénols dont l’acide ellagique identifiés comme porteur de l’activité antiplasmodiale. Et possède un taux de réduction de la parasitémie du Plasmodium berghéi d’au moins 75%, avec une dose de 300mg. Sa teneur en métabolites déjà extraits des parties de îo plantes permet une action thérapeutique rapide.
Dans son mode d’action, le phytomédicament agit en bloquant la synthèse protéique, et en chélatant les acides nucléiques des bases nucléiques du plasmodium grâce aux alcaloïdes et aux flavonoïdes, qui de plus inhibent la croissance intra-érythrocytaire de certaines souches de Plasmodium falciparum. Quant aux tanins, ils détruisent le plasmodium par un effet antioxydant 15 en chélatant les ions métalliques, réduisant le fer ferrique (Fe3+) en fer ferreux (Fe^4·).

Claims (3)

1- Phytomédicament caractérisé en ce que ledit phytomédicament est composé d’extraits aqueux des feuilles de Alchornea cordifolia et des écorces du tronc de Annikia polycarpa possédant une activité antiplasmodiale par leur composition en métabolites tels que les flavonoides, les alcaloïdes dont la berbérine et la dihydroquinidine, les polyphénols dont l’acide ellagique, pouvant induire un taux de réduction de la parasitémie du Plasmodium berghéi d’au moins 75% chez le patient du paludisme simple par blocage du développement et destruction des souches de Plasmodium falciparum.
2- Obtention de phytomédicament selon la revendication 1, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :
- récolte et nettoyage : les feuilles de Alchornea cordifolia et les écorces du tronc de Annikia polycarpa sont recueillies et lavées soigneusement à l’eau potable ;
- décoction : les feuilles et les écorces découpées sont chauffées séparément jusqu’à ébullition dans l’eau propre pour extraire les métabolites ;
- concentration : chaque extrait aqueux est concentré par évaporation sous vide jusqu’ à obtenir un taux de matière sèche au moins dix fois plus important ;
mélange, granulation et encapsulage : les extraits aqueux concentrés sont ensuite mélangés dans un rapport 1/1 environ, et diluer dans de l'amidon de maïs pour donner une pâte humide qui est transformé en grains et séché à environ 40°C pour atteindre un taux d’humidité maximale de 10%, puis pour donner des grains secs qui sont mis en gélule pour 400 mg.
3- Phytomédicament selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l’innocuité du dudit phytomédicament est hématologique, biochimique et clinique.
OA1202200459 2022-09-29 Phytomédicament à base d'extraits de deux plantes médicinales pour le traitement du paludisme simple et son procédé de préparation. OA20988A (fr)

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