LU80723A1 - Procede pour la fabrication de panneaux lamines - Google Patents

Description

2.4140 ow

~ f\ ~7 O *^RAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG

Brevet N°..................../......£ J

du ... 27.....décembre......1.9.7 £ Monsieur le Ministre

Titre délivré de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes _ ’ Service de la Propriété Industrielle

0¾¾ LUXEMBOURG

MflùM ' ~-4---Demande de Brevet d’invention iUJo. ..............................................................

I. Requête

Monsieur Guido Vçrhaeghe. Leuvensestraat 75. B-3054_____________________________________________(1) „I.Qo.n.beek..B..e..l..g.1..que..*.....représenté.....par.....Monsieur Charles München,.............

* conseil en brevets.....â.....Luxembourg,.....agi s s an t en quai i té.....de............................(2) mandataire..........................................................................................................................................................................................................................................

dépose ce vingt-sept décembre 1900 soixante-dix-huit {3) à.......15...00.. heures, au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, à Luxembourg : 1. la présente requête pour l’obtention d’un brevet d’invention concernant : ....“.Procédé pour la fabrication de p an n e.a u x... ..l.ajn.i n § s _________________________________________________«) déclare, en assumant la responsabilité de cette déclaration, que l’(es) inventeur(s) est (sont) : .......................................................................................................le.....déposant.......................................................................................................................................

2. la délégation de pouvoir, datée de ...LQ..Q.n.b.6..£.k................................. le 3. la description en langue f,Γ.δ.n.ç.a iitS_Θ...................................de l’invention en deux exemplaires ; 4............5................. planches de dessin, en deux exemplaires ; 5. la quittance des taxes versées au Bureau de l’Enregistrement à Luxembourg, le..........27......décembre.....1978.................................................................................................................................................................................................

revendique pour la susdite demande de brevet la priorité d’une (des) demande(s) de (G) ...........................././.......................................... ....................déposée(s) en (7).............. .....................................U............................................................................

le .........................................././.............................................................................................................................................................................................................................(8) ....................................................................U...................................................................................................................................................................................................................

au nom de ............... ........................................Il............................................................................................................. .............................................................................(9) élit domicile pour lui (elle) et, si désigné, pour son mandataire, à Luxembourg ........................................

......lia.,.....bou.ley.ard......Prince-Henri..,......Luxembourg..............................................................................................(io) sollicite la délivrance d’un brevet d’invention pour l’objet décrit et représenté dans les annexes susmentionnées, — avec ajournement de cette délivrance à .......^..1.^.“™..?..™......mois.

.....

*- II. Procès-verbal de Dépôt

La susdite demande de brevet d’invention a été déposée au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, Service de la Propriété Industrielle à Luxembourg, en date du : 27 d*csnbre 1378

Pr. le Ministre à 15··.· 0 ü heures / ‘ \ de l’Économie Nationale et 'clés Classes Moyennes, \ B;:S V ù c/^ p L A C3îj07 _ .·- >__/ /__ /1\ TTf-.VA v.mAvî rt«, fi vtv. Q odrûnft Λ /0\ f*i T TT Tir.,1 V. rt M · . ΛΑ λ1%«Ί?4 m r.i- ,ΐηΧηΪΜΗ Jt.

MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de BREVET D1INVENTION au nom de Guido VERHA.EGHE pour : "Procédé pour la fabrication de panneaux lAminés”.

L'invention est relative à un procédé pour la fabrication de panneaux laminés, plus particulièrement de vitrages feuilletés.

Les vitrages feuilletés sont des vitrages dans lesquels une ou plusieurs couches de verre ou matières plastiques similaires au verre sont alternés avec une ou plusieurs feuilles d'un intercalaire thermoplastique.

Le plus répandu, dans cette application, est le polyvinylbu- tyral plastifié. Ces tyoes de vitrages sont en utilisation cou- / - 2 - 1 ’r \ viseurs et pare-brise pour avions et chars, et vitrages de sécurité pour bâtiments. Le nombre et l'épaisseur de couches de \ verre ou matière plastique similaire et le nombre et l'épaisseur de couches d'intercalaires thermoplastiques peut varier selon les besoins spécifiques de l'une ou l'autre application particulière.

D'habitude, la fabrication de vitrages feuilletés se fait en plusieurs étapes, deux desquelles sont particulièrement importantes, à savoir : 1° le dégazage ou précollage, 2° le traitement en autoclave, appelé "autoclavage", ou le collage final.

1. Le dégazage ou précollage des panneaux laminés, notamment des vitrages feuilletés appelés couramment feuilletés, est effectué d'une telle façon que la plus grande partie des gaz, qui ont été enfermés entre les différentes couches lors de l'assemblage, sont évacués. Simultanément à cette évacuation,on effectue un précollage d'un feuilleté de manière à sceller les panneaux pour éviter que l'air ou des liquides puissent pénétrer entre les couches lors des manipulations suivantes, et en particulier lors de l'autoclavage.

Il existe plusieurs méthodes de dégazage ou précollage.

> L'une des méthodes les plus répandues est le calandrage, lors - duquel les feuilletés assemblés sont soumis en alternance à un chauffage, d'habitude à des températures comprises entre 40°C et 130°C, et un passage entre des rouleaux d'un calandre.

Lors dudit passage les gaz sont pressés vers l'extérieur et un précollage des couches individuelles se développe / i - 3 - t \ »* en même temps qu'un scellage des bords.

Ceci peut être réalisé en plusieurs fois afin de pouvoir optimaliser le processus, en particulier en ce gui concerne un scellage complet des bords sans pour autant provoquer des poches de gaz enfermés dans le feuilleté.

Ceci est particulièrement important lorsqu'on veut éviter que des bullesaparaissent dans le produit fini.

D'autres méthodes pour le dégazage ou le précollage consistent en une évacuation des gaz à travers des anneaux en caoutchouc, des sacs étanches, ou des chambres étanches dans lesquels on applique le vide aux interstices du feuilleté. Les feuilletés sont alors soumis à un chauffage dans un tunnel chauffé ou un four.

Enfin, il existe aussi une méthode selon laquelle on opère par chauffage sous vide directement dans l'autoclave, sans avoir recours à des anneaux ou sacs. Cette dernière méthode de dégazage et précollage est très délicate dans son application par suite des forces de collage et scellage très limitées, d*où il résulte souvent des taux de déchets excessifs.

De plus, cette dernière méthode est aussi très sensible aux changements dans la rhéologie, tel que plasticité et * viscosité,des intercalaires thermoplastiques et aux défauts de parallélisme dans les couches individuelles.

En outre, la conductivité thermique sous vide est faible et donne lieu à des cycles dans l'autoclave excessivement * 4 - longs couplés à une consommation d'énergie élevée.

2. L'autoclavage ou collage final: Cette étape dans la fabrication des vitrages feuilletés a pour but de réaliser un contact intime et un collage entre les différentes composantes. En même temps, il se produit un relaxation quasi totale des tensions dans l'intercalaire thermoplastLque qui absorbe simultanément les restants d'air, de gaz et d'humidité qui étaient encore présents entre les couches du feuilleté. Ceci est effectué à des pressions et températures élevées. Dans le cas d'un intercalaire de polyvinylbutyral plastifié, ces pressions sont généralement de l'ordre de 10 à 15 atmosphères,à des températures de l'ordre de 130°C à 150°C.

La présente invention concerne une méthode qui permet j de combiner soit partiellement, soit complètement l'étape du ! dégazage et précollage avec l'étape de l'autoclavage et colla- > ge, en une seule opération. Les avantages principaux de cette ! 1 méthode sont les suivants : - une réduction importante dans la consommation d'énergie du fait que le feuilleté ne doit être chauffé qu'une seule fois; - une réduction importante de main d'oeuvre puisque le nombre de manipulations est réduit par suite de l'élimination du pré- . collage, et de l'élimination totale de l'utilisation de pinces ou d'un rouleau spécial qui sert à mieux sceller les bords pour éviter les pénétrations lors de l'autoclavage; - une réduction sensible de déchets qui sont souvent le résultat des manipulations, surtout dans le cas d'un calandrage qui provoque fréquemment des casses de verre; S ] i - une réduction sensible de déchets pour cause d'inclusion de / - 5 - - une augmentation sensible dans la reproductibilité en ce qui concerne la stabilité des feuilletés à long terme. Ceci est le résultat d'un dégazage plus complet et plus reproducti-. ble.

„ Ce qui est revendiqué dans la présente demande de brevet est une méthode qui est basée sur le principe d’une application simultanée d'un vide aux interstices d'un feuilleté, et d'june pression avec chauffage en autoclave sur l'extérieur du feuilleté, tout cela en parcourant les trois étapes habituelles d'un cycle d'autoclave. Ces trois étapes sont les suivantes : l'étape de montée en pression et température. , l'étape de maintien de température et pression à des valeurs nominales, et l’étape de refroidissement et réduction de pression.

Les particularités de la méthode revendiquée sont les suivantes : On a recours à une méthode par laquelle le feuilleté est enfermé dans un sac ou enveloppe flexible et étanche à l'intérieur duquel on applique un vide relativement poussé.

Après avoir ainsi évacué pratiquement tout l'air, on procède au scellage de l'enveloppe. Ensuite, on introduit l'enveloppe dans l'autoclave :l'autoclave est fermé et le cycle normal d'autoclavage est appliqué en parcourant les trois étapes normales . d'autoclavage, à savoir : 1. L'étape de montée en pression et température.

2. L'étape de maintien de la pression et de la température à une valeur nominale.

3. L'étape de refroidissement et réduction de pression. / - 6 - t .« ,

N

Selon la méthode de cette invention on utilise un matériel flexible d'emballage ayant un point de fusion ou de distorsion supérieur à la température de précollage ou scellage de l'intercalaire thermoplastique dans le feuilleté.

Une autre caractéristique de ce matériel flexible d'emballage est qu'il rétrécit à la chaleur à des températures qui sont considérablement inférieures à son point de fusion ou de distorsion. Sous l'effet de ce rétrécissement par la chaleur produite pendant la première étape d'autoclavage, l'emballage flexible scellé dans lequel règne un vide, assez poussé, se met en contact intime avec le feuilleté. Par conséquent, cet emballage suivra, à peu de degrés près, la même montée en température que le feuilleté et cela même dans le cas où l'air circulant dans l'autoclave serait sensiblement plus chaud. Ceci évite que certaines parties de l'emballage, en particulier les bords soudés ou scellés, montent trop vite en température avec le risque de distorsion ou désintégration prématurée et perte d'étanchéité que cela impliquerait.

Autre caractéristique de ce matériel flexible d'emballage est qu'il peut avoir un point de fusion ou distorsion qui soit inférieur à la température maximum utilisée lors de la deuxième étape d'autoclavage. Une autre caractéristique de ce matériel flexible d'emballage est qu’il doit rester étanche au gaz et donc garder le vide jusqu'à la température de précollage ou scellage du feuilleté. Une autre caractéristique fondamentale encore de ce matériel d'emballage flexible est gu*il constitue / I , - 7 - un produit bon marché^de fabrication facile. C'est sur ce dernier point que d'autres méthodes décrites dans la littérature ou connues par les initiés et qui utilisaient des sacs étanches parcourant les trois étapes d'autoclavage ont le plus souvent échoué dans la pratique, leur utilisation, voire fabrication étant trop coûteuse en matières premières ou en main d'oeuvre.

Par ailleurs, le matériel d'emballage flexible,utilisé suivant l'invention, est facile à enlever du feuilleté après autoclavage, ce gui implique qu'il n'adhère pas excessivement aux feuilletés à des températures voisines de sa température de fusion ou de distorsion ou au-dessus de cette température.

De plus, le matériel flexible d'emballage aura de préférence un caractère autoextinguible. Une dernière caractéristique importante du matériel flexible d'emballage est qu'il doit être facilement scellé après évacuation de l'air selon les méthodes courantes du "heat seal",donc permettant l'utilisation d'un équipement simple et bon marché utilisé dans l'industrie de l'emballage sous vide. Toutes ces caractéristiques sont réunies dans la présente invention par un choix judicieux des matériaux composant l'emballage flexible. Comme type de matériaux préférés on a recours à un film de polyolefine biaxialement orienté à des températures sensiblement en dessous de la température de distorsion ou de fusion. Ce film de polyolefine sera ensuite enduit d'une mince couche de chlorure de poly-vinylidène d'un degré de purété élevé et,par conséquent,d'une / * - 8 -

On donne ci-après un exemple préféré de mise en oeuvre du procédé de 1*invention.

Exemple.

Comme montré à la figure 1, on choisit un film de poly-olefine, et de préférence de polypropylène 2 connu par exemple sous le nom commercial "Eltex" biaxialement orienté, d'une épaisseur de l'ordre de 15 à 60y(î et de préférence' entre 20 et 40yM avec un taux de rétrécissement de l'ordre de 5 à 30% et de préférence entre 8 et 15% à des températures de l'ordre de 50 à 140°C et de préférence entre 60 et 110°C. Dans le cas de cet exemple particulier le film de polypropylène biaxialement orienté est rendu scellable par "heat seal”, les caractéristiques de "heat seal" étant obtenues à travers d'un revêtement comme par exemple de polyéthylène 1 coextrudé avec le polypropylène 2 et d'une épaisseur de l’ordre de là 10/f et de préférence entre 2 et 6. Ensuite on applique une couche étanche aux gaz. La méthode préférée consiste en l'enduction d‘un latex de chlorure de polyvinylidène 3 d'une grande pureté comme par exemple le produit connu sous le nom commercial "Ixan" de la firme Solvay ou un produit équivalent.

Le latex de chlorure de polyvinylidène très pur a comme caractéristique qu’il produit des couches beaucoup plus imperméables aux gaz que les films plastiques courahts, y compris les films de chlorure de polyvinylidène extrudés, ceci à cause des additifs nécessaires pour l'extrusion. Cette couche enduite au latex de chlorure de polyvinylidène (PVDC) a été

Tl — - _i_ Λ i ^ ra A ^ Λ V·"» /^4- 1- r··? r>T*·! /3 t ( _ 9 - du chlorure de polyvinylidène. D'une importance particulière est le fait que la cristallisation du PVDC se développe particulièrement bien en parcourant une plage de températures entre 60 et 90°C et ceci à des vitesses du même ordre de grandeur que la vitesse de chauffage d'un autoclave à air durant la première étape d'autoclavage. Ceci permet l'utilisation de couches en-: duites de PVDC très minces et donc pas chères. Typiquement, on ! utilise des couches de PVDC de l'ordre de 1 à 8yM et de préfé rence de 2 à 5/Ή- d'épaisseur. Cette enduction peut s'effectuer ; soit sur une face, soit sur les deux faces du film de polyole- fine. Pour procéder à la fabrication de feuilletés selon la i méthode de la présente invention, on utilise un film spécial j comme emballage flexible en utilisant le processus suivant : ί r i II s'agit de fabriquer un vitrage feuilleté à partir d'une feuil- j le de verre d'une épaisseur qui peut varier selon l'application finale entre 0,5 et 12 mm., d'une ou plusieures feuilles'de polyvinylbutyral plastifié qui varient en épaisseur entre 0,30 | et 1,50 mm, et d'une autre feuille de verre similaire à la ; première. Comme montré à la figure 3, on commence par étendre ; un morceau A dudit matériel flexible d’emballage de polypropy- 1 _ lène biaxialement orienté 2 et revêtu de chlorure de polyvinyl- | idène 3. Le morceau de matériel d'emballage flexible A aura une 1 surface gui dépasse le double de la surface du vitrage à em- j baller. La face i~evêtue de chlorure de polyvinylidène 3 sera I dirigée vers le bas. On procédera à l'assemblage du vitrage B / Π /, 9 Λ* - 10 - en superposant les trois couches, verre 4, film de polyvinyl-butyral 5 et verre 6 sur le -morceau de matériel flexible d'emballage A (voir figure 2). Ensuite, on procède au scellage par "heat seal" des trois bords qui sont restés ouverts en évacuant simultanément l'air par la méthode d'emballage sous vide par "heat seal" (voir figure 4). L'évacuation se fera à un vide de l'ordre de - 300 à -700 mm. Hg et de préférence entre -500 et -600 mm. Hg. Le "heat seal" ou scellage à chaud s'effectue à des températures de l'ordre de 130 à 180°C et de préférence entre 135 et 155°C. On utilisera une méthode de scellage à chaud qui permet en même temps de séparer l'excès de matériel flexible d'emballage, comme montré à la figure 5. L'emballage ainsi obtenu est introduit dans l'autoclave. L'autoclave est fermé et on procède à la première étape d'autoclavage en augmentant progressivement la pression et la température durant une période qui peut varier entre 15 et 200 minutes, et de préférence entre 30 et 60 minutes. C'est pendant cette étape qu'on obtiendra un scellage et précollage du feuilleté. Dans le cas d'un film de polyvinylbutyral commercial ce scellage se développera approximativement à partir de 45°C et sera complet entre 70 et 100°C, selon la vitesse à laquelle on monte en température et en pression. Puisque le matériel d'emballage flexible selon cette invention garde, toutes ses qualités d'imperméabilité jusqu'à des températures supérieures à 70°C il n'y aura pratiquement pas de pénétration de gaz / 4 m O .

-Ilde l'autoclave à l'intérieur du feuilleté dégazéifié. C'est à ce stade qu'on profite aussi des propriétés rétrécissantes de l'emballage puisque la température de cet emballage ne dépassera à aucun endroit la température du feuilleté de plus de quelques degrés, à cause d'un contact intime sur toute sa surface comme illustré par la figure,5,et restera par conséquent étanche aux gaz jusqu'au moment où le feuilleté aura atteint sa température de scellage. On peut donc continuer à monter en température et en pression jusqu'à l'obtention des conditions de la deuxième étape d'autoclavage. Ces conditions sont de l'ordre de 120 à 160°C et de préférence de 135 à 150°c pour la température et de l'ordre de 6 à 15 bars et de préférence de 10 à 14 bars pour la pression. Dans le cas où à partir d'une température au-dessus de la températube de scellage du polyvinylbutyral,l'.emballage flexible commencerait à perdre ses qualités d'imperméabilité, ceci n'aura plus aucun effet négatif sur la qualité du feuilleté. On continue donc l'autoclavage en parcourant la deuxième étape pendant laquelle on maintient les conditions déjà décrites pendant une période qui varie suivant l'épaissaur du vitrage, leur forme et les caractéristiques de l'autoclave entre 10 et 180 minutes et de préférence entre 15 et 25 minutes. Ensuite, on parcourt la troisième étape d'autoclavage lors de laquelle on procède au refroidissement et à la baisse de pression. On prendra soin de ne pas laisser tomber la pression trop brusquement et de préférence on se limitera simplement à refroidir l'autoclave qui, par / \ / / \ / //

Claims (20)

1.- Ce qui est revendiqué dans la présente demande de brevet est une méthode qui est basée sur le principe d'une application simultanée d'un vide aux interstices d'un feuilleté, et de la pression et le chauffage d'autoclave sur l’extérieur du feuilleté, tout cela en parcourant les trois étapes habi- / fcuelles d'un cvcle d'autoclavaae. / /. •V - 13 - Le vide aux interstices du feuilleté est obtenu par l'utilisation d'un sac étanche soumis au vide et scellé par après .Le matériel utilisé pour ce sac étanche est une mince couche de chlorure dé polyvinylidène appliqué sur un film support. Le chlorure de , polyvinylidène est d'une haute pureté et est caractérisé par le fait que son étanchéité aux gaz augmente avec le degré de cristallisation, degré de -cristallisation qui à son tour augmente avec la pureté et en montant lentement la température jusqu'à 80 à 90°C.

2. Une méthode selon la revendication 1,caractérisé en ce que la couche de chlorure de polyvinylidène est enduit à partir d'un latex ou produit analogue.

3. Une méthode selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que le film support est un film de polyolefine.

4. Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce'que le film support de polyolefine est biaxialement orienté et rétrécissant à des températures bien en dessous de sa température de fusion ou de distorsion.

5. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le film de polyolefine est composé d'une couche de polypropylène et d'une couche de polyéthylène coextrudés.

5.- Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le film support de propyolefine est composé d'une couche de polypropylène et de deux couches de polyéthylène, le polypropylène se trouvant Z A - 14 - «

7. Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes,caractérisé en ce que le sac étanche est scellé par scellage à chaud.

8. Une méthode selon l'une quelconque des revendi- » cations précédentes, caractérisée en ce que la couche de chlo rure de polyvinylidène est orientée vers l'extérieur de l'emballage, et ceci pour obtenir des caractéristiques autoextin-guibles dans le cas d'un feu d'autoclave.

9. Méthode selon l*une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on applique une couche de chlorure de polyvinylidène de chaque côté du film de polyoléfine.

10. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que plusieurs feuilletés sont superposés l'une sur l'autre à l'intérieur de l'emballage flexible. Ceci peut être effectué sans difficultés dans le cas de feuilletés plats, contrairement à ce qui est possible pour les feuilletés bombés. Ceci permet des économies considérables dans la consommation de matériel flexible d'emballage, et dans la main d'oeuvre pour la préparation, le scellage et autres manipulations pour la préparation des emballages flexibles.

11. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'on interpose une couche de matériel poreux entre le feuilleté et l'emballage flexible, comme par exemple du papier, textile, ou non tissé, et ceci dans le but d'obtenir un passage plus facile des gaz enfermés / - 15 - k ·* » et gui doivent être évacués vers le conduit à vide. Daris le cas de l'utilisation d'un matériel d'emballage flexible avec tendance à coller trop fortement sur le verre après l'autoclavage, cette couche supplémentaire peut aussi servir comme anti-adhérant. 12, - Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'on utilise un produit plastique,comme substituant au verre comme par exemple le poly-méthylmétacrylate ou le polycarbonate. 13, - Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'on utilise des compositions mixtes de verre et substituants au verre, soit en deux couches ou multiples couches. 14, - Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise des intercalaires thermoplastiques autres que le polyvinylbutyral plastifié, comme par exemple des polyuréthanes, polyesters, acryliques ou polyolefines. 15, - Une méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on produit des feuilletés assymêtriques et en particulier des feuilles pour pare-brise automobile utilisant une couche de verre très mince comme couche intérieure. 16, - Un procédé selon l'une quelconque des revendica tions précédentes, caractérisé en ce qu'il est appliqué pour / la fabrication de laminats composés. / / - 16 - Λ * ♦

17. Un laminat composé fabriqué selon la méthode d*une des revendications précédentes.

18. Procédé pour la fabrication de panneaux laminés, caractérisé en ce qu'il consiste à entourer un ou plusieurs feuilletés comprenant plusieurs feuilles superposées en verre , ou matière plastique transparente alternées avec une ou plu sieurs feuilles d*un intercalaire thermoplastique dans une enveloppe ou sac en matière flexible et étanche aux gaz, à créer un vide relativement poussé à l'intérieur de cette enveloppe, à fermer complètement cette enveloppe, à augmenter graduellement la pression autour de l'enveloppe et à augmenter simultanément la température du milieu dans lequel celle-ci se trouve jusqu'à des valeurs de pression et de température déterminées, à maintenir cette pression et cette température pendant un certain temps et à réduire ensuite simultanément et graduellement cette température jusqu'aux environs de la température ambiante et la pression atmosphérique

19. Procédé suivant la revendication 18, caractérisé en ce qu'on utilise une enveloppe ou sac pouvant se rétrécir sous l'effet de la chaleur.

20. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 18 et 19, caractérisé en ce-qu'on augmente la pression autour de l’enveloppe pendant qu'on applique le vide susdit à l'intérieur de celle-ci.

21. Procédé suivant l'une quelconque des revendica tions 18 à 20, caractérisé en ce qu'on utilise une enveloppe / obtenue suivant la méthode décrite ci-dessus. // .· » - 17 -

22. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisé en ce qu'il consiste à employer une enveloppe à usage unique.

23. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 18 à 22, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser le « dégazage à température ambiante.

24. Panneau laminé obtenu par la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus ou montré aux dessins annexés.

25. Procédé de fabrication de panneaux laminés tel que décrit ci-dessus, plus particulièrement dans l'exemple donné dans la description. Devins :........5..........p!cnÿ"~s 4t......es.-s cîjrit J....... : —Λ - Γ--3 , ....... ‘ ' Λ - .....; l - ï-'i-VZndcSfciOrt- ... / ; ^ G^criptif Lux'in’iHr:’:'', !2 27 DEC. 1^78 ^ 'Charles München i