FR92146E

FR92146E -

Info

Publication number: FR92146E
Application number: FR48513A
Authority: FR
Original assignee: Societe de Paris et du Rhone SA
Current assignee: Societe de Paris et du Rhone SA
Priority date: 1965-12-03
Filing date: 1967-04-10
Publication date: 1968-09-27
Also published as: FR1466459A

Description

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

IRE ADDITION

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE AU BREVET D'INVENTION

SERVICE d« la PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

N° 1.466.459

Xt l-U/i/u

P.V. n° 48.513, Rhône /^/^\%

Classification internationale :

N° 92.146

H 02 p

&

Dispositif électronique de commande d'un récepteur électrique en fonction de la vitesse de rotation d'un générateur de courant alternatif.

Société anonyme dite : SOCIÉTÉ DE PARIS & DU RHÔNE résidant en France (Rhône).

(Brevet principal pris le 3 décembre 1965.)

Demandée le 10 avril 1967, à 14h 10m, à Lyon.

Délivrée par arrêté du 19 août 1968.

(Bulletin officiel de la Propriété industrielle, n° 39 du 27 septembre 1968.)

Le brevet principal décrit un dispositif comprenant en combinaison un ensemble de détection délivrant une tension fonction de la vitesse du générateur et un ensemble amplificateur transformant cette tension en un courant dont la valeur moyenne est fonction de la vitesse du générateur, ce générateur étant équipé d'éléments redresseurs en mono ou bi-alternance et comportant deux bornes de sortie, l'une positive, l'autre négative et une borne supplémentaire prise sur l'une quelconque des phases.

La présente addition vise à améliorer les conditions d'utilisation de ce dispositif. A cet effet, elle concerne un dispositif tel que décrit dans le brevet principal, caractérisé en outre, par les points suivants pris ensemble ou séparément :

a. L'organe de réglage du point de départ de la courbe est constitué par un potentiomètre monté en parallèle sur le condensateur auxiliaire, potentiomètre dont le point intermédiaire ou point mobile est connecté à un élément de référence, tel qu'une diode, qui commande la base du premier transistor de l'amplificateur ;

b. Un élément stabilisateur tel qu'une diode, une diode zener, ou tout autre organe similaire est placé entre les bornes de la phase du générateur dont on prélève la tension pour stabiliser cette tension en annulant les fluctuations dues aux variations de sa charge ;

c. Une diode est montée en série avec la diode zener précitée, en vue de diminuer la puissance dissipée dans cette dernière ;

d. Un interrupteur et une résistance de valeur appropriée sont montés en série entre le pôle négatif de la batterie et le conducteur assurant la liaison entre le condensateur intégrateur et le condensateur auxiliaire, de telle sorte qu'il est possible par la fermeture de l'interrupteur précité, de dériver une partie du courant de charge du condensateur auxiliaire, et par conséquent, de faire translater vers la droite la courbe du courant disponible à la sortie de l'amplificateur en fonction de la vitesse du générateur ;

e. La base du premier transistor de l'amplificateur est reliée à la borne supplémentaire du générateur à travers un élément redresseur et une résistance, un condensateur étant connecté entre la borne positive du générateur et le conducteur reliant la résistance précitée à l'élément redresseur, de sorte que, lorsque le générateur est à l'arrêt, aucun courant de base ne traversant le premier transistor de l'amplificateur, le second transistor est passant et un courant circule dans le récepteur électrique ;

f. Une résistance relie la borne d'entrée du récepteur à la borne positive de la batterie, résistance dont la valeur est déterminée pour qu'un courant minimum circule dans le récepteur pendant les périodes où le générateur tourne à faible vitesse;

g. Une résistance et un interrupteur monté en série relient à la borne négative de la batterie d'accumulateur, d'une part, la base du premier transistor de l'amplificateur et d'autre part, la borne supplémentaire du générateur, avec interposition sur chacune de ces liaisons, d'une diode orientée de façon à ne laisser passer le courant qu'en direction de la résistance de sorte que, ce premier transistor est rendu conducteur à travers ladite résistance lorsque la borne supplémentaire est le siège d'une tension négative tandis que lorsque cette tension est positive, le courant de base du pre8 210667 7

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mier transistor- est annulé, par suite du blocage de la diode placée sur son circuit, blocage résultant du courant traversant l'autre diode et ladite résistance;

h. Un relais inverseur, dont l'alimentation est commandée par un interrupteur, permet de déconnecter la borne négative du récepteur de la borne négative de la batterie d'accumulateurs et de la connecter à la borne positive de cette dernière afin de démagnétiser le récepteur à l'aide d'un courant inverse, la borne positive de ce récepteur étant reliée à la borne négative de la batterie d'accumulateurs à travers une résistance de valeur appropriée.

De toute façon, l'invention sera bien comprise, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de ce dispositif :

Figures 1 et 2 en montrent deux formes d'exécution ;

Figures 3 et 6 montrent les diverses courbes de courant en fonction de la vitesse du générateur que ce dispositif permet d'obtenir.

Comme dans le cas du brevet principal le dipositif selon la présente addition comporte un générateur G, un ensemble de détection M, un ensemble amplificateur A, et un récepteur ou charge R. Les organes de ces ensembles qui n'ont pas changé par rapport à ceux décrits en référence à la figure 2 du brevet principal sont désignés par les mêmes chiffres ou lettres de références.

Suivant une première caractéristique de la présente addition, l'organe de réglage du point de départ 12 de la courbe du courant en fonction de la vitesse de rotation du générateur c'est-à-dire [I f (N)] est constitué par un potentiomètre Pi et une résistance R5 montés en parallèle sur le condensateur auxiliaire C2, ce potentiomètre Pt ayant son point intermédiaire ou point mobile connecté à un élément de référence tel qu'une diode Zt.

Le remplacement de la diode zener Z prévue dans le brevet principal (fig. 2) par une diode Zi associée à un potentiomètre Pi permet à l'utilisateur de déplacer par exemple en 12a, le point de départ 12 de la courbe du courant d'alimentation du récepteur R en fonction de la vitesse de rotation du générateur G, comme illustré par la figure 3. Par conséquent, pour modifier ce point, l'utilisateur n'aura qu'à manœuvrer le potentiomètre Pi alors que, dans le cas du brevet principal, il était obligé de remplacer la diode zener Z par une autre diode zener de caractéristique appropriée.

Une autre caractéristique de l'invention consiste à stabiliser la tension aux bornes de la phase du générateur G sur laquelle est effectué le prélèvement destiné à contrôler l'alimentation du récepteur R. En effet, cette tension est soumise à l'influence des variations de la charge du générateur G. Pour cela, entre les bornes 3 et 5 de ce dernier, est disposée une diode zener Z: ou tout autre organe stabilisateur, tel qu'une diode, une résistance VDR, etc. Dans l'exemple illustré sur le dessin, la diode zener Zz est montée en série avec une diode D4 dont le rôle est de limiter la puissance dissipée dans la diode Z2.

On a vu précédemment que le potentiomètre Pi permettait de déplacer le point de départ de la courbe If (N), mais lors de ce réglage, le point 13 correspondant au début du courant maximum dans le récepteur R ne change pas de place, de telle sorte que la manœuvre du potentiomètre Pi entraîne une variation de la pente de la première partie 12-13 de la courbe précitée.

On peut, dans certains cas, avoir besoin de déplacer cette première partie 12-13 de la courbe 1/ (N) parallèlement à elle-même. A cet effet, la borne de sortie du condensateur intégrateur Ci est reliée par une résistance R6 et un interrupteur 6, à la borne 4 du générateur G, c'est-à-dire au pôle négatif de la batterie d'accumulateurs B. Par conséquent, pour déplacer la courbe I / (N) vers la droite comme illustré en 12a, 13a sur la figure 4, il suffit de fermer l'interrupteur 6, de sorte qu'une partie du courant du condensateur Ci est dérivée par la résistance R6.

Dans d'autres circonstances, on peut désirer que le récepteur R soit alimenté par un courant plus faible; c'est le cas, par exemple lorsque son couple maximum n'est plus utile. Dans ce but, une résistance R7 et un interrupteur 7 montés en série, permettent de relier, d'une part, la borne 4 du générateur G ou la borne négative de la batterie B d'une part à la base du transistor Ti et d'autre part à la borne 5 du générateur G, par l'intermédiaire de deux diodes respectivement D6 et D5.

Lorsque l'interrupteur 7 est fermé, le transistor T, est rendu conducteur à travers la résistance R7, lorsque la tension entre les bornes 5 et 4 est négative ; à ce moment, le transistor T. est bloqué.

Par contre, lorsque la tension entre les bornes 5 et 4 du générateur G devient positive, la diode D6 se trouve bloquée et le transistor Ti ne conduit plus, à cause de la tension aux bornes du condensateur G. Il en résulte que le courant moyen dans le récepteur R devient égal à la moitié du courant maximum, comme illustré par la figure 5.

Il peut être nécessaire, dans certains cas, qu'un courant circule dans le récepteur R lorsque le générateur G est à l'arrêt. C'est le cas, par exemple, où le récepteur R est constitué par un embrayage électrique automobile.

Claims

En effet, ce courant peut permettre, par le collage de l'embrayage qui en résulte, de faire démarrer un véhicule automobile en le poussant ou en lui faisant descendre une pente. Si, par' contre, aucun courant ne circule dans le récepteur, ce démarrage sera impossible. A cet effet, comme indiqué sur la figure 2, la base du transistor Ti est reliée à la borne supplémentaire 5 du générateur G, à travers un élément redresseur tel qu'une diode D7, placée en série avec la résistance Ri. En outre, un condensateur C4 est connecté entre la borne positive du générateur G et la diode D7 et la résistance Ri.
Ainsi, lorsque le générateur G est à l'arrêt, aucun courant de base ne traversant le premier transistor Ti de l'amplificateur A, comme c'était le cas dans la forme d'exécution représentée sur la figure 1, le transistor Ti est passant, de sorte qu'un courant circule dans le récepteur R, comme illustré en 14-15 sur la courbe I / (N) de la figure 6. Par contre, lorsque le générateur G commence à tourner, si la tension entre les bornes 5 et 3 est négative, le transistor Tt est passant car un courant circule à travers la résistance Ri et la diode D7. Ensuite, lorsque la tension entre les bornes 5 et 3 du générateur G devient positive, la décharge du condensateur C4 maintient le transistor Ti passant. Il en résulte que, lors du démarrage du générateur G, la courbe du courant en fonction de la vitesse n'est pas modifiée par rapport aux exemples précédents.
Cependant, il peut être nécessaire que le démarrage du générateur G n'annule pas complètement le courant d'alimentation de R. Pour cela, une résistance RIO relie la borne d'entrée du récepteur R à la borne positive de la batterie B, résistance qui limite le courant d'alimentation du récepteur R, pendant les périodes de basse vitesse du générateur G, à la valeur minimale désirée, comme illustré en 16-17 sur la courbe 1/ (N) de la figure 6.
Enfin, suivant une autre caractéristique de l'invention, un relais inverseur RL1 dont l'alimentation est commandée par un interrupteur 8 permet, par son contact RL11, de déconnecter la borne de sortie du récepteur R, de la borne négative de la batterie B, et de la connecter à la borne positive de cette dernière. Le récepteur R se trouve donc traversé par un courant inverse, qui a pour effet de le démagnétiser. Dans le cas où le récepteur R est un embrayage de véhicule automobile, l'interrupteur 8 sera avantageusement commandé par la manœuvre automatique du levier de vitesse.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif qui ont été décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs ; elle en embrasse,
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au contraire, toutes les variantes de réalisation.
RÉSUMÉ
Dispositif tel que spécifié dans le brevet principal, caractérisé en outre, par les points suivants pris ensemble ou séparément :
a. L'organe de réglage du point de départ de la courbe est constitué par un potentiomètre monté en parallèle sur le condensateur auxiliaire, potentiomètre dont le point intermédiaire ou point mobile est connecté à un élément de référence, tel qu'une diode, qui commande la base du premier transistor de l'amplificateur ;
b. Un élément stabilisateur tel qu'une diode, une diode zener, ou tout autre organe similaire est placé entre les bornes de la phase du générateur dont on prélève la tension pour stabiliser cette tension en annulant les fluctuations dues aux variations de sa charge ;
c. Une diode est montée en série avec la diode zener précitée en vue de diminuer la puissance dissipée dans cette dernière;
â. Un interrupteur et une résistance de valeur appropriée sont montés en série entre le pôle négatif de la batterie et le conducteur assurant la liaison entre le condensateur intégrateur et le condensateur auxiliaire, de telle sorte qu'il est possible, par fermeture de l'interrupteur précité, de dériver une partie du courant de charge du condensateur auxiliaire, et par conséquent, de faire translater vers la droite la courbe du courant disponible à la sortie de l'amplificateur en fonction de la vitesse du générateur;
e. La base du premier transistor de l'amplificateur est reliée à la borne supplémentaire du générateur à travers un élément redresseur et une résistance, un condensateur étant connecté entre la borne positive du générateur et le conducteur reliant la résistance précitée à l'élément redresseur, de sorte que, lorsque le générateur est à l'arrêt, aucun courant de base ne traversant le premier transistor de l'amplificateur, le second transistor est passant et un courant circule dans le récepteur électrique ;
/. Une résistance relie la borne d'entrée du récepteur à la borne positive de la batterie, résistance dont la valeur est déterminée pour qu'un courant minimum circule dans le récepteur pendant les périodes où le générateur tourne à faible vitesse ;
g. Une résistance et un interrupteur montés en série relient à la borne négative de la batterie d'accumulateur, d'une part la base du premier transistor de l'amplificateur et d'autre part, la borne supplémentaire du générateur, avec interposition, sur chacune de ces liaisons, d'une diode orientée de façon à ne
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laisser passer le courant qu'en direction de la résistance de sorte que, le premier transistor est rendu conducteur à travers ladite résistance lorsque la borne supplémentaire est le siège d'une tension négative tandis que lorsque cette tension est positive, le courant de base du premier transistor est annulé, par suite du blocage résultant du courant traversant l'autre diode et ladite résistance ;
h. Un relais inverseur dont l'alimentation est commandée par un interrupteur, permet de déconnecter la borne négative du récepteur de la borne négative de la batterie d'accumulateurs et de la connecter à la borne positive de cette dernière afin de démagnétiser le récepteur à l'aide d'un courant inverse, la borne positive de ce récepteur étant reliée à la borne négative de la batterie d'accumulateurs à travers une résistance de valeur appropriée.
Société anonyme dite :
SOCIÉTÉ DE PARIS & DU RHÔNE Germain & Maureau
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