FR3143246A1 - Procédé et dispositif de codage et décodage d’images. - Google Patents

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Gordon Clare
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Abstract

Procédé et dispositif de codage et décodage d’images L’invention concerne un procédé et dispositif de codage et décodage d’un signal comprenant une pluralité d’échantillons. Le procédé de décodage comporte les étapes suivantes : - décodage d’un premier groupe de cartes de caractéristiques ; - transformation dudit premier groupe de carte de caractéristiques pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques à la résolution du signal à décoder ; - décodage d’un ensemble de paramètres représentatifs d’un réseau de neurones ; - pour au moins un échantillon, dit échantillon courant, du signal à décoder, associé à une position dans le signal à décoder : - construction d’un vecteur caractéristique à partir des cartes de caractéristiques dudit second groupe, en fonction de ladite position dudit échantillon courant, et : - traitement dudit vecteur caractéristique par un réseau de neurones artificiels défini par les paramètres décodés pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée de l’échantillon courant. Figure pour l’abrégé : Fig. 2.

Description

Procédé et dispositif de codage et décodage d’images.
L’invention se rapporte au domaine général du codage de signaux mono ou multidimensionnels. Elle concerne plus particulièrement la compression des images et vidéo numériques.
Les images numériques font en général l’objet d’un codage source visant à les compresser afin de limiter les ressources nécessaires à leur transmission et/ou à leur stockage. Il existe de nombreux standards de codage, tels que, pour les images fixes, les standards de la famille JPEG, et pour les images animées, ou vidéo, les standards des organismes ITU/MPEG (H.264/AVC, H.265/HEVC, H.266/VVC, etc.) ainsi que leurs extensions (MVC, SVC, 3D-HEVC, etc.)
L’encodage d’une image est généralement effectué en divisant l’image en plusieurs blocs rectangulaires, et en encodant ces blocs de pixels selon une séquence de traitement donnée. Dans les techniques existantes de compression vidéo, le traitement d’un bloc comprend typiquement une prédiction des pixels du bloc effectuée à l’aide de pixels précédemment codés puis décodés présents dans l’image en cours d’encodage, auquel cas on parle de « prédiction Intra », ou d’images précédemment codées, auquel cas on parle de « prédiction Inter ». Cette exploitation des redondances spatiales et/ou temporelles permet d’éviter de transmettre ou de stocker la valeur des pixels de chaque bloc de pixels, en représentant certains au moins des blocs par un résiduel représentant une différence entre les valeurs de prédiction des pixels du bloc et les valeurs réelles des pixels du bloc prédit.
Les formats vidéo ne cessant d'évoluer pour compresser toujours davantage et s’adapter à la variété de formats attendus et des réseaux de communication, les possibilités de prédiction deviennent de plus en plus grandes et les algorithmes de codage et décodage classiques très complexes.
En plus de ces approches classiques proposées par les normes de compression (JPEG, MPEG, ITU), les approches basées sur l’intelligence artificielle, et notamment neuronales, tendent à se développer.
Certaines de ces approches neuronales peuvent être vues comme une simple extension de la notion de compétition des techniques de compression susmentionnées, telles que la compétition de mode de prédiction et transformation en codage vidéo.
D’autres approches utilisent le concept « d’auto-encodeur ». Les auto-encodeurs sont des algorithmes d’apprentissage à base de réseaux de neurones artificiels, qui permettent de construire une nouvelle représentation d’un jeu de données. L’architecture d’un auto-encodeur est constituée de deux parties : l’encodeur et le décodeur. L’encodeur est constitué par un ensemble de couches de neurones, qui traitent les données afin de construire de nouvelles représentations dites “encodées”, appelées aussi « représentations latentes ». À leur tour, les couches de neurones du décodeur reçoivent ces représentations et les filtrent afin d’essayer de reconstruire les données de départ. Les différences entre les données reconstruites et les données initiales permettent de mesurer l’erreur commise par l’auto-encodeur. L’entraînement consiste à modifier les paramètres de l’auto-encodeur afin de réduire l’erreur de reconstruction mesurée sur les différents échantillons du jeu de données. Les performances de tels systèmes à base d'auto-encodeur se font au prix d'une augmentation considérable de l'empreinte mémoire et de la complexité comparativement aux approches conventionnelles telles que proposées par les normes de compression. Ils peuvent avoir des millions de paramètres et peuvent nécessiter jusqu'à un million de MAC (multiplication-accumulation) pour décoder un seul pixel. Cela rend de tels décodeurs bien plus complexes que les décodeurs conventionnels, ce qui pourrait entraver l'adoption de la compression basée sur l'apprentissage.
Plus récemment, une technique simple d’encodage fondé sur un réseau de neurones a été décrite dans l’article « COmpression with Implicit Neural representations » d’Emilien Dupont et al. (arXiv:2103.03123). La technique de codage proposée consiste à ajuster un réseau de neurones à une image, quantifier les poids du réseau et les transmettre. Au moment du décodage, le réseau de neurones est évalué à chaque position de pixel pour reconstruire l'image. Une telle technique reste cependant inefficace en termes de compression.
Il existe donc un besoin pour une solution permettant de coder/compresser une image ou une séquence d’images de manière simple et efficace.
L’invention vise un procédé de codage d’un signal comprenant une pluralité d’échantillons à coder comportant les étapes suivantes :
- une étape de construction, comportant les sous-étapes de :
- construction d’un premier groupe de cartes de caractéristiques;
- transformation dudit premier groupe de carte de caractéristiques pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques à la résolution du signal d’entrée ;
- pour au moins un échantillon, dit échantillon courant, du signal à coder, associé à une position dans le signal à coder :
- construction d’un vecteur caractéristique à partir desdites cartes de caractéristiques dudit second groupe, en fonction de ladite position dudit échantillon courant ;
- traitement dudit vecteur caractéristique par un réseau de neurones artificiels défini par un ensemble de paramètres, pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée de l’échantillon courant ;
- mise à jour d'au moins une valeur d’une desdites cartes de caractéristiques dudit premier groupe et/ou d’au moins un paramètre dudit réseau, en fonction d’une mesure de performance de codage,
- une étape de codage dudit premier groupe de cartes de caractéristiques et dudit ensemble de paramètres.
L'invention vise aussi un procédé de décodage d’un signal comprenant une pluralité d’échantillons à décoder comportant les étapes suivantes :
- décodage d’un premier groupe de cartes de caractéristiques ;
- transformation dudit premier groupe de carte de caractéristiques pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques à la résolution du signal à décoder ;
- décodage d’un ensemble de paramètres représentatifs d’un réseau de neurones ;
- pour au moins un échantillon, dit échantillon courant, du signal à décoder, associé à une position dans le signal à décoder :
- construction d’un vecteur caractéristique à partir des cartes de caractéristiques dudit second groupe, en fonction de ladite position dudit échantillon courant , et :
- traitement dudit vecteur caractéristique par un réseau de neurones artificiels défini par les paramètres décodés pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée de l’échantillon courant.
Au sens de l’invention, on entend par encodage, ou « codage», l’opération qui consiste à représenter un ensemble d’échantillons sous une forme compacte portée par exemple par un train binaire numérique. On entend par décodage l’opération qui consiste à traiter un train binaire numérique pour restituer des échantillons décodés.
Par « échantillon » du signal, on entend une valeur prélevée dans le signal. L’échantillonnage du signal produit une suite de valeurs discrètes nommées échantillons. Dans le cas d’un signal d’image, l’échantillon prend le nom de pixel qui peut être par exemple un pixel couleur représenté traditionnellement par un triplet de valeurs, par exemple (R,G,B) ou (Y,U,V). De manière générale, un échantillon est représenté par un vecteur d’une ou plusieurs composantes, ou données.
Par « signal comprenant une pluralité d’échantillons », on entend un signal à une (audio, son), deux (image) ou plus de deux (image stéréoscopique, multiscopique, image associée à une carte de profondeur, vidéo, etc.) dimensions. En fonction de cette dimensionnalité, l’échantillon possède une, deux ou plusieurs coordonnées dans le signal. Dans le cas d’un signal d’image, la position de l’échantillon est repérée par ses coordonnées en abscisse (x) et ordonnée (y).
Par « cartes de caractéristiques », on entend une représentation abstraite du signal comportant une pluralité de données variables, discrètes ou non, que l’on appelle aussi valeurs, par exemple des nombres réels ou entiers. De manière connue, ces cartes sont aussi désignées sous le terme de « représentation latente » du signal d’entrée.
Par « transformation des cartes de caractéristiques », on entend une opération mathématique qui permet de transformer les valeurs d’une première carte en valeurs d’une seconde carte. Une première carte, dite carte du premier groupe, destinée au codage, est quelconque. Une seconde carte, dite carte transformée, ou carte du second groupe, est à la même résolution que le signal d’entrée, c’est à dire qu’elle comporte autant de valeurs que le signal d’entrée comporte d’échantillons (N). La transformation peut comporter par exemple une interpolation, un suréchantillonnage, un filtrage, une quantification, une transformée de Fourier, etc.
Par « vecteur caractéristique de données construit à partir des cartes de caractéristiques en fonction d’une position » on entend un vecteur constitué d’un ou plusieurs éléments, ou données, de préférence discrètes, les données étant construite à partir des cartes de caractéristiques du second groupe à une position déterminée par la position de l’échantillon en cours de traitement dans le signal. Ce vecteur caractéristique est celui qui est appliqué à l’entrée du réseau de neurones. Par exemple, dans le cas d’un signal audio monodimensionnel, un tel vecteur peut être constitué à partir d’une pluralité de valeurs prélevées dans chacune des cartes de caractéristiques à la même coordonnée que l’échantillon à coder. Dans le cas d’une image, un tel vecteur peut être constitué à partir d’une pluralité de valeurs prélevées dans chacune des cartes de caractéristiques aux mêmes coordonnées en abscisse et en ordonnée que l’échantillon à coder (resp. à décoder).
Par « réseau de neurones », on entend un réseau neuronal tels un réseau neuronal convolutif, un perceptron multicouche, un LSTM (pour « Long Short Term Memory » en anglais), etc. Le réseau de neurones est défini par exemple par une pluralité de couches de neurones artificiels qui comportent un ensemble de fonctions d'activation, de pondération et d’addition (par exemple, une couche peut calculer y = f(Ax+b), où y et b sont des vecteurs de dimension N, x est un vecteur de dimension M, A est une matrice de dimension MxN, et f est la fonction d’activation). Par la suite on parle de « réseau de neurones » ou « réseau de neurones de synthèse ».
Par « paramètre du réseau de neurones », on entend une des valeurs qui caractérise le réseau de neurones, par un exemple un poids associé à l’un des neurones (coefficient de filtre, pondération, biais, valeur affectant le fonctionnement de la non-linéarité), etc.
Par « traitement par un réseau de neurones », on entend l’application d’une fonction exprimée par un réseau de neurones au vecteur caractéristique d’entrée pour produire un vecteur de sortie représentatif de l’échantillon à coder (resp. à décoder). Ce vecteur de sortie peut comporter une ou plusieurs données représentatives de l’échantillon.
Par « mesure de performance », on entend une mesure entre au moins une valeur d’un échantillon à coder et une valeur décodée dudit échantillon. La mesure peut évaluer par exemple une distorsion, ou une erreur perceptive. Elle peut être effectuée sur un échantillon ou une pluralité d’échantillons (par exemple, l’image complète). La mesure peut comporter aussi une mesure du débit, notamment associé au codage du réseau de neurones et/ou au codage des cartes de caractéristiques du premier groupe. La mesure peut être une mesure conjointe entre le débit et la distorsion au travers de leur pondération. Comme il est bien connu de l’état de l’art, il est généralement procédé à une minimisation de la valeur de cette mesure jusqu’à atteindre une valeur cible.
Par « étape de construction » on entend une étape qui vise à construire les paramètres représentatifs de l’image, avant leur codage effectif. Les sous-étapes de construction peuvent être réitérées autant que nécessaire pour obtenir une mesure de performance acceptable.
De manière générale, on considère que les étapes d’un procédé de codage ou décodage ne doivent pas être interprétées comme étant liées à une notion de succession temporelle. Autrement dit, les étapes peuvent être effectuées dans un ordre différent de celui indiqué dans la revendication indépendante de codage ou de décodage, voire en parallèle.
Le procédé de codage selon l’invention réalise une construction des paramètres de codage, à partir du signal d’entrée, par exemple une image, en entraînant un réseau de neurones sur des vecteurs caractéristiques associés à une position d’un échantillon à coder. Ces vecteurs caractéristiques sont construits à partir de cartes de caractéristiques à la résolution du signal d’entrée. Au cours de l’entraînement, ou construction, les paramètres du réseau de neurones et les valeurs des cartes de caractéristiques sont mis à jour en fonction d’une mesure de performance, par exemple de type débit-distorsion. Lorsque l’entraînement est terminé, c’est-à-dire que la mesure de performance obtenue est satisfaisante, le codage effectif des paramètres du réseau de neurones et/ou des valeurs des cartes de caractéristiques peut être effectué et mémorisé ou transmis à destination du décodeur.
Avantageusement, le processus d’entraînement permet de raffiner les paramètres du réseau de neurones et/ou les valeurs des cartes de caractéristiques jusqu’à obtenir une représentation adéquate en termes de performance, par exemple un équilibre souhaité entre le débit généré et la distorsion subie par le signal d’entrée. L’entraînement des valeurs des cartes de caractéristiques et des paramètres du réseau de neurones peut être conjoint. Avantageusement, le procédé de codage selon l’invention permet de compresser efficacement le signal.
Avantageusement, le procédé de décodage est simple puisqu'il suffit de décoder les cartes de caractéristiques du premier groupe et le réseau de neurones pour reconstituer une version décodée du signal, par exemple une image.
Un tel réseau de neurones peut avantageusement être de structure très simple avec peu de paramètres.
De surcroît, le décodage peut être effectué échantillon par échantillon, de manière progressive.
Selon des modes de réalisation du procédé de codage et/ou de décodage :
- Le procédé comporte une étape de construction d’un troisième groupe de cartes de caractéristiques et le vecteur caractéristique est en outre construit à partir desdites cartes de caractéristiques. Avantageusement, ces cartes supplémentaires du troisième groupe, construites de manière identique au codeur et au décodeur, ne sont ni stockées ni transmises au niveau du codeur, ni décodées au niveau du décodeur. Elles permettent ainsi de bénéficier de données supplémentaires pour améliorer la compression sans dégrader le débit. Elles peuvent par exemple comprendre des coordonnées, des données disponibles dans les cartes du premier ou du second groupe, des données concernant d’autres images déjà traitées par le codeur ou décodeur, etc.
– Une au moins des cartes de caractéristiques du premier groupe est de résolution inférieure à celle du signal à coder (resp. décoder) et l’opération de transformation comporte un suréchantillonnage. Avantageusement selon ce mode, la compression des cartes de caractéristiques est plus efficace puisque l’une au moins des cartes de caractéristiques du premier groupe, à coder (resp. décoder) comporte moins de valeurs que si elle était à la résolution du signal. Par exemple, dans le cas d’une image numérique, l’une des cartes de caractéristiques du premier groupe peut être à la résolution 1/2, c’est-à-dire qu’elle comporte deux fois moins de valeurs en abscisse et en ordonnée que le signal d’entrée comporte d’échantillons, soit au total 4 fois moins de valeurs qu’une carte de caractéristiques à la résolution du signal. En revanche, la carte de caractéristique du second groupe qui correspond à une transformation de cette carte du premier groupe est de résolution identique à celle du signal. La transformation comporte donc dans ce cas au moins une opération de suréchantillonnage pour obtenir le même nombre de valeurs dans cette carte transformée que le signal d’entrée (resp. à décoder) comporte d’échantillons.
– Une au moins desdites cartes de caractéristiques du premier ou du troisième groupe est de résolution identique à celle du signal à coder (resp. décoder). Avantageusement selon ce mode, l’une au moins des cartes de caractéristiques, à la même résolution que le signal d’entrée (resp. à décoder), permet une fidélité importante et le respect des détails de la résolution initiale du signal. La transformation conserve dans ce cas le nombre de valeurs de la carte de caractéristiques transformée. Elle peut être réduite à l’identité (aucun traitement n’est effectué sur les valeurs de la carte du premier groupe) ou comporter une opération de filtrage, de quantification, une transformation de Fourier, etc. Au codage, la quantification est indispensable au bon fonctionnement du système si les cartes de caractéristiques comportent par exemple des valeurs flottantes, ou réelles. Il est nécessaire de les quantifier avant de les coder et/ou de les fournir en entrée du réseau de neurones. Au décodage en revanche, la quantification inverse n’est pas nécessaire, selon les modes de réalisation.
– La construction dudit vecteur caractéristique comporte une sous-étape d’extraction d’une valeur de ladite au moins une carte de caractéristiques du second ou du troisième groupe à une position identique à celle de l’échantillon courant dans le signal.
Avantageusement, il est ainsi possible d’extraire une valeur d’une carte de caractéristique du second ou du troisième groupe, à la même position que l’échantillon dans le signal (signal d’entrée pour le codage, signal à décoder pour le décodage), pour constituer un élément du vecteur caractéristique. Ce procédé est simple à mettre en œuvre. Par exemple, si l’on dispose de J cartes de caractéristiques de même résolution que le signal, une simple extraction des valeurs des cartes aux coordonnées de l’échantillon courant (à la même abscisse et la même coordonnée dans la carte de caractéristiques) permet de construire directement le vecteur caractéristique de J éléments.
- Le codage (resp. décodage) dudit premier groupe de cartes de caractéristiques comporte une sous-étape de codage (resp. décodage) entropique. Avantageusement, le codage entropique permet d’exploiter les redondances du signal qui peuvent persister dans les cartes de caractéristiques, le signal étant ainsi compressé plus efficacement.
Corrélativement, l’invention vise aussi un dispositif de codage et un dispositif de décodage.
Les caractéristiques et avantages du procédé de codage ou décodage s’appliquent de la même façon au dispositif de codage ou décodage selon l’invention et vice versa.
L’invention vise également un programme d’ordinateur sur un support d’enregistrement, ce programme étant susceptible d’être mis en œuvre dans un ordinateur ou un dispositif de contrôle conforme à l’invention. Ce programme comporte des instructions adaptées à la mise en œuvre du procédé correspondant. Ce programme peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.
L’invention vise aussi un support d'information ou un support d’enregistrement lisible par un ordinateur, et comportant des instructions de programme d'ordinateur mentionné ci-dessus. Les supports d'information ou d’enregistrement peuvent être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker les programmes. Par exemple, les supports peuvent comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD-ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette ou un disque dur, une séquence d’ADN, ou une mémoire flash. D'autre part, les supports d'information ou d’enregistrement peuvent être des supports transmissibles tels qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par lien radio, par lien optique sans fil ou par d'autres moyens.
Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
Alternativement, chaque support d'informations ou d’enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution d’un procédé conforme à l’invention.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent des exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif.
La représente schématiquement un dispositif de codage utilisé dans le cadre de l’invention ;
la représente schématiquement un dispositif de décodage utilisé dans le cadre de l’invention ;
la illustre un exemple de réseau de neurones artificiels de synthèse utilisé dans le cadre de l’invention au codage et au décodage ;
la est un logigramme représentant un exemple de procédé de codage qui peut être mis en œuvre par le dispositif de codage de la ;
la représente de manière illustrée un procédé de codage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention ;
la représente de manière illustrée un procédé de suréchantillonnage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention ;
la est un logigramme représentant un exemple de procédé de décodage qui peut être mis en œuvre par le dispositif de décodage de la ;
la représente de manière illustrée un procédé de décodage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention.
La représente schématiquement un dispositif de codage ENC.
Ce dispositif de codage ENC comprend un module GEN de génération de cartes de caractéristiques, un module SE de transformation, un module XTR d’extraction de données, un module MLP correspondant à un réseau de neurones artificiels, un module NNC de codage de réseau de neurones, un module FMC de codage des cartes de caractéristiques, un module EVAL d’évaluation d’une fonction de performance, un module MAJ de mise à jour, un module FME optionnel de génération de cartes de caractéristiques supplémentaires.
Le dispositif de codage ENC peut être mis en œuvre au moyen d’un dispositif électronique comprenant un processeur et une mémoire, non représentés ; chacun des modules mentionnés ci-dessus peut alors être réalisé par la coopération du processeur et d’instructions de programme d’ordinateur mémorisées dans la mémoire susmentionnée et conçues pour effectuer les fonctionnalités du module concerné, notamment comme décrit ci-dessous, lorsque ces instructions sont exécutées par le processeur.
Le dispositif de codage ENC de la reçoit en entrée une succession d’échantillons à coder, notés Pn, par exemple une succession temporelle d’échantillons sonores, ou un ensemble de données d’image noté I(Pn). Dans ce second cas, le signal d’image I(Pn) peut représenter une image bidimensionnelle, ou une pluralité d’images bidimensionnelles (vidéo, composantes de couleur, composantes stéréoscopiques, multiscopiques, etc.). Pndésigne un échantillon n du signal d’entrée comportant N échantillons. Dans un mode de réalisation, le signal est un signal d’image couleur représentée au moyen d’au moins une représentation bidimensionnelle, telle qu’une matrice de pixels, de largeur W et de hauteur H (avec N = WxH) chaque pixel comportant une composante rouge (R), verte (G), bleue (B), ou, en variante, une composante de luminance (Y) et au moins une composante de chrominance. L'emplacement de chaque pixel est défini par ses coordonnées en abscisse et ordonnée (x et y) dans l'image. Dans un mode de réalisation, l’image est en niveaux de gris représentée au moyen d’une représentation bidimensionnelle, telle qu’une matrice de pixels, chaque pixel comportant une composante de niveaux de gris, ou luminance. Dans ce cas le vecteur représentatif du pixel est réduit à une seule composante, ou donnée.
Comme cela sera décrit plus en détail plus loin en référence aux figures 3 à 8 :
Le module GEN de génération de cartes de caractéristiques est configuré pour générer, et notamment initialiser, une pluralité de M cartes de caractéristiques notées FMi. Le module FME facultatif peut générer une ou plusieurs cartes supplémentaires, au nombre de L, qui ne seront ni codées ni transmises, notées FMEl.
Le module SE réalise une transformation du premier groupe de cartes de caractéristiques pour générer un second groupe de cartes de caractéristiques à la même résolution que le signal d’entrée. Le module SE peut réaliser une quantification des valeurs des cartes du premier groupe en utilisant un quantificateur Q pour générer une collection ordonnée de valeurs quantifiées. On rappelle que la quantification d'une valeur fait référence à la mise en correspondance de cette valeur avec un membre d'un ensemble discret de symboles de code possibles. Par exemple, l'ensemble de symboles de code possibles peut être constitué de valeurs entières, et le système de quantification réalise un simple arrondi d’une valeur réelle à une valeur entière. Selon un autre exemple, la quantification consiste en une multiplication par une valeur donnée puis un arrondi. Puis le module SE effectue une transformation des valeurs d’au moins une des cartes de caractéristiques comme par exemple un suréchantillonnage, une interpolation, un filtrage, etc. À l’issue de la transformation, une carte de caractéristiques transformée du second groupe est de même résolution que le signal d’entrée.
Le module XTR réalise une extraction de valeurs dans les cartes de caractéristiques FMSiet optionnellement FMEl, pour un échantillon Pnà coder, en fonction de ses coordonnées dans le signal d’entrée. Les valeurs extraites constituent le vecteur Zn. Znest un J-uplet, c’est-à-dire qu’il comporte J éléments, ou données zi. Le vecteur Znd’indice n réfère au vecteur caractéristique du pixel P’n.
Le module MLP est un réseau de neurones défini par K paramètres Wk, apte à traiter le vecteur Zn, ou J-Uplet, en entrée, pour générer en sortie un second vecteur représentatif de l’échantillon Pnà coder. Le réseau de neurones est selon un mode de réalisation un MLP, ou Multi Layer Perceptron, constitué d’une couche d’entrée adaptée au format d’entrée (le J-uplet), optionnellement une ou plusieurs couche(s) cachée(s), et une couche de sortie adaptée au format de sortie du vecteur de sortie, de manière générale un vecteur comportant A éléments. Selon un mode de réalisation, A est égal à 3 et le vecteur de sortie est le triplet (R,G,B) du pixel P’ncodé puis décodé.
Le module NNC réalise le codage du réseau de neurones, notamment de ses paramètres Wk.Durant le processus d’entraînement, ou de construction, du codage, c’est-à-dire tant que l’étape d’évaluation d’une performance n’est pas satisfaisante, le module NNC réalise une simulation de codage, suivi d’un décodage, à destination du module d’évaluation. Il met à jour les valeurs des paramètres en fonction des résultats d’une mesure de performance réalisée par le module EVAL. Par la suite, il effectue le codage effectif des paramètres du réseau de neurones Wk. Les paramètres codés sont notés Wck. Ils sont stockés ou transmis sous la forme d’un flux B2. De manière connue, la simulation de codage peut être identique au codage effectif, ou en réaliser une approximation.
Le module FMC réalise le codage des cartes FMi, c’est-à-dire des valeurs quantifiées de chaque carte du premier groupe (à l’exclusion des cartes FMEl). Durant le processus d’entraînement, ou de construction, du codage, c’est-à-dire tant que l’étape d’évaluation d’une performance n’est pas satisfaisante, le module FMC réalise une simulation de codage, suivi d’un décodage, à destination du module d’évaluation. Par la suite, il effectue le codage effectif des valeurs des cartes FMi. Les cartes codées sont notées FMci. Elles sont stockées ou transmises sous la forme d’un flux B1. De manière connue, la simulation de codage peut être identique au codage effectif, ou en réaliser une approximation. Le module de codage quantifie si nécessaire la représentation latente des valeurs des cartes du premier groupe en utilisant un quantificateur pour générer une collection ordonnée de valeurs quantifiées. Puis le module de codage compresse les données quantifiées, en utilisant par exemple un codage de type entropique.
Le module EVAL réalise une évaluation et minimisation d’une performance de codage. La fonction d’évaluation est par exemple de type débit-distorsion. La minimisation peut être effectuée par une descente de gradient, ou tout autre procédé à la portée de l’homme du métier.
Le module MAJ réalise une mise à jour des valeurs des cartes FMi à encoder en fonction des résultats de la fonction de performance.
La représente schématiquement un dispositif de décodage DEC.
Le dispositif de codage DEC de la reçoit en entrée un premier groupe de données encodées organisées en M cartes de caractéristiques FMci(dites aussi couches FM) en provenance d’un flux B1, et les paramètres encodés Wckdu réseau de neurones en provenance d’un flux B2.
Ce dispositif de décodage DEC comprend un module NND de décodage de réseau de neurones, un module FMD de décodage des cartes de caractéristiques, un module XTR’ d’extraction de données, un module SE’ de transformation inverse, un module MLP’ correspondant à un réseau de neurones, un module FME’ optionnel de génération de cartes de caractéristiques supplémentaires.
Les cartes, ou couches, décodées par le module FMD, au nombre de M, sont notées FMdi. Les paramètres décodés par le module NND sont notés Wdk.
Le module FME’ du décodeur peut aussi générer une ou plusieurs cartes supplémentaires, notées FME’l, au nombre de L, identiques aux cartes supplémentaires FMElgénérées par le codeur.
Le module SE’ réalise une transformation du premier groupe de cartes de caractéristiques décodées FMdipour générer un second groupe de cartes de caractéristiques à la même résolution que le signal d’entrée, notées FMS’i. Le module SE’ effectue optionnellement une quantification inverse correspondant à la quantification effectuée au codeur. La quantification inverse n’est pas nécessaire si le quantificateur Q du codeur a réalisé un simple arrondi des valeurs réelles qui lui sont soumises. La quantification inverse n’est pas nécessaire non plus si le réseau de neurones est apte à prendre en compte une quantification de ses données d’entrée. Sinon, le décodeur réalise l’opération inverse du quantificateur Q. Le module SE’ effectue aussi une transformation des valeurs des cartes de caractéristiques, par exemple un suréchantillonnage, une interpolation, un filtrage, etc. À l’issue de la transformation, une carte de caractéristiques transformée du second groupe est de même résolution que le signal à décoder.
Le module XTR’ est identique au module XTR de la . Il réalise une extraction de valeurs des M cartes de caractéristiques FMS’itransformées et éventuellement des L cartes supplémentaires FME’l, pour construire le vecteur Znprenant la forme d’un J-uplet pour un échantillon Pnà décoder, en fonction de ses coordonnées dans le signal à décoder. Dans un mode de réalisation, J=M. Dans un mode de réalisation, J=M+L.
Le module MLP’ est un réseau de neurones défini par K paramètres Wdk, apte à traiter le vecteur Zdn, ou J-Uplet, en entrée, pour générer en sortie un second vecteur représentatif de l’échantillon Pnà décoder, de manière générale un vecteur comportant A éléments. Selon un mode de réalisation, A=3 et le vecteur de sortie est le triplet (R,G,B) du pixel Pdndécodé. En variante, le vecteur de sortie comporte une composante de luminance (Y) et au moins une composante de chrominance. Le module MLP’ est de structure identique au module MLP, et ses paramètres sont soit identiques si le codage de ses paramètres Wkest sans perte, soit différents si le codage est réalisé avec pertes.
Lorsque tous les échantillons Pndu signal ont été décodés, on dispose d’un signal reconstruit I(Pdn), selon un exemple une image I comportant N échantillons décodés sous la forme de N vecteurs Pdn.
Le dispositif de décodage DEC peut être mis en œuvre au moyen d’un dispositif électronique comprenant un processeur et une mémoire, non représentés ; chacun des modules mentionnés ci-dessus peut alors être réalisé par la coopération du processeur et d’instructions de programme d’ordinateur mémorisées dans la mémoire susmentionnée et conçues pour effectuer les fonctionnalités du module concerné, notamment comme décrit ci-dessous, lorsque ces instructions sont exécutées par le processeur.
La illustre un exemple de réseau de neurones artificiels de synthèse utilisé au codage et au décodage dans le cadre de modes de réalisation de l’invention.
Le réseau de neurones artificiels de synthèse MLP au codage et le réseau de neurones artificiels de synthèse MLP’ au décodage sont définis par une structure identique, comprenant par exemple une pluralité de couches de neurones artificiels, et par un ensemble de poids et fonctions d’activation associés respectivement aux neurones artificiels du réseau concerné.
Une représentation vectorielle d’un échantillon courant (un vecteur Znou Zdnissu des cartes de caractéristiques FMSiet FMElou FMS’iet FME’l) est appliquée en entrée (c’est-à-dire sur une couche d’entrée) du réseau de neurones artificiels de synthèse MLP ou MLP’. Le réseau de neurones artificiels produit en sortie un vecteur P’nou Pdnreprésentatif de l’échantillon décodé, selon un mode de réalisation les composantes de couleur (R, G, B) constitutives d’un pixel couleur d’une image.
La concaténation de tous ces pixels reconstruits dans une image (2D, 3D) constitue l’image décodée, ou reconstruite.
Au codeur, le réseau de neurones artificiels de synthèse MLP est entraîné sur l’image, de sorte à minimiser les différences entre la représentation en entrée de l’image courante I(Pn) et sa représentation I(P’n) en sortie, tout en minimisant également la quantité de données à encoder. Le module EVAL effectue une mesure de performance en ce sens.
Une fois que l’entraînement est terminé, les paramètres du réseau sont encodés, soit sans pertes, auquel cas le réseau de neurones MLP’ est identique à MLP, soit avec pertes, auquel cas le réseau MLP’ peut être légèrement différent de MLP.
La est un logigramme représentant un exemple de procédé de codage qui peut être mis en œuvre par le dispositif de codage de la .
Selon ce mode de réalisation, le signal est une image bidimensionnelle, chaque échantillon à coder est donc un pixel Pnde coordonnées (xn, yn).
L’encodage se déroule en deux phases principales :
Dans une première phase, dite phase de construction, un apprentissage est réalisé, afin de déterminer, pour un signal d’entrée I(Pn), les valeurs des cartes FMiet des paramètres Wkpour optimiser une fonction de coût globale. L’apprentissage est par exemple réalisé par une descente de gradient, suivie d’une mise à jour des paramètres du réseau de neurones MLP et des valeurs des cartes de caractéristiques FMi. Comme il est connu dans l’état de l’art, la fonction de coût peut être de type débit-distorsion, ou débit, ou distorsion, ou perceptuelle. Pour mesurer le débit R, il est nécessaire de simuler le codage des cartes FMi, puis de mesurer le débit de codage associé (la taille du flux B1). Selon un mode de réalisation, on ne simule pas le codage des paramètres Wkcar leur influence est moins importante que celle des cartes de caractéristiques. Selon un mode de réalisation, on simule aussi le codage des paramètres Wket on mesure le débit associé (la taille du flux B2). Pour mesurer la distorsion D, il est nécessaire de simuler le codage puis le décodage d’une partie au moins de l'image I, pour obtenir au moins un pixel P’nrésultant d’une simulation de codage puis de décodage, puis de mesurer l'écart entre cette partie de l'image I(Pn) en entrée et une partie correspondante de l'image I(P’n) codée puis décodée.
Puis lors d’une deuxième phase, dite phase de codage, les cartes FMiet les paramètres Wksont encodés pour produire les valeurs codées FMciet Wckavant transmission ou stockage. Ils constituent la représentation compressée du signal d’entrée I (Pn).
On va maintenant décrire les étapes d’un procédé selon un mode de réalisation de l’invention.
Lors d’une étape E20, un signal I(Pn) à coder, comportant une pluralité de N échantillons Pn, est fourni en entrée du procédé.
Lors d’une étape E21, les M cartes FMidu premier groupe sont initialisées par le module GEN. Par la suite, les paramètres Wkdu réseau de neurones MLP et les valeurs des cartes FMidoivent être optimisés durant la phase de construction.
Selon un mode de réalisation, les cartes FMisont de même résolution que le signal d’entrée I(Pn) et comportent donc chacune le même nombre de valeurs N qu’il y a d’échantillons Pnà coder.
Selon un mode de réalisation, les cartes FMisont de résolution inférieure ou égale à celle du signal d’entrée I(Pn) et comportent donc, pour au moins l’une d’entre elles, un nombre N’ de valeurs à coder inférieur à N.
Selon un mode de réalisation, la première carte FMiest à la résolution du signal et chaque carte suivante est à une résolution moitié de la précédente.
Selon un mode de réalisation, plusieurs cartes FMisont de même résolution, inférieure à la résolution du signal.
Selon un mode de réalisation, les cartes FMisont initialisées par des valeurs constantes prédéfinies.
Selon un autre mode de réalisation, les cartes de caractéristiques sont initialisées par un ensemble de valeurs réelles aléatoires.
Selon un mode de réalisation, une ou plusieurs cartes FMEl, formant un troisième groupe de L cartes de caractéristiques supplémentaires, sont générées et ajoutées au premier groupe. Elles servent à la construction du vecteur caractéristique mais ne seront ni stockées ni transmises.
Ces cartes de caractéristiques FMidu premier groupe sont par la suite mises à jour, ou raffinées, lors d’une étape E22 par le module de mise à jour MAJ du codeur au cours de son apprentissage lors de la phase de construction.
Lors d’une étape E23, les cartes FMidu premier groupe sont codées par le module FMC du codeur. Durant la phase de construction, cette opération est une simulation de codage. Durant la phase de codage, cette opération est un codage effectif et les valeurs codées constituent le flux B1. La simulation peut être identique au codage effectif mais elle peut aussi être différente (par exemple, simplifiée). Pour ce codage, on peut utiliser toute technique connue visant à compresser les valeurs des cartes.
Dans un mode de réalisation, les cartes FMisont codées dans l’ordre (FM1, FM2,…, FM4), et les variables de chaque carte dans un ordre prédéfini, par exemple lexicographique. Chaque carte subit un codage entropique. Le codage entropique produit un flux compressé B1 dont le débit est mesuré ultérieurement au cours d’une étape E28.
Lors d’une étape E24, les M cartes du premier groupe FMisont transformées par le module SE pour générer des cartes du second groupe FMSià la résolution du signal d’entrée.
Selon un mode de réalisation, M cartes FMSisont générées.
Selon un mode de réalisation, chaque carte FMiest transformée en une carte FMSi.
Selon un mode de réalisation, au moins une carte FMi est de résolution inférieure à celle du signal à coder et l’opération de transformation comporte un suréchantillonnage pour que la carte FMSi transformée comporte le même nombre d’échantillons que le signal d’entrée. Le suréchantillonnage consiste à rajouter des valeurs dans les cartes FMSipour atteindre la résolution du signal d’entrée. Il peut être simple (par réplication du plus proche voisin) ou comporter une interpolation (linéaire, polynomiale, par filtrage, etc.).
Lors d’une étape E25, un vecteur Znest construit par le module XTR à partir des valeurs extraites des cartes FMSidu second groupe et éventuellement FMEldu troisième groupe pour chaque échantillon Pnen fonction de ses coordonnées..
Dans un mode de réalisation, Zncomporte autant de valeurs que de cartes FMi (et optionnellement FMEl) en entrée. Dans ce cas on a J=M(+L).
Dans un mode de réalisation, Znest un J-uplet (z1, z2,…, zJ), constitué des valeurs des cartes FMSi(et optionnellement FMEl) situées aux coordonnées (xn, yn) du pixel courant Pn, comme il sera illustré à l’appui de la . La valeur située aux coordonnées (xn, yn) de la carte FMSiou FMEldonne la valeur finale (zi) de l’élément i du vecteur Znrelative à cette carte FMSiou FMEl.
Les échantillons à coder sont par exemple traités par ordre séquentiel, de n=1 à n=N.
Lors d’une étape E26, le vecteur Znest traité par le réseau de neurones MLP pour générer en sortie un vecteur représentatif de l’échantillon Pnà coder, selon un mode de réalisation le triplet (R, G, B) de l’échantillon P’n(l’échantillon Pncodé puis décodé).
La structure et les paramètres Wkdu réseau de neurones sont initialisés par exemple lors de la première itération de cette étape. Ces paramètres sont par la suite mis à jour, ou raffinés, au cours de la phase de construction, lors des itérations ultérieures du procédé.
Selon un mode de réalisation, les paramètres du réseau de neurones sont initialisés par des valeurs prédéfinies connues pour donner un résultat satisfaisant (par exemple, suite à un entraînement sur un corpus d’images).
Selon un autre mode de réalisation, les paramètres Wkdu réseau de neurones sont initialisés par un ensemble de valeurs aléatoires.
Lors d’une étape E27, les paramètres Wkdu réseau de neurones MLP sont quantifiés et codés. Durant la phase de construction, cette opération est une simulation de codage. Durant la phase de codage, cette opération est un codage effectif et les valeurs codées constituent le flux B2. La simulation peut être identique au codage effectif mais elle peut aussi être différente (par exemple, simplifiée). On peut utiliser à cette fin toute technique connue, par exemple la norme de codage de réseaux de neurones proposée par le standard MPEG-7 partie 17, aussi appelée NNR (Neural Network Representation). On notera que dans ce cas, il faut choisir la quantité de dégradation que le codage apporte aux paramètres Wk.
Lors d’une étape E28, une mesure de performance est évaluée.
À cet effet, les débits de simulation de codage associés aux cartes de caractéristiques (simulation du flux B1 par codage et décodage des cartes FMi) et optionnellement aux paramètres du réseau de neurones (simulation du flux B2 par codage et décodage des paramètres Wk) sont mesurés.
Selon un mode de réalisation, la fonction de coût est de type débit-distorsion, notée (D+L*R), où D est par exemple l’erreur quadratique mesurée entre le signal d’entrée et le signal décodé (ou l’erreur mesurée sur un sous-ensemble d’échantillon du signal). Selon un autre exemple, D est calculé à partir d’une fonction perceptive telle que le SSIM (pourStructural SIMilarity), ou MSSSIM (pourMulti-scale Structural SIMilarity). Selon un mode de réalisation, R est le débit simulé du flux B1 ; selon un autre mode de réalisation, R est le débit total utilisé pour coder cette image, c’est-à-dire la somme des débits simulés de B1 et B2. L est un paramètre qui règle le compromis débit-distorsion. D’autres fonctions de coût sont possibles.
Tant que la fonction de coût n’a pas atteint son minimum, la mesure de performance n’est pas satisfaisante, et le procédé est réitéré à partir de l’étape E22. Cette minimisation peut être effectuée par un mécanisme connu comme une descente de gradient avec mise à jour des paramètres au cours de l’étape E22 pour les valeurs des cartes de caractéristiques et E26 pour les paramètres du réseau.
Lors d’une étape E29, si la fonction de coût a atteint son minimum, l’entraînement s’arrête. Si une version codée correspondant à la dernière simulation des paramètres du réseau de neurones (Wk) et des cartes de caractéristiques (FMi) est disponible, les flux B1 et B2 peuvent en être constitués. Selon un autre mode de réalisation, le codage effectif les paramètres mis à jour du réseau de neurones (Wk) et des valeurs des cartes de caractéristiques (FMi) est effectué à cette étape pour produire les paramètres encodés Wcket FMciqui constituent des flux B1 et B2.
Les flux B1 et B2 peuvent être concaténés pour produire un flux final. Selon un mode de réalisation, le flux B2 des paramètres codés du réseau de neurones est stocké ou transmis avant le flux B1, afin de pouvoir être décodé avant le flux B1.
La représente de manière illustrée un procédé de codage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention pour coder une image I(Pn) (non représentée).
Dans ce mode de réalisation, les cartes FMisont au nombre de 4. Dans un mode préféré, elles sont au nombre de 7. La carte FM1est à la résolution de l’image à coder. La seconde carte FM2est de résolution moitié (dans chaque dimension) de la carte FM1. Chaque carte supplémentaire est de résolution moitié de la carte précédente. Cette structure permet de réduire le nombre de variables des cartes de caractéristiques ce qui facilite le codage et l’apprentissage tout en minimisant le coût de codage.
La carte FM2est suréchantillonnée d’un facteur 2 dans chaque dimension, selon un procédé illustré à l’appui de la . La carte FM3est suréchantillonnée d’un facteur 4 dans chaque dimension, et la carte FM4d’un facteur 8 dans chaque dimension.
Les cartes FMSirésultantes sont de même résolution que l’image I(Pn), et comportent donc chacune WxH valeurs, où W représente la largeur de l’image en pixels et H sa hauteur (N=WxH).
D’autres types de structure sont possibles, par exemple on peut utiliser un taux de réduction différent de un demi entre les cartes (un quart, ou un tiers, etc.).
Selon une variante présentée en pointillés, les cartes de caractéristiques sont au nombre de 5 : une carte supplémentaire FME0a été introduite, qui ne sera ni stockée ni transmise. Cette carte supplémentaire comporte typiquement des données qui peuvent assister le réseau MLP dans la tâche de reconstruction du signal. Ainsi, les cartes ajoutées peuvent être une ou plusieurs parmi la liste suivante, non limitative :
– Une carte comportant en chaque point l’abscisse de ce point.
– Une carte comportant en chaque point l’ordonnée de ce point.
– Une carte comportant en chaque point un codage positionnel (comme décrit par exemple à l’adresse internet https://skosmos.loterre.fr/P66/fr/page/-K0D65X2X-X ).
– Une carte représentant une image distincte de l’image en cours de traitement, susceptible d’apporter des informations sur l’image à coder, par exemple l’image précédemment traitée si l’image courante fait partie d’une série d’images à coder comme une vidéo, un ensemble d’images médicales, une représentation multivues, etc.
– Une carte représentant une carte de caractéristiques d’une image distincte de l’image en cours de traitement susceptible d’apporter des informations sur l’image à coder, par exemple une carte précédemment traitée si l’image courante fait partie d’une série d’images à coder comme une vidéo, un ensemble d’images médicales, une représentation multivues, etc.
– Une carte comportant la valeur d’un échantillon déjà décodé de la même carte, par exemple l’échantillon précédent dans l’ordre de décodage.
Dans ce mode de réalisation, le vecteur Znest un 4-uplet (z1...z4) constitué des valeurs extraites des cartes FMSisituées aux coordonnées (xn, yn) du pixel courant Pn. Les valeurs extraites sont quantifiées et le vecteur Znconstitué des valeurs quantifiées est traité par le réseau de neurones MLP pour générer en sortie un second vecteur, selon l’exemple un triplet (R, G, B) représentatif de l’échantillon Pnà coder. Le vecteur de sortie est dans ce cas le triplet (R,G,B) du pixel P’ncodé puis décodé. Le triplet est inséré dans l’image décodée I(P’n) aux positions (xn, yn) des composantes couleur (R’, G’, B’).
Dans un mode de réalisation, le vecteur Znest quantifié après son extraction.
Dans un autre mode de réalisation, les 4 cartes FMSisont quantifiées par le module SE, le vecteur généré comporte dans ce cas des valeurs déjà quantifiées.
Selon la variante présentée en pointillés, le vecteur Znest un 5-uplet (z0...z4), la valeur z0étant extraite de la carte supplémentaire FME0.
La représente de manière illustrée un procédé de suréchantillonnage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention au codage et au décodage.
Selon l’exemple illustré à la , la carte FM2(resp. FMd2) du premier groupe est à la résolution ½. Le procédé de suréchantillonnage par interpolation génère l’image FMS2de même résolution que le signal d’entrée.
Selon un exemple simple, pour générer la valeur de la carte FMS2 à la position (x,y) on considère dans la carte FM2(resp. FMd2) les valeurs aux positions (x/2, y/2), (x/2-1, y/2), (x/2, y/2-1) et (x/2-1, y/2-1) et une opération leur est appliquée pour obtenir la valeur FMS2(resp. FMS’2) à la position (x,y). Il peut s’agir par exemple d’une moyennage, d’une interpolation, etc.
Naturellement, tout algorithme de suréchantillonnage à la portée de l’homme du métier peut être utilisé.
La est un logigramme représentant un exemple de procédé de décodage qui peut être mis en œuvre par le dispositif de décodage de la .
Lors d’une étape E30, les flux B1 et B2 sont extraits du flux encodé. Ils contiennent respectivement les représentations codées des cartes du premier groupe FMciet des paramètres Wck.
Lors d’une étape E31, les M cartes FMdisont générées par décodage des valeurs FMci. Pour ce décodage, on peut utiliser toute technique connue similaire à celle utilisée au codeur, de préférence un décodage entropique. Dans un mode de réalisation, les cartes FMdisont décodées dans l’ordre (FMd1, FMd2,… FMd4), et les variables de chaque carte dans un ordre prédéfini, par exemple lexicographique.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, les cartes FMdisont de même résolution que le signal I(Pdn) à reconstituer et comportent donc chacune le même nombre de valeurs N qu’il y a d’échantillons Pdnà décoder.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, les cartes FMdisont à une résolution inférieure ou égale à celle du signal I (Pdn) à reconstituer.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, la première carte FMdiest à la résolution du signal et chaque carte suivante est à une résolution moitié de la précédente.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, plusieurs cartes FMdisont de même résolution, inférieure à la résolution du signal.
Lors d’une étape E32, selon un mode de réalisation, une ou plusieurs cartes FME’l,formant un troisième groupe de L cartes de caractéristiques supplémentaires, sont générées et complètent le second groupe. Elles ne sont pas décodées mais générées par le décodeur de manière identique à la génération du codeur. Elles comportent typiquement des données qui peuvent assister le réseau MLP’ dans la tâche de reconstruction du signal. La liste non limitative de cartes de caractéristiques supplémentaires possibles décrite à l’appui de la pour le codeur s’applique ici.
Lors d’une étape E33, les M cartes du premier groupe FMdisont transformées par le module SE pour générer des cartes du second groupe FMS’ià la résolution du signal d’entrée.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, M cartes FMS’isont générées.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, chaque carte FMdiest transformée en une carte FMSi.
Selon un mode de réalisation tel que décrit pour le codeur, au moins une carte FMdiest de résolution inférieure à celle du signal à coder et l’opération de transformation comporte un suréchantillonnage pour que la carte FMS’i transformée comporte le même nombre d’échantillons que le signal d’entrée. Le suréchantillonnage consiste à rajouter des valeurs dans les cartes FMS’ipour atteindre la résolution du signal d’entrée. Il peut être simple (par réplication du plus proche voisin) ou comporter une interpolation (linéaire, polynomiale, par filtrage, etc.)
La transformation peut optionnellement comporter une quantification inverse des valeurs extraites, si nécessaire. Cependant la quantification inverse n’est pas obligatoire.
Lors d’une étape E34, un vecteur Zdnest construit par le module XTR’à partir des valeurs extraites des cartes FMS’idu second groupe et éventuellement FME’ldu troisième groupe pour un échantillon Pnà décoder, en fonction de ses coordonnées (xn, yn). Cette étape est identique à l’étape E25 qui a été décrite pour le codeur à l’appui de la et les modes de réalisation décrits s’appliquent.
Notamment, dans un mode de réalisation, Zdnest un J-uplet (z1, z2,…, zJ), constitué des valeurs des cartes FMS’i(et optionnellement FME’l) situées aux coordonnées (xn, yn) du pixel courant Pn, comme il sera illustré à l’appui de la . La valeur située aux coordonnées (xn, yn) de la carte FMS’idonne la valeur finale (zdi) de l’élément i du vecteur Zdnrelative à cette carte FMS’iou FME’l.
L’extraction peut comporter une quantification inverse des valeurs extraites ou du vecteur Zdnconstitué, si nécessaire.
Les échantillons à décoder sont par exemple traités par ordre séquentiel, de n=1 à n=N.
Lors d’une étape E35, les paramètres Wdkdu réseau de neurones MLP’ sont générés par décodage des valeurs Wckdu flux B2. On peut utiliser à cette fin toute technique connue de décodage correspondant à la technique de codage qui a été utilisée par le codeur. Le réseau de neurones MLP’ est semblable au réseau MLP, c’est-à-dire qu’il est de même structure et comporte les mêmes paramètres, au codage près, qui peut être réalisé avec ou sans pertes.
Selon un mode de réalisation, le flux B2 est décodé avant le flux B1, afin de pouvoir disposer du réseau de neurones avant de commencer à décoder les échantillons.
Lors d’une étape E36, le vecteur Zdnest traité par le réseau de neurones MLP' pour générer en sortie un second vecteur représentatif de l’échantillon Pdnà décoder, selon un mode de réalisation un triplet qui est injecté dans l’image décodée I(Pdn) aux positions (xn, yn) des composantes couleur (Rd, Gd, Bd). Cette étape est identique à l’étape E26 qui a été décrite pour le codeur à l’appui de la .
Lorsque tous les échantillons du signal ont été traités, le signal décodé correspondant par exemple à l’image I(Pdn) est disponible.
La représente de manière illustrée un procédé de décodage utilisé dans un mode de réalisation de l’invention.
Dans ce mode de réalisation, les cartes FMdisont au nombre de 4. Dans un mode préféré, elles sont au nombre de 7.
Dans ce mode de réalisation, la première carte FMd1a la même résolution que l’image I, et comporte donc WxH variables, où W représente la largeur de l’image en pixels, et H sa hauteur. La seconde carte FMd2est de résolution moitié (dans chaque dimension) de la carte FMd1. Chaque carte supplémentaire est de résolution moitié de la carte précédente. Cette structure permet de réduire le nombre de variables des cartes de caractéristiques ce qui facilite le décodage tout en minimisant le coût de codage.
La carte FMd2est suréchantillonnée d’un facteur 2 dans chaque dimension, selon un procédé illustré à l’appui de la . La carte FMd3est suréchantillonnée d’un facteur 4 dans chaque dimension, et la carte FMd4d’un facteur 8. dans chaque dimension
les cartes FMS’isont de même résolution que l’image à décoder, et comportent donc WxH variables, où W représente la largeur de l’image en pixels, et H sa hauteur.
Dans ce mode de réalisation, le vecteur Zdnest un 4-uplet (zd1...zd4) constitué des valeurs des cartes FMS’isituées aux coordonnées (xn, yn) du pixel courant Pdn. Le vecteur Zdnest optionnellement déquantifié puis traité par le réseau de neurones MLP’ pour générer en sortie un second vecteur, selon l’exemple un triplet (R, G, B) représentatif de l’échantillon Pdnà décoder. Le triplet (R, G, B) est réinjecté dans l’image décodée I(Pdn) aux coordonnées (xn, yn) dans les composantes couleur (Rd, Gd, Bd).
Selon une variante présentée en pointillés, les cartes sont au nombre de 5 : une carte supplémentaire FME’0a été introduite. Dans ce mode de réalisation, le vecteur Zdnest un 5-uplet.

Claims (15)

  1. Procédé de codage d’un signal (I(Pn)) comprenant une pluralité d’échantillons (Pn) à coder comportant les étapes suivantes :
    - une étape de construction, comportant les sous-étapes de :
    - construction (E21, E22) d’un premier groupe de cartes de caractéristiques (FMi);
    - transformation (E24) dudit premier groupe de carte de caractéristiques (FMi) pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques (FMSi) à la résolution du signal d’entrée ;
    - pour au moins un échantillon, dit échantillon courant (Pn), du signal à coder, associé à une position (xn, yn) dans le signal à coder :
    - construction (E25) d’un vecteur caractéristique (Zn) à partir desdites cartes de caractéristiques (FMSi) dudit second groupe, en fonction de ladite position (xn, yn) dudit échantillon courant (Pn) ;
    - traitement (E26) dudit vecteur caractéristique (Zn) par un réseau de neurones artificiels (MLP) défini par un ensemble de paramètres (Wk), pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée (P’n) de l’échantillon courant ;
    - mise à jour (E22, E26) d'au moins une valeur d’une desdites cartes de caractéristiques dudit premier groupe et/ou d’au moins un paramètre dudit réseau, en fonction d’une mesure de performance de codage,
    - une étape de codage (E23, E27, E29) dudit premier groupe de cartes de caractéristiques (FMi) et dudit ensemble de paramètres (Wk).
  2. Procédé de codage d’un signal selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte une étape de construction (E21, E22) d’un troisième groupe de cartes de caractéristiques (FMEl), et en ce que le vecteur caractéristique est en outre construit à partir desdites cartes de caractéristiques du troisième groupe.
  3. Procédé de codage d’un signal selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’une au moins desdites cartes de caractéristiques du premier groupe (FMi) est de résolution inférieure à celle du signal à coder et en ce que l’opération de transformation comporte un suréchantillonnage.
  4. Procédé de codage d’un signal selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une au moins desdites cartes de caractéristiques du premier ou du troisième groupe (FMi, FMEl) est de résolution identique à celle du signal à coder.
  5. Procédé de codage d’un signal selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la construction dudit vecteur (Zn) caractéristique comporte une sous-étape d’extraction d’une valeur de ladite au moins une carte de caractéristiques du second ou du troisième groupe (FMSi,FMEi) à une position identique (xn, yn) à celle de l’échantillon courant (Pn) dans le signal d’entrée.
  6. Procédé de codage d’un signal selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le codage dudit premier groupe de cartes de caractéristiques comporte une sous-étape de codage entropique.
  7. Procédé de décodage d’un signal comprenant une pluralité d’échantillons (Pdn) à décoder comportant les étapes suivantes :
    - décodage (E31) d’un premier groupe de cartes de caractéristiques (FMdi) ;
    - transformation (E33) dudit premier groupe de carte de caractéristiques (FMdi) pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques (FMS’i) à la résolution du signal à décoder ;
    - décodage (E35) d’un ensemble de paramètres (Wck) représentatifs d’un réseau de neurones (MLP’) ;
    - pour au moins un échantillon, dit échantillon courant (Pdn), du signal à décoder, associé à une position (xn, yn) dans le signal à décoder :
    - construction (E34) d’un vecteur caractéristique (Zdn) à partir des cartes de caractéristiques dudit second groupe (FMS’i), en fonction de ladite position (xn, yn) dudit échantillon courant , et :
    - traitement (E36) dudit vecteur caractéristique (Zdn) par un réseau de neurones artificiels (MLP’) défini par les paramètres décodés (Wdk) pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée de l’échantillon courant (Pdn).
  8. Procédé de décodage selon la revendication 7, caractérisé en ce en ce qu’il comporte une étape de construction (E32) d’un troisième groupe de cartes de caractéristiques (FME’l) et en ce que le vecteur caractéristique est en outre construit à partir desdites cartes de caractéristiques du troisième groupe.
  9. Procédé de décodage selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu’une au moins desdites cartes de caractéristiques du premier groupe (FMdi) est de résolution inférieure à celle du signal à décoder et en ce que l’opération de transformation comporte un suréchantillonnage.
  10. Procédé de décodage d’un signal selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu’une au moins desdites cartes de caractéristiques du premier ou du troisième groupe (FMdi, FME’l) est de résolution identique à celle du signal à décoder.
  11. Procédé de décodage d’un signal selon l’une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que la construction dudit vecteur (Zdn) caractéristique comporte une sous-étape d’extraction d’une valeur de ladite au moins une carte de caractéristiques du second ou du troisième groupe (FMS’i,FME’l) à une position identique (xn, yn) à celle de l’échantillon courant (Pdn) dans le signal à décoder.
  12. Procédé de décodage d’un signal selon l’une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que le décodage (E31) dudit premier groupe de cartes de caractéristiques comporte une sous-étape de décodage entropique.
  13. Dispositif de codage d’un signal (I(Pn)) comprenant une pluralité d’échantillons (Pn) à coder caractérisé en ce que ledit dispositif est configuré pour mettre en œuvre :
    - construction (GEN, MAJ) d’un premier groupe de cartes de caractéristiques (FMi) ;
    - transformation (SE) dudit premier groupe de carte de caractéristiques (FMi) pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques (FMSi) à la résolution du signal d’entrée ;
    - pour au moins un échantillon, dit échantillon courant (Pn), du signal à coder, associé à une position (xn, yn) dans le signal à coder :
    - construction (XTR) d’un vecteur caractéristique (Zn) à partir desdites cartes de caractéristiques (FMSi) dudit second groupe, en fonction de ladite position (xn, yn) dudit échantillon courant (Pn) ;
    - traitement (MLP) dudit vecteur caractéristique (Zn) par un réseau de neurones artificiels (MLP) défini par un ensemble de paramètres (Wk), pour fournir un vecteur (Sn) représentatif d’une valeur décodée (P’n) de l’échantillon courant ;
    - mise à jour (MAJ, NNC) d'au moins une valeur d’une desdites cartes de caractéristiques dudit premier groupe et/ou d’au moins un paramètre dudit réseau, en fonction d’une mesure de performance de codage,
    - codage (FMC, NNC) dudit premier groupe de cartes de caractéristiques (FMi) et dudit ensemble de paramètres (Wk).
  14. Dispositif de décodage d’un signal comprenant une pluralité d’échantillons (Pdn) à décoder caractérisé en ce que ledit dispositif est configuré pour mettre en œuvre :
    - décodage (FMD) d’un premier groupe de cartes de caractéristiques (FMdi) ;
    - transformation (SE’) dudit premier groupe de carte de caractéristiques (FMdi) pour obtenir un second groupe de cartes de caractéristiques (FMS’i) à la résolution du signal à décoder ;
    - décodage (NND) d’un ensemble de paramètres (Wck) représentatifs d’un réseau de neurones (MLP’) ;
    - pour au moins un échantillon, dit échantillon courant (Pdn), du signal à décoder, associé à une position (xn, yn) dans le signal à décoder :
    - construction (XTR’) d’un vecteur caractéristique (Zdn) à partir des cartes de caractéristiques dudit second groupe (FMS’i), en fonction de ladite position (xn, yn) dudit échantillon courant, et :
    - traitement (MLP’) dudit vecteur caractéristique (Zdn) par un réseau de neurones artificiels (MLP’) défini par les paramètres décodés (Wdk) pour fournir un vecteur représentatif d’une valeur décodée de l’échantillon courant (Pdn).
  15. Programme d’ordinateur comportant des instructions pour l’exécution des étapes d'un procédé de codage ou de décodage selon la revendication 1 ou 7 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur.
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