FR3141420A1 - Système d’essuyage avec élément chauffant dans une zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage - Google Patents

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Gerald Caillot
Jean Michel Jarasson
Vincent Izabel
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Valeo Systemes dEssuyage SAS
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Abstract

La présente invention concerne un système d’essuyage comprenant un balai d’essuyage (105) et un bras apte à entraîner ledit balai d’essuyage en rotation. Le balai d’essuyage comprend une vertèbre (201) s’étendant dans une direction longitudinale, au moins un élément gicleur (120) monté dans une zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre rigide. L’élément gicleur comprend au moins une buse de projection apte à projeter du fluide de nettoyage à l’extérieur du système d’essuyage. Le balai d’essuyage comprend au moins un élément résistif chauffant (310) agencé dans la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre. Figure (3c)

Description

Système d’essuyage avec élément chauffant dans une zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage
La présente invention concerne un système d’essuyage, notamment pour véhicule automobile, et en particulier un système d’essuyage avec un élément gicleur dans une zone d’extrémité longitudinale de balai d’essuyage.
Il est connu dans le domaine des systèmes d’essuyage pour surface vitrée, notamment pour pare-brise ou vitre arrière d’un véhicule automobile, de prévoir un canal longitudinal dans le balai d’essuyage afin de projeter du fluide de nettoyage depuis un élément gicleur situé à une extrémité longitudinale du balai d’essuyage, l’élément gicleur comprenant au moins une buse de projection pour projeter du fluide de nettoyage à l’extérieur du balai d’essuyage.
Un tel élément gicleur en position extrême longitudinalement peut notamment être utilisé pour projeter du liquide de nettoyage sur le haut du pare-brise d’un véhicule, ou vers des capteurs situés à la jonction entre le toit et le pare-brise du véhicule.
En cas de température basses, notamment de températures négatives, la viscosité du fluide de nettoyage augmente et la projection sur le pare-brise ou d’autres capteurs est détériorée. La buse de projection peut même geler en empêchant ainsi toute projection.
Un tel problème est critique dans l’élément gicleur situé à l’extrémité longitudinale du balai d’essuyage, dans la mesure où le fluide de nettoyage parcourt longitudinalement le balai d’essuyage jusqu’à l’élément gicleur, ce qui conduit à un fort refroidissement lorsque la température extérieure est basse voire négative.
Il est ainsi nécessaire de permettre la projection de fluide de nettoyage par un élément gicleur en position extrême dans un balai d’essuyage, y compris en cas de basses températures.
La présente invention améliore la situation.
Un premier aspect de l’invention concerne un système d’essuyage comprenant :
- un balai d’essuyage;
- un bras apte à entraîner ledit balai d’essuyage en rotation.
Le balai d’essuyage comprend au moins une vertèbre s’étendant dans une direction longitudinale, au moins un élément gicleur agencé dans une zone d’extrémité longitudinale de ladite au moins vertèbre et au moins un canal de distribution apte à acheminer du liquide de nettoyage le long de la vertèbre vers l’élément gicleur, l’élément gicleur comprenant au moins une buse de projection apte à projeter du fluide de nettoyage à l’extérieur du système d’essuyage.
Le balai d’essuyage comprend au moins un élément résistif chauffant agencé dans l’espace entre la vertèbre et l’élément gicleur agencé dans la zone d’extrémité longitudinale.
Il est ainsi rendu possible de réchauffer l’élément gicleur tout en permettant son montage dans une zone d’extrémité de ladite au moins une vertèbre. Il est ainsi possible d’assurer la projection du fluide de nettoyage en position longitudinale extrême en cas de températures basses ou négatives. On entend par zone d’extrémité longitudinale d’une vertèbre, une partie de la vertèbre plus proche d’une extrémité longitudinale de la vertèbre que d’une position centrale longitudinale de la vertèbre, et de préférence une partie de la vertèbre au moins 3 fois, voire 5 fois, voire 10 fois plus proche de l’extrémité longitudinale que de la position centrale longitudinale.
Selon un mode de réalisation, l’élément gicleur peut être conformé de manière à définir au moins un espace entre au moins une surface de ladite au moins une vertèbre et l’élément gicleur, et ledit au moins un élément résistif chauffant peut être agencé dans ledit au moins un espace entre la surface de la vertèbre et l’élément gicleur.
Ainsi, la fabrication et le montage du système d’essuyage sont facilités.
Selon un mode de réalisation de l’invention, l’élément gicleur agencé dans la zone d’extrémité longitudinale peut être conformé de manière à former un premier espace avec une première surface de la zone d’extrémité de la vertèbre, un deuxième espace avec une deuxième surface de la zone d’extrémité de la vertèbre et l’élément résistif chauffant peut être agencé sur la première surface et sur la deuxième surface de manière à entourer partiellement la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre.
Ainsi, la puissance de chauffage est maximisée en répartissant l’élément résistif chauffant sur plusieurs surfaces de la vertèbre. Il est ainsi permis de projeter du fluide de nettoyage, y compris lorsque les températures sont basses.
L’élément gicleur peut être conformé de manière à former un troisième espace avec une troisième surface de la zone d’extrémité de la vertèbre, et l’élément résistif chauffant peut en outre être agencé sur la troisième surface.
Selon des modes de réalisation, la zone d’extrémité de ladite au moins une vertèbre peut comprendre une encoche apte à fixer l’élément gicleur sur la zone d’extrémité de ladite au moins une vertèbre.
Ainsi, l’assemblage des éléments du système d’essuyage est facilité, ce qui réduit son coût de fabrication.
En complément ou en variante, l’une des première et deuxième surfaces peut être une surface de l’encoche et l’élément résistif chauffant peut entourer partiellement la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre autour de l’encoche.
Ainsi, le positionnement et le montage de l’élément résistif chauffant sur la vertèbre sont facilités.
En complément, l’élément gicleur peut être conformé de manière à former en outre un troisième espace avec une troisième surface de la zone d’extrémité de la vertèbre et l’élément résistif peut comprendre une première partie, une deuxième partie et une troisième partie, la troisième partie reliant la première partie à la deuxième partie, la troisième partie ayant une largeur inférieure à l’encoche de la vertèbre et étant agencée sur la deuxième surface, la deuxième surface étant une surface intérieure de l’encoche.
Ainsi, l’élément résistif peut être fabriqué sous forme plane, puis être plié autour de la vertèbre et dans l’encoche, lors de son agencement sur la vertèbre rigide. En complément, la deuxième partie peut être symétrique de la première partie, ce qui facilite le montage de l’élément résistif sur la zone d’extrémité longitudinale de ladite au moins une vertèbre.
Selon des modes de réalisation, le système d’essuyage peut comprendre en outre une piste conductrice agencée longitudinalement le long de la vertèbre, et l’élément résistif chauffant peut être connecté électriquement à la piste conductrice ou faire partie intégrante de la piste conductrice.
Ainsi, l’utilisation d’une piste conductrice permet d’alimenter l’élément résistif chauffant avec un faible encombrement. L’élément résistif peut notamment être intégré à la piste conductrice, formant ainsi une seule et même pièce, ce qui facilite la fabrication et le montage du système d’essuyage.
Selon des modes de réalisation, la piste conductrice peut être une piste résistive chauffante apte à chauffer le canal de distribution.
Ainsi, la piste résistive réalise une double fonction de conduire le courant jusqu’à l’élément résistif chauffant et de réchauffer le canal de distribution, ce qui permet d’assurer une plus faible viscosité du fluide de nettoyage arrivant dans la buse de projection, en cas de température extérieure basse, voire négative.
En complément, l’élément résistif chauffant peut avoir une puissance surfacique de chauffage supérieure à celle de la piste conductrice longitudinale.
Ainsi, la puissance de chauffage est augmentée à proximité de la buse de projection, diminuant ainsi la viscosité du fluide de nettoyage avant sa projection et assurant ainsi une meilleure projection.
En variante, le système d’essuyage peut comprendre en outre deux fils électriques s’étendant longitudinalement le long du balai d’essuyage jusqu’à la zone d’extrémité de la vertèbre et en contact avec l’élément résistif chauffant de manière à alimenter en courant ledit élément résistif chauffant.
Ainsi, il est rendu possible d’alimenter l’élément résistif chauffant sans piste conductrice sur la vertèbre.
Selon des modes de réalisation, l’élément résistif chauffant peut être un film résistif chauffant.
Ainsi, la compacité du système d’essuyage est améliorée. Son assemblage est également facilité.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :
la illustre des éléments d’un système d’essuyage selon un mode de réalisation de l’invention ;
la est vue d’une zone d’extrémité longitudinale comprenant un élément gicleur d’un système d’essuyage selon des modes de réalisation de l’invention ;
la illustre un élément résistif chauffant en position longitudinale extrême d’une vertèbre d’un système d’essuyage selon un premier mode de réalisation ;
la illustre une coupe transversale d’une zone d’extrémité longitudinale d’un balai d’essuyage selon le premier mode de réalisation ;
la illustre une vue de face d’un élément résistif chauffant selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;
la illustre un élément résistif chauffant en position longitudinale extrême d’une vertèbre d’un système d’essuyage selon le deuxième mode de réalisation ;
la illustre une coupe transversale d’une zone d’extrémité longitudinale d’un balai d’essuyage selon le deuxième mode de réalisation.
Il faut tout d’abord noter que si les figures exposent l’invention de manière détaillée pour sa mise en œuvre, elles peuvent bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant. Il est également à noter que, sur l’ensemble des figures, les éléments similaires et/ou remplissant la même fonction sont indiqués par la même numérotation.
La illustre un système d’essuyage 100 selon des modes de réalisation de l’invention. Le système d’essuyage est apte à être installé sur une surface vitrée d’un véhicule, comme par exemple un pare-brise, une lunette arrière ou une vitre.
Le système d’essuyage comporte au moins un bras 103 et un balai d’essuyage 105 attaché au bras par un dispositif de fixation 104. Il peut également comprendre un dispositif d’entraînement 101 du bras 103, relié par une liaison 115 au véhicule automobile.
Le dispositif d’entraînement 101 est configuré pour mettre en mouvement le balai d’essuyage 105 via le bras 103, le balai d’essuyage 105 étant en contact avec la surface vitrée. Le mouvement du bras 103 est typiquement un mouvement de va-et-vient, de préférence un mouvement circulaire. A cet effet, le dispositif d’entraînement 101 peut lui-même être déplacé par un moteur autour d’une liaison pivot permettant de réaliser le mouvement circulaire du système d’essuyage 100.
Aucune restriction n’est attachée au dispositif de fixation 104 qui est apte à permettre la fixation mécanique du balai d’essuyage 105 au bras 103. La fixation mécanique peut notamment être par serrage, par emboîtement, ou par tout autre moyen. Aucune restriction n’est attachée aux degrés de liberté permis par la liaison mécanique réalisée par le dispositif de fixation 104.
Le système d’essuyage 100 comprend en outre un ensemble d’injection d’un fluide de nettoyage depuis un réservoir, non représenté sur la , vers au moins une buse de projection. L’au moins une buse de projection est une buse de projection 113 située dans le balai d’essuyage 105, tel que décrit ultérieurement. En outre, de manière optionnelle, le système d’essuyage peut comprendre au moins une autre buse de projection dans le bras 103, dans le balai d’essuyage 105 et/ou en position fixe sur un capot du véhicule. Chaque buse de projection est apte à projeter du fluide de nettoyage vers l’extérieur du système d’essuyage 100.
Comme représenté sur la , au moins une buse de projection 111 et au moins une buse de projection 112 peuvent être agencés dans le balai d’essuyage 105 de manière à projeter ou disperser du fluide de nettoyage sur la surface vitrée balayée par le système d’essuyage. Trois buses de projection 111 et trois buses de projection 112 ont été représentées sur la , à titre illustratif uniquement. Dans d’autres modes de réalisation, le balai d’essuyage peut comprendre uniquement l’au moins une buse de projection 111 ou uniquement l’au moins une buse de projection 112.
L’au moins une buse de projection 111 et l’au moins une buse de projection 112 peuvent être toutes deux aptes à projeter du fluide de nettoyage sur la surface vitrée afin d’améliorer l’efficacité de l’essuyage, ou peuvent être dédiés au nettoyage d’un capteur.
Par exemple, l’au moins une buse de projection 111 et l’au moins une buse de projection 112 projettent vers une même surface vitrée balayée par le balai 105.
Par exemple, ici, l’au moins une buse de projection 111 et l’au moins une buse de projection 112 projettent dans deux directions distinctes, toutes deux normales à une direction longitudinale du balai d’essuyage 105, de manière à projeter dans des sens de balayage différents du système d’essuyage 100.
Par exemple, l’au moins une buse de projection 111 peut être apte à projeter du fluide de nettoyage vers la surface vitrée dans un sens de balayage ascendant, et l’au moins une buse de projection 112 peut être apte à projeter du fluide de nettoyage vers la surface vitrée dans un sens de balayage descendant. Un sens ascendant peut correspondre à un mouvement de balayage depuis le capot du véhicule vers le toit, lorsque la surface vitrée est un pare-brise. Ainsi, la projection du fluide de nettoyage est toujours en avant du balai d’essuyage 105. Il est ainsi rendu possible d’améliorer la visibilité du conducteur à travers la surface vitrée et de rendre le balayage par le balai d’essuyage 105 plus efficace.
En variante, le balai d’essuyage 105 comprend au moins une buse de projection 111 mais ne comprend aucune buse de projection 112, et du fluide de nettoyage peut être projeté dans le sens de balayage ascendant. Encore en variante, le balai d’essuyage 105 comprend au moins une buse de projection 112 mais ne comprend aucune buse de projection 111, et du fluide de nettoyage peut ainsi être projeté dans le sens de balayage descendant.
Selon des modes de réalisation de l’invention, les buses de projection du système d’essuyage sont toutes disposées dans le balai d’essuyage 105.
En variante, en remplacement de l’au moins une buse de projection 111 et de l’au moins une buse de projection 112, au moins une buse de projection peut être intégrée dans le bras 103, l’au moins une buse de projection du bras étant apte à projeter du fluide de nettoyage vers une surface vitrée balayée par le balai d’essuyage 105.
L’au moins une buse de projection 111 et l’au moins une buse de projection 112, ou l’au moins une buse de projection du bras, peuvent être remplacées par au moins une buse de projection fixe sur le capot du véhicule sur lequel est installé le système d’essuyage. On comprendra ainsi que l’au moins une buse de projection 111, l’au moins une buse de projection 112 et l’au moins une buse de projection du bras sont optionnelles selon l’invention.
Selon l’invention, le balai d’essuyage 105 comprend au moins un élément gicleur 120 agencé dans une zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage 105, l’élément gicleur 120 comprenant au moins une buse de projection 113 apte à projeter du fluide de nettoyage à l’extérieur du système d’essuyage et agencé dans une zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage 105. On entend par zone d’extrémité longitudinale d’une vertèbre, une partie de la vertèbre plus proche d’une extrémité longitudinale de la vertèbre que d’une position centrale longitudinale de la vertèbre, et de préférence une partie de la vertèbre au moins 3 fois, voire 5 fois, voire 10 fois plus proche de l’extrémité longitudinale que de la position centrale longitudinale. La zone d’extrémité longitudinale d’une vertèbre comprend notamment l’extrémité de la vertèbre.
Aucune restriction n’est attachée à la direction principale de projection de l’au moins une buse de projection 113.
L’au moins une buse de projection 113 peut être apte à projeter du fluide de nettoyage :
- vers un capteur du véhicule tel qu’un Lidar ;
- sur la surface vitrée balayée par le système d’essuyage 100 ; et/ou
- vers un autre capteur du véhicule.
L’au moins une buse de projection 113 étant située dans une zone d’extrémité longitudinale, en cas de température extérieure négative, le fluide de nettoyage arrivant dans la buse de projection 113 peut être très froid, donc très visqueux, ce qui détériore sa projection par la buse de projection 113.
Afin de surmonter cet inconvénient, l’invention prévoit l’utilisation d’un élément résistif chauffant dans une zone d’extrémité longitudinale, tel que présenté dans la description des figures suivantes.
La illustre une vue tridimensionnelle d’une zone d’extrémité longitudinale d’un balai d’essuyage 105 comprenant un élément gicleur 120 d’un système d’essuyage 100 selon des modes de réalisation de l’invention.
L’élément gicleur 120 peut être une pièce agencée sur le balai d’essuyage 105, fixé dans une zone d’extrémité longitudinale d’une vertèbre 201 du balai d’essuyage 105. L’élément gicleur 120 peut être en matière plastique ou en caoutchouc. L’élément gicleur 120 peut notamment être conformé de manière à entourer au moins partiellement la vertèbre 201, en particulier de manière à entourer au moins partiellement la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre 201. L’assemblage et le positionnement de l’élément gicleur 120 sur la vertèbre 201 sont ainsi facilités.
La vertèbre 201 s’étend longitudinalement le long de l’ensemble du balai d’essuyage 105. Le balai d’essuyage 105 peut notamment être fixé au dispositif de fixation 104 précédemment décrit par la vertèbre. Le balai d’essuyage 105 peut comprendre plusieurs vertèbres 201, auquel cas un élément chauffant tel que décrit dans ce qui suit peut être prévu pour chacune des vertèbres. Dans ce cas, l’élément gicleur peut entourer au moins partiellement les vertèbres, en particulier les zones d’extrémité longitudinales respectives des vertèbres. Dans ce qui suit, un mode de réalisation avec une unique vertèbre est décrit, à des fins illustratives uniquement.
Aucune restriction n’est attachée à la géométrie de la vertèbre 201 ni du matériau qui le compose. La vertèbre peut être en métal, en un alliage ou en plastique par exemple. La vertèbre 201 est de préférence rigide et flexible de manière à distribuer la pression le long du balai d’essuyage 105 en suivant la courbure de la surface vitrée qu’il balaie.
Dans l’exemple de la , l’élément gicleur 120 comprend deux buses de projection 113, à titre illustratif uniquement. On comprendra toutefois que l’élément gicleur 120 peut comprendre une unique buse de projection 113, ou trois ou plus buses de projection 113.
Le balai d’essuyage 105 peut comprendre en outre un élément de balayage 203 flexible apte à balayer une vitre. L’élément de balayage 203 est généralement en caoutchouc et est relié à la vertèbre rigide 201.
Le balai d’essuyage 105 peut en outre comprendre une piste conductrice 202 dans un matériau conducteur et s’étendant longitudinalement le long de la vertèbre 201. La piste conductrice 202 est apte à transporter un courant jusqu’à un élément résistif chauffant décrit ultérieurement.
La piste conductrice 202 peut être résistive chauffante de manière à chauffer le fluide de projection le long d’un canal de distribution amenant le fluide de nettoyage jusqu’à l’élément gicleur 120. Lorsque la piste conductrice 202 est chauffante, elle peut également permettre, lorsque le balai d’essuyage 101 comprend au moins au moins une buse de projection 111 ou au moins une buse de projection 112 en position intermédiaire longitudinalement dans le balai d’essuyage 105, en dehors de la zone d’extrémité longitudinale, d’améliorer la projection du fluide de nettoyage à travers l’au moins une buse de projection 111 ou l’au moins une buse de projection 112. Il est ainsi permis une projection de fluide de nettoyage de manière optimale sur la surface vitrée balayée par le système d’essuyage 100, même en cas de températures extérieures basses ou négatives. A cet effet, la piste conductrice 202 peut comprendre un maillage résistif à proximité de l’au moins une buse de projection de 111 et/ou de l’au moins une buse de projection 112.
En variante, la piste conductrice 202 n’est pas résistive, et est uniquement apte à conduire le courant jusqu’à l’élément gicleur 120.
Le balai d’essuyage 105 peut comprendre en outre un élément aérodynamique 204, apte à plaquer le balai d’essuyage 100 contre une surface vitrée par pression de l’air sur l’élément aérodynamique 204 lorsque le balai d’essuyage 105 est entraîné en rotation. Un tel élément aérodynamique 204 est bien connu et n’est pas décrit davantage dans la présente description. On dit qu’un élément est résistif s’il a une résistance électrique supérieure à un seuil prédéterminé.
La présente un élément résistif chauffant 210 dans une zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre 201 d’un système d’essuyage 100 selon un premier mode de réalisation.
Sur la , le balai d’essuyage 105 est représenté sans l’élément gicleur 120 de manière à visualiser l’élément résistif chauffant 210.
L’élément résistif chauffant 210 peut être sous forme de film agencé sur une surface de la vertèbre 201. L’utilisation d’un film permet de faciliter l’intégration de l’élément résistif chauffant 210 et de limiter l’encombrement.
L’élément résistif chauffant 210 est connecté électriquement avec la piste conductrice 202, de manière à être alimenté en courant, ou fait partie intégrante de la piste conductrice 202. L’élément résistif chauffant 210 est ainsi apte à réchauffer la zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage 105, et à permettre une projection de fluide de nettoyage au travers l’au moins une buse de projection 113, même en cas de basses températures.
La vertèbre rigide 201 peut comprendre une encoche 211 apte à maintenir l’élément gicleur 120 lorsqu’il est agencé dans la zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage 105, notamment lorsque l’élément gicleur entoure au moins partiellement la zone d’extrémité longitudinale du balai d’essuyage 105. L’élément gicleur 120 peut notamment être clipsé sur la vertèbre rigide 201 au moyen de l’encoche 211.
L’élément résistif chauffant 210 peut est conformé avec une encoche de dimension supérieure à l’encoche 211, de manière à entourer l’encoche 211 et à occuper une surface maximale de la vertèbre et à optimiser le réchauffement de l’élément gicleur 120.
L’élément résistif chauffant 210 peut être fixé sur la vertèbre 201. Aucune restriction n’est attachée aux moyens de fixation de l’élément résistif chauffant 210 sur la vertèbre 201. Par exemple, l’élément résistif chauffant 210 peut être collé sur la vertèbre 201 ou peut être enserré par des éléments de la vertèbre 201 non représentés sur les figures 2a et 2b.
La illustre une coupe transversale d’une extrémité longitudinale d’un balai d’essuyage 105 selon le premier mode de réalisation.
Comme illustré, l’élément gicleur 120 peut comprendre un ou plusieurs canaux d’injection 230.1 et 230.2 aptes à acheminer du fluide de nettoyage depuis des canaux de distribution du balai d’essuyage 105, non visibles sur les figures, vers les buses de projection 113. Lorsque l’élément gicleur 120 ne comprend qu’une seule buse de projection 113, un seul canal d’injection 230.1 ou 230.2 peut être prévu pour acheminer le fluide de nettoyage depuis un canal de distribution du balai d’essuyage 105 vers la buse de projection 113.
Ainsi, l’élément gicleur 120 comprend au moins un canal d’injection 230.1 ou 230.2. Deux canaux d’injection 230.1 et 230.2 sont représentés à titre illustratif dans le cas où l’élément gicleur 120 comprend deux buses de projection 113.
Le balai d’essuyage 105 comprend ainsi un ou plusieurs canaux de distribution pour transporter du fluide de nettoyage longitudinalement le long de la vertèbre rigide 201. Le balai d’essuyage 105 peut comprendre un ou plusieurs canaux de distribution pour distribuer du fluide de nettoyage aux canaux d’injection 230.1 ou 230.2, un canal de distribution l’au moins une buse de projection 111 et/ou un canal de distribution pour l’au moins une buse de projection 112 112.
L’agencement respectif entre la vertèbre rigide 201 et l’élément gicleur 120 peut réaliser un espace entre au moins une première surface 220 de la vertèbre et l’élément gicleur 120. L’élément résistif chauffant 210 peut ainsi être agencé dans cet espace, sur la première surface 220. L’élément résistif chauffant a des dimensions inférieures ou égales à cet espace. Toutefois, l’élément résistif chauffant a de préférence une dimension très proche de la dimension de l’espace. Par exemple, l’élément résistif chauffant peut avoir une épaisseur supérieure à 95 % de l’épaisseur de l’espace entre la première surface 220 et l’élément gicleur 120, tout en étant inférieure ou égale à l’épaisseur de l’espace, de manière à optimiser le chauffage de l’élément gicleur 120. De manière préférentielle, l’élément résistif chauffant 210 a la même épaisseur que l’espace, de manière à être en contact avec l’élément gicleur 120 lorsqu’il est monté sur la vertèbre rigide 201.
La est une vue de face d’un élément résistif chauffant 310 selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.
Comme pour le premier mode de réalisation, l’élément résistif chauffant 310 peut être sous forme de film, c’est-à-dire que l’une de ses dimensions est au moins 3 fois, de préférence au moins 10 fois, inférieure aux deux autres dimensions. En particulier, l’élément résistif chauffant 310 peut s’étendre principalement dans le plan de la , et avoir une épaisseur, selon une direction normale à la , au moins trois fois inférieure à ses dimensions dans le plan de la .
L’élément résistif chauffant 310 peut comprendre une première partie 311.1, une deuxième partie 311.2, qui peut être symétrique par rapport à la première partie 311.1 par rapport à un axe horizontal du plan de la et une troisième partie 311.3 reliant la première partie 311.1 à la deuxième partie 311.2. La troisième partie est moins large, de préférence au moins deux fois moins large que les première et deuxième parties 311.1 et 311.2. La première partie 311.1 est représentée comme symétrique de la deuxième partie 311.2, à titre illustratif uniquement. En effet, les première et deuxième parties 311.1 et 311.2 peuvent avoir des formes différentes selon l’invention.
L’élément résistif chauffant 310 peut être plié au niveau de la jonction entre la première partie 311.1 et la troisième partie 311.3, et au niveau de la jonction entre la deuxième partie 311.2 et la troisième partie 311.3, de manière à être agencé sur trois surfaces de la vertèbre rigide 201, comme représenté sur les figures 3b et 3c. De manière plus générale, l’élément résistif chauffant 310 peut comprendre au moins deux parties qui peuvent être pliées l’une par rapport à l’autre de manière à être agencé sur au moins deux surfaces de la vertèbre 201.
En particulier, comme représenté sur la , la deuxième partie 311.2 peut être de dimension inférieure à l’encoche 211, en l’occurence moins large que l’encoche 211, de manière à être agencée sur une surface interne de l’encoche 211. Ainsi, les trois parties, une fois pliées, peuvent entourer au moins partiellement la vertèbre rigide 201, favorisant ainsi le chauffage de l’élément gicleur 120.
Le fait que l’élément résistif chauffant 310 soit en plusieurs parties qui peuvent être pliées, facilite sa fabrication et son montage sur la vertèbre 201. Dans l’exemple de la , le fait que l’élément résistif chauffant 310 soit symétrique permet en outre de faciliter sa fabrication. En outre, le fait d’être conformé pour entourer la vertèbre rigide au niveau de l’encoche 211 permet de faciliter le positionnement de l’élément résistif chauffant 310.
L’élément résistif chauffant 310 peut être fixé sur la vertèbre 201. Aucune restriction n’est attachée aux moyens de fixation de l’élément résistif chauffant 310 sur la vertèbre 201. Par exemple, l’élément résistif chauffant 310 peut être collé sur la vertèbre ou peut être enserré par des éléments de la vertèbre 201 non représentés sur la . En variante, les dimensions des parties de l’élément résistif chauffant 310 peuvent être aptes à ce que l’élément résistif chauffant 310 enserre la vertèbre 201.
Comme représenté sur la , la première partie 311.1 est agencée sur une première surface de la vertèbre 201, dans un premier espace entre la vertèbre et l’élément gicleur 120, la troisième partie 311.3 est agencée sur la surface interne de l’encoche 211, soit une deuxième surface de la vertèbre rigide 201, dans un deuxième espace entre la vertèbre et l’élément gicleur 120, et la deuxième partie 311.2 est agencée sur une troisième surface de la vertèbre rigide 201, opposée à la première surface, dans un troisième espace entre la vertèbre et l’élément gicleur 120.
Comme pour l’élément résistif chauffant 210 selon le premier mode de réalisation, l’élément résistif chauffant 310 peut avoir une épaisseur, ou des épaisseurs, égale ou légèrement inférieure à l’épaisseur des premier, deuxième et troisième espaces.
Par exemple :
- la première partie 311.1 peut avoir une épaisseur supérieure à 95 % de l’épaisseur du premier espace, tout en étant inférieure ou égale à cette épaisseur ;
- la deuxième partie 311.2 peut avoir une épaisseur supérieure à 95 % de l’épaisseur du troisième espace, tout en étant inférieure ou égale à cette épaisseur ; et
- la troisième partie 311.3 peut avoir une épaisseur supérieure à 95 % de l’épaisseur du deuxième espace, tout en étant inférieure ou égale à cette épaisseur
Ainsi, le chauffage de l’élément gicleur 120 est optimisé. De manière préférentielle, l’élément résistif chauffant 310 a la même épaisseur que les premier, deuxième et troisième espaces, de manière à être en contact avec l’élément gicleur 120 lorsqu’il est monté sur la vertèbre rigide 201.
Comme pour l’élément résistif chauffant 210, l’élément résistif chauffant 310 selon le deuxième mode de réalisation peut être alimenté par une piste conductrice 202 agencée sur la vertèbre rigide, c’est-à-dire être en connexion électrique avec la piste conductrice 202, ou peut être intégrée dans la piste conductrice 202. Une telle piste 202 peut également être résistive de manière à chauffer l’au moins un canal de distribution acheminant le fluide de nettoyage jusqu’à l’élément gicleur 120.
Lorsque l’élément résistif chauffant 210 ou 310 est intégré dans la piste conductrice 202, les éléments 210 ou 310, et 202 sont pilotés par les mêmes signaux électriques, ce qui en simplifie le pilotage. En revanche, lorsque les éléments 210 ou 310, et 202 sont distincts, il est rendu possible de prévoir un pilotage électrique dédié pour l’élément résistif chauffant 210 ou 310 qui peut donc être contrôlé indépendamment de la piste conductrice 202.
D’autres géométries d’élément résistifs chauffants 210 et 310 peuvent bien entendu être prévues selon l’invention. Elles dépendent notamment de la géométrie de la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre rigide 201, ainsi que des espaces laissées par l’élément gicleur 120 lorsqu’il est monté sur la vertèbre rigide 201.
Selon certaines alternatives, la vertèbre rigide 201 ne comprend aucune piste conductrice 202. C’est notamment le cas lorsque le balai d’essuyage ne comprend pas d’autre buse de projection que l’au moins une buse de projection 113 comprise dans l’élément gicleur 120 dans la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre rigide 201. Dans ce cas, l’élément résistif chauffant 210 ou 310 peut être alimenté en courant par deux fils électriques, non représentés sur les figures. Les fils électriques peuvent être fixés au balai d’essuyage 105 et au bras 103, et être relié à une alimentation en position fixe dans le système d’essuyage.
L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

Claims (10)

  1. Système d’essuyage (100) comprenant :
    - un balai d’essuyage (105);
    - un bras (103) apte à entraîner ledit balai d’essuyage en rotation ;
    dans lequel le balai d’essuyage comprend au moins une vertèbre (201) s’étendant dans une direction longitudinale, au moins un élément gicleur (120) monté dans une zone d’extrémité longitudinale de l’au moins une vertèbre et au moins un canal de distribution apte à acheminer du liquide de nettoyage le long de l’au moins une vertèbre vers ledit élément gicleur, l’élément gicleur comprenant au moins une buse de projection (113) apte à projeter du fluide de nettoyage à l’extérieur du système d’essuyage ;
    dans lequel le balai d’essuyage comprend au moins un élément résistif chauffant (210 ; 310) agencé dans la zone d’extrémité longitudinale de l’au moins une vertèbre.
  2. Système d’essuyage selon la revendication 1, dans lequel l’élément gicleur est conformé de manière à définir au moins un espace entre au moins une surface (220) de ladite au moins une vertèbre et l’élément gicleur, et dans lequel ledit au moins un élément résistif chauffant est agencé dans ledit au moins un espace entre la surface de la vertèbre et l’élément gicleur.
  3. Système d’essuyage selon la revendication 2, dans lequel l’élément gicleur (120) agencé sur l’extrémité longitudinale est conformé de manière à former un premier espace avec une première surface de la zone d’extrémité de la vertèbre (201), un deuxième espace avec une deuxième surface de l’extrémité de la vertèbre, et dans lequel l’élément résistif chauffant (310) est agencé sur la première surface et sur la deuxième surface de manière à entourer partiellement la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre.
  4. Système d’essuyage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la zone d’extrémité de la vertèbre (201) comprend une encoche (211) apte à fixer l’élément gicleur (120) sur la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre.
  5. Système d’essuyage selon les revendications 3 et 4, dans lequel l’une des première et deuxième surfaces est une surface de l’encoche (211) et dans lequel l’élément résistif chauffant (310) entoure partiellement la zone d’extrémité longitudinale de la vertèbre (201) autour de l’encoche.
  6. Système d’essuyage selon la revendication 5, dans lequel l’élément gicleur est conformé de manière à former en outre un troisième espace avec une troisième surface de la zone d’extrémité de la vertèbre, et dans lequel l’élément résistif chauffant (310) comprend une première partie (311.1), une deuxième partie (311.2), et une troisième partie (311.3), la troisième partie reliant la première partie à la deuxième partie, la troisième partie ayant une largeur inférieure à l’encoche de la vertèbre et étant agencée sur la deuxième surface, la deuxième surface étant une surface intérieure de l’encoche (211).
  7. Système d’essuyage selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre une piste conductrice (202) agencée longitudinalement le long de la vertèbre (201), et dans lequel l’élément résistif chauffant (210 ; 310) est connecté électriquement à ladite piste conductrice ou fait partie intégrante de la piste conductrice.
  8. Système d’essuyage selon la revendication 7, dans lequel la piste conductrice (202) est une piste résistive chauffante apte à chauffer ledit au moins un canal de distribution.
  9. Système d’essuyage selon la revendication 8, dans lequel l’élément résistif chauffant (210 ; 310) a une puissance surfacique de chauffage supérieure à celle de la piste conductrice longitudinale (202).
  10. Système d’essuyage selon l’une des revendication 1 à 5, comprenant en outre deux fils électriques s’étendant longitudinalement le long du balai d’essuyage (105) jusqu’à la zone d’extrémité de la vertèbre (201) et en contact avec l’élément résistif chauffant (210 ; 310) de manière à alimenter ledit élément résistif chauffant en courant.
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