FR3139504A1 - Cassette de pignons intégrés pour moyeux de bicyclette - Google Patents

Abstract

Montage (1b) d’une roue arrière de vélo constituée d’un moyeu (2), d’un système de roue libre (3) et d’une cassette (5b) réalisée en deux parties. Une première partie (51b) réalisée d’un bloc dans un matériau de forte résistance, comporte les plus petits pignons et notamment le plus petit pignon (511b), une deuxième partie (52b) réalisée avec des matériaux ayant un bon rapport poids/résistance, comporte les plus grands pignons. La fixation des deux parties est réalisée par des pièces de fixation (523). Un logement (5221b) est réalisé pour le guidage de la partie mobile (32) du système de roue libre (3) et de la portée du premier roulement (41). Un logement (512b) est réalisé pour recevoir le deuxième roulement (41) en appui sur une butée (514b). Le diamètre intérieur de la butée (514b) donne de la matière pour réaliser le petit pignon (511b) avec un minimum de 7 dents. [Fig 5]

Description

Cassette de pignons intégrés pour moyeux de bicyclette

La présente invention concerne des perfectionnements apportés dans le domaine du montage de la cassette de pignons sur le moyeu d’une roue arrière d’une bicyclette. Elle vise plus particulièrement un dispositif perfectionné pour réduire le poids du moyeu de roue équipé d’une cassette de pignons.

L’invention trouve son application chez les constructeurs de vélo et chez les constructeurs de roues et de ses équipements.

L’objet de l’invention trouve une application particulièrement avantageuse mais non exclusive pour équiper un vélo de compétition route ou tout-terrain.

Les roues arrière utilisées sur les vélos de compétition sont constituées d’un moyeu relié par des rayons à la jante sur laquelle se trouve le pneumatique. Le moyeu est équipé de roulements supportés par un axe creux dans lequel est placé le système de blocage constitué d’un axe traversant une branche du cadre et qui se visse dans la deuxième branche du cadre. Du côté de la transmission, l’axe creux se prolonge et supporte un corps de cassette équipé de roulements. La liaison entre le moyeu et le corps de cassette est réalisée par un système de roue libre unidirectionnel permettant au corps de cassette d’entrainer le moyeu dans le sens de rotation qui fait avancer le vélo, et permet au moyeu de continuer à tourner alors que le corps de cassette ne tourne plus. Le système de roue libre est en général composé d’une pièce fixée sur l’extrémité du moyeu et qui collabore ou pas avec une pièce montée mobile sur l’extrémité du corps de cassette. Sur le corps de cassette est fixée une cassette de pignons composée d’une pluralité de pignons partant du plus petit pignon à l’extérieur de la roue et allant progressivement au plus grand pignon contre le moyeu de roue. Une chaine de transmission est placée sur le plateau denté du pédalier que le cycliste fait tourner pendant le pédalage. Cette chaine engrène avec un des pignons de la cassette et peut passer d’un pignon à l’autre grâce au système de dérailleur connu sur les vélos modernes.

L’optimisation du poids dans le domaine du vélo de compétition est un enjeu très important. Les fabricants de moyeux, de cassettes et des corps de cassette ont optimisé le poids de ces éléments. Avec les chaines standards utilisées actuellement au pas de ½ pouce, les corps de cassettes actuels ne permettent pas de faire une cassette avec un petit pignon inférieur à 10 dents. Utiliser une cassette avec un petit pignon de 9, 8 ou 7 dents permettrai de réaliser une cassette avec l’ensemble des pignons globalement plus petits et d’utiliser des plateaux de pédalier de plus petite taille, réduisant encore un peu le poids du vélo et diminuant la vulnérabilité de la transmission sur notamment un vélo tout terrain.

La présente invention permet d’alléger encore ce montage en réalisant une cassette équipée des roulements et de la pièce mobile de la roue libre mais sans utiliser un corps de cassette, avec une construction permettant de réaliser un petit pignon avec moins de 10 dents.

Les brevets GB2477011A et DE202008005971 décrivent déjà des montages sans corps de cassette avec une cassette monobloc intégrant la fonction de corps de cassette. Ces pièces monobloc doivent être réalisées avec un matériau ayant une forte résistance mécanique comme de l’acier de forte résistance pour pouvoir supporter les efforts importants sur les petits pignons. Ces matériaux ont malheureusement une densité élevée qui n’est pas adaptée pour faire des pièces légères.

La présente invention décrit une cassette en deux parties assemblées et réalisées avec des matériaux différents. Elle est équipée directement des roulements et de la partie mobile de la roue libre sans l’utilisation d’un corps de cassette pour réduire fortement le poids de l’ensemble. Cette construction permet également de réaliser des petits pignons bien plus petits pour réduire l’encombrement global de la cassette et donc le poids.

Plus précisément, et en se référant aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, où l’on a représenté les différentes réalisations préférées de l’invention :

montre une construction d’un montage de roue arrière actuel avec corps de cassette, en perspective et partiellement démonté.

est une vue en coupe du montage de entièrement monté et suivant un plan passant par l’axe de rotation de la roue.

montre une vue en coupe similaire à , d’un montage conforme à l’invention suivant un premier mode de construction.

montre une vue en coupe suivant un plan passant par l’axe de rotation, d’une variante de réalisation de la cassette équipée, suivant le premier mode de réalisation de .

montre une vue en coupe identique à , d’un montage conforme à l’invention suivant un deuxième mode de réalisation.

montre une vue éclatée en perspective de la cassette équipée suivant le montage de .

montre une vue en coupe suivant un plan passant par l’axe de rotation, d’une variante de réalisation de la cassette équipée, suivant le deuxième mode de réalisation de .

montre une vue identique à d’une deuxième variante de réalisation de la cassette équipée, suivant le deuxième mode de réalisation.

et montrent, à titre d’exemple non limitatif, une construction d’une roue arrière (1) actuelle d’un vélo de compétition. Elle est constituée d’un moyeu (2) relié à la jante (non représentée) par une multitude de rayons (non représentée). Le moyeu est équipé de roulements (21) qui supportent un axe creux (22) dans lequel passe un axe (non représenté) de fixation de la roue sur le vélo. L’axe creux (22) traverse le moyeu et dépasse fortement de celui-ci du côté où est placé la transmission du vélo. Sur la partie de l’axe creux (22) dépassant fortement du moyeu (2) se trouve un corps de cassette (4) guidé en rotation par deux roulements (41) supportés sur l’axe creux (22). Les roulements (41) standards utilisés le plus souvent actuellement ont un diamètre intérieur de 15 millimètres et extérieur de 24 millimètres. Sur le corps de cassette (4) est fixée une cassette de pignons (5) comportant une pluralité de pignons (50) allant progressivement du plus petit pignon situé sur la partie extérieure de la roue, au plus grand pignon situé sur la partie intérieure soit contre le moyeu (2). Chaque pignon est équipé d’une pluralité de dents (501) sur lesquelles une chaine de transmission (non représentée) engrène pour faire tourner la cassette (5). Les chaines standards utilisées actuellement ont un pas de ½ pouce. Un système de roue libre (3) est placé entre le moyeu (2) et la cassette (5) et permet à la cassette (5) d’entrainer en rotation le moyeu (2) dans le sens d’avancement du vélo lorsque le cycliste tire sur la chaine pendant le pédalage, et laisse le moyeu tourner dans le sens d’avancement du vélo alors que la cassette ne tourne pas quand le pédalage est à l’arrêt.

Sur ce montage est représenté à titre d’exemple non limitatif, un mécanisme de roue libre similaire à celui décrit dans le brevet EP3275693A1. Ainsi dans le moyeu est disposée une partie du système de roue libre (3). Cette partie du système de roue libre (3) est une partie fixe (31) qui est ici vissée dans le moyeu et supporte un des roulements (21) du moyeu. Cette partie fixe (31) possède une pluralité de dents (311). Le corps de cassette (4) est équipé d’une deuxième partie de la roue libre (3) constituée d’une partie mobile (32) guidée dans un logement avec rainures (42) du corps de cassette permettant à la partie mobile (32) de pouvoir se déplacer suivant l’axe de rotation de la roue mais bloqué en rotation sur le corps de cassette (4). Un moyen élastique composé ici d’un ressort (33) pousse la partie mobile (32) contre la partie fixe (31). La partie mobile (32) possède une pluralité de dents (321) qui collaborent avec les dents (311) dans le sens de rotation de la roue provoquant l’avancement du vélo, soit lorsque la chaine de transmission est entrainée lors du pédalage. La forme des dentures (311) et (321) est faite pour que la partie mobile (32) soit repoussée pour libérer la collaboration des dentures lorsque le pédalage s’arrête alors que le vélo continu d’avancer.

Cette construction de la roue libre (3) est donnée à titre d’exemple non limitatif est tout autre construction permettant à la cassette (5) d’entrainer le moyeu (2) dans le sens d’avancement du vélo pendant le pédalage et de libérer le moyeu lorsque le pédalage cesse alors que le vélo continu d’avancer, restera conforme à l’invention. Dans toutes ces constructions de roue libre il y a toujours une partie fixée dans le moyeu de roue (2) et une partie dans la cassette (5), pour simplifier les descriptions elles seront nommées « partie fixe (31) » pour la première et « partie mobile (32) » pour la seconde et ce quel que soit la technologie du mécanisme de roue libre utilisé.

Une entretoise (23) est placée sur l’axe creux (22) entre le roulement (21) disposé du côté transmission et le premier roulement (41) du corps de cassette (4), pour positionner correctement le corps de cassette. Une entretoise (43) est placée entre les bagues intérieures des deux roulements (41). Une première entretoise d’extrémité (24) est placée en appui sur la bague intérieure du deuxième roulement (41) du corps de cassette (4). Une deuxième entretoise d’extrémité (24) est placée en appui sur la bague intérieure du roulement (21) disposé du côté opposé à la transmission. Une fois la roue montée sur le vélo, l’axe de fixation serre l’empilage des bagues intérieures des roulements (41) et des entretoises (23), (43) et (24) ce qui bloque latéralement les roulements (41).

montre une construction d’un montage d’une roue arrière de vélo (1a) conforme à l’invention suivant un premier mode de réalisation. Ce montage conserve à l’identique le moyeu (2) avec ces roulements (21) et son axe creux (22), les entretoises (23) et (24), le système de roue libre (3) avec la partie fixe (31), la partie mobile (32) et les deux roulements (41).

Sur la partie de l’axe creux (22) dépassant fortement du moyeu (2) se trouve une cassette (5a) comportant une pluralité de pignons allant progressivement du plus petit pignon (511a) situé sur la partie extérieure de la roue, au plus grand pignon (521a) situé sur la partie intérieure soit contre le moyeu (2). La cassette (5a) tourne sur l’axe creux (22) par l’intermédiaire des deux roulements (41). Le système de roue libre (3) est placé entre le moyeu (2) et la cassette (5a). Il est constitué de la partie fixe (31) placé dans l’extrémité du moyeu (2) et de la partie mobile (32) guidée directement dans un logement (5221a) de la cassette (5a). La position de la cassette (5a) est faite par l’appui du premier roulement (41) contre l’entretoise (23). Une entretoise (53a) est placée entre les bagues intérieures des deux roulements (41).

La cassette (5a) est réalisée en deux parties. Une première partie (51a) réalisée d’un bloc dans un matériau de forte résistance comme, à titre d’exemple non limitatif, de l’acier de haute résistance ou du titane de haute résistance, comporte au moins les plus petits pignons et notamment le plus petit (511a). Ce bloc est réalisé à titre d’exemple non limitatif, par usinage dans la masse d’un bloc, ou par moulage puis usinage ou tout autre méthode permettant de faire une pièce très résistante et précise. Au niveau des plus petits pignons de cette première partie (51a) est réalisé un logement (512a) pour recevoir directement le deuxième roulement (41).

Une deuxième partie (52a) réalisée avec des matériaux possédant un bon compromis poids/résistance comme, à titre d’exemple non limitatif, de l’aluminium de haute résistance soit des matériaux ayant des densités de préférence inférieures à celle du matériau de la première partie, comporte éventuellement les plus grands pignons. Cette deuxième partie (52a) possède au niveau des plus grands pignons un noyau (522a) dans lequel est réalisé directement le logement (5221a) pour le guidage de la partie mobile (32) de la roue libre (3) et la portée du premier roulement (41).

Les deux parties possèdent des surfaces de connexions pour un assemblage coaxial des deux parties. La fixation de la deuxième partie (52a) sur la première partie (51a) est réalisée, à titre d’exemple non limitatif, par une multitude de pièces de fixation (523) qui peuvent être, à titre d’exemple non limitatif, des vis assurant une fixation démontable ou des rivets assurant une fixation non démontable. Cette cassette réalisée en deux parties avec des matériaux optimisés et en intégrants les surfaces de guidage de la partie mobile du système de roue libre et les portées des roulements, présente un poids réduit par rapport à une solution classique cassette plus corps de cassette.

La deuxième partie (52a) de ce premier mode de construction de possède plusieurs des grands pignons. Les surfaces de connexions sont disposées sur le grand pignon de la première partie (51a) et le petit pignon de la deuxième partie (52a). Ici cette deuxième partie (52a) est réalisée monobloc par, à titre d’exemple non limitatif, usinage dans la masse, ou par moulage puis usinage ou tout autre méthode permettant de faire une pièce très résistante et précise. Cette deuxième partie (52a) peut être également réalisée, à titre d’exemple non limitatif, en plusieurs pièces assemblées avec une pièce principale composée du noyau (522a) relié au petit pignon de cette deuxième partie (52a), sur laquelle sont assemblés les autres pignons par un moyen indémontable comme, à titre d’exemple non limitatif, des rivets.

Une fois la roue (1a) montée sur le vélo, l’axe de fixation serre l’empilage des bagues intérieures des roulements (41), des entretoises (23), (53a) et de l’entretoise d’extrémité (24a). Les roulements (41) sont bloqués latéralement. La fixation latérale de la cassette (5a) sur les roulements (41) peut être réaliser de plusieurs façons. montre, dans ce premier mode de construction conforme à l’invention, une solution avec la bague extérieure du roulement (41) placée dans le logement (512a) de la partie (51a) en appui sur une butée (514a), la bague extérieure du roulement (41) placé dans le logement (5221a) en appui sur une butée (524a). Ces butées (514a) et (524a) sont placées entre les deux roulements (41) et sont distantes de la longueur de l’entretoise (53a), de sorte que les roulements (41) peuvent être enlevés et mis en place sans désolidariser les deux parties (51a) et (52a) car les roulements (41) sortent vers l’extérieur de la cassette pendant le démontage. L’assemblage des deux parties n’a pas besoin d’être démontable et peut être fait par rivetage de la multitude de rivets (523).

D’autres solutions existent et resteront conforme à ce premier mode de réalisation si la sortie et la mise en place du roulement (41) placée dans le logement (512a) de la partie (51a) se fait par l’extérieur de la cassette sans désassembler les deux parties (51a) et (52a). Ainsi une autre solution, à titre d’un autre exemple non limitatif, est de conserver la butée (514a) sur l’intérieur du logement (512a), de placer une butée démontable comme, à titre d’exemple non limitatif, un circlips ou un jonc d’arrêt, de l’autre côté de la bague extérieure de ce roulement (41) placé dans le logement (512a), et de supprimer la butée (524a).

Avec ce premier mode de construction et en conservant les dimensions standards des chaines au pas de ½ pouce et des roulements (41) utilisés actuellement avec un diamètre extérieur d’au plus 24 millimètres, le diamètre intérieur du logement (512a) donne de la matière autour du logement (512a) de la première partie (51a) pour réaliser le petit pignon (511a) avec un minimum de 9 dents. Ainsi une transmission classique actuelle composée, à titre d’exemple non limitatif, d’un plateau de 53 dents sur le pédalier et d’une cassette arrière allant d’un petit pignon de 10 dents à un grand de 28 dents, peut être remplacée avec ce premier mode de construction par un plateau de 48 dents et une cassette de 9 dents à 25 dents, soit des éléments plus petits et une chaine plus courte pour alléger un peu plus l’ensemble de la transmission.

montre une variante (5a’) de la cassette suivant cette première construction. Ici la première partie (51a’) comporte la totalité des pignons, et la deuxième partie (52a’) est composée du noyau (522a) avec une collerette possédant une surface de connexion qui collabore avec une surface de connexion de la première partie (51a’) pour une fixation par, à titre d’exemple non limitatif, la multitude de pièces de fixation (523).

et montrent une construction d’un montage de roue arrière de vélo (1b) conforme à l’invention suivant un deuxième mode de réalisation. Il est en grande partie identique à celui de mais avec un montage différent du roulement (41) placé dans la première partie (51b).

Une fois la roue (1b) montée sur le vélo, l’axe de fixation serre l’empilage des bagues intérieures des roulements (41), des entretoises (23), (53b) et de l’entretoise d’extrémité (24b). Les roulements (41) sont bloqués latéralement. La fixation latérale de la cassette (5b) sur les roulements (41) peut être réaliser de plusieurs façons.

et montrent, dans ce deuxième mode de construction conforme à l’invention, une solution de fixation latérale de la cassette (5b) avec le roulement (41) de la partie (51b) placé un peu plus à l’intérieur soit à côté des premiers petits pignons avec une butée (514b) sur l’extérieur du logement (512b) soit au niveau des premiers petits pignons et qui se prolonge jusqu’à l’extrémité extérieure du plus petit pignon (511b). La bague extérieure du roulement (41) placé dans le logement (5221b) de la partie (52b) est en appui sur une butée (524b), les deux roulements (41) sont disposés entre ces butées (514b) et (524b), une entretoise (53b) de longueur égale à la distance entre les deux butées moins les épaisseurs des deux roulements est placé entre les bagues intérieures des roulements (41), obligeant à devoir désassembler les deux parties de la cassette pour enlever et mettre en place les roulements.

D’autre solution existe et resteront conforme à ce deuxième mode de réalisation si le roulement (41) de la partie (51b) est placé plus à l’intérieur soit à côté des premiers petits pignons, contre la butée (514b) placée sur l’extérieur du logement (512b) soit au niveau des premiers petits pignons et qui se prolonge jusqu’à l’extrémité extérieure du plus petit pignon (511b). Le roulement (41) doit être enlevé et mis en place par l’intérieur de la cassette (5b) obligeant à désassembler les deux parties (51b) et (52b). Ainsi une autre solution est de placer une butée démontable comme, à titre d’exemple non limitatif, un circlips ou un jonc d’arrêt, du côté intérieur de la bague extérieure du roulement (41) placé dans le logement (512b) et de supprimer la butée (524b).

Avec ce deuxième mode de réalisation conforme à l’invention et en conservant les dimensions standards des chaines au pas de ½ pouce et des roulements (41) utilisés actuellement avec un diamètre intérieur de 15 millimètres, le diamètre intérieur de la butée (514b) donne de la matière pour réaliser le petit pignon (511b) avec un minimum de 7 dents et par conséquent l’utilisation d’un plateau de pédalier d’en gros 37 dents et une cassette de 7 dents à 20 dents pour alléger encore l’ensemble de la transmission suivant l’exemple précédemment cité.

La deuxième partie (52b) de ce deuxième mode de construction de et possède plusieurs des grands pignons. Les surfaces de connexions sont disposées sur le grand pignon de la première partie (51b) et le petit pignon de la deuxième partie (52b). Ici cette deuxième partie (52b) est réalisée monobloc par, à titre d’exemple non limitatif, usinage dans la masse d’un bloc, ou par moulage puis usinage ou tout autre méthode permettant de faire une pièce très résistante et précise. Cette deuxième partie (52b) peut être également réalisée, à titre d’exemple non limitatif, en plusieurs parties assemblées avec une partie principale réalisée d’un bloc et comportant le noyau (522b) relié au petit pignon de cette deuxième partie (52b), sur laquelle sont assemblés les autres pignons par un moyen indémontable comme, à titre d’exemple non limitatif, des rivets.

montre une variante (5b’) de la cassette suivant cette deuxième construction. Ici la première partie (51b’) comporte la totalité des pignons, et la deuxième partie (52b’) est composée du noyau (522b) avec une collerette possédant une surface de connexion qui collabore avec une surface de connexion de la première partie (51a’) pour une fixation démontable par, à titre d’exemple non limitatif, la multitude de pièces de fixation (523).

montre une autre variante (5b’’) de la cassette suivant cette deuxième construction. Cette variante est en grande partie identique à la construction (5b) mais ici un noyau (522b’’) est fixé de manière démontable sur la partie (52b’’) par, à titre d’exemple non limitatif, une pluralité de pièces de fixations (526) qui serrent une collerette du noyau sur une collerette de la partie (52b’’). Ces pièces de fixations sont ici, à titre d’exemple non limitatif, des vis. D’autres solutions existent pour fixer le noyau (522b’’) sur la partie (52b’’), elles resteront conformes à l’invention à partir du moment où elles permettent un assemblage coaxial et démontable sans besoin de désassembler les deux parties (52b’’) et (51b). Comme pour la construction (5b) de et la fixation latérale de la cassette (5b’’) sur les roulements (41) peut être réaliser de plusieurs façons. La solution représentée ici reste identique, à titre d’exemple non limitatif, à celle décrite pour la construction (5b). Le noyau (522b’’) comporte toujours le logement (5221b) pour le guidage de la partie mobile (32) et la portée du premier roulement (41), et la butée (524b). Le deuxième roulement (41) est toujours placé dans un logement (512b) contre la butée (514b). L’entretoise (53b) est toujours placée entre les deux roulements (41).

La variante de permet de mettre en place et d’enlever le roulement (41) placé dans le logement (512b) par l’intérieur de la cassette sans désassembler les deux parties (52b’’) et (51b) mais en retirant le noyau (522b’’). La cassette (5b’’) peut être adapté sur n’importe quel montage de roue libre utilisé par les différents constructeurs en fixant un noyau (522b’’) possédant le logement (5221b) adapté à la technologie de la roue libre utilisée.

Le principe du noyau démontable peut être également utilisé sur le premier mode de réalisation de en une variante (5a’’). Dans cette variante (5a’’) un noyau (522a’’) est fixé de manière démontable sur la deuxième partie (52a’’).

L’objet de l’invention trouve une application particulièrement avantageuse mais non exclusive pour équiper un vélo de compétition route ou tout-terrain.

Claims (9)

1. Montage d’une roue arrière de vélo (1a, 1b) constituée d’un moyeu (2) équipé de roulements (21) qui supportent un axe creux (22) dans lequel passe un axe de fixation, l’axe creux (22) traverse le moyeu et dépasse fortement de celui-ci du côté où est placé la transmission du vélo, sur la partie de l’axe creux (22) dépassant fortement du moyeu (2) se trouve une cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) comportant une pluralité de pignons allant progressivement du plus petit pignon (511a, 511b) situé sur la partie extérieure de la roue au plus grand pignon (521a, 521b) situé sur la partie intérieure soit contre le moyeu (2), chaque pignon est équipé d’une pluralité de dents sur lesquelles une chaine de transmission engrène pour faire tourner la cassette, la cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) tourne sur l’axe creux (22) par l’intermédiaire de deux roulements (41), un système de roue libre (3) est placé entre le moyeu (2) et la cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) et permet à la cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) d’entrainer en rotation le moyeu (2) dans le sens d’avancement du vélo lorsque le cycliste tire sur la chaine pendant le pédalage et laisse le moyeu tourner dans le sens d’avancement du vélo alors que la cassette ne tourne pas quand le pédalage est à l’arrêt, il est constitué d’une partie fixe (31) placée dans l’extrémité du moyeu (2) et d’une partie mobile (32) guidée dans la cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) au niveau des plus grands pignons, caractérisé en ce que la cassette (5a, 5a’, 5a’’, 5b, 5b’, 5b’’) est réalisée en deux parties, une première partie (51a, 51a’, 51b, 51b’) réalisée d’un bloc dans un matériau de forte résistance comporte au moins les plus petits pignons et notamment le plus petit (511a, 511b), au niveau des plus petits pignons de cette première partie (51a) est réalisé un logement (512a, 512b) pour recevoir le deuxième roulement (41), une deuxième partie (52a, 52a’, 52a’’, 52b, 52b’, 52b’’) réalisée avec des matériaux ayant des densités de préférence inférieures à celle du matériau de la première partie, comporte éventuellement les plus grands pignons, cette deuxième partie (52a, 52a’, 52a’’, 52b, 52b’, 52b’’) possède un noyau (522a, 522a’’, 522b, 522b’’) dans lequel est réalisé un logement (5221a, 5221b) pour le guidage de la partie mobile (32) et la portée du premier roulement (41), les deux parties possèdent des surfaces de connexions pour un assemblage coaxial des deux parties.
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la sortie et la mise en place du roulement (41) placée dans le logement (512a) de la partie (51a, 51a’) se fait par l’extérieur de la cassette (5a, 5a’, 5a’’) sans désassembler les deux parties (51a, 51a’) et (52a, 52a’, 52a’’).
3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que en conservant les dimensions standards des chaines au pas de ½ pouce et des roulements (41) utilisés actuellement avec un diamètre extérieur d’au plus 24 millimètres, le diamètre du logement (512a) donne de la matière autour du logement (512a) de la première partie (51a, 51a’) pour réaliser le petit pignon (511a) avec un minimum de 9 dents.
4. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le roulement (41) de la partie (51b, 51b’) est placé plus à l’intérieur soit à côté des premiers petits pignons contre une butée (514b) placée sur l’extérieur du logement (512b) soit au niveau des plus petits pignons et qui se prolonge jusqu’à l’extrémité extérieure du plus petit pignon (511b), le roulement (41) doit être enlevé et mis en place par l’intérieur de la cassette (5b, 5b’, 5b’’).
5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que en conservant les dimensions standards des chaines au pas de ½ pouce et des roulements (41) utilisés actuellement avec un diamètre intérieur de 15 millimètres, le diamètre intérieur de la butée (514b) donne de la matière pour réaliser le petit pignon (511b) avec un minimum de 7 dents.
6. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la deuxième partie (52a, 52a’’, 52b, 52b’’) possède plusieurs des grands pignons, les surfaces de connexions sont disposées sur le grand pignon de la première partie (51a, 51b) et le petit pignon de la deuxième partie (52a, 52a’’, 52b, 52b’’).
7. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la première partie (51a’, 51b’) comporte la totalité des pignons, et la deuxième partie (52a’, 52b’) est composée du noyau (522a, 522b) avec une collerette possédant une surface de connexion qui collabore avec une surface de connexion de la première partie (51a’, 51b’).
8. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la fixation de la deuxième partie (52a, 52a’, 52a’’, 52b, 52b’, 52b’’) sur la première partie (51a, 51a’,51b, 51b’) est une fixation démontable.
9. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le noyau (522a’’, 522b’’) est fixé de manière démontable sur la partie (52a’’, 52b’’).