FR3138762A1 - Applicateur pour appliquer une composition cosmétique sur les cils ou sourcils - Google Patents

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Gianluca LA MONTAGNA
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Abstract

Applicateur pour appliquer une composition cosmétique sur les cils ou sourcils. Applicateur (2) pour appliquer une composition cosmétique (F) sur les cils ou sourcils, comportant : - un organe d’application (8) présentant une extrémité proximale définissant une face arrière (15) et une extrémité distale opposée, - un élément de garde (20) disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’organe d’application (8) et présentant une face avant (23) pourvue d’au moins un premier relief (60) apte à s’engager dans un deuxième relief (50) de forme correspondante prévu sur la face arrière (15) de l’organe d’application. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Applicateur pour appliquer une composition cosmétique sur les cils ou sourcils
La présente invention concerne les applicateurs pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, notamment du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application comportant un récipient contenant le produit à appliquer et l’applicateur.
Le récipient est classiquement pourvu d’un organe d’essorage qui essuie la tige de l’applicateur lors de son extraction du récipient. Le comportement de l’organe d’application à la traversée de l’organe d’essorage dépend de nombreux facteurs tels que la forme et la nature de la lèvre de l’organe d’essorage, la forme de la jonction entre la tige et l’organe d’application, et l’agencement des éléments d’application sur l’organe d’application.
Un compromis doit être trouvé concernant la quantité de produit qui est laissée sur l’organe d’application pour le maquillage. Un essorage trop vigoureux de l’organe d’application rend ce dernier trop peu chargeant et oblige l’utilisateur à replonger fréquemment l’applicateur dans le récipient. Un essorage insuffisant laisse un excès de produit difficile à gérer et pourra conduire à des paquets de produit présents sur des cils mal séparés.
On connaît de la demande WO2017/102294A1 un applicateur comportant un élément de garde disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’âme. Un tel élément permet de modifier l’ouverture de l’organe d’essorage lors de l’extraction de l’applicateur, procurant un essorage moins important de la partie distale de l’applicateur.
Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs, afin notamment d’améliorer leurs performances, notamment en termes d’ergonomie, et/ou faciliter leur fabrication et permettre, le cas échéant, l’obtention d’effets de maquillage particuliers.
L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un applicateur pour appliquer une composition cosmétique sur les cils ou sourcils, comportant :
  • un organe d’application présentant une extrémité proximale définissant une face arrière et une extrémité distale opposée, et
  • un élément de garde disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’organe d’application et présentant une face avant pourvue d’au moins un premier relief apte à s’engager dans un deuxième relief de forme correspondante prévu sur la face arrière de l’organe d’application.
L‘applicateur comporte de préférence une tige supportant à une extrémité l’organe d’application.
L’un des premier et deuxième reliefs peut être un relief en saillie et l’autre relief un relief en creux et, de préférence, le premier relief est un relief en saillie et le deuxième relief est un relief en creux.
La présence de l’élément de garde et sa liaison mécanique par coopération de formes avec l’élément d’application présente plusieurs avantages.
Tout d’abord, cet élément permet de modifier l’ouverture de l’organe d’essorage lors de l’extraction de l’applicateur, procurant ainsi un essorage moins important de la partie distale de l’applicateur.
L’élément de garde peut être fixe relativement à la tige de l’applicateur.
Selon la forme que l’on donne aux reliefs complémentaires, il est possible de conférer plus ou moins de liberté de mouvement à l’organe d’application relativement à l’élément de garde.
La coopération entre l’élément de garde et l’organe d’application peut imposer une orientation prédéfinie de l’organe d’application par rapport à l’élément de garde, et indirectement, par rapport à la tige de l’applicateur.
On peut aussi donner aux reliefs complémentaires une forme permettant un pivotement de l’organe d’application relativement à l’élément de garde, notamment autour d’un axe géométrique de rotation perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’organe d’application. Les premier et deuxième reliefs peuvent ainsi être agencés pour former une liaison rotule. Cette liberté de pivotement peut ne survenir qu’à la fabrication, l’applicateur conservant ensuite la forme qui lui a été donnée à la fabrication, étant donné par exemple le serrage entre l’organe d’application et l’élément de garde. En variante, l’applicateur reste conformable par l’utilisateur.
Ame
L’organe d’application comporte une âme s’étendant selon un axe longitudinal.
Dans des modes de réalisation, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne, et peut être confondu avec l’axe longitudinal de la tige supportant l’organe d’application.
Comme mentionné plus haut, selon la forme que l’on donne aux reliefs de l’élément de garde et de l’organe d’application, on peut positionner l’organe d’application avec une orientation prédéfinie par rapport à la tige de l’applicateur.
Aussi, en variante, l’axe longitudinal de l’âme forme un angle non nul avec l’axe longitudinal de la tige. Cet angle peut être compris entre 1° et 30° par exemple, et en particulier voisin de 10°.
Dans des modes de réalisation, l’axe longitudinal de l’âme est non-rectiligne.
Par «non rectiligne», on comprend que l’âme présente un changement de direction entre son extrémité proximale et son extrémité distale.
L’axe longitudinal de l’âme peut être coudé. L’âme comporte par exemple une portion proximale rectiligne, et présente au moins un coude ménagé entre cette portion proximale et l'extrémité distale de l'âme.
L’axe longitudinal de l’âme peut être courbe. L’axe longitudinal peut comporter une ou plusieurs courbures. La courbure de l’âme peut être constante ou non le long de l’organe d’application.
Le fait que la courbure soit non constante sur la longueur de l’organe d’application signifie que le rayon de courbure n'est pas le même au moins en deux points différents le long de l’organe d’application.
L’âme peut ainsi comporter une courbure plus importante du côté de son extrémité distale que du côté de la tige par exemple, ou encore comporter une portion rectiligne ou sensiblement rectiligne et une portion courbe.
Le fait que l’axe longitudinal de l’âme présente une ou plusieurs courbures permet d’obtenir un chargement en composition des éléments d’application inhomogène grâce au fait qu’au moins certaines parties de l’organe d’application sont désaxées par rapport à l’axe de la tige et donc par rapport à l’axe de l’essoreur à travers lequel l’organe d’application passe lorsqu’il est extrait du récipient.
Cela permet à l’utilisateur de bénéficier sur l’organe d’application d’une réserve de produit permettant de charger localement les cils et/ou les sourcils avec une quantité supplémentaire de composition. Cela lui permet également de disposer sur l’organe d’application de parties essorées plus vigoureusement, efficaces pour séparer les cils, notamment les petits cils situés aux extrémités de la paupière.
L’axe longitudinal de l’âme peut être contenu dans un plan ou non.
L’axe longitudinal peut être incurvé autour d’au moins un axe de courbure.
L’axe longitudinal de l’âme peut être incurvé autour d’au moins deux axes de courbure.
Ces axes de courbure peuvent être coplanaires. Ces axes de courbure peuvent être parallèles ou sécants.
Les axes de courbures peuvent aussi être non coplanaires. Les axes de courbure peuvent être sécants ou non.
L’extrémité libre de l’âme, opposée à la tige, peut être excentrée par rapport à l’axe de la tige.
On peut, si cela est recherché, réaliser l’organe d’application de telle sorte que l’extrémité de l’âme soit excentrée par rapport à l’axe de la tige, et que lorsque l’organe d’application passe au travers de l’essoreur, il se déforme élastiquement au passage de celui-ci et dès ce dernier franchi, reprend une configuration initiale en effectuant un mouvement qui peut avoir pour effet de cisailler une éventuelle goutte de produit présente à l’extrémité de la brosse. On réduit ainsi le risque de présence d’une goutte de produit à l’extrémité libre de l’applicateur, une telle goutte étant susceptible d’être gênante lors de l’application.
L’âme peut être formée d’un ou plusieurs brins métalliques, de préférence deux brins, lesquels peuvent appartenir à une épingle en U dont les branches sont insérées à leur extrémité libre dans au moins un logement correspondant de la tige.
L’âme peut être torsadée, notamment réalisée avec deux brins qui sont torsadés entre eux.
Elément de garde
L‘élément de garde est de préférence rapporté sur la tige, mais en variante peut être réalisé par moulage avec celle-ci.
Lorsque l’élément de garde est rapporté, il est de préférence fixe relativement à la tige. L’élément de garde est par exemple axialement en appui contre l’extrémité adjacente de la tige et maintenu dans cette position par l’âme métallique de l’organe d’application, qui traverse l’élément de garde.
L’élément de garde peut être traversé par une ou deux ouvertures pour le passage de l’âme ou des brins de celle-ci. Les brins peuvent traverser l’élément de garde à l’état torsadé ou non.
Par «face avant», on désigne la face de l’élément de garde dirigée vers l’extrémité distale de l’organe d’application, c’est-à-dire vers l’extrémité opposée à la tige.
L’élément de garde peut comporter une partie périphérique entourant une partie centrale, la partie centrale présentant de préférence sur sa face le premier relief précité.
La partie périphérique peut être de contour, en vue de face, de forme générale circulaire.
L’élément de garde peut avoir une forme extérieure ayant une symétrie axiale et/ou de révolution.
La partie périphérique peut être de forme générale aplatie, avec par exemple une surface radialement extérieure cylindrique de révolution.
La face avant de l’élément de garde peut présenter une surface annulaire au niveau de la partie périphérique qui présente en section axiale une pente d’angle non nul par rapport à un plan perpendiculaire à un axe central de l’élément. Ladite face peut être légèrement conique autour de la partie centrale.
La partie périphérique peut avoir une épaisseur, de préférence constante, comprise entre 0,5 mm et 20 mm, de préférence entre 1 mm et 10 mm, et en particulier entre 2 mm et 5 mm.
L’élément de garde peut présenter une surface radialement extérieure lisse ou pourvue de reliefs.
L’élément de garde peut jouer un rôle décoratif grâce à une surface radialement extérieure portant un motif décoratif, par exemple imprimé ou gravé, et/ou d’aspect particulier, par exemple réfléchissant, notamment doré ou argenté.
La surface radialement extérieure de l’élément de garde, apparente, peut être métallisée.
L’élément de garde peut être en matière plastique, métallisée ou non, en métal, en céramique, ou dans d’autres matériaux. L’élément de garde peut être en une même matière plastique que la tige ou l’organe d’application, ou une matière plastique de la même famille chimique, capable d’être recyclée conjointement.
L’élément de garde peut être de même couleur ou non que la tige et/ou l’organe d’application.
Le diamètre extérieur de l’élément de garde peut être supérieur à celui de la partie adjacente de la tige, par exemple d’au moins 10%, mieux d’au moins 20%.
Le diamètre extérieur de l’élément de garde peut être inférieur ou égal au plus grand diamètre de l’organe d’application.
Par « diamètre », il faut comprendre celui du plus petit cercle dans lequel est inscrit le contour. Par exemple, dans le cas d’une section carrée, le diamètre est celui du cercle circonscrit aux sommets du carré.
La tige peut être au contact de l’élément de garde sans s’engager dans celui-ci ; en variante, la tige s’emboîte dans l’élément de garde, ce dernier présentant sur sa face arrière un logement pour recevoir la tige, la tige comportant par exemple une extrémité distale conique; en variante encore, l’élément de garde s’emboîte dans la tige, l’élément de garde étant configuré pour s’engager partiellement dans un logement de la tige.[
L’élément de garde peut être monolithique en un seul matériau ou être multi-matériau, et par exemple formé par l’assemblage de la partie centrale et de la partie périphérique.
L’élément de garde peut présenter un chanfrein du côté de l’extrémité adjacente de la tige. Cela permet d’éviter la présence d’un épaulement formé entre la tige et la surface radialement la plus extérieure de l’élément de garde, qui serait susceptible d’accrocher l’organe d’essorage.
Relief
Le premier relief de l’élément de garde peut occuper au moins 10% de la face correspondante, mieux au moins 20%, encore mieux au moins 30%, par exemple environ 50% de la face correspondante.
Le premier relief est de préférence un relief en saillie, s’étendant vers l’organe d’application.
Le relief en saillie comporte avantageusement au moins une portion convexe vers l’extérieur, de préférence arrondie, notamment d’enveloppe de forme symétrique de révolution autour de l’axe de l’élément.
Ainsi ce relief peut présenter, en vue de côté, un profil en forme d’arc de cercle ou d’ellipse, de même qu’en section longitudinale.
De préférence, le contour en section longitudinale du relief présente un rayon de courbure constant. Ce rayon de courbure peut être compris entre 0,8 mm et 1,5 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ. En variante, ce rayon de courbure est variable, notamment plus grand au sommet de la face correspondante.
La portion arrondie convexe vers l’extérieur peut avoir une surface externe en forme de calotte sphérique, ellipsoïdale ou parabolique, de préférence en forme de calotte sphérique. La portion convexe vers l’extérieur peut ainsi présenter une forme générale de dôme.
Le sommet de la zone convexe vers l’extérieur peut être situé dans un plan médian de l’élément de garde.
Le relief en saillie peut être discontinu. Le relief en saillie peut comporter au moins deux portions convexes vers l’extérieur, notamment chacune de forme arrondie, avec un jeu entre elles.
Le relief en saillie peut par exemple comporter une pluralité de secteurs, ces secteurs étant par exemple inscrits dans une surface enveloppe en forme de dôme, notamment sphérique, ellipsoïdale ou parabolique. Le fait de prévoir des secteurs peut conférer plus de déformabilité axiale à l’élément de garde, les secteurs pouvant par exemple se déformer en fléchissant et en se rapprochant les uns des autres lorsque l’organe d’application est serré axialement contre l’élément de garde.
Lorsque le relief comporte une pluralité de secteurs, ceux-ci peuvent présenter chacun une forme d’une portion de dôme ou encore une forme de quartier d’orange.
Le relief peut comporter une ou plusieurs ouvertures pour le passage de l’âme de l’organe d’application, notamment présenter deux ouvertures uniquement, de préférence d’axes parallèles entre eux et à l’axe central de l’élément de garde, par exemple disposés symétriquement l’une de l’autre par rapport à l’axe central de l’élément de garde.
Le fait de ménager les ouvertures au niveau du relief lorsqu’il est en saillie, permet dans le cas d’une âme torsadée de limiter les effets de cisaillement que ces ouvertures sont susceptibles de subir lors du torsadage de l’âme.
Organe d’application
Par« face arrière »,on entend la face de l’organe d’application orientée vers la tige.
Le deuxième relief, à savoir celui de l’organe d’application, présente de préférence une forme complémentaire de celle du premier relief de l’élément de garde.
De préférence, le relief de l’organe d’application est en creux.
Le relief en creux peut présenter au moins une portion arrondie concave vers l’extérieur.
De préférence, la portion concave vers l’extérieur est de forme arrondie. La portion concave vers l’extérieur peut ainsi présenter une section longitudinale en forme de portion de cercle ou d’ellipse.
Le contour de la section longitudinale du logement peut présenter un rayon de courbure constant ou variable, notamment plus grand au sommet de la face correspondante.
Le sommet de la portion concave vers l’extérieur peut être situé dans un plan médian du noyau.
Le relief en creux, notamment la portion convexe vers l’extérieur, peut occuper au moins 10% de la face arrière de l’organe d’application, mieux au moins 20%, encore mieux au moins 30%, par exemple environ 50% de la face arrière de l’organe d’application.
Liaison rotule
La portion convexe vers l’extérieur de forme arrondie de l’élément de garde peut présenter une forme complémentaire de celle de la portion concave vers l’extérieur de forme arrondie de la face arrière de l’organe d’application. De préférence, les portions arrondies convexe et concave présentent un rayon de courbure sensiblement identique.
De préférence, la portion arrondie convexe de l’élément de garde et la portion arrondie concave de l’organe d’application forment une liaison rotule.
La liaison rotule peut permettre une rotation selon deux axes de rotation perpendiculaires à l’axe longitudinal de l’âme. Dans des modes de réalisation, avant montage de l’âme et/ou torsadage de l’âme, les deux éléments de la liaison rotule peuvent autoriser une rotation autour de l’axe longitudinal de l’ensemble.
La présence d’une telle liaison rotule confère un grand nombre de possibilités de mise en forme de l’organe d’application, notamment à la fabrication, ce qui permet de bénéficier plus facilement d’un organe d’application adapté au maquillage que l’on cherche à obtenir.
De préférence, la liaison rotule autorise un débattement angulaire compris entre 0,5° et 30° autour d’au moins l’un de ses axes de rotation, notamment un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme.
Dans des modes de réalisation, l’organe d’application comporte des éléments d’application, de préférence réalisés par moulage de matière, portés par l’âme et disposés selon au moins une rangée longitudinale.
Dans des modes de réalisation, l’organe d’application comporte une pluralité d’éléments individuels rapportés sur l’âme, chaque élément individuel comportant un noyau engagé sur l’âme et au moins un élément d’application porté par le noyau.
Le noyau de l’élément individuel proximal peut présenter sur sa face arrière un relief de forme complémentaire de celle du relief de l’élément de garde, constituant le deuxième relief précité de l’organe d’application.
Dans des modes de réalisation, le noyau de chaque élément individuel présente sur une face au moins un relief en saillie apte à s’engager dans un logement de forme correspondante prévu sur la face en regard du noyau de l’élément individuel adjacent.
Eléments individuels
L’applicateur peut comporter un nombre d’éléments individuels compris entre 2 et 50, mieux entre 10 et 40.
De préférence, le noyau d’au moins un élément individuel, de préférence de chaque élément individuel, présente sur l’une de ses faces le relief en saillie, et sur l’autre face, opposée, le logement de forme correspondante.
La face présentant le relief en saillie peut correspondre à la face avant de l’élément individuel. Par «face avan t d’un élément individuel», on entend la face de l’élément individuel dirigée vers l’extrémité distale de l’organe d’application, c’est-à-dire vers l’extrémité opposée à la tige.
La face présentant le logement peut correspondre à la face arrière de l’élément individuel.
Par «face arrière d’un élément individuel», on entend la face de l’élément individuel orientée vers l’extrémité proximale de l’organe d’application, c’est-à-dire vers la tige.
Le noyau de chaque élément individuel peut comporter une partie périphérique entourant une partie centrale, la partie centrale présentant de préférence sur une de ses faces le relief en saillie. De préférence, la partie centrale présente sur l’une de ses faces le relief en saillie précité et sur la face opposée le logement de forme correspondante.
La partie périphérique peut être de contour, en vue de face, de forme générale circulaire.
La partie périphérique peut être plane, notamment sous la forme d’un anneau aplati.
En variante, la partie périphérique peut être de contour, en vue de face, de forme générale polygonale, et par exemple hexagonale.
La face du noyau présentant le relief en saillie peut comporter une surface annulaire au niveau de la partie périphérique qui présente en section une pente d’angle non nul par rapport à un plan perpendiculaire à un axe central de l’élément. Ladite face peut être légèrement conique autour de la partie centrale.
La partie périphérique peut avoir une épaisseur, de préférence constante, comprise entre 0,5 mm et 5 mm, de préférence entre 1 mm et 3 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ.
Relief en saillie de l’élément individuel
Le relief en saillie de l’élément individuel peut comporter une ou plusieurs ouvertures pour le passage de l’âme, notamment présenter deux ouvertures uniquement, de préférence d’axes parallèles entre eux et à l’axe central de l’élément, par exemple disposés symétriquement l’une de l’autre par rapport à l’axe central de l’élément. Le fait de ménager les ouvertures au niveau du relief en saillie, permet dans le cas d’une âme torsadée de limiter les effets de cisaillement que ces ouvertures sont susceptibles de subir lors du torsadage de l’âme.
Le relief en saillie peut occuper au moins 10% de la face correspondante, mieux au moins 20%, encore mieux au moins 30%, par exemple de l’ordre de 50% environ.
Le relief en saillie peut comporter au moins une portion convexe vers l’extérieur, de préférence arrondie, notamment d’enveloppe de forme symétrique de révolution autour de l’axe de l’élément.
Ainsi le relief peut présenter, en vue de côté, un profil en forme d’arc de cercle ou d’ellipse, de même qu’en section longitudinale.
De préférence, le contour en section longitudinale du relief présente un rayon de courbure constant. Ce rayon de courbure peut être compris entre 0,8 mm et 1,5 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ.En variante, ce rayon de courbure est variable, notamment plus grand au sommet de la face correspondante.
La portion arrondie convexe vers l’extérieur peut avoir une surface externe en forme de calotte sphérique, ellipsoïdale ou parabolique, de préférence en forme de calotte sphérique. La portion convexe vers l’extérieur peut ainsi présenter une forme générale de dôme.
Le sommet de la zone convexe vers l’extérieur peut être situé dans un plan médian du noyau.
Le relief en saillie peut être plein. Le relief en saillie peut ainsi ne présenter de discontinuité de matière autre que les éventuelles ouvertures nécessaires pour le passage de l’âme.
Le relief en saillie peut aussi être discontinu. Le relief en saillie peut comporter au moins deux portions convexes vers l’extérieur, notamment chacune de forme arrondie, avec un jeu entre elles.
Le relief en saillie peut par exemple comporter une pluralité de secteurs, ces secteurs étant par exemple inscrits dans une surface enveloppe en forme de dôme, notamment sphérique, ellipsoïdale ou parabolique. Le fait de prévoir des secteurs peut conférer plus de déformabilité axiale à l’élément individuel, les secteurs pouvant par exemple se déformer en fléchissant et en se rapprochant les uns des autres lorsque les éléments individuels sont serrés axialement les uns contre les autres.
Lorsque le relief comporte une pluralité de secteurs, ceux-ci peuvent présenter chacun une forme d’une portion de dôme ou encore une forme de quartier d’orange.
Le logement
Le logement présente de préférence une forme complémentaire de celle du relief en saillie.
Le logement peut présenter au moins une portion arrondie concave vers l’extérieur.
De préférence, la portion concave vers l’extérieur est de forme arrondie. La portion concave vers l’extérieur peut ainsi présenter une section longitudinale en forme de portion de cercle ou d’ellipse.
Le contour de la section longitudinale du logement peut présenter un rayon de courbure constant ou variable, notamment plus grand au sommet de la face correspondante.
Le sommet de la portion concave vers l’extérieur peut être situé dans un plan médian du noyau.
Le logement, notamment la portion convexe vers l’extérieur, peut occuper au moins 10% de la face du noyau correspondante, mieux au moins 20%, encore mieux au moins 30%, par exemple environ 50% de la face du noyau correspondante.
Liaison rotule
La portion convexe vers l’extérieur de forme arrondie de l’élément individuel peut présenter une forme complémentaire de celle de la portion convexe vers l’extérieur de forme arrondie de l’élément individuel adjacent. De préférence, les portions arrondies convexe et concave présentent un rayon de courbure sensiblement identique.
De préférence, la portion arrondie convexe et la portion arrondie concave de deux éléments individuels successifs forment une liaison rotule.
Par «liaison rotule» entre deux éléments individuels successifs, on entend que les seuls degrés de liberté cinématique autorisés entre les deux éléments individuels sont les rotations de l’un des éléments par rapport à l’autre élément selon au moins un axe de rotation, de préférence selon deux axes de rotation orthogonaux. En particulier, la liaison rotule peut permettre une rotation selon deux axes de rotations perpendiculaires à l’axe longitudinal de l’âme. Avant montage de l’âme et/ou torsadage de l’âme, les deux éléments de la liaison rotule peuvent autoriser une rotation autour de l’axe longitudinal de l’ensemble.
La présence d’une telle liaison rotule entre les éléments individuels successifs confère un grand nombre de possibilités de mise en forme de l’organe d’application, notamment à la fabrication, ce qui permet de bénéficier plus facilement d’un organe d’application adapté au maquillage que l’on cherche à obtenir.
De préférence, la liaison rotule autorise un débattement angulaire compris entre 0,5° et 5° autour d’au moins l’un de ses axes de rotation, notamment un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme.
Eléments d’application
Chaque élément individuel comporte de préférence une pluralité d’éléments d’application s’étendant radialement à partir de la périphérie du noyau.
Les éléments d’application sont de préférence répartis sur sensiblement tout le périmètre du noyau, notamment selon une distribution angulaire régulière.
Les éléments d’application peuvent être de section transversale circulaire ou polygonale, entre autres possibilités.
De préférence, les éléments d’application sont des picots. Ils présentent par exemple une section transversale diminuant en se rapprochant de leur extrémité libre. Ceci permet une bonne séparation des cils.
Chaque élément individuel peut comporter un nombre d’éléments d’application compris entre 4 et 24.
De préférence, le noyau et les éléments d’application d’un élément individuel sont réalisés d’une seule pièce par moulage de matière thermoplastique, notamment dans le même matériau.
L’applicateur peut comporter des éléments individuels de différentes natures, par exemple en des matériaux différents, notamment de duretés différentes.
L’applicateur peut comporter des éléments individuels de différentes géométries, notamment sur le plan de la forme et/ou des dimensions de leur partie périphérique et ou de la forme et/ou de l’agencement de leurs éléments d’application.
Composition cosmétique
Avantageusement, la composition cosmétique destinée à être appliquée sur les cils et/ou les sourcils est une composition de mascara. Une composition de mascara présente classiquement une viscosité à 25°C supérieure à 5 Pa.s, notamment comprise entre 5 Pa.s et 50 Pa.s, en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rhéomat RM100®.
Une telle composition de mascara comprend classiquement un extrait sec, généralement en une quantité supérieure ou égale à 35% en poids par rapport au poids total de la composition, une matière colorante pulvérulente, en particulier un ou des pigments, notamment un ou des oxydes métalliques, par exemple un ou des oxydes de fer, et avantageusement un polymère filmogène. Une composition de mascara peut également comprendre classiquement une ou plusieurs cires, en une quantité totale en particulier comprise entre 5 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Procédé de fabrication
L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un applicateur selon l’invention, comprenant les étapes suivantes :
a) enfiler l’élément de garde et les éléments individuels sur une âme rectiligne le long de son axe longitudinal, l’âme étant liée mécaniquement à l’élément de garde et chaque élément individuel pour empêcher lesdits éléments de pivoter librement sur l’âme,
b) optionnellement, torsader l’âme,
c) optionnellement, incurver l’âme autour d’au moins un axe de courbure, notamment autour d’un axe de courbure perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme.
A l’étape a), la liaison mécanique sans possibilité de rotation relative de l’âme et de chaque élément avant torsadage peut être obtenue au moyen d’une âme, réalisée sous la forme d’un élément allongé en matériau déformable plastiquement (par exemple un fil métallique) et présentant une section transversale non-circulaire (par exemple polygonale, telle que carrée, rectangulaire, triangulaire, etc…, ovale, multilobée, …) à l’état non torsadée, enfilée à travers un orifice de section transversale complémentaire prévu dans l’élément de garde et dans le noyau de chacun des éléments individuels.
En variante, l’âme comprend deux branches réalisées en matériau déformable plastiquement, par exemple brins métalliques, éventuellement reliés entre eux à l’une de leurs extrémités en étant réalisés à partir d’un fil unique replié en épingle, et la liaison mécanique sans possibilité de rotation relative de l’âme et des éléments enfilés sur elle avant torsadage est obtenue en enfilant les branches de l’âme à l’état non torsadée dans deux orifices, de préférence de formes complémentaires, prévus dans les éléments.
Le procédé peut comporter la sélection de l’élément de garde parmi plusieurs qui différent entre eux par l’un au moins de leur aspect, dimensions ou matière, par exemple des éléments de garde portant des motifs différents. Ces éléments de garde peuvent avoir la même partie centrale, de manière à être interchangeables entre eux et pouvoir être utilisés indifféremment avec un même organe d’application et une même tige, ainsi qu’un même organe d’essorage dans le récipient ; cela permet de personnaliser aisément un applicateur, tout en gardant la même tige et le même organe d’application ; en jouant sur la forme de l’élément de garde, par exemple son diamètre extérieur, on peut modifier les caractéristiques de l’essorage et obtenir notamment des répartitions de composition différentes sur l’organe d’application, notamment à proximité de l’élément de garde. On peut aussi utiliser des éléments de garde d’aspects différents pour aider l’utilisateur à distinguer entre eux deux applicateurs ayant des organes d’applications différents.
L’étape b) peut comporter la soumission de l’âme à une torsion de façon à impartir une déformation plastique à l’âme, de sorte que cette dernière adopte sa forme torsadée de manière stable et définitive une fois que cet effort de torsion cesse de lui être exercé.
A l’étape c), l’âme peut être incurvée autour d’un axe de courbure.
En variante, à l’étape c), l’âme peut être coudée de manière à ce que l’axe longitudinal de l’âme forme un angle non nul avec l’axe de la tige. Cet angle peut être compris entre 1° et 30° par exemple, et en particulier voisin de 10°. De préférence, à l’issue de l’étape c), l’âme présente un coude formé au niveau de la jonction entre l’élément de garde et l’organe d’application.
A l’étape c), l’âme peut être incurvée autour d’au moins deux axes de courbure. L’étape c) peut ainsi comporter :
  1. Incurver l’âme autour d’un premier axe,
  2. Incurver l’âme autour d’un deuxième axe.
Les étapes i) et ii) peuvent être réalisées simultanément ou successivement.
L’applicateur peut présenter une courbure non constante sur sa longueur à la fin de l’étape i) et avant l’étape ii), et notamment comporter une portion rectiligne et une portion courbe ou deux portions rectilignes reliées par un coude. L’étape ii) peut ainsi consister à incurver une portion rectiligne autour du deuxième axe de courbure.
Le procédé peut comporter la sélection de l’élément de garde parmi plusieurs qui différent entre eux par l’un au moins de leur aspect, dimensions ou matière.
L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d’application comportant :
  • un récipient contenant la composition à appliquer,
  • un applicateur selon l’invention.
L’invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des cils et/ou sourcils, notamment pour les maquiller, comportant l’étape consistant à appliquer une composition cosmétique sur les cils ou les sourcils à l’aide d’un applicateur selon l’invention.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
La représente de façon schématique et partielle un exemple de dispositif de conditionnement et d’application selon l’invention,
la représente isolément un exemple d’applicateur réalisé conformément à l’invention,
la est une vue éclatée de l’applicateur de la dans la tige,
la représente une coupe longitudinale de l’élément de garde de l’applicateur de la ,
la est une coupe longitudinale de l’applicateur de la ,
la est un premier détail de la ,
| ] la est un deuxième détail de la ,
a, b, c les figures 8a, 8b et 8c représentent isolément un élément individuel servant à réaliser l’organe d’application de la ,
la représente une coupe longitudinale de l’élément individuel des figures 8a à 8c,
est une vue analogue à la , d’une variante de l’applicateur,
, , sont des vues analogues à la d’une variante de l’applicateur,
est une variante d’âme sur laquelle les éléments peuvent être montés, l’âme étant représentée avant montage des éléments,
est une variante d’élément de garde,
est une variante d’élément individuel,
illustre un exemple de montage des éléments individuels sur l’âme, et
est une variante d’un applicateur selon l’invention.
Description détaillée
Le dispositif de conditionnement et d’application 1 représenté schématiquement et partiellement à la comporte un récipient 3 contenant la composition F à appliquer, et un applicateur 2 pour appliquer cette composition.
Le récipient 3 comporte, dans l’exemple considéré, un col fileté 4 et l’applicateur 2 comporte un organe de préhension 5 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 3. Celui-ci est agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l’absence d’utilisation.
Le récipient 3 peut encore être réalisé autrement.
L’applicateur 2 comporte une tige 7 d’axe longitudinal Xt, qui se raccorde à son extrémité supérieure, ou extrémité proximale, au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, ou extrémité distale, à un organe d’application 8 par l’intermédiaire d’un élément de garde 20.
Le récipient 3 comporte également un essoreur 6, par exemple inséré dans le col 4.
L’essoreur 6, qui peut être quelconque, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l’applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre adapté à celui de la tige.
L’essoreur 6 peut être réalisé en élastomère.
L’essoreur 6 peut comporter un orifice d’essorage 6a de forme circulaire, éventuellement à fentes.
Le diamètre de l’orifice d’essorage 6a de l’organe d’essorage 6 est par exemple compris entre 2,5 et 6 mm.
L’essoreur 6 peut comporter éventuellement des ondulations, permettant à l’orifice d’essorage de s’élargir plus facilement au passage de l’organe d’application 8.
L’organe d’essorage peut encore être réglable, le cas échéant.
Dans l’exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage. L’essoreur 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8.
Dans l’exemple considéré, l’axe longitudinal Xt de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l’axe longitudinal du récipient 3 lorsque l’applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.
La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l’essoreur 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage.
La tige 7 à laquelle est fixé l’organe d’application 8 peut être au moins partiellement, notamment entièrement, flexible, notamment à proximité de l’organe d’application.
La fixation de l’élément de garde 20 sur la tige 7 se fait par tout moyen et notamment par montage à force, encliquetage, collage, soudage, agrafage ou sertissage, dans un logement correspondant prévu à l’extrémité de la tige 7.
La composition F qui est appliquée peut être constituée par tout produit cosmétique destiné au maquillage ou au soin des cils/et ou des sourcils. De préférence, il s’agit de mascara. La composition F peut notamment comporter des pigments, tels que des oxydes de fer, dispersés dans un milieu aqueux ou anhydre. La contenance du récipient est de préférence comprise entre 5 et 30 mL.
On a représenté aux figures 2 et 3 un exemple d’applicateur 3 avec un élément de garde 20 selon l’invention. Dans l’exemple illustré, l’organe d’application 8 est réalisé à partir d’éléments individuels 10, l’élément de garde 20 étant engagé dans l’élément individuel proximal 10a.
Comme illustré, l’élément de garde 20 et les éléments individuels 10 sont montés sur une âme 9 qui les maintient empilés. Cette âme 9 est par exemple réalisée à partir d’un fil métallique replié en épingle, comme dans l’exemple illustré. A cet effet, les éléments individuels 10 et l’élément de garde 20 comportent des ouvertures 11 et 21 respectivement pour le passage des branches 9a et 9b de l’âme. On ne sort pas du cadre de l’invention si l’âme est réalisée autrement, notamment sous la forme d’un élément allongé en matériau déformable plastiquement et présentant une section transversale non-circulaire, et si l’élément de garde 20 ainsi que chaque élément individuel 10 sont enfilé sur l’âme grâce à un unique orifice de section transversale choisie pour ne pas tourner sur l’âme, par exemple de forme complémentaire, comme représenté à la .
Comme illustré aux figures 3 et 4, l’élément de garde 20 comporte une partie périphérique 24 entourant une partie centrale 26. Cette dernière présente sur sa face avant 23 un relief en saillie 60.
La face avant 23 comporte au niveau de la partie périphérique 24, une surface annulaire 23a qui présente en section une pente d’angle c par rapport à un plan K perpendiculaire à l’axe central Y de l’élément de garde, comme illustré à la .
Autrement dit, la face avant 23 est légèrement conique autour du relief en saillie 60.
La partie périphérique 24 est de contour, en vue de face, de forme générale circulaire. La partie périphérique 24 peut présenter, le cas échéant, un diamètre D compris entre 2 et 20mm, de préférence entre 3 et 15mm, par exemple de l’ordre de 10mm environ.
Dans l’exemple illustré, la partie périphérique 24 se présente sous la forme d’un anneau aplati dans un plan perpendiculaire à un axe central Y de l’élément de garde, qui peut être un axe de symétrie pour l’élément de garde 20. La partie périphérique 24 présente une épaisseur comprise entre 1 et 5 mm, de préférence entre 1 et 3 mm, par exemple de l’ordre de 1,8 mm environ.
Le relief en saillie 60 comporte une portion arrondie convexe vers l’extérieur. Le relief en saillie présente une forme de dôme, comme cela est particulièrement visible sur la . Comme illustré, le dôme peut correspondre à sensiblement une calotte hémisphérique, et peut occuper en projection environ entre 40 et 60% environ de la face avant de l’élément de garde 20.
Le relief en saillie 60 présente une épaisseur maximale H, par rapport au bord du noyau 12, comprise entre 0,5 et 3 mm, par exemple de l’ordre de 1mm.
Les ouvertures 21 pour le passage des branches 9a, 9b de l’âme 9 sont disposés dans la partie centrale 26 symétriquement relativement à l’axe Y de l’élément de garde 20. Les ouvertures 21 traversent le relief en saillie 60.
Dans l’exemple considéré, le relief en saillie 60 est plein. En variante, le relief en saillie 60 comporte une pluralité de secteurs 65, comme illustré à la . Les secteurs 65 sont inscrits dans une surface enveloppe en forme de dôme sphérique.
Comme cela est visible sur les figures 2 et 6, le relief en saillie 60 de l’élément de garde 20 s’engage dans un relief en creux 50a prévu sur la face arrière 15 de l’élément individuel proximal 10a de l’organe d’application 8. L’agencement des reliefs en saillie 60 et en creux 50a permet la création d’un jeu annulaire 70 entre les faces en regard 15 et 23 au niveau des parties périphériques 14 et 24, ce jeu étant de largeur maximalej.
La largeur maximale j est par exemple comprise entre 0,1 mm et 2 mm, de préférence entre 0,1 mm et 1 mm, et par exemple voisin de 0,2 mm. Dans le mode de réalisation illustré, ce jeu annulaire 70 résulte du fait que la face avant 23 comporte au niveau de la partie périphérique 24, une surface annulaire 23a qui présente en section une pente d’angle c par rapport à un plan K perpendiculaire à l’axe central Y de l’élément de garde 20, comme illustré.
En variante, la face avant 23 est plane et le jeu 70 résulte de l’espacement de l’élément de garde 20 et de l’élément individuel 10 dû au fait que ces éléments sont moins serrés. Dans ce cas, le sommet du relief en saillie 60 ne vient pas en contact avec le fond du relief en creux 50a.
La présence du jeu 70 autorise un débattement angulaire d’amplitude d qui peut être sensiblement égal à l’angle c, car dans la position de débattement maximal la surface 23a vient en butée contre la surface 15a de la face avant 15 au niveau de la partie périphérique 14, les deux surfaces 23a et 15a étant de préférence sensiblement parallèles au niveau de la ligne de contact.
Comme illustré, le relief en creux 50a présente une forme complémentaire de celle du relief en saillie 60. Il comporte dans l’exemple illustré une portion arrondie concave vers l’extérieur, sous forme de cavité sphérique de révolution autour de l’axe X de l’élément 10.
Les portions arrondies concave 50a et convexe 60 présentent des rayons de courbure r’c; rBsensiblement égaux. Ce rayon de courbure est par exemple compris entre 0,8 mm et 1,5 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ.
Comme illustré notamment aux figures 5 et 6, les portions arrondies convexe 60 et concave 50a vers l’extérieur forment une liaison rotule.
De préférence, la liaison rotule présente un débattement angulaire d’amplitudedcompris entre 0,5° et 30° autour d’au moins un axe de rotation perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme (et au plan de la ).
Comme mentionné plus haut, l’organe d’application comporte une pluralité d’éléments individuels 10, comme illustré notamment à la . Dans l’exemple illustré, les éléments individuels 10 sont identiques.
On a représenté isolément aux figures 8a à 8c et 9 un élément individuel 10 de l’organe d’application 8.
Chaque élément individuel 10 comporte, comme on peut le voir aux figures 8a à 8c, un noyau 12 présentant sur sa face avant 13 un relief en saillie 40 et sur sa face arrière 15 un logement 50 similaire au relief en retrait 50a précité. Le noyau 12 comporte une partie périphérique 14 entourant une partie centrale 16.
Comme cela est visible sur les figures 5 et 7, le relief en saillie 40 d’un élément individuel 10 s’engage dans le logement 50 de l’élément individuel adjacent. L’agencement des reliefs en saillie 40 et des logements correspondants 50 permet la création d’un jeu annulaire 80 entre les faces en regard 13 et 15 au niveau des parties périphériques 14, ce jeu étant de largeur maximalej .
La largeur maximalej’ est par exemple comprise entre 0,1 mm et 2 mm, de préférence entre 0,1 mm et 1 mm, et par exemple voisin de 0,2 mm. Dans le mode de réalisation illustré, ce jeu annulaire 20 résulte du fait que la face avant 13 comporte au niveau de la partie périphérique 14, une surface annulaire 13a qui présente en section une pente d’angle c’ par rapport à un plan K’ perpendiculaire à l’axe central Y’ de l’élément, comme illustré.
La face avant 13 du noyau de l’élément individuel est légèrement conique autour du relief en saillie 16.
En variante, la face avant 13 est plane et le jeu 20 résulte de l’espacement des éléments individuels dû au fait que les éléments individuels 10 sont moins serrés. Dans ce cas, le sommet du relief en saillie 40 ne vient pas en contact avec le fond du logement 50.
Le jeu 80 permet la formation de réserves de composition F à une certaine distance radiale de l’âme, à savoir dans l’exemple illustré à partir de jonction 38 entre le relief 40 et la partie périphérique 14.
Comme décrit précédemment, la présence du jeu 80 autorise un débattement angulaire d’amplitude d’ qui peut être sensiblement égal à l’angle c’, car dans la position de débattement maximal la surface 13a vient en butée contre la surface 15a de la face avant 15 au niveau de la partie périphérique 14, les deux surfaces 13a et 15a étant de préférence sensiblement parallèles au niveau de la ligne de contact.
On peut aussi voir que les reliefs en saillie 40 forment un obstacle empêchant la composition d’être piégée dans des zones interstitielles proches de l’âme.
La partie périphérique 14 est de contour, en vue de face, de forme générale circulaire. La partie périphérique peut présenter, le cas échéant, un diamètre D’ compris entre 2 et 10 mm, de préférence entre 3 et 6 mm, par exemple de l’ordre de 4,5 mm environ.
Dans l’exemple illustré, la partie périphérique 14 se présente sous la forme d’un anneau aplati dans un plan perpendiculaire à un axe central Y’ de l’élément individuel, qui peut être un axe de symétrie pour le noyau 12. La partie périphérique 14 présente une épaisseur comprise entre 0,5 mm et 5 mm, de préférence entre 1 et 3 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ.
La partie centrale 16 présente sur sa face avant le relief en saillie 40 et sur sa face arrière le logement 50.
Le relief en saillie 40 présente une forme similaire au relief en saillie 60 de l’élément de garde 20. Aussi, il comporte une portion arrondie convexe vers l’extérieur. Le relief en saillie présente une forme de dôme, comme cela est particulièrement visible sur les les figures 8a et 8c et la . Comme illustré, le dôme peut correspondre à sensiblement une calotte hémisphérique, et peut occuper en projection environ entre 40 et 60% environ de la face avant du noyau 12.
Le relief en saillie 40 présente une épaisseur maximale H’, par rapport au bord du noyau 12, comprise entre 0,5 et 3 mm, par exemple de l’ordre de 1mm.
Les ouvertures 11 pour le passage des branches 9a, 9b de l’âme 9 sont disposés dans la partie centrale 16 symétriquement relativement à l’axe Y’ de l’élément 10. Les ouvertures 11 traversent le relief en saillie 40.
Le logement 50 présente une forme complémentaire de celle du relief en saillie 40. Il comporte dans l’exemple illustré une portion arrondie concave vers l’extérieur, sous forme de cavité sphérique de révolution autour de l’axe X de l’élément 10.
Les portions arrondies convexe 40 et concave 50 présentent des rayons de courbure r’c; r’bsensiblement égaux. Ce rayon de courbure est par exemple compris entre 0,8 mm et 1,5 mm, par exemple de l’ordre de 1,2 mm environ.
Comme illustré à la , les portions arrondies convexe et concave vers l’extérieur de deux éléments d’application successifs forment une liaison rotule.
De préférence, la liaison rotule présente un débattement angulaired compris entre 0,5° et 5° autour d’au moins un axe de rotation perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme (et au plan de la ).
Dans l’exemple considéré, le relief en saillie 40 est plein. En variante, le relief en saillie 40 comporte une pluralité de secteurs 45, comme illustré à la . Les secteurs 45 sont inscrits dans une surface enveloppe en forme de dôme sphérique.
Chaque élément individuel 10 comporte des éléments d’application 30 portés par le noyau 12. Ceux-ci viennent en engagement avec les cils ou sourcils lors de l’utilisation de l’applicateur 3. Les éléments d’application 30 présentent dans cet exemple une même forme de picot.
La surface du noyau 12 sur laquelle se raccordent les éléments est de forme cylindrique de révolution autour de l’axe Y’.
Dans l’exemple illustré, l’axe longitudinal X est rectiligne et confondu avec l’axe Xtde la tige 7.
L’axe longitudinal X de l’âme peut être courbe, comme dans l’exemple illustré aux figures 11 à 13.
Dans l’exemple de la , l’axe longitudinal X de l’âme 9 est incurvé autour d’un axe de courbure C1.
Cet axe C1 est contenu dans l’exemple décrit dans un plan médian de l’âme 9.
L’axe longitudinal X présente un rayon de courbure compris par exemple entre 100 mm et 200 mm, de préférence entre 150 mm et 170 mm. Dans l’exemple illustré, le rayon de courbure r1 est constant mais on ne sort pas du cadre de l’invention si le rayon de courbure r1 de l’âme 9 est variable le long de celle-ci.
Comme on peut le voir sur la , l’extrémité distale 9c de l’âme 9 est excentrée par rapport à l’axe X de la tige 7.
L’extrémité distale 9c de l’âme 9 peut être excentrée d'une distancelcomprise entre 1 mm et 5 mm mm de l’axe Xt de la tige.
La forme de l’organe d’application 8 a pour conséquence que celui-ci sera essoré de manière inhomogène.
Plus précisément, la région excentrée 9f de la plus éloignée de l’axe Xt sera essorée relativement vigoureusement tandis que la région axialement opposée 9d sera essorée moins vigoureusement car très proche de l’axe Xt.
L’utilisateur dispose ainsi sur le même applicateur à la fois d’une réserve importante de produit, utile pour faire des apports locaux de produit sur les cils, et d’une partie bien essorée permettant de peigner et de séparer les cils.
On notera, par ailleurs, que lorsque le produit est appliqué sur les cils en imprimant à l’organe d’application un mouvement de rotation autour de l’axe Xt de la tige 7, il se produit une oscillation des éléments d’application de la région excentrée 9f, transversalement à l’axe Xt, ce qui peut faciliter leur pénétration entre les cils et améliorer la prise en charge de ces derniers.
Dans l’exemple illustré à la , l’axe longitudinal X de l’âme 9 est incurvé autour de deux axes C’1 et C2. Comme illustré, l’âme 9 est incurvée en S autour de deux ces deux axes qui sont parallèles. Dans l’exemple considéré, l’âme 9 présente deux incurvations d’orientations f1 et f2 différentes. Les deux incurvations présentent sensiblement le même rayon de courbure mais on ne sort pas de l’invention si les rayons de courbures sont différents.
En raison de la courbure de l’âme, l’organe d’application selon l’invention présente, lorsqu’il est observé dans une direction perpendiculaire à l’axe Xt de la tige 7, un profil qui varie, de sorte que l’organe d’application présente des régions capables d’effectuer des actions différentes sur les cils.
Dans l’exemple illustré, l’axe longitudinal de l’âme est contenu dans un plan mais on ne sort pas du cadre de l’invention si l’axe de l’âme comporte deux portions non contenues dans un même plan.
Pour réaliser les applicateurs décrits plus haut, on commence par enfiler les éléments sur l’âme 9 rectiligne, comme illustré à la . On obtient des éléments sans possibilité de rotation, comme cela est visible sur la . On obtient ainsi un applicateur comme illustré à la .
Pour obtenir l’applicateur de la , on fait subir à l’âme 9 de l’organe d’application de la une torsion autour de l’axe C1 qui est ici orienté perpendiculairement au plan de la figure.
Pour obtenir l’applicateur de la , on fait subir à l’âme 9 rectiligne une torsion autour des deux axes C’1et C2.
L’invention n’est pas limitée à un applicateur comportant une âme non torsadée.
On a représenté sur les figures 10 et 13, des organes d’application conformes à des exemples de mise en œuvre de l’invention, dont l’âme 9 est torsadée.
La illustre un exemple d’un organe d’application 8 comportant une âme torsadée rectiligne.
En comparaison avec la , on voit que le torsadage confère à l’organe d’application un foisonnement hélicoïdal des organes d’application 30 le long de l’axe longitudinal de l’âme 9.
L’organe d’application illustré à la est similaire à celui de la avec une âme torsadée.
Pour réaliser les applicateurs décrits aux figures 10 et 13, avant l’application de la torsion autour des axes précités, on torsade l’âme 9.
L’invention n’est pas limitée à un organe d’application 8 comportant une pluralité d’éléments individuels. On a illustré à la un exemple d’organe d’application moulé.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
Par exemple, le nombre d’éléments d’application peut être différent.
On peut aussi empiler sur l’âme des éléments individuels 10 qui ne sont pas identiques, étant par exemple en des matériaux différents, notamment de duretés différentes, et/ou avec des formes différentes.
La géométrie des éléments individuels peut être différentes, notamment sur le plan de la forme et/ou des dimensions de leur partie périphérique, et/ou de la forme ou de l’agencement de leurs éléments d’application.
On peut donner des courbures à l’âme différentes de celles décrites ci-dessus.
On peut également prévoir les reliefs en saillie sur la face arrière des éléments individuels et les logements sur la face avant de ceux-ci.
Les reliefs en saillie peuvent avoir une surface externe en forme de calotte sphérique, moins d’une demi-sphère par exemple entre R et R/2 de hauteur, R étant le rayon de la sphère.
On peut également prévoir le relief en creux sur l’élément de garde et en saillie sur l’organe d’application.

Claims (16)

  1. Applicateur (2) pour appliquer une composition cosmétique (F) sur les cils ou sourcils, comportant :
    - un organe d’application (8) présentant une extrémité proximale définissant une face arrière (15) et une extrémité distale opposée,
    - un élément de garde (20) disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’organe d’application (8) et présentant une face avant (23) pourvue d’au moins un premier relief (60) apte à s’engager dans un deuxième relief (50) de forme correspondante prévu sur la face arrière (15) de l’organe d’application.
  2. Applicateur (2) selon la revendication 1, les premier et deuxième reliefs (60 ; 50) étant agencés pour former une liaison rotule.
  3. Applicateur (2) selon l’une des revendications précédentes, l’un des premier et deuxième relief étant un relief en saillie et l’autre relief étant un relief en creux et, de préférence, le premier relief (60) est un relief en saillie et le deuxième relief (50) est un relief en creux.
  4. Applicateur (2) selon la revendication 3, le relief en saillie (60) comportant au moins une portion arrondie convexe vers l’extérieur et le relief en creux (50) comportant au moins une portion arrondie concave vers l’extérieur, la portion arrondie convexe étant notamment en forme de calotte, notamment sensiblement sphérique, les portions arrondies convexe et concave présentant de préférence un rayon de courbure sensiblement identique.
  5. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, la liaison rotule autorisant un débattement angulaire (d) compris entre 0,5° et 30°.
  6. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’élément de garde (20) comportant une partie périphérique (24) entourant une partie centrale (26), la partie centrale (26) présentant le premier relief (60).
  7. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la face avant (23) de l’élément de garde (20) ayant une surface annulaire (23a) au niveau de la partie périphérique (24), ladite surface annulaire (23a) présentant en section une pente d’angle (c) non nul par rapport à un plan perpendiculaire (K) à un axe central (Y) de l’élément de garde (20).
  8. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, celui des premier et deuxième reliefs qui est en saillie (60) comportant une pluralité de secteurs (65), notamment au moins deux portions convexes vers l’extérieur, de préférence de forme arrondie.
  9. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’organe d’application comportant :
    - une âme (9), et
    - une pluralité d’éléments individuels (10) rapportés sur l’âme, chaque élément individuel comportant un noyau (12) engagé sur l’âme et au moins un élément d’application (30) porté par le noyau.
  10. Applicateur (2) selon la revendication précédente, le noyau (12) de chaque élément individuel (10) présentant sur une face (13) au moins un relief en saillie (40) apte à s’engager dans un logement (50) de forme correspondante prévu sur la face en regard (15) du noyau de l’élément individuel adjacent.
  11. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, l’organe d’application (8) comportant des éléments d’application (30) portés par l’âme (9) et disposés selon au moins une rangée longitudinale.
  12. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’élément de garde (20) étant rapporté sur une tige (7) de l’applicateur, et de préférence l’élément de garde est fixe relativement à la tige.
  13. Applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’élément de garde (20) présentant une surface radialement extérieure portant un motif décoratif, notamment imprimé ou gravé, et/ou d’aspect particulier, par exemple réfléchissant, notamment doré ou argenté.
  14. 14. Procédé de fabrication d’un applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes avec rattachement à la revendication 9, comprenant les étapes suivantes :
    a) enfiler l’élément de garde (20) et les éléments individuels (10) sur une âme (9) rectiligne le long de son axe longitudinal, l’âme étant liée mécaniquement à l’élément de garde et à l’organe d’application (8) pour empêcher l’élément de garde et l’organe d’application de pivoter librement sur l’âme,
    b) optionnellement, torsader l’âme,
    c) optionnellement, incurver l’âme autour d’au moins un axe de courbure, notamment autour d’un axe de courbure perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme.
  15. Procédé de fabrication selon la revendication précédente, comportant la sélection de l’élément de garde (20) parmi plusieurs qui différent entre eux par l’un au moins de leur aspect ou matière.
  16. 16. Dispositif de conditionnement et d’application (1) comportant :
    - un récipient (3) contenant la composition (F) à appliquer, notamment pourvu d’un organe d’essorage (6),
    - un applicateur (2) tel que défini dans l’une quelconque des revendications 1 à 13.
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