FR3135801A1 - Procédé et dispositif de contrôle d’un dispositif passerelle pour le diagnostic d’un véhicule - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne un procédé de contrôle d’un dispositif passerelle (40) d’un véhicule (46), le dispositif passerelle étant couplé à une interface (10) de diagnostic embarqué via parallèlement des premier et deuxième câblages (51, 52) connectés selon des affectations de broche différentes, dans lequel le procédé comprend : sélection du câblage maître à utiliser parmi les premier et deuxième câblages (51, 52) ; et échange d’au moins un signal Ethernet (SG1) selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic (6) connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule. Figure pour l’abrégé : Figure 7
Description
La présente invention concerne les procédés et dispositifs de contrôle d’un dispositif passerelle d’un véhicule, par exemple d’un véhicule automobile. L’invention vise notamment un dispositif passerelle permettant l’échange de signaux Ethernet avec un dispositif de diagnostic en vue de réaliser le diagnostic d’un véhicule. L’invention prévoit notamment l’échange de telles données de diagnostic via une interface de type diagnostic embarquée (OBD).
Les outils de diagnostic des véhicules, notamment des véhicules automobiles, ont connu un essor important ces dernières années. La norme ISO 13400, dénommée ci-après DoIP (pour « Diagnostic Over IP » en anglais), est une norme visant la communication de diagnostic au travers du protocole internet (DoIP). Cette norme définit en particulier la communication de données entre un véhicule et un dispositif de diagnostic (dit également outil de diagnostic) en vue de réaliser un diagnostic du véhicule considéré.
Pour permettre le diagnostic d’un véhicule, il est connu de coupler un dispositif de diagnostic à un véhicule via un port (ou interface) de type diagnostic embarqué, dit OBD pour « On-Board Diagnostics » en anglais. De manière générale, les éléments OBD d’un véhicule sont des composants embarqués dans le véhicule pour permettre un diagnostic de divers aspects du véhicule. Un équipement du véhicule peut ainsi fournir des données via un port OBD au dispositif de diagnostic qui est alors chargé de réaliser le diagnostic (détection panne, etc.). Une autre application consiste à transmettre du code informatique (programme) à un ou plusieurs équipements du véhicule en vue de sa/ses mise(s) à jour. L’échange de données entre le véhicule et l’outil de diagnostic se fait typiquement selon le protocole Ethernet.
Le standard DoIP autorise deux options différentes, dénommées « Option 1 » et « Option 2 », pour l’intégration de la technologie Ethernet au port OBD. Comme représenté en , ces deux options se traduisent par des affectations de broche différentes de certains signaux sur le port OBD. Autrement dit, les options 1 et 2 définissent des configurations différentes d’affectation de broche d’une interface de diagnostic OBD.
Chaque outil de diagnostic utilisé aujourd’hui emploie exclusivement l’une des configurations définies par la norme DoIP, c’est-à-dire soit l’option 1 soit l’option 2. Un outil de diagnostic configuré pour communiquer avec un véhicule selon l’option 1 n’est pas capable de communiquer selon l’option 2 (et inversement). Autrement dit, un outil de diagnostic ne peut communiquer avec un véhicule qu’en respectant l’affectation de broche imposée par le port ODB du véhicule en question. A titre d’exemple, chez certains constructeurs, le choix d’une partie des outils de diagnostic après-vente s’est porté pour des raisons historiques sur l’option 1, tandis que l’autre partie a adopté l’option 2. Cette contrainte pose donc un problème technique lorsque l’on ne dispose pas d’un outil de diagnostic implémentant l’option adéquate pour réaliser le diagnostic d’un véhicule.
Les figures 2 et 3 représentent les exemples d’un dispositif passerelle 2 embarqué dans un véhicule 4, le dispositif passerelle 2 étant configuré pour communiquer avec un dispositif de diagnostic 6 via une interface OBD 10 (ou port OBD) conforme à l’option 1 et l’option 2, respectivement. Un câble Ethernet 14 connecte le dispositif de diagnostic 6 à l’interface OBD 10. En outre, un câblage 15, comprenant des câbles 16, 18, et 20, connecte le dispositif passerelle 2 à l’interface OBD 10. Le câblage 15 est ainsi connecté au port OBD 10 selon des affectations de broche différentes dans les figures 2 et 3, à savoir des configurations conformes aux options 1 et 2 précitées, respectivement.
Plus précisément, comme indiqué en figures 1-3, les broches n°12 et 13 (dénommés « Ethernet_DIAG Tx+ » et « Ethernet-DIAG Tx- ») au sens de la norme DoIP sont affectés à la transmission de signaux Ethernet depuis le véhicule vers l’outil de diagnostic, et ce quelle que soit l’option (1 ou 2) implémentée. Autrement dit, les broches Tx+ (n°12) et Tx- (n°13) sont communes aux deux options. De même, la broche n° 8 correspondant à la ligne d’activation DoIP (pour « DoIP activation line » en anglais) est configurée pour transmettre un signal d’activation depuis l’outil de diagnostic au véhicule, et ce quelle que soit l’option (1 ou 2) implémentée. La broche n° 8 (ligne d’activation) est donc également commune aux options 1 et 2.
Par ailleurs, toujours selon la norme DoIP, les broches dénommées « Ethernet_DIAG Rx+ » et « Ethernet_DIAG Rx- » du connecteur OBD sont destinées à la réception de signaux Ethernet par le dispositif passerelle en provenance de l’outil de diagnostic. A cet effet, ces broches sont reliées à une paire torsadée Rx+, Rx- sollicitée pour l’envoi des données vers le dispositif passerelle. Les signaux Rx+ et Rx- sont affectés à des broches différentes selon les options 1 et 2 de la norme DoIP. Autrement dit, l’affectation des broches « Ethernet_DIAG Rx+ » et « Ethernet_DIAG Rx- » du connecteur OBD varie selon l’option implémentée. Selon l’option 1, ce sont les broches n° 3 et 11 qui sont configurées en tant que Rx+ et Rx- tandis que, selon l’option 2, ce sont respectivement les broches 1 et 9.
Aujourd’hui, les outils de diagnostic sont donc configurés pour s’adresser aux véhicules en respectant l’affectation de broche choisie pour le port OBD du véhicule considéré, ce qui impose des contraintes importantes. Ces contraintes complexifient la mise en œuvre d’un diagnostic, voir empêche qu’un tel diagnostic soit réalisé si l’outil de diagnostic à disposition n’est pas conforme au type du port OBD. Si par un exemple un véhicule disposant d’un port OBD conforme à l’option 1 se trouve dans une région dans laquelle l’option 2 est majoritairement mise en œuvre, il y a un risque important que seul des dispositifs de diagnostic conformes à l’option 2 soit disponibles, rendant de ce fait tout diagnostic impossible.
De manière générale, il existe un besoin pour une solution permettant une communication flexible et efficace entre un dispositif passerelle d’un véhicule et un dispositif de diagnostic, notamment pour réaliser un diagnostic du véhicule.
L’un des objets de la présente invention est de résoudre au moins l’un des problèmes de l’arrière-plan technologique décrit précédemment.
Un autre objet de la présente invention est d’offrir une technique permettant la communication entre un dispositif passerelle d’un véhicule et un dispositif de diagnostic via une interface OBD en vue de réaliser un diagnostic du véhicule, et ce quel que soit le type de l’interface OBD (c’est-à-dire quelle que soit l’affectation de broche implémentée par l’interface OBD).
La présente invention vise notamment un dispositif passerelle d’un véhicule, ainsi qu’un système passerelle comprenant un tel dispositif passerelle, permettant d’échanger un ou des signaux Ethernet entre le véhicule et un dispositif de diagnostic.
Selon un premier aspect, la présente invention concerne un procédé de contrôle d’un dispositif passerelle d’un véhicule, le dispositif passerelle étant couplé à une interface de type diagnostic embarqué, dite interface OBD, via parallèlement des premier et deuxième câblages connectés selon des affectations de broche différentes de l’interface OBD,
le dispositif passerelle comprenant un module de contrôle et un module de commutation assurant l’interface entre les premier et deuxième câblages d’une part et le module de contrôle d’autre part,
dans lequel le procédé, mis en œuvre par le module de contrôle, comprend :
- obtention d’au moins une donnée de configuration représentative d’un câblage dit câblage maître à utiliser parmi les premier et deuxième câblages ;
- sélection du câblage maître par envoi d’un signal de sélection au module de commutation ; et
- échange d’au moins un signal Ethernet selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule.
le dispositif passerelle comprenant un module de contrôle et un module de commutation assurant l’interface entre les premier et deuxième câblages d’une part et le module de contrôle d’autre part,
dans lequel le procédé, mis en œuvre par le module de contrôle, comprend :
- obtention d’au moins une donnée de configuration représentative d’un câblage dit câblage maître à utiliser parmi les premier et deuxième câblages ;
- sélection du câblage maître par envoi d’un signal de sélection au module de commutation ; et
- échange d’au moins un signal Ethernet selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule.
Selon un mode de réalisation particulier, dans lequel l’obtention de ladite au moins une donnée de configuration est obtenue par consultation d’une mémoire non volatile, du dispositif passerelle, dans laquelle est stockée ladite au moins une donnée de configuration.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend préalablement à l’obtention de ladite au moins une donnée de configuration :
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend préalablement à l’obtention de ladite au moins une donnée de configuration :
- réception d’une requête de configuration au format de service de diagnostic unifié, dit UDS ; et
- configuration du dispositif passerelle comprenant un enregistrement dans la mémoire non volatile de ladite au moins une donnée de configuration déterminée à partir de ladite requête de diagnostic.
- configuration du dispositif passerelle comprenant un enregistrement dans la mémoire non volatile de ladite au moins une donnée de configuration déterminée à partir de ladite requête de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend :
- envoi d’une première requête au dispositif de diagnostic en utilisant un câblage, dit câblage par défaut, parmi les premier et deuxième câblages ;
- si une réponse à la première requête est reçue en tant que donnée de configuration en provenance du dispositif de diagnostic dans un premier délai, sélection du câblage par défaut en tant que câblage maître ;
- sinon, envoi d’une deuxième requête au dispositif de diagnostic en utilisant le câblage autre que ledit câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages ; et
- si une réponse à la deuxième requête est reçue en provenance du dispositif de diagnostic dans un deuxième délai, sélection en tant que câblage maître du câblage autre que le câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages.
- envoi d’une première requête au dispositif de diagnostic en utilisant un câblage, dit câblage par défaut, parmi les premier et deuxième câblages ;
- si une réponse à la première requête est reçue en tant que donnée de configuration en provenance du dispositif de diagnostic dans un premier délai, sélection du câblage par défaut en tant que câblage maître ;
- sinon, envoi d’une deuxième requête au dispositif de diagnostic en utilisant le câblage autre que ledit câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages ; et
- si une réponse à la deuxième requête est reçue en provenance du dispositif de diagnostic dans un deuxième délai, sélection en tant que câblage maître du câblage autre que le câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages.
Selon un exemple particulier, les premier et deuxième délais sont identiques.
Selon un exemple particulier, la séquence d’étapes décrite ci-dessus, qui implique l’envoi d’une première et éventuellement deuxième requêtes, peut être répétée une pluralité de fois, pendant une durée maximale prédéfinie.
Selon un mode de réalisation particulier, en l’absence d’une réponse à la deuxième requête en provenance du dispositif de diagnostic dans le deuxième délai, le contrôleur répète le cycle en sélectionnant à nouveau le câblage par défaut, puis le deuxième câblage jusqu’à réception d’une réponse pendant un durée maximale correspondant à un troisième délai.
Selon un mode de réalisation particulier, en l’absence d’une réponse à la deuxième requête en provenance du dispositif de diagnostic dans le deuxième délai, le contrôleur répète le cycle en sélectionnant à nouveau le câblage par défaut, puis le deuxième câblage jusqu’à réception d’une réponse pendant un durée maximale correspondant à un troisième délai.
En l’absence d’une réponse à l’issue du troisième délai, le contrôleur détecte une anomalie de communication entre le dispositif passerelle et le dispositif de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend avant ladite sélection du câblage maître :
- en réponse à un signal d’activation reçu en provenance du dispositif de diagnostic via l’interface OBD, activation de l’interface OBD par application en entrée du module de commutation d’un signal de mise en marche causant l’établissement d’une connexion Ethernet entre le dispositif passerelle et le dispositif de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, l’unité de contrôle applique le signal de mise en marche sur le module de commutation pour maintenir la connexion Ethernet tant que le signal d’activation est reçu en provenance du dispositif de diagnostic.
- en réponse à un signal d’activation reçu en provenance du dispositif de diagnostic via l’interface OBD, activation de l’interface OBD par application en entrée du module de commutation d’un signal de mise en marche causant l’établissement d’une connexion Ethernet entre le dispositif passerelle et le dispositif de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, l’unité de contrôle applique le signal de mise en marche sur le module de commutation pour maintenir la connexion Ethernet tant que le signal d’activation est reçu en provenance du dispositif de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, la sélection du câblage maître est réalisée par application, en entrée du module de commutation, du signal de sélection qui est dans un premier état si le premier câblage est sélectionné et dans un deuxième état, différent du premier état, si le deuxième câblage est sélectionné.
Selon un mode de réalisation particulier, ledit échange de données comprend une réception en provenance du dispositif de diagnostic d’au moins un signal Ethernet via ledit câblage maître.
Selon un mode de réalisation particulier, les premier et deuxième câblages comprennent respectivement des première et deuxième paires distinctes de câbles Rx+ et Rx- couplées à l’interface OBD selon des configurations d’affectation de broche différentes, dans lequel ledit échange de données comprend :
- réception en provenance du dispositif de diagnostic d’au moins un signal Ethernet via la paire de câbles Rx+ et Rx- du câblage maître pour permettre un diagnostic du véhicule.
- réception en provenance du dispositif de diagnostic d’au moins un signal Ethernet via la paire de câbles Rx+ et Rx- du câblage maître pour permettre un diagnostic du véhicule.
Selon un mode de réalisation particulier, les configurations d’affectation de broche selon lesquelles sont couplés respectivement les premier et deuxième câblages sont conformes aux options 1 et 2 de câblage définies par la norme de diagnostic sur IP, dite DoIP.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend une collecte de données de diagnostic, ledit échange de données comprenant une transmission des données de diagnostic au dispositif de diagnostic.
Selon un mode de réalisation particulier, les premier et deuxième câblages sont indépendants l’un de l’autre.
La présente invention permet avantageusement à un outil de diagnostic de communiquer efficacement avec un véhicule selon la technologie Ethernet pour réaliser un diagnostic, et ce quelle que soit l’option de câblage DoIP selon laquelle est configuré cet outil, tout en minimisant autant que possible le coût engendré. En particulier, l’invention permet une connexion Ethernet de qualité d’un outil de diagnostic quel que soit son option de câblage Ethernet, tout en s’affranchissant de l’usage d’un câble Ethernet intermédiaire qui serait adapté pour fonctionner selon deux options différentes de câblage Ethernet (par exemple selon les options 1 et 2 au sens de la norme DoIP).
Pour ce faire, c’est le dispositif passerelle qui adapte au cas par cas le câblage utilisé entre ledit dispositif passerelle et l’interface OBD, et ainsi fait varier de façon flexible la configuration d’affectation de broche de l’interface OBD afin qu’elle soit compatible de la configuration du dispositif de diagnostic. De cette manière, il est possible d’utiliser un outil de diagnostic donné quel que soit son type de câblage, sans que celui-ci nécessite de modifications pour communiquer avec un véhicule donné, ce qui permet d’utiliser les outils de diagnostic actuels, voire d’utiliser de façon flexible des architectures futures de port OBD. Ceci est possible sans même qu’il soit nécessaire d’adapter le câble Ethernet intermédiaire reliant l’outil de diagnostic au port OBD du véhicule. L’invention permet de limiter la diversité de fabrication de véhicule et ainsi de réduire les coûts de fabrication et les coûts liés à la mise en œuvre des diagnostics.
En outre, la présente invention permet de respecter la topologie des conducteurs électriques telle que recommandée par la norme Ethernet, et donc d’éviter d’éventuelles perturbations électromagnétiques et/ou nuisances à l’intégrité des signaux échangés.
Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un dispositif passerelle tel que défini ci-avant, à savoir un dispositif passerelle configuré pour mettre en œuvre le procédé de contrôle selon le premier aspect de l’invention.
Plus particulièrement, le deuxième aspect prévoit un dispositif passerelle apte à être couplé à une interface de diagnostic de type OBD via parallèlement des premier et deuxième câblages configurés selon des affectations de broche différentes de l’interface de diagnostic, le dispositif passerelle comprenant une mémoire associée à au moins un processeur configuré pour la mise en œuvre des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention.
A noter que les différents modes de réalisation mentionnés ci-avant en relation avec le procédé de contrôle selon le premier aspect de l’invention ainsi que les avantages associés s’appliquent de façon analogue au dispositif passerelle selon le deuxième aspect de l’invention.
Selon un troisième aspect, la présente invention concerne un système passerelle comprenant un dispositif passerelle selon le deuxième aspect de l’invention ainsi qu’une interface OBD couplée au dispositif passerelle via parallèlement des premier et deuxième câblages configurés selon des affectations de broche différentes de l’interface OBD.
Selon un quatrième aspect, la présente invention concerne un véhicule, par exemple de type automobile, comprenant un dispositif passerelle selon le deuxième aspect de l’invention ou comprenant un système passerelle selon troisième aspect de l’invention.
Selon un cinquième aspect, la présente invention concerne un programme d’ordinateur qui comporte des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé de contrôle selon le premier aspect de la présente invention, ceci notamment lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur. Autrement dit, les différentes étapes du procédé de contrôle sont déterminées par des instructions de programmes d’ordinateurs. Ce programme d’ordinateur est configuré pour être mis en œuvre dans un dispositif passerelle ou système passerelle tels que définis ci-avant, ou plus généralement dans un ordinateur.
Un tel programme d’ordinateur peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme d’un code source, d’un code objet, ou d’un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.
Selon un sixième aspect, la présente invention concerne un support d’enregistrement (ou support d’informations), lisible par un ordinateur (ou un processeur), sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé de contrôle selon le premier aspect de la présente invention.
D’une part, le support d’enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique ou un disque dur.
D'autre part, ce support d’enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d’ordinateur selon la présente invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d’ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.
Selon un mode de réalisation particulier, l'invention est mise en œuvre au moyen de composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique, le terme « module » peut correspondre dans ce document aussi bien à un composant logiciel, qu'à un composant matériel ou à un ensemble de composants matériels et logiciels.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description des exemples de réalisation particuliers et non limitatifs de la présente invention ci-après, en référence aux figures 1 à 10 annexées, sur lesquelles :
Comme indiqué ci-avant, la présente invention vise notamment un dispositif passerelle d’un véhicule et un procédé de contrôle d’un tel dispositif passerelle, ainsi qu’un système passerelle comprenant un tel dispositif passerelle, pour permettre des échanges de signaux selon le protocole Ethernet entre le dispositif passerelle et un dispositif de diagnostic. Des exemples de mises en œuvre de l’invention vont à présent être décrits dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 7-10. Au préalable, des approches alternatives à la présente invention sont décrites en référence aux figures 4-6.
Sauf indications contraires, les éléments communs ou analogues à plusieurs figures portent les mêmes signes de référence et présentent des caractéristiques identiques ou analogues, de sorte que ces éléments communs ne sont généralement pas à nouveau décrits par souci de simplicité.
Les termes « premier(s) » (ou première(s)), « deuxième(s) », etc.) sont utilisés dans ce document par convention arbitraire pour permettre d’identifier et de distinguer différents éléments (tels que des câblages, etc.) mis en œuvre dans les modes de réalisation décrits ci-après.
Dans le présent document, les signaux Ethernet_DIAG Tx+ et Ethernet-DIAG Tx- au sens de la norme DoIP sont aussi appelés plus simplement « Tx+ » et « Tx- » respectivement ( ). De même, les signaux Ethernet_DIAG Rx+ et Ethernet-DIAG Rx- au sens de la norme DoIP sont aussi appelés plus simplement « Rx+ » et « Rx- » respectivement ( ).
Dans le présent document, les options 1 et 2 font référence aux options discutées précédemment, dites option 1 et option 2 conformément à la norme DoIP (norme ISO 13400).
Des approches autres que la présente invention, également considérées par le présent demandeur, sont décrites en référence aux figures 4, 5 et 6. Les avantages de la présente invention ressortiront notamment au regard de ces approches alternatives.
Selon une première approche représentée en , un câble d’adaptation 26 est utilisé pour assurer la connexion entre un dispositif de diagnostic 6 et un véhicule 4 dont on souhaite réaliser un diagnostic. Ce câble d’adaptation 26 est un câble Ethernet intermédiaire configuré pour permettre une communication Ethernet entre le dispositif de diagnostic 6 et le dispositif passerelle 2 au travers du port OBD 10 alors même que le dispositif de diagnostic 6 est configuré selon un type de câblage autre que celui imposé par l’affectation de broche du port OBD. Pour ce faire, le câble d’adaptation 26 assure le routage des signaux Ethernet de chaque type (Rx+, Rx-, Tx+, Tx-, etc.) entre les bornes (ou broches) du dispositif de diagnostic 6 et les broches correspondantes du port OBD.
Cependant, cette première approche pose une difficulté en ce qu’un tel câblage d’adaptation 26 est d’une relative complexité et présente un coût non négligeable. Cette approche imposerait qu’au moins les dispositifs outils d’un certain type de câblage soient toujours accompagnés d’un tel câble d’adaptation 26 pour pouvoir fonctionner avec des véhicules dont le câblage n’est pas compatible. Dans la mesure où l’approvisionnement d’un tel câble d’adaptation n’est pas aisé, il est souhaitable de pouvoir permettre un échange Ethernet entre le dispositif de diagnostic 6 et le dispositif passerelle 2 sans avoir recours à un tel câble d’adaptation 26.
Par ailleurs, la technologie Ethernet mise en œuvre selon la norme DoIP répond au standard IEEE 802.3 dont une caractéristique importante est un débit de 100Mbits/s en « full duplex » sur deux paires torsadées distinctes. Un tel débit implique des fréquences particulièrement élevées (125MHz) qui sont sources de pollution électromagnétique si les recommandations de câblage ne sont pas strictement respectées.
De plus, le non-respect de la topologie (agencement physique des conducteurs électriques transportant les signaux) préconisée par la norme Ethernet peut nuire à l’intégrité du signal, donc à l’information transportée. Par non-respect de la topologie, on entend par exemple des solutions consistant à relier entre-elles les broches Rx (Rx+, Rx-) des options 1 et 2 de la norme DoIP, que ce soit par connexion directe ou via le PCB (pour « Printed Circuit Board ») du dispositif passerelle, comme illustré en figures 5 et 6.
Ainsi, selon une deuxième approche représentée en , les broches n°1 et 3 d’une part, et les broches n° 9 et 11 d’autre part, sont connectées ensemble à proximité du port OBD 10 afin que les broches Rx+ des options 1 et 2 soient communes et que, de la même manière, les broches Rx- selon les options 1 et 2 soient communes. A cette fin, des connexions internes 28 relient les broches n°1 et 3 d’une part, et les broches n° 9 et 11 d’autre part.
Selon une troisième approche représentée en , les broches n°1 et 3 d’une part, et les broches n° 9 et 11 d’autre part, sont connectées ensemble mais cette fois au niveau de nœuds de connexion 30 situés dans le dispositif passerelle 2. Pour ce faire, des câblages 16a et 16b connectent chacun le port OBD 10 au dispositif passerelle. Ces câblages 16a et 16b sont connectés aux broches Rx (Rx+, Rx-) du port OBD 10 selon respectivement les options 1 et 2. Le dispositif passerelle 2 comprend par exemple un circuit imprimé (ou PCB) pour connecter ensemble les câblage 16a et 16b, de sorte à connecter ensemble les broches n°1 et 3 d’une part et les broches n° 9 et 11 d’autre part, du port OBD 10.
Cependant, en particulier pour les raisons indiquées ci-avant, les deuxième et troisième approches illustrées en figures 5-6 posent problème notamment en ce qu’elles peuvent engendrer des perturbations électromagnétiques et nuire à l’intégrité des signaux échangés.
Comme précédemment indiqué, la présente invention vise notamment un procédé de contrôle d’un dispositif passerelle (dit aussi « passerelle » ou « gateway » en anglais) d’un véhicule, tel qu’un véhicule de type automobile ou autre. Ce procédé est par exemple mis en œuvre par un dispositif passerelle, ou plus généralement par un système passerelle, qui est embarqué dans un véhicule dont on souhaite réaliser un diagnostic.
Des modes de réalisation de la présente invention sont à présent décrits en référence aux figures 7-12.
Selon un exemple particulier et non limitatif de réalisation de la présente invention, le dispositif passerelle est couplé à une interface de diagnostic embarquée, dite interface OBD (pour « Diagnostic Over IP » en anglais) via parallèlement des premier et deuxième câblages connectés selon des affectations de broche différentes à l’interface OBD.
Selon un exemple particulier, le dispositif passerelle comprend par exemple un module de contrôle et un module de commutation (ou module d’aiguillage), ce dernier assurant l’interface entre les premier et deuxième câblages d’une part et le module de contrôle d’autre part.
Le système passerelle au sens de l’invention comprend le dispositif passerelle, l’interface OBD et les premier et deuxième câblages connectant le dispositif passerelle et l’interface OBD.
Selon un exemple particulier, le procédé de contrôle les étapes suivantes : sélection d’un câblage maître parmi les premier et deuxième câblages ; et échange d’au moins un signal Ethernet selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule. Comme décrit ci-après dans des modes de réalisation particulier, la sélection du câblage maître, notamment, peut être réalisées de diverses manières dans le cadre de l’invention.
Le procédé de contrôle est par exemple mis en œuvre par le module de contrôle (ou plus généralement par le dispositif de contrôle). Selon un exemple particulier et non limitatif, le procédé comprend les étapes suivantes : obtention d’au moins une donnée de configuration représentative d’un câblage dit câblage maître à utiliser parmi les premier et deuxième câblages ; sélection du câblage maître par envoi d’un signal de sélection au module de commutation ; et échange d’au moins un signal Ethernet selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule.
La représente un dispositif passerelle 40 d’un véhicule 46 ainsi qu’un système passerelle SY1 comprenant le dispositif passerelle 40, selon un exemple particulier de l’invention. Dans l’exemple considéré ici, le dispositif passerelle 40, et plus généralement le système passerelle SY1, sont configurés pour échanger un ou des signaux SG1, dits signaux Ethernet, selon le protocole Ethernet avec l’extérieur, à savoir dans cet exemple avec un dispositif de diagnostic 6 externe pouvant être connecté au dispositif passerelle 40 via une interface 10 de type diagnostic embarqué, dite interface OBD (ou port OBD). L’interface OBD 10 est par exemple telle que déjà décrite en référence aux figures 1-3.
Dans cet exemple, le dispositif passerelle 40 et plus généralement le système passerelle SY1 sont embarqués dans le véhicule 46. Ce véhicule peut être de type automobile ou autre. Le dispositif passerelle 40 est configuré pour échanger des signaux Ethernet SG1 avec le dispositif de diagnostic 6 (dit aussi outil de diagnostic) afin de permettre la réalisation d’un diagnostic du véhicule 46. La nature des signaux SG1 échangés, et plus généralement du diagnostic réalisé, peut varier selon le cas.
Le dispositif passerelle 40 est couplé (ou connecté) à l’interface OBD 10 via un ensemble de câblages (ou système de câblage) noté 48, qui comprend des câbles (ou connexions) pour connecter des broches de l’interface OBD à des bornes (ou broches) correspondantes d’entrée/sortie du dispositif passerelle 40. Ces câbles peuvent par exemple prendre la forme de connexions filaires quelconques dont les configurations (formes, longueurs, matériaux, etc.) peuvent varier selon le cas.
Comme déjà indiqué en référence aux figures 1-3, le dispositif de diagnostic 6 peut être câblé avec l’interface OBD 10 selon soit un premier type de câblage soit un deuxième type de câblage, les premier et deuxième types de câblage (broches) étant différents l’un de l’autre. On suppose ici que ces premier et deuxième types de câblage correspondent aux options 1 et 2 de la norme DoIP telles que précédemment décrites.
Ainsi, l’affectation des signaux Ethernet (Rx+, Rx-, Rx+, Rx-, etc.) – dite aussi affectation de broche – appliquée à l’interface OBD 10 dépend ici du (ou est imposé par le) type de câblage (option 1 ou 2) implémentée par le dispositif de diagnostic 6. Autrement dit, l’affectation de broche appliquée à l’interface OBD 10 définit la broche de l’interface affectée à chaque type de signal Ethernet, cette affectation étant fonction du type de câblage (option 1 ou 2) implémenté par le dispositif de diagnostic 6. L’ensemble de câblage 48 est configuré pour que l’affectation des signaux Ethernet, appliquée à l’interface OBD 10, soit identique (ou conforme) avec celle appliquée aux bornes d’entrée/sortie du dispositif passerelle 40 pour permettre un échange des signaux Ethernet selon le protocole Ethernet.
Comme représenté en , l’ensemble de câblage 48 comprend dans cet exemple les câblages 18, 20, 51 et 52. Plus particulièrement, le dispositif passerelle 40 est couplé à l’interface OBD 10 via parallèlement des premier et deuxième câblages 51, 52 qui sont configurés selon des affectations de broches différentes de l’interface OBD 10. Autrement dit, les câblages 51 et 52 sont configurés selon des options de câblage différentes, à savoir respectivement les options 1 et 2 au sens de la norme DoIP dans le cas présent. A noter toutefois que d’autres configurations de câblage sont possibles dans le cadre de l’invention, par exemple pour prendre en charge d’autres types (actuels ou futurs) d’architecture d’interface ou de port.
Selon un exemple particulier, les premier et deuxième câblages 51, 52 sont indépendants l’un de l’autre. Autrement dit, ces câblages ne sont pas connectés l’un à l’autre, que ce soit par exemple à proximité de l’interface OBD 10 (comme représenté en ) ou dans le dispositif passerelle 40 (comme représenté en ) ou à un quelconque autre endroit. En particulier, les câbles Rx+ des câblages 51, 52 ne sont pas reliés ensemble et les câbles Rx- des câblages 51, 52 ne sont pas reliés ensemble. Cette configuration permet avantageusement d’éviter des perturbations électromagnétiques et de garantir une bonne intégrité des signaux échangés via ces câblages 51, 52, conformément à la norme Ethernet.
Dans cet exemple, les câblages 51 et 52 sont affectés à la réception (Rx) par le dispositif passerelle 40 de signaux Ethernet SG1 en provenance du dispositif de diagnostic 6 via l’interface OBD 10. Comme expliqué ci-avant en référence aux figures 1-3, les signaux Rx+ sont affectées à des broches différentes de l’interface OBD selon si c’est l’option 1 ou 2 de la norme DoIP qui est adoptée (à savoir les broches n°3 et 1 pour respectivement les options 1 et 2). Il en va de même pour les signaux Rx- (broches n° 11 et 9 pour respectivement les options 1 et 2). Pour ce faire, les premier et deuxième câblages 51 et 52 comprennent respectivement des première et deuxième paires distinctes de câbles Rx+ et Rx- couplées à l’interface OBD 10 selon des configurations d’affectation de broche différentes. Ainsi, dans cet exemple, la paire de câbles Rx+ et Rx- du premier câblage 51 est connectée aux broches 3 et 11 affectés respectivement aux signaux Rx+ et Rx- selon l’option 1 tandis que la paire de câbles Rx+ et Rx- du deuxième câblage 52 est connectée aux broches 1 et 9 affectés respectivement aux signaux Rx+ et Rx- selon l’option 2. Les paires de câbles Rx+ et Rx- des câblages 51 et 52 prennent par exemple la forme de paires de câbles torsadés.
Comme représenté en , le dispositif passerelle 40 comprend dans l’exemple considéré une unité de contrôle 42 et une unité de commutation (ou unité d’aiguillage) 44. L’unité de contrôle 42 peut être (ou comprendre) par exemple un contrôleur (ou microcontrôleur) ou un processeur.
Le module de commutation 44 assure l’interface entre les premier et deuxième câblages 51, 52 d’une part et le module de contrôle 42 d’autre part. Autrement dit, le dispositif passerelle 40 est connecté (ou couplé) aux premier et deuxième câblages 51, 52 par l’intermédiaire du module de commutation 44.
L’unité de contrôle 42 peut être configuré pour contrôler notamment l’unité de commutation 44 pour sélectionner un câblage, dit câblage maître (ou câblage sélectionné), parmi les premier et deuxième câblages 51, 52. Ce câblage maître est alors celui utilisé pour assurer la réception Rx des signaux Ethernet en provenance du dispositif de diagnostic 6. Ainsi, le module de commutation 44 assure, sous le contrôle de l’unité de contrôle 42, le routage des signaux Ethernet Rx reçus par le dispositif passerelle 40 depuis le dispositif de diagnostic 6, à savoir les signaux Rx reçus soit par le premier câblage 51 (option 1) soit par le deuxième câblage 52 (option 2). A cet effet, le module de commutation 44 est (ou comprend) par exemple un multiplexeur ou tout autre équipement approprié pour aiguiller ou router les signaux SG1 transmis via les câblages 51, 52 par le dispositif de diagnostic 6. On utilise par exemple un multiplexeur analogique qui est de préférence qualifié pour supporter les caractéristiques (en fréquences, niveaux électriques, etc.) d’une liaison Ethernet (par exemple une liaison de type « 100BaseT »).
Selon un exemple particulier, l’ensemble de câblage 48 comprend également des câbles 18 et 20 connectant l’interface OBD 10 au dispositif passerelle 40. Ces câbles 18 et 20 peuvent être identiques aux câbles 18 et 20 précédemment décrits en référence aux figures 1-3. Contrairement aux premier et deuxième câblages 51, 52, chaque câble 18 et 20 est associé à un type de signal Ethernet qui lui est propre, c’est-à-dire qu’aucun autre câble de l’ensemble de câblage 48 n’est affecté à ce type de signal Ethernet.
Selon un exemple particulier, le câblage 18 comprend une paire de câbles Tx+ et Tx- couplés respectivement aux broches n°12 et 13 de l’interface OBD 10. Il s’agit ici par exemple d’une paire de câbles torsadés. Comme déjà indiqué, les broches n°12 et 13 de l’interface OBD 10 correspondent respectivement aux signaux Tx+ et Tx-, et ce quelle que soit l’option implémentée parmi les options 1 et 2. Autrement dit, la paire de câbles 18 est affectée à la transmission (Tx) par le dispositif passerelle 40 de signaux Ethernet SG1 vers l’extérieur, à savoir en l’espèce vers le dispositif de diagnostic 6 via l’interface OBD 10.
Selon un exemple particulier, le câble 20 est couplé à la broche n°8 de l’interface OBD 10 qui, comme déjà indiqué, correspond au signal de la ligne d’activation DoIP (« DoIP activation line »). Autrement dit, le câble 20 est configuré pour transmettre au module de contrôle 42 un signal d’activation émis par le dispositif de diagnostic 6.
Ainsi, dans l’exemple représenté en , le module de contrôle 42 est connecté directement aux câbles 18 et 20, c’est-à-dire sans que le module de commutation 44 soit positionné à l’interface entre ces câbles et le module de contrôle 42. Le routage par le module de commutation 44 n’est ici pas nécessaire puisque les mêmes câbles 18 et 20 sont utilisés pour échanger les signaux Tx+, Tx- et les signaux d’activation quelle que soit l’option de câblage (1 ou 2) implémentée.
A noter que les câblages ci-dessus du système passerelle SY1 ne sont décrits qu’à titre d’exemple non limitatif. D’autres configurations de câblage sont possibles dans le cadre de l’invention.
Le dispositif passerelle 40 est configuré pour mettre en œuvre un procédé (ou processus) de contrôle selon un mode de réalisation particulier de l’invention. A cet effet, le dispositif passerelle 40 peut comprendre un programme d’ordinateur PG1 stockée dans une mémoire non volatile, ce programme d’ordinateur comprenant des instructions pour la mise en œuvre du procédé (ou processus) de contrôle comme décrit ci-après. Le dispositif de contrôle 42 comprend par exemple au moins un processeur ou contrôleur configuré pour exécuter les instructions définies par le programme d’ordinateur PG1. Le dispositif passerelle 40 peut par exemple prendre la forme d’un (ou comprendre un) calculateur, ou une combinaison de calculateurs.
Comme déjà indiqué, le dispositif passerelle 40 peut communiquer selon le protocole Ethernet avec le dispositif de diagnostic 6 via l’interface OBD 10 et l’ensemble de câblage 48. L’unité de contrôle 42 est par exemple configurée pour traiter des signaux Ethernet SG1 reçus en provenance du dispositif de diagnostic 6.
Selon un exemple particulier, le dispositif passerelle 40 assure la supervision et/ou l’interconnexion avec un ou une pluralité d’autres dispositifs, dits dispositifs secondaires, du véhicule 46 (par exemple d’autres calculateurs). A cet effet le dispositif passerelle 40 peut mettre en œuvre une fonction de passerelle qui rend accessible depuis l’extérieur (par exemple depuis le dispositif de diagnostic 6) les dispositifs secondaires via l’interface OBD 10. Ainsi, le dispositif passerelle 42 peut mettre à disposition de l’outil de diagnostic 6 la technologie Ethernet au travers du port OBD 10 selon la norme ISO 13400 (DoIP).
Comme indiqué ci-avant, l’unité de contrôle 42 est configuré par exemple pour contrôler le module de commutation 44. L’unité de contrôle 42 peut ainsi recevoir des signaux (Rx+, Rx-) provenant du dispositif de diagnostic 6 au travers du module de commutation 44 qui route les signaux reçus soit via le premier câblage 51 soit via le deuxième câblage 52 en fonction de l’affectation de broche (ou option de câblage) sélectionnée par l’unité de contrôle 42. Le module de contrôle 42 commande en particulier le module de commutation 44 pour sélectionner le câblage maître, parmi les câblages 51, 52, à utiliser pour la réception de signaux Ethernet SG1 en provenance du dispositif de diagnostic 6.
Selon un exemple particulier, l’unité de contrôle 42 est configuré pour émettre au moins un signal Ethernet SG1 vers le dispositif de diagnostic 6 via le câblage 18 et/ou pour recevoir au moins un signaux d’activation provenant du dispositif de diagnostic 6 via le câblage 20.
Selon un exemple particulier, le dispositif passerelle 40 est apte à stocker dans une mémoire non volatile notée 55 au moins une donnée de configuration DT1 permettant de déterminer le câblage maître à utiliser parmi les câblages 51, 52, comme décrit plus en détail ci-après.
La décrite plus en détail ci-après représente un exemple d’implémentation du dispositif passerelle 40. A noter que par simplicité, n’ont pas été représentés certains composants usuels impliqués dans le fonctionnement d’une liaison Ethernet. Ces composants peuvent comprendre en particulier un composant PHY (« Transceiver Ethernet ») ainsi que des filtres sous formes de bobines dont l’intégration est laissée à l’homme du métier.
Le processus de contrôle mis en œuvre par le dispositif passerelle 40 (ou plus généralement par le système passerelle SY1) est à présent décrit conjointement aux figures 1 et 7-9 selon des modes de réalisation particuliers. Les étapes du processus de contrôle sont mises en œuvre dans cet exemple par l’unité de contrôle 42.
Dans une première opération, l’unité de contrôle 42 obtient au moins une donnée de configuration DT1 représentative d’un câblage, dit câblage maître, à utiliser parmi les premier et deuxième câblages 51, 52. L’unité de contrôle 42 détermine ainsi, en fonction de la donnée de configuration DT1 obtenue, le câblage maître parmi les câblage 51 et 52 à utiliser pour communiquer selon le protocole Ethernet avec l’extérieur, à savoir avec le dispositif de diagnostic 6 dans cet exemple. Autrement dit, la donnée de configuration DT1 définit lequel parmi les câblages 51, 52 doit être utilisé en tant que câblage maître.
La nature de cette donnée de configuration DT1 ainsi que la manière dont elle est obtenue peuvent varier selon le cas. Comme indiqué ci-avant, la donnée de configuration DT1 est par exemple stockée au préalable dans une mémoire non volatile 55 du dispositif passerelle 40. Des exemples particuliers d’obtention de cette donnée de configuration DT1 sont décrits plus en détail ultérieurement.
Dans une deuxième opération, l’unité de contrôle 42 sélectionne le câblage maître par envoi au module de commutation 44 d’un signal de sélection (ou commande de sélection) CMD2. Ce signal de sélection CMD2 est configuré pour sélectionner le câblage maître parmi les premier et deuxième câblages 51, 52.
Selon un exemple particulier, le signal de sélection CMD2 appliqué par l’unité de contrôle 42 en entrée du module de commutation 44 peut prendre deux états différents : un premier état pour sélectionner le premier câblage 51 en tant que câblage maître (option 1 de câblage) et un deuxième état pour sélection le deuxième câblage 52 en tant que câblage maître (option 2 de câblage).
Selon un exemple particulier, la borne (ou broche) d’entrée/sortie du module de commutation 44 recevant le signal de sélection CMD2 est notée « SEL » en . Le signal de sélection CMD2 appliquée sur cette borne SEL permet au module de contrôle 42 de sélectionner laquelle des deux voies B ou C ( ) est reliée à la voie A du module de commutation 44. Le signal de sélection CMD2 appliqué par l’unité de contrôle 42 peut être un signal logique, par exemple fixé soit à un niveau haut ‘1’ pour relier les voies A et C (option 1 : sélection du premier câblage 51 en tant que câblage maître) soit à un niveau bas ‘0’ pour relier les voies A et B (option 2 : sélection du deuxième câblage 52 en tant que câblage maître). Ces niveaux ‘0’ et ‘1’ correspondent par exemples à des signaux de tension différents.
Ainsi, l’unité de commutation 44 identifie lequel parmi les câblages 51, 52 est le câblage maître en fonction du signal de sélection CMD2 reçu. L’unité de commutation 44 se configure alors pour router chaque signal Ethernet SG1 reçu du dispositif de diagnostic 6 via le câblage maître vers l’unité de contrôle 42 (figures 7-8).
Selon un exemple particulier, préalablement à l’envoi du signal de sélection CMD2 (deuxième opération), l’unité de contrôle 42 applique en entrée de l’unité de commutation 44 un signal de mise en marche CMD1 causant l’établissement d’une connexion Ethernet entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6 (figures 7-8). Ce signal de mise en marche CMD1 est par exemple appliqué sur la borne d’entrée/sortie PD du module de commutation 44 pour activer celui-ci et ainsi permettre l’établissement de la connexion Ethernet.
Selon un exemple particulier, ce signal de mise en marche CMD1 est un signal logique. L’unité de contrôle 42 peut appliquer par défaut un signal logique bas ‘0’ sur la borne PD de l’unité de commutation 44 afin de le maintenir en veille et appliquer un signal logique haut ‘1’ (constituant le signal de mise en marche CMD1) pour faire fonctionner l’unité de commutation 44. Ces niveaux ‘0’ et ‘1’ correspondent par exemple à des signaux en tension différents. A titre d’exemple, le niveau haut ‘1’ correspond à un signal d’une tension prédéterminée égale à 12 V.
Selon un exemple particulier, l’unité de commutation 44 est par défaut en état de veille. En réponse à un signal d’activation reçu en provenance du dispositif de diagnostic 6 via l’interface OBD 10 (dans cet exemple sur la broche n°8 de l’interface OBD), l’unité de contrôle 42 active l’interface OBD 10 par application en entrée du module de commutation 44 (sur la borne PD dans cet exemple) d’un signal de mise en marche CMD1 causant l’établissement d’une connexion Ethernet entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6. Ce signal d’activation peut correspondre par exemple à un niveau de tension déterminé appliqué sur la ligne d’activation 20 ( ). Par exemple, sur détection d’un niveau de tension de 12 V (ou au moins 12 V) appliqué par le dispositif de diagnostic 6 au dispositif passerelle 40 via la ligne d’activation 20, l’unité de contrôle active l’interface OBD 10 comme indiqué ci-dessus.
Selon un exemple particulier, l’unité de contrôle 42 applique le signal de mise en marche CMD1 en entrée du module de commutation 44 pour maintenir la connexion Ethernet tant que le signal d’activation SG1 est reçu en provenance du dispositif de diagnostic 6. De cette manière, la connexion Ethernet est conservée tant que le dispositif de diagnostic 6 a besoin de communiquer avec le dispositif passerelle 40 via l’interface OBD 10. Une fois que la connexion Ethernet n’est plus nécessaire, celle-ci peut être interrompue par le module de contrôle 42 en positionnant la bornée PD au niveau bas ‘0’.
Dans une troisième opération, l’unité de contrôle 42 échange au moins un signal Ethernet SG1 selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec le dispositif de diagnostic 6 connecté à l’interface OBD 10 pour permettre un diagnostic du véhicule 46. Dans l’exemple considéré ici, cet échange comprend la réception en provenance du dispositif de diagnostic 6 d’au moins un signal Ethernet SG1 via la paire de câbles Rx+ et Rx- du câblage maître pour permettre un diagnostic du véhicule 46. D’autres types d’échanges (notamment la réception de signaux Ethernet) sont toutefois possibles dans le cadre de l’invention en fonction du type de signal affecté au câblage maître sélectionné.
L’unité de contrôle 42 peut en outre échanger des signaux Ethernet SG1, indépendamment de l’unité de commutation 44, avec le dispositif de diagnostic 6 via le câblage 18 et/ou le câblage 20. Ainsi, l’unité de contrôle 42 peut recevoir par exemple au moins un signal d’activation reçu depuis le dispositif de diagnostic 6 via la ligne d’activation 20 et/ou envoyer au moins un signal Ethernet (Tx) au dispositif de diagnostic 6 via la paire de câbles Tx+, Tx- du câblage 18.
Selon un exemple particulier, l’unité de contrôle 42 collecte des données de diagnostic en provenance d’au moins un dispositif (calculateur ou autre), dit dispositif secondaire, embarqué dans le véhicule 46. Ces données de diagnostic peuvent comprendre divers paramètres, données ou autres fournis par des dispositifs secondaires en vue de permettre un diagnostic du véhicule 46. L’échange de signaux Ethernet SG1 entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6 au cours de la troisième opération peut alors comprendre une transmission vers le dispositif de diagnostic 44 des données de diagnostic (ou de données obtenues à partir des données de diagnostic).
Comme indiqué précédemment, la manière dont l’unité de contrôle 42 obtient la donnée de configuration DT1 au cours de la première opération peut varier selon le cas. Des exemples d’implémentation sont décrits ci-après.
Selon un exemple particulier, l’unité de contrôle 42 obtient ladite au moins une donnée de configuration DT1 par consultation de la mémoire non volatile 55 du dispositif passerelle, dans laquelle est stockée ladite au moins une donnée de configuration DT1.
Cette donnée de configuration DT1 est par exemple enregistrée dans la mémoire 55 au cours d’une étape de configuration (ou de programmation) préalable à la première opération, par exemple dans le cadre d’une configuration par télécodage. Une configuration par télécodage permet de paramétrer le dispositif passerelle 40 préalablement à sa mise en service, en particulier pour définir la donnée de configuration DT1.
Cette donnée de configuration DT1 est par exemple enregistrée dans la mémoire 55 au cours d’une étape de configuration (ou de programmation) préalable à la première opération, par exemple dans le cadre d’une configuration par télécodage. Une configuration par télécodage permet de paramétrer le dispositif passerelle 40 préalablement à sa mise en service, en particulier pour définir la donnée de configuration DT1.
Selon un exemple particulier, préalablement à la première opération, l’unité de contrôle 40 (et plus généralement le dispositif passerelle 46) reçoit une requête de configuration RQ1 en provenance d’un dispositif externe 60 ( ). Cette requête RQ1 est par exemple au format de service de diagnostic unifié, dit UDS (pour « Unified Diagnostic service » en anglais). L’unité de contrôle 42 effectue alors une configuration du dispositif passerelle 46, cette configuration comprenant un enregistrement dans la mémoire non volatile 55 de ladite au moins une donnée de configuration DT1 déterminée à partir de la requête de diagnostic RQ1 reçue. L’unité de contrôle 42 peut ainsi consulter ultérieurement sa mémoire 55 au cours de la première opération pour obtenir la donnée de configuration DT1 et en déduire le câblage 51, 52 à utiliser en tant que câblage maître.
Le paramétrage au préalable du câblage maître dans la mémoire du dispositif passerelle 40 est avantageux en ce qu’il permet d’adapter le fonctionnement du dispositif passerelle en fonction du type de câblage des dispositifs de diagnostic 6 avec lesquels le dispositif passerelle 40 est censé être utilisé. En revanche, cela peut causer le cas échéant une contrainte en ce que, une fois le paramétrage effectué, le dispositif passerelle 40 n’autorise pas de communication Ethernet avec un dispositif de diagnostic 6 opérant selon une option de câblage autre que celle adoptée par le dispositif passerelle 40. Par exemple, si le dispositif passerelle 40 est configuré selon l’option 1 de câblage au sens de la norme DoIP, cela peut être problématique dans le cas où le véhicule 46 tombe en panne dans une région où les outils de diagnostic après-vente sont majoritairement configurés en option 2 (et inversement) au sens de la norme DoIP. Cette limitation peut être résolue comme expliqué ci-après.
Selon un exemple particulier, le module de contrôle 42 exécute un processus de détection et sélection comme suit (figures 7-8). Le module de contrôle 42 envoie une première requête RQ2 au dispositif de diagnostic 6 en utilisant un câblage, dit câblage par défaut, parmi les premier et deuxième câblages 51, 52 (par exemple le premier câblage 51). Si une réponse RP2 à la première requête RQ2 est reçue en tant que donnée de configuration DT1 en provenance du dispositif de diagnostic 6 dans un premier délai noté T2, l’unité de contrôle 42 sélectionne le câblage par défaut en tant que câblage maître au cours de la deuxième opération. Dans le cas contraire (absence de réception d’une réponse RP2 dans le délai T2), l’unité de contrôle 42 sélectionne le câblage autre que ledit câblage par défaut, dit autre câblage, parmi les premier et deuxième câblages 51, 52 (par exemple le deuxième câblage 52). Autrement dit, l’unité de contrôle permute le câblage utilisé en tant que câblage maître (entre les câblages 51 et 52). L’unité de contrôle 42 envoie alors une deuxième requête RQ3 au dispositif de diagnostic 6 en utilisant cette fois cet autre câblage en tant que câblage maître (par exemple le deuxième câblage 52). Si une réponse RP3 à la deuxième requête RQ3 est reçue en provenance du dispositif de diagnostic 6 dans un deuxième délai T3 (qui peut être égal à T2), l’unité de contrôle 42 sélectionne en tant que câblage maître cet autre câblage au cours de la deuxième opération, c’est-à-dire le câblage 51, 52 autre que le câblage par défaut. Par exemple, si le câblage par défaut est le premier câblage 51, l’unité de contrôle 42 sélectionne en tant que câblage maître le deuxième câblage 52 sur détection qu’une deuxième réponse RP3 est reçue dans le délai T3.
L’unité de contrôle 42 peut ainsi se mettre en phase d’attente après l’envoi de chaque requête RQ2, RQ3 pour déterminer si une réponse RP2, RP3 est reçue en provenance du dispositif de diagnostic 6 dans les délais respectif T2, T3 requis. A noter que dans le processus de détection et sélection décrit ci-dessus, c’est donc la réponses RP2 ou RP3 qui constitue (ou comprend) la donnée de configuration DT1 obtenue par l’unité de contrôle 42 au cours de la première opération comme précédemment décrit.
Les délais T2 et T3 peuvent être adaptés selon le cas. A titre d’exemple, les délais T2 et T3 peuvent être identiques, par exemple tels que T2=T3= 500 ms, d’autres valeurs étant toutefois possibles. De plus, la configuration des requêtes RQ2 et RQ3 peut être adaptée, ces requêtes pouvant par exemple être des requêtes conformes au protocole ARP pour (« Address Resolution Protocol » en anglais).
Les délais T2 et T3 peuvent être adaptés selon le cas. A titre d’exemple, les délais T2 et T3 peuvent être identiques, par exemple tels que T2=T3= 500 ms, d’autres valeurs étant toutefois possibles. De plus, la configuration des requêtes RQ2 et RQ3 peut être adaptée, ces requêtes pouvant par exemple être des requêtes conformes au protocole ARP pour (« Address Resolution Protocol » en anglais).
L’unité de contrôle 42 peut, préalablement au processus de détection et sélection décrit ci-dessus, activer l’unité de commutation 44 pour établir une connexion Ethernet entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6 comme déjà décrit ci-avant.
Selon un exemple particulier, en l’absence d’une deuxième réponse RP3 à la deuxième requête RQ3 en provenance du dispositif de diagnostic 6 dans le délai T3, l’unité de contrôle 42 recommence le cycle en répétant l’envoi de la requête RQ2, puis le cas échéant RQ3, puis en se mettant en attente de réponse RP2, RP3 comme décrit ci-avant, ce cycle étant répété tant qu’une durée maximale T4 n’a pas expiré (ce délai global T4 étant par exemple fixé à 10 s). Si à l’issue du délai T4, aucune réponse, RP2 ou RP3 n’est reçue, l’unité de contrôle 42 détecte une anomalie de communication entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6. Cela signifie qu’aucune des deux options 1, 2 de câblage n’a permis d’établir une communication Ethernet entre le dispositif passerelle 40 et le dispositif de diagnostic 6.
La présente invention permet avantageusement à un outil de diagnostic de communiquer efficacement avec un véhicule selon la technologie Ethernet pour réaliser un diagnostic, et ce quelle que soit l’option de câblage DoIP selon laquelle est configuré cet outil, tout en minimisant autant que possible le coût engendré. En particulier, l’invention permet une connexion Ethernet de qualité d’un outil de diagnostic quel que soit son option de câblage Ethernet, tout en s’affranchissant de l’usage d’un câble Ethernet intermédiaire qui serait adapté pour fonctionner selon deux options différentes de câblage Ethernet (par exemple selon les options 1 et 2 au sens de la norme DoIP). L’invention permet ainsi de réduire la diversité d’approvisionnement des pièces en bord de ligne de production, un même dispositif passerelle (ou calculateur) pouvant être monté sur des véhicules aux caractéristiques différentes.
Pour ce faire, c’est le dispositif passerelle qui adapte au cas par cas le câblage utilisé entre ledit dispositif passerelle et l’interface OBD, et ainsi fait varier de façon flexible la configuration d’affectation de broche de l’interface OBD afin qu’elle soit compatible la configuration du dispositif de diagnostic. De cette manière, il est possible d’utiliser un outil de diagnostic donné quel que soit sont type de câblage, sans que celui-ci nécessite de modifications pour communiquer avec un véhicule donné, ce qui permet d’utiliser les outils de diagnostic actuels, voire d’utiliser de façon flexible des architectures futures de port OBD. Ceci est possible sans même qu’il soit nécessaire d’adapter le câble Ethernet intermédiaire reliant l’outil de diagnostic au port OBD du véhicule. L’invention permet de limiter la diversité de fabrication de véhicule et ainsi de réduire les coûts de fabrication et les coûts liés à la mise en œuvre des diagnostics.
La illustre schématiquement, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention, le dispositif passerelle 40 précédemment décrit. Le dispositif passerelle 40 est par exemple un dispositif embarqué dans le véhicule 46 comme déjà décrit. En variante, tout ou partie du dispositif passerelle 40 peut être positionné à l’extérieur du véhicule 46.
Le dispositif passerelle 40 est par exemple configuré pour la mise en œuvre des opérations précédemment décrites en regard des figures 1-8 et/ou des étapes du procédé décrit ci-après en regard de la . Des exemples d’un tel dispositif passerelle 40 comprennent, sans y être limités, un équipement électronique embarqué tel qu’un ordinateur de bord d’un véhicule, un calculateur électronique tel qu’une UCE (« Unité de Commande Electronique »), un téléphone intelligent (de l’anglais « smartphone »), une tablette, un ordinateur portable. Les éléments du dispositif passerelle 40, individuellement ou en combinaison, peuvent être intégrés dans un unique circuit intégré, dans plusieurs circuits intégrés, et/ou dans des composants discrets. Le dispositif passerelle 40 peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques ou de modules logiciels (ou informatiques) ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels.
Le dispositif passerelle 40 comprend un (ou plusieurs) processeur(s) 70 configurés pour exécuter des instructions pour la réalisation des étapes du procédé (ou du processus de contrôle) et/ou pour l’exécution des instructions du ou des logiciels embarqués dans le dispositif passerelle 40. Le processeur 70 peut inclure de la mémoire intégrée, une interface d’entrée/sortie, et différents circuits connus de l’homme du métier. Le dispositif passerelle 40 comprend en outre au moins une mémoire 71 correspondant par exemple à une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou comprend un dispositif de stockage mémoire qui peut comprendre de la mémoire volatile et/ou non volatile, telle que EEPROM, ROM, PROM, RAM, DRAM, SRAM, flash, disque magnétique ou optique.
Le code informatique du ou des logiciels embarqués comprenant les instructions à charger et exécuter par le processeur est par exemple stocké sur la mémoire 71. La mémoire 71 peut constituer un support d’informations selon un mode de réalisation particulier en ce qu’elle comprend un programme d’ordinateur comportant des instructions pour la réalisation des étapes du procédé (ou du processus de contrôle) de l’invention, par exemple le programme d’ordinateur PG1 décrit précédemment en référence notamment aux figures 7-8.
Selon différents exemples de réalisation particuliers et non limitatifs, le dispositif passerelle 40 est couplé en communication avec d’autres dispositifs ou systèmes similaires et/ou avec des dispositifs de communication, par exemple une TCU (de l’anglais « Telematic Control Unit » ou en français « Unité de Contrôle Télématique »), par exemple par l’intermédiaire d’un bus de communication ou au travers de ports d’entrée / sortie dédiés.
Selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif passerelle 40 comprend un bloc 72 d’éléments d’interface pour communiquer avec des dispositifs externes, par exemple un serveur distant ou le « cloud », ou le véhicule 46 lorsque le dispositif passerelle 40 correspond à un téléphone intelligent ou une tablette par exemple. Les éléments d’interface du bloc 72 comprennent une ou plusieurs des interfaces suivantes :
- interface radiofréquence RF, par exemple de type Wi-Fi® (selon IEEE 802.11), par exemple dans les bandes de fréquence à 2,4 ou 5 GHz, ou de type Bluetooth® (selon IEEE 802.15.1), dans la bande de fréquence à 2,4 GHz, ou de type Sigfox utilisant une technologie radio UBN (de l’anglais Ultra Narrow Band, en français bande ultra étroite), ou LoRa dans la bande de fréquence 868 MHz, LTE (de l’anglais « Long-Term Evolution » ou en français « Evolution à long terme »), LTE-Advanced (ou en français LTE-avancé) ;
- interface USB (de l’anglais « Universal Serial Bus » ou « Bus Universel en Série » en français) ;
- interface HDMI (de l’anglais « High Definition Multimedia Interface », ou « Interface Multimedia Haute Definition » en français).
Selon un autre exemple de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif passerelle 40 comprend une interface de communication 73 qui permet d’établir une communication avec d’autres dispositifs (tels que d’autres calculateurs du système embarqué ou des capteurs embarqués) via un canal de communication 75. L’interface de communication 75 est par exemple un transmetteur configuré pour transmettre et recevoir des informations et/ou des données via le canal de communication 75. L’interface de communication 73 correspond par exemple à un réseau filaire de type CAN (de l’anglais « Controller Area Network » ou en français « Réseau de contrôleurs »), CAN FD (de l’anglais « Controller Area Network Flexible Data-Rate » ou en français « Réseau de contrôleurs à débit de données flexible »), FlexRay (standardisé par la norme ISO 17458), Ethernet (standardisé par la norme ISO/IEC 802-3) ou LIN (de l’anglais « Local Interconnect Network », ou en français « Réseau interconnecté local »).
Le dispositif passerelle 40 est par exemple couplé aux dispositifs secondaires précédemment mentionnés au moyen du bloc 72 d’éléments d’interface et/ou de l’interface de communication 73.
Selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif passerelle 40 peut fournir des signaux de sortie à un ou plusieurs dispositifs externes, tels qu’un écran d’affichage, tactile ou non, un ou des haut-parleurs et/ou d’autres périphériques (système de projection) via des interfaces de sortie respectives. Selon une variante, l’un ou l’autre des dispositifs externes est intégré au dispositif passerelle 40.
La illustre un diagramme des différentes étapes d’un procédé de contrôle d’un dispositif passerelle 40 tel que précédemment décrit. Les étapes du procédé sont par exemple exécutées par l’unité de contrôle 42 précédemment décrite en référence notamment aux figures 7-8. Comme déjà indiqué, le dispositif passerelle 40, et plus globalement le système passerelle SY1, est par exemple embarqué dans un véhicule 46 dont on souhaite réaliser un diagnostic.
Le procédé comprend, au cours d’une première étape 81, une obtention d’au moins une donnée de configuration DT1 représentative d’un câblage, dit câblage maître, à utiliser parmi les premier et deuxième câblages 51, 52.
Au cours d’une deuxième étape, le câblage maître est sélectionné par envoi d’un signal de sélection CMD2 au module de commutation 44.
Au cours d’une troisième étape, au moins un signal Ethernet SG1 est échangé selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic 6 connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule 46.
Au cours d’une deuxième étape, le câblage maître est sélectionné par envoi d’un signal de sélection CMD2 au module de commutation 44.
Au cours d’une troisième étape, au moins un signal Ethernet SG1 est échangé selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic 6 connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule 46.
Selon des variantes de réalisation, les variantes et exemples des opérations décrits ci-avant en relation notamment avec les figures 7-9 s’appliquent aux étapes du procédé de contrôle de la .
Comme décrit ci-avant, différentes manières de sélectionner le câblage maître parmi les câblages 51, 52 sont possibles dans le cadre de l’invention. Une variante de réalisation est décrite ci-après en référence aux figures 11-12.
La représente un dispositif passerelle 70 d’un véhicule 46 ainsi qu’un système passerelle SY2 comprenant le dispositif passerelle 70, selon un exemple particulier de l’invention. Sauf indications contraires, les caractéristiques, opérations et étapes décrits ci-avant en référence au dispositif passerelle 40 et au système SY1 s’appliquent de façon analogue au dispositif passerelle 70 et au système SY2, respectivement.
Ainsi, comme décrit, le dispositif passerelle 70, et plus généralement le système passerelle SY2, sont configurés pour échanger un ou des signaux SG1, dits signaux Ethernet, selon le protocole Ethernet avec un dispositif de diagnostic 6 externe pouvant être connecté au dispositif passerelle 70 via une interface OBD 10. L’interface OBD 10 est par exemple telle que déjà décrite en référence aux figures 1-3.
De même que les exemples précédents, le dispositif passerelle 70 est couplé (ou connecté) à l’interface OBD 10 via un ensemble de câblages (ou système de câblage) noté 48, qui comprend des câbles (ou connexions) pour connecter des broches de l’interface OBD à des bornes (ou broches) correspondantes d’entrée/sortie du dispositif passerelle 70. Ces câbles peuvent par exemple prendre la forme de connexions filaires quelconques dont les configurations (formes, longueurs, matériaux, etc.) peuvent varier selon le cas. Le dispositif de diagnostic 6 peut être câblé avec l’interface OBD 10 selon soit un premier type de câblage soit un deuxième type de câblage, les premier et deuxième types de câblage (broches) étant différents l’un de l’autre. On suppose ici que ces premier et deuxième types de câblage correspondent par exemple aux options 1 et 2 de la norme DoIP telles que précédemment décrites. Ainsi, l’affectation des signaux Ethernet (Rx+, Rx-, Rx+, Rx-, etc.) – dite aussi affectation de broche – appliquée à l’interface OBD 10 dépend du (ou est imposé par le) type de câblage (option 1 ou 2) implémentée par le dispositif de diagnostic 6. Autrement dit, l’affectation de broche appliquée à l’interface OBD 10 définit la broche de l’interface affectée à chaque type de signal Ethernet, cette affectation étant fonction du type de câblage (option 1 ou 2) implémenté par le dispositif de diagnostic 6. L’ensemble de câblage 48 est configuré pour que l’affectation des signaux Ethernet, appliquée à l’interface OBD 10, soit identique (ou conforme) avec celle appliquée aux bornes d’entrée/sortie du dispositif passerelle 40 pour permettre un échange des signaux Ethernet selon le protocole Ethernet.
Comme représenté en , l’ensemble de câblage 48 comprend dans cet exemple les câblages 18, 20, 51 et 52. Plus particulièrement, le dispositif passerelle 40 est couplé à l’interface OBD 10 via parallèlement des premier et deuxième câblages 51, 52 qui sont configurés selon des affectations de broches différentes de l’interface OBD 10. Autrement dit, les câblages 51 et 52 sont configurés selon des options de câblage différentes, à savoir respectivement les options 1 et 2 au sens de la norme DoIP dans le cas présent. A noter toutefois que d’autres configurations de câblage sont possibles dans le cadre de l’invention, par exemple pour prendre en charge d’autres types (actuels ou futurs) d’architecture d’interface ou de port.
Selon un exemple particulier, les premier et deuxième câblages 51, 52 sont indépendants l’un de l’autre. Autrement dit, ces câblages ne sont pas connectés l’un à l’autre, que ce soit par exemple à proximité de l’interface OBD 10 (comme représenté en ) ou dans le dispositif passerelle 70 (comme représenté en ) ou à un quelconque autre endroit. En particulier, les câbles Rx+ des câblages 51, 52 ne sont pas reliés ensemble et les câbles Rx- des câblages 51, 52 ne sont pas reliés en ensemble. Comme déjà indiqué, cette configuration permet avantageusement d’éviter des perturbations électromagnétiques et de garantir une bonne intégrité des signaux échanger via ces câblages 51, 52, conformément à la norme Ethernet.
L’exemple de la se différencie principalement des exemples précédents en ce que la sélection du câblage maître parmi les câbles 51, 52 pour échanger des signaux Ethernet SG1 entre le dispositif passerelle 70 et le dispositif de diagnostic 6 (en l’occurrence pour la réception Rx de signaux Ethernet par le dispositif 70 en provenance du dispositif de diagnostic 6) se fait au moyen d’un arrangement de composants discrets dont est équipé l’ensemble de câblage 48. Plus particulièrement, dans l’exemple de la , les câbles 51, 52 comprennent respectivement des arrangements de composants discrets (à base de diodes et résistances) configurés pour sélectionner le câblage maître approprié en fonction des signaux Ethernet reçus en entrée par l’interface OBD 10 en provenance du dispositif de diagnostic 6.
Plus précisément, comme illustré en , le premier câblage 51 comprend deux diodes LD2 et LD4 (orientées selon des sens opposées) tandis que le deuxième câblage 52 comprend deux diodes LD1 et LD3 (orientées aussi selon des sens opposées). Les diodes LD2 et LD4 sont configurés pour bloquer tout signal Ethernet sur la paire Rx+, Rx- correspondant à l’option 1 (broches 3 et 11 de l’interface OBD 10) en cas de communication via l’option 2 (broches 1 et 9 de l’interface OBD 10), tandis que les diodes LD1 et LD3 sont configurées pour bloquer tout signal Ethernet sur la paire Rx+, Rx- correspondant à l’option 2, si la communication a lieu selon l’option 1. Ainsi, cet arrangement de diodes permet de sélectionner, parmi les câbles 51 et 52, le câblage maître à utiliser pour la réception de signaux Ethernet en provenance du dispositif de diagnostic 6.
Pour ce montage, on utilise de préférence des diodes à très faible tension seuil pour ne pas dégrader les niveaux électriques des signaux Ethernet. En variante, on peut utiliser des transistors (utilisés comme diode à très faible tension seuil), mais ces transistors doivent préférentiellement être choisis pour supporter une fréquence (bande passante) élevée (par exemple environ 200Mhz). De manière globale, le montage électrique ainsi réalisé est configuré de préférence pour respecter les contraintes électriques imposées par la norme Ethernet. Un avantage de ce montage réside en qu’il ne nécessite aucun mécanisme de détection au sein du dispositif passerelle pour détecter l’option de câblage implémentée par le dispositif de diagnostic 6, la communication pouvant directement être initiée via l’une ou l’autre paire Rx.
Le dispositif passerelle 70, et plus généralement le système SY2, peuvent par exemple comprendre un processeur 70, une mémoire 71, un bloc 72 d’éléments d’interface et une interface de communication 73 de façon analogue au dispositif passerelle 40, comme précédemment décrit en référence à la .
Le procédé de contrôle mis en œuvre par le dispositif passerelle 70 (ou plus généralement par le système passerelle SY2) est à présent décrit conjointement aux figures 1 et 11 selon des modes de réalisation particuliers. Les étapes du procédé de contrôle sont mises en œuvre dans cet exemple par le système passerelle SY2 comprenant le dispositif passerelle 70, l’interface OBD 10 et l’ensemble de câblage 48 faisant la connexion entre le dispositif passerelle 70 et l’interface OBD 10.
Dans une première opération, le système passerelle SY2 sélectionne un câblage maître parmi les premier et deuxième câblages 51, 52. Cette sélection est réalisée par l’arrangement de composants discrets comme précédemment décrit.
Dans une deuxième opération, au moins un signal Ethernet SG1 est échangé (reçu, dans cet exemple) selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec le dispositif de diagnostic 6 connecté à l’interface OBD 10 pour permettre un diagnostic du véhicule 46.
Un homme du métier comprendra que les modes de réalisation et variantes décrits ci-avant ne constituent que des exemples non limitatifs de mise en œuvre de l’invention. En particulier, l’homme du métier pourra envisager une quelconque adaptation ou combinaison des modes de réalisation et variantes décrits ci-avant, afin de répondre à un besoin bien particulier.
La présente invention ne se limite donc pas aux exemples de réalisation décrits ci-avant mais s’étend notamment à un procédé de contrôle qui inclurait des étapes secondaires sans pour cela sortir de la portée de la présente invention. Il en serait de même d’un dispositif configuré pour la mise en œuvre d’un tel procédé.
La présente invention concerne également un véhicule 46 comprenant le dispositif passerelle 40 ou le système passerelle SY1 tels que décrits précédemment. Il peut s’agir par exemple d’un véhicule automobile ou plus généralement un véhicule à moteur terrestre, comprenant le dispositif passerelle 40, voire le système passerelle SY1.
Claims (10)
- Procédé de contrôle d’un dispositif passerelle (40 ; 70) d’un véhicule (46), le dispositif passerelle étant couplé à une interface (10) de type diagnostic embarqué, dite interface OBD, via parallèlement des premier et deuxième câblages (51, 52) connectés selon des affectations de broche différentes de l’interface OBD,
dans lequel le procédé comprend :
- sélection (82 ; 92) d’un câblage maître parmi les premier et deuxième câblages (51, 52) ; et
- échange (83 ; 93) d’au moins un signal Ethernet (SG1) selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic (6) connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule. - Procédé selon la revendication 1, dans lequel le dispositif passerelle (40) comprend un module de contrôle (42) et un module de commutation (44) assurant l’interface entre les premier et deuxième câblages (51, 52) d’une part et le module de contrôle (42) d’autre part,
dans lequel le procédé, mis en œuvre par le module de contrôle, comprend :
- obtention (81) d’au moins une donnée de configuration (DT1) représentative d’un câblage dit câblage maître à utiliser parmi les premier et deuxième câblages (51, 52) ;
- sélection (82) du câblage maître par envoi d’un signal de sélection (CMD2) au module de commutation ; et
- échange (83) d’au moins un signal Ethernet (SG1) selon le protocole Ethernet, via le câblage maître, avec un dispositif de diagnostic (6) connecté à l’interface OBD pour permettre un diagnostic du véhicule. - Procédé selon la revendication 1, dans lequel l’obtention de ladite au moins une donnée de configuration (DT1) est obtenue par consultation d’une mémoire non volatile (55), du dispositif passerelle, dans laquelle est stockée ladite au moins une donnée de configuration.
- Procédé selon la revendication 2, comprenant préalablement à l’obtention de ladite au moins une donnée de configuration (DT1) :
- réception d’une requête de configuration (RQ1) au format de service de diagnostic unifié, dit UDS ; et
- configuration du dispositif passerelle (40) comprenant un enregistrement dans la mémoire non volatile (55) de ladite au moins une donnée de configuration (DT1) déterminée à partir de ladite requête de diagnostic (RQ1). - Procédé selon la revendication 1, comprenant :
- envoi d’une première requête (RQ2) au dispositif de diagnostic (6) en utilisant un câblage, dit câblage par défaut, parmi les premier et deuxième câblages (51, 52) ;
- si une réponse (RP2) à la première requête est reçue en tant que donnée de configuration en provenance du dispositif de diagnostic dans un premier délai, sélection du câblage par défaut en tant que câblage maître ;
- sinon, envoi d’une deuxième requête (RQ3) au dispositif de diagnostic en utilisant le câblage autre que ledit câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages ; et
- si une réponse (RP3) à la deuxième requête est reçue en provenance du dispositif de diagnostic dans un deuxième délai, sélection en tant que câblage maître du câblage autre que le câblage par défaut parmi les premier et deuxième câblages.
- Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premier et deuxième câblages (51, 52) comprennent respectivement des première et deuxième paires distinctes de câbles Rx+ et Rx- couplées à l’interface OBD (10) selon des configurations d’affectation de broche différentes, dans lequel ledit échange de données comprend :
- réception en provenance du dispositif de diagnostic d’au moins un signal Ethernet (SG1) via la paire de câbles Rx+ et Rx- du câblage maître pour permettre un diagnostic du véhicule. - Procédé selon la revendication 6, dans lequel les configurations d’affectation de broche selon lesquelles sont couplés respectivement les premier et deuxième câblages sont conformes aux options 1 et 2 de câblage définies par la norme de diagnostic sur IP, dite DoIP.
- Programme d’ordinateur (PG1) comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, lorsque ces instructions sont exécutées par un processeur.
- Dispositif passerelle (40) d’un véhicule (46), ledit dispositif passerelle étant apte à être couplé à une interface (10) de type diagnostic embarqué, dite interface OBD, via parallèlement des premier et deuxième câblages (51, 52) configurés selon des affectations de broche différentes de l’interface OBD, le dispositif passerelle comprenant une mémoire (55 ; 71) associée à au moins un processeur (42 ; 70) configuré pour la mise en œuvre des étapes du procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7.
- Véhicule (10) comprenant le dispositif passerelle (40) selon la revendication 9.
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