FR3133139A1 - Système de détection de départs d’incendies comprenant une pluralité de dispositifs de détection formant un maillage - Google Patents

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    • A62LIFE-SAVING; FIRE-FIGHTING
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    • A62C3/00Fire prevention, containment or extinguishing specially adapted for particular objects or places
    • A62C3/02Fire prevention, containment or extinguishing specially adapted for particular objects or places for area conflagrations, e.g. forest fires, subterranean fires
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Abstract

Titre : Système de détection de départs d’incendies comprenant une pluralité de dispositifs de détection formant un maillage L’invention concerne un système de détection de départs d’incendies, comprenant :- une pluralité de dispositifs de détection (2) formant un maillage d’une zone à surveiller,- une plateforme informatique (3),caractérisé en ce que chaque dispositif de détection (2) est configurée pour :- acquérir, des images infrarouges de la zone à surveiller (1) ;- détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et- si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique (3) un signal numérique d’alerte. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Système de détection de départs d’incendies comprenant une pluralité de dispositifs de détection formant un maillage
Le domaine de l’invention est celui de la conception des systèmes de lutte contre les incendies.
Plus précisément, l’invention concerne en particulier un système de détection de départs d’incendies.
Depuis de nombreuses années, les risques d’incendies des sites naturels s’accroissent de manière exponentielle.
Pour préserver le patrimoine naturel, notamment les forêts privées ou publiques, il est nécessaire de prévenir ces risques d’incendies et de pouvoir agir dès l’apparition des premiers signes d’incendie.
Pour cela, plusieurs solutions de détection d’incendies existent pour surveiller les zones à risques.
Une première solution met en œuvre des tours de guet.
Ces tours de guet sont occupées par des surveillants qui, au moyen de jumelles, surveillent les espaces naturels afin de détecter des signes d’incendies et alerter les services dédiés à l’extinction des feux.
Pour une surveillance autonome, les surveillants peuvent être remplacés par des caméras optiques et/ou infrarouges.
Cette première solution présente de nombreux inconvénients.
Tout d’abord, la présence de surveillants ou de caméras engendre un coût d’exploitation important de la solution.
En effet, le nombre important de surveillants combiné au coût horaire de travail rend cette solution onéreuse. De plus, le facteur humain rend faillible cette solution.
Par ailleurs, lorsque les surveillants sont remplacés par des caméras, le coût d’achat des caméras et leur entretien (maintenance et nettoyage fréquents) ne permettent pas de réduire les coûts d’exploitation, et peuvent même, au contraire, les augmenter, ceci d’autant plus qu’il reste nécessaire de mobiliser plusieurs personnes pour regarder en continu les écrans retransmettant les images des caméras.
En outre, les tours de guet étant destinées à la surveillance de plusieurs dizaines de kilomètres carrés, pour qu’il puisse être détecté, l’incendie doit être suffisamment important afin de générer une fumée assez dense pour être détectée à plusieurs kilomètres. Il est alors déjà généralement trop tard pour limiter les dégâts engendrés par l’incendie. Outre le vaste espace à surveiller, d’autres paramètres limitent l’efficacité des tours de guet, par exemple le soleil rasant, la pénombre ou l’obscurité, ou encore les atmosphères brumeuses dues par exemple à la pollution, au pollen ou à la présence de poussières.
Enfin, lorsqu’un incendie est détecté, seule une zone géographique approximative du lieu de l’incendie peut être déterminée.
Une identification précise de la localisation de l’incendie est donc nécessaire avant le déclenchement de l’intervention des secours sur site.
Une seconde solution consiste à utiliser des satellites qui retransmettent, en temps réel, des images des lieux à surveiller.
Cette deuxième solution s’avère encore plus couteuse de mise en œuvre que la première solution. En revanche, la localisation de l’incendie est plus précise.
Toutefois, pour qu’il puisse être détecté, l’incendie doit être suffisamment important afin de générer une fumée assez dense pour être détectée à plusieurs kilomètres. Généralement, un incendie ne peut être détecté par cette deuxième solution que lorsqu’il s’étend au minimum sur une surface de 0,1 hectare (soit 1000 mètres carrés).
Ainsi, comme pour la première solution, lorsque l’incendie est identifié, il est déjà trop tard pour en limiter les dégâts.
Par ailleurs, lorsqu’une couverture nuageuse est présente au-dessus de l’incendie, l’incendie est masqué et donc non détectable par les satellites.
Une troisième solution consiste à utiliser des engins volants tels que des hélicoptères, des ballons ou des drones qui survolent les zones à risques.
En raison de la complexité d’exploitation (nécessité de déclaration d’un plan de vol, maintenance des engins volants, et prise en compte des conditions météorologiques notamment), l’utilisation de cette troisième solution ne permet pas une surveillance des zones à risques ni optimale ni continue.
Dès lors, l’utilisation des engins volants est programmée laissant, entre chaque temps de vol, un temps non surveillé des zones à risques.
Par ailleurs, dans des zones particulièrement accidentées et/ou non couvertes par les moyens de communication radio, il peut exister une latence entre l’instant de l’identification d’un incendie et son signalement. Cette latence peut alors retarder l’intervention des secours, et donc engendrer des dégâts dus à l’incendie.
En raison de leur coût important, ces trois premières solutions ne sont utilisées de manière optimale que lors des saisons dites critiques, notamment les périodes de sécheresse qui correspondent souvent à l’été. Lors de saisons moins critiques, ces solutions, sont toujours utilisées mais de manière plus limitée, ou alors avec des ressources réduites, par exemple moins de personnel pour les tours de guet.
Aussi, en dehors de ces saisons dites critiques, la surveillance des espaces naturels est limitée, ce qui augmente les risques de destruction par le feu.
Une quatrième solution consiste à utiliser des capteurs situés au cœur des zones à risques.
Ces capteurs, placés à plusieurs mètres de hauteur en des localisations précises, permettent de détecter des paramètres physiques, notamment la présence de gaz, d’humidité et/ou de chaleur caractéristiques des incendies.
Ces capteurs sont reliés, par des moyens de communication, à une centrale qui permet d’émettre un signal d’alerte afin de déclencher l’intervention des secours.
Bien que moins coûteuse que les solutions décrites précédemment, cette quatrième solution présente certains inconvénients.
Pour leur fonctionnement, les capteurs doivent être alimentés électriquement. Pour cela, ils sont reliés à des batteries qui doivent être rechargées ou remplacées périodiquement.
Cela demande donc une intervention fastidieuse et coûteuse de maintenance. L’absence de rechargement ou de remplacement de la batterie rend le capteur inutilisable, ce qui nuit à l’efficacité du système de détection de départs d’incendies.
De plus, les conditions météorologiques peuvent également influer sur la détection des incendies.
En effet, en cas de vent important, la fumée dégagée par un départ de feu peut être dirigée vers des capteurs éloignés de la zone de feu.
Dès lors, l’indication du lieu de l’incendie peut être erronée et conduire les secours au mauvais endroit.
Egalement, une alerte peut être émise à tort par une mauvaise détection.
Par exemple, la fumée émanant d’un engin motorisé pourrait être interprétée comme un départ de feu par un capteur, engendrant alors l’émission d’une alerte et une intervention inutile des secours.
L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.
Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un système de détection de départs d’incendies permettant une détection sûre, rapide, précise géographiquement et permanente des départs d’incendies.
L’invention a également pour objectif de fournir un tel système de détection de départs d’incendies qui soit simple et peu coûteux d’utilisation.
L’invention a en outre pour objectif de fournir un tel système de détection de départs d’incendies dont l’autonomie est accrue, sans recours à des opérations de maintenance fréquentes.
Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un système de détection de départs d’incendies, comprenant :
- une pluralité de dispositifs de détection formant un maillage d’une zone à surveiller, chaque dispositif de détection intégrant des moyens d’enregistrement aptes à mémoriser un identifiant unique et incluant au moins un capteur d’une caractéristique physique d’un départ d’incendie, une unité de traitement et des premiers moyens de communication ;
- une plateforme informatique incluant une base de données relative aux dispositifs de détection et listant les identifiants uniques de tous les dispositifs de détection et des deuxièmes moyens de communication destinés à coopérer avec les premiers moyens de communication pour former une voie de communication ;
caractérisé en ce que chaque capteur de chaque dispositif de détection est une caméra de type infrarouge, et en ce que chaque dispositif de détection est configurée pour :
- acquérir, via les capteurs, des images infrarouges de la zone à surveiller à intervalles réguliers ;
- détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image, et
- comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et
- si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique, via la voie de communication, un signal numérique d’alerte incluant l’identifiant unique du dispositif de détection et des données de géolocalisation stockées dans les moyens d’enregistrement.
Un tel système de détection de départs d’incendies permet de déterminer de manière précise et rapide un départ de feu.
En effet, l’utilisation de capteurs prenant la forme de caméras de type infrarouge permet de détecter une élévation anormale de la température dans la zone à surveiller, avant même que la fumée n’apparaisse.
Cela permet alors de déclencher l’intervention de secours avant un embrasement trop important provoquant la destruction partielle de la zone à surveiller.
En outre, la transmission de l’identifiant unique du dispositif de détection duquel provient le signal numérique d’alerte, ainsi que sa géolocalisation, permet de mieux guider l’intervention des secours puisque la zone d’intervention peut être déterminée et délimitée de manière précise.
Selon un aspect avantageux, la plateforme informatique comprend également au moins un dispositif d’affichage pour afficher les données de géolocalisation du dispositif de détection ayant émis le signal numérique d’alerte.
Ce dispositif d’affichage permet à un opérateur de coordonner l’intervention des secours en identifiant la zone d’intervention.
Ainsi, les secours peuvent embarquer l’équipement adapté à la zone d’intervention pour assurer une extinction efficace du feu sans risques d’être confronté à des aléas dus à la géographie du lieu d’intervention, ou quasiment.
Selon un autre aspect avantageux, chaque dispositif de détection intègre également au moins une caméra numérique, et la plateforme informatique est paramétrée pour émettre, à destination de chaque dispositif de détection ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique, chaque dispositif de détection étant paramétré pour exécuter ledit cliché à réception de la requête et pour le transmettre à la plateforme informatique, via la voie de communication, pour être affiché sur le dispositif d’affichage.
Il est ainsi possible de réaliser une levée de doute grâce au dispositif de détection, pour confirmer ou infirmer le départ d’incendie.
Un opérateur peut, en effet, déterminer visuellement si l’alerte est liée à un réel départ d’incendie ou si, au contraire, elle est liée à une augmentation d’un niveau infrarouge par exemple liée à la présence de la signature thermique d’un animal, d’une personne ou d’un véhicule à moteur thermique circulant dans la zone à surveiller.
La levée de doute a notamment pour but de limiter les interventions inutiles de secours, ces interventions inutiles présentant un coût important et privant de ressources matérielles et physiques les équipes de secours pour des interventions réelles, tels que des incendies domestiques ou encore des accidents. De plus, la levée de doute permet de déterminer la taille de l’équipe de secours dépêchée sur le lieu de l’incendie, ainsi que les moyens matériels nécessaires.
Selon un autre aspect avantageux, chaque dispositif de détection intègre également au moins une caméra numérique, et l’unité de traitement est paramétrée pour effectuer une prise d’un cliché instantané par la caméra numérique, et transmettre ledit cliché à la plateforme informatique simultanément au signal numérique d’alerte, via la voie de communication, pour être affiché sur le dispositif d’affichage.
Cela permet à un opérateur d’identifier un départ d’incendie dès la réception d’un signal numérique d’alerte.
Au besoin, l’opérateur peut confirmer visuellement, via l’émission d’une requête depuis la plateforme informatique, le départ d’incendie en utilisant un second cliché.
Cela permet un déclenchement rapide de l’intervention de secours en cas de départ d’incendie, sans risque de retard à cause d’une mauvaise connexion
Selon un autre aspect avantageux, chaque dispositif de détection intègre des moyens de déplacement du ou de chaque capteur et/ou caméra numérique.
Cela permet de limiter le nombre de capteurs et de caméras numériques pour assurer un balayage à 180° de la zone à surveiller par chaque capteur, voire à 360° lorsque le dispositif de détection est installé en tête d’un mât.
En d’autres termes, les moyens de déplacement permettent de faire pivoter le capteur et/ou caméra numérique pour assurer une surveillance optimale de la zone à surveiller.
En limitant le nombre de capteurs et de caméras numériques, il est alors possible de limiter le coût du système de détection de départs d’incendies.
Selon un autre aspect avantageux, chaque dispositif de détection comprend un boîtier de protection et une batterie électrique pour alimenter chaque capteur, l’unité de traitement, les premiers moyens de communication et/ou la ou les caméras numériques.
Cette configuration permet de rendre énergétiquement autonome chacun des dispositifs de détection.
Ainsi, l’installation du système de détection de départs d’incendies s’en trouve facilitée puisqu’il n’est pas nécessaire de créer un réseau électrique d’alimentation des dispositifs de détection.
Selon un autre aspect avantageux, le boîtier comprend un support externe, et chaque dispositif intègre des moyens de captation de l’énergie solaire pour le rechargement de la batterie.
Le support externe et les moyens de captation de l’énergie solaire permettent d’améliorer encore l’autonomie énergétique des dispositifs de détection puisque le rechargement de la batterie peut se faire de manière continue, en parallèle du fonctionnement des dispositifs de détection.
Selon un autre aspect avantageux, les moyens de captation de l’énergie solaire se présentent sous la forme d’un film photosensible.
Un tel film photosensible assure un rechargement des batteries indépendamment des conditions d’ensoleillement.
En effet, la caractéristique photosensible du film lui permet de réagir à la présence de luminosité pour assurer le chargement de la batterie, sans nécessiter une exposition directe au rayonnement solaire.
Par ailleurs, l’utilisation du film photosensible permet de limiter le poids du dispositif de détection puisqu’il ne nécessite pas de structure porteuse comparativement à certaines cellules photovoltaïques.
De plus, dans les forêts, il n’est pas rare que des petites branches, des pommes de pins ou encore des fruits (par exemple des châtaignes) tombent des arbres au risque de heurter les dispositifs de détection. Un cache transparent de protection pourra, le cas échéant, être ajouté au dispositif de détection afin de protéger le film photosensible.
Selon un autre aspect avantageux, le système de détection de départs d’incendies comprend également au moins une unité informatique portable détenue par au moins un utilisateur du système, chaque unité informatique portable intégrant des troisièmes moyens de communication destinés à coopérer avec les deuxièmes moyens de communication pour former une deuxième voie de communication, l’unité informatique portable intégrant également des moyens d’affichage configurés pour reproduire les informations affichées sur le dispositif d’affichage de la plateforme informatique.
L’unité informatique portable permet à un opérateur de suivre les éventuels départs d’incendies à distance de la plateforme informatique.
Cela permet par exemple d’assurer un suivi constant des zones à surveiller sans recours obligatoire à des opérateurs dédiés.
Dès lors, un petit exploitant ou un particulier souhaitant surveiller son domaine forestier peut alors utiliser son unité informatique portable pour déclencher lui-même l’intervention de secours s’il l’estime nécessaire, ou intervenir directement sur le lieu de départ d’incendie s’il est en capacité de le faire.
L’invention concerne également un dispositif de détection pour système de détection de départs d’incendies tel que précédemment décrit, caractérisé en ce qu’il comprend :
- un boîtier de protection ;
- au moins un capteur logé dans le boîtier, prenant la forme d’une caméra de type infrarouges ;
- des premiers moyens de communication destinés à coopérer avec des deuxièmes moyens de communication distants, et
- une unité de traitement couplée au capteur et aux premiers moyens de communication
- des moyens d’enregistrement d’un identifiant et de données de géolocalisation.
Un tel dispositif de détection permet la mise en œuvre d’un système de détection de départs d’incendies tel que précédemment décrit, de manière simple, rapide et autonome.
En effet, grâce à la détection et au traitement des images directement par le capteur, le dispositif de détection permet de transmettre un signal numérique d’alerte fiable qui peut être vérifié comme décrit précédemment.
En outre, la détection d’un départ d’incendie par la technologie infrarouge permet de coordonner l’intervention rapide de secours pour limiter les risques de destruction par le feu de la zone à surveiller.
Selon un autre aspect avantageux, le dispositif de détection comprend également au moins une caméra numérique reliée à l’unité de traitement.
La caméra numérique permet de vérifier la véracité de l’alerte numérique pour déclencher, ou non, l’intervention d’une équipe de secours.
Cette vérification peut être faite de manière visuelle par un opérateur, afin de discerner un départ d’incendie d’une signature thermique temporaire animale, humaine ou matérielle.
L’invention concerne, en outre, un procédé de détection d’un départ d’incendie dans une zone à surveiller au moyen d’un système de détection de départs d’incendies tel que précédemment décrit, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à :
- installer, dans une zone à surveiller, une pluralité de dispositifs de détection afin de définir un maillage de la zone à surveiller ;
- acquérir, via chaque capteur, des images infrarouges de la zone à surveiller à intervalles réguliers ;
- détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image ;
- comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et
- si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique, via la voie de communication, un signal numérique d’alerte incluant l’identifiant unique du dispositif de détection et des données de géolocalisation stockées dans les moyens d’enregistrement.
Un tel procédé permet de créer un environnement de surveillance optimisé d’une zone à surveiller.
En effet, la création d’un maillage par la disposition des dispositifs de détection assure une couverture de surveillance efficace.
La détection d’un départ d’incendie peut ainsi être effectuée en redondance par plusieurs dispositifs de détection, ce qui permet d’augmenter la crédibilité d’un signal numérique d’alerte signifiant un départ d’incendie.
Selon un aspect avantageux, le procédé comprend également une étape dite de levée de doute consistant à :
- émettre, à destination de chaque dispositif de détection ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique, ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique, via la voie de communication, et
- vérifier sur les clichés la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
La levée de doute permet d’éviter l’intervention inutile de secours.
Ainsi, les frais liés aux déplacements inutiles des secours sont supprimés.
De plus, les ressources matérielles et physiques des secours peuvent être conservées disponibles pour de réelles besoins et non mobilisés inutilement à cause d’une fausse alerte.
Selon un autre aspect avantageux, le procédé comprend également une étape dite de levée de doute consistant à :
- prendre un cliché instantané par la caméra numérique, ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique, via la voie de communication, simultanément à la transmission du signal numérique d’alerte, et
- vérifier sur les clichés la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
La transmission d’un cliché simultanément au signal numérique d’alerte permet de fluidifier le déclenchement de l’intervention de secours.
En effet, un opérateur peut vérifier la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie dès réception du signal numérique d’alerte, sans recours à une connexion supplémentaire avec le dispositif de détection, une telle connexion pouvant retarder l’intervention des secours en cas de limitation de la bande passante de la voie de communication.
Au besoin, cette levée de doute peut être suivie d’une seconde levée de doute consistant à émettre, à destination de chaque dispositif de détection ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique, ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique, via la voie de communication, pour vérifier, sur les clichés, la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
Selon un autre aspect avantageux, le procédé comprend également une étape consistant à réaliser une géolocalisation de chaque dispositif de détection lors de son installation dans la zone à surveiller.
Cela permet de fluidifier le traitement des signaux numériques d’alerte.
Grâce à la géolocalisation des dispositifs de détection, lorsqu’une alerte est émise, il est possible de définir précisément un lieu d’intervention.
En définissant précisément le lieu d’intervention, les équipes de secours peuvent alors prévoir l’équipement adapté à la topographie du lieu d’intervention, pour limiter les risques d’obstacles à leur intervention.
Selon un autre aspect avantageux, lors de l’étape d’installation, les dispositifs de détection sont fixés sur des arbres situés dans la zone à surveiller, sous le feuillage desdits arbres.
Cette fixation des dispositifs de détection assure alors une détection efficace et rapide des départs d’incendies.
Cela s’explique par le fait qu’en étant situés sous la canopée, et plus précisément sous le feuillage des arbres, les dispositifs de détection peuvent analyser la zone à surveiller sans obstacle pour identifier d’éventuels départs d’incendies, au bénéfice de la protection de la zone à surveiller.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :
la est une représentation schématique d’un premier mode de réalisation d’un système de détection de départs d’incendies, selon l’invention ;
la est une représentation schématique d’un deuxième mode de réalisation d’un système de détection de départs d’incendies, selon l’invention,
la est une représentation schématique en coupe transversale d’un dispositif de détection du système de détection de départs d’incendies, selon l’invention.
Les figures 1 et 2 illustrent de manière schématique des modes de réalisation préférentiels d’un système de détection de départs d’incendies, selon l’invention.
Le système de détection de départs d’incendies permet de détecter un départ d’incendie dans une zone à surveiller 1 afin de permettre d’alerter les secours de manière rapide afin d’éviter une propagation importante du feu et préserver la zone à surveiller 1.
Pour cela, le système de détection de départs d’incendies comprend une pluralité de dispositifs de détection 2 et une plateforme informatique 3 destinée à recevoir des informations de la part des dispositifs de détection 2.
Tel que cela est représenté par les figures 1 et 2, les dispositifs de détection 2 sont disposés dans la zone à surveiller 1 de manière à créer un maillage de la zone à surveiller 1.
En référence à la , chaque dispositif de détection 2 intègre, au moins :
- un capteur 4 d’une caractéristique physique d’un départ d’incendie ;
- une unité de traitement 5 ;
- des premiers moyens de communication 6 ;
- des moyens d’enregistrement 7, destinés à mémoriser un identifiant unique du dispositif de détection 2.
Plus précisément, chaque capteur 4 d’une caractéristique physique d’un départ d’incendie est en l’espèce une caméra de type infrarouge.
En référence aux figures 1 et 2, la plateforme informatique 3 inclut :
- une base de données 8 relative aux dispositifs de détection 2 et listant les identifiants uniques de tous les dispositifs de détection 2, et
- des deuxièmes moyens de communication 9.
Les deuxièmes moyens de communication 9 sont destinés à coopérer avec les premiers moyens de communication 6 des dispositifs de détection 2 pour former une voie de communication 10.
Chaque dispositif de détection 2 est configuré pour, à minima :
- acquérir, via les capteurs 4, des images infrarouges de la zone à surveiller 1 à intervalles réguliers ;
- détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image ;
- comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image, pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et
- si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique 3, via la voie de communication 10, un signal numérique d’alerte incluant l’identifiant unique du dispositif de détection 2 et des données de géolocalisation stockées dans les moyens d’enregistrement 7.
Pour cela, l’unité de traitement 5 intègre un calculateur permettant de mettre en œuvre une horloge pour déterminer les intervalles réguliers.
L’unité de de traitement 5 permet également d’effectuer la comparaison entre les deux images provenant du capteur 4.
A cet effet, l’unité de traitement 5 intègre un algorithme permettant de traduire chaque image en des zones de niveaux infrarouges.
A partir des deux images, l’algorithme permet d’isoler et de déterminer une évolution de l’intensité du rayonnement infrarouge ainsi que son évolution spatiale, c’est-à-dire l’augmentation de la taille d’une forte intensité infrarouge sur la deuxième image. L’algorithme peut réaliser cette analyse de deux images successives de manière incrémentale, c’est-à-dire entre une première image et une deuxième image, puis entre la deuxième image et une troisième image, puis entre la troisième image et une quatrième image, et ainsi de suite. Cela permet de maintenir ou non l’émission du signal numérique d’alerte par le dispositif de détection 2.
A titre indicatif et non limitatif, le seuil à partir duquel le signal numérique d’alerte peut être émis par le dispositif de détection 2 est dépassé lorsque le niveau infrarouge correspond à une température supérieure ou égale à 60°C pour une image acquise en journée, et lorsque le niveau infrarouge correspond à une température supérieure ou égale à 50°C pour une image acquise de nuit. La différenciation entre le jour et la nuit peut être réalisée soit de manière photo sensible, soit par une configuration manuelle et prédéterminée, soit en fonction d’une loi d’horodatage des images.
Selon un premier mode de réalisation du système de détection de départ d’incendies, illustré par la , chaque dispositif de détection 2 est en communication directe avec la plateforme informatique 3.
En d’autres termes, la voie de communication 10 est divisée en autant de canaux que le système de détection de départs d’incendies comprend de dispositifs de détection 2.
Selon un deuxième mode de réalisation du système de détection de départs d’incendies, illustré par la , chaque dispositif de détection 2 est en communication indirecte avec la plateforme informatique 3.
Plus précisément, le système de détection de départs d’incendies comprend une passerelle P qui scinde la voie de communication 10 en deux parties.
Chacun des dispositifs de détection 2 communiqua alors directement avec la passerelle P qui forme une interface avec la plateforme informatique 3.
Cette configuration permet de limiter la portée nécessaire des premiers moyens de communication 6 pour réduire la consommation énergétique des dispositifs de détection 2. Egalement, cette configuration permet à des dispositifs de détection 2 situés hors de portée des réseaux de communication existants, de pouvoir transmettre le signal numérique d’alerte jusqu’à la plateforme informatique 3.
Ainsi, il est nécessaire que seule la passerelle P, qui peut être reliée à un réseau électrique existant, dispose de moyens de communication longue distance pour compléter la voie de communication 10. A titre d’exemple non limitatif, la passerelle P peut utiliser le réseau Internet pour communiquer avec la plateforme informatique 3.
Cela permet de limiter la consommation énergétique globale du système de détection de départs d’incendies et de pouvoir l’utiliser dans des zones reculées dans lesquelles l’alimentation électrique à partir d’un réseau national est difficile, voire impossible.
En outre, lorsque l’un des dispositifs de détection 2 se trouve hors de portée de communication de la passerelle P ou de la plateforme informatique 3, sa connectivité avec les autres dispositifs de détection 2, grâce au maillage, peut permettre d’assurer la transmission d’un éventuel signal numérique d’alerte jusqu’à la plateforme informatique 3 ou la passerelle P.
Cela permet donc de maintenir la surveillance de la zone à surveiller 1 même si les dispositifs de détection 2 sont éloignés de la passerelle P ou de la plateforme informatique 3.
En référence aux figures 1 et 2, la plateforme informatique 3 comprend également au moins un dispositif d’affichage 11 pour afficher les données de géolocalisation du dispositif de détection 2 ayant émis le signal numérique d’alerte.
Au moyen du dispositif d’affichage 11, un utilisateur peut vérifier la véracité du signal numérique d’alerte, c’est-à-dire de la présence d’un départ de feu dans la zone à surveiller 1.
Pour cela, chaque dispositif de détection 2 intègre également au moins une caméra numérique 12.
La plateforme informatique 3 est alors paramétrée pour émettre, à destination de chaque dispositif de détection 2, et par l’intermédiaire de la voie de communication 10, ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique 12.
Pour ce faire, la plateforme informatique 3 comprend alors une interface de communication ad hoc permettant à l’utilisateur d’interagir avec les dispositifs de détection 2 du système de détection de départs d’incendies.
Chaque dispositif de détection 12 est alors paramétré pour exécuter ledit cliché à réception de la requête et le transmettre à la plateforme informatique 3 via la voie de communication 10, pour être affiché sur le dispositif d’affichage 11.
En d’autres termes, lorsqu’un signal numérique d’alerte est émis par l’un au moins de dispositifs de détection 2, un utilisateur peut vérifier de manière visuelle, la présence d’un départ de feu dans la zone à surveiller 1 et déclenche, le cas échéant, l’intervention d’une équipe de secours pour éviter la propagation de l’incendie.
Cela permet notamment d’éviter que la présence d’un animal, ou tout autre phénomène, dont la signature thermique est perçue comme une augmentation localisée d’un rayonnement infrarouge dans la zone à surveiller 1, ne soit considérée comme un départ de feu et entraîne l’intervention injustifiée d’une équipe de secours.
En effet, l’intervention injustifiée d’une équipe de secours engendre des frais importants et une mobilisation de ressources importante qui pourrait être affectée à une intervention justifiée.
Toutefois, selon une variante de réalisation, l’unité de traitement 5 peut être configurée pour piloter la caméra numérique 12 dès la détection d’un départ d’incendie, de sorte à transmettre un cliché de levée de doute simultanément à l’émission du signal numérique d’alerte.
Le déclenchement de la requête sera alors effectué pour confirmer les premières conclusions de l’observation du cliché transmis avec le signal numérique d’alerte.
En référence à la , le dispositif de détection 2 comprend un boitier 13 de protection dans lequel sont logés l’unité de traitement 5, les premiers moyens de communication 6 et les moyens d’enregistrement 7.
Le dispositif de détection 2 comprend également un étui 14 relié mécaniquement au boitier 13, et à l’intérieur duquel sont logés le ou chaque capteur 4 et la ou chaque caméra numérique 12.
L’étui 14 est relié au boitier 13 par l’intermédiaire d’un bras 15.
Selon le mode de réalisation illustré sur la , le boîtier 13 intègre des moyens de déplacement du ou de chaque capteur 4 et de la ou de chaque caméra numérique 12.
Les moyens de déplacement prennent la forme de moyens moteurs 16 auxquels est relié le bras 15.
Cela permet ainsi d’entraîner en rotation l’étui 14 par l’intermédiaire du bras 15 autour d’un axe de rotation selon lequel s’étend le bras 15.
Cela permet de pouvoir modifier l’angle de prise de vue des capteurs 4 et caméras numériques 12 afin d’assurer un balayage de la zone à surveiller 1.
Selon une première variante de réalisation, le dispositif de détection 2 comprend un unique capteur 4 et une unique caméra 12.
L’étui 14 est ainsi mobile pour permettre une rotation du capteur 4 et de la caméra numérique 12 afin de balayer la zone à surveiller.
Dans ce cas, le capteur 4 et la caméra numérique 12 présentent un angle d’ouverture pour la captation d’images compris entre 120° et 180°, voire même compris entre 10° et 180°.
Selon une deuxième variante de réalisation, le capteur 4 et la caméra numérique présentent chacun un angle d’ouverture inférieur à 180°, par exemple de l’ordre de 60°.
Dans ce cas, l’étui 14 intègre trois capteurs 4 et trois caméras numériques réparties angulairement chacune à 60°. Ainsi, l’ensemble des capteurs 4 et caméras numériques 12 permettent un balayage de la zone à surveiller 1 de 180°.
Dans ce cas, la motorisation de l’étui 14 par rapport au boitier 13 n’est pas obligatoire.
Toutefois, pour affiner, au besoin, la prise d’images, notamment par la caméra numérique 12 lors de la levée de doutes, le dispositif de détection 2 peut conserver les moyens moteurs 16 permettant de rendre mobile à rotation l’étui par rapport au boîtier 13.
D’une manière générale, en fonction de l’angle d’ouverture de chaque capteur 4 et de chaque caméra numérique 12, le nombre de capteurs 4 et de caméras numériques 12 est choisi de manière à permettre un balayage de la zone à surveiller par le dispositif de détection 2 de 180°, le cas échéant complété par l’ajout des moyens moteurs 16 pour permettre la rotation de l’étui 14.
Autrement dit, si le nombre de capteurs 4 et de caméras numériques 12 et leur ouverture respective ne permet pas, de manière fixe, un balayage à 180° de la zone 1 à surveiller, alors le dispositif de détection 2 sera pourvu de moyens moteurs 16 pour permettre le pivotement de l’étui 14 et ainsi agrandir la zone angulaire de balayage du dispositif de détection 2.
Toujours en référence à la , afin de le rendre énergétiquement autonome, le dispositif de détection 2 présente un support externe 17 qui s’étend radialement autour du boîtier 13, et supporte des moyens de captation 18 d’énergie solaire.
Le dispositif de détection 2 intègre alors une batterie 19 électrique logée dans le boitier 13 et raccordée aux moyens de captation 18 pour stocker l’énergie solaire captée et la restituer aux différents éléments du dispositif de détection 2, à savoir le ou chaque capteur 4, l’unité de traitement 5, les premiers moyens de communication 6, les moyens d’enregistrement 7, la ou chaque caméra numérique 12 et, le cas échéant, les moyens moteurs 16.
Les moyens de captation 18 d’énergie solaire se présentent, par exemple, sous la forme d’un film photosensible permettant de capter la luminosité dans des endroits non atteints directement par les rayons solaires, tel que par exemple dans les forêts, sous la canopée, et plus particulièrement sous le feuillage des arbres.
Selon une variante de réalisation, le boîtier 13 présente des zones transparentes derrières lesquelles sont situées des cellules photovoltaïques. Des réflecteurs peuvent également être disposés de part et d’autre de chaque cellule photovoltaïque pour permettre d’amplifier le rayonnement lumineux et, ainsi, maximiser la production d’énergie électrique stockée dans la batterie 19.
D’autres moyens de captation d’énergie peuvent également être prévus pour alimenter la batterie 19 du dispositif. A titre d’exemple, ces autres moyens de captation peuvent exploiter l’énergie éolienne.
Afin d’améliorer encore l’efficacité du dispositif de détection 2, l’étui 14 peut également inclure des capteurs secondaires 20 permettant de détecter des phénomènes physiques d’un départ de feu, tels que la température extérieure, l’hygrométrie, le taux de particules fines dans l’air, le taux de carbone, le taux de dioxygène, …
Par ailleurs, chaque dispositif de détection 2 peut intégrer une batterie de secours S permettant une alimentation du dispositif de détection 2 lorsque la batterie 19 est défaillante ou que son rechargement n’est plus assuré.
Dans ce cas, chaque dispositif de détection 2 peut également inclure des moyens ad hoc de détection d’une défaillance de la batterie 19 ou de son rechargement.
En référence aux figures 1 et 2, le système de détection de départs d’incendies comprend également au moins une unité informatique portable 21 intégrant des troisièmes moyens de communication 22 et des moyens d’affichage 23.
Les troisièmes moyens de communication 22 sont configurés pour coopérer avec les deuxièmes moyens de communication 9 de la plateforme informatique 3 afin de former une deuxième voie de communication 24.
Ainsi, lorsqu’un utilisateur n’a pas accès directement à la plateforme informatique 3, il peut, à distance, interagir avec cette dernière, par l’intermédiaire de l’unité informatique portable 21.
L’unité informatique portable 21 peut notamment se présenter sous la forme d’un ordinateur, d’un ordiphone ou d’une tablette numérique par exemple.
Les moyens d’affichage 23 de l’unité informatique portable 21 sont configurés pour reproduire les informations affichées sur le dispositif d’affichage 11 de la plateforme informatique 3.
Par ailleurs, l’unité informatique portable 21 peut intégrer une application informatique permettant soit de transmettre de manière déportée la requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique 12, soit de commander la plateforme informatique 3 pour transmettre ladite requête.
La détection d’un départ de feu est réalisée selon un procédé mettant en œuvre le système de détection de départs d’incendies qui vient d’être décrit.
Ce procédé comprend les étapes consistant à :
- installer, dans la zone à surveiller 1, une pluralité de dispositifs de détection 2 afin de définir un maillage de la zone à surveiller 1 ;
- acquérir via chaque capteur 4 des images infrarouges de la zone à surveiller 1 à intervalles réguliers ;
- détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image ;
- comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge et,
- si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique 3, via la voie de communication 10, un signal numérique d’alerte.
Comme expliqué précédemment, pour vérifier la véracité d’un départ de feu, le procédé comprend également une étape dite de levée de doute consistant à :
- émettre, à destination de chaque dispositif de détection 2 ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique 12, ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique 3 via la voie de communication 10, et
- vérifier sur les clichés la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
Cette étape de vérification est réalisée visuellement par un opérateur qui analyse les images pour détecter par exemple des flammes ou de la fumée.
Lors de la levée de doute, il peut arriver que l’opérateur détecte un animal, ou tout autre phénomène, dont la signature thermique provoque une augmentation localisée du niveau infrarouge entre deux images successives.
Dans ce cas, l’opérateur ne déclenche pas l’envoi de secours puisque l’opération de levée de doute permet de caractériser la présence d’une augmentation de niveau infrarouge entre deux images successives comme étant liées à la présence d’un animal, ou tout autre phénomène, et non un départ d’incendie.
Lors de l’installation de chaque dispositif de détection 2 dans la zone à surveiller 1, une étape consistant à réaliser une géolocalisation de chaque dispositif de détection 2 est effectuée.
Autrement dit, lorsqu’un dispositif de détection est installé dans la zone à surveiller 1, son positionnement est recensé.
Ce positionnement peut être effectué soit d’une manière automatique dans le cas où le dispositif de détection est pourvu d’un module GPS apte à enregistrer dans les moyens d’enregistrement 7 la position ou la géolocalisation du dispositif de détection, soit de manière manuelle.
Dans ce cas, l’opérateur réalisant l’installation des dispositifs de détection 2 utilise une balise GPS, ou tout appareil de géolocalisation adapté, et enregistre, ou saisit manuellement via une interface ad hoc, les coordonnées de géolocalisation du dispositif dans les moyens d’enregistrement 7.
Ainsi, lorsqu’un dispositif de détection 2 transmet un signal d’alerte à destination de la plateforme informatique 3, via la première voie de communication 10, il transmet d’une part son identifiant unique, et d’autre part ses coordonnées de géolocalisation afin que l’unité informatique puisse afficher le dispositif de détection 2 et son positionnement pour permettre à un opérateur de déclencher l’intervention précise de secours.
Lors de leur installation, les dispositifs de détection 2 sont fixés directement sur les arbres situés dans la zone à surveiller 1, sous le feuillage des arbres.
Selon une variante de réalisation, chaque dispositif de détection 2 peut être associé à un mât et planté dans la zone à surveiller 1.
Dans ce cas, chaque dispositif de détection 2 est situé en tête dudit mât.
Pour permettre une détection à 360°, chaque dispositif de détection 2 peut comprendre plusieurs capteurs 4 et caméras numériques 12 en fonction de leurs angles d’ouverture respectifs.
En variante, chaque dispositif de détection 2 peut comprendre un unique capteur 4 et une unique caméra numérique 12, auquel cas, les moyens moteurs 16 permettent de faire pivoter le capteur 4 et la caméra numérique 12 pour assurer une surveillance à 360°.
A titre indicatif et non limitatif, les dispositifs de détection 2 sont généralement écartés les uns des autres d’une distance comprise entre 50m et 200m.
Toutefois, la distance d’écartement entre deux dispositifs de détection 3 pourrait être supérieure à 200m, les premiers moyens de communication 6 étant alors choisis en fonction de l’écartement entre les dispositifs de détection 2 et en fonction de l’accès aux normes et protocoles de communication par tous les dispositifs de détection 2 du système de détection de départs d’incendies.
Le système de détection de départs d’incendies qui vient d’être décrit, et son procédé de mise en œuvre, permettent d’identifier de manière rapide et précise un départ d’incendie dans une zone à surveiller, et de déclencher l’intervention d’une équipe de secours lorsque cela est nécessaire.
En d’autres termes, grâce à la levée de doute, un opérateur peut vérifier qu’un signal numérique d’alarme est bien lié à un départ de feu et non la présence d’un animal, d’un humain ou d’un engin motorisé, ou de tout autre phénomène pouvant dégager, localement et temporairement, de la chaleur.
Dès lors, en vérifiant le départ de feu, l’opérateur peut déclencher l’intervention des secours uniquement si cela est nécessaire.
Ainsi, cela permet de limiter les interventions injustifiées des secours, ces interventions engendrant des coûts importants et une mobilisation de ressources importante qui pourrait être affectée à une intervention justifiée.
D’autres caractéristiques avantageuses du système de détection de départs d’incendies qui vient d’être décrit peuvent être citées.
Tout d’abord, la gestion de l’énergie peut être optimisée par l’utilisation de composants à très faible consommation électrique.
Ensuite, la mise en veille périodique des principales fonctions peut être effectuée lorsqu’elles ne sont pas utilisées, par exemple l’interruption des communications entre la plateforme informatique 2 et les dispositifs de détection 2.
De plus, des technologies de communication à faible consommation d’énergie peuvent être utilisées dans le système de détection de départs d’incendies.
Par ailleurs, l’utilisation d’accumulateurs à haut rendement et faible autodécharge pour former les batteries 19 peut être choisie.
Enfin, les communications entre la plateforme informatique 3 et les dispositifs de détection 2 ou les unités informatiques portables 21, c’est-à-dire l’établissement de la première voie de communication 10 et de la deuxième voie de communication 24 peuvent mettre en œuvre les technologies et protocoles tels que, de manière non exhaustive, la 2G, 3G, 4G, 5G, LTE M1, Bluetooth ou encore wifi, qui sont connues et permettent une communication faible en consommation énergétique.
Un réseau de communication entre les différents dispositifs de détection 2 implantés dans la zone à surveiller 1 peut également être prévu pour réaliser des voies de passage supplémentaires permettant de transmettre les informations en les relayant par les différents dispositifs de détection 2 jusqu’à la passerelle P ou jusqu’à la plateforme informatique 3.
L’analyse des images infrarouges peut être réalisée automatiquement par l’unité de traitement 5 de chaque dispositif de détection 2, de manière numérique, c’est-à-dire en utilisant des outils de calcul permettant de détecter, entre deux images l’évolution d’une moyenne, d’un écart type, d’une dérivée ou encore d’une intégrale du rayonnement infrarouge présent sur les images.
Par ailleurs, grâce à l’unité de traitement 5, chaque dispositif de détection 2, peut réaliser un auto-apprentissage permettant d’affiner la détection de départ d’incendies.
En effet, lorsque chaque dispositif de détection 2 transmet un signal numérique d’alerte à la plateforme informatique 3, et dans le cas où la levée de doute permet de réfuter l’hypothèse d’un départ de feu, l’unité de traitement 5 et les moyens d’enregistrement 7 peuvent intégrer la donnée caractéristique ayant engendré l’émission du signal numérique d’alerte afin de limiter l’envoi de nouvelles alertes pour des configurations similaires de détection d’une augmentation localisée du niveau infrarouge.
En d’autres termes, cela permet d’identifier des situations dans lesquelles la présence d’animaux, d’humains, d’engins motorisés ou tout autre phénomène pourrait être interprétée comme un départ d’incendie.
La base de données 8 de la plateforme informatique 3 permet également d’enregistrer les différents signaux numériques d’alerte au fur et à mesure, afin de procéder à des statistiques pour connaître, par exemple, les lieux les plus à risque, ou encore permettre de reconnaître ou d’identifier une défaillance éventuelle d’un dispositif de détection 2 qui engendrerait des alertes incessantes mais erronées.
En outre, ces statistiques peuvent permettre d’identifier des zones de passage d’animaux, et par exemple des courants migratoires, ou l’évolution de tout autres paramètres environnementaux tels que la température, l’hygrométrie, le taux de particules fines, ou encore le taux de dioxyde de carbone.
La plateforme informatique 3, par l’intermédiaire de la première voie de communication 10, peut également permettre d’interagir avec chaque dispositif de détection 2 situé dans la zone à surveiller 1 afin d’en modifier ses paramètres fonctionnement ou tout simplement en effectuer une mise à jour.
Cette action peut être également réalisée à partir de l’unité informatique distante 21, via la plateforme informatique 3.

Claims (16)

  1. Système de détection de départs d’incendies, comprenant :
    - une pluralité de dispositifs de détection (2) formant un maillage d’une zone à surveiller (1), chaque dispositif de détection (2) intégrant des moyens d’enregistrement (7) aptes à mémoriser un identifiant unique et incluant au moins un capteur (4) d’une caractéristique physique d’un départ d’incendie, une unité de traitement (5) et des premiers moyens de communication (6) ;
    - une plateforme informatique (3) incluant une base de données (8) relative aux dispositifs de détection (2) et listant les identifiants uniques de tous les dispositifs de détection (2) et des deuxièmes moyens de communication (9) destinés à coopérer avec les premiers moyens de communication (6) pour former une voie de communication (10) ;
    caractérisé en ce que chaque capteur (4) de chaque dispositif de détection (2) est une caméra de type infrarouge, et en ce que chaque dispositif de détection (2) est configurée pour :
    - acquérir, via les capteurs (4), des images infrarouges de la zone à surveiller (1) à intervalles réguliers ;
    - détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image, et
    - comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et
    - si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique (3), via la voie de communication (10), un signal numérique d’alerte incluant l’identifiant unique du dispositif de détection (2) et des données de géolocalisation stockées dans les moyens d’enregistrement (7).
  2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plateforme informatique (3) comprend également au moins un dispositif d’affichage (11) pour afficher les données de géolocalisation du dispositif de détection (2) ayant émis le signal numérique d’alerte.
  3. Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque dispositif de détection (2) intègre également au moins une caméra numérique (12), et en ce que la plateforme informatique (3) est paramétrée pour émettre, à destination de chaque dispositif de détection (2) ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique (12), chaque dispositif de détection (2) étant paramétré pour exécuter ledit cliché à réception de la requête et pour le transmettre à la plateforme informatique (3), via la voie de communication (10), pour être affiché sur le dispositif d’affichage (11).
  4. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que, chaque dispositif de détection (2) intègre également au moins une caméra numérique (12), et en ce que l’unité de traitement (5) est paramétrée pour effectuer une prise d’un cliché instantané par la caméra numérique (12), et transmettre ledit cliché à la plateforme informatique (3) simultanément au signal numérique d’alerte, via la voie de communication (10), pour être affiché sur le dispositif d’affichage (11).
  5. Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque dispositif de détection (2) intègre des moyens de déplacement du ou de chaque capteur (4) et/ou caméra numérique (12).
  6. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque dispositif de détection (2) comprend un boîtier (13) de protection et une batterie (19) électrique pour alimenter chaque capteur (4), l’unité de traitement (5), les premiers moyens de communication (6) et/ou la ou les caméras numériques (12).
  7. Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le boîtier (13) comprend un support externe (17), et en ce que chaque dispositif de détection (2) intègre des moyens de captation (18) de l’énergie solaire pour le rechargement de la batterie (19).
  8. Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de captation (18) de l’énergie solaire se présentent sous la forme d’un film photosensible.
  9. Système selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu’il comprend également au moins une unité informatique portable (21) détenue par au moins un utilisateur du système, chaque unité informatique portable (21) intégrant des troisièmes moyens de communication (22) destinés à coopérer avec les deuxièmes moyens de communication (9) pour former une deuxième voie de communication (24), l’unité informatique portable (21) intégrant également des moyens d’affichage (23) configurés pour reproduire les informations affichées sur le dispositif d’affichage (11) de la plateforme informatique (3).
  10. Dispositif de détection (2) pour système de détection de départs d’incendies selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend :
    - un boîtier (13) de protection ;
    - au moins un capteur (4) logé dans le boîtier (13), prenant la forme d’une caméra de type infrarouges ;
    - des premiers moyens de communication (6) destinés à coopérer avec des deuxièmes moyens de communication (9) distants, et
    - une unité de traitement (5) couplée au capteur (4) et aux premiers moyens de communication (6),
    - des moyens d’enregistrement (7) d’un identifiant et de données de géolocalisation.
  11. Dispositif de détection selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend également au moins une caméra numérique (12) reliée à l’unité de traitement (5).
  12. Procédé de détection d’un départ d’incendie dans une zone à surveiller (1) au moyen d’un système de détection de départs d’incendies selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à :
    - installer, dans une zone à surveiller (1), une pluralité de dispositifs de détection (2) afin de définir un maillage de la zone à surveiller (1) ;
    - acquérir, via chaque capteur (4), des images infrarouges de la zone à surveiller (1) à intervalles réguliers ;
    - détecter un seuil prédéterminé de niveau infrarouge dans une première image ;
    - comparer le niveau infrarouge d’une deuxième image successive de la première image pour détecter une augmentation localisée de rayonnement infrarouge, et
    - si une augmentation localisée de rayonnement infrarouge est détectée, transmettre à la plateforme informatique (3), via la voie de communication (10), un signal numérique d’alerte incluant l’identifiant unique du dispositif de détection (2) et des données de géolocalisation stockées dans les moyens d’enregistrement (7).
  13. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend également une étape dite de levée de doute consistant à :
    - émettre, à destination de chaque dispositif de détection (2) ayant transmis un signal numérique d’alerte, une requête de prise d’un cliché instantané par la caméra numérique (12), ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique, via la voie de communication (10), et
    - vérifier sur les clichés la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
  14. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il comprend également une étape dite de levée de doute consistant à :
    - prendre un cliché instantané par la caméra numérique (12), ledit cliché étant transmis à la plateforme informatique, via la voie de communication (10), simultanément à la transmission du signal numérique d’alerte, et
    - vérifier sur les clichés la présence de caractéristiques significatives d’un départ d’incendie.
  15. Procédé selon l’une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu’il comprend également une étape consistant à réaliser une géolocalisation de chaque dispositif de détection (2) lors de son installation dans la zone à surveiller (1).
  16. Procédé selon l’une des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que, lors de l’étape d’installation, les dispositifs de détection (2) sont fixés sur des arbres situés dans la zone à surveiller (1), sous le feuillage desdits arbres.
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