FR3132075A1 - Dispositif et procédé d'amarrage d'une embarcation sur une structure fluviale ou maritime - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne un dispositif (1) d'amarrage d'une embarcation (2) sur une structure (3) maritime ou fluviale, comprenant un cordage (4) s'étendant depuis une extrémité (40) amont jusqu'à une extrémité (41) avale, divisé en segments (5) consécutifs entre les extrémités amont et aval (40,41) ; caractérisé en ce que ledit cordage (4) comprend plusieurs boucles (6) d'amarrage le long desdits segments (5), depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval (40,41) ; et en ce que ledit dispositif (1) d'amarrage comprend des moyens de flottaison desdits segments (5), préférentiellement sous la forme de manchons (7) présentant la forme de tube, montés en roulement par rapport audit cordage (4).L'invention concerne aussi procédé d'amarrage d'une embarcation (2) sur une structure (3) maritime ou fluviale. Figure pour l'abrégé : Fig. 6
Description
La présente invention entre dans le domaine de la navigation maritime et fluviale, et de l'amarrage d'embarcation.
L'invention trouvera une application spécifique dans l'amarrage au niveau d'une structure d'un ouvrage d'art, préférentiellement mais non limitativement, d'une pile de pont, ou bien d'un pilier de plate-forme, ou encore d'une embase d'éolienne.
On notera que la structure à laquelle s'amarrer se situe en milieu maritime ou fluvial, étant partiellement immergée et partiellement émergée.
De surcroît, ladite structure présente au niveau de la hauteur d'eau, une section dans un plan horizontal avec un périmètre de forme globalement polygonale fermée, éventuellement avec une ou plusieurs ouvertures, mais définissant une périphérie qu'il est possible d'entourer ou de cerner par tout type de lien circulaire.
De surcroît, ladite structure présente au niveau de la hauteur d'eau, une section dans un plan horizontal avec un périmètre de forme globalement polygonale fermée, éventuellement avec une ou plusieurs ouvertures, mais définissant une périphérie qu'il est possible d'entourer ou de cerner par tout type de lien circulaire.
Usuellement, l'amarrage d'une embarcation à une structure, que ce soit en mer, dans un port, ou bien sur un fleuve ou une rivière, s'effectue en fin d'accostage, en reliant l'embarcation au moyen d'aussières à des points fixes, comme des bittes ou anneaux d'amarrage, montés solidaires sur ladite structure, le long d'un quai ou d'un ponton.
Un tel amarrage est problématique lorsqu'il doit être opéré contre une structure dépourvue de points fixes dédiés, comme c'est le cas d'ouvrage d'art, comme une pile de pont ancien en pierres, ou bien récent comme le pilier d'une plate-forme ou l'embase d'une éolienne offshore en béton. En effet, il n'est pas recommandé, pour conserver l'intégrité de la structure, d'y implanter des points fixes, même de façon provisoire.
De fait, les embarcations sont mouillées à proximité, au moyen d'un mais préférentiellement plusieurs ancrages, notamment selon une technique de mouillage en affourchage ou en embossage. Si ce mouillage permet de maintenir correctement l'embarcation à une position latéralement par rapport à la structure, l'embarcation n'est pas convenablement stabilisée et se retrouve toujours sujette à des déplacements, notamment verticaux, tangage et roulis, en raison des vagues et/ou des courants.
Une telle instabilité n'assure pas un amarrage optimal, en particulier provisoire en vue d'effectuer des opérations sur ladite structure. C'est le cas lors d'opérations d'inspection à réaliser sur la partie immergée de la structure.
De fait, les embarcations sont mouillées à proximité, au moyen d'un mais préférentiellement plusieurs ancrages, notamment selon une technique de mouillage en affourchage ou en embossage. Si ce mouillage permet de maintenir correctement l'embarcation à une position latéralement par rapport à la structure, l'embarcation n'est pas convenablement stabilisée et se retrouve toujours sujette à des déplacements, notamment verticaux, tangage et roulis, en raison des vagues et/ou des courants.
Une telle instabilité n'assure pas un amarrage optimal, en particulier provisoire en vue d'effectuer des opérations sur ladite structure. C'est le cas lors d'opérations d'inspection à réaliser sur la partie immergée de la structure.
A ce titre, une telle inspection peut s'effectuer par imagerie, au moyen d'un sonar de type imagerie acoustique, déployé dans l'eau en vis-à-vis de la structure à inspecter et permettant d'enregistrer une cartographie du relief de la surface de ladite partie immergée de la structure. Pour obtenir un rendu optimal de cette cartographie, il est donc nécessaire de maintenir le sonar à une position précise et fixe, perpendiculairement par rapport à la structure, le temps requis pour la capture effectuée par le faisceau dudit sonar.
En complément, si des emplacements cartographiés présentes des défauts structurels potentiels, il peut être nécessaire d'immerger des moyens photographiques ou de capture vidéo, au plus près des emplacements détectés comme défectueux. Encore une fois, surtout dans le cas d'appareils photographiques, il est primordial de maintenir une position fixe de l'embarcation lors de la capture.
En complément, si des emplacements cartographiés présentes des défauts structurels potentiels, il peut être nécessaire d'immerger des moyens photographiques ou de capture vidéo, au plus près des emplacements détectés comme défectueux. Encore une fois, surtout dans le cas d'appareils photographiques, il est primordial de maintenir une position fixe de l'embarcation lors de la capture.
En outre, l'inspection est rendue plus complexe aux abords d'une structure, où la visibilité est moindre, en raison de la turbidité provenant de la mise en suspension sous l'effet des eaux mouvantes et des courants à proximité de ladite structure à inspecter.
L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l’état de la technique en proposant un dispositif d'amarrage offrant une stabilité optimale d'une embarcation sur une structure maritime ou fluviale, limitant les mouvements de l'embarcation, notamment latéraux ou verticaux.
Pour ce faire, le dispositif d'amarrage comprend
- un cordage s'étendant depuis une extrémité amont jusqu'à une extrémité avale,
- ledit cordage étant divisé en segments consécutifs entre les extrémités amont et aval ;
caractérisé en ce que ledit cordage comprend
- plusieurs boucles d'amarrage le long desdits segments, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval ;
et en ce que ledit dispositif d'amarrage comprend :
- des moyens de flottaison desdits segments.
- un cordage s'étendant depuis une extrémité amont jusqu'à une extrémité avale,
- ledit cordage étant divisé en segments consécutifs entre les extrémités amont et aval ;
caractérisé en ce que ledit cordage comprend
- plusieurs boucles d'amarrage le long desdits segments, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval ;
et en ce que ledit dispositif d'amarrage comprend :
- des moyens de flottaison desdits segments.
Selon des caractéristiques additionnelles, non limitatives, lesdits segments ont une longueur identiques, lesdites boucles étant réparties à chaque bout de chacun desdits segments.
Selon un mode de réalisation, lesdits moyen de flottaison comprennent une âme dudit cordage en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif d'amarrage.
Selon un mode de réalisation, lesdits moyen de flottaison comprennent des manchons, en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif d'amarrage ; lesdits manchons entourant ledit cordage le long d'au moins un desdits segments.
Selon un mode de réalisation, lesdits manchons présentent la forme de tube, montés en roulement par rapport audit cordage.
Selon un mode de réalisation, les tubes desdits manchons sont en un matériau flexible ou souple.
L'invention concerne encore un procédé d'amarrage d'une embarcation sur une structure maritime ou fluviale.
Pour ce faire, ledit procédé d'amarrage comprend au moins les étapes suivantes :
- on positionne une embarcation à proximité de ladite structure, puis
- au fur et à mesure du déplacement de ladite embarcation, on déploie dans l'eau une amarre prévue flottante, depuis une extrémité aval de ladite amarre,
caractérisé en ce que
- on place l'embarcation à une position située en aval par rapport à une paroi distale de ladite structure selon la direction des courants circulant dans l'eau,
- on déplace l'embarcation depuis ladite position aval vers l'amont, autour de ladite structure, jusqu'à revenir à proximité de ladite position aval,
- on récupère l'extrémité aval de ladite amarre et on met en tension ladite extrémité aval avec un segment de ladite amarre, jusqu'à encercler ladite amarre sur ladite structure,
puis
- on effectue un amarrage de l'embarcation contre ladite structure en la fixant sur ladite amarre.
- on positionne une embarcation à proximité de ladite structure, puis
- au fur et à mesure du déplacement de ladite embarcation, on déploie dans l'eau une amarre prévue flottante, depuis une extrémité aval de ladite amarre,
caractérisé en ce que
- on place l'embarcation à une position située en aval par rapport à une paroi distale de ladite structure selon la direction des courants circulant dans l'eau,
- on déplace l'embarcation depuis ladite position aval vers l'amont, autour de ladite structure, jusqu'à revenir à proximité de ladite position aval,
- on récupère l'extrémité aval de ladite amarre et on met en tension ladite extrémité aval avec un segment de ladite amarre, jusqu'à encercler ladite amarre sur ladite structure,
puis
- on effectue un amarrage de l'embarcation contre ladite structure en la fixant sur ladite amarre.
Selon des caractéristiques additionnelles, non limitatives, ladite amarre comprend des segments consécutifs depuis l'extrémité aval jusqu'à une extrémité amont, ainsi que des boucles d'amarrage le long desdits segments, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval. Dès lors, lors de l'amarrage de l'embarcation, on relie l'embarcation avec deux boucles différentes, au moyen d'au moins deux filins.
Par ailleurs, le procédé d'amarrage peut être spécifiquement dédié à une méthode d'inspection de la partie immergée de ladite structure.
En outre, ledit dispositif d'amarrage peut être prévu pour la mise en œuvre du procédé d'amarrage selon l'invention, ou inversement.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles :
représente schématiquement une vue similaire à la d'une deuxième étape du procédé d'amarrage, dans laquelle ledit dispositif d'amarrage est déployé au fur et à mesure du déplacement de l'embarcation ;
La présente invention vise l'amarrage d'une embarcation 2 sur une structure 3 maritime ou fluviale.
Comme évoqué précédemment, ladite structure 3 est un ouvrage d'art, comme une pile de pont, ou bien d'un pilier de plate-forme, ou encore d'une embase d'éolienne. Les figures 3 à 6 montre un exemple de structure 3 de type pile de pont.
De plus, la structure 3 à laquelle s'amarrer se situe en milieu maritime ou fluvial, étant partiellement immergée et partiellement émergée. De fait, ladite structure 3 présente verticalement une partie 30 inférieure immergée et une partie 31 supérieure émergé, séparées par la ligne dépendant de la hauteur d'eau, comme mis en évidence sur l'exemple de la .
En particulier, du fait de son implantation fluviale ou maritime, la structure 3 subit les conditions environnementales, comme la houle mais surtout les courants fluviaux ou marins, ci-après désignés « courants », mis en évidence par des flèches directionnelles ondulées sur les exemples des figures 2 à 6. En outre, les courants s'écoulent selon une direction depuis l'amont vers l'aval.
Par ailleurs, au niveau de la hauteur d'eau, ladite structure 3 présente une section dans un plan horizontal avec un périmètre de forme globalement polygonale fermée, éventuellement avec une ou plusieurs ouvertures, mais définissant une périphérie qu'il est possible d'entourer ou de cerner par tout type de lien circulaire. Les figures 3 à 6 montre une telle section totalement fermée de la structure 3.
De plus, la structure 3 à laquelle s'amarrer se situe en milieu maritime ou fluvial, étant partiellement immergée et partiellement émergée. De fait, ladite structure 3 présente verticalement une partie 30 inférieure immergée et une partie 31 supérieure émergé, séparées par la ligne dépendant de la hauteur d'eau, comme mis en évidence sur l'exemple de la
En particulier, du fait de son implantation fluviale ou maritime, la structure 3 subit les conditions environnementales, comme la houle mais surtout les courants fluviaux ou marins, ci-après désignés « courants », mis en évidence par des flèches directionnelles ondulées sur les exemples des figures 2 à 6. En outre, les courants s'écoulent selon une direction depuis l'amont vers l'aval.
Par ailleurs, au niveau de la hauteur d'eau, ladite structure 3 présente une section dans un plan horizontal avec un périmètre de forme globalement polygonale fermée, éventuellement avec une ou plusieurs ouvertures, mais définissant une périphérie qu'il est possible d'entourer ou de cerner par tout type de lien circulaire. Les figures 3 à 6 montre une telle section totalement fermée de la structure 3.
Concernant l'embarcation 2, il s'agit d'une structure flottante de tout type, susceptible d'embarquer le personnel et le matériel requis, comme une plate-forme, une barge, ou encore tout type d'embarcation fluviale ou maritime, tel un canot, une barque ou un bateau, ci-après englobé sous le terme « embarcation ». Les figures 2 à 6 montre un exemple d'embarcation 2 de type canot ou petit bateau.
Ceci étant, tout d'abord, L'invention concerne un dispositif 1 d'amarrage d'une embarcation 2 sur une structure 3 maritime ou fluviale.
Un tel dispositif 1 d'amarrage comprend un cordage 4. Ledit cordage 4 s'étend depuis une extrémité 40 amont jusqu'à une extrémité 41 avale ; ce sens s'entendant par rapport à la direction d'écoulement des courants et lors de la mise à l'eau dudit cordage 4.
En outre, ledit cordage 4 peut être de tout type, en matériau naturel, plastique ou composite, notamment à partir d'une fibre polyéthylène ultra-résistante. Le cordage 4 peut comprendre un seul câble ou un câblage fait d'un enroulement de plusieurs câbles. Ces matériaux confère une caractéristique souple ou semi-rigide, audit cordage 4, requise pour permettre de l'entourer autour de ladite structure 3.
En outre, le cordage 4 comprend un diamètre de toute section, en particulier une grosse section, de l'ordre de plusieurs millimètres (mm) de diamètre, préférentiellement de 22 mm.
En outre, ledit cordage 4 peut être de tout type, en matériau naturel, plastique ou composite, notamment à partir d'une fibre polyéthylène ultra-résistante. Le cordage 4 peut comprendre un seul câble ou un câblage fait d'un enroulement de plusieurs câbles. Ces matériaux confère une caractéristique souple ou semi-rigide, audit cordage 4, requise pour permettre de l'entourer autour de ladite structure 3.
En outre, le cordage 4 comprend un diamètre de toute section, en particulier une grosse section, de l'ordre de plusieurs millimètres (mm) de diamètre, préférentiellement de 22 mm.
Plus avant, ledit cordage 4 est divisé en segments 5 consécutives entre les extrémités amont et aval 40,41. Ces segments 5 aboutés forment de façon continue ledit cordage 4. Chacun des segments 5 peut avoir une longueur identique ou différente de celle des autres segments 5. Préférentiellement, tous les segments 5 ont une longueur identique ou sensiblement identique. La longueur des segments 5 peut varier entre plusieurs dizaines de centimètres, jusqu'à un mètre (m) ou davantage, la longueur des segments 5 est notamment comprise entre 1 m et 2 m.
L'invention prévoit un amarrage en position et sécurisant le cordage 4 autour de la structure 3, entourant sa périphérie (de section essentiellement fermée). Dès lors, le cordage 4 du dispositif 1 d'amarrage comprend une longueur supérieure ou équivalente à la longueur de ladite périphérie de la structure 3 à entourer. En somme, le cordage 4 présente une longueur égale, ou légèrement inférieure à quelques mètres près, mais préférentiellement une longueur supérieure de plusieurs mètres, par rapport à la longueur de la périphérie de ladite structure 3.
Dans le cas de segments 5 de longueurs identiques, le cordage 4 comprend alors au moins autant de segments 5 requis pour entourer la structure 3, au moins partiellement, mais préférentiellement davantage de segments 5.
Dans le cas de segments 5 de longueurs identiques, le cordage 4 comprend alors au moins autant de segments 5 requis pour entourer la structure 3, au moins partiellement, mais préférentiellement davantage de segments 5.
Avantageusement, le cordage 4 comprend plusieurs boucles 6 d'amarrage le long desdits segments 5, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval 40,41. Les boucles 6 peuvent donc être situées le long ou entre les segments 5.
Chacune des boucles 6 peut être rapportée de toute manière sur le cordage 4, préférentiellement par réalisation d'épissures sur ledit cordage 4.
Préférentiellement, la longueur de chacun des segments 5 est déterminée entre deux boucles 6 consécutives. En d'autres termes, les boucles 6 sont situées le long dudit cordage 4 à des positions de jonction entre les segments 5. Dès lors, en fonction de la longueur des segments 5, les boucles 6 sont espacées régulièrement ou non le long dudit cordage 4.
En outre, les extrémités amont et aval 40,41 dudit cordage 4 comprennent respectivement des boucles 6 d'extrémités amont et aval.
Selon un mode de réalisation préférentielle, lesdits segments 5 ont une longueur identiques. Les boucles 6 étant réparties à chaque bout de chacune desdits segments 5.
Chacune des boucles 6 peut être rapportée de toute manière sur le cordage 4, préférentiellement par réalisation d'épissures sur ledit cordage 4.
Préférentiellement, la longueur de chacun des segments 5 est déterminée entre deux boucles 6 consécutives. En d'autres termes, les boucles 6 sont situées le long dudit cordage 4 à des positions de jonction entre les segments 5. Dès lors, en fonction de la longueur des segments 5, les boucles 6 sont espacées régulièrement ou non le long dudit cordage 4.
En outre, les extrémités amont et aval 40,41 dudit cordage 4 comprennent respectivement des boucles 6 d'extrémités amont et aval.
Selon un mode de réalisation préférentielle, lesdits segments 5 ont une longueur identiques. Les boucles 6 étant réparties à chaque bout de chacune desdits segments 5.
Avantageusement, le dispositif 1 d'amarrage comprend aussi des moyens de flottaison desdits segments 5. Le cordage 4 ne coule donc pas, restant à l a surface. En outre, le cordage 4 subit les courants, l'entraînant depuis l'amont vers l'aval.
De tels moyens de flottaison peuvent être de tout type, assurant que le cordage 4 flotte à la surface de l'eau, l'empêchant de couler. Cette flottaison est assurée sur une majeure partie dudit cordage 4. Lesdits moyens de flottaison proviennent du cordage 4 lui-même ou d'éléments rapportés.
Selon un mode de réalisation, lesdits moyen de flottaison comprennent une âme dudit cordage 4 en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif 1 d'amarrage. En somme, la densité du cordage 4 est moindre que la densité de l'eau. Cette caractéristique peut être obtenue du fait des matériaux utilisés, en particulier plastiques ou composites, d'une structure ajourée ou alvéolaire, mais aussi au travers d'un revêtement externe ayant des propriétés physiques requises, comme un caractère imperméable.
De tels moyens de flottaison peuvent être de tout type, assurant que le cordage 4 flotte à la surface de l'eau, l'empêchant de couler. Cette flottaison est assurée sur une majeure partie dudit cordage 4. Lesdits moyens de flottaison proviennent du cordage 4 lui-même ou d'éléments rapportés.
Selon un mode de réalisation, lesdits moyen de flottaison comprennent une âme dudit cordage 4 en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif 1 d'amarrage. En somme, la densité du cordage 4 est moindre que la densité de l'eau. Cette caractéristique peut être obtenue du fait des matériaux utilisés, en particulier plastiques ou composites, d'une structure ajourée ou alvéolaire, mais aussi au travers d'un revêtement externe ayant des propriétés physiques requises, comme un caractère imperméable.
Selon un mode de réalisation préférentielle, lesdits moyen de flottaison comprennent des manchons, 7 en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif 1 d'amarrage. Un ou plusieurs manchons 7 peut être positionné le long d'un des segments 7, de préférence le long de de chacun desdits segments 7.
Les manchons 7 peuvent être en tout type de matériau, en particulier en un matériau plastique ou composite, préférentiellement avec un caractère expansé ou alvéolaire, comme de la mousse expansée. En outre, un tel matériau limite les risques de détérioration de la structure 3, en particulier au moment de l'enserrer, tel qu'il est décrit par la suite.
Les manchons 7 peuvent être en tout type de matériau, en particulier en un matériau plastique ou composite, préférentiellement avec un caractère expansé ou alvéolaire, comme de la mousse expansée. En outre, un tel matériau limite les risques de détérioration de la structure 3, en particulier au moment de l'enserrer, tel qu'il est décrit par la suite.
Lesdits manchons 7 peuvent avoir toute forme, se présentant sous forme de bouée, anneau ou autre.
Selon un mode de réalisation préférentielle, lesdits manchons 7 présentent la forme de tube, montés en roulement par rapport audit cordage 7. Cette configuration en tube des manchons 7 permet notamment de conserver un caractère sensiblement rectiligne ou de ligne brisée au cordage 4, une fois mis à l'eau, empêchant qu'il s'enroule sur lui-même.
En outre, les manchons 7 étant montés en roulement autour du cordage 4, à savoir qu'il sont libres en rotation, au glissement ou frottement près, lesdits manchons 7 roulent au contact de la structure 3, évitant de la détériorer, en particulier au moment d'enserrer ladite structure 3, tel qu'il est décrit par la suite.
Une telle configuration en tube des manchons 7 est représentée sur les figures 1 à 6.
Selon un mode de réalisation préférentielle, lesdits manchons 7 présentent la forme de tube, montés en roulement par rapport audit cordage 7. Cette configuration en tube des manchons 7 permet notamment de conserver un caractère sensiblement rectiligne ou de ligne brisée au cordage 4, une fois mis à l'eau, empêchant qu'il s'enroule sur lui-même.
En outre, les manchons 7 étant montés en roulement autour du cordage 4, à savoir qu'il sont libres en rotation, au glissement ou frottement près, lesdits manchons 7 roulent au contact de la structure 3, évitant de la détériorer, en particulier au moment d'enserrer ladite structure 3, tel qu'il est décrit par la suite.
Une telle configuration en tube des manchons 7 est représentée sur les figures 1 à 6.
Selon un mode de réalisation, les tubes desdits manchons 7 sont en un matériau flexible ou souple, maintenant la caractéristique souple ou semi-rigide dudit cordage 4, à l'endroit et le long de la partie dudit cordage 4 au niveau de laquelle est placé chacune desdits tubes-manchons 7. Cette caractéristique peut aussi être atteinte au travers d'une multitude de tubes-manchons 7 positionnés le long de toute ou partie d'un ou de plusieurs desdits segments 7 ; le matériau des tubes-manchons peut alors être rigide, semi-rigide ou souple.
Préférentiellement, chacun desdits segments 5 comprend un seul manchon 7 s'étendant respectivement sur toute ou partie de la longueur dudit segment 5. En particulier, un seul tube-manchon 7 s'étendant le long de chacun des segments 7, entre deux boucles 6 consécutives.
Préférentiellement, chacun desdits segments 5 comprend un seul manchon 7 s'étendant respectivement sur toute ou partie de la longueur dudit segment 5. En particulier, un seul tube-manchon 7 s'étendant le long de chacun des segments 7, entre deux boucles 6 consécutives.
Selon le mode de réalisation correspondant, lesdits manchons 7 entourent ledit cordage 4 le long d'au moins un desdits segments 5. En particulier, dans le cas de tubes-manchons 7, ces derniers sont enfilés, le cordage 4 les traversant, ou bien les manchons 7 présentent une section transversale ouverte, permettant de les accrocher sur le cordage 4. En outre, le matériau des manchons 7 présente un caractère élastique, conférant une résilience qui permet, d'une part, d'écarter les parois d'un manchon 7 en le déformant pour y introduire le cordage 4 et, d'autre part, le retour en position initiale, maintenant le cordage 4 à l'intérieur dudit manchon 7.
Additionnellement, mais non limitativement, le dispositif 1 d'amarrage peut comprendre une ou plusieurs bouées, rattachées par des filins, notamment à l'un et/ou l'autre des boucles 6. En particulier, une bouée peut être attachée directement à la boucle amont ou aval, permettant à une longueur du dispositif 1 d'amarrage de rester dans le courant en aval de la structure 3, une fois qu'elle est enserrée, tel qu'il est décrit par la suite. Une telle bouée, emportée en traînée par les courants, sert de signalétique fluviale ou maritime du cordage 4 envers les autres navigant, mais offre aussi une sécurité en cas de chute dans l'eau d'un opérateur, qui peut alors se rattraper à ladite bouée (cette dernière pouvant être pourvu de moyens de préhension, comme une poignée).
L'invention concerne aussi un procédé d'amarrage d'une embarcation 2 sur une structure 3 maritime ou fluviale.
Un tel procédé d'amarrage peut être spécifiquement mise en œuvre au moyen du dispositif 1 d'amarrage tel que précédemment décrit.
Selon l'invention, de façon non limitative, le procédé d'amarrage comprend au moins les étapes suivantes.
Tout d'abord,on positionne l'embarcation 2 à proximité de ladite structure 3. Avantageusement, on place l'embarcation 2 à une position située en aval par rapport à une paroi distale de ladite structure 3 selon la direction des courants circulant dans l'eau. En d'autres termes, l'embarcation 2 est amenée à côté de la structure 3, à gauche ou à droite, avec sa proue orientée vers l'amont par rapport au sens des courants (i.e. contre le courant). Un tel positionnement est notamment visible sur la , montrant l'amarre partiellement déployée à la poupe de l'embarcation 2.
Tout d'abord,on positionne l'embarcation 2 à proximité de ladite structure 3. Avantageusement, on place l'embarcation 2 à une position située en aval par rapport à une paroi distale de ladite structure 3 selon la direction des courants circulant dans l'eau. En d'autres termes, l'embarcation 2 est amenée à côté de la structure 3, à gauche ou à droite, avec sa proue orientée vers l'amont par rapport au sens des courants (i.e. contre le courant). Un tel positionnement est notamment visible sur la
Ensuite, au fur et à mesure du déplacement de ladite embarcation 2, on déploie dans l'eau une amarre prévue flottante (en particulier une amarre selon le dispositif 1 d'amarrage tel que précédemment décrit), depuis une extrémité 41 aval de ladite amarre. En somme, on met à l'eau cette amarre en avançant avec l'embarcation 2. Avantageusement, on déplace l'embarcation 2 depuis ladite position aval vers l'amont, autour de ladite structure 3. La montre un exemple de ce déplacement.
Ainsi, l'amarre flottante est prise dans le courant, dans le sens inverse de progression de l'embarcation 2, assurant que ladite amarre ne vienne pas s'emmêler avec toute partie de ladite embarcation 2, surtout sa motorisation.
Ainsi, l'amarre flottante est prise dans le courant, dans le sens inverse de progression de l'embarcation 2, assurant que ladite amarre ne vienne pas s'emmêler avec toute partie de ladite embarcation 2, surtout sa motorisation.
De plus, on déplace l'embarcation 2, jusqu'à revenir à proximité de ladite position aval, à savoir proche de la position de départ. En somme, on a fait tourner l'embarcation 2 autour de la structure 3, comme visible sur la , tout déroulant l'amarre dans l'eau.
En particulier, on revient de manière à permettre de récupérer l'extrémité 41 aval de l'amarre, directement manuellement par un opérateur ou bien par tout moyen correspondant, en particulier à l'aide d'une gaffe, comme visible sur la .
En particulier, on revient de manière à permettre de récupérer l'extrémité 41 aval de l'amarre, directement manuellement par un opérateur ou bien par tout moyen correspondant, en particulier à l'aide d'une gaffe, comme visible sur la
Dès lors, on récupère l'extrémité 41 aval de ladite amarre et on met en tension ladite extrémité 41 aval avec un segment 5 de ladite amarre, jusqu'à encercler ladite amarre sur ladite structure 3, comme visible sur la .
Cette mise en tension consiste à ramener et serrer l'amarre contre la structure 3, jusqu'à immobilisation, la rendant solidaire de ladite structure 3. En outre, au cours de cette étape, il est possible de remonter l'amarre au-dessus du niveau de l'eau, à quelques dizaines de centimètres, voir environ 1m ou 1,5m (à hauteur d'homme)., pour faciliter l'enserrement.
Cette mise en tension consiste à ramener et serrer l'amarre contre la structure 3, jusqu'à immobilisation, la rendant solidaire de ladite structure 3. En outre, au cours de cette étape, il est possible de remonter l'amarre au-dessus du niveau de l'eau, à quelques dizaines de centimètres, voir environ 1m ou 1,5m (à hauteur d'homme)., pour faciliter l'enserrement.
Cette mise en tension peut être effectuée par tout type de moyen, notamment une corde nouée autour de chaque partie de l'amarre, en particulier à l'extrémité 41 aval et une autre partie de l'amarre, notamment son extrémité 40 opposée (si l'amarre a été entièrement déroulée et présente une longueur moindre que la périphérie de la structure 3 à enserrer).
Ensuite, on effectue un amarrage de l'embarcation 2 contre ladite structure 3 en la fixant sur ladite amarre.
En outre, cette étape d'amarrage peut comprendre plusieurs opérations, comme le positionnement de bouées sur le bords de l'embarcation 2 si elle doit être accostée contre la structure 3, ménageant des tampons évitant de détériorer ladite structure 3.
En outre, cette étape d'amarrage peut comprendre plusieurs opérations, comme le positionnement de bouées sur le bords de l'embarcation 2 si elle doit être accostée contre la structure 3, ménageant des tampons évitant de détériorer ladite structure 3.
Selon un mode de réalisation, ladite amarre comprend des segments 5 consécutifs depuis l'extrémité 41 aval jusqu'à une extrémité 40 amont.
De plus, ladite amarre comprend des boucle 6s d'amarrage le long desdits segments 5, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval 40,41.
Ainsi, lors de l'amarrage de l'embarcation 2, on relie ladite embarcation 2 avec deux boucles 6 différentes, au moyen d'au moins deux filins 8.
De plus, ladite amarre comprend des boucle 6s d'amarrage le long desdits segments 5, depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval 40,41.
Ainsi, lors de l'amarrage de l'embarcation 2, on relie ladite embarcation 2 avec deux boucles 6 différentes, au moyen d'au moins deux filins 8.
En outre, les boucles 6 permettent d'ajuster la longueur de l'amarre au moment d'enserrer la structure 3. Par exemple, un opérateur peut récupérer la boucle 6 aval de l'extrémité 41 aval de l'amarre et une autre boucle, pour ramener l'amarre vers l'embarcation 2. Ensuite, une fois l'amarre contre la périphérie de la structure 3, l'opérateur peut choisir les boucles 6 les plus proches et adaptées par rapport à la longueur de ladite périphérie, avant de mettre en tension l'amarre entre ces deux boucles 6 choisies ; préférentiellement
- entre la boucle 6 aval de l'extrémité 41 aval et une boucle 6 intermédiaire si l'amarre est plus longue ; ou
- entre la boucle 6 amont de l'extrémité amont 40 et une boucle 6 intermédiaire si l'amarre est plus longue, entièrement déployée ; ou
- entre deux boucles 6 intermédiaires si l'amarre est plus longue ; ou
- entre les boucles 6 des extrémités amont et aval 40,41 si l'amarre est plus courte.
En outre, en fonction de la mise en tension, une partie de l'amarre peut rester à l'eau, emportée en traînée par le courant, comme visible sur la .
- entre la boucle 6 aval de l'extrémité 41 aval et une boucle 6 intermédiaire si l'amarre est plus longue ; ou
- entre la boucle 6 amont de l'extrémité amont 40 et une boucle 6 intermédiaire si l'amarre est plus longue, entièrement déployée ; ou
- entre deux boucles 6 intermédiaires si l'amarre est plus longue ; ou
- entre les boucles 6 des extrémités amont et aval 40,41 si l'amarre est plus courte.
En outre, en fonction de la mise en tension, une partie de l'amarre peut rester à l'eau, emportée en traînée par le courant, comme visible sur la
Selon un mode de réalisation, la mise en tension peut être opérée par une sangle 9, reliant les boucles 6, au travers d'un mécanisme adapté, comme un moyen de mise en tension à cliquets, à l'instar d'une sangle 9 dite « sangle à cliquet ».
En outre, dans le mode de réalisation correspondant, avec une amarre pourvue de manchons 7, prévus roulant par rapport au cordage 4, la mise en tension lors de l'enserrement, permet aux manchons 7 de rouler contre la surface de la structure 3, remontant en fonction de la hauteur à laquelle doit être positionnée ladite amarre.
Préférentiellement, avec des manchons 7 en matériau souple et/ou élastique, notamment en mousse, ce roulement ne dégrade pas la structure 3. De plus, la mise en tension comprime la mousse des manchons 7, assurant une bonne prise et limitant les risques de glissement de l'amarre, en particulier si les parois de la structures 3 sont verticales.
Préférentiellement, avec des manchons 7 en matériau souple et/ou élastique, notamment en mousse, ce roulement ne dégrade pas la structure 3. De plus, la mise en tension comprime la mousse des manchons 7, assurant une bonne prise et limitant les risques de glissement de l'amarre, en particulier si les parois de la structures 3 sont verticales.
L'invention trouvera une application préférentielle dans l'amarrage d'une embarcation 2 sur une structure 3 en vue de l'inspection de ladite structure 3, en particulier de sa partie 30 immergée.
L'invention peut donc concerner donc l'utilisation du dispositif 1 d'amarrage au travers des étapes dudit procédé d'amarrage, en vue d'effectuer une inspection de ladite structure 3.
Une telle inspection peut consister à déployer des moyens d'inspection subaquatique, en particulier à immerger un sonar d'imagerie acoustique, une caméra ou encore contrôler la plongée d'un robots sous-marin télé- ou préférentiellement filo-guidés, communément appelés « ROV » (pour « Remotely Operated underwater Vehicle »), essentiellement un ROV légers de la catégorie des ROV d'OBServation (« OBSROV »), engins légers filo-guidés, avec une masse d'au moins 50 kg (kilogrammes), généralement d'au moins 100 kg, ou préférentiellement des engins ultra-légers, communément désignés « drones sous-marins », regroupant des drones filo-guidés d'une masse inférieure à 100 kg, généralement de moins de 50 kg.
L'amarrage selon l'invention permet de maintenir de façon optimisée l'embarcation 2 par rapport à la structure 3, limitant ses déplacements dans le courants et facilitant les opérations d'inspections.
En outre, le dispositif 1 d'amarrage, une fois montée en enserrement sur la structure 3, permet d'y assujettir les moyens d'inspection, ainsi que des moyens supports à de tels moyens d'inspection.
En outre, le dispositif 1 d'amarrage, une fois montée en enserrement sur la structure 3, permet d'y assujettir les moyens d'inspection, ainsi que des moyens supports à de tels moyens d'inspection.
Claims (8)
- Dispositif (1) d'amarrage d'une embarcation (2) sur une structure (3) maritime ou fluviale, comprenant :
- un cordage (4) s'étendant depuis une extrémité (40) amont jusqu'à une extrémité (41) avale,
- ledit cordage (4) étant divisé en segments (5) consécutifs entre les extrémités amont et aval (40,41) ;
caractérisé en ce que ledit cordage (4) comprend
- plusieurs boucles (6) d'amarrage le long desdits segments (5), depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval (40,41) ;
et en ce que ledit dispositif (1) d'amarrage comprend :
- des moyens de flottaison desdits segments (5). - Dispositif (1) d'amarrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
- lesdits segments (5) ont une longueur identique, lesdites boucles (6) étant réparties à chaque bout de chacun desdits segments (5). - Dispositif (1) d'amarrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
- lesdits moyens de flottaison comprennent une âme dudit cordage (4) en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif (1) d'amarrage. - Dispositif (1) d'amarrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
- lesdits moyens de flottaison comprennent des manchons (7), en un matériau assurant la flottabilité dudit dispositif (1) d'amarrage ;
- lesdits manchons (7) entourant ledit cordage (4) le long d'au moins un desdits segments (5). - Dispositif (1) d'amarrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
- lesdits manchons (7) présentent la forme de tube, montés en roulement par rapport audit cordage (4). - Dispositif (1) d'amarrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
- les tubes desdits manchons (7) sont en un matériau flexible ou souple. - Procédé d'amarrage d'une embarcation (2) sur une structure (3) maritime ou fluviale, dans lequel :
- on positionne une embarcation (2) à proximité de ladite structure (3), puis
- au fur et à mesure du déplacement de ladite embarcation (2), on déploie dans l'eau une amarre prévue flottante, depuis une extrémité (41) aval de ladite amarre,
caractérisé en ce que
- on place l'embarcation (2) à une position située en aval par rapport à une paroi distale de ladite structure (3) selon la direction des courants circulant dans l'eau,
- on déplace l'embarcation (2) depuis ladite position aval vers l'amont, autour de ladite structure (3), jusqu'à revenir à proximité de ladite position aval,
- on récupère l'extrémité (41) aval de ladite amarre et on met en tension ladite extrémité (41) aval avec un segment (5) de ladite amarre, jusqu'à encercler ladite amarre sur ladite structure (3),
puis
- on effectue un amarrage de l'embarcation (2) contre ladite structure (3) en la fixant sur ladite amarre. - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
- ladite amarre comprend des segments (5) consécutifs depuis l'extrémité (41) aval jusqu'à une extrémité amont (40) ;
- ladite amarre comprend des boucles (6) d'amarrage le long desdits segments (5), depuis l'une jusqu'à l'autre desdites extrémités amont et aval (40,41) ;
lors de l'amarrage de l'embarcation (2), on relie l'embarcation (2) avec deux boucles (6) différentes, au moyen d'au moins deux filins (8).
Priority Applications (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR2200604A FR3132075A1 (fr) | 2022-01-25 | 2022-01-25 | Dispositif et procédé d'amarrage d'une embarcation sur une structure fluviale ou maritime |
Applications Claiming Priority (2)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR2200604 | 2022-01-25 | ||
| FR2200604A FR3132075A1 (fr) | 2022-01-25 | 2022-01-25 | Dispositif et procédé d'amarrage d'une embarcation sur une structure fluviale ou maritime |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| FR3132075A1 true FR3132075A1 (fr) | 2023-07-28 |
Family
ID=84359509
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| FR2200604A Withdrawn FR3132075A1 (fr) | 2022-01-25 | 2022-01-25 | Dispositif et procédé d'amarrage d'une embarcation sur une structure fluviale ou maritime |
Country Status (1)
| Country | Link |
|---|---|
| FR (1) | FR3132075A1 (fr) |
Citations (5)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| GB2279619A (en) * | 1993-07-09 | 1995-01-11 | Peter Michael Bolton | Method of and apparatus for capturing floating objects |
| US7124699B1 (en) * | 2005-11-01 | 2006-10-24 | Terry Swann Clark | Portable dock cleat |
| CA2751463A1 (fr) * | 2009-12-24 | 2011-06-30 | Looprope, Llc | Ensemble cable a boucles |
| EP1829781B1 (fr) * | 2006-03-02 | 2012-05-16 | Viking Life-Saving Equipment A/S | Système d'amarrage pour unité flottable |
| CN107891950A (zh) * | 2017-11-07 | 2018-04-10 | 中国能源建设集团安徽省电力设计院有限公司 | 漂浮式光伏电站的浮筒固定装置 |
-
2022
- 2022-01-25 FR FR2200604A patent/FR3132075A1/fr not_active Withdrawn
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Legal Events
| Date | Code | Title | Description |
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| PLSC | Publication of the preliminary search report |
Effective date: 20230728 |
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| ST | Notification of lapse |
Effective date: 20230905 |