FR3131342A3 - Abri d’attente de véhicule de transport, l’abri étant pourvu d’un moyen d’amélioration du confort thermique des personnes - Google Patents

Abri d’attente de véhicule de transport, l’abri étant pourvu d’un moyen d’amélioration du confort thermique des personnes Download PDF

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    • F24HEATING; RANGES; VENTILATING
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Abstract

Abri (1) d’attente de véhicule de transport ou poteau d’arrêt, l’abri ou le poteau d’arrêt comprenant un dispositif (10) de rafraîchissement de l’air ambiant, le dispositif de rafraîchissement comprenant une tour de circulation d’air, une partie inférieure de la tour étant pourvue d’une masse de matériau au travers de laquelle passe un conduit (12) de circulation d’air, la partie inférieure de la tour étant pourvue d’au moins une ouverture latérale (15) communiquant avec le conduit de circulation d’air, la tour étant pourvue d’une partie supérieure présentant une paroi externe à faible albédo, inférieur à 0.4. Figure 1

Description

Abri d’attente de véhicule de transport, l’abri étant pourvu d’un moyen d’amélioration du confort thermique des personnes
L’invention a trait au domaine technique des abris servant de lieu d’attente d’un véhicule de transport, tel que par exemple autobus ou tramways. L’invention concerne également les poteaux d’arrêts, c’est-à-dire des aménagements placés sur une voirie, au niveau desquels les véhicules de transport s’arrêtent pour permettre la montée ou la descente de personnes.
De tels abris sont parfois dénommés aubettes. Ils comportent habituellement un siège, éventuellement avec un dossier.
La fonction principale de ces abris ou poteaux d’arrêt est de matérialiser la zone d’arrêt du véhicule de transport. Les abris offrent aux personnes une protection contre les intempéries, en particulier le vent et les précipitations.
Les abris peuvent également protéger les personnes des projections de gadoue ou d’eau, lorsque les véhicules longeant les abris circulent sur une chaussée boueuse ou dans des flaques.
Les abris peuvent assurer des fonctions de communication, pour les personnes qui attendent leur véhicule de transport, par exemple en diffusant les horaires et temps d’attente estimés. Des moyens d’affichage fournissent aux passagers des informations sur le réseau de transport, par exemple plan du réseau, tarification.
Les abris doivent offrir un environnement propre, facile d’entretien, et bien aéré. Leur structure doit être résistante aux actions malveillantes ou de vandalisme.
Les abris doivent de préférence être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, et doivent notamment être accessibles en fauteuil roulant et permettre la manœuvre en rotation de ces fauteuils.
Les abris doivent de préférence également être accessibles aux chariots de courses et poussettes.
La dimension des abris doit être adaptée à la fréquentation prévue.
Les passagers présents dans les abris doivent pouvoir être vus, et être protégés des véhicules circulant aux alentours.
Les abris sont des éléments importants dans le paysage, et leurs aspects esthétiques ou architecturaux doivent être soignés.
Les abris doivent assurer plus largement le confort des personnes, les besoins de confort étant accrus par le vieillissement de la population, et certaines limitations fonctionnelles qui peuvent apparaître avec l’âge, qu’il s’agisse de fonctions motrices, sensorielles ou neurologiques.
Les abris conventionnels comportent souvent un panneau publicitaire ou d’information, en aval par rapport au sens de circulation des véhicules de transport.
Pour atteindre les qualités attendues qui viennent d’être présentées, les abris conventionnels comportent le plus souvent une armature métallique, typiquement en acier galvanisé ou en acier inoxydable, ou en alliage d’aluminium, et des parois en verre ou en polycarbonate. Le document EP2893105 (Decaux, 2015) décrit l’emploi de matériaux composites à matrice polymère pour la fabrication de parois d’un abri d’arrêt de bus.
On connaît également des abris en bois ou en béton, qui présentent souvent l’inconvénient de ne pas permettre facilement aux personnes de voir les véhicules de transport à l’approche, et aux conducteurs de véhicules de transport de voir les personnes attendant dans les abris.
L’invention concerne plus particulièrement l’amélioration du confort thermique des personnes se trouvant aux poteaux d’arrêts ou dans les abris servant de lieu d’attente d’un véhicule de transport, tel que par exemple autobus, tramways, trains.
Le confort thermique des personnes est en particulier dépendant de l’ensoleillement et du vent, la température de l’air ambiant et de l’humidité de l’air ambiant.
Même si le confort est par nature dépendant des personnes, et notamment de leur acclimatation, il est possible, dans un diagramme température de l’air/humidité de l’air, de distinguer des zones dans lesquelles une majorité de personnes ont une sensation de chaleur, ou une sensation de chaleur insupportable, ou bien une sensation de confort.
Le métabolisme humain est en effet celui d’un homéotherme. En cas d’exposition du corps humain au chaud, la température cutanée est sacrifiée au profit de la température centrale, le corps humain ne tolérant que de petites variations de température centrale, de 35°C à 41°C. Une vasodilatation cutanée, une augmentation du débit cardiaque, et la transpiration facilitent cette thermorégulation. La transpiration apparaît lorsque la température de l’air dépasse 26°C. L’évaporation est le seul moyen pour l’organisme de perdre de la chaleur, dans une ambiance thermique chaude.
Lorsque la température ambiante est supérieure à 33°C, une élévation de la température centrale du corps intervient. Lorsque l’air ambiant présente un fort taux d’humidité, la sueur ne s’évapore pas, et la production de sueur se poursuit, sans évacuation de chaleur, avec des risques de fatigue, d’hyperthermie (coup de chaleur), et de déshydratation.
Selon les prévisions du GIEC, les villes risquent de subir des vagues de chaleur plus intenses et plus fréquentes au cours du XXIème siècle.
Or, il existe depuis plusieurs décennies à travers le monde une forte tendance à la concentration des populations en ville. En 2020, en France, une personne sur six vit dans l’unité urbaine de Paris, et une sur quatre dans une unité urbaine de plus de 200 000 habitants, hors celle de Paris. Il est estimé qu’en 2020, 55% de la population mondiale vit en ville, cette proportion devant atteindre 7 personnes sur 10 d’ici à 2050. Les villes sont particulièrement vulnérables aux canicules, du fait du phénomène d’îlot de chaleur.
Le vieillissement de la population conduit à des risques accrus sur la santé, lors d’épisodes caniculaires. Chez le sujet âgé, il existe une diminution physiologique du débit sanguin, entraînant une diminution de la capacité de déperdition de chaleur. En France, en 2020, les personnes de plus de 65 ans représentent 20% de la population, et il est estimé que cette proportion atteindra une personne sur quatre en 2040. Le vieillissement de la population est observé plus largement au sein de l’Union Européenne et à l’international. Il est estimé qu’en 2050 une personne sur six dans le monde aura plus de 65 ans, contre une sur onze en 2019.
Les abris conventionnels, typiquement ceux à ossature en acier sur lesquels sont montés des panneaux en verre, ne permettent pas d’assurer un confort thermique des personnes, en cas de canicule.
Différents procédés ont été proposés pour tenter de rafraîchir l’espace d’un abri pour voyageurs.
Selon une première approche, un brumisateur propulse de l’air humide. On peut se référer par exemple aux documents FR3070175 (Climespace, 2019), CN108843052 (Ping, 2018), WO2004083566 (Dornano, 2004).
Une telle approche présente plusieurs inconvénients. Il existe un risque de propagation d’agents pathogènes, tels que des virus ou la légionelle. Pour limiter ces risques, le brumisateur peut être alimenté en eau potable du réseau, ou être pourvu d’un dispositif de désinfection, par exemple aux ultra-violets, avec la complexité et les frais qui en résultent. Pour limiter les risques de propagation des agents pathogènes, une circulation quasi-permanente de l’eau doit être assurée, ainsi que des analyses régulières de la qualité de l’eau, avec les frais qui en découlent. La consommation d’eau est importante, de l’ordre de 100 litres par jour par brumisateur. L’installation de brumisateur peut diffuser une image de gaspillage d’eau, peu compatible avec un message de protection de la ressource en eau, lors d’épisodes caniculaires. Le brumisateur nécessite le plus souvent une alimentation électrique pour son fonctionnement.
Selon une deuxième approche, les abris sont végétalisés. On peut se référer, par exemple, au document CN110469152 (Ting, 2019).
Le document FR3081731 (JCDecaux, 2019) décrit un abri pour voyageur de transport en commun, l’abri étant pourvu d’un toit recouvert d’une couche filtrante comprenant un substrat sur lequel pousse de la végétation. Le toit comprend un plénum s’étendant entre une paroi supérieure perméable à l’air et l’eau et supportant la couche filtrante, et une paroi inférieure imperméable à l’eau. Un dispositif de ventilation forcée aspire de l’air dans le plénum et refoule cet air dans l’espace d’attente pour les voyageurs. Le passage de l’air au travers de la couche filtrante est présenté comme assurant une dépollution, par la présence de végétation particulière, par exemple des bryophytes. Lorsqu’il pleut, l’eau qui n’est pas absorbée par la végétation tombe dans le plénum. Une pompe électrique permet l’arrosage de la végétation à l’aide de l’eau de pluie stockée dans le plénum. La pompe et le dispositif de ventilation sont commandés par une unité centrale, reliée à un capteur d’humidité disposé dans le substrat, et reliée à un capteur de pollution de l’air.
L’abri décrit dans le document FR3081731 présente plusieurs inconvénients. La toiture végétalisée forme une charge importante nécessitant une structure renforcée. Le fonctionnement des ventilateurs nécessite un raccordement au réseau électrique ou la mise en place d’une source d’énergie propre à l’abri.
Selon une troisième approche, l’abri est pourvu d’un système de rafraîchissement adiabatique d’air par évaporation.
Le principe du rafraîchissement d’air par évaporation est présenté par exemple dans les documents WO2019/180737 (Siripurapu, 2019), WO2005/045332 (Univ. Nottingham, 2005).
Le document FR3106879 (JCDecaux, 2021) décrit un abri d’attente pour utilisateurs de transport en commun, l’abri comprenant un réservoir d’eau de pluie, et un système de rafraîchissement d’air. Une pompe connectée au réservoir d’eau de pluie envoie de l’eau vers un humidificateur placé dans un évaporateur. L’eau de pluie s’écoule verticalement par gravité dans l’humidificateur. Un ventilateur aspire de l’air ambiant chaud et sec et souffle cet air horizontalement au travers de l’évaporateur chargé d’eau, d’où il ressort sous forme d’un flux d’air rafraîchi et humidifié.
L’abri décrit dans le document FR3106879 présente plusieurs inconvénients. Le fonctionnement des dispositifs électriques (notamment ventilateurs, pompes) nécessite une alimentation depuis le réseau public ou une alimentation par batteries rechargeables, par exemple par des panneaux photovoltaïques.
Selon une quatrième approche, le rafraîchissement de l’abri est obtenu par géothermie. On peut se référer, par exemple, au document KR20200113955 (Cse, 2020).
La diversité des approches envisagées dans l’art antérieur pour tenter de rafraîchir les abris pour voyageurs montre qu’aucune approche n’a comblé les attentes des utilisateurs, de sorte que les abris restent très largement de structure conventionnelle, à base d’une ossature métallique et de panneaux de verre.
Les approches proposées dans l’art antérieur pour le rafraîchissement des abris présentent chacune leurs inconvénients, et ont pour limitation de nécessiter une connexion à un réseau d’alimentation électrique ou une batterie.
L’invention vise à pallier les inconvénients des abris de l’art antérieur.
A ces fins, il est proposé, selon un premier aspect, un poteau d’arrêt ou un abri d’attente de véhicule de transport, l’abri ou le poteau d’arrêt comprenant un dispositif de rafraîchissement de l’air ambiant, le dispositif de rafraîchissement comprenant une tour de circulation d’air, une partie inférieure de la tour étant pourvue d’une masse de matériau au travers de laquelle passe un conduit de circulation d’air, la partie inférieure de la tour étant pourvue d’au moins une ouverture latérale communiquant avec le conduit de circulation d’air, la tour étant pourvue d’une partie supérieure présentant une paroi externe à faible albédo, inférieur à 0.4.
Ces dispositions assurent un tirage thermique de l’air dans la tour, ce tirage thermique étant d’autant plus élevé que la tour est de grande hauteur.
Le tirage thermique est d’autant plus élevé que la température de l’air dans la partie supérieure de la tour est élevée, par rapport à la température de l’air ambiant sur le site d’installation de l’abri ou du poteau d’arrêt.
Selon diverses réalisations, l’abri ou le poteau d’arrêt présente les dispositions suivantes, le cas échéant combinées.
Avantageusement, la paroi externe de la partie supérieure de la tour présente un albédo inférieur à 0.3. De manière encore plus avantageuse, la paroi externe de la partie supérieure de la tour présente un comportement au rayonnement proche de celui d’un corps noir.
Avantageusement, la masse de matériau contenue dans la partie inférieure de la tour est humidifiée. L’évaporation du liquide contenu dans la masse de matériau participe au rafraîchissement, par évaporation.
Avantageusement, la masse de matériau contenue dans la partie inférieure de la tour comprend de la terre ou de la brique.
Avantageusement, la tour est pourvue d’un dispositif d’extraction d’air, statique ou stato-dynamique. Un dispositif d’extraction statique augmente la dépression d’air dans la tour, et évite que des animaux, notamment des oiseaux ne viennent nicher ou ne tombent dans le conduit de la tour. Un dispositif d’extraction stato-dynamique permet d’augmenter la dépression d’air dans la tour, lorsque la vitesse du vent sur le site d’installation de l’abri est faible. Dans certaines mises en œuvre, le dispositif d’extraction stato-dynamique est alimenté en énergie par des panneaux photovoltaïques, par exemple disposés sur une ombrière dont est pourvu d’abri.
Dans des mises en œuvre avantageuses, l’abri ou le poteau d’arrêt comprend une assise en terre stabilisée. Par cette disposition, l’impact environnemental de la fabrication de l’abri est réduit, et la fabrication de l’abri facilite la valorisation de produits naturels ou de sous-produits des activités économiques locales.
Dans certaines mises en œuvre avantageuses, l’abri ou le poteau d’arrêt est pourvu d’une première claustra s’étendant sensiblement verticalement, et le cas échéant d’une deuxième claustra de toit s’étendant sensiblement horizontalement.
Dans certaines mises en œuvre, la première claustra ou la deuxième claustra, ou la première et la deuxième claustra sont formées par l’assemblage de montants et de tourillons. Ces dispositions facilitent la réalisation de claustras à l’aide de matériaux respectueux de l’environnement, avantageusement issus de l’économie locale. Les claustras ainsi formées facilitent la végétalisation de l’abri, notamment par des plantes grimpantes. Cette végétalisation contribue à la création d’un îlot de fraicheur au voisinage de l’abri.
D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description d’un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :
  • la est une vue en perspective avant d’un abri ;
  • la est une vue en perspective arrière de l’abri représenté en ;
  • la est une vue en coupe selon un plan horizontal de l’abri représenté en figures 1 et 2.
La description suivante est effectuée pour un abri servant de lieu d’attente d’un véhicule de transport, tel que par exemple autobus ou tramways. Il est entendu que les dispositions qui vont être décrites en référence à ces abris peuvent être mises en œuvre pour des poteaux d’arrêts.
L’abri 1 comprend une assise 2 sur laquelle est montée une claustra 3.
Par claustra, on désigne ici une paroi ajourée, par exemple composée d’éléments préfabriqués dénommés claustres.
Dans le mode de réalisation représenté, la claustra 3 s’étend suivant un plan sensiblement vertical.
Dans d’autres modes de réalisations, non représentés, la claustra ne s’étend pas suivant un plan, et comporte au moins une courbure. Par exemple, la claustra, lorsque vue de dessus, comporte une zone concave et une zone convexe, et présente un parcours en S.
L’assise 2 est en appui sur le sol.
Dans certaines mises en œuvre, l’assise 2 est fixée au sol, par exemple par des platines d’ancrage.
Dans d’autres modes de réalisation, l’assise 2 est en simple appui sur le sol, et le poids de l’assise 2 interdit son déplacement manuel, l’abri 1 pouvant cependant être déplacé à l’aide d’un engin de levage, tel qu’un chariot de levage ou une grue, par exemple une grue légère sur camion. A ces fins, l’assise 2 est avantageusement pourvue de réservations pour le passage des fourches d’un chariot élévateur, ou d’anneaux de levage permettant la connexion à un crochet de levage de grue.
De telles réalisations permettent l’installation d’abris provisoires ou éphémères, par exemple lors d’évènements culturels ou sportifs lors desquels des lignes de transport temporaires sont mises en place. De telles réalisations permettent également l’installation d’abris momentanés pour des essais, en vue de contrôler l’adaptation de l’abri aux attentes des voyageurs, avant une utilisation permanente.
L’assise 2 forme socle de soutien pour la claustra 3, pour garantir sa stabilité.
Dans une mise en œuvre avantageuse, l’assise 2 est réalisée en terre stabilisée, ou bien encore en adobe, ou en pisé.
Par terre stabilisée, on désigne ici un matériau de construction fabriqué à base de terre, de chaux et de ciment et de fibres végétales telles que par exemple fibres de lin.
Dans une mise en œuvre, la fabrication de l’assise 2 comprend une étape de compression ou d’extrusion d’un mortier formé par le mélange de terre, d’eau et de chaux ou de ciment. L’assise 2 est par exemple en brique extrudée.
Dans une autre mise en œuvre, la fabrication de l’assise 2 comprend le malaxage d’un mélange de ciment, de fibres végétales, par exemple fibres de lin, et de chaux, suivi d’un versement dans un coffrage et d’une mise en place par vibration, à la manière d’un béton conventionnel.
Dans une mise en œuvre, afin de réduire la proportion de liants minéraux de type chaux ou ciment dans la terre stabilisée, des bio-polymères sont employés comme liant organique, par exemple une protéine de blanc d’œuf. Dans d’autres mises en œuvre, le liant organique est choisi dans le groupe comprenant les chitosanes, le gluten, la caséine, les alginates.
Dans d’autres mises en œuvre, l’assise 2 est en terre crue stabilisée avec des liants minéraux autres que ciment ou chaux, par exemple cendre volcanique ou gypse, ou des sous-produits industriels tels que cendre de bagasse de canne à sucre.
La réalisation de l’assise 2 en terre stabilisée présente de nombreux avantages.
L’empreinte environnementale est faible, en particulier lorsque la fabrication de l’assise 2 est effectuée sur le lieu d’implantation de l’abri 1, par une centrale de fabrication mobile.
De plus, la fabrication de l’assise 2 en terre stabilisée permet une valorisation de produits issus de l’économie locale (par exemples fibre de lin, fibres de chanvre ou chènevotte, fibres d’alfa, liant organique issu de l’activité agricole).
La fabrication de l’assise 2 en terre stabilisée peut ainsi s’adapter aux contextes économiques locaux.
Dans le mode de réalisation représenté, l’assise 2 est en forme générale d’un seul bloc. Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, l’assise 2 comprend plusieurs blocs disposés les uns à côté des autres, formant un banc droit ou courbe.
Les bords du ou des blocs formant l’assise 2 sont avantageusement arrondis et non blessants pour les mains et les vêtements.
Dans le mode de réalisation représenté, la claustra 3 comprend deux montants 4 identiques, sensiblement verticaux et parallèles, reliés par des tourillons 5 sensiblement horizontaux. Les montants 4 sont par exemple de section rectangulaire.
La claustra 2 peut comporter deux montants 4, ou encore trois montants 4, ou plus de trois montants 4, dans d’autres variantes, non représentées. Le nombre de montants 4 est fonction notamment de la dimension de l’assise 2 et du nombre de personnes pouvant s’assoir sur l’assise 2.
Les tourillons 5 participent à la rigidité de la claustra 2. Dans le mode de réalisation représenté, les tourillons 5 sont en forme de barre pleine de section cylindrique. Le section cylindrique favorise l’accrochage de suspentes sur les tourillons 5, et facilite le montage des tourillons au travers des montants 4.
Avantageusement, les montants 4 sont en bois. De préférence, les montants 4 sont en bois issus d’une exploitation durable de la forêt, par exemple labellisé PEFC.
Les tourillons 5 peuvent être enfoncés à force dans les montants 4, à la manière d’une cheville.
Dans d’autres mises en œuvre, les tourillons 5 comportent deux parties extrêmes pourvues d’un filetage pour le montage de moyens d’assemblage de type écrou.
Dans d’autres mises en œuvre, les montants 4 sont en alliage métallique, par exemple en acier ou en alliage d’aluminium, et les tourillons 5 sont assemblés aux montants 4 par soudage ou encore par écrasement mécanique, par exemple par bouterollage.
Dans d’autres modes de réalisation, les tourillons 5 comportent deux parties extrêmes pourvues chacune d’une lumière de passage d’une goupille d’assemblage.
Les tourillons 5 et les montants 4 forment avantageusement support pour des végétaux, en particulier des plantes grimpantes qui s’accrochent naturellement aux arbres, aux murs, par exemple le lierre (Hedera helix), la vigne vierge (Ampelopsis), le houblon (Humulus lupulus), la clématite (Clematis vitalba), la passiflore (Passiflora caerulea), le jasmin de virginie (Bignonia), le chèvrefeuille (Lonicera), la glycine. Les tourillons 5 permettent avantageusement l’accrochage et la suspension de pots, bacs et corbeilles pour des plantes, par exemple des plantes annuelles.
Dans le mode de réalisation représenté, l’assise 2 est pourvue d’un bac 6 contenant la terre et les pieds des végétaux destinés à venir grimper dans la claustra 3.
Dans certaines réalisations, le bac 6 contenant la terre et les pieds des végétaux est ouvert en son fond, et permettent d’accueillir des plantes grimpantes en pleine terre.
Avantageusement, un arrosage des végétaux est effectué à la jonction entre le bac et la pleine terre, pour favoriser la pousse racinaire.
Dans des mises en œuvre avantageuses, la paroi des bacs comporte des rainures sensiblement verticales, guidant les racines vers le bas.
Dans certains modes de réalisation, non représentés, une ombrière est fixée en partie supérieure de la claustra 3. Par ombrière on désigne ici une structure destinée à fournir de l’ombre, à protéger du rayonnement solaire direct.
Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, l’abri 1 comporte une claustra de toit, sensiblement horizontale ou légèrement inclinée par rapport à l’horizontale.
La claustra de toit est formée par exemple de montants en bois et de tourillons, cette claustra de toit permettant une végétalisation de l’abri 1, au-dessus des personnes présentes dans la zone d’attente définie par l’abri 1.
La mise en place d’un grand nombre de tourillons, entre des montants horizontaux ou légèrement inclinés par rapport à l’horizontale permet d’augmenter l’effet d’ombrage assuré par une claustra de toit.
Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, l’abri comporte une claustra de toit, éventuellement végétalisée, formant une partie de toit pour l’abri, une autre partie du toit de l’abri comprenant des panneaux formant ombrière, par exemple des panneaux en verre ou en matériau polymère ou composites.
Dans certains modes de réalisation, l’abri 1 comporte des panneaux photovoltaïques permettant une production d’énergie électrique pour l’alimentation d’une pompe ou de moyens d’affichage d’informations.
Dans certains modes de réalisation, non représentés, l’abri est pourvu d’une ombrière comprenant deux montants inclinés, sur lesquels sont montés deux traverses. Les montants et les traverses forment une structure support pour des panneaux de protection contre le rayonnement solaire. Les montants présentent une inclinaison par rapport à l’horizontale, pour l’écoulement de l’eau de pluie.
Dans certaines mises en œuvre, les panneaux de protection contre le rayonnement solaire sont ajourés, limitant la prise au vent.
L’abri 1 comporte au moins un dispositif de rafraîchissement 10.
Le dispositif de rafraîchissement 10 s’étend sur une hauteur par rapport à l’assise 2 qui correspond au moins à un dossier de siège, c’est-à-dire à la partie d’un siège sur laquelle on appuie habituellement le dos.
Le dispositif de rafraîchissement 10 comprend une tour de circulation d’air, la tour comprenant, en partie inférieure, un bloc 11 pourvu d’un trou 12 de passage d’air.
Dans le mode de réalisation représenté, le bloc 11 comprend un seul trou 12 de passage d’air, sensiblement cylindrique et vertical. Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, le bloc 11 comprend plusieurs trous de passage d’air.
Dans une mise en œuvre, le bloc 11 est en un matériau poreux, par exemple en brique ou en terre.
Avantageusement, le bloc 11 est humidifié, par exemple par de l’eau de pluie.
La tour comprend en partie supérieure un conduit creux 13 présentant une surface extérieure 14 à faible albédo, avantageusement inférieur à 0.4. Avantageusement, la surface extérieure 14 à un comportement en rayonnement proche de celui d’un corps noir.
Dans une mise en œuvre, la partie supérieure est formée par l’assemblage de tôles d’acier revêtues d’une peinture noire.
Ces dispositions augmentent le tirage thermique : l’air dans la partie haute du conduit de ventilation est plus chaud et plus léger que l’air extérieur, et a ainsi tendance à s’échapper du conduit 13, augmentant la dépression d’air en partie basse de la tour, et notamment dans le trou 12.
La pression motrice due au tirage thermique est d’autant plus grande que la hauteur de la tour est grande, en particulier la hauteur de la partie supérieure de la tour.
La pression motrice due au tirage thermique est d’autant plus grande que la différence de température entre l’air contenu dans la tour et l’air extérieur est élevée.
L’air entre dans le trou 12 par des ouïes 15 disposées à hauteur de dossier, pour une personne qui est venue s’assoir sur l’assise 2. Cet air est entraîné vers le haut et cet entraînement est favorisé par le comportement en rayonnement de la partie supérieure de la tour.
Dans certaines mises en œuvre, la tour est pourvue, en partie supérieure, d’un dispositif d’extraction statique ou stato-dynamique d’air.
Dans un premier type de mise en œuvre, le sommet de la tour est pourvu d’une coiffe, empêchant que des animaux entrent ou tombent dans la tour, cette coiffe augmentant la dépression dans le conduit de circulation d’air, par l’effet de succion induit par le vent.
Dans un deuxième type de mise en œuvre, le sommet de la tour est pourvu d’un extracteur stato-dynamique, comprenant une partie mobile en rotation. Lorsque la vitesse du vent sur le site d’implantation de l’abri 1 est faible, le fonctionnement en assistance mécanique de l’extracteur stato-dynamique est activé.
La mise en place d’un extracteur statique augmente la dépression d’air dans la tour. Cette augmentation est fonction d’un coefficient, dénommé coefficient de succion. Cette augmentation de dépression d’air dans la tour est d’autant plus élevée que la vitesse du vent sur le site d’implantation de l’abri 1 est élevée.
Dans le mode de réalisation représenté, la tour présente une section transversale rectangulaire. Cette disposition permet la création de grandes surfaces planes, dont la surface présente un albédo faible, de préférence voisin de la valeur nulle du corps noir parfait. Ces surfaces planes sont avantageusement disposées en regard du rayonnement solaire dominant sur le site de mise en place de l’abri 1.
Dans certaines mises en œuvre, de l’eau, par exemple de l’eau de pluie, est stockée dans un réservoir placé sous l’abri 1, et une circulation d’air est assurée dans le réservoir, la sortie d’air débouchant à proximité de l’assise 2. Cette circulation d’air au-dessus de l’eau stockée dans le réservoir assure un rafraîchissement supplémentaire de l’espace d’attente des voyageurs, à proximité de l’assise 2. L’eau stockée dans le réservoir placé sous l’abri 1 peut être refroidie par dissipation de chaleur dans le sol. L’eau stockée dans le réservoir peut être employée pour l’arrosage des plantes lorsque l’abri 1 est végétalisé.
Ainsi qu’il est représenté sur les dessins, l’abri 1 forme, dans certaines mises en œuvre, un espace d’attente largement ouvert, le rafraîchissement de l’air et le confort thermique des personnes étant obtenu au voisinage de l’assise 2, pour les personnes qui sont venues s’assoir sur l’assise 2 ou qui sont placées debout à proximité de l’assise 2.
Dans d’autres mises en œuvre, l’abri 1 comporte une claustra arrière, une ou deux claustras latérales et une claustra avant, ainsi qu’une claustra de toit et forme un espace d’attente relativement clos, et avantageusement végétalisé sur toutes ses parois. Un ou plusieurs dispositifs de rafraîchissement 10 sont disposés dans une ou plusieurs des parois de l’abri.
Dans certaines mises en œuvre, le sol sur lequel est placé l’abri 1 est pourvu d’une couche drainante et perméable.
Avantageusement, les matériaux formant l’assise 2, les montants 4, les tourillons 5 sont de couleur claire, ou revêtus en surface par un matériau de couleur claire, dont l’albédo est supérieur ou égal à 0.4.
L’abri 1 servant de lieu d’attente d’un véhicule de transport, tel que par exemple autobus ou tramways, peut également servir de zone de stationnement pour des vélos, ou des véhicules de mobilité douce.
L’abri selon l’invention présente de nombreux avantages.
Le système de rafraîchissement est non polluant, et ne nécessite aucun apport d’énergie, notamment d’énergie électrique.
L’abri est avantageusement construit en matériaux éco-conçus, l’assise étant de préférence en terre stabilisée, les montants étant de préférence en bois PEFC.
Les composants de l’abri sont de conception modulaire. En fonction de la fréquentation de l’abri, le nombre de blocs formant l’assise 2, le nombre de montants 4 et de dispositifs de rafraîchissement 10 peut être augmenté ou diminué.
Les composants de l’abri sont avantageusement déplaçables, à l’aide d’un chariot élévateur ou d’une grue légère, permettant l’installation provisoire ou éphémère de l’abri, pour des essais ou lors de la création de lignes provisoires de transport, par exemple lors d’évènements sportifs ou culturels.
L’abri ne nécessite la connexion à aucune source d’énergie ou réseau électrique pour assurer un confort thermique aux personnes attendant les transports. L’abri est ainsi adapté pour une mise en place en tout emplacement urbain, péri-urbain, ou rural.
Les modules formant l’abri peuvent être ajoutés à des abris existants, pour en améliorer le confort thermique, avec un impact environnemental minimal, et une amélioration de l’intégration dans le paysage.
Les modules formant l’abri facilitent la végétalisation, renforçant l’effet de rafraîchissement provenant des dispositifs 10, en particulier dans les îlots de chaleur urbains.
Les abris peuvent faire l’objet d’essais et être adaptés au fur et à mesure des observations. Il est possible de déplacer l’abri, par exemple en rotation autour d’un axe vertical, pour mieux exploiter les directions des vents dominants, par exemple tramontane (ou vent du nord) ou mistral, soufflant par exemple dans la vallée du Rhône et sur le littoral méditerranéen. Il est également possible de déplacer l’abri, pour tenir compte de la vitesse moyenne des vents et de l’orientation des vents dominants suivant les saisons. Il est également possible de déplacer l’abri, pour tenir compte des variations d’ensoleillement suivant les saisons. De telles opérations ne sont pas envisageables avec les abris conventionnels qui sont scellés au sol.
Les abris selon l’invention facilitent la diminution de sensation de chaleur par une perspiration accélérée.
Lors des essais, des mesures de température de l’air en sortie du dispositif 10, et des mesures de vitesse d’écoulement de l’air en entrée et en sortie du dispositif 10 de rafraîchissement sont avantageusement effectuées.
Le fonctionnement de l’abri ne donne pas lieu à gaspillage de l’eau, contrairement aux fontaines, arrosages ou brumisateurs employés pour la réalisation d’îlots de fraicheur urbains.
La construction de l’abri valorise avantageusement les matériaux issus de l’économie locale (notamment terre, fibre végétale, liants pour l’assise en terre stabilisée, bois pour les montants et traverses). La construction de l’abri ne nécessite pas de maçonnerie de fondation.
Le fonctionnement de l’abri ne donne pas lieu à problèmes en termes sanitaires, l’eau éventuellement placée en partie basse de la tour s’évaporant sans être projetée en gouttelettes, en brouillard ou en brume.

Claims (10)

  1. Abri (1) d’attente de véhicule de transport ou poteau d’arrêt, l’abri (1) ou le poteau d’arrêt comprenant un dispositif (10) de rafraîchissement de l’air ambiant, l’abri (1) ou le poteau d’arrêt étant caractérisé en ce que le dispositif (10) de rafraîchissement comprend une tour de circulation d’air, une partie inférieure de la tour étant pourvue d’une masse de matériau au travers de laquelle passe un conduit (12) de circulation d’air, la partie inférieure de la tour étant pourvue d’au moins une ouverture latérale (15) communiquant avec le conduit (12) de circulation d’air, la tour étant pourvue d’une partie supérieure présentant une paroi externe (14) à faible albédo, inférieur à 0.4.
  2. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi externe (14) de la partie supérieure de la tour présente un albédo inférieur à 0.3.
  3. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon la revendication 1, caractérisé en ce que la masse de matériau contenue dans la partie inférieure de la tour est humidifiée.
  4. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la masse de matériau contenue dans la partie inférieure de la tour comprend de la terre ou de la brique.
  5. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la tour est pourvue d’un dispositif d’extraction d’air, statique ou stato-dynamique.
  6. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend une assise (2) en terre stabilisée.
  7. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comprend une ombrière.
  8. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il est pourvu d’une première claustra (3) s’étendant verticalement.
  9. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il est pourvu d’une deuxième claustra de toit s’étendant horizontalement.
  10. Abri (1) ou poteau d’arrêt selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la première claustra (3) ou la deuxième claustra, ou la première et la deuxième claustra sont formées par l’assemblage de montants (4) et de tourillons (5).
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