FR3119967A1 - Dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche par au moins une espèce animale aquatique invasive - Google Patents
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Abstract
L’invention concerne un dispositif de protection d’un appât de pêche présentant un corps sphérique comprenant une première partie hémisphérique (11) et une deuxième partie hémisphérique (21) conçues pour être assemblées de manière démontable, la première partie hémisphérique (11) comprenant des moyens de filetage (11-3) externe, la deuxième partie hémisphérique (21) comprenant des moyens de filetage (21-3) interne, caractérisé en ce que la première partie hémisphérique (11) comprend un corps (11-1) surmonté d’une partie de protubérance (11-2) centrale, qui s’étend à partir du corps et sur lequel les moyens de filetage (11-3) externe sont formés, présentant une section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique avec un diamètre inférieur au diamètre du corps (11-1), étant en outre tronquée de manière à former au moins un méplat (11-4) longitudinal, dépourvu des moyens de filetage (11-3) externe, destiné à servir de moyen de limitation des frottements lors de l’assemblage et du démontage. Figure à publier avec l’abrégé : figure 1A
Description
L’invention concerne le domaine de la pêche, plus spécifiquement celui des appâts utilisés dans le cadre de la pêche à la ligne. Plus particulièrement l’invention concerne un dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche par une espèce animale aquatique non désiré.
La pêche est l’une des activités nourricières les plus anciennes utilisées par l’homme.
Celle-ci a vu l’apparition de technologies révolutionnaires, de la canne à pêche à l’hameçon en passant par le moulinet ou encore le fil de pêche en nylon. Et ce, en améliorant toujours plus l’efficacité avec laquelle l’homme peut attraper des animaux marins.
Dans son désir d’attraper des animaux marins de manière spécifique, de nombreux appâts ont vu le jour, tels que les appâts artificiels qui prennent la forme d’une proie spécifique afin de n’attirer que certains animaux marins.
Cependant, l’utilisation d’appâts vivants ou bien d’amorces pour attirer des animaux marins est la méthode la plus couramment utilisée. En effet, l’utilisation d’amorces est plébiscitée par de nombreux pêcheurs dans un grand nombre de types de pêches différents.
L’amorce est un appât jeté ou déposé dans l’eau pour attirer un animal marin à proximité de la ligne d’un pêcheur, plus particulièrement de l’hameçon. L’amorce se compose d’un mix de farines et d’adjuvants et peut prendre la forme d’une bille, plus communément appelée « bouillette », d’un diamètre compris entre 10 mm et 40 mm pouvant flotter ou non.
Afin d’éviter la perte des bouillettes et notamment optimiser la capture du poisson, des solutions ont vu le jour afin de permettre de relier et de maintenir la bouillette à une ligne d’une canne à pêche.
Une première solution décrite dans le brevet EP2384622 évoque l’utilisation d’un arrêt d’appât permettant de faire varier la longueur du montage au cheveu afin d’ajuster l’espacement de l’appât à l’hameçon, en évitant de raccourcir directement le cheveu.
Bien qu’une telle solution permette de faciliter la présentation de l’appât par rapport à l’hameçon, elle nécessite l’utilisation d’appâts comprenant un alésage afin d’y insérer l’arrêt d’appât. Or, il s’avère difficile à mettre en œuvre une telle solution du fait de la petite taille des appâts notamment des bouillettes et des outils ou hameçons à utiliser.
Ainsi, cette solution ne convient donc pas à tous les types d’appât. En outre, cette solution ne permet pas de protéger l’appât contre d’éventuels animaux marins non désirés qui sont susceptibles d’endommager l’appât obligeant l’utilisateur à le renouveler.
Une deuxième solution décrite dans la demande de brevet EP2198705 propose un dispositif d’accrochage d’appât permettant de simplifier l’accrochage d’un appât. En particulier, ce dispositif permet de réduire le nombre d’outils nécessaires pour accrocher l’appât. Pour cela, le dispositif d’accrochage d’appât comprend une vis auto taraudeuse comportant un œil intégré sur la tête de vis, permettant le passage d’une extrémité d’une ligne de pêche, ou bien d’une bague d’accrochage permettant de relier la vis à la ligne de pêche.
Il est clair qu’une telle solution permette de faciliter la présentation de l’appât par rapport à l’hameçon, et est adaptée pour être utilisée avec une grande variété d’appâts, notamment des bouillettes. Toutefois, cette solution ne permet pas non plus de protéger l’appât contre d’éventuels animaux marins non désirés qui sont susceptibles d’endommager l’appât obligeant l’utilisateur à le renouveler.
Enfin, une troisième solution décrite dans la demande de brevet GB2479569 porte sur un dispositif de protection d’un appât de pêche telle qu’une bouillette. Un tel dispositif présente une forme ronde ou bombée adaptée à la forme d’une bouillette.
Le dispositif de protection comprend en son centre un trou permettant le montage à une ligne de pêche, à proximité de l’hameçon ou via un système de montage au cheveu. Le dispositif de protection étant visible par l’animal marin, il permet l’utilisation de couleurs spécifiques attirant l’animal.
Cependant, le dispositif de protection est constitué de matière plastique et n’est pas comestible. Ainsi, la perte d’un tel dispositif de protection lors de son utilisation entraîne la pollution des cours d’eau et l’intoxication des animaux marins l’ingérant. Bien que le dispositif de protection empêche certains animaux marins de dégrader l’appât, celui-ci reste vulnérable à de nombreux prédateurs tels que les écrevisses, obligeant ainsi l’utilisateur à renouveler l’appât une fois endommagé.
Ainsi, il existe un besoin pour une solution permettant d’assurer le maintien et la protection d’un appât des espèces aquatiques indésirables tout en facilitant son montage à un système d’accrochage d’appât.
L’invention vise à résoudre, au moins partiellement, ce besoin.
L’invention vise en particulier un dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche par au moins une espèce aquatique invasive.
Dans l’invention, le dispositif de protection présente un corps sphérique qui comprend une première partie hémisphérique et une deuxième partie hémisphérique qui sont conçues pour être assemblées de manière démontable.
En particulier, la première partie hémisphérique comprend des moyens de filetage externe et la deuxième partie hémisphérique comprend des moyens de filetage interne qui permettent de venir en prise avec les moyens de filetage externe.
Par ailleurs, dans l’invention, la première partie hémisphérique comprend un corps surmonté d’une partie de protubérance centrale qui s’étend à partir du corps et sur lequel les moyens de filetage externe sont formés. En outre, la partie de protubérance centrale présente une section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique avec un diamètre inférieur au diamètre du corps. De plus, la partie de protubérance est en outre tronquée de manière à former au moins un méplat longitudinal qui est dépourvu des moyens de filetage externe et qui est destiné à servir de moyen de limitation des frottements lors de l’assemblage et du démontage de la première partie hémisphérique avec la deuxième partie hémisphérique.
Dans un premier exemple, la première partie hémisphérique et/ou la deuxième partie hémisphérique présentent une épaisseur comprise entre 1 mm et 2 mm.
Dans un deuxième exemple, le diamètre de la première partie hémisphérique et/ou de la deuxième partie hémisphérique sont compris entre 10 mm et 50 mm.
Dans un troisième exemple, la hauteur de la partie de protubérance est comprise entre 1 mm et 5 mm.
Dans une première mise en œuvre, la section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique de la partie de protubérance est tronquée de manière à former deux méplats longitudinaux qui sont dépourvus de moyens de filetage. Par ailleurs, les méplats longitudinaux étant disposés de manière à être parallèles entre eux.
Dans une deuxième mise en œuvre, le dispositif de protection comporte un ergot d’appui qui est ménagé sur la surface extérieure du dispositif de protection et qui est destiné à soutenir tout ou partie d’au moins un doigt d’un utilisateur du dispositif de protection de manière à faciliter l’assemblage et le démontage de la première partie hémisphérique avec la deuxième partie hémisphérique.
Dans un exemple de la deuxième mise en œuvre, l’ergot d’appui est formé sur la première partie hémisphérique et/ou sur la deuxième partie hémisphérique.
Dans une troisième mise en œuvre, le dispositif de protection comprend des premières ouvertures traversantes en biseau, vers l’intérieur du dispositif de protection, qui présentent au moins une pente prédéterminée qui est ménagée à travers l’épaisseur du dispositif de protection sur une première portion prédéterminée de la circonférence dudit dispositif de protection.
Dans une quatrième mise en œuvre, le dispositif de protection comprend des deuxièmes ouvertures traversantes qui sont ménagées à travers les pôles de la première partie hémisphérique et de la deuxième partie hémisphérique.
Dans un premier exemple de l’invention, la première partie hémisphérique et la deuxième partie hémisphérique sont en poly lactide biosourcé.
Dans un deuxième exemple de l’invention, la première partie hémisphérique et la deuxième partie hémisphérique sont constituées d’un matériau adapté pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans une longueur d’onde allant de 400 nm à 800 nm.
Dans un troisième exemple de l’invention, les matériaux constituant la première partie hémisphérique et la deuxième partie hémisphérique sont respectivement adaptés pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans des gammes de longueurs d’onde différentes de sorte que les couleurs respectivement perçues sont différentes.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatif.
Les figures ne respectent pas nécessairement les échelles, notamment en épaisseur, et ce à des fins d’illustration.
On entend par « amovible » ou « démontable » la capacité à être détachée, enlevée ou démontée aisément sans avoir à détruire des moyens de fixation ; soit parce qu’il n’y a pas de moyen de fixation, soit parce que les moyens de fixation sont aisément et rapidement démontables (p. ex. encoche, vis, languette, ergot, clips). Par exemple, par amovible, il faut comprendre que l’objet n’est pas fixé par soudure ou par un autre moyen non prévu pour permettre de détacher l’objet.
L’expression « bas de ligne » fait référence à tout type de montage de pêche connu pouvant être monté, par exemple via une agrafe, à un corps de ligne relié à une canne à pêche.
Par « corps sphérique », il faut comprendre un corps présentant un profil curviligne au sens large. Le corps peut présenter la forme d’une sphère, une forme ovoïde ou encore elliptique. Dans une mise en œuvre particulière, le corps peut se présenter sous forme de capsule ou de gélule similaires à l’enveloppe soluble de certains médicaments.
Par « espèce aquatique invasive », on entend tout animal marin non désiré dans l’environnement aquatique envisagé et qui est susceptible de dégrader un appât.
L’expression « compris entre » lorsqu’elle est associée à une plage de valeurs inclut l’ensemble des valeurs, bornes comprises, définies par cette plage.
Dans la description, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.
Lors d’une session de pêche, le pêcheur a bien souvent pour objectif de capturer certaines espèces aquatiques plutôt que d’autres, l’orientant ainsi vers des points d’eau connus pour abriter les espèces aquatiques désirées.
Cependant, une des problématiques rencontrées par les pêcheurs est la colonisation de ces points d’eau par d’autres espèces aquatiques invasives les empêchant de capturer les espèces aquatiques désirées. En effet, il est bien connu que certaines espèces aquatiques, telles que les écrevisses ou bien le poisson-chat, ont colonisé certains points d’eau, par leur migration ou leur introduction dans le milieu par l’homme, et s’y développent particulièrement vite, entrant ainsi en compétition avec les espèces aquatiques locales. Le pêcheur se retrouve ainsi en difficulté pour réussir à attraper les espèces aquatiques locales (c.-à-d., désirés).
En outre, la colonisation des points d’eau par ces espèces aquatiques dites « invasives » fait que les appâts utilisés par les pêcheurs sont bien souvent dégradés ou bien entièrement consommés par ces espèces aquatiques invasives, obligeant ainsi les pêcheurs à renouveler les appâts.
Le renouvellement de ces appâts peut s’avérer fastidieux puisque d’une part le pêcheur peut ne pas se rendre compte que l’appât a été endommagé et nécessite d’être changé, et d’autre part le remplacement de l’appât nécessite de démonter le bas de ligne, de changer l’appât puis de remonter le bas de ligne ce qui est particulièrement chronophage lorsque cela doit être répété plusieurs fois lors d’une session de pêche.
Face à ces insuffisances, les inventeurs ont développé un dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche permettant d’éviter la dégradation de l’appât par des espèces aquatiques et de s’affranchir du démontage/remontage de tout ou partie du bas de ligne lorsque l’appât ou le dispositif de protection doivent être changés. Selon un aspect, l’invention se rapporte à un dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche par une espèce aquatique invasive.
En particulier et comme illustré dans les figures 1A à 2C, le dispositif de protection présente un corps sphérique qui comprend une première partie hémisphérique 11 et une deuxième partie hémisphérique 21.
Le dispositif de protection selon l’invention ayant pour fonction principale le maintien d’un appât, le corps sphérique pourra avantageusement être conçu pour épouser la forme de l’appât. Ainsi, dans le cas où l’appât présente une forme tubulaire, tel qu’un appât de type pellet, le corps sphérique peut être un corps allongé longitudinalement et présenter une forme dite « en gélule » ou en « capsule ».
La première partie hémisphérique 11 comprend un corps 11-1 surmonté d’une partie de protubérance 11-2 centrale qui s’étend à partir du corps et sur lequel des moyens de filetage 11-3 externe sont formés.
Afin de permettre la formation d’une liaison mécanique avec la deuxième partie hémisphérique 21, la partie de protubérance 11-2 centrale présente une section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique dont le diamètre est inférieur au diamètre du corps 11-1, plus particulièrement de la partie du corps 11-1 surmontée par la partie de protubérance11-2.
Afin de permettre au dispositif de protection d’accueillir tout type d’appât couramment utilisé dans le domaine de la pêche à la ligne, plus particulièrement les appâts de type bouillette, le diamètre de la première partie hémisphérique 11 et/ou de la deuxième partie hémisphérique 21 peut être compris entre 10 mm et 50 mm.
Lorsque le dispositif de protection 1 séjourne dans l’eau de manière prolongée, l’action de l’eau peut induire un gonflement de l’appât, mais également une déformation du dispositif de protection bloquant ainsi son ouverture. De ce fait, l’utilisateur souhaitant procéder à l’ouverture du dispositif de protection devra appliquer une plus grande force sur l’une et/ou l’autre des première et deuxième parties hémisphériques 11, 21 augmentant ainsi le risque de casser le dispositif de protection lors de sa manipulation.
Afin de faciliter l’ouverture et la fermeture du dispositif de protection 1, la partie de protubérance 11-2 est en outre tronquée de manière à former au moins un méplat 11-4 longitudinal.
Comme représenté en , le méplat 11-4 est formé par une surface sensiblement plane ménagée sur la partie de protubérance 11-2. Ainsi, la partie de protubérance 11-2 tronquée, formée par le méplat 11-4, est dépourvue des moyens de filetage 11-3 externe.
De manière avantageuse, le méplat 11-4 peut être parallèle à l’axe de révolution de la première partie hémisphérique 11.
En outre, le méplat 11-4 permet avantageusement de faciliter le positionnement des première et deuxième parties hémisphériques 11, 21 et plus particulièrement la coopération entre les moyens de filetage 11-3 externe et les moyens de filetage 21-3 interne. En effet, le méplat 11-4 permet de limiter la surface de contact entre les moyens de filetage 11-3 externe et les moyens de filetage 21-3 interne.
Le méplat 11-4 est donc destiné à servir de moyen de limitation des frottements lors de l’assemblage et du démontage de la première partie hémisphérique 11 avec la deuxième partie hémisphérique 21. De ce fait, l’utilisation d’un tel méplat 11-4 permet d’éviter le blocage de la première partie hémisphérique 11 par rapport à la deuxième partie hémisphérique 21, notamment lorsque le dispositif de protection subit une déformation par son utilisation prolongée ou bien lorsque le volume de l’appât augmente générant ainsi l’apparition d’efforts au niveau des moyens de filetage 11-3 externe et des moyens de filetage 21-3 interne.
Afin de faciliter encore plus l’ouverture et la fermeture du dispositif de protection, la section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique de la partie de protubérance 11-2 peut être tronquée de manière à former deux méplats 11-4 longitudinaux dépourvus de moyens de filetage 11-3. Les deux méplats 11-4 longitudinaux peuvent être disposés de manière à être parallèles ou sensiblement parallèles entre eux.
Dans un mode de réalisation particulier, la section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique de la partie de protubérance 11-2 peut être tronquée de manière à former quatre méplats 11-4 longitudinaux dépourvus de moyens de filetage 11-3. Les quatre méplats 11-4 longitudinaux peuvent être disposés de sorte que les méplats 11-4 sont opposés deux à deux et de sorte que les méplats 11-4 opposés sont parallèles ou sensiblement parallèles deux à deux.
Les moyens de filetage 11-3 externe peuvent notamment correspondre à un ou plusieurs filets hélicoïdaux formés sur la partie de protubérance 11-2 de la première partie hémisphérique 11.
Un dispositif de protection conforme à l’invention comprend une deuxième partie hémisphérique 21 comprenant un deuxième corps 21-1 et des moyens de filetage 21-3 interne permettant de venir en prise avec les moyens de filetage 11-3 externe de la première partie hémisphérique 11.
Pour cela, la deuxième partie hémisphérique 21 peut comprendre un rebord 21-2, entourant un trou, autour duquel les moyens de filetage 21-3 interne sont formés, par exemple via un taraudage de l’intérieur du rebord 21-2 formé par le trou. Le rebord 21-2 peut avantageusement présenter un diamètre supérieur au deuxième corps 21-1 afin de permettre la formation d’une liaison mécanique avec la première partie hémisphérique 11.
De manière avantageuse, le rebord 21-2 pourra présenter des dimensions adaptées pour permettre la formation des moyens de filetage 21-3 interne de sorte que ces derniers puissent venir en prise avec les moyens de filetage 11-3 externe permettant ainsi la formation d’une liaison mécanique réversible.
Afin d’assurer une prise suffisante entre les moyens de filetage 21-3 interne et les moyens de filetage 11-3 externe, la partie de protubérance 11-2 du dispositif de protection peut présenter une hauteur comprise entre 1 mm et 5 mm.
En outre, la partie de protubérance 11-2 du dispositif de protection peut présenter un diamètre adapté pour permettre au moyen de filetage 21-3 interne de venir en prise avec les moyens de filetage 11-3 externe. Dans le cas où le corps 11-1 de la première partie hémisphérique 11 comporte un creux, le diamètre de la partie de protubérance 11-2 peut également être adapté à celui de l’appât, notamment à une bouillette. Ainsi, dans un premier exemple, le diamètre intérieur de la partie de protubérance 11-2 peut être compris entre 15 mm et 20 mm. Aussi, dans un deuxième exemple, le diamètre extérieur de la partie de protubérance 11-2 peut être compris entre 16 mm et 21 mm.
À tout le moins, la première partie hémisphérique 11 et la deuxième partie hémisphérique 21 sont conçues pour être assemblées de manière démontable, notamment par l’intermédiaire d’une liaison mécanique réversible formée respectivement par les moyens de filetage 11-3 externe et les moyens de filetage 21-3 interne.
De manière avantageuse et comme évoqué précédemment, la première partie hémisphérique 11 et/ou la deuxième partie hémisphérique 21 peuvent être en partie creuse afin d’accueillir un appât.
À titre d’exemple non limitatif, le corps 11-1 de la première partie hémisphérique et le corps 21-1 de la deuxième partie hémisphérique 21 sont assemblés de manière à former une enceinte adaptée pour accueillir un appât tel qu’une bouillette.
De manière préférée, le diamètre intérieur de l’enceinte est sensiblement plus grand que le diamètre de la bouillette. Par exemple, le diamètre intérieur de l’enceinte peut présenter un diamètre supérieur, compris entre 1 mm et 2 mm, à celui de la bouillette. Préférentiellement, l’enceinte présente une forme adaptée pour épouser la forme de l’appât et présente en outre des dimensions sensiblement supérieures à celle de l’appât. À titre d’exemple non limitatif, lorsque l’appât est une bouillette de diamètre égal à 15 mm, le diamètre intérieur de l’enceinte est sensiblement égal à 16 mm ou plus.
En outre, la paroi d’un dispositif de protection conforme à l’invention peut présenter une épaisseur comprise entre 1 mm et 2 mm. La paroi peut être pleine ou creuse. Quand la paroi est pleine, elle peut comprendre un matériau qui modifie la masse du dispositif. Une telle épaisseur permet de conférer une résistance mécanique suffisante au dispositif de protection afin d’éviter toute rupture lorsque celui-ci est manipulé par l’utilisateur. En outre, une telle épaisseur permet de limiter la densité du dispositif de protection et ainsi éviter toute influence de ce dernier sur la flottabilité de l’appât utilisé en lien avec ledit dispositif de protection.
Lors de la manipulation du dispositif de protection, les mains de l’utilisateur et le dispositif de protection sont bien souvent mouillés rendant le dispositif de protection glissant.
Pour s’affranchir de tels glissements dus aux conditions inhérentes à la pratique de la pêche, le dispositif de protection peut comporter un ergot 11-5 d’appui ménagé sur la surface extérieure du dispositif de protection.
Un tel ergot est destiné à soutenir tout ou partie d’au moins un doigt d’un utilisateur du dispositif de protection de manière à faciliter l’assemblage et le démontage de la première partie hémisphérique 11 avec la deuxième partie hémisphérique 21.
Plus particulièrement, l’ergot 11-5 d’appui peut être formé sur la première partie hémisphérique 11 et/ou sur la deuxième partie hémisphérique 21.
Lorsqu’un ergot 11-5 est positionné sur chaque partie hémisphérique, chaque ergot 11-5 peut être disposé de manière à faire contre appui, lorsque l’utilisateur place un doigt respectivement sur chaque ergot 11-5 d’appui, facilitant ainsi l’ouverture et la fermeture du dispositif de protection.
Un dispositif de protection et plus particulièrement les première et deuxième partie hémisphérique 11, 21, peuvent comprendre des premières ouvertures traversantes 30. De telles ouvertures traversantes 30 permettent de faciliter la diffusion de l’appât, notamment lorsque celui-ci prend la forme d’une bouillette, et ainsi attirer au moins une espèce aquatique désirée à proximité de l’appât.
De telles premières ouvertures traversantes 30 sont en biseau en direction de l’intérieur de du dispositif de protection et peuvent par exemple prendre une forme oblongue. Une telle configuration permet d’éviter toute dégradation de l’appât en empêchant l’introduction des pinces ou des mandibules de certaines espèces aquatiques invasives ou non désirées.
Les premières ouvertures traversantes 30 présentent au moins une pente 31 prédéterminée. La pente 31 est ménagée à travers l’épaisseur du dispositif de protection sur une première portion prédéterminée de la circonférence dudit dispositif de protection.
Par ailleurs, dans une mise en œuvre particulière, les ouvertures traversantes 30 peuvent présenter des largeurs différentes.
Cela permet avantageusement de conserver une diffusion optimale de l’appât tout en évitant que des espèces aquatiques invasives ou non désirées, telles que les crustacés, dégradent l’appât en introduisant leurs pinces ou leurs mandibules par les premières ouvertures traversantes 30. Notamment, les ouvertures traversantes 30 peuvent présenter des largeurs différentes telles, qu’une écrevisse puisse introduire au mois l’une de ses pinces dans les premières ouvertures traversantes 30 sans toutefois pouvoir l’ouvrir pour se saisir de l’appât.
En outre, lorsque le dispositif de protection est recouvert d’une pâte d’enrobage, on peut introduire de la pâte d’enrobage dans les premières ouvertures traversantes 30 de sorte à la maintenir contre la surface extérieure du dispositif de protection. Ceci a pour effet d’optimiser la diffusion des arômes de la pâte d’enrobage, car celle-ci reste maintenue autour du dispositif de protection, beaucoup plus longtemps que dans l’art antérieur. En effet, la pâte d’enrobage est souvent utilisée pour l’enrobage d’appâts et plus particulièrement de bouillettes. Cependant, la tenue de la pâte d’enrobage autour de la bouillette n’est pas optimale et ladite pâte a tendance à se désolidariser de la bouillette obligeant ainsi l’utilisateur à renouveler la pâte d’enrobage.
Afin de permettre le montage du dispositif de protection sur un bas de ligne, ledit dispositif de protection peut comprendre des deuxièmes ouvertures traversantes 40 qui sont ménagées à travers les pôles de la première partie hémisphérique 11 et de la deuxième partie hémisphérique 21.
De préférence, la première partie hémisphérique 11 et la deuxième partie hémisphérique 21 comportent respectivement une deuxième ouverture 40 traversante circulaire, la deuxième ouverture traversante 40 de la première partie hémisphérique 11 étant parallèle à la deuxième ouverture traversante 40 de la deuxième partie hémisphérique 21.
Un dispositif de protection conforme à l’invention est de préférence composé d’un matériau biodégradable ne comprenant pas de substances nocives pour la faune et la flore sauvage ou susceptibles de polluer les cours d’eau. À titre d’exemples non limitatifs, des matériaux répondant à la norme NF EN 13432 : 2000 peuvent convenir. Ainsi, la première partie hémisphérique 11 et la deuxième partie hémisphérique 21 peuvent être formées par un tel matériau comme le poly lactide biosourcé.
Un des avantages d’un dispositif de protection selon l’invention est qu’il permet de combiner des couleurs différentes afin d’attirer une espèce aquatique.
Comme détaillé précédemment, les moyens de filetage 11-3 externe de la première partie hémisphérique et les moyens de filetage 21-3 interne de la deuxième partie hémisphérique 21 sont agencés pour former une liaison mécanique réversible.
Ainsi, chaque partie hémisphérique est interchangeable et peut être constituée d’un matériau adapté pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans une longueur d’onde allant de 400 nm à 800 nm. Ainsi, cela permet d’adapter tout ou partie du dispositif de protection aux conditions de pêche, que cela soit lié aux conditions environnementales (en eaux troubles, etc.), ou au type de pêche (pêche au posé ou bien pêche en surface).
En outre, afin de démultiplier l’attrait du dispositif de protection pour une espèce aquatique donnée, le matériau constituant la première partie hémisphérique 11 et le matériau constituant la deuxième partie hémisphérique 21 peuvent être adaptés pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans des gammes de longueurs d’onde différentes de sorte que les couleurs de la première partie hémisphérique 11 et de la deuxième partie hémisphérique 21 respectivement perçues sont différentes.
Cela permet notamment de combiner des parties hémisphériques de couleurs différentes sans avoir à changer l’intégralité du dispositif de protection plus particulièrement lorsque celui-ci est monté sur un bas de ligne.
Pour augmenter encore plus l’attrait du dispositif de protection selon l’invention, le matériau constituant la première partie hémisphérique 11 et la deuxième partie hémisphérique 21 peut être fluorescent.
Nous avons décrit et illustré l’invention. Toutefois, l’invention ne se limite pas aux formes de réalisations que nous avons présentées. Ainsi, un expert du domaine peut déduire d’autres variantes et modes de réalisation, à la lecture de la description et des figures annexées.
L’invention peut faire l’objet de nombreuses variantes et applications autres que celles décrites ci-dessus. En particulier, sauf indication contraire, les différentes caractéristiques structurelles et fonctionnelles de chacune des mises en œuvre décrite ci-dessus ne doivent pas être considérées comme combinées et/ou étroitement et/ou inextricablement liées les unes aux autres, mais au contraire comme de simples juxtapositions. En outre, les caractéristiques structurelles et/ou fonctionnelles des différents modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent faire l’objet en tout ou partie de toute juxtaposition différente ou de toute combinaison différente.
Claims (12)
- Dispositif de protection contre l’ingestion d’un appât de pêche par au moins une espèce aquatique invasive, le dispositif de protection (1) présentant un corps sphérique qui comprend une première partie hémisphérique (11) et une deuxième partie hémisphérique (21) qui sont conçues pour être assemblées de manière démontable, la première partie hémisphérique (11) comprenant des moyens de filetage (11-3) externe, la deuxième partie hémisphérique (21) comprenant des moyens de filetage (21-3) interne permettant de venir en prise avec les moyens de filetage (11-3) externe,
caractérisé en ce que la première partie hémisphérique (11) comprend un corps (11-1) surmonté d’une partie de protubérance (11-2) centrale qui s’étend à partir du corps et sur lequel les moyens de filetage (11-3) externe sont formés,
la partie de protubérance (11-2) centrale présentant une section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique avec un diamètre inférieur au diamètre du corps (11-1), la partie de protubérance (11-2) étant en outre tronquée de manière à former au moins un méplat (11-4) longitudinal, dépourvu des moyens de filetage (11-3) externe, destiné à servir de moyen de limitation des frottements lors de l’assemblage et du démontage de la première partie hémisphérique (11) avec la deuxième partie hémisphérique (21). - Dispositif de protection (1) selon la revendication 1, dans lequel la première partie hémisphérique (11) et/ou la deuxième partie hémisphérique (21) présentent une épaisseur comprise entre 1 mm et 2 mm.
- Dispositif de protection (1) selon les revendications 1 ou 2, dans lequel le diamètre de la première partie hémisphérique (11) et/ou de la deuxième partie hémisphérique (21) sont compris entre 10 mm et 50 mm.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la hauteur de la partie de protubérance (11-2) est comprise entre 1 mm et 5 mm.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la section transversale de forme sensiblement cylindrique ou tronconique de la partie de protubérance (11-2) est tronquée de manière à former deux méplats (11-4) longitudinaux dépourvus de moyens de filetage (11-3), lesdits méplats (11-4) longitudinaux étant disposés de manière à être parallèles entre eux.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, ledit dispositif de protection comportant un ergot (11-5) d’appui ménagé sur la surface extérieure du dispositif de protection et qui est destiné à soutenir tout ou partie d’au moins un doigt d’un utilisateur du dispositif de protection de manière à faciliter l’assemblage et le démontage de la première partie hémisphérique (11) avec la deuxième partie hémisphérique (21).
- Dispositif de protection (1) selon la revendication 6, dans lequel l’ergot (11-5) d’appui est formé sur la première partie hémisphérique (11) et/ou sur la deuxième partie hémisphérique (21).
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, ledit dispositif de protection comprenant des premières ouvertures traversantes (30) en biseau, vers l’intérieur du dispositif de protection, qui présentent au moins une pente prédéterminée qui est ménagée à travers l’épaisseur du dispositif de protection sur une première portion prédéterminée de la circonférence dudit dispositif de protection.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, ledit dispositif de protection comprenant des deuxièmes ouvertures (40) traversantes qui sont ménagées à travers les pôles de la première partie hémisphérique (11) et de la deuxième partie hémisphérique (21).
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel la première partie hémisphérique (11) et la deuxième partie hémisphérique (21) sont en poly lactide biosourcé.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel la première partie hémisphérique (11) et la deuxième partie hémisphérique (21) sont constituées d’un matériau adapté pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans une longueur d’onde allant de 400 nm à 800 nm.
- Dispositif de protection (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel les matériaux constituant la première partie hémisphérique (11) et la deuxième partie hémisphérique (21) sont respectivement adaptés pour réfléchir un rayonnement monochromatique dans des gammes de longueurs d’onde différentes de sorte que les couleurs respectivement perçues sont différentes.
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