FR3119766A3 - Dispositif adaptable pour fauteuil roulant et installation le comportant - Google Patents

Abstract

Dispositif adaptable pour fauteuil roulant et installation le comportant. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) comprenant au moins une console support (9) solidarisée à un tube de direction (10) recevant une fourche (11) de roue(s) directrice(s) (12), solidarisée aussi à une potence d’accrochage (13) d’où s’étendent deux bras propres à être solidarisés à des montants (8) du châssis avant (7) d’un fauteuil roulant (2), ladite potence d’accrochage (13) étant solidaire de la console support (9) entre, au moins, une position active surélevée et une position de repos, ledit dispositif (1) comportant encore des moyens d’actionnement à commande manuelle pour repousser la potence d’accrochage (13) depuis sa position de repos dans sa position active surélevée et inversement, lesdits moyens d’actionnement étant complétés par des moyens de blocage à commande de déblocage manuel propre à maintenir la potence d’accrochage (13) dans sa position active surélevée. Figure pour l’abrégé : Fig.10

Description

Dispositif adaptable pour fauteuil roulant et installation le comportant

L’invention a trait à un dispositif adaptable pour fauteuil roulant apte à former un véhicule motorisé une fois solidarisé à un fauteuil roulant. Ce dispositif comporte au moins une console support à laquelle est solidarisée un tube de direction, ladite console support étant solidarisée également à une potence d’accrochage d’où s’étendent deux bras de fixation, notamment définis aptes à être solidarisés à un avant d’un châssis d’un fauteuil roulant.

La présente invention concerne plus particulièrement le domaine des fauteuils roulants pour personnes ayant des difficultés pour se déplacer, notamment en raison d’un handicap.

Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif permettant d’équiper un tel fauteuil roulant d’une fourche à roue dite directrice qui en facilite le déplacement, notamment à vitesse plus importante, sous l’impulsion d’un système d’entraînement motorisé.

L’invention a trait également à une installation comportant un fauteuil roulant équipé d’un tel dispositif adaptable pour fauteuil roulant.

De manière usuelle, un fauteuil roulant comporte essentiellement un châssis surmonté d’un siège et d’un dossier tout en reposant au sol au travers, d’une part, de grandes roues arrière et, d’autre part, de deux petites roues avant directrices. En partie avant, ce châssis reçoit encore une potence repose-pieds rattachée à des montants du châssis avant notamment tubulaires, tandis qu’en partie arrière, notamment en partie supérieure de dossier, sont ménagées des poignées de poussée.

Si les petites roues directrices avant facilitent l’orientation du fauteuil roulant en cas de déplacement à petite vitesse et sur sol régulier, il est indispensable qu’à ces deux petites roues avant directrices se substitue une seule roue directrice de diamètre plus conséquent lorsque l’on cherche à soumettre ce fauteuil roulant à une vitesse de déplacement plus conséquente.

Ainsi, il est connu des fauteuils roulants pour pratique sportive à système d’entraînement à manivelle, similaire à un pédalier de vélo, permettant de former un guidon pour diriger le fauteuil, sachant qu’à un tel système d’entraînement manuel peut encore se substituer des moyens moteurs adaptés, notamment un moteur électrique, ledit fauteuil comportant également un guidon de direction.

D’ailleurs, tout comme pour les vélos, il existe, aujourd’hui, des systèmes d’entraînement manuels ou à assistance électrique pour de tels fauteuils roulants à pratique sportive.

Le problème de ces derniers consiste, la plupart du temps, en ce qu’ils ne peuvent se substituer à un fauteuil roulant traditionnel dont l’encombrement et la maniabilité sont plus adaptés à un usage courant.

Aussi, comme on le comprend, une personne présentant un handicap limitant sa mobilité doit nécessairement disposer de deux types de fauteuils distincts dont l’un de configuration spécifique en fonction de l’usage sportif souhaité. C’est notamment le cas pour non seulement se déplacer dans un environnement citadin, mais aussi pour se déplacer hors des chemins goudronnés. Les petites roues du fauteuil roulant traditionnel sont en effet inadaptées à un déplacement sur un terrain accidenté.

Il existe des solutions de dispositifs adaptables pour fauteuils roulants comprenant au moins une console support à laquelle est solidarisé au moins un tube de direction pour la réception, de manière pivotante, d’une fourche avant directrice reliée à un guidon. A cette console support est encore solidarisée une potence d’accrochage d’où s’étendent deux bras de fixation définis aptes à coopérer, pour en être rendus solidaires, avec les montants du châssis avant notamment tubulaires d’un fauteuil roulant traditionnel. Il convient de noter qu’il est préférable alors de retirer la potence repose-pieds normalement rattachée au châssis pour qu’elle n’interfère pas avec l’installation du dispositif.

Ainsi, ces bras de fixation sont équipés, à leur extrémité, de pinces sous forme de deux mâchoires dont l’une est mobile par rapport à l’autre pour pouvoir être resserrée sur l’un des montants du châssis avant du fauteuil roulant. Ce serrage intervient habituellement au travers d’un système écrou et vis à papillon pour un serrage manuel relativement long et fastidieux. Il est difficile de plus pour une personne handicapée assise dans le fauteuil roulant de serrer et desserrer ce système. C’est d’autant plus vrai que les personnes en fauteuil roulant ont habituellement des muscles abdominaux et dorsaux affaiblis ou atrophiés, ce qui les empêchent de pencher ou de relever le torse. A cela on peut ajouter quelquefois des difficultés de préhension dues à diverses raisons ou maladies.

De tels dispositifs adaptables comportent encore, généralement, des moyens de levage du fauteuil roulant pour dégager du sol les roues directrices avant de ce dernier afin que puisse(nt) leur être substituer la ou les roues directrices de ce dispositif adaptable.

Aussi, la console support peut recevoir une structure formant béquille au dispositif adaptable qui, si elle permet de maintenir ce dernier dans une position érigée stable une fois détaché du fauteuil roulant, elle permet encore de surélever ce dernier pour dégager ces roues directrices avant au moment de la solidarisation du dispositif adaptable sur le fauteuil roulant.

Ainsi, cette structure de béquille peut prendre appui sous les montants du châssis avant du fauteuil roulant et, par un effet de levier, soulever ce dernier. C’est à ce moment-là que sont resserrées, sur ces montants du châssis avant, les mâchoires que comportent les bras de fixation du dispositif adaptable.

L’effort à exercer pour provoquer cet effet de levier et soulever, dans sa partie avant le fauteuil roulant, peut s‘avérer contraignant. C’est notamment vrai dans les cas évoqués plus haut, d’une personne assise dans le fauteuil roulant qui présenterait des muscles abdominaux ou dorsaux faibles, ou présentant des difficultés de préhension. L’intervention d’un tiers pour assurer la manœuvre peut alors être nécessaire.

Dans le cadre de cet état de la technique, il est encore connu d’équiper des bras de fixation de la potence d’accrochage du dispositif adaptable d’un système à genouillère à blocage. En somme, au travers d’une articulation le long de ces bras de fixation, le dispositif adaptable peut être fixé sur le fauteuil roulant lorsque celui-ci repose au sol à la fois au travers de ses grandes roues arrière et de ses roues avant directrices. Par un effet de basculement en arrière du fauteuil et d’articulation des bras de fixation du dispositif adaptable qui en découle, intervient un moyen de blocage de ladite articulation de ces bras de fixation assurant le maintien du fauteuil roulant dans une position légèrement surélevée dans sa partie avant pour éviter que ses roues directrices ne reposent au sol. La position de blocage est sécurisée par l’utilisation ici aussi d’un système écrou et vis à papillon pour un blocage en position voulue relativement long et fastidieux.

Une commande de déblocage de ce moyen de blocage permet, au travers d’une manœuvre de basculement similaire du fauteuil roulant, de libérer les articulations des bras de fixation pour que les roues avant directrices du fauteuil roulant soient posées à nouveau au sol, permettant ensuite de détacher le dispositif adaptable du fauteuil roulant.

Si cette dernière solution est avantageuse en ce qu’elle évite une commande de soulèvement du fauteuil roulant, les manœuvres de basculement à effectuer pour obtenir le blocage ou, selon le cas, le déblocage des bras de fixation articulés nécessitent une certaine dextérité, sans compter que le blocage ou, selon le cas, le déblocage de l’articulation d’un bras peut intervenir sans que l’articulation de l’autre bras ne se bloque ou, respectivement, ne se débloque, engendrant un risque de basculement du fauteuil roulant.

Un autre inconvénient des systèmes adaptables décrits ci-avant réside dans le fait qu’ils comportent une grande roue avant centrale venant se substituer aux deux petites roues avant directrices du fauteuil roulant. On obtient ainsi, une fois le dispositif connecté à un fauteuil roulant traditionnel, un ensemble formant tricycle pouvant se déplacer rapidement. Cependant, le gain de vitesse obtenu s’accompagne par un risque accru de chute. En effet, dans le cas d’un angle de braquage trop serré, ou d’un obstacle sur la route venant faire pivoter la roue avant centrale, la roue avant peut pivoter pour bloquer la course et devenir un obstacle. L’ensemble peut alors verser sur un côté, et blesser l’utilisateur, notamment dans le cas de vitesse élevée. C’est d’autant plus vrai dans le cas d’un utilisateur handicapé présentant des muscles atrophiés qui ne lui permettent pas de tenir fermement le guidon. De plus, un freinage brusque alors que la roue avant n’est pas bien droite peut mener aussi au basculement de l’ensemble.

C’est dans le cadre d’une première démarche inventive que l’on a imaginé que le dispositif adaptable puisse être solidarisé au fauteuil roulant, celui-ci reposant au sol, à la fois au travers de ses grandes roues arrière, et de ses petites roues avant directrices, et que le soulèvement de ce fauteuil roulant pour dégager ces roues avant directrices du sol intervienne postérieurement sous l’impulsion d’une commande manuelle, c’est-à-dire sous l’action d’un levier aisément manœuvrable, par conséquent en évitant des manœuvres de basculement de ce fauteuil roulant d’où peut résulter une opération de blocage ou de déblocage aléatoire.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un dispositif adaptable qui, une fois assemblé à un fauteuil roulant, forme un ensemble plus stable que l’art antérieur et moins sujet à un renversement accidentel à grande vitesse.

A cet effet, l’invention concerne un dispositif adaptable pour fauteuil roulant comprenant au moins une console support à laquelle est solidarisée un tube de direction pour la réception de manière pivotante d’une fourche d’au moins une roue directrice, le dispositif adaptable comprenant encore une potence d’accrochage solidarisée à ladite console support, d’où s’étendent deux bras de fixation, notamment définis aptes à être solidarisés à des montants du châssis avant d’un fauteuil roulant, caractérisé en ce que la potence d’accrochage est rendue solidaire, de manière mobile, de la console support entre, au moins, une position active de levage et une position de repos, le dispositif adaptable comportant encore des moyens d’actionnement à commande manuelle sous forme d’un bras de levier pour repousser la potence d’accrochage depuis sa position de repos dans sa position active surélevée et inversement, lesdits moyens d’actionnement étant complétés par des moyens de blocage à commande de déblocage manuel pour garantir le maintien de la potence d’accrochage dans sa position active surélevée.

Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif comporte deux roues directrices.

On forme ainsi simplement un ensemble quadricycle à moteur en assemblant le dispositif à un fauteuil roulant. L’assemblage et le désassemblage se font simplement par l’utilisateur qui peut le faire sans sortir de son siège. Il s’ensuit une économie d’un second fauteuil roulant tout terrain, tout en proposant une solution plus stable et sécurisée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les bras de fixation comportent à leur extrémité une pince, définie apte à être solidarisée à un des montants du châssis avant d’un fauteuil roulant, comprenant deux mâchoires, ainsi que des moyens de serrage manuel formés de ces dernières et de moyens de commande de serrage manuel, une telle pince étant encore pourvue de moyens de maintien desdites mâchoires en position desserrée ou serrée coopérant avec lesdits moyens de serrage de manière aptes à être repoussées par ces derniers dans une position de maintien desserrée lors d’une commande de desserrage et effacée dans une position reculée lors d’une commande de serrage.

Selon encore une autre particularité de l’invention, chaque pince est pourvue de moyens de sécurisation desdites mâchoires en position desserrée configurés pour empêcher la fermeture de la pince, et configurés pour permettre la fermeture de la pince autour d’un montant d’un fauteuil roulant placé entre les mâchoires de la pince.

Selon encore une autre caractéristique de l’invention, chaque bras de fixation comporte des tronçons successifs orientables les uns par rapport aux autres configurés pour permettre au bras de fixation de positionner sa pince en regard d’un montant du châssis avant d’un fauteuil roulant.

Les avantages découlant de la présente invention consistent non seulement en une très grande facilité de fixation du dispositif adaptable sur un fauteuil roulant de sorte que cette fixation, mais aussi le détachement, puissent intervenir aisément sous l’initiative de l’usager dudit fauteuil roulant. De plus cela apporte un gain considérable en matière de sécurité en ce sens que tout risque de détachement inopiné par rapport au fauteuil roulant est évité, du fait notamment d’être assuré que les mâchoires serrent bien les potences.

L’invention concerne aussi une installation comportant un fauteuil roulant équipé d’un dispositif adaptable pour fauteuil roulant présentant les caractéristiques présentées ci-avant.

Selon une autre caractéristique de l’installation, elle comporte un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant tout terrain et un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant apte à un usage courant.

Avantageusement, le fauteuil roulant comporte des moyens rapides de connexion à l’un ou l’autre jeu de grandes roues arrière de l’installation.

Les roues tout terrain sont particulièrement adaptées à un usage sportif sur un terrain accidenté, mais sont peu adaptées car encombrantes et peu maniables dans un usage courant.

Et de la même manière, le jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant apte à un usage courant ne permet pas une utilisation satisfaisante pour un usage sportif.

En fait, une fois le dispositif assemblé sur le fauteuil roulant équipé de grandes roues arrière destinées à un usage courant, l’utilisateur peut remplacer facilement ce jeu de roues arrière par un jeu de grandes roues arrière destiné à un usage sportif. Ce remplacement peut se faire sans se lever du siège, ou en étant aidé par une autre personne.

Et en fin d’utilisation sportive, l’utilisateur peut remettre les grandes roues arrière destinées à un usage courant.

L’utilisateur peut également connecter le dispositif à son fauteuil roulant, et utiliser le jeu de grandes roues arrière destiné à un usage courant pour se déplacer rapidement dans un environnement urbain.

On obtient ainsi une installation polyvalente en fonction des utilisations recherchées.

Les avantages découlant de la présente invention consistent en une plus grande autonomie de déplacement d’une personne en fauteuil roulant.

D’autre buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se référant aux dessins ci-joints illustrant un exemple de réalisation et dans lesquels :

est une représentation schématisée en perspective d’un fauteuil roulant équipé d’un dispositif adaptable selon un mode de réalisation de l’invention ;

est une représentation schématisée en perspective du dispositif adaptable de la sans le tube de fourche ni la roue directrice ;

est une représentation schématisée, en perspective et partielle de la potence d’accrochage d’un dispositif selon l’invention ;

illustre de manière schématisée, en perspective et en partie par transparence, la console support d’un dispositif selon l’invention sur laquelle est rendue solidaire la potence d’accrochage par l’intermédiaire de moyens d’articulation, la potence d’accrochage étant, ici, illustrée dans une position abaissée ;

est une représentation schématisée d’une pince équipant l’unité d’un bras de fixation de la potence d’accrochage d’un dispositif selon l’invention, les mâchoires de ladite pince étant en position resserrée ;

est une vue similaire à la , la potence d’accrochage étant illustrée dans une position de relevage ;

est une illustration schématisée en perspective de la pince de la avec ses mâchoires en position serrée avec les moyens de maintien des mâchoires en position fermée dans leur position active, tandis que le dispositif de sécurité empêchant la fermeture des mâchoires de la pince est repoussé dans une position de déblocage ;

est une représentation similaire à la de la pince de la avec ses mâchoires en position ouverte, les moyens de maintien des mâchoires en position fermée dans leur position inactive, tandis que le dispositif de sécurité empêchant la fermeture des mâchoires de la pince est dans une position de blocage ;

est une vue de détail et en partie en transparence de la potence d’accrochage dans une position de relevage selon un mode de réalisation particulier de l’invention ;

est une représentation schématisée en perspective d’une installation selon l’invention comportant un fauteuil roulant équipé d’un dispositif adaptable selon un autre mode de réalisation de l’invention, ledit dispositif comportant deux roues avant directrices.

Tel que représentée dans la des dessins ci-joints, la présente invention a trait à un dispositif adaptable 1 pour fauteuil roulant 2. Celui-ci comporte, de manière usuelle, un siège 3 se prolongeant en partie arrière par un dossier 4. Ce fauteuil roulant 2 comporte encore, dans cette partie arrière, deux grandes roues 5 tandis qu’en partie avant, il est équipé de petites roues directrices 6. Les termes avant et arrière sont définis par rapport à la où la gauche de la figure correspond à l’avant et la droite de la figure correspond à l’arrière. Le dispositif adaptable 1 et le fauteuil roulant 2 sont considérés sur la en appui sur le sol en position d’utilisation.

Au niveau de cette partie avant du fauteuil roulant 2, celui-ci comporte encore un châssis avant 7. Sur cette dernière, en particulier sur des montants 8 du châssis avant 7, peut, par exemple, se fixer le dispositif adaptable 1.

Celui-ci comporte, essentiellement, une console support 9 sur laquelle est fixé un tube de direction 10 pour la réception, de manière pivotante, d’une fourche 11 recevant en partie inférieure et de manière rotative au moins une roue directrice 12. Sur le mode de réalisation illustré sur la , la fourche 11 reçoit deux roues directrices 12 connectées à la fourche 11 par des bras de suspension équipés de moyens d’amortissement, sous la forme ici d’amortisseurs à gaz, et par des moyens de stabilisation, d’anti-roulis, et d’anti-dévers, sous la forme ici de bras complémentaires aux bras de suspension. Ici, les deux roues directrices 12 sont portées par des plans parallèles entre eux. Les bras de suspension de la fourche 11, tel qu’illustré sur la , présentent de part et d’autre une extrémité en forme de « U », dans laquelle vient s’engager les roues 12, de manière à ce que l’axe de rotation des roues 12 soit rattaché à chacune de ses extrémités de la roue au bras de suspension. On assure ainsi une meilleure robustesse de la liaison entre les roues 12 et les bras de suspension. Comme illustré sur la , cette forme de « U » permet également de servir de protection pour un utilisateur dudit dispositif assis dans un fauteuil rattaché audit dispositif, en réduisant le risque que les jambes dudit utilisateur viennent en contact avec les roues avant. Cette forme en « U » permet également de venir supporter un garde-boue avant protecteur selon un mode de réalisation non illustré ici.

L’ensemble des bras de suspension, des moyens d’amortissement desdits bras, et des moyens de stabilisation, d’anti-roulis et d’anti-dévers assure un contact des roues directrices avec le sol lorsque l’installation formée du dispositif monté sur un fauteuil roulant se déplace selon une trajectoire courbe.

Particulièrement, les moyens d’amortissement qui comportent une position d’extension maximale dite à vide sont configurés pour que lorsque l’installation est au repos, c’est-à-dire posée sur le sol, ceux-ci soient dans une position comprimée sur fait du poids du dispositif. Dans un virage en courbe, la roue directrice du dispositif, qui est placée intérieurement à ce rayon de courbure, a tendance à se soulever. Les moyens d’amortissement au-dessus de ladite roue directrice intérieure agissent alors et se déploient pour passer de la position comprimée au repos à une position dynamique entre ladite position au repos et la position d’extension maximale, permettant à ladite roue placée intérieurement de rester en contact avec le sol. Les autres parties de l’ensemble des bras de suspension, des moyens d’amortissement desdits bras, et des moyens de stabilisation, d’anti-roulis et d’anti-dévers agissent en synergie avec les moyens d’amortissement pour aider les roues à rester en contact avec le sol.

Le dispositif selon l’invention, une fois assemblé à un fauteuil roulant, forme ainsi un ensemble plus stable que l’art antérieur et moins sujet à un renversement accidentel à grande vitesse, notamment dans les virages, ou lorsque le guidon vient à pivoter rapidement.

A noter que sur la console support 9 et/ou le tube de direction 10 peuvent être rapportés divers moyens destinés à contribuer à l’entraînement de la ou les roues directrices 12. Il est en particulier illustré sur la un support batterie rapporté sur l’avant du tube de direction 10 pour l’alimentation en énergie électrique d’un moteur d’entraînement électrique non représenté.

A noter également comme illustré sur la , que le tube de direction 10 est fixé sur la console support 9 en deux points, par des paires de boulons et écrous 50, 51 traversant à la fois des trous du tube de direction 10 et la console support 9. Les trous sont cylindriques à l’exception d’un trou de la console support qui est oblong et courbe, s’étendant selon un arc de centre l’autre point de fixation. Cette forme particulière de trou permet de pouvoir ajuster l’inclinaison relative entre le tube de direction 10 et la console support 9, et de serrer la paire de boulon et l’écrou correspondant pour fixer l’inclinaison désirée. Il est ainsi possible d’utiliser des roues directrices12 de taille variable sur le dispositif adaptable 1, ce qui facilite notamment la fabrication ou la réparation. On règle ainsi finalement l’inclinaison du dispositif adaptable 1 notamment la fourche 11 par rapport au fauteuil roulant simplement.

Sur la console support 9 vient encore se fixer une potence d’accrochage 13 d’où s’étendent deux bras de fixation 14, 15 définis aptes à être solidarisés au fauteuil roulant 2, en particulier au niveau des montants 8 du châssis avant 7 de ce dernier.

Dans ce but, ces bras de fixation 14, 15 comportent, à leur extrémité 16, des moyens de fixation 17 empruntant avantageusement la forme de pince 18 comprenant deux mâchoires 19, 20 dont l’une au moins est mobile pour être resserrée sur l’autre.

Dans le mode de réalisation illustré, ces mâchoires 19, 20 sont illustrées pivotantes autour d’un même axe sensiblement vertical 21. Elles sont configurées de forme semi-cylindrique, dans le cadre de ce mode de réalisation, pour être en mesure d’enserrer un montant 8 du châssis avant 7, également de forme cylindrique.

Comme visible sur les figures, lesdites mâchoires 19, 20 peuvent être équipées de coussinets 22 adaptés pour venir agripper, avec efficacité, ces montants 8 du châssis avant 7.

Des moyens de commande de serrage 23 agissent sur ces mâchoires 19, 20 pour, selon le cas, les resserrer ou les desserrer, et, par conséquent, accrocher ou détacher le dispositif adaptable 1 du fauteuil roulant 2.

Selon le mode de réalisation illustré, ces moyens de commande de serrage manuel 23 se présentent sous forme d’un levier 24 agissant sur une genouillère 25 définie par deux bielles 26, 27 d’une part articulées entre elles au niveau de l’une de leurs extrémités, tandis que leur extrémité opposée coopère respectivement, avec un bras de levier 28, 29 prolongeant chacune des mâchoires 19, 20 au-delà de leur axe vertical d’articulation 21.

Ainsi, le levier 24 a pour fonction, selon le cas, d’étendre la genouillère 25, formée par les bielles 26, 27 entre les bras de levier 28, 29 pour resserrer les mâchoires 19, 20 l’une en direction de l’autre ou, au contraire, d’assurer le repliage de cette genouillère 25 pour favoriser le rapprochement des bras de levier 28, 29 et l’écartement des mâchoires 19, 20.

La genouillère 25 présente deux positions stables, une première position correspondant à une position de maintien desserrée lors d’une commande de desserrage, dans laquelle les bielles 26, 27 sont en position repoussée comme illustré sur la , et une seconde position de maintien serrée dans laquelle les bielles 26, 27 sont effacées dans une position reculée lors d’une commande de serrage, comme illustré notamment sur les figures 5 et 7. La première position correspond à un maintien des mâchoires 19,20 en position desserrée. La seconde position correspond à un maintien des mâchoires 19,20 en position serrée.

La genouillère 25 comporte une position instable entre les deux positions stables, dans laquelle la genouillère revient automatiquement vers l’une ou l’autre des positions stables. Cela est dû à la présence d’un point dur de l’articulation lors du déplacement de l’axe d’articulation d’une position repoussée, comme illustré sur la figure, 8 à une position effacée, comme illustré sur la ou la , du fait de la géométrie particulière de la genouillère.

Cette géométrie particulière forme des moyens de maintien desdites mâchoires en position desserrée ou serrée qui coopèrent avec les moyens de serrage de manière aptes à être repoussées par ces derniers dans une position de maintien desserrée lors d’une commande de desserrage et effacée dans une position reculée lors d’une commande de serrage.

A noter que chacun de ces bras de fixation 14, 15 peut être défini par plusieurs tronçons 30, 31, 32 successifs qui, selon le cas, peuvent être pivotant les uns par rapport aux autres autour d’axes s’étendant dans différentes directions pour l’ajustement en inclinaison, en hauteur, etc… des pinces 18 afin que chacune d’elle puisse coopérer, avec aisance, avec le fauteuil roulant 2, plus particulièrement chacun des montants 8 du châssis avant 7. Ainsi, par une orientation ou un pivotement des tronçons successifs les uns par rapport aux autres.

Certains de ces tronçons 30, 31, 32 peuvent encore être télescopiques l’un par rapport à l’autre, par exemple pour l’ajustement en écartement des pinces 18 en fonction des contraintes rencontrées telles que, par exemple, l’écartement desdits montants 8 du châssis avant 7 ans le cas d’une utilisation du dispositif adaptable 1 sur un autre modèle de fauteuil roulant 2.

Sur les figures 1 à 3 on notera, encore, la présence d’une béquille 33 au niveau de ce dispositif adaptable 1 dont la première fonction consiste à assurer le maintien en position érigée de ce dispositif adaptable 1 lorsqu’il est détaché d’un fauteuil roulant 2. Cette béquille 33 facilite encore l’application, en vue de sa fixation, du dispositif adaptable 1 sur ce fauteuil roulant 2 en particulier, en partie inférieure, cette béquille 33 peut recevoir des moyens de roulement 34 notamment des roues montées sur un axe rattaché à la béquille, qui facilite l’approche et l’écartement du dispositif adaptable 1 par rapport au fauteuil roulant 2.

De manière plus particulière à l’invention, la potence d’accrochage 13 est rendue solidaire de la console support 9 par l’intermédiaire de moyens d’articulation 35. Ceux-ci sont définis pour autoriser un pivotement de cette potence d’accrochage 13 par rapport à ladite console support 9 autour d’un axe sensiblement horizontal 36 selon une course 37 limitée entre une position relevée 38 dite position active surélevée ou position active de levage et une position abaissée 39 dite de repos.

Dans cette position abaissée 39 dite de repos, les pinces 18 de cette potence d’accrochage 13 sont définies pour venir s’engager, en vue d’y être fixées, sur le fauteuil-roulant 2. Par basculement autour de l’axe horizontal 36 de la potence d’accrochage 13 par rapport à la console support 9, cette potence d’accrochage 13 atteint sa position relevée 38 dans laquelle il en résulte le décollement des roues directrices avant 12 du fauteuil-roulant 2 par rapport au sol. Avantageusement, il en découle également le décollement par rapport au sol des moyens de roulement 34 de la béquille 33.

Selon l’invention encore, le dispositif adaptable 1 comporte un levier de commande manuelle 40 monté basculant sur la console support 9 et coopérant avec la potence d’accrochage 13 pour repousser celle-ci, selon le cas, depuis sa position relevée 38 dans sa position abaissée 39 ou inversement. Ce levier de commande manuelle 40 forme des moyens d’actionnement 40 à commande manuelle.

Selon un mode de réalisation avantageux, le levier de commande manuelle 40 est monté pivotant sur la console support 9 au travers d’une bielle 41 formant, avec ledit levier de commande manuelle 40, une articulation en forme de genouillère 42 définie apte à s’opposer au déplacement de la potence d’accrochage 13, notamment depuis la position relevée 38 dans la position abaissée 39 sans qu’il y ait une intervention volontaire sur le levier de commande manuelle 40. Un point dur est ainsi créé dans le mouvement du levier de commande manuelle 40, ce qui sécurise simplement la position relevée 38. Cet ensemble forme ainsi des moyens de blocage à commande de déblocage manuel pour garantir le maintien de la potence d’accrochage dans sa position active surélevée.

De manière plus substantielle, la potence d’accrochage 13 est définie sous forme de deux consoles entretoisées 43, 44 entre lesquelles vient s’inscrire la console support 9. Un axe d’articulation 45 relie lesdites consoles entretoisées 43, 44 sensiblement au sommet de la console support 9 de manière articulée autour de l’axe horizontal de pivotement 36.

Par ailleurs, une tige d’actionnement 46 relie, de manière décalée par rapport à cet axe d’articulation 45, lesdites consoles entretoisées 43, 44 en traversant une lumière oblongue 47 dans la console support 9. Cette lumière oblongue 47, en coopération avec cette tige d’actionnement 46, délimite la course de pivotement 37 de la potence d’accrochage 13 par rapport à la console support 9.

De manière préférentielle encore, en partie inférieure de cette dernière est ménagée une encoche d’accrochage 48 dans laquelle vient s’inscrire la partie inférieure de la potence d’accrochage 13 lorsqu’elle est repoussée en position relevée 38, ceci pour une meilleure transmission des efforts.

Avantageusement mais facultativement, comme illustré sur la , la console support 9 comporte une réservation dans laquelle translate un élément mobile 56 en regard de l’encoche d’accrochage 48. Cet élément mobile 56 peut se déplacer d’une position de retrait à une position avancée, il présente une extrémité concave configurée pour coopérer en position avancée avec la potence d’accrochage 13 lorsqu’elle est repoussée en position relevée 38 dans l’encoche d’accrochage 48. Cet élément mobile 56 est dans ce cas maintenu appuyé contre la potence d’accrochage 13 par des moyens de rappel élastique insérés entre la console support 9 et l’élément mobile 56 et configurés pour ramener l’élément mobile 56 en position avancée. La potence d’accroche 13 doit donc comprimer les moyens de rappel élastiques pour mettre en retrait l’élément mobile 56, et alors pouvoir se déloger de l’encoche d’accrochage 48. Cela vient accentuer l’effet de point dur créé dans le mouvement du levier de commande manuelle 40, ce qui sécurise encore plus la position relevée 38.

Avantageusement mais facultativement encore, lorsque la potence d’accrochage 13 est dans l’encoche d’accrochage, un doigt de verrouillage 57 se loge dans une encoche 58 de la console support 9 sous l’action de moyens de rappel élastique, pour verrouiller la position relevée. Il est alors nécessaire d’actionner une commande de déverrouillage pour agir contre les moyens de rappel élastique afin de sortir le doigt de verrouillage 57 de l’encoche 58 et le maintenir sorti afin de passer le levier de commande manuelle 40 de la position relevée 38 à la position abaissée 39.

Pour en revenir aux moyens de fixation 17 équipant les bras de fixation 14, 15 à leur extrémité 16, moyens de fixation 17 définis sous forme de pinces 18, ils comportent des moyens de sécurisation 49 des mâchoires 19, 20 de ces pinces 18 en position desserrée, moyens de sécurisation 49, aptes à occuper une première position active dans laquelle les mâchoires 19, 20 sont maintenues desserrées, c’est-à-dire écartées l’une de l’autre. Ces moyens de sécurisation 49 sont encore aptes à occuper une position inactive par laquelle ils sont repoussés, par un appui d’un montant 8 d’un châssis avant 7 engagé entre les mâchoires 19,20, vers les moyens de commande de serrage manuel 23, notamment définis par le levier 24. Dans cette position inactive, les moyens de commande de serrage manuel 23 peuvent alors passer d’une position de desserrage à une position de serrage et provoquer le serrage des mâchoires 19,20 sur le montant 8. Ainsi, le serrage des pinces 18 est assuré de se faire autour des montants 8 seulement lorsque les montants 8 sont dans une bonne position. On sécurise ainsi le montage du dispositif adaptable 1 sur le fauteuil roulant 2.

Substantiellement, lesdits moyens de sécurisation 49 sont définis sous forme d’un poussoir 52 monté coulissant, sensiblement au centre d’une pince 18, comportant une lumière transverse traversante 53, et de doigts 55 issus des mâchoires 19-20 et s’étendant perpendiculaires au poussoir 52 et à la lumière transverse traversante 53, les diamètres desdits doigts 55 permettant leur insertion dans la lumière transverse traversante 53 du poussoir 52. Lorsque le poussoir 52 est en position active 50, les doigts 55 ne sont pas en regard de la lumière traversante 53. Les mâchoires ne peuvent pas se rapprocher l’une de l’autre et restent desserrées. Lorsque le poussoir 52 est en position inactive, les doigts 55 sont en regard de la lumière transverse traversante 53 et peuvent y pénétrer. Les mâchoires 19,20 peuvent alors rapprocher l’une de l’autre pour passer d’une position de desserrage à une position de serrage.

Ce poussoir 52 vient s’insérer dans une pièce de réception 54 du dispositif de sécurisation qui elle-même est montée solidaire avec le tronçon 30 support de la pince18. Le poussoir 52 peut translater dans la pièce de réception 54 longitudinalement depuis la position active à sa position inactive. Des moyens de rappel élastiques insérées entre le poussoir 52 et la pièce de réception 54 permettent un retour automatique du poussoir 52 depuis sa position inactive à sa position active lorsque les mâchoires 19, 20 sont écartées et en l’absence d’un montant 8 de la potence du châssis avant 7 d’un fauteuil-roulant 2.

Un tel dispositif adaptable 1 pour fauteuil roulant 2 peut bien sûr comprendre aussi des moyens de commande de l’orientation et de la rotation de la roue directrice 12, non illustrés ici. Ces moyens de commande de l’orientation et de la rotation de la roue directrice 12 sont reliés par exemple à la roue 12 par des moyens de communication filaire ou à distance. Ces moyens de commande de l’orientation et de la rotation de la roue directrice 12 peuvent comporter un boitier de commande monté sur la console support 9 ou rapporté sur le fauteuil roulant 2.

On forme ainsi simplement une installation comportant un fauteuil roulant et un dispositif selon l’invention, connecté et équipant ledit fauteuil roulant.

Selon un mode de réalisation complémentaire de cette installation non illustré ici, l’installation comporte également un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant tout terrain et un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant apte à un usage courant.

De plus, le fauteuil roulant comporte des moyens rapides de connexion à l’un ou l’autre jeu de grandes roues arrière de l’installation, au niveau d’axes du fauteuil traversant les moyeux des grandes roues.

Ces moyens rapides de connexion peuvent se présenter par exemple sous la forme d’un axe percé traversé par une goupille, ou toute autre solution alternative connue.

On peut ainsi intervertir simplement les jeux de grandes roues arrière du fauteuil roulant en fonction de l’usage attendu de l’installation sur un terrain accidenté ou non.

De manière complémentaire mais optionnelle, afin de faciliter le basculement du levier de commande manuelle 40 pour repousser la potence d’accrochage 13 depuis sa position abaissée 39 à sa position relevée 38, on peut aussi suivre les étapes suivantes :
- on referme les pinces 18 autour des montants 8 du châssis avant 7 du fauteuil roulant 2 et on sécurise la fermeture desdites pinces 18 autours desdits montants 8,
- on bloque la rotation des grandes roues du fauteuil roulant 2 en enclenchant un frein du fauteuil roulant,
- on commande la rotation de la ou des roues directrices 12 de manière à ce que le dispositif adaptable 1 recule vers le fauteuil roulant 2, ce qui fait se soulever l’avant du fauteuil roulant et se rapprocher le dispositif adaptable 1 du fauteuil roulant,
- pendant que l’avant du fauteuil roulant 2 se soulève, on enclenche le levier de commande manuel 40 pour repousser la potence d’accrochage 13 depuis sa position abaissée 39 à sa position relevée 38.

Ainsi, il est plus facile de monter le dispositif adaptable 1 sur le fauteuil 2 en position de relevage, même par une personne ayant peu de force musculaire.

Claims (7)

1. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) comprenant au moins une console support (9) à laquelle est solidarisée un tube de direction (10) pour la réception de manière pivotante d’une fourche (11) d’au moins une roue directrice (12), le dispositif adaptable (1) comprenant encore une potence d’accrochage (13) solidarisée à ladite console support (9), d’où s’étendent deux bras de fixation (14, 15), notamment définis aptes à être solidarisés à des montants (8) du châssis avant (7) d’un fauteuil roulant (2), caractérisé en ce que la potence d’accrochage (13) est rendue solidaire, de manière mobile, de la console support (9) entre, au moins, une position active surélevée et une position de repos, le dispositif adaptable (1) comportant encore des moyens d’actionnement à commande manuelle (40) sous forme d’un bras de levier (40) pour repousser la potence d’accrochage (13) depuis sa position de repos dans sa position active surélevée et inversement, lesdits moyens d’actionnement à commande manuelle (40) étant complétés par des moyens de blocage à commande de déblocage manuel pour garantir le maintien de la potence d’accrochage (13) dans sa position active surélevée.
2. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif comporte deux roues directrices (12).
3. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que les bras de fixation (14,15) comportent, à leur extrémité, une pince (18), définie apte à être solidarisée à un des montants (8) du châssis avant (7) d’un fauteuil roulant (2), comprenant deux mâchoires (19, 20), ainsi que des moyens de serrage manuel formés de ces dernières et de moyens de commande de serrage manuel (23), une telle pince (18) étant encore pourvue de moyens de maintien desdites mâchoires en position desserrée ou serrée coopérant avec lesdits moyens de serrage (23) de manière aptes à être repoussées par ces derniers dans une position de maintien desserrée lors d’une commande de desserrage et effacée dans une position reculée lors d’une commande de serrage
4. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que chaque pince (18) est pourvue de moyens de sécurisation (49) des mâchoires (19, 20) en position desserrée configurés pour empêcher la fermeture de la pince (18), et configurés pour permettre la fermeture de la pince (18) autour d’un montant (8) d’un fauteuil roulant (2) placé entre les mâchoires (19, 20) de la pince (18).
5. Dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé par le fait que chaque bras de fixation (14, 15) comporte des tronçons (30, 31, 32) successifs orientables les uns par rapport aux autres configurés pour permettre au bras de fixation (14, 15) de positionner sa pince (18) en regard d’un montant (8) du châssis (7) avant d’un fauteuil roulant (2).
6. Installation comportant un fauteuil roulant (2) équipé d’un dispositif adaptable (1) pour fauteuil roulant (2) selon les revendications précédentes.
7. Installation selon la revendication 6, caractérisée par le fait qu’elle comporte un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant tout terrain et un jeu de grandes roues arrière de fauteuil roulant apte à un usage courant, et en ce que le fauteuil roulant (2) comporte des moyens rapides de connexion à l’un ou l’autre jeu de grandes roues arrière de l’installation.