FR3119164A1 - Caisson C pour le transport Fluvial/Route de marchandises - Google Patents

Abstract

Caisson couloir dit caisson C pour faciliter le transport des marchandises. L’invention concerne un Caisson de transport de marchandises pouvant être assemblé à plusieurs autres identiques, pour former un couloir [Fig.18] à remplir avec beaucoup de marchandise, puis pouvant être séparé pour faciliter son transport, sa manutention [Fig.35] et [Fig.38] et des livraisons réparties et faciles notamment en milieu urbain. Le caisson réunit les avantages des grands conteneurs en temps et en volume de remplissage et les avantages des petits contenants de transport en économies de temps de manutention et en autorisant l’accès aux petits ports, aux petites barges [Fig.36], aux petits camions de livraison. Le dispositif selon l’invention s’adapte particulièrement bien aux transports combinés « fleuve route ». Figure pour l’abrégé : Fig.17

Description

Caisson C pour le transport Fluvial/Route de marchandises

L’invention a pour objet un caisson pour améliorer le transport de marchandise et en particulier le transport combiné « fleuve-route », au profit des petits canaux.

Il améliore la performance des trois étapes déterminantes du fret multimodal : Le chargement en grand volume au départ, les coûts et les temps de chargement d’un véhicule à l’autre, L’invention montre des solutions techniques pour

fabriquer des petits caissons légers permettant de charger rapidement de grandes quantités de marchandises chez les expéditeurs. Puis d’assurer un transport massif, mais écologique par les fleuves et les petits canaux. Pour enfin assurer les petites livraisons faciles dans le centre des villes. Rien de tel n’existe qui soit simple de conception, facile à utiliser, rapide lors des transferts et exploitable sur tous les quais des petites villes et de façon rentable pour relancer la batellerie artisanale.

Etat de la technique

Le poids et la taille des conteneurs maritimes en acier, même de longueur réduite, les rendent inutilisables hors des grands fleuves et des grands ports. Ils sont inadaptés aux petites barges du type Freycinet. Longs de 6 à plus de 12 mètres (m), on en mettrait qu’un à deux dans ces petites cales. Trop hauts, ils entrainent une perte de temps au remplissage et lors des manutentions à quantité de marchandise égale. Pour les livrer, trop grands c’est un handicap pour l’accès aux rues étroites et limitées en tonnage des centres villes et des problèmes de stationnement et de circulation bloquée. Enfin, ces conteneurs sont trop lourds à manœuvrer pesant à vide jusqu’à 8 tonnes (T) et 30 T en charge. En bref, l’exploitation en centre-ville des conteneurs maritimes générerait une perte importante de charge utile et de volume utile, ils nécessiteraient des grues lourdes rarement présentes sur les ports urbains. Aucun de ces conteneurs n’améliore donc les transports combinés « fleuve-route » sur le réseau fluvial dit « petit gabarit » qui pourtant représente 70 % du réseau des voies navigables en France, ni pour les livraisons en milieu urbain.

-Des brevets de petits conteneurs existent, mais leur mode de réalisation est toujours ancien. Ils sont lourds, peu maniables, systématiquement étudiés pour le transport routier et ne sont pas prévus pour la logique d’acheminement « Fleuve-route » que l’invention préconise. Ils ne sont pas non plus adaptés pour une mise en couloir limitée à la phase de chargement des marchandises, pour un désassemblage rapide, pratique et performante lors du transport. A ce titre on peut citer les brevets :

-WO 98/06644 dépôt 1997, qui ne concerne presque que des aménagements et infrastructures de quais et nullement l’adaptation aux cales des petites péniches, comme par exemple du type Freycinet. Bien au contraire puisqu’il concerne l’assemblage intime de deux demi- conteneurs pour reconstituer solidement et en dimensions un conteneur maritime standard, ce que l’invention veut éviter. De plus, équipé de cloisons centrales, de roulettes, d’attaches et d’un cadre intermédiaire, qu’il faut bien emmener, il est forcément encore plus lourd. Quant aux systèmes pour assembler des demi-conteneurs pour leur transport, l’usage de boulons et de tirants, pages 22,23,24, engendre une perte de temps et un risque d’avarie que l’invention entend supprimer.

Même disposés en couloir, les caissons C restent libres l’un par rapport à l’autre. Leur boulonnage lors de leur mise bout à bout puis leur démontage feraient perdre un temps précieux, alors que l’invention n’a besoin de cet assemblage qu’au remplissage. En plus, ce boulonnage des compartiments entre eux nécessite un cadre intermédiaire porteur des joints, ce dont l’invention n’a pas besoin non plus.

L’intention de mise en couloir est montrée possible seulement entre deux demiconteneurs assemblés, or les portes battantes représentée à la en montre l’irréalisme, par défaut de fermer les portes de l’intérieur et même de l’extérieur sans dissocier les demi-conteneurs. Il faudrait alors les reculer l’un de l’autre au moins de la largeur d’une porte et leur poids impliquerait une opération de manutention supplémentaire. D’où les roulettes pour aider, mais cela en y laissant rentrer la pluie des deux côtés et en obligeant de pré-fermer avec un filet pour retenir les marchandises pendant le recul. Donc irréalisme d’un couloir fait d’une pluralité de demi-conteneurs de plus de 2 T et dont la séparation n’aurait aucun intérêt pour de petites livraisons en ville.

Puis il montre une autre porte battante à l’intérieur qui limite invraisemblablement la contenance et qui empêcherait d’ouvrir et de fermer à l’abri. Mêmes ces demi-caissons de 2 tonnes avec un chargement qui peut être aussi lourd ne peut être levé que par grue lourde, quand l’invention grâce à sa légèreté préconise le charriot à fourche peu coûteux et très répandu.

Tous ces points sont contraires à l’invention et donc non opposables.

- US 5 326 213 dépôt 1994, concerne le transport de petits conteneurs par véhicules routiers uniquement. Ces véhicules sont très spéciaux et semblent adaptés aux USA, qui disposent de peu de petits canaux mais où de longs convois routiers sont autorisés. Par conséquent de nombreuses particularités ne concernant pas l’invention. Par force, les conteneurs adaptés à des remorques particulières ne peuvent être que très particuliers et ils ne peuvent pas être adaptés à la largeur de cale des petites péniches de genre Freycinet.

Ce brevet montre surtout une suite de particularités pour permettre les manipulations des petits conteneurs par un seul homme. Par exemple l’arrière du tracteur des
remorques peut se transformer en grue ou en charriot à fourche. De même la largeur des camions et des remorques peut être un peu augmentée en sortant des tirants, voir , ref 460. Les châssis aussi sont équipés d’autres multiples adaptations qui seraient couteuses et non conformes aux normes en Europe. Par exemple, page 13 les dessins montrent 14 spécificités de châssis, quand l’invention est faite pour les chargements rapides sur châssis de camions absolument standards et même directement sur plateau.

On y retrouve l’assemblage des demi-conteneurs du brevet précédent pour leur transport attachés par tirants, accrochage et boulonnage aussi sérieux, ce qui ne concerne pas non plus l’invention et pour les mêmes raisons. En plus, ce boulonnage des compartiments entre eux nécessite aussi un cadre intermédiaire équipé des joints d’étanchéité ou même les figures oublient de montrer trois boulons sur les six qui seraient nécessaires à la rigidité de l’ensemble.

De plus, le cadre montre que les 2 cotés ouverts des conteneurs sont dissymétriques, puisqu’un caisson doit s’emboiter dans l’autre, et 84, avec retournement pour les mettre en ordre.

Ce qui est différent d’une mise en couloir provisoire de caissons C seulement pour les remplir, puis pour dissociation rapide qui est indispensable pour les grutages du fluviaux et livraison du denier kms en ville. Leurs deux ouvertures étant identiques. on peut les mettre bout à bout, comme ils se présentent et sans avoir ni à les retourner ni à les attacher entre eux durant le transport et selon le principe de rapidité de l’invention.

L’invention n’a pas non plus les complexes aménagements intérieurs d’une camionnette d’épicier itinérant, ni une porte battante à l’intérieur, qui réduisent forcément le remplissage, référence 156.

Pour charger et décharger les conteneurs à quai, ce brevet décrit des bancs spécifiques, complexes et jamais vus, alors que de nos jours, chaque expéditeur, chaque petit port possède au moins un charriot à fourche que préconise l’invention. A ce propos ledit brevet ne montre des fourreaux de fourches que sous deux des côtés et non tout autour comme l’invention. En résumé pour toutes ces raisons ce brevet ne saurait être opposable à l’invention.

Brevet n° DE 201 11 561 U1, classé X

L’objet principal de ce brevet est la fonction pliable d’un conteneur quand il est vide, de façon à en empiler une pluralité pour diminuer le coût de son retour. On comprend là l’économie de place dudit conteneur qui se veut solide et utilisé comme un conteneur maritime effectuant des voyages en mer longs et coûteux.

En cela, il diffère de l’invention, le caisson C, qui est dimensionné pour un remplissage optimisé des cales de petites péniches allant sur les petits canaux, comme le sont les barges Freycinet.

Puis ce brevet décrit ce petit conteneur cuboïde, quand l’invention montre un parallélépipède rectangle nettement allongé et au contraire constitué d’une solide armature de profilés métalliques (Page 3, ligne 25). D’ailleurs la description de cette fonction de pliage occupe plus des deux tiers du texte de ce brevet.

Un point commun entre les deux apparaitrait sous la forme de portes qui éventuellement peuvent être roulantes, comme l’invention qui décrit deux rideaux glissants. Mais l’invention se réfère à toutes fermetures qui ouvertes sont escamotables, pour ne pas gêner la circulation en couloir et pour fermer et sécuriser le caisson C de l’intérieur et sans le déplacer, ce qui assure un des deux modes essentiels d’utilisation de l’invention.

Dans ce brevet, on ne voit apparaitre cette possibilité qu’en page 6 dans la description, ligne 229 de façon très floue, « porte de n’importe quelle manière » Puis ligne 221 « Roulante ou pliante » sans autres précision. Puis ligne 233 décrit une porte rentrant dans la partie faux plafond qui la protège quand elle est repliée… ouverte. Par sa solidité, l’invention n’a pas de double toit de protection, fermée elle doit résister à tous les chocs possibles et être chahutées lors de sa manutention, de son chargement et déchargement sur divers mobiles. Toutes les portes de n’importe quels conteneurs fermés doivent résister à un chargement intérieur mal arrimé et soumises aux effets du freinage, c’est l’évidence.

Enfin, il est dit qu’une des extrémités est fermée d’une porte enroulable ce qui n’est pas le cas de l’invention. Ou qui veut dire qu’il y a d’un côté une porte enroulable et une autre différente, or les deux fermetures de l’invention sont identiques.

Pour les dimensions, l’invention indique ses trois dimensions par rapport à leurs fonctions sont celles autorisée pour les camions, la longueur est la largeur des cales Freycinet, la hauteur intérieure permet la circulation d’un travailleur. Le certificat n’indique aucune dimension. Ce qui, par contre est montré de nombreuses fois dans l’invention.

Le certificat ne présente aucun remplissage de plusieurs conteneurs en tunnel comme l’invention est prévue pour le faire, puisque au contraire, deux fermetures peuvent différer dont l’une entraverait le passage en couloir ? De même, ce brevet ne dit rien sur la fermeture des portes coulissantes depuis l’intérieur. Il est donc, impossible de fermer et séparer des conteneurs en couloir quand le premier est rempli et que l’on veut remplir le suivant.

Aucun passage de fourche n’équipe le plancher de l’objet du certificat, ce qui exclue la manutention par charriots à fourche, peu coûteux et surtout toujours présents sur les ports, les entrepôts, les centres de traitement de déchets. Alors que selon l’invention seul le levage par grue prenant les ancrages de toit est possible pour embarquer en petite péniche.

Enfin, la structure du conteneur décrite dans le certificat ne permettrait ni isolation thermique, ni phonique, ni l’installation d’une porte latérale et encore moins d’un groupe de froid, qui empêcheraient le pliage.

Pour toutes ces dispositions et usages différents, ce brevet DE 201 11 561 U1, ne saurait être opposable à notre demande de brevet.

On peut citer d’autres brevets tels que : WO 2006/024396, WO 03/0 184 361 A1, WO 201 109 4797, FR 2939 412, FR 2677 623, mais en résumé on y retrouve toujours les différences déjà citées dans les trois brevets précédents.

L’invention vise à remédier à ces inconvénients.

L’invention dite Caisson C a pour objet :

Un caisson léger de transport et de protection de marchandises comportant au moins deux portes escamotables face à face et des moyens de rapprochement provisoire de plusieurs caissons mis bout à bout et en cas de pluie.

Cela selon un mode non exclusif pour les remplir en grandes quantités quand ils communiquent, puis en fermant les portes, de sécuriser leurs contenus et de séparer les caissons pour les transporter indépendamment les uns des autres pour les opérations de levage et de manutention légères avec de petits matériels.

Le caisson de transport est constitué d’une structure très résistante, de forme et de dimensions adaptées aux cales des petites péniches telles que par exemple le Freycinet, c’est-à-dire : formée d'une forte structure de tubes d’acier soudés et en forme de parallélépipède rectangle long, caractérisé en ce qu’un socle particulier en tubes d’acier soudés en forme de H la renforce fortement au sol et constitue tout autour et à sa base quatre prises de fourche de chariot élévateur. La structure est couverte dessus et sur ses deux cotés longs par un même matériau dur et formé. Puis la structure et sa couverture sont solidement maintenues entre elles ,par soudage, rivets et collage. Ses quatre faces longues ainsi habillées, les deux petites extrémités sensiblement carrées de la structure sont fermées par des portes métalliques escamotables et protégées des intrusions. Lesdites portes se verrouillent par systèmes actifs de l’intérieur et de l’extérieur du caisson C. Ces différents agencements de fermeture sécurisée permettent aux expéditeurs utilisateurs de Caissons C, de remplir rapidement de grandes quantités de marchandise, puis d’expédier celle-ci par petites quantités.

Les dimensions intérieures du sol du caisson permettent de le remplir en longueur et en largeur par un nombre entier de palettes Européennes.

représente la structure du Caisson C.

représente le socle de la structure du caisson.

représente la structure et son socle assemblés.

représente l’assemblage des tubes composants le socle de la structure.

représente l’habillage extérieur du Caisson C.

représente l’habillage extérieur fixé sur la structure posée sur son socle.

représente le type de rivet fixant l’habillage.

représente l’étanchéité des rivets.

représente la protection de l’habillage en coupe.

représente une porte rideau flexible en tôle ondulée.

représente la cornière guidant le rideau le long du cadre de porte.

représente le quart de tube guidant le rideau flexible.

représente en coupe le passage du rideau entre deux cornières.

représente une porte rideau flexible à glissement latéral.

représente une porte guillotine rigide.

représente un Caisson C à l’unité et les portes fermées.

représente deux Caissons C mis bout à bout avec une porte ouverte.

représente plusieurs Caissons C en couloir et porte latérale ouverte.

représente la cornière embase pour système de rapprochement servant l’étanchéité.

représente le montage d’une paire d’éléments de rapprochement sur cette embase.

représente la même paire d’éléments montés inversés.

représente deux tendeurs de deux Caissons C une fois rapprochés.

représente un deuxième type de tendeur à crochet et chaîne écarté.

représente ce deuxième type de tendeur rapproché.

représente un troisième type de tendeur à levier et crémaillère.

représente un quatrième type de tendeur à sangle et cliquet.

représente des joints carrés et anti-pluie.

représente des joints tubulaires et anti-pluie.

représente un joint boudin fendu et anti-pluie.

représente un joint boudin anti-pluie monté sur Caisson C.

représente la serrure d’une porte de Caisson C, ses quatre points ouverts.

représente la serrure ses quatre points fermés.

représente les deux fentes pour les targettes de la serrure.

représente les deux fentes pour les crochets de la serrure.

représente le caisson C, vidé en gravitaire par charriot à fourches.

représente une coupe latérale de péniche chargée de Caissons C superposés.

représente une vue de dessus de péniche chargée de Caissons C.

représente le levage par petite grue d’un Caisson C embarqué ou débarqué.

représente une des pièces de levage équipant les coins du Caisson C.

Mode de réalisation

Les caractéristiques de construction suivantes, prises seules ou en combinaison pourront également être comprises dans le Caisson C selon l’invention :

La Structure du Caisson C est caractérisée en ce qu’elle
est réalisée en tout premier, contrairement à la plupart des petits conteneurs dont l'habillage fait aussi la rigidité. L'invention dissocie ces deux fonctions pour une meilleure rigidité, une meilleure protection aux intempéries et pour un poids total moindre. En conséquence, le Caisson C est d’abord constitué par une forte structure de tubes soudés qui lui donnent sa forme, sa robustesse, ses dimensions et qui lui confèrent sa grande facilité d’habillage extérieur et d’équipement intérieur. Cela pour une grande diversité de remplissages allant des gravats à des produits plus nobles.

, Sa forme est un parallélépipède rectangle long, sensiblement carrée en bout. Pour simplifier la description extérieure de cette structure, les appellations la détaillant seront : de part et d’autre dans sa longueur: « les 2 cotés », pour le dessus : « le toit », dessous ; « le Socle » et en bouts : « les Passages ».

Très robustes, deux cadres constituent les passages de la structure et ils sont fabriqués en premier, car ils sont les piliers du Caisson C. En effet, celui-ci doit pouvoir en supporter un second superposé à lui et sur les quatre coins de son toit. Or, un deuxième Caisson C par-dessus, lorsqu’il est chargé peut peser jusqu’à 8 T. Donc les montants des 2 cadres sont faits de tubes d’acier de section carrée ou rectangulaire qui supportent au moins deux T chacun (2). C’est dire la résistance de leur acier, de leurs soudures et de la forte section des tubes qui constituent ces quatre montants.

Tous les autres éléments de la structure, traverses (1) et longerons (3) sont du même acier et de même section extérieure pour faciliter leurs soudures, mais d’une épaisseur pouvant être moindre, car ils sont moins porteurs et pour optimiser les coûts.

Les dimensions de ces 2 cadres formant les passages sont toutes très importantes pour toutes les fonctions « Fleuve-Route du Caisson C » :

La hauteur intérieure permet au moins le passage d’un manutentionnaire et celui d’une palette chargée de marchandises. La hauteur extérieure est limitée par la réglementation pour passer sous les ponts avec 2 Caissons C superposés en fonds de calle d’une péniche lors du fret fluvial.

Les dimensions intérieures de son sol permettent de le remplir par un nombre entier de palettes européennes avec moins de 5 % de perte de surface au sol.

La longueur extérieure des cotés est faite par les 4 longerons (3) qui réunissent les deux cadres. Elle est sensiblement inférieure à la largeur normalisée de l’ouverture de cale des péniches de petit gabarit, par ex : Freycinet.

Cependant, la longueur intérieure est aussi adaptée pour caser un nombre entier de palettes.

Ainsi, les petites péniches peuvent embarquer un nombre entier de paires de Caissons C superposés, pour remplir au mieux leur volume de cales et .

Pour mener aux ports d’embarquement ou repartir du port d’arrivée, on peut charger jusqu’à 5 Conteneurs C à livrer ensembles ou séparés, sur camions de 3,5 à 33 T de poids total en charge, selon le volume attendu et les contraintes de circulation en ville, ce qui est aussi un très grand avantage.

Cette structure adaptée à la largeur des petites péniches est l’ossature du Caisson C.

Cette structure est aussi la base de ses différentes versions.

Un socle très solide en forme de H est soudé sous la structure.

Il remplit trois fonctions ; il la renforce, il supporte le plancher dans le Caisson C et il forme quatre solides prises de fourche , pour les chariots élévateurs, tout autour de la base dudit Caisson C.

Ce socle est fait de quatre forts tubes de section rectangulaires en acier, deux sont de la longueur de la structure et deux de sa largeur et selon l’invention, ils sont réunis en forme de H par soudure. Les fourches de chariot pouvant être longues, les quatre tubes ne sont pas découpés en multiples segments rassemblés par de multiples soudures. Ils se traversent de façon ouverte et ainsi toutes les fourches longues peuvent prendre ces tubes soudés qui les laissent entrer entièrement.

- Pour cela, 2 découpes (10) ont préalablement été faites, dans chacun des quatre tubes, pour les emboiter l'un dans l'autre, puis les souder entrecroisés sur un même plan et sans surépaisseur du socle.

- Habillage extérieur de la Structure du Caisson C modèle standard.

- La structure posée sur son socle, elle reçoit une couverture de toit (11) et de ses cotés longs (12), en forme de U d'une seule pièce – La matière de couverture n’étant jamais porteuse, elle peut être très variée comme par exemple : Tôle d’acier pliée à froid ou plaques composites d’époxy et de fibres de Kevlar, de céramiques, de roche, ou autres fibres dures.

Préalablement à l'emboitement de l'habillage sur la structure, quatre perçages identiques de forts diamètres ou des découpes carrées sont pratiqués dans le toit (13). Cela est pour recevoir des prises de levage fixée au sommet des montants aux quatre coins du Caisson C.

Préalablement aussi, toutes les surfaces de la structure métallique et de sa couverture qui vont être en contact, sont enduites d’une colle silicone forte.

- Le matériau de couverture doit résoudre un problème, toujours le même dans le transport qui est d’assurer la meilleure inviolabilité possible pour réduire le coût d’assurance.

En conséquence, l’invention prévoit de réaliser cette couverture doublée avec un matériau multicouches spécialement élaboré pour résister aux petites meuleuses à disque :

Une première couche est faite d’un grillage très fin en acier trempé (19), puis plaqué dans la couverture. Puis une couche épaisse le métal gras, tel Zinc (20) est projeté sur le grillage, pour le maintenir et en boucher les mailles de façon très épaisse. Ou bien les deux couches sont réalisées dehors, le tout est formé selon les 2 plis (16), sur modèle en bois du genre caisse, avant d’être positionnée et collé dans la structure du caisson C, avant emboîtement.

Un quatrième revêtement (22) protège de l’oxydation l’habillage à l’extérieur, comme par exemple: une peinture ou autre matière projetée après fixation de la couverture. Ces superpositions résisteront bien aux tentatives malveillantes de découpe à la disqueuse, dont les disques vont déjà peiner pour attaquer la couverture extérieure. Le doublage gras à faible point de fusion va vite encrasser les disques et les rendre inutiles. Ensuite le disque va atteindre le grillage d’acier trempé et une gerbe de d’étincelles pour faire croire à une deuxième tôle d’acier. Le tout pour être assez dissuasif.

-Une fois la couverture et sa protection réalisées, emboitées et collées, un grand nombre de rivets expansibles (14) sont installés autour des 2 faces latérales. Pour finir une solide liaison entre les tubes de l’armature et la couverture extérieure.

- Des rivets expansibles en aluminium (14) sont mis en place pour solidariser la structure (2) et sa couverture (12).

– Des rondelles étanches sont interposées entre la tête des rivets et la couverture, leur métal est de même nature que la couverture, afin d’éviter les effets oxydants de couple électrique et pour assurer une bonne tenue longtemps.

Les portes escamotables du caisson C :

Fermées, elles sont disposées derrière les deux cadres ( ), constitués par les traverses (1) et les montants (2) et déjà nommés « Les Passages » et qui les protègent.

L’invention revendique plusieurs types de portes toutes escamotables, qui en position ouvertes ne gênent pas le passage des manutentionnaires dans le Caisson C.

Un système particulier et très important de ces portes donne un deuxième avantage à l'invention, qui est de les fermer avec sécurité depuis l’intérieur du Caissons C et aussi du de l’extérieur.

L’invention revendique les adaptations de 4 modèles de portes escamotables, dont elle est équipée selon les demandes d’utilisateurs.

montre un rideau flexible en acier trempé et ondulé et qui coulisse de haut en bas, entre ses deux positions fermées ou repliées. Ces deux positions sont tenues latéralement dans des glissières constituées par des cornières de fer en U. Ce type de
fermeture est bien adapté au Caisson C pour une meilleure protection à la pluie que les rideaux constitués de lamelles articulées.

Pendant le remplissage du Caisson C, le rideau de chaque passage est glissé en réserve à plat sous le toit. Cela sans gêner le passage des travailleurs qui y rentrent des palettes. Tout cela est connu sur d’autres conteneurs, pour la fragilité, mais il est retenu selon l'invention ou plusieurs améliorations le renforcent et le sécurisent dans ses trois dimensions, de façons innovantes:

Repère (29), Protection vers le bas des deux rideaux flexibles du Caisson C:

Ils se terminent par une boite plate soudée et visée sur les ondulations (28) et qui contient une serrurerie spéciale, particulièrement résistante et qui est sécurisée par quatre points d'ancrages (29) et (30). Ce qui est développé plus loin, et
.

- Protection latérale des rideaux abaissés. Cette coupe de dessus montre ces rideaux guidés et fortement maintenus de part et d'autre, aussi dans de fortes glissières (25). Mais, celles-ci sont soudées à l'intérieur, contre et en retrait des quatre montants (2), qui les protègent des atteintes de côté par levier. A fortiori, les rideaux flexibles étant aussi en retrait des forts montants, ils deviennent très sécurisés latéralement. Cela beaucoup plus que dans le cas des petits conteneurs usuels, ou les glissières extérieures ne sont pas protégées.

- Pour leur protection haute et pour faciliter le glissement des deux rideaux manœuvrés, il est revendiqué de faire passer leurs coudes entre de solides glissières en acier arrondi et non plus sur quelques roulements, comme c'est usuel.

montre que celles-ci (27), sont de la courbure d'un quart de cercle et faites dans du tube d’acier fendu en quatre sur sa longueur. Fermés, les rideaux flexibles du caisson C sont ainsi très résistants aux effractions en haut.

De plus, le glissement des rideaux portés sur ce grand rayon, l’ouverture et la fermeture des rideaux (23) sont plus souples et plus immunisées des grippages et des blocages Ses deux faces intérieures de ce canal arrondi (27), sont revendiquées garnies d’une couche anti-frottement

Pour finir leur protection en trois dimensions, donc de la découpe des rideaux flexibles avec disqueuses :

Les deux rideaux sont protégés en épaisseur, à l’intérieur, par une matière grasse, mais flexible et projetée, dont le point de fusion est peu supérieur à 60 degrés centigrades. Ce que l’invention décrit déjà plus haut pour sécuriser ses côtés, .

- Deux rideaux flexibles latéraux (31), et poussés/tirés manuellement assurent aussi bien la fermeture du caisson C. Cette fonction se fait aussi entre des profilés en U, soudées le long des longerons bas et haut (3), à l’intérieur de la structure.

Mais ouverts, les rideaux flexibles sont rangés en opposition à chacun des deux passages, l’un à droite et l’autre à gauche, ce qui ne change toujours pas la symétrie du Caissons C, pour une mise en couloir facile de plusieurs d’entre eux.

De plus, ils sont munis des dispositifs déjà citées plus haut et détaillées plus loin pour les fermer de l’intérieur et à l’extérieur, leurs extrémités basses étant renforcées de la même façon pour contenir leur verrouillage en appui sur l’un des montants (2).

L’invention permet aussi d’équiper les caissons C, de deux portes guillotines rigides (34), qui s’ouvrent et se ferment de haut en bas et cela à travers deux ouvertures dans la toiture (35). Chacune des portes coulisse entre deux profilés en U, le long des montants (2). Des crochets métalliques du type tenue de portail les maintiennent automatiquement levées et ces crochets sont aussi bien en élastomère dur à effet ressort.

La fermeture s’effectue en levant les crochets d’une main et en amortissant la descente de ces portes de l’autre. La protection au ruissellement est faite par quatre joints élastiques et racleurs collés à plat autour des ouvertures (37), où du type lèche vitres d’auto et qui enserrent chaque porte à plat, de part et d’autre et au raz de son toit.

Ces portes sont renforcées en bas par les mêmes systèmes de fermeture (28), déjà cités et exposés plus loin, mais cette fois sécurisée en s’accrochant verrouillés dans la traverse basse des deux passages.

- Un autre type de portes rigides, mais non représenté, coulisse latéralement vers l’extérieur pour ouvrir et fermer en passant dans une fente du côté de l’habillage et juste en retrait des cadres des passages, avec systèmes d’essuyage et de fermetures selon l’invention et déjà décrits plus haut, (non représentés).

Deux modes de remplissage des Caissons C :

- On peut utiliser le Caisson C unitairement pour le dernier km de livraison multimodale ou des trajet direct en tout routier en milieu urbain avec de très petits camions pour un faible volume de livraison ou dans une zone géographique très congestionnée.

La largeur des passages de l’invention permet à deux palettes Européennes de passer simultanément pour un remplissage optimum et très rapide par tire-palettes électriques.

- Selon un autre mode, une pluralité de Caissons C sont rapprochés, portes ouvertes contre portes ouvertes et selon l’invention pour remplir beaucoup de marchandise rapidement. Ce mode de remplissage, comme dans un couloir, fait gagner beaucoup de temps et il est recommandé pour le préacheminement des livraisons multimodales ou pour livrer des volumes de marchandises plus importants dans des quartiers moins congestionnés.

- Dans ce cas, il convient de mettre 2 à 5 Caissons C, bout à bout, de façon suffisamment jointive pour que les roues des tire-palettes suivent le couloir commodément. Sa porte du fond étant fermée, dès que le Caisson C (1) a reçu la marchandise qui lui est attribuée, sa deuxième porte est aussitôt fermée et sécurisée. Ainsi, avantageusement de petites livraisons peuvent partir et être livrées vite, aussitôt séparées du couloir. En même temps le passage suivant du Caisson C (2) est fermé sécurisé pour en constituer le fond et continuer en le remplissant. C'est l’avantage des portes escamotables décrites. Ce deuxième Caisson C rempli on ferme en même temps sa deuxième porte et celle du fond du troisième et ainsi de suite …Alors, plusieurs Caissons C peuvent être chargées au fur à mesure sur gros camions et portés à l’embarquement des petites péniches, selon les figures 36 et 37.

Pour faciliter le trafic de remplissage en mode couloir, une porte latérale (40) (41)

est faite dans l’une des 2 parois longues du Caisson C.

La vue de coupe et de dessus de trois caissons rapprochés et selon ce mode en couloir montre que cette porte battante (41) remplace la paroi entre n’importe lequel des montants de la structure. Elle montre aussi que cette porte s’ouvre vers l’extérieur pour ne jamais gêner le remplissage, ni le contenu. Que ses charnières sont fixées à l’extérieur de n’importe lequel des 6 montants, dans le but qu’un manutentionnaire ayant posé une palette puisse sortir latéralement avec son diable. Cela pour laisser place à un second manutentionnaire qui apporte déjà une autre palette en couloir et toujours pour le gain de temps. La porte (42) du Caisson C1 est fermée pour remplissage par une clef et ouverte par le client pour prendre ses bordereaux et effectuer un premier contrôle visuel de l'état de ce qui lui est livré.

- En cas de pluie et selon le principe l'invention, une « Plaque de resserrage » originale équipe les caissons C pour comprimer les joints de plusieurs d'entre eux étant disposés en couloir provisoirement :

La base de cette plaque est une cornière qui comporte quatre perçages en rectangle sur une face. Son autre face est soudée à l'intérieur du Caisson C, une cornière de chaque côté des passages (2), à leur mi-hauteur et face à face. Chaque face percée pour être équipée d’un tendeur et d’un lien d'accrochage à échelons, montés oscillants et prenant deux des trous en diagonal.

La , montre une plaque de resserrage soudée sur les glissières en U (32), des portes escamotables, descendantes, flexibles ou rigides. Sur cette plaque sont fixés un tendeur (T) et un lien d’attache souple et échelonné, qui sont disposées décalés de hauteur d’un côté du premier passage, par exemple : à droite.

La , Montre dans ce même premier passage le même équipement, mais revendiqué monté dans l’ordre inverse, leurs équipements prenant aussi deux trous de la plaque de resserrage, mais dans l’autre diagonale et soudé du côté gauche dans ce cas.

La , montre que pour que deux Caissons C bout à bout, soient rapprochés au maximum, portes ouvertes: le tendeur d’un Caisson C prend le lien du caisson suivant, dont le tendeur du suivant reprend le lien du premier. Ainsi l’invention revendique
aussi que les deux systèmes, ni ne se croisent, ni ne se gênent jamais et que leurs forces s’additionnent.

Pour que plusieurs Caissons C soient systématiquement rapprochables, sans avoir à les retourner, en traversant ledit caisson et au second passage, la plaque de rapprochement est inversée à gauche et l’autre inversé à droite. Ainsi, le Caisson C est toujours symétrique, et deux caissons C en couloir, peuvent être rapprochés en cas de pluie avec des forces de plusieurs tonnes sont bien suffisantes pour tirer un Caisson C, même posé sur gravier ou sur un sol irrégulier.

En détails, trois types de tendeurs sont adaptés selon l’invention pour resserrer provisoirement les Caissons C en couloir et pour compresser leurs joints d’étanchéité au ruissellement :

- Un crochet (43) sert habituellement à fermer les portes des wagons de marchandises en prenant un anneau fixe. Selon l’invention ce crochet et une courte chaîne

sont montés aussi en opposition sur les plaques de serrage. Lorsque deux Caissons C ne sont pas assez rapprochés et distants d’une valeur (a), il suffit d’accrocher le levier de l’un avec la chaîne du suivant et de doubler si besoin. Puis on actionne les deux leviers en reprenant les chaînes, maillons après maillons si besoin. Cela jusqu’à rapprocher les deux Caissons C selon la et réduire ainsi cette distance à une valeur (b) nécessaire à la compression des joints de protection en cas de pluie. Les caissons C une fois remplis sont décrochés et fermés de l'intérieur du couloir, donc sécurisés et protégés de la pluie pour être aussitôt expédiés.

– Montre un tendeur de rapprochement par levier (46) dont le tirant (45) prend usuellement un crochet fixe et dont le réglage de tension se fait par une vis.

Selon l’invention, il accroche une crémaillère constituée d’une pluralité de crochets (48) soudés sur un plat de fer (47) pour régler le rapprochement cran par cran. La disposition et l’usage de quatre tendeurs par Caisson C sont les mêmes que précédemment.

- Montre un tendeur à levier (49) et cliquet (51) avec sa sangle spécialement courte et armée en son extrémité (50), ils sont pareillement montés en opposition sur équerre (19).

Le mode de montage croisé de ces deux composants et leur utilisation en double tirage sont aussi les mêmes que précédemment.

Les joints d'étanchéité au ruissellement, selon l'invention, ils sont placés au moins aux deux extrémités du toit et dépassent extérieurement les cadres de passage, ils peuvent aussi se poursuivre pour garnir le devant des montants (2), pour parfaire la protection latéralement.

Des logements de joints, , 28,29 sont brasés sur l'extérieur des traverses hautes (1) et renforcent le court prolongement du toit (11), de l’équerre d'acier (53) ou du profilé en U les constituent.

Trois types de joints retenus selon l'invention sont maintenus collés dans ces logements pour faciliter leur remplacement dû à leurs conditions d'emploi en milieu difficile.

Trois vues en coupe des trois joints en position haute :

- Coupe de joint sensiblement carré en élastomère (54), d'une dureté shore adaptée selon qu'il est extrudé tubulaire ou extrudé plein.

- Coupes de joints réalisées dans du tube d'élastomère extrudé (55), d'épaisseur moyenne et demi-souple.

- Coupe de joint réalisé en tube de mousse fendue (57) et généralement utilisée pour l'isolation thermique des tuyaux.

montre un tel joint (55), collé et mordant, les deux dépassements de toit (11) et leurs armatures en cornière simple.

Figures 31– La serrure à quatre points de sécurité ouvrant de l’intérieur et à l’extérieur du Caisson C, selon l’invention, elle est contenue dans un tube d’acier rectangulaire plat, qui contient son mécanisme. Les contours en sont indiqués par un trait pointillé rappelant que ce tube renforce plusieurs types de portes décrites, comme par exemple l’extrémité basse du rideau flexible (28), .

– Représente le mécanisme lorsque ses quatre points sont inactifs.

Ses deux crochets oscillants (60) sur les axes fixes (61) sont entrainés en arrière et ses deux targettes (27) et (62) sont rentrées dans le tube. C’est l’action de la came en poussée (64), sur l’ergot (65,) du tirant (62), qui compresse le ressort (63) et qui maintient cette position.

– Représente la serrure fermée sous l’action de la came tournée pour libérer la poussée du ressort (63), sur le tirant qui sort d’un côté de la serrure, en tant que pêne de fermeture (62). En même temps, les deux crochets sont aussi basculés en position droite faisant deux points d’ancrage supplémentaires et une targette (67), sort poussée par l’un des crochets faisant le quatrième point de sécurité.

– Montre une des traverses basses (1), des passages du Caisson C, sur lesquelles viennent s’appuyer les serrures des rideaux flexibles abaissés. Les deux traverses reçoivent deux ouvertures en lèvres assez longues (68) et découpées en regard des deux crochets (60). Cela pour les laisser y entrer et sortir en positions basculés et pour s'accrocher basculés droits, à l'intérieur de la traverse selon le pointillé

- A la base des montants (2), deux fentes sont aussi pratiquées (70), pour recevoir les deux targettes latérales de la serrure du rideau flexible abaissé et à sécuriser. L’une est plus haute pour l’extrémité du tirant (62), l’autre pour la targette

.

Crochets, tirants, targettes sont réalisés en plat d’acier de 5 mm d’épaisseur très robuste sur la tranche pour une fermeture sécurisée et pour une serrure la plus plate possible. De plus, les fentes sont les plus minces possibles dans les tubes des passages et pour affaiblir le moins possible leur nécessaire robustesse de portage.

La serrure pouvant fermer le Caisson C, selon l’invention, est équipée d’un cylindre à clef très simple à l’extérieur pour tourner la came (64). En effet, en cas d’action malveillante sur le cylindre, la fermeture reste protégée, puisque le ressort (63) continue son action et que l’accès à la came est lui-même protégé par le tirant (62), qui est du côté extérieur. La fermeture à l’intérieur se fait par simple levier tournant lié lui aussi à l’axe de la came, mais de l'autre côté du tirant.

Exemples d’adaptations mécaniques et dimensionnelles du Caisson C pour transport combiné " fleuve-route " :

- Protégé par sa forte armature de tubes, la solidité des Caissons C est comparable à celle des conteneurs maritimes sur les chantiers très actifs. Aussi solide qu’une benne, le Caisson C se bascule pour évacuer des marchandises en vrac et sans grande valeur avec des moyens simples, comme les chariots élévateurs ou autres petits équipements toujours présents sur les petits ports urbains.

et – Montre que les dimensions du Caisson C sont adaptées pour qu’un nombre entier de ceux-ci, rapprochés cote à cote et sur deux niveaux, remplissent de façon optimale la cale des petites péniches par exemple du type Freycinet et qui acceptent ainsi un poids de chargement de plus de 300 T, ce qui évite un nombre important de camions causes de pollutions et de congestion sur les routes et dans les centres villes.

– Concernant la manutention des Caissons C, en particulier pour les embarquer et en cales de péniche depuis les petits quais urbains et aussi pour débarquer, c’est le levage par petites grues qui s’adapte le mieux à leurs dimensions et à leur légèreté.

- Représente une pièce d’accrochage équipant les coins du Caisson C pour les crochets d’élingues des petites grues fluviales. .

La structure du caisson C est réalisée libre à l’intérieur pour permettre l’installation d’isolants phoniques aux normes PEAK et aussi d’isolants thermiques et de groupes de froid aux normes CEMAFROID.

Claims (9)

1. Caisson de transport constitué par une structure très résistante, de forme et de dimensions adaptées aux cales des petites péniches telles que Freycinet, c’est-à-dire formées d’une forte structure de tubes d’acier soudés en forme de parallélépipède rectangle long, caractérisé en ce qu’un socle en tubes d’acier soudés en forme de H la renforce fortement au sol et constitue tout autour et à sa base quatre prises de fourche de chariot élévateur, la structure étant couverte dessus et étant formée sur ses deux côtés long par un même matériau dur, la structure et sa couverture étant solidairement maintenues entre elles par soudage, rivetage et collage, les deux petites extrémités sensiblement carrées de la structure étant fermées par des portes métalliques escamotables et protégées des intrusions, lesdites portes se verrouillant par systèmes actifs de l’intérieur et de l’extérieur du caisson, ces différents agencements de fermeture sécurisée permettant aux expéditeurs utilisateurs des caissons de remplir rapidement de grandes quantités de marchandises, puis d’expédier celle-ci par petites quantités.
2. Caisson selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure est réalisée en tout premier, pour lui conférer les garanties de résistance à une charge verticale de 8 T, permettant de lui superposer un second Caisson C lourdement chargé. Pour cela, les montants de la structure sont calculés chacun pour une pression verticale au moins de 2 T et dont le socle est constitué de quatre forts tubes rectangulaires soudés sur un même plan, puis soudée sous la structure, pour constituer aussi le support du plancher intérieur amovible, à l’intérieur du Caisson C.
3. Caisson selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’habillage sur ses deux cotés et son toit, est fait en un seul matériau formé par pliage à froid ou à chaud, pour fermer 3 faces longues de sa structure. Ledit habillage étant garni en son intérieur d’un revêtement de protection contre les tentatives d’intrusion par un matériau multicouches innovant qui empâte les disques des meuleuses électriques.
4. Caisson selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un nombre entier de ceux-ci, rapprochés côte-à-côte et sur deux niveaux, puisse être placé dans la cale d’une petite péniche de type Freycinet tout en acceptant un poids de chargement de plus de 300 T.
5. Caisson selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte deux portes escamotables permettant la circulation de l’utilisateur dans une série de plusieurs caissons rapprochés portes ouvertes contre portes ouvertes
6. Caisson selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les portes sont des rideaux flexibles en acier trempé et ondulé, lesdits rideaux coulissant de haut en bas
7. Caisson selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est équipé de joints du type élastique et racleurs collés à plat autour des ouvertures aux deux extrémités de son toit, lesdits joints étant placés dans des logements formés par des profilés, les logements servant de renfort pour protéger les joints de la pluie lorsque plusieurs caissons sont disposés bout à bout.
8. Caisson selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il possède un dispositif particulier de rapprochement provisoire de plusieurs caissons disposés en couloir, étant montés en oppositions sur deux caissons adjacents afin d’augmenter les forces de rapprochement entre eux et de compresser leurs joints, pouvant être utilisés en cas de pluie.
9. Caisson C selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les dimensions intérieures de son sol permettent de le remplir par un nombre entier de palettes européennes avec moins de 5 % de perte de surface au sol.