FR3117316A1 - Outil de mise en forme de fibres kératiniques, kits et procédé associés - Google Patents

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Abstract

Outil de mise en forme de fibres kératiniques, kits et procédé associés La présente invention concerne un outil de mise en forme (10A) de fibres kératiniques comprenant un organe de préhension (12) et un organe de mise en forme (14) comprenant un corps de base (18) et des nervures (20). Le corps de base (18) est solidaire de l’organe de préhension (12), et présentant deux bords latéraux (24) et un bord distal libre (26) opposé à l’organe de préhension (12). Chaque nervure (20) s’étendant en saillie du corps de base (18), les nervures (20) s’étendant aussi parallèlement les unes aux autres et à un axe transversal (Y) et définissant entre elles des sillons (22), chaque nervure (20) présentant une hauteur constante le long de l’axe transversal (Y) entre les deux bords latéraux (24), le bord distal libre (26) du corps de base (18) s’étendant parallèlement à l’axe transversal (Y). Figure pour l'abrégé : 2

Description

Outil de mise en forme de fibres kératiniques, kits et procédé associés
La présente invention concerne un outil de mise en forme de fibres kératiniques.
D’une manière générale, les compositions dédiées au maquillage des fibres kératiniques, telles que les cils ou les sourcils, visent à densifier l’épaisseur et la perception visuelle des cils ou des sourcils et in fine le regard. Cependant, cette utilisation n’est pas satisfaisante car le recouvrement est éphémère, et la courbure des cils revient à son état naturel, une fois le mascara démaquillé.
Ainsi, une autre propriété tout particulièrement recherchée par les consommatrices est d’obtenir de manière significative un recourbement desdites fibres kératiniques qui soit rémanent aux démaquillages successifs.
Par « recourbement », on entend une différence d’angle entre la corde avant application, passant par la base de la fibre kératinique, de préférence du cil, et par la pointe et la corde après application, d’au moins 10°, de préférence d’au moins 15°, de préférence d’au moins 20°.
De plus, par « recourbement rémanent », on entend un recourbement qui persiste même après démaquillage. Ce recourbement rémanent peut durer au moins quelques heures, de préférence au moins quelques jours.
Dans ce but, il est aussi connu de mettre en forme les cils par un outil recourbe-cils (« Eye-curler » en anglais) qui apporte un tel recourbement rémanent. Le recourbe-cils est généralement constitué d’une pince propre à être actionnée manuellement, la pince serrant les cils pour les courber.
Néanmoins, le recourbe-cils ne donne pas entière satisfaction. En particulier, la manipulation du recourbe-cils est délicate pour l’utilisatrice. De plus, la manipulation s’accompagne d’un pincement des cils répété ou maintenu de manière prolongée qui peut endommager les cils. Les cils ainsi endommagés cassent ou s’arrachent.
Un but de l’invention est donc de fournir une solution permettant d’apporter un recourbement de fibres kératiniques, en particulier des cils, qui soit simple à l’utilisation, sans dommage pour les fibres et le plus durable possible.
Un but complémentaire est que la solution permette d’obtenir un recourbement rémanent des fibres.
Un autre but est d’assurer une bonne séparation des fibres lors de la mise en forme.
A cet effet, l’invention a pour objet un outil de mise en forme de fibres kératiniques comprenant un organe de préhension s’étendant suivant un axe longitudinal, et un organe de mise en forme comprenant un corps de base et des nervures, le corps de base étant solidaire de l’organe de préhension, et présentant deux bords latéraux, et s’étendant depuis l’organe de préhension jusqu’à un bord distal libre opposé à l’organe de préhension, le bord distal libre joignant les deux bords latéraux l’un à l’autre, chaque nervure s’étendant en saillie à partir du corps de base suivant une direction d’élévation respective, les nervures s’étendant aussi parallèlement les unes aux autres et à un axe transversal et définissant entre elles des sillons, chaque nervure présentant une hauteur constante le long de l’axe transversal entre les deux bords latéraux du corps de base, le bord distal libre du corps de base s’étendant parallèlement à l’axe transversal.
L’outil selon l’invention est en effet entièrement adapté à la mise en forme des fibres kératiniques de manière simple à l’utilisation et sans dommage pour les fibres, sans les contraintes associées aux applicateurs habituels destinés à appliquer une composition de mascara. La forme des applicateurs habituels destinés à appliquer une composition de mascara est en effet contrainte par leur utilisation, notamment au niveau de l’applicateur qui doit coopérer avec un essoreur propre à contrôler le volume de composition chargé sur l’applicateur. L’outil de l’invention se libère ainsi de ces contraintes pour fournir une forme optimale à la mise en forme des fibres.
En particulier, la forme particulière de cet outil, notamment au niveau du bord distal de son organe de mise en forme, assure une zone utile sur toute la longueur de l’organe de mise en forme et minimise la gêne au contact du coin de l’œil, lorsque les fibres sont les cils.
L’outil de mise en forme selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :
- le bord distal libre du corps de base s’arrête à la nervure la plus éloignée de l’organe de préhension ;
- chaque bord latéral présente un rayon de courbure latérale respectif supérieur ou égal à 2,0 cm, en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal et à l’axe transversal, le rayon de courbure latérale R le plus faible étant préférentiellement compris entre 5,0 cm et 9,0 cm ;
- un écartement entre les deux bords latéraux du corps de base est constant le long du corps de base, l’écartement étant de préférence compris entre 3,0 mm et 10,0 mm, avantageusement entre 7,0 mm et 9,0 mm ;
- chaque sillon présente un fond formé par le corps de base et l’ensemble des fonds des sillons suivent une forme ayant un rayon de courbure principale supérieur ou égal à 2,0 cm, en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal et perpendiculaire à l’axe transversal ;
- le rayon de courbure principale est compris entre 1 cm et 10 cm de sorte que l’ensemble des fonds des sillons suivent une forme bombée, ou le rayon de courbure principale est de sorte que l’ensemble des fonds des sillons suivent une forme plane ;
- l’organe de mise en forme présente au moins un plan de symétrie perpendiculaire à l’axe longitudinal ;
- la hauteur de chaque nervure suivant la direction d’élévation est comprise entre 1,0 mm et 4,0 mm, de préférence comprise entre 2,0 mm à 3,0 mm ;
- chaque nervure s’étend à partir du corps de base suivant une direction d’élévation respective jusqu’à un sommet, l’écart entre les sommets de deux nervures adjacentes étant constant et avantageusement compris entre 0,3 mm et 5,0 mm, de préférence compris entre 1,0 mm et 2,0 mm ;
- chaque nervure s’étend à partir du corps de base suivant une direction d’élévation respective jusqu’à un sommet, la distance entre les sommets des deux nervures les plus éloignées l’une de l’autre étant comprise entre 1,0 cm et 5,0 cm, de préférence comprise entre 2,0 cm et 4,0 cm, avantageusement comprise entre 3,0 cm et 4,0 cm ;
- chaque nervure présente une forme en pointe triangulaire, en créneau, ou bombée, en coupe perpendiculaire à l’axe transversal.
L’invention concerne aussi un kit d’application cosmétique comprenant :
- un outil de mise en forme tel que défini précédemment,
- une composition cosmétique de mascara ; et
- un applicateur de la composition cosmétique distinct de l’outil de mise en forme.
L’invention concerne également un kit d’application cosmétique comprenant :
- un outil de mise en forme tel que défini précédemment ;
- une composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0 ; et
- un applicateur de la composition distinct de l’outil de mise en forme.
L’invention concerne en outre un kit d’application cosmétique comprenant :
- un outil de mise en forme tel que défini précédemment,
- une première composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0 ;
- un applicateur de la première composition distinct de l’outil de mise en forme ;
- une deuxième composition cosmétique de mascara ; et
- un applicateur de la deuxième composition cosmétique distinct de l’outil de mise en forme et distinct de l’applicateur de la première composition.
L’invention concerne de plus un procédé de mise en forme de fibres kératiniques comprenant :
- la fourniture d’un outil de mise en forme tel que défini précédemment ;
- le recourbement des fibres kératiniques par application de l’outil de mise en forme sur les fibres.
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
les figures 1 et 2 sont des vues schématiques de différents côtés d’un premier mode de réalisation d’un outil de mise en forme selon l’invention ; et
la est une vue schématique analogue à celle de la d’un deuxième mode de réalisation d’un outil de mise en forme selon l’invention.
Outil de mise en forme (outil selon l’invention)
Un premier mode de réalisation d’un outil de mise en forme 10A de fibres kératiniques est illustré sur les figures 1 et 2. Les fibres kératiniques sont de préférence des cils.
L’outil de mise en forme 10A est destiné à mettre en forme les fibres sans appliquer une quelconque composition cosmétique sur elles.
En particulier, l’outil de mise en forme 10A est de préférence utilisé après application préalable sur les fibres kératiniques d’une composition cosmétique par un autre applicateur distinct de l’outil de mise en forme 10A, comme décrit plus en détails par la suite.
L’outil 10A comprend un organe de préhension 12 s’étendant suivant un axe longitudinal X, et un organe de mise en forme 14.
L’organe de préhension 12 est destiné à être saisie par une utilisatrice.
L’organe de préhension 12 comprend en particulier une tige 16, ayant par exemple une section transversale circulaire. Alternativement, la section transversale présente une autre forme géométrique.
La section transversale de la tige 16 est perpendiculaire à la direction longitudinale X et est par exemple constante le long de l’axe longitudinal X.
La section transversale de la tige 16 présente une plus grande dimension, correspondant par exemple ici au diamètre, compris entre 3 mm et 8 mm.
L’organe de préhension 12 est monobloc dans un exemple de réalisation.
L’organe de préhension 12 est par exemple réalisé en plastique, de préférence en polyéthylène.
L’organe de mise en forme 14 est destiné à entrer au contact avec les fibres kératiniques, notamment en vue de les mettre en forme sans appliquer une quelconque composition cosmétique sur elles.
Comme illustré aux figures 1 et 2, l’organe de mise en forme 14 comprend un corps de base 18, et des nervures 20 s’étendant en saillie à partir du corps de base 18, les nervures 20 s’étendant aussi sensiblement parallèlement les unes aux autres et à un axe transversal Y en définissant entre elles des sillons 22.
L’organe de mise en forme 14 est par exemple monobloc. En particulier, le corps de base 18 et les nervures 20 sont venus de matière.
L’organe de mise en forme 14 est par exemple réalisé en une matière plastique et est réalisé par injection.
L’organe de mise en forme 14 est de préférence réalisé en polyéthylène ou en élastomère thermoplastique, par exemple en SEBS.
De préférence, l’organe de mise en forme 14 présente au moins un plan de symétrie perpendiculaire à l’axe longitudinal X.
Le corps de base 18 est solidaire de l’organe de préhension 12.
De préférence, le corps de base 18 est solidaire de manière amovible par rapport à l’organe de préhension 12. Le corps de base 18 est en particulier propre à être attaché de manière détachable à l’organe de préhension 12.
Pour cela, le corps de base 18 comprend par exemple deux cavités, non illustrées, de part et d’autre du corps de base 18. Chaque cavité est propre à coopérer avec une extrémité libre de l’organe de préhension 12, de sorte à rendre le corps de base 18 solidaire de l’organe de préhension 12.
Par exemple, l’extrémité de l’organe de préhension 12 est propre à être clipsé dans chaque cavité.
Il est ainsi possible de fournir un outil 10A adaptable à l’utilisatrice en fonction de si l’utilisatrice est gauchère ou droitière.
Comme illustré sur la , le corps de base 18 présente deux bords latéraux 24, et s’étend depuis l’organe de préhension 12 jusqu’à un bord distal libre 26 opposé à l’organe de préhension 12, le bord distal libre 26 joignant les deux bords latéraux 24 l’un à l’autre.
Le bord distal 26 est en particulier le bord du corps de base 18 le plus éloigné de l’organe de préhension 12.
Plus précisément, le corps de base 18 s’étend entre un bord proximal 28 et le bord distal 26, en étant délimité latéralement par les bords latéraux 24. Le bord proximal 28 joint aussi les deux bords latéraux 24 l’un à l’autre.
Le bord distal 26 et le bord proximal 28 délimitent chacun par exemple une desdites cavités de réception de l’organe de préhension 12.
Dans l’exemple illustré, le bord distal 26 s’étend parallèlement à l’axe transversal Y.
Avantageusement, le bord distal 26 du corps de base 18 s’arrête à la nervure 30A la plus éloignée de l’organe de préhension 12 (voir ).
Par « le bord distal s’arrête à la nervure », on entend que le corps de base 18 ne dépasse pas au-delà de ladite nervure 30A.
Dans cet exemple, le bord proximal 28 s’étend parallèlement à l’axe transversal Y.
Avantageusement, le bord proximal 28 du corps de base 18 s’arrête à une des nervures 30B (voir ).
Ainsi, de manière générale, le corps de base 18 s’arrête aux niveaux des deux nervures 30A, 30B extrêmes qui sont les plus éloignées l’une de l’autre.
Les deux bords latéraux 24 prolongent notamment l’organe de préhension 12.
De préférence, un écartement W entre les deux bords latéraux 24 du corps de base 18 est sensiblement constant le long du corps de base 18.
L’écartement W est par exemple pris par rapport à l’axe transversal Y.
L’écartement W est en particulier sensiblement constant jusqu’au bord distal 26.
Ainsi, l’écartement W est notamment le même au niveau du bord distal 26 et au niveau du bord proximal 28.
L’écartement W est de préférence compris entre 3,0 mm et 10,0 mm, avantageusement entre 7,0 mm et 9,0 mm.
Un tel écartement permet de maintenir les fibres kératiniques dans l’organe de mise en forme 14 et d’imposer l’effort de flexion sur une longueur suffisante des fibres. Si l’écartement W dépasse ces valeurs, l’application de l’organe de mise en forme 14 peut devenir inconfortable à la commissure de l’œil, dans le cas où les fibres sont des cils.
Chaque bord latéral 24 présente aussi un rayon de courbure latérale R respectif supérieur ou égal à 2,0 cm, défini en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal X et à l’axe transversal Y.
De préférence, comme illustré, chaque bord latéral 24 ne présente qu’un unique rayon de courbure latérale R respectif, en projection dans le plan parallèle à l’axe longitudinal X et à l’axe transversal Y.
Il est à noter que la n’est pas une projection stricte sur un plan parallèle à l’axe longitudinal X et à l’axe transversal Y, l’outil est représenté en étant légèrement tourné selon l’axe X par rapport à une telle projection.
En particulier, chaque bord latéral 24 ne présente pas de point d’inflexion. Chaque bord latéral 24 conserve la même concavité.
Dans le mode de réalisation avantageux de la , le rayon de courbure latérale R le plus faible est compris entre 5,0 cm et 9,0 cm, de préférence égal à 7 cm.
Un tel rayon de courbure latérale R permet de saisir l’intégralité de la frange de fibres kératiniques. En plus, dans le cas où les fibres sont des cils, cela permet un placement intuitif de l’organe de mise en forme 14 par rapport à la courbure de la paupière.
Chaque sillon 22, défini entre deux nervures 20 adjacentes, présente un fond 32 formé par le corps de base 18. Par « deux nervures adjacentes », on entend deux nervures 20 immédiatement voisines, c’est-à-dire qu’aucune autre nervure n’est interposée entre elles.
Avantageusement, le corps de base 18 est plein. En particulier, toute section transversale du corps de base 18, prise au niveau du fond 32 d’un des sillons 22, présente une section pleine délimitée par une face arrière 34, les bords latéraux 24 et le fond 32 dudit sillon 22.
Comme illustré sur la , l’ensemble des fonds 32 des sillons 22 suivent une forme qui a un rayon de courbure principale r, défini en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal X et perpendiculaire à l’axe transversal Y.
Plus précisément, l’ensemble des fonds 32 des sillons 22 suivent une forme présentant un unique rayon de courbure principale r.
En d’autres termes, les deux rayons de courbures r et R sont perpendiculaires l’un à l’autre.
Ledit rayon de courbure principale r est supérieur ou égal à 2,0 cm.
Dans le mode de réalisation représenté sur la , le rayon de courbure principale r est de sorte que l’ensemble des fonds 32 des sillons 22 suivent une forme plane.
Dans ce cas, le rayon de courbure principale r est par exemple supérieur à 10 fois, de préférence supérieure à 100 fois, la longueur du corps de base 18, prise suivant l’axe longitudinal X. La longueur du corps de base 18 est en particulier définie entre le bord distal 26 et le bord proximal 28.
La face arrière 34 du corps de base 18 joint les bords latéraux 24, le bord distal 26 et le bord proximal 28.
La face arrière 34 présente ici par exemple une forme concave dans au moins une coupe du corps de base 18, soit une forme arrondie creusée vers l'intérieur. Une telle forme permet ici de fournir au niveau des bords distal et proximal 26, 28 une épaisseur suffisante du corps de base 18 pour accommoder les cavités de réception de l’extrémité de la tige 16, en réduisant tout de même la masse de l’organe de mise en forme 14 au niveau de sa partie centrale.
Les nervures 20 de l’organe de mise en forme 14 vont maintenant être décrites plus en détails.
Les nervures 20 sont propres à recevoir entre elles les fibres kératiniques, lors de l’application de l’outil contre les fibres. Les fibres sont alors en particulier reçues dans les sillons 22.
Chaque nervure 20 s’étend en saillie à partir du corps de base 18 suivant une direction d’élévation Z respective, dans une coupe perpendiculaire à l’axe transversal Y.
La direction d’élévation Z est par exemple perpendiculaire à un plan passant par les deux fonds 32 adjacents à la nervure 20.
Dans l’exemple illustré, où le rayon de courbure principale r est de sorte que l’ensemble des fonds 32 des sillons 22 suivent une forme plane, les directions d’élévation Z sont parallèles les unes aux autres.
Chaque nervure 20 s’étend en saillie à partir du corps de base 18 suivant la direction d’élévation Z respective jusqu’à un sommet 36.
Le sommet 36 de chaque nervure 20 est par exemple défini comme la partie de la nervure la plus éloignée de chaque sillon 22 adjacent qui entoure la nervure 20.
La direction d’élévation Z respective passe ainsi par exemple par ledit sommet 36.
Le sommet 36 de chaque nervure 20 s’étend donc en suivant l’axe transversal Y sur toute la largeur du corps de base 18. La largeur du sommet 36 de chaque nervure 20, prise selon l’axe transversal Y, est sensiblement égal à l’écartement W du corps de base 18.
Le plan de symétrie de l’organe de mise en forme 14 perpendiculaire à l’axe longitudinal X passe par exemple par une des directions d’élévation Z, à savoir par un des sommets 36.
Chaque nervure 20 présente une hauteur D définie comme la distance, rapportée sur la direction d’élévation Z, entre le fond 32 d’un des sillons 22 adjacents et le sommet 36 de la nervure 20.
La hauteur D de chaque nervure 20 est constante le long de l’axe transversal Y entre les deux bords latéraux 24 du corps de base 18.
Toutes les nervures 20 présentent par exemple la même hauteur D.
La hauteur D de chaque nervure 20, prise suivant la direction d’élévation Z, est comprise entre 1,0 mm et 4,0 mm, de préférence comprise entre 2,0 mm à 3,0 mm.
Une telle hauteur D permet de maintenir les fibres dans les sillons 22, tout en évitant un contact avec la paupière, dans le cas où les fibres sont des cils.
Comme illustré sur la , chaque nervure 20 présente par exemple une forme en pointe triangulaire, en coupe perpendiculaire à l’axe transversal Y. Plus généralement, chaque nervure 20 présente une forme en pointe triangulaire, en créneau, ou bombée, en coupe perpendiculaire à l’axe transversal Y.
La forme de la nervure 20 est constante le long de l’axe transversal Y.
Par exemple, pour chaque nervure 20, un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X et passant par la direction d’élévation Z de la nervure 20 forme un plan de symétrie de la nervure.
Toutes les nervures 20 présentent par exemple la même forme.
En particulier, les deux nervures 30A, 30B extrêmes à partir desquelles le corps de base 18 s’arrête présentent la même forme que les autres nervures 20.
Dans l’exemple de la , l’écart P entre les sommets 36 de deux nervures 20 adjacentes est constant.
L’écart P est avantageusement compris entre 0,3 mm et 5,0 mm, de préférence compris entre 1,0 mm et 2,0 mm, avantageusement égal à 1,5 mm.
Un tel écart P permet de garantir une bonne séparation des fibres, en particulier des cils.
De préférence, la distance L entre les sommets 36 des deux nervures extrêmes 30A, 30B les plus éloignées l’une de l’autre est comprise entre 1,0 cm et 5,0 cm, de préférence comprise entre 2,0 cm et 4,0 cm, avantageusement comprise entre 3,0 cm et 4,0 cm.
Des variantes du mode de réalisation ci-dessus de l’outil vont maintenant être décrites.
En variante, les deux nervures 30A, 30B extrêmes à partir desquelles le corps de base 18 s’arrête présentent des formes différentes de celles des autres nervures 20.
Les deux nervures 30A, 30B extrêmes présentent par exemple alors une forme correspondant à une troncature de la forme des autres nervures 20, le corps de base 18 s’arrêtant au niveau de la partie tronquée.
En variante, les rayons de courbure latérale R sont suffisamment grands pour que les bords latéraux 24 du corps de base 18 soient parallèles à l’axe longitudinal X.
Dans ce cas, chaque rayon de courbure latérale R est par exemple supérieur à 10 fois, de préférence supérieure à 100 fois, la longueur du corps de base 18, prise suivant l’axe longitudinal X.
Un deuxième mode de réalisation d’un outil 10B selon l’invention va maintenant être décrit en référence à la . Seules les différences par rapport au premier mode de réalisation 10B seront décrites par la suite.
Dans le deuxième mode de réalisation 10B, le rayon de courbure principale r est compris entre 1 cm et 10 cm, de sorte que l’ensemble des fonds 32 des sillons 22 suivent une forme bombée.
Par « bombée », on entend une forme non-plate et dépourvue de point d’inflexion.
De préférence, le rayon de courbure principale r est compris entre 2 cm et 8 cm.
Dans ce mode de réalisation, le centre de courbure du rayon de courbure principale r est disposé en regard des nervures 20, en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal X et perpendiculaire à l’axe transversal Y.
De plus, chaque direction d’élévation Z est différente en formant un angle non nul avec les autres directions d’élévation. Les directions d’élévation se croisent par exemple au centre du rayon de courbure principale r.
Dans une variante avantageusement non illustrée de ce mode de réalisation 10B, l’axe longitudinal X passant par le centre de la section transversale de la tige 16 passe aussi par le centre de courbure associé au rayon de courbure principale r.
Premier mode de réalisation d’un kit
L’invention concerne aussi un premier mode de réalisation d’un kit d’application cosmétique comprenant au moins l’outil de mise en forme 10A, 10B tel que décrit ci-dessus, une composition cosmétique de mascara et un applicateur de la composition cosmétique, l’applicateur étant distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B.
La composition cosmétique de mascara, ou « mascara », est en particulier une composition de revêtement et/ou soin des matières kératiniques, en particulier des cils ou sourcils.
Les mascaras sont essentiellement préparés selon deux types de formulations : les mascaras aqueux dits « mascaras crèmes », sous forme de dispersion de cires dans l’eau, ou bien les mascaras anhydres ou à faible teneur en eau, dits mascaras « waterproofs », sous forme de dispersion de cires dans des solvants organiques.
De préférence, le mascara comprend une phase aqueuse ou huileuse continue, et une dispersion de cires.
Un mascara aqueux comprend typiquement une phase aqueuse continue et une dispersion de cires. De préférence les cires sont présentes en une teneur d’au moins 10% en poids, de préférence au moins 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
Un mascara waterproof comprend typiquement une phase huileuse continue et une dispersion de cires. De préférence les cires sont présentes en une teneur d’au moins 10% en poids, de préférence au moins 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
L’applicateur du premier mode de réalisation du kit comprend notamment des moyens, le cas échéant en reliefs, configurés pour venir en prise avec les fibres, afin de lisser et/ou séparer les cils ou les sourcils. De tels reliefs peuvent comprendre des dents, des poils ou autres.
L’applicateur est agencé pour appliquer la composition sur les cils ou les sourcils, et peut comporter par exemple une brosse ou un peigne.
La brosse peut comporter une âme torsadée et des poils pris entre les spires de l’âme, ou être réalisée autrement encore.
Le peigne est par exemple réalisé d’une seule pièce par moulage de matière plastique.
Dans certains exemples de réalisation, l’applicateur est monté à l’extrémité d’une tige, laquelle peut être flexible, ce qui peut contribuer à améliorer le confort à l’application.
Deuxième mode de réalisation d’un kit
L’invention concerne également un deuxième mode de réalisation d’un kit d’application comprenant au moins l’outil de mise en forme 10A, 10B tel que décrit ci-dessus.
De plus, le deuxième mode de réalisation du kit comprend une composition et un applicateur de ladite composition qui est distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B.
L’applicateur du deuxième mode de réalisation du kit comprend notamment des moyens, le cas échéant en reliefs, configurés pour venir en prise avec les fibres, afin de lisser et/ou séparer les cils ou les sourcils. De tels reliefs peuvent comprendre des dents, des poils ou autres.
L’applicateur du deuxième mode de réalisation du kit est agencé pour appliquer la composition sur les cils ou les sourcils, et peut comporter par exemple une brosse ou un peigne.
La brosse peut comporter une âme torsadée et des poils pris entre les spires de l’âme, ou être réalisée autrement encore.
Le peigne est par exemple réalisé d’une seule pièce par moulage de matière plastique.
Dans certains exemples de réalisation, l’applicateur du deuxième mode de réalisation du kit est monté à l’extrémité d’une tige, laquelle peut être flexible, ce qui peut contribuer à améliorer le confort à l’application.
La composition du deuxième mode de réalisation du kit (composition selon l’invention) comprend :
- au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse,
- au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels,
- une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et
ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0.
De manière inattendue, les inventeurs ont constaté au cours de leurs recherches qu’il est possible d’obtenir un procédé de maquillage des fibres kératiniques, en particulier des cils, qui soit facile par sa gestuelle à mettre en œuvre à la maison pour la consommatrice, et qui produise un recourbement efficace desdites fibres tout en étant rémanent.
En effet, l’application d’une telle composition sur les fibres kératiniques, notamment les cils, suivie de la mise en forme des fibres par l’outil de mise en forme 10A, 10B, permet de recourber lesdites fibres de manière rémanente, et ce, sans utiliser d’agent oxydant. Un tel procédé est facile à mettre en œuvre à la maison pour la consommatrice. Le recourbement des fibres kératiniques obtenu est significatif, et il persiste après démaquillage.
La composition selon l’invention (ou composition réductrice) va maintenant être décrite plus en détails.
Composition selon l’invention (ou composition réductrice)
Selon la présente invention, la composition comprend :
- au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse,
- au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels,
- une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et
ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0.
La composition comprend au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels. Bien entendu, ledit sel est un sel cosmétiquement acceptable.
De préférence, la cystéine mise en œuvre est choisie parmi la L-cystéine, la D-cystéine ou la L,D-cystéine. On utilisera plus particulièrement la L-cystéine ou l’un de ses sels.
La cystéine et/ou l’un des sels est présente dans la composition à une concentration d’au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence au moins 2% en poids, de préférence au moins 3% en poids. De préférence, la teneur en cystéine et/ou l’un des sels va de 1,5% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2% à 7% en poids.
Le pH de la composition selon l’invention est supérieur à 8,0, de préférence supérieur ou égal à 8,5, et de préférence compris entre 8,5 et 10,0.
Le pH peut être obtenu et/ou ajusté classiquement par ajout d'agents alcalins, tels que l'ammoniaque, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, l'isopropanolamine, le 2-amino 2-méthyl 1-propanol, la propanediamine-1,3, un carbonate ou un bicarbonate alcalin ou d'ammonium, par exemple la bicarbonate de sodium, un carbonate organique tel que le carbonate de guanidine, ou bien encore un hydroxyde alcalin comme la soude ou la potasse, tous ces composés pouvant bien entendu être pris seuls ou en mélange.
De préférence, on utilisera le 2-amino 2-méthyl 1-propanol ou la soude.
On peut également utiliser en plus de l’agent alcalinisant et/ou de l’agent acidifiant un tampon physiologiquement acceptable comme un tampon phosphate, ou un tampon carbonate.
Phase aqueuse
La composition selon l’invention comprend au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse.
Cette phase aqueuse est une phase aqueuse continue. Par composition à phase aqueuse « continue », on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25°C, supérieure à 23 µS/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les deux électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins trois mesures successives.
La phase aqueuse comprend de l’eau. Elle peut également comprendre au moins un solvant hydrosoluble.
Par "solvant hydrosoluble", on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau.
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les mono-alcools inférieurs ayant de 2 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol, les polyols ayant de 3 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le caprylyl glycol, le pentylèneglycol, la glycérine, le dipropylène glycol ; les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4.
La phase aqueuse peut contenir une eau déminéralisée, ou encore une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale.
La quantité d’eau est d’au moins 30% en poids par rapport au poids total de la composition. De manière préférentielle elle varie de 40 à 85% en poids, et plus préférentiellement de 45 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition.
La phase aqueuse (eau et éventuellement solvant miscible à l'eau) est de préférence présente dans la composition selon la présente demande en une teneur allant de 40 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 45 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition.
Phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse
La composition selon l’invention comprend une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse.
Cette phase lamellaire peut être :
soit une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif présent en une teneur supérieure ou égale à 9% en poids par rapport au poids total de la composition, et ledit système tensioactif comprenant au moins un tensioactif anionique ayant une HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 et au moins un tensioactif non ionique de HLB inférieure à 8 à 25°C (ci-après « phase lamellaire ionique »),
soit une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif présent en une teneur supérieure ou égale à 15% en poids par rapport au poids total de la composition, et ledit système tensioactif comprenant au moins 5% en poids par rapport au poids total de composition d’un tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, et au moins 5% en poids par rapport au poids total de composition d’un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 (ci-après « phase lamellaire non-ionique »).
Le système tensioactif conforme à l’invention organise la phase aqueuse sous forme d'une phase lamellaire Lβ, ou phase paracristalline Lβ, ou phase lamellaire gel.
Cette composition est stable à température ambiante de 25°C. De préférence elle a une viscosité allant de 5 à 50 Pa.s, mesurée à la température ambiante de 25°C à l'aide d'un Rhéomat RM100®.
On entend par phase lamellaire gel ou phase paracristalline Lβ, une phase dans laquelle les molécules de tensioactifs et/ou plus généralement de composés amphiphiles s'organisent sous forme de couches bimoléculaires espacées par des feuillets aqueux. Au sein des couches bimoléculaires, les molécules sont réparties selon une géométrie hexagonale, leurs chaînes hydrocarbonées sont dans un état cristallin et sont orientées perpendiculairement au plan des couches bimoléculaires mais n'ont pas d'orientation spécifique les unes par rapport aux autres dans le plan de ces couches.
Les phases paracristallines Lβ sont des phases métastables au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état solide et sont disposées de manière aléatoire les unes par rapport aux autres, contrairement aux phases paracristallines micellaires et lamellaires fluides (Lα) au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état liquide, et contrairement aux phases cristallines au sein desquelles les chaînes grasses sont à l'état solide et orientées de manière ordonnée les unes par rapport aux autres.
Pour identifier la phase lamellaire gel ou phase paracristalline Lβ du système tensioactif présent dans la composition de l'invention, on peut utiliser différentes techniques, et notamment la technique de diffraction des rayons-X.
Diffraction des rayons X aux grands angles (Wide angle X-ray Scattering - WAXS)
Des diagrammes de rayons X ont été enregistrés par un détecteur à plaques d'images Mar345 (Maresearch, Norderstedt, Allemagne), monté sur un générateur de rayons X à anode rotative FR591 (Bruker, Courtaboeuf, France), utilisé à 50 kV et à 50 mA. Le rayonnement CuKα monochromatique (λ = 1,541 Å) était focalisé avec une tache focale de 350 µm à 320 mm par une réflexion double sur un miroir Montel multicouche de section transversale elliptique (Incoatec, Geesthacht, Allemagne). Le faisceau était défini sous vide par quatre fentes en carbone-tungstène motorisées (JJ-Xray, Roskilde, Danemark) positionnées devant le miroir (500 µm). Quatre fentes de protection supplémentaires étaient placées au point focal à une distance de séparation des fentes de 220 mm. Le flux en aval des fenêtres de sortie en mica était de 3 x 108photons/s. Un arrêt de faisceau en fil métallique circulaire de 2 mm de diamètre était placé dans l'air à 150 mm en aval de l'échantillon et le détecteur était positionné à 360 mm. Les diagrammes de rayons X étaient par conséquent enregistrés pour une plage d'écartement réciproque q = 4π*sin θ/λ de 0,03-1,8 Å-1, où θ est l'angle de diffraction. Les distances récurrentes d = 2π/q devraient se situer entre 200 Å et 3,5 Å. Les échantillons étaient placés dans des capillaires en verre de 1,2-1,3 mm (Glas W. Müller, Allemagne) et introduits dans un dispositif de fixation de capillaires de fabrication maison, qui peut contenir jusqu'à 20 capillaires à une température contrôlée.
Phase lamellaire ionique
Le système tensioactif de la phase lamellaire ionique comprend au moins un tensioactif anionique de HLB supérieure ou égale à 8 à 25°C et au moins un tensioactif non ionique de HLB inférieure à 8 à 25°C.
Ce système tensioactif structurant la phase aqueuse en une phase lamellaire Lβ est présent en une teneur supérieure ou égale à 9% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 40% en poids, mieux de 11 à 35% en poids par rapport au poids total de la composition. En d’autres termes, le système tensioactif comprend une teneur totale en tensioactif(s) supérieure ou égale à 10% en poids, de préférence de 10 à 40% en poids, mieux de 11 à 35% en poids par rapport au poids total de la composition.
Le système tensioactif comprend au moins un tensioactif anionique de HLB supérieure ou égale à 8 à 25°C. Il comprend avantageusement une teneur totale en tensioactif(s) anionique(s) de HLB supérieure ou égale à 8 à 25°C, supérieure ou égale à 4% en poids, en particulier de 5 à 30% en poids, mieux de 5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.
De préférence, le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 présente une HLB supérieure ou égale à 10.
La valeur HLB (hydrophile-lipophile balance) selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432, 3èmeédition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence.
De préférence, il est choisi parmi les sels d’acide gras, les acides d’acyl glutamiques et leurs sels, et les phosphates d’alkyle et leurs sels, formant ensemble une phase lamellaire Lβ.
Les sels d’acides gras sont notamment des sels de monoacides gras, de préférence en C12-22, comme l’acide stéarique, l’acide palmitique ou l’acide myristique, de préférence l’acide stéarique. Les sels sont obtenus typiquement par neutralisation avec une base minérale ou organique.
De préférence, les acides d’acyl glutamiques sont notamment les acides d’acyl glutamiques comprenant une chaîne acyle en C12-22, et en particulier parmi l’acide lauroyl glutamique, l’acide myristoyl glutamique, l’acide palmitoyl glutamique ou l’acide stéaroyl glutamique.
Les phosphates d'alkyle sont en particulier des phosphates d'alkyle en C14-24, de préférence en C16-18. De préférence, le phosphate d'alkyle est le phosphate de cétyle, le phosphate de stéaryle ou le phosphate de cétéaryle. Les sels sont obtenus typiquement par neutralisation avec une base minérale ou organique. Un exemple préféré de sel de phosphate d’alkyle est le cétylphosphate de potassium.
Avantageusement, les sels d’acide gras ou les acides d’acyl glutamiques sont choisis parmi :
les sels obtenus avec des métaux alcalins comme le sodium ou le potassium, préférentiellement parmi le sodium et le potassium; et
les sels obtenus avec des bases organiques telles que la triéthanolamine (TEA) ou l’aminométhylpropanediol (AMPD).
Avantageusement, les sels d'alkylphosphate sont choisis parmi les sels obtenus avec des métaux alcalins tels que le sodium ou le potassium.
De préférence, le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, notamment supérieure ou égale à 10, est l’acide stéarique, l’acide palmitique et/ou l’acide myristique neutralisé avec une base organique comme l’AMPD. De préférence, le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, notamment supérieure ou égale à 10, est un mélange d’acide stéarique, d’acide palmitique et d’acide myristique, chaque acide étant neutralisé avec une base organique comme l’AMPD.
De préférence, selon un autre mode de réalisation, le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est un sel de cétylphosphate, de préférence le cétylphosphate de potassium.
Selon l’invention, la phase lamellaire ionique résulte de l’association d’un tensioactif anionique tel que précité avec un tensioactif non ionique de HLB inférieure à 8 à 25°C. Ainsi, selon l’invention, le système tensioactif comprend au moins un tensioactif anionique tel que précité, et au moins un tensioactif non ionique de HLB inférieure à 8 à 25°C.
Selon l’invention, le tensioactif non ionique est choisi parmi les tensioactifs non ioniques de basse HLB, i.e. de HLB inférieure à 8 à 25°C, et avantageusement est choisi parmi :
- les alcools gras en C14-C22, de préférence en C16-C18, tels que l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique ou l’alcool cétéarylique ;
- les esters et éthers d’oses (poly)oxyalkylénés ;
- les esters d’acides gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C12-C20ou en C16-C22, et de (poly)glycérol, préférentiellement comprenant un ou deux groupe(s) glycérol(s), de préférence ledit acide gras comprenant une chaîne alkyle en C12-C20linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, de préférence linéaire et saturée ; de préférence ledit ester d’acide gras et de (poly)glycérol est choisi parmi le stéarate de glycéryle, le laurate de glycéryle, le myristate de glycéryle, de préférence est le stéarate de glycéryle;
- les alcools (poly)oxyalkylénés comprenant un éther d’alcool gras en C8-C24 et de polyéthylène glycol, ledit éther comprenant de 1 à 6, mieux entre 2 et 6, motifs d’éthylène glycol ;
- et leurs mélanges.
Par (poly)oxyalkylénés, on entend de 1 à 6 groupe(s) (ou motifs) oxyéthylène(s), mieux de 2 à 6 groupe(s) oxyéthylène(s). Par « acide gras » il convient d’entendre préférentiellement un monoacide gras.
De préférence, la composition selon l’invention comporte un système tensioactif tel que:
* le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est l’acide stéarique, l’acide palmitique et/ou l’acide myristique neutralisé avec une base organique comme l’AMPD, ou bien le tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est un sel de cétylphosphate, de préférence le cétylphosphate de potassium ; et/ou
* le tensioactif non ionique de HLB inférieure à 8 à 25°C est choisi parmi les alcools gras en C14-C22, de préférence en C16-C18, tels que l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique ou l’alcool cétéarylique.
De préférence, la composition selon l’invention comporte un système tensioactif de la phase lamellaire ionique tel que:
* la concentration en tensioactif anionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, est supérieure ou égale à 4% en poids, préférentiellement entre 5% et 30% en poids et encore plus préférentiellement entre 5% et 20% en poids du poids total de la composition, et/ou
* la concentration en tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8, est supérieure ou égale à 4% en poids, préférentiellement entre 5% et 30% en poids et encore plus préférentiellement entre 5% et 20% en poids du poids total de la composition.
Phase lamellaire non-ionique
Le système tensioactif de la phase lamellaire non-ionique comprend au moins deux tensioactifs non ioniques, tels que la composition comprenne au moins 5% en poids par rapport au poids total de la composition de tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, et au moins 5% en poids par rapport au poids total de composition de tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 gélifiant de la phase aqueuse.
Ce système tensioactif structurant la phase aqueuse en une phase lamellaire Lβ est présent en une teneur supérieure ou égale à 15% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 15 à 40% en poids, mieux de 16 à 35% en poids par rapport au poids total de la composition. En d’autres termes, le système tensioactif comprend une teneur totale en tensioactif(s) supérieure ou égale à 15% en poids, de préférence de 15 à 45% en poids, mieux de 16 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition.
Le système tensioactif comprend au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, de préférence supérieure ou égale à 10. Le système tensioactif comprend également au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8.
La valeur HLB (hydrophile-lipophile balance) selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432, 3èmeédition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence.
Les tensioactifs qui constituent le système tensioactif selon l’invention peuvent être choisis parmi :
- les esters et les éthers de monosaccharides (poly)oxyalkylénés ou non, dont les éthers de sorbitol (poly)oxyalkylénés,
- les éthers de glycérol (poly)oxyalkylénés,
- les esters de polyols (poly)oxyalkylénés ou non. Les esters de polyols (poly)oxyalkylénés sont préférés, en particulier l’ester de polyol (poly)oxyalkyléné, le glycérol (poly)oxyalkyléné, le sorbitol (poly)oxyalkyléné ou le polyéthylène glycol (poly)oxyalkylénés, et
- les alcools (poly)oxyalkylénés ou non. Les alcools (poly)oxyalkylénés sont préférés. Les alcools préférés sont des éthers d’alcool gras en C8-24 ou des éthers de polyéthylène glycol ayant de 1 à 250 et de manière préférée de 2 à 200 unités éthylène glycol. Les alcools gras sont également une alternative possible, par exemple les alcools gras en C14-24et de préférence en C14-22, de préférence en C16-18, comportant une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, de préférence, les alcools gras primaires qui présentent une chaîne linéaire saturée, tels que notamment l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique, l’alcool cétéarylique, l'alcool béhénylique, l'alcool arachidylique, l'alcool lignocérylique et leurs mélanges.
De préférence, le système tensioactif comprend un tensioactif non ionique de formule générale (I) suivante :
(I)
dans laquelle :
- ALK1 est un groupement alkyle en C7-23, préférablement C11-21 et plus préférablement en C15-19,
- a et b sont des entiers entre 0 et 100, a et b sont préférablement égaux à 0,
- c est un entier entre 1 et 100, particulièrement entre 1 et 3 et de manière préférée égal à 1,
- Z est un groupement substitué ou terminé par un groupement hydroxyle :
- Z est préférablement un groupement oxyéthyléné (CH2CH2O)qou (OCH2CH2)qdans lequel q est un entier supérieur ou égal à 1. Préférentiellement le groupe Z est un polyéthylène glycol ou choisi parmi les polyglycérols,
- Z est préférentiellement choisi parmi les formules (G) et (M) :
(G)
Formule dans laquelle :
- ALK2, identiques ou différents, représentent un groupement alkylène en C1-6, particulièrement C1-4, préférentiellement éthylène,
- s, t et u sont des entiers entre 0 et 250, étant compris que s+t+u n’est pas égal à 0 et est préférentiellement compris entre 1 et 250,
(M)
et
(M)
et préférentiellement
(M)
Formules dans lesquelles :
- ALK2, identique ou différent, représente un groupement alkylène en C1-6, particulièrement en C1-4 et préférentiellement éthylène.
- u représente un entier différent de 0 et préférentiellement entre 1 et 250.
De préférence, le système tensioactif comprend un tensioactif non ionique de formule générale (III) suivante :
(III)
dans laquelle
- ALK3 est un groupement alkyle en C8-24, préférentiellement C12-22 et plus préférentiellement C16-18.
- v est un entier entre 1 et 250, mieux entre 2 et 200.
De préférence, le tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 est choisi parmi les alcools (poly)oxyalkylénés, de préférence oxyéthylénés et/ou oxypropylénés ayant de 1 à 6 unités éthylène glycol et/ou propylène glycol, de préférence les alcools gras éthoxylés en C8-24 notamment en C16-24, comme le stéaryl alcool éthoxylé comprenant 2 unités oxyéthylène (nom INCI : steareth-2) comme le Brij 72 d’Uniqema ; et les alcools gras en C14-24et de préférence en C14-22, de préférence en C16-18, tels que notamment l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique ou l'alcool cétéarylique
De préférence, le tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est choisi parmi :
- les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter 6 à 250 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le monostéarate de PEG-200 glycéryle vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM par la société SEPPIC, ou le PEG-100 stéarate vendu sous le nom de Myrj S 100 par Croda ; le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT S vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT O vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit VARIONIC LI 13 vendu par la société SHEREX ou l'isostéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT L vendu par la société GOLDSCHMIDT ; et
- les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 6 à 250 groupes oxyéthylènes et/ou oxypropylènes) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 20 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Steareth-20") tel que le BRIJ 78 commercialisé par la société UNIQUEMA, l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Ceteareth-30") et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12-C15 comportant 7 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "C12-15 Pareth-7" commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7 par SHELL CHEMICALS.
Selon l’invention, la phase lamellaire non ionique résulte de l’association d’un tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, avec un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8. Ainsi, le système tensioactif selon l’invention comprend au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, et au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8.
Selon un mode de réalisation préféré, le système tensioactif comprend un mélange d’au moins deux alcools (poly)oxyalkylénés, de préférence d’au moins deux éthers d’alcool gras en C8-24 ou d’au moins deux éthers de polyéthylène glycol ayant de 2 à 250 unités éthylène glycol.
De préférence, le tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 est choisi parmi les alcools gras éthoxylés en C16-24 (comprenant 1 à 6 motifs éthylène glycol), tels que l'alcool stéarylique éthoxylé comprenant 2 motifs oxyéthylène (nom INCI: steareth-2) comme le Brij 72 d'Uniqema, et les alcools gras en C14-C24, de préférence en C16-C18, tels que l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique ou l'alcool cétéarylique.
De préférence, le tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est un mélange de:
- au moins un ester d'acides gras en C16-22 et des éthers d'oxyéthylène de glycérol comportant 10 à 250 groupements oxyéthylénés, tel que le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupements oxyde d'éthylène tel que le produit TAGAT S commercialisé par GOLDSCHMIDT, et
- au moins un éther oxyéthyléné, comportant de 10 à 250 groupements oxyéthylène, d'alcools gras en C12-18, tel que l'éther oxyéthyléné d'alcool stéarylique à 20 groupements oxyéthylène (nom CTFA « Steareth-20 ») tel que BRIJ 78 commercialisé par UNIQUEMA.
Alternativement, de préférence, le tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 est choisi parmi les esters d'acides gras (notamment l'acide C8-C24, et de préférence l'acide C16-C22) et d'éthers glycérolés oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (qui peuvent comprendre de 10 à 250 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), tels que le monostéarate de glycéryle PEG-200 ou le stéarate de PEG-100.
De préférence, le système tensioactif comprend un mélange de:
- au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 choisi parmi les alcools gras éthoxylés en C16-24 (comprenant 1 à 6 unités éthylène glycol), tel que l'alcool stéarylique éthoxylé comprenant 2 unités oxyéthylène (nom INCI: steareth-2) comme le Brij 72 d'Uniqema; et
- au moins deux tensioactifs non ioniques de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 qui sont un mélange de:
- au moins un ester d'acides gras en C16-22 et des éthers glycérolés oxyéthylénés comportant de 10 à 250 groupements oxyéthylénés, tel que le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupements oxyde d'éthylène tel que le produit TAGAT S commercialisé par GOLDSCHMIDT, et
- au moins un éther oxyéthyléné, comportant de 10 à 250 groupements oxyéthylène, d'alcools gras en C12-18, tel que l'éther oxyéthyléné d'alcool stéarylique à 20 groupements oxyéthylène (nom CTFA « Steareth-20 ») tel que BRIJ 78 commercialisé par UNIQUEMA.
En variante, de préférence, le système tensioactif comprend un mélange de:
- au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8 choisi parmi les alcools gras en C14-C22, de préférence en C16-C18, tels que l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique ou l'alcool cétéarylique; et
- au moins un tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8 choisi parmi les esters d'acides gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence d'acide en C16-C22) et d’éthers glycérolés oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comprendre de 10 à 250 groupements oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le PEG-200 glycéryl monostéarate ou le PEG-100 stéarate.
De préférence, la composition selon l’invention comporte un système tensioactif de la phase lamellaire non-ionique tel que:
* la concentration en tensioactif non ionique de HLB à 25°C supérieure ou égale à 8, est supérieure ou égale à 6% en poids, préférentiellement entre 7% et 30% en poids et encore plus préférentiellement entre 10% et 20% en poids du poids total de la composition, et/ou
* la concentration en tensioactif non ionique de HLB à 25°C inférieure à 8, est supérieure ou égale à 6% en poids, préférentiellement entre 7% et 30% en poids et encore plus préférentiellement entre 10% et 20% en poids du poids total de la composition.
Gélifiant hydrophile
La composition selon l’invention peut comprendre en plus au moins un gélifiant hydrophile.
On entend par "gélifiant hydrophile" au sens de la présente invention, un composé apte à gélifier la phase aqueuse des compositions selon l’invention. Plus particulièrement la fonction tenue par ces gélifiants hydrophiles est de structurer la phase aqueuse de la composition. Le gélifiant est avantageusement soluble dans la phase aqueuse de la composition. Le gélifiant utilisable selon l’invention, peut notamment à être caractérisé par sa capacité à former dans l’eau, au-delà d’une certaine concentration C*, un gel caractérisé par rhéologie oscillatoire (μ = 1 Hz) par un seuil d’écoulement τc au moins égal à 10 Pa. Cette concentration C* peut varier largement selon la nature du gélifiant considéré.
Les gélifiants hydrophiles peuvent être choisis parmi les polymères carboxyvinyliques tels que les Carbopols® (Carbomers) et les Pemulen® (Copolymère Acrylates/C10-C30Alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés vendus sous les noms Sepigel 305® (nom INCI : Polyacrylamide/C13-C14Isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600® (nom INCI : Acrylamide / Sodium Acryloyldimethyltaurate Copolymer / Isohexadecane / Polysorbate 80) par la société Seppic ; les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale « Hostacerin AMPS® » (nom INCI: Ammonium Polyacryloyldimethyl Taurate ou le SIMULGEL 800® commercialisé par la société SEPPIC (nom INCI : Sodium Polyacryolyldimethyl Taurate / Polysorbate 80 / Sorbitan Oleate) ; les copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique et d’hydroxyethyl acrylate comme le SIMULGEL NS® et le SEPINOV EMT 10® commercialisés par la société SEPPIC ; les composés cellulosiques tels que l’hydroxyéthylcellulose; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ou la gommes de guar hydroxypropylée.
De préférence, on utilisera les composés cellulosiques, en particulier l’hydroxyéthylcellulose.
Le ou les gélifiants hydrophiles sont de préférence présents dans la composition en une teneur totale allant de 0,1 à 10%, mieux de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de ladite composition.
Phase grasse
La composition selon l'invention peut comprendre une phase grasse.
Dans ce cas, la phase grasse est une phase grasse dispersée dans la phase aqueuse continue.
La phase grasse peut être présente en une teneur allant de 5% à 45% en poids, de préférence de 10 à 45%, mieux de 10 à 40% en poids en poids par rapport au poids total de la composition.
On entend par « phase grasse », une phase comprenant au moins un corps gras tels que les huiles et les cires, de préférence des cires, ainsi qu’éventuellement tous les solvants organiques et ingrédients qui sont solubles ou miscibles dans ladite phase lorsqu’elle est à l’état liquide et si ladite phase grasse redevient solide à température ambiante lesdits solvants organiques et ingrédients donnent un mélange macroscopiquement homogène.
De préférence, la phase grasse comprend au moins une cire.
Cires
La composition selon l'invention peut comprendre au moins une cire. Cette cire permet d’obtenir des textures épaisses et chargeantes.
Par cire, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25°C), déformable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 40°C pouvant aller jusqu'à 120°C. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45°C, et en particulier supérieur ou égal à 55°C.
Par « composé lipophile », on entend un composé ayant un indice d'acide et un indice d'hydroxyle inférieur à 150 mg KOH/g.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920® » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20°C à 100°C, à la vitesse de chauffe de 10°C/minute, puis est refroidi de 100°C à -20°C à une vitesse de refroidissement de 10°C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20°C à 100°C à une vitesse de chauffe de 5°C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Les cires peuvent être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées et être d'origine végétale, minérale et/ou synthétique.
La ou les cires sont présentes, de préférence, en une teneur d’au moins 5% en poids, plus préférentiellement dans une teneur allant de 5 à 45% en poids par rapport au poids total de composition, mieux allant de 8 à 40% et encore mieux de 10 à 40% en poids par rapport au poids total de composition.
On peut notamment utiliser comme cire, les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline ; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricurry, la cire du Japon, la cire de Berry, la cire de shellac et la cire de sumac ; la cire de montan.
On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32.
Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l’huile de palme hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination "HEST 2T-4S®" par la société HETERENE, le tétrabéhénate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendue sous la dénomination HEST 2T-4B® par la société HETERENE.
On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination "PHYTOWAX Olive 18 L 57®" ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination "PHYTOWAX ricin 16L64® et 22L73®", par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190.
On peut également utiliser un (hydroxystéaroyloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'-hydroxystéaroyloxy) stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule ci-dessous :

dans laquelle n est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule ci-dessus. Une telle cire collante est notamment vendue sous les dénominations « KESTER WAX K 82 P® » et « KESTER WAX K 80 P® » par la société KOSTER KEUNEN.
On peut citer les cires microcristallines, les paraffines et l’ozokérite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters ; les cires de silicone et les cires fluorées.
On peut citer les mono-esters d’acide gras linéaire de formule suivante :
dans laquelle R3et R4sont linéaires et saturés et possèdent, indépendamment l’un de l’autre, un nombre d’atomes de carbone supérieur ou égal à 20, avec R3représentant un radical acyle, et R4représentant un radical alkyle.
En particulier, le mono-ester d’acides gras selon l’invention est choisi parmi l’arachidate d’arachidyle et le béhénate de béhényle et plus particulièrement le béhénate de béhényle.
Selon un mode préféré, on utilisera une cire choisie parmi la cire d'abeille, la cire de Carnauba, l’alcool cétylique, les paraffines, le béhénate de béhényle et leurs mélanges.
Huiles non volatiles
La composition selon l’invention peut comprendre au moins une huile non volatile.
Par « huile », on entend un composé non aqueux, non miscible à l’eau, liquide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3mm de Hg (0,13 Pa).
Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, ou leurs mélanges.
On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer :
- les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triesters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel ;
- les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parléam, le squalane ;
- les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ;
- les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2dans laquelle R1représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1+ R2soit ≥ 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ;
- les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol ;
- les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ;
et leurs mélanges.
Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates.
Selon une forme préférentielle de l’invention, l’huile non volatile est présente dans la composition dans une concentration totale inférieure à 10% en poids, de préférence inférieure à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, la composition est exempte d’huile non volatile.
Matière colorante
Selon une forme particulière de l’invention, la composition selon l’invention comprend en plus au moins une matière colorante, en particulier choisie parmi les matières colorantes pulvérulentes, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d’oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l’oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth.
De préférence, la composition selon l’invention comprend une matière colorante pulvérulente, de préférence de type pigments, en particulier des oxydes métalliques, notamment les dioxydes de titane, les oxyde fer et leurs mélanges ; et plus particulièrement les oxydes de fer.
De préférence, ladite matière colorante tels que le ou les pigments sont présents dans la composition en une teneur allant de 2 à 25% en poids, de préférence de 3% à 20% en poids, plus particulièrement de 4 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
A titre de colorants hydrosolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels tels que par exemple le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1, la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau), le caramel, la riboflavine. Les colorants hydrosolubles sont, par exemple, le jus de betterave et le caramel.Le ou les colorants hydrosolubles ou liposolubles sont de préférence présents dans la composition à des teneurs inférieures à 4% en poids, voire inférieure à 2% en poids, plus préférentiellement allant de 0,01 à 2% en poids, et encore mieux de 0,02 à 1,5% en poids par rapport au poids total de la composition.
Additifs
Comme additifs cosmétiques pouvant être utilisés dans les compositions selon l’invention, on peut citer notamment les antioxydants ; les conservateurs ; les parfums ; les charges organiques ou minérales ; les séquestrants ; les chélatants ; les filtres solaires ; les vitamines comme la vitamine B3 ou niacinamide; la vitamine B8 encore appelée H : D-Biotine, la vitamine E et ses dérivés comme l’acétate de tocophérol; et leurs mélanges.
Ces additifs peuvent être présents dans la composition en une teneur allant de 0,01 à 15% du poids total de la composition.
La composition selon l’invention comprend de préférence une teneur inférieure à 10% en poids en matière active par rapport au poids total de composition, de polymère filmogène. De préférence, elle comprend une teneur inférieure à 5% en poids en matière active par rapport au poids total de composition, de polymère filmogène. De préférence elle est substantiellement exempte de polymère filmogène. Par « substantiellement exempte », on entend que la composition comprend moins de 1%, de préférence moins de 0,5% en poids, de préférence moins de 0,1% en matière active par rapport au poids total de composition, de polymère filmogène, de préférence elle est totalement exempte de polymère filmogène.
Dans la présente demande, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt continu sur un support, à une température de 20°C.
Ce polymère filmogène peut être sous forme particules solides, soit utilisées en tant que telles en suspension dans la phase aqueuse de la composition, soit sous forme de particules en dispersion aqueuse (latex ou pseudo-latex).
Bien entendu, l’homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l’invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l’adjonction envisagée.
Selon une forme particulière de l’invention, la composition selon l’invention est sous la forme d’un produit pour les cils tel qu’un mascara.
Troisième mode de réalisation d’un kit
L’invention concerne en outre un troisième mode de réalisation d’un kit d’application cosmétique comprenant au moins :
- l’outil de mise en forme 10A, 10B tel que décrit ci-dessus ;
- une première composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0, la première composition présentant par exemple les caractéristiques de celle définie ci-dessus pour le deuxième mode de réalisation du kit ;
- un applicateur de la première composition, l’applicateur de la première composition étant distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B et étant par exemple tel que défini ci-dessus pour le deuxième mode de réalisation du kit ;
- une deuxième composition cosmétique de mascara, par exemple telle que définie ci-dessus pour le premier mode de réalisation du kit ;
- un applicateur de la deuxième composition cosmétique de mascara, l’applicateur de la deuxième composition cosmétique étant distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B et distinct de l’applicateur de la première composition, et étant par exemple tel que défini ci-dessus pour le premier mode de réalisation du kit.
Procédé de mise en forme
Un procédé de mise en forme de fibres kératiniques utilisant un outil de mise en forme 10A, 10B tel que décrit ci-dessus va maintenant être décrit.
Le procédé comprend la fourniture de l’outil de mise en forme 10A, 10B décrit ci-dessus. L’outil est par exemple fourni dans un des trois modes de réalisation de kit décrits ci-dessus.
Le procédé comprend par exemple une étape préliminaire d’application d’une composition sur les fibres kératiniques par un applicateur propre et distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B.
De préférence, l’application est celle de la composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0.
Cette composition présente par exemple les caractéristiques de celle du deuxième mode de réalisation du kit correspondant.
On peut prévoir un temps de contact entre la fibre et la composition pendant plusieurs minutes, par exemple 10 à 30 minutes, ou plusieurs heures comme par exemple jusqu’à 8 heures.
Le procédé comprend aussi le recourbement des fibres kératiniques par application de l’outil de mise en forme 10A, 10B sur les fibres.
Lors de cette étape, les fibres sont reçues dans les sillons 22 et recourbées par la force exercée sur elles par l’organe de mise en forme 14.
L’outil de mise en forme 10A, 10B permet, en combinaison avec ladite composition, de recourber les fibres de manière rémanente.
De façon préférentielle, afin d’augmenter le recourbement des fibres kératiniques et la rémanence de l’effet notamment au démaquillage, on répète plusieurs fois, de préférence 3 fois à la suite ou à divers moments séparés dans le temps, le procédé de maquillage de l’invention en appliquant la composition.
En complément avantageux, le procédé comprend aussi l’application d’une composition cosmétique de mascara sur les fibres, par exemple présentant les caractéristiques de celle du premier mode de réalisation du kit, par un applicateur distinct de l’outil de mise en forme 10A, 10B, par exemple ayant les caractéristiques du premier mode de réalisation du kit correspondant.
Grâce à la combinaison de l’outil de mise en forme 10A, 10B et de ladite composition comprenant la cystéine et/ou l’un de ses sels, il est alors possible d’apporter un recourbement des fibres kératiniques qui soit durable et rémanent, en plus des avantages de l’outil lui-même, à savoir notamment la simplicité à l’utilisation et l’absence de dommage pour les fibres.
Dans ce qui précède, les expressions « compris entre … et … » et « allant de … à … » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
L’invention est illustrée plus en détail par les exemples et figures présentés ci-après. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique (% p/p).
Exemple 1 : Kit selon l’invention de maquillage des cils : composition réductrice avec 5% de L-cystéine dans une phase lamellaire ionique
On a réalisé la composition réductrice avec 5% de L-cystéine selon l’invention suivante :
Ingrédients (nom INCI) Composition réductrice selon l’invention
(% p/p)
(Composition 1)
Potassium cétyl phosphate (Amphisol K de DSM) 12
Alcool cétylique
(Lanette 16 de BASF)
12
Aminométhylpropanediol
(AMPD ULTRA d’Angus)
3,5
L-CYSTEINE (AJINOMOTO) 5
Eau qsp 100
Protocole de préparation de la composition
Dans un poêlon de 500mL à double enveloppe avec circulation d’huile pour contrôler la température, on ajoute les différents ingrédients puis l’eau préalablement chauffée dans une bouilloire électrique à 95°C. On chauffe le poêlon à environ 90°C.
Une fois fondu, on homogénéise par une agitation au Moritz, il s’agit d’une agitation de type rotor stator : il est constitué d’une partie fixe dans laquelle une seconde partie mobile tourne à vitesse variable, cet appareil est utilisé pour réaliser les émulsions car il permet un cisaillement très important. On refroidit ensuite l’échantillon sous agitation faible pour revenir à température ambiante.
Exemple 2 : Kit hors invention de maquillage des cils: composition sans L-cystéine dans une phase lamellaire ionique
On a réalisé la composition sans L-cystéine (hors invention, comparative) suivante :
Ingrédients (nom INCI) Composition hors invention
(% p/)
( Composition 2)
Potassium cétyl phosphate (Amphisol K de DSM) 12
Alcool cétylique
(Lanette 16 de BASF)
12
Eau qsp 100
La composition a été préparée dans les mêmes conditions que celles de l’exemple 1.
Exemple 3 : Kit hors invention de maquillage des cils: composition sans L-cystéine dans une phase lamellaire non-ionique
On a réalisé la composition sans L-cystéine (hors invention, comparative) suivante :
Ingrédients (nom INCI) Composition hors invention
(% p/p)
( Composition 3 )
PEG100 stéarate
(Myrj S 100-PA-(SG) de Croda)
15
Alcool cétylique
(Lanette 16 de BASF)
15
Hydroxyéthylcellulose
(Cellosize HEC QP-4400H Europe PCG d’Amerchol)
1
Conservateur Qs
Eau qsp 100
Protocole de préparation de la composition
La composition a été préparée dans les mêmes conditions que celles de l’exemple 1.
Exemple 4 : Kit selon l’invention de maquillage des cils : composition réductrice avec 5% de L-cystéine dans une phase lamellaire non-ionique
On a réalisé la composition réductrice avec 5% de L-cystéine selon l’invention suivante :
Ingrédients (nom INCI) Composition réductrice selon l’invention
(Composition 4)
Composition 3 de l’exemple 3 91,5
Aminométhylpropanediol
(AMPD ULTRA d’Angus)
3,5
L-CYSTEINE (AJINOMOTO) 5
La composition a été préparée par mélange à température ambiante de l’aminopropanediol et de la L-cystéine avec la composition 3 de l’exemple 3.
Exemple 5 : Essais comparatifs de mesure de la courbure et de la rémanence
Les compositions 1 à 4 sont conditionnées dans le Pack HYPNOSE® de LANCÔME®. Les produits ont été appliqués sur des éprouvettes de faux cils. On a comparé les quatre kits 1 à 4 de maquillage des cils des exemples 1 à 4 que l’on a mis en œuvre.
Chaque composition a été appliquée sur une éprouvette de faux cils, à l’aide de l’applicateur (brosse) utilisé dans le produit Hypnôse de Lancôme : la brosse est imprégnée de composition, puis on effectue 30 passages de brosse sur l’éprouvette.
Ensuite, on utilise l’outil de mise en forme selon l’invention, pour recourber les faux cils pendant 20 minutes. L’outil de mise en forme selon l’invention utilisé est tel que chaque nervure présente une forme en pointe triangulaire, et il présente les dimensions suivantes :
P = 2mm
D = 2,5mm
rayon de courbure latérale R = 80mm
rayon de courbure principale r = cas plat
L = 35mm
W = 8mm
diamètre de tige 4mm
A la suite de cette étape, on a laissé les éprouvettes maquillées au moins 6 heures, puis on a démaquillé les faux cils avec un démaquillant de type solution micellaire (par exemple de GARNIER).
On a observé ensuite à l’œil nu pour chaque kit de maquillage 1 à 4, l’effet de recourbement des cils et la rémanence de l’effet après le démaquillage. Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau 5 suivant. Le recourbement est quantifié par la différence d’angle indiquée dans la description (il est indiqué ci-dessous entre parenthèses).
Composition testée Observations
Composition 1 de l’exemple 1 (invention) Gain de recourbement après démaquillage (29°)
Composition 2 de l’exemple 2 Pas de recourbement après démaquillage
Composition 3 de l’exemple 3 Pas de recourbement après démaquillage
Composition 4 de l’exemple 4 (invention) Gain de recourbement après démaquillage (39°)
On a constaté que les kits 1 et 4 selon l’invention comprenant une composition aqueuse ayant un pH > 8,0 comprenant au moins 1% de L-cystéine (ie 5%) et une phase lamellaire ionique ou non-ionique, conduisaient à un recourbement des cils significatif durable et rémanent au démaquillage, contrairement aux kits 2 et 3 hors invention comprenant une composition aqueuse ayant un pH > 8,0, et une phase lamellaire ionique ou non-ionique.
La même expérience a été menée avec les mêmes compositions 1 à 4 et avec un outil de mise en forme similaire à celui selon l’invention, mais sans aucune dent :
On observe un recourbement rémanent avec les compositions comprenant de la cystéine (i.e. compositions 1 et 4), mais la frange de faux cils est inhomogène car les cils sont rassemblés sous forme de faisceaux.
Les compositions 2 et 3 hors invention ne conduisent à aucun recourbement rémanent ; après démaquillage, les cils reviennent à leur position initiale.

Claims (15)

  1. Outil de mise en forme (10A, 10B) de fibres kératiniques comprenant un organe de préhension (12) s’étendant suivant un axe longitudinal (X), et un organe de mise en forme (14) comprenant un corps de base (18) et des nervures (20),
    le corps de base (18) étant solidaire de l’organe de préhension (12), et présentant deux bords latéraux (24), et s’étendant depuis l’organe de préhension (12) jusqu’à un bord distal libre (26) opposé à l’organe de préhension (12), le bord distal libre (26) joignant les deux bords latéraux (24) l’un à l’autre,
    chaque nervure (20) s’étendant en saillie à partir du corps de base (18) suivant une direction d’élévation (Z) respective, les nervures (20) s’étendant aussi parallèlement les unes aux autres et à un axe transversal (Y) et définissant entre elles des sillons (22), chaque nervure (20) présentant une hauteur constante le long de l’axe transversal (Y) entre les deux bords latéraux (24) du corps de base (18), le bord distal libre (26) du corps de base (18) s’étendant parallèlement à l’axe transversal (Y).
  2. Outil (10A, 10B) selon la revendication 1, dans lequel le bord distal libre (26) du corps de base (18) s’arrête à la nervure (30A) la plus éloignée de l’organe de préhension (12).
  3. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel chaque bord latéral présente un rayon de courbure latérale (R) respectif supérieur ou égal à 2,0 cm, en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal (A) et à l’axe transversal (Y), le rayon de courbure latérale R le plus faible étant préférentiellement compris entre 5,0 cm et 9,0 cm.
  4. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel un écartement (W) entre les deux bords latéraux (24) du corps de base (18) est constant le long du corps de base (18), l’écartement étant de préférence compris entre 3,0 mm et 10,0 mm, avantageusement entre 7,0 mm et 9,0 mm.
  5. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel chaque sillon (22) présente un fond (32) formé par le corps de base (18) et l’ensemble des fonds (32) des sillons (22) suivent une forme ayant un rayon de courbure principale (r) supérieur ou égal à 2,0 cm, en projection dans un plan parallèle à l’axe longitudinal (A) et perpendiculaire à l’axe transversal (Y).
  6. Outil (10A, 10B) selon la revendication 5, dans lequel le rayon de courbure principale (r) est compris entre 1 cm et 10 cm de sorte que l’ensemble des fonds (32) des sillons (22) suivent une forme bombée, ou le rayon de courbure principale (r) est de sorte que l’ensemble des fonds (32) des sillons (22) suivent une forme plane.
  7. Outil (10A, 10B) selon la revendication 6, dans lequel l’organe de mise en forme (14) présente au moins un plan de symétrie perpendiculaire à l’axe longitudinal (A).
  8. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la hauteur (D) de chaque nervure (20) suivant la direction d’élévation (Z) est comprise entre 1,0 mm et 4,0 mm, de préférence comprise entre 2,0 mm à 3,0 mm.
  9. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel chaque nervure (20) s’étend à partir du corps de base (18) suivant une direction d’élévation (Z) respective jusqu’à un sommet (36), l’écart (P) entre les sommets (36) de deux nervures (20) adjacentes étant constant et avantageusement compris entre 0,3 mm et 5,0 mm, de préférence compris entre 1,0 mm et 2,0 mm.
  10. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel chaque nervure (20) s’étend à partir du corps de base (18) suivant une direction d’élévation (Z) respective jusqu’à un sommet (36), la distance (L) entre les sommets (36) des deux nervures (30A, 30B) les plus éloignées l’une de l’autre étant comprise entre 1,0 cm et 5,0 cm, de préférence comprise entre 2,0 cm et 4,0 cm, avantageusement comprise entre 3,0 cm et 4,0 cm.
  11. Outil (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel chaque nervure (20) présente une forme en pointe triangulaire, en créneau, ou bombée, en coupe perpendiculaire à l’axe transversal (Y).
  12. Kit d’application cosmétique comprenant :
    - un outil de mise en forme (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 ;
    - une composition cosmétique de mascara ; et
    - un applicateur de la composition cosmétique distinct de l’outil de mise en forme (10A, 10B).
  13. Kit d’application cosmétique comprenant :
    - un outil de mise en forme (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 ;
    - une composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0 ; et
    - un applicateur de la composition distinct de l’outil de mise en forme (10A, 10B).
  14. Kit d’application cosmétique comprenant :
    - un outil de mise en forme (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 ;
    - une première composition comprenant au moins 30% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition, formant une phase aqueuse, au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition de cystéine et/ou d’un de ses sels, une phase lamellaire Lβ formée par un système tensioactif structurant la phase aqueuse, et ladite composition ayant un pH supérieur à 8,0 ;
    - un applicateur de la première composition distinct de l’outil de mise en forme (10A, 10B) ;
    - une deuxième composition cosmétique de mascara ; et
    - un applicateur de la deuxième composition cosmétique distinct de l’outil de mise en forme (10A, 10B) et distinct de l’applicateur de la première composition.
  15. Procédé de mise en forme de fibres kératiniques comprenant :
    - la fourniture d’un outil de mise en forme (10A, 10B) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 ;
    - le recourbement des fibres kératiniques par application de l’outil de mise en forme (10A, 10B) sur les fibres.
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