FR3114489A1 - Meuble de consigne pour chaussures de bowling et système de bowling comportant ledit meuble - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un meuble de consigne (50) pour chaussures comprenant une pluralité de caissons (500) disposant chacun d’une porte (501) et d’un verrou (504) commandé électriquement et d’une unité de traitement (53) qui commande les verrous (504). Le meuble (50) comporte une pluralité de casiers (52) à l’intérieur desquels chaque caisson (500) est monté par coulissement et une pluralité de moyens de fixation (60, 61, 62) coopérant avec une face arrière (503) de chaque caisson (500) de sorte à rendre chaque caisson (500) solidaire de chaque casier (52). L’invention concerne également le procédé d’utilisation du caisson. Figure pour l’abrégé : Fig. 3

Description

Meuble de consigne pour chaussures de bowling et système de bowling comportant ledit meuble

La présente invention se rapporte à un meuble de consigne pour chaussures de bowling et à un système de bowling automatique comprenant un meuble de consigne pour chaussures. Un procédé de gestion dudit meuble est également proposé.

Arrière-Plan Technologique

Le bowling est un sport de loisir qui est pratiqué dans une salle dédiée. Classiquement, les pistes de bowling sont automatisées et centralisées sur un serveur central qui s’occupe de la gestion des appareils de placement de quilles et de comptage des points. Un terminal sert d’interface homme-machine pour qu’un opérateur puisse attribuer une piste à un groupe de joueurs et initialiser une partie. Des terminaux utilisateurs peuvent également être placés au niveau des pistes pour afficher les scores et pour permettre à un groupe de joueurs de relancer une partie.

Le revêtement des pistes de bowling est réalisé en bois et nécessite l’utilisation de chaussures spécifiques. A cet effet, l’opérateur qui attribue les pistes aux joueurs gère également une consigne à chaussures. Lors de l’inscription des joueurs, un échange de chaussures est réalisé, les joueurs déposant leurs chaussures de ville en échange de chaussures de bowling. Lorsque les joueurs ont fini leur partie, ils reviennent vers l’opérateur pour d’une part payer les parties effectuées et d’autre part restituer les chaussures de bowling en échange de leurs chaussures de ville.

Si l’on prend en compte le temps nécessaire pour jouer une partie de bowling et le temps passé avec l’opérateur pour les formalités d’initialisation des pistes, d’échange de chaussures et de facturation, un seul opérateur est largement suffisant pour gérer le processus. Néanmoins, on observe des heures de pointe dans les bowlings, où un grand nombre de joueurs arrivent simultanément ou repartent simultanément. Durant ces heures de pointes, un seul opérateur se trouve rapidement submergé par le flux de clients, ce qui engendre de l’attente pour lesdits clients et un retard dans l’utilisation des pistes.

L’invention propose d’améliorer l’attente ou le retard qui peut se produire en cas d’affluence massive de clients entrant ou sortant du bowling.

Pour améliorer la fluidité des clients entrant ou sortant d’un bowling, l’invention propose un meuble de consigne à chaussures automatisé qui permet une gestion directe de l’attribution et de la restitution des chaussures de bowling par les clients supprimant ainsi une gestion centrale des chaussures de bowling. Le meuble de consigne selon l’invention est placé au niveau des pistes, un meuble pouvant être dédié à un nombre réduit de pistes, par exemple une ou deux pistes. Grace au meuble de consigne à chaussures automatisée, il devient possible de distribuer et récupérer les chaussures de bowling pour les joueurs de plusieurs pistes en même temps, sans qu’il soit nécessaire d’augmenter le nombre d’opérateurs pour gérer lesdites consignes de chaussures.

Plus particulièrement, l’invention propose un meuble de consigne pour chaussures comprenant une pluralité de caissons disposant chacun d’une porte et d’un verrou commandé électriquement et d’une unité de traitement qui commande les verrous. Le meuble comporte une pluralité de casiers à l’intérieur desquels chaque caisson est monté par coulissement et une pluralité de moyens de fixation coopérant avec une face arrière de chaque caisson de sorte à rendre chaque caisson solidaire de chaque casier.

L’utilisation de caissons amovibles permet de changer un caisson en cas de défaillance ou d’endommagement du caisson. Cela permet d’éviter un changement de meuble ou une réparation du meuble qui le rendrait indisponible pendant la durée des réparations.

Pour s’assurer de la présence de chaussures à l’intérieur des caissons, chaque caisson peut être muni d’un détecteur de présence relié à l’unité de traitement afin d’envoyer une information de présence de chaussures dans ledit caisson.

Pour permettre une vérification rapide du contenu des caissons, la porte de chaque caisson peut être en matériau transparent de sorte à permettre de voir à l’intérieur du caisson lorsque la porte est fermée.

Afin d’avoir une vision à distance de l’état ouvert ou fermé ou du contenu des caisson, chaque caisson peut être muni d’un indicateur d’état commandé par l’unité de traitement. Dans un mode de réalisation préféré, l’indicateur d’état peut être un indicateur lumineux multicolore dont la couleur est commandée par l’unité de traitement.

Afin d’éviter de mélanger le contenu des caissons, l’unité de traitement peut être agencée pour commander l’ouverture d’une seule porte à la fois.

Pour s’assurer de la bonne utilisation du meuble de consigne par les joueurs, l’unité de traitement peut être agencée pour ne verrouiller le verrou d’un caisson préalablement ouvert que si le l’information de présence indique la présence de chaussures dans ledit caisson.

Également, l’invention propose un système de bowling automatisé comportant une pluralité de pistes de bowling et au moins un meuble de consigne tel que précédemment défini, ledit au moins un meuble étant associé à au moins une piste de bowling.

Pour mettre en œuvre le meuble de consigne, l’invention propose un procédé de gestion d’un meuble de consigne pour chaussures de bowling comportant une pluralité de portes munies d’un verrou commandé par une unité de traitement, dans lequel l’unité de traitement réalise les étapes suivantes pour un groupe de joueurs :
- sélection d’un joueur de bowling sur une liste de joueurs par l’unité de traitement,
- ouverture du verrou d’un caisson associé audit joueur,
- fermeture du verrou dudit caisson après la remise d’une paire de chaussures dans ledit caisson,
- répétition des étapes précédentes jusqu’à ce que tous les joueurs dudit groupe aient été sélectionnés.

Pour s’assurer du bon usage dudit meuble, l’étape de fermeture du verrou après remise d’une paire de chaussures dans ledit caisson peut n’être effectuée que si l’unité de traitement reçoit une information de présence d’une paire de chaussures provenant d’un détecteur de présence dudit caisson.

Brève Description des figures

L’invention sera mieux comprise et d’autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et faisant référence aux dessins annexés, parmi lesquels :

montre un système de bowling automatisé incluant des meubles de consigne à chaussures selon l’invention,

illustre un procédé de fonctionnement du système de bowling de la figure 1,

montre un meuble de consigne selon l’invention en perspective vu de la face avant,

montre un meuble de consigne selon l’invention en perspective vu de la face arrière,

détaille un caisson du meuble des figures 3 et 4,

montre un schéma fonctionnel partiel, du meuble des figures 3 et 4

illustre un procédé de gestion du meuble des figures 3 et 4,

Description détaillée

La figure 1 représente un système de bowling automatisé conforme à l’invention. Le système de bowling de la figure 1 comporte des pistes de bowling 10, une machinerie 20, des terminaux utilisateur 30, un terminal d’enregistrement 40, des meubles de consigne 50 et un serveur central 60.

Les pistes de bowling 10, la machinerie 20 et les terminaux utilisateur 30 sont conformes à ce qui se pratique en matière de bowling conventionnel. Le nombre de pistes représentées est de quatre, toutefois le nombre de pistes 10 peut être quelconque et dépend principalement de la place disponible dans le bowling. La machinerie 20 sert à remettre en place les quilles qui sont tombées, à contrôler le nombre de quilles tombées et à réacheminer les boules de bowling aux joueurs après chaque lancé. Les terminaux utilisateur 30 servent à afficher les scores et peuvent être munis de boutons de commande, voire de claviers, afin de pouvoir relancer une partie. Le serveur central 60 est un ordinateur comprenant de la mémoire, une unité de traitement et des interfaces de communication pour assurer la gestion d’ensemble du bowling. La mémoire du serveur central 60 comporte les programmes mis en œuvre par le serveur central pour superviser les parties de bowling et interagir avec les différents organes 20, 30, 40 et 50 pour réaliser la gestion globale des parties de bowling. Le serveur 60 est relié à la machinerie 20 par un bus de communication ou une interface réseau afin de recevoir les informations correspondant au nombre de quilles tombées afin de superviser toutes les parties se déroulant sur toutes les pistes 10. Le serveur central 60 est également connecté aux terminaux utilisateur 30 pour afficher les scores et recevoir éventuellement les informations provenant desdits terminaux utilisateur 30 pour relancer des parties.

Le terminal d’enregistrement 40 est un ordinateur relié au serveur central 60 qui permet d’initialiser les parties en attribuant une piste à un groupe de joueurs. Selon un premier mode de réalisation, le terminal d’enregistrement 40 peut être utilisé par un opérateur du bowling qui réalise l’enregistrement des joueurs puis leur attribue une piste suivant un procédé conventionnel. Selon un deuxième mode de réalisation, le terminal d’enregistrement 40 peut être une borne d’enregistrement utilisée directement par les clients qui enregistrent eux-mêmes le groupe de joueurs, un programme du terminal d’enregistrement 40 attribuant une ou plusieurs pistes au groupe de joueurs en fonction du nombre de joueurs et de la disponibilité des pistes. Quel que soit le mode de réalisation du terminal d’enregistrement 40, celui-ci communique ensuite avec le serveur central 60 pour initier une partie sur la piste attribuée au groupe de joueur.

Selon l’invention, le système de bowling comporte des meubles de consigne 50 pour les chaussures de bowling. Afin de réduire le temps d’attente des joueurs, un meuble de consigne 50 est associé à un nombre réduit de pistes de bowling 10. A titre d’exemple, la figure 1 montre l’utilisation d’un meuble de consigne 50 pour deux pistes de bowling 10. Néanmoins, un meuble de consigne 20 peut être utilisé pour un nombre de pistes différent. Chaque meuble de consigne 50 dispose également d’une unité de traitement connectée au serveur central 60 pour interagir avec le groupe de joueurs comme il sera détaillé par la suite.

Avant de détailler la constitution et le fonctionnement d’un meuble de consigne 50, il convient de résumer le déroulement global d’un procédé de gestion d’une partie de bowling à l’aide de la figure 2.

Une étape d’enregistrement 210, réalisée à l’aide du terminal d’enregistrement 40, consiste à rentrer une liste de joueurs devant réaliser une partie. La liste de joueur est ensuite associée à une piste de bowling 10 au cours d’une étape d’assignement 220. L’étape d’assignement 220 est réalisée conjointement par le serveur central 60 qui indique les pistes disponibles au terminal d’enregistrement 40 puis qui renvoie au serveur central 60 la liste des joueurs et le numéro de piste choisi au serveur central 60. Le serveur central 60 finalise l’étape d’assignement 220 en initialisant les tableaux de scores de la piste choisie qui sont ensuite envoyés aux terminaux utilisateur 30 pour y être affichés. Le serveur central 60 envoie ensuite des commandes de démarrage de partie à la machinerie 20.

Le serveur central 60 envoie ensuite une commande au meuble de consigne 50 correspondant à la piste choisie pour réaliser une étape de distribution de chaussures 230. A l’issue de l’étape de distribution de chaussures 230, une étape de jeu 240 est réalisée selon une technique connue de gestion d’une partie de bowling.

Lorsque les joueurs ont fini une partie et ne désirent pas refaire une autre partie, une étape de paiement 250 est réalisée pour régler une somme correspondant au nombre de parties jouées. Cette étape de paiement peut être déclenchée au niveau d’un terminal utilisateur 30 et peut être réalisée au niveau du meuble de consigne 50 ou par un opérateur du bowling via le terminal d’enregistrement 30. A l’issue du paiement, une étape de restitution de chaussures 260 est réalisée par le meuble de consigne 50.

Le meuble de consigne 50 va à présent être décrit à l’aide des figures 3 et 4 qui correspondent à deux angles de vue d’un meuble de consigne 50. La figure 3 montre une face avant du meuble de consigne 50 en perspective et la figure 4 montre une face arrière du meuble de consigne 50 en perspective. Le meuble de consigne 50 comporte une partie de commande 51 dédiée au contrôle et une pluralité de casiers 52 à l’intérieur desquels des caissons 500 sont logés.

Selon une variante non représentée, un panneau amovible ou des portes peuvent être rajoutés sur la partie arrière dudit meuble 50 afin cacher et d’empêcher un accès à l’arrière du meuble de consigne 50. Si la partie arrière du meuble est destinée à être placée contre un mur, il n’est pas nécessaire d’avoir recours à un panneau ou à des portes.

A titre d’exemple, la partie 51 du meuble de consigne 50 comporte une unité de traitement 53, une interface homme-machine 54, un lecteur de carte bancaire 55 et une imprimante 56. L’unité de traitement 53 est par exemple un ordinateur relié à l’interface homme-machine 54, au lecteur de carte bancaire 55, à l’imprimante 56 et aux capteurs et actionneurs des caissons 500 du meuble de consigne 50. L’interface homme-machine 54 est par exemple un écran tactile permettant à un utilisateur d’interagir avec l’unité de traitement 53.

Chaque caisson 500, représenté sur la figure 5, est par exemple réalisé sous la forme d’un parallélépipède comprenant une porte 501 sur la face avant reliée audit parallélépipède par une charnière 502. Le parallélépipède est d’une forme et d’une taille correspondant à la forme et à la taille d’un casier 52 avec un faible jeu, de sorte que chaque caisson 500 puisse être introduit dans chaque casier 52 par coulissement. Le parallélépipède peut être réalisé avec du bois, de l’aggloméré ou n’importe quel autre matériau permettant de réaliser un parallélépipède rigide pour supporter une charnière ainsi que les différents capteurs et actionneurs qui seront détaillés par la suite. La porte 501 est préférentiellement réalisée en matériau transparent, par exemple du polycarbonate ou du polyméthacrylate, afin que l’on puisse voir à l’intérieur du caisson lorsque celui-ci est fermé.

Selon l’invention, une face arrière 503 du caisson 500 coopère avec un moyen de fixation de sorte à rendre chaque caisson 500 solidaire de chaque casier 52. Le moyen de fixation peut être réalisé de différentes manières de sorte à permettre un démontage de chaque caisson 500. En effet, en cas de détérioration d’une charnière 502, il peut être difficile de changer une charnière sur une surface détériorée. Un échange de caisson 500 est donc préféré afin de permettre une remise en état rapide du meuble de consigne 50.

A titre d’exemple, le moyen de fixation peut être simplement réalisé en utilisant une barre de fixation 60 solidaire du meuble de consigne 50 et affleurant le fond de chaque casier 52. Chaque caisson 500 peut alors être fixé à l’aide de deux vis 61 traversant deux trous 504 traversant la face arrière 503, les deux vis 61 venant se visser dans un cavalier 62 entourant la barre de fixation 60.

De nombreuses variantes du moyen de fixation peuvent être réalisée. Il est notamment possible de munir de trous la barre de fixation 60 de sorte que les vis 61 traversent à la fois la face arrière 503 du caisson 500 et ladite barre 60, la fixation se faisant à l’aide d’écrous.

Le caisson 500 peut comporter également des capteurs et actionneurs tel qu’un verrou 504, un capteur de présence 505 et un indicateur d’état 506. Tous les capteurs 505 et actionneurs 504, 506 du caisson 500 sont reliés à l’unité de traitement 53 par exemple par l’intermédiaire de bus USB tels que représentés sur la figure 6.

Le verrou 504 peut être un électroaimant venant coopérer avec une plaque métallique 507 fixée sur la porte 501. Selon un mode préféré de réalisation le verrou 504 est également muni d’un détecteur de fermeture non représenté. Un tel détecteur de fermeture peut être réalisé soit par deux contacts électriques coopérant avec la plaque 507, soit par un bouton poussoir. Ainsi, l’unité de traitement peut recevoir une information indiquant si la porte 501 de chaque caisson est ouverte ou fermée.

Le capteur de présence 505 peut être réalisé de différentes manières. L’important pour ce capteur est de détecter une présence d’objet à l’intérieur du caisson 500. A titre d’exemple, le capteur de présence peut être un capteur infrarouge actif, un capteur de mesure de distance par temps de vol, ou tout autre type de capteur permettant de détecter une réflexion d’un signal émis par le capteur sur la face inférieure du caisson ou sur un objet situé à l’intérieur du caisson 500. Le signal reçu après réflexion est ensuite comparé à un seuil afin de déterminer si la réflexion se fait sur le fond du caisson ou sur un objet d’une taille correspondant à la présence de chaussures à l’intérieur du caisson. Le capteur de présence 505 permet d’informer l’unité de traitement 53 de la présence d’un objet, tel qu’une paire de chaussures, dans le caisson 500.

L’indicateur d’état 506 est par exemple un indicateur à LED (diodes électroluminescentes), préférentiellement un indicateur coloré contrôlé par l’unité de traitement 53. Un code couleur peut être utilisé pour indiquer de loin si le contenu du caisson correspond à une paire de chaussures de bowling, à une paire de chaussures d’un utilisateur, ou si la porte est ouverte. A l’aide de cet indicateur, un rapide coup d’œil sur le meuble permet à un opérateur de repérer rapidement s’il peut y avoir un problème.

Le meuble de consigne 500 peut réaliser les étapes de distribution de chaussures 230 et de restitution de chaussures 260 de manière autonome. Ces deux étapes 230 et 260 se déroulent de la même manière et sont décrites à l‘aide du procédé de gestion du meuble de consigne 500 illustré sur la figure 7.

Le procédé de gestion du meuble de consigne 500 commence par une étape d’initialisation 700 déclenchée par le serveur central 60 et réalisée par l’unité de traitement 53. Cette étape d’initialisation 700 diffère suivant qu’elle corresponde à la réalisation de l’étape de distribution de chaussures 230 ou de l’étape de restitution de chaussures 260.

Lorsque l’étape de distribution de chaussures 230 est réalisée, l’étape d’initialisation 700 consiste à demander aux joueurs d’indiquer leurs pointures de chaussures à l’aide de l’interface homme-machine 54. La liste des joueurs est alors mise à jour par l’unité de traitement avec la pointure de chaque joueur. L’unité de traitement 53 identifie, dans une table, des caissons 500 contenant des chaussures de bowling ayant les pointures indiquées et associe, dans la liste des joueurs, un caisson 500 à chaque joueur.

Lorsque l’étape de restitution de chaussures 260 est réalisée, l’étape d’initialisation 700 consiste à récupérer la liste des joueurs réalisée lors de l’étape de distribution de chaussure dans laquelle un caisson 500 est associé à chaque joueur.

Vient ensuite la distribution ou la restitution des chaussures au cours de laquelle une étape d’ouverture 710 est réalisée. L’étape d’ouverture 710 consiste à déverrouiller un seul caisson 500 associé à un joueur en ouvrant le verrou 504 dudit caisson 500. Une étape d’information 720 affiche ensuite un message à l’attention du joueur correspondant au caisson sélectionné en indiquant sur l’interface homme-machine 54 son nom et la marche à suivre, à savoir récupérer les chaussures de bowling ou les siennes et replacer ses chaussures ou les chaussures de bowling dans le caisson 500, suivant qu’il s’agisse respectivement de la réalisation de l’étape de distribution de chaussures 230 ou de l’étape de restitution de chaussures 260, puis de refermer la porte 501 du caisson 500. Le message peut être accompagné d’un changement de couleur ou d’un clignotement de l’indicateur d’état 506 pour permettre au joueur de trouver plus facilement le caisson 500.

L’unité de traitement 53 va ensuite monitorer la fermeture du caisson dans une étape 730. La détection de la fermeture peut être réalisée soit par une validation du joueur sur l’interface homme-machine 54 soit à l’aide du détecteur de fermeture du verrou 504. Lorsque la fermeture du caisson 500 est détectée, une étape de vérification de la présence de chaussures 740 vérifie que l’information provenant du capteur de présence 505 indique la présence d’un objet à l’intérieure du caisson 500. S’il y a présence d’un objet dans le caisson alors une étape de verrouillage du caisson 750 est réalisée. S’il n’y a pas présence d’un objet dans le caisson 500 alors l’étape d’information 720 est réalisée à nouveau en indiquant de manière plus visible que les chaussures de ville ou de bowling doivent être placées dans le caisson 500 avant de refermer celui-ci. Cette étape de vérification de présence 740 sert à éviter d’avoir des caissons 500 vides, ce qui rendrait le système inopérant pour les joueurs suivants et permet de prévenir un vol de chaussures de bowling. En outre, les chaussures de ville devant être introduites dans les caissons 500 lors de l’étape de distribution de chaussures 230 et l’étape de restitution de chaussures 260 se déroulant après le paiement, cela permet au propriétaire du bowling d’utiliser les chaussures de ville des joueurs comme garantie de paiement.

L’étape de verrouillage du caisson 750 consiste à positionner le verrou en position fermée de sorte que la porte ne puisse plus être ouverte. L’indicateur d’état 506 peut être positionné dans une couleur indiquant la fermeture du caisson et indiquant également quel type de chaussures (de ville ou de bowling) est placé dans le caisson. A l’issue du verrouillage, une étape 760 vérifie si tous les joueurs de la liste de joueurs ont fait l’objet d’une distribution ou d’une restitution de chaussures. S’il reste des joueurs qui n’ont pas fait l’objet d’une distribution ou d’une restitution, alors l’unité de traitement recommence l’étape 710 en sélectionnant un joueur de la liste de joueurs n’ayant pas fait l’objet de la distribution ou de la restitution. Si tous les joueurs de la liste de joueurs ont fait l’objet d’une distribution ou d’une restitution de chaussures alors l’étape de distribution de chaussures 230 ou l’étape de restitution de chaussures 260 se termine et le procédé de gestion d’une partie de bowling de la figure 2 peut se poursuivre.

L’exemple qui vient d’être décrit correspond à un mode de réalisation préféré. Comme cela a été indiqué précédemment, de nombreuses variantes du meuble de consigne 50 sont possibles et il n’est pas nécessaire de disposer de tous les éléments qui ont été décrits. Selon l’invention, l’important est de disposer de caissons amovibles qui permettent un remplacement rapide en cas de défaillance d’un caisson. Les caissons peuvent être simplifiés sans toutefois sortir du cadre de l’invention défini dans les revendications.

Ainsi, il est possible de réaliser un meuble de consigne 50 disposant de caisson ne comportant qu’un simple verrou commandé par l’unité de traitement.

L’indicateur d’état 506 permet d’voir un contrôle visuel à distance de l’état de chaque caisson. Si un tel contrôle visuel à distance n’est pas souhaité, l’indicateur d’état n’est pas nécessaire.

De même, la détection de présence des chaussures n’est pas nécessaire si l’on fait confiance aux joueurs pour remettre systématiquement les chaussures dans le caisson. Le détecteur de présence se trouve être optionnel dans les régions où les joueurs sont disciplinés et suivent rigoureusement les informations indiquées pour l’usage du meuble de consigne.

L’homme du métier peut ainsi réaliser un meuble de consigne conforme à l’invention suivant de nombreuses configurations disposant d’accessoires divers. L’utilisation de caissons amovible permet en outre de faire évoluer le meuble par un simple échange des caissons sans qu’il soit nécessaire de changer la totalité du meuble, ce qui permet de réduire les coûts liés à une évolution des caissons.

Claims (10)

1. Meuble de consigne (50) pour chaussures comprenant une pluralité de caissons (500) disposant chacun d’une porte (501) et d’un verrou (504) commandé électriquement et d’une unité de traitement (53) qui commande les verrous (504), caractérisé en ce que le meuble (50) comporte une pluralité de casiers (52) à l’intérieur desquels chaque caisson (500) est monté par coulissement et une pluralité de moyens de fixation (60, 61, 62) coopérant avec une face arrière (503) de chaque caisson (500) de sorte à rendre chaque caisson (500) solidaire de chaque casier (52).
2. Meuble de consigne (50) selon la revendication précédente, dans lequel chaque caisson (500) est muni d’un détecteur de présence (505) relié à l’unité de traitement afin d’envoyer une information de présence de chaussures dans ledit caisson (500).
3. Meuble de consigne (50) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la porte (501) de chaque caisson (500) est en matériau transparent de sorte à permettre de voir à l’intérieur du caisson (500) lorsque la porte (501) est fermée.
4. Meuble de consigne (50) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque caisson (500) est muni d’un indicateur d’état (506) commandé par l’unité de traitement.
5. Meuble de consigne (50) selon la revendication précédente, dans lequel l’indicateur d’état (506) est un indicateur lumineux multicolore dont la couleur est commandée par l’unité de traitement (53).
6. Meuble de consigne (50) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité de traitement (53) est agencée pour commander l’ouverture d’une seule porte (501) à la fois.
7. Meuble de consigne (50) selon la revendication précédente lorsqu’elle dépend de la revendication 2, dans lequel, l’unité de traitement (53) est agencée pour ne verrouiller le verrou (504) d’un caisson (500) préalablement ouvert que si le l’information de présence indique la présence de chaussures dans ledit caisson (500).
8. Système de bowling automatisé comportant une pluralité de pistes de bowling (10) caractérisé en ce qu’il comporte au moins un meuble de consigne (50) selon l’une des revendications précédentes, ledit au moins un meuble (50) étant associé à au moins une piste de bowling (10).
9. Procédé de gestion d’un meuble de consigne (50) pour chaussures de bowling comportant une pluralité de caisson (500) munis chacun d’une porte (501) et d’un verrou (504) commandé par une unité de traitement (53) caractérisé en ce que l’unité de traitement (53) réalise les étapes suivantes pour un groupe de joueurs :
   - sélection (700, 760) d’un joueur de bowling sur une liste de joueurs par l’unité de traitement (53),
   - ouverture (710) du verrou (504) d’un caisson (500) associé audit joueur,
   - fermeture (750) du verrou (504) dudit caisson (500) après la remise d’une paire de chaussures dans ledit caisson (500),
   - répétition (760) des étapes précédentes jusqu’à ce que tous les joueurs dudit groupe aient été sélectionnés.
10. Procédé de gestion d’un meuble de consigne (50) selon la revendication précédente, dans lequel l’étape de fermeture du verrou (750) après remise d’une paire de chaussures dans ledit caisson (500) n’est effectuée que si l’unité de traitement (53) reçoit (740) une information de présence d’une paire de chaussures provenant d’un détecteur de présence (505) dudit caisson (500).