FR3108317A3

FR3108317A3 - Bouchon pour recipient a col filete muni d’un organe de blocage par engagement

Info

Publication number: FR3108317A3
Application number: FR2002692A
Authority: FR
Inventors: Sébastien RIME
Original assignee: United Caps France SAS
Current assignee: United Caps France SAS
Priority date: 2020-03-19
Filing date: 2020-03-19
Publication date: 2021-09-24
Anticipated expiration: 2030-03-19
Also published as: FR3108317B3; DE202021101375U1; ES1266291Y; ES1266291U

Abstract

La présente invention concerne un bouchon (1) pour récipient à col fileté, comprenant : - un corps de bouchon (10) monté pivotant entre une position de fermeture, et une position d’ouverture dans laquelle l’ouverture du col est libérée pour permettre l’accès à l’intérieur du récipient; - une bague d’inviolabilité (11) ; - deux bras de liaison (12) reliés à la bague d’inviolabilité (11) et au corps de bouchon (10) par l’intermédiaire des charnières (15). Selon l’invention, le bouchon (1) comprend un organe de blocage (13) comprenant une première partie (131) et une deuxième partie (132). La première partie (131) et la deuxième partie (132) de l’organe de blocage (13) sont conformées de manière à s’engager l’une avec l’autre pour permettre le maintien du corps de bouchon dans une position d’ouverture complète dans laquelle le corps de bouchon est complètement dégagé de l’ouverture du col. Figure pour l'abrégé : 1

Description

BOUCHON POUR RECIPIENT A COL FILETE MUNI D’UN ORGANE DE BLOCAGE PAR ENGAGEMENT

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne un bouchon pour récipient à col fileté.

L’invention concerne plus particulièrement un bouchon qui est inséparable du récipient même lorsque le bouchon est ouvert.

Arrière-plan technique

Il est connu qu’un récipient à col fileté tel qu’une bouteille peut être muni d’un col sur lequel est fixé par vissage un bouchon. Le terme de récipient désigne ici toute sorte de contenants, sans limitation de forme ni d’utilisation. Le bouchon comporte par exemple un corps de bouchon comprenant une jupe de forme tubulaire et un plateau relié à sa périphérie à la jupe et destiné à venir recouvrir l’ouverture du col. La jupe comporte un filet disposé à l’intérieur, destiné à venir en prise avec une forme complémentaire du col d’un récipient.

La jupe est fréquemment prolongée par une bague d’inviolabilité destinée à venir en prise avec une collerette du col. La bague d’inviolabilité est reliée à la jupe par des ponts entre lesquels s’étendent des séparations traversantes. Lors de l’ouverture du bouchon, la bague d’inviolabilité reste accrochée à la collerette et se détache de la jupe par la rupture des ponts. Ceci permet de montrer que le flacon a déjà été ouvert.

Récemment, les nouvelles directives européennes ont mis en place une norme exigeant que les bouchons basiques tels que décrits ci-dessus doivent désormais être reliés au col de la bouteille, afin de limiter l’impact de la pollution sur l’environnement par rejet de ces bouchons.

Ainsi, le développement de certains récipients ne sera possible que dans la mesure où leur bouchon est attaché au reste du récipient afin qu’ils ne soient plus séparés, perdus dans la nature et ensuite ingérés par des animaux.

C’est dans ce contexte que nous avons vu développer des bouchons qui sont inséparables du récipient, quel que soit leur état de fermeture ou d’ouverture.

Ces bouchons inséparables, dits bouchons de nouvelle génération, comprennent les mêmes éléments que des bouchons conventionnels sauf que le corps de bouchon est lié en permanence à la bague d’inviolabilité au moyen des bras de liaison. Ces bras de liaison sont conformés par leur longueur de manière à permettre au corps de bouchon de s’éloigner axialement la bague d’inviolabilité, de se détacher du col et de pouvoir basculer à une position d’ouverture dans laquelle l’accès au récipient est libéré.

Le document US5215204 décrit un exemple de réalisation de ce type de bouchon.

Cependant, le bouchon inséparable tel que décrit présente l’inconvénient qu’une fois que le corps de bouchon est dans la position d’ouverture, les bras de liaison, en combinaison avec la force élastique des charnières, tendent à ramener le corps de bouchon au-dessus de l’ouverture du col. Ceci crée un état semi-ouvert du récipient, c’est-à-dire un état dans lequel l’ouverture du col est partiellement libérée. Cet état semi-ouvert gêne l’écoulement du liquide hors du récipient et oblige l’utilisateur à tenir le corps du bouchon dans une position ouverture pour laquelle l’ouverture du col est complètement libérée.

Ainsi, l’invention a pour objectif de proposer un bouchon assurant la bonne étanchéité de la bouteille et garantissant l’inviolabilité. Ce bouchon est pratique à utiliser tout en garantissant un confort d’utilisation.

Avec ces objectifs en vue, l’invention propose un bouchon pour récipient à col fileté, comprenant :
- un corps de bouchon comprenant une jupe sensiblement tubulaire centrée sur un axe longitudinal et des moyens pour sa venue en prise avec le col du récipient, le corps de bouchon étant monté pivotant, autour d’un axe de pivotement transversal à l’axe longitudinal, entre une position de fermeture dans laquelle le corps de bouchon obture une ouverture du col et une position d’ouverture dans laquelle l’ouverture du col est dégagée pour permettre l’accès à l’intérieur du récipient ;
- une bague d’inviolabilité centrée sur l’axe longitudinal et comprenant des moyens pour sa venue en prise avec une collerette du col ; et
- deux bras de liaison s’étendant selon une direction angulaire, les bras de liaison étant reliés d’une part à la bague d’inviolabilité et d’autre part au corps de bouchon par l’intermédiaire des charnières.

Selon l’invention, le bouchon comprend un organe de blocage situé entre les deux bras de liaison. En outre, l’organe de blocage comprend une première partie reliée au corps de bouchon et une deuxième partie reliée à la bague d’inviolabilité, les première et deuxième parties étant constituées de matière pleine. Enfin, la première partie et la deuxième partie de l’organe de blocage sont conformées de manière à s’engager l’une dans l’autre pour permettre le maintien du corps de bouchon dans une position d’ouverture complète dans laquelle le corps de bouchon est complètement dégagé de l’ouverture du col.

A noter que le corps du bouchon est monté pivotant entre plusieurs positions d’ouverture. En effet, le corps du bouchon peut basculer de la position de fermeture à une position à peine ouverte dans laquelle seule une partie de l’ouverture du col est libérée, ou à une position d’ouverture extrême dans laquelle l’inclinaison du corps de bouchon par rapport à la bague d’inviolabilité est maximale. Lorsque le corps de bouchon est en position d’ouverture extrême, on peut aussi dire que le récipient est en position de pleine ouverture.

La position d’ouverture complète peut être une position intermédiaire entre la position à peine ouverte et la position d’ouverture extrême. De manière générale, le corps de bouchon est dans une position d’ouverture complète lorsqu’il forme avec la bague d’inviolabilité un angle supérieur à 90°.

Dans le bouchon proposé, l’organe de blocage est pour but de maintenir le corps de bouchon dans une position d’ouverture complète. Précisément, la première partie et la deuxième partie de l’organe de blocage sont venues s’engager l’une avec l’autre de façon à maintenir le corps du bouchon décalé par rapport à l’ouverture du col pour qu’elle soit complètement dégagée.

Ainsi, l’écoulement du liquide n’est plus gêné par le corps de bouchon. Le bouchon est donc pratique à utiliser. L’utilisateur n’a qu’à ouvrir le bouchon jusqu’à ce que le corps de bouchon soit immobilisé au moyen de l’organe de blocage. Ensuite, il peut verser librement le liquide contenu dans le récipient sans avoir besoin de tenir le corps du bouchon.

En outre, grâce à l’organe de blocage, le bouchon garantit une sécurité de l’utilisation, car le corps de bouchon n’est plus en position de pouvoir retenir une quantité résiduelle du liquide après le versement. Autrement dit, le corps de bouchon reste sec et peut être manipulé sans gêne pour la fermeture du bouchon.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention :
- la première partie de l’organe de blocage est formée d’un ergot faisant saillie vers l’extérieur ; la deuxième partie de l’organe de blocage est formée d’un îlot relié à la bague d’inviolabilité et comprenant une rainure destinée à recevoir l’ergot de façon à maintenir le corps de bouchon dans la position d’ouverture complète ;
- selon l’alinéa précédent, la dimension axiale de la rainure est égale ou légèrement inférieure à la dimension axiale de l’ergot de manière à ce que l’ergot soit retenu longitudinalement par friction dans la rainure ;
- en complément de la caractéristique de l’alinéa précédent, la dimension transversale de la rainure est égale ou légèrement inférieure à la dimension transversale de l’ergot de manière à ce que l’ergot soit retenu transversalement par friction dans la rainure ; en d’autres termes, la rainure et l’ergot présentent en section des formes complémentaires pour s'emboîter l'une dans l'autre ; ceci permet un meilleur maintien du corps de bouchon en position d’ouverture ;
- alternativement, l’ergot peut être retenu seulement par ses côtés transversaux ;
- la deuxième partie de l’organe de blocage présente une épaisseur variable selon l’axe longitudinal avec la portion la plus mince formant la rainure ;
- selon l’alinéa précédent, la deuxième partie comprend, dans le sens axial, une première portion d’épaisseur augmentée et une deuxième portion d’épaisseur augmentée disposées de part et d’autre de la rainure, l’épaisseur de la première portion étant différente de l’épaisseur de la deuxième portion ;
- dans un autre exemple de réalisation, l’organe de blocage comprend au moins trois ergots ; un premier ergot longitudinal parmi les trois ergots est disposé sur l’une parmi la première partie et la deuxième partie de l’organe de blocage et deux ergots restants sont disposés sur l’autre parmi la première partie et la deuxième partie de l’organe de blocage ; enfin, les ergots sont agencés de manière à s’engager au moins partiellement les uns avec les autres de manière à maintenir le corps de bouchon en position d’ouverture complète ;
- selon l’alinéa précédent, les deux ergots restants sont espacés transversalement l’un par rapport l’autre d’une distance égale ou légèrement inférieure à la largeur du premier ergot ; en outre, lorsque le corps de bouchon est en position de fermeture, le premier ergot se trouve aligné avec l’espace entre les deux ergots restants ;
- selon les deux derniers alinéas, chaque ergot comprend une face radiale externe reliant deux faces latérales ; en outre, pour chaque ergot, les faces latérales comprennent une nervure s’étendant longitudinalement et située proche de la face extérieure ;
- chaque ergot comprend deux bords longitudinaux arrondis ;
- chaque bras de liaison est relié au corps de bouchon par l’intermédiaire d’une charnière correspondante ;
- selon l’alinéa précédent, chaque charnière est formée d’un voile mince de matière ;
- alternativement, chaque charnière est formée d’une branche de maintien s’étendant directement depuis le corps de bouchon et à faible épaisseur ; le basculement du corps de bouchon est réalisé par le pliage de la branche de maintien ;
- dans cet exemple, l’épaisseur du bras de liaison est supérieure à l’épaisseur de la branche de maintien de manière à ce que la jonction entre la branche de maintien et le bras de liaison forme une zone souple ;
- en outre, la jonction entre la branche de maintien et le bras de liaison est inclinée par rapport à un plan horizontal en direction de la deuxième partie de l’organe de blocage ;
- le corps de bouchon, la bague d’inviolabilité et l’organe de blocage sont formés en une seule pièce monobloc.

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

– la figure 1 est une vue en perspective d’un premier exemple de réalisation d’un bouchon selon l’invention avec un corps de bouchon en position de fermeture ;

– la figure 2 est une vue partielle, en coupe selon un plan passant par la ligne II-II et par un axe longitudinal X-X’ illustrés sur la figure 1 ;

– la figure 3 est même vue que la figure 2, mais avec le bouchon dans un état ouvert dans lequel le corps de bouchon est dans une position d’ouverture complète et extrême ;

– la figure 4 est une vue partielle, en coupe selon un plan passant par la ligne IV-IV et par un axe longitudinal X-X’ illustrés sur la figure 1;

- la figure 5 est une vue partielle et en perspective du bouchon de la figure 1, montrant principalement une partie inférieure du bouchon ;

– la figure 6 est une vue en perspective d’un deuxième exemple de réalisation d’un bouchon selon l’invention avec un corps de bouchon en position de fermeture ;

– la figure 7 est une vue détaillée de la zone référencée VII sur la figure 5 ;

– la figure 8 est une vue partielle, en coupe, selon un plan passant par la ligne VIII-VIII illustrée sur la figure 6 et perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X’;

- la figure 9 est une vue partielle, en coupe, selon un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X’ et passant par un organe de blocage du bouchon lorsque le corps de bouchon est dans une position d’ouverture complète et extrême ;

– la figure 10 est une vue partielle, en coupe, selon un plan passant par la ligne XI-XI illustrée sur la figure 6 et perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X’ ;

– la figure 11 est une vue en perspective du bouchon de la figure 1 ou de la figure 2 monté sur un col de récipient en état fermé ;

- la figure 12 est la même vue que la figure 11 avec le bouchon qui est en train de s’ouvrir ;

- la figure 13 est une vue en perspective du bouchon monté sur le col du récipient dans un état ouvert dans lequel le corps du bouchon est dans une position d’ouverture complète ;

- la figure 14 est une vue en perspective du bouchon de la figure 1 dans une position d’ouverture extrême ;

- la figure 15 est une vue en perspective du bouchon de la figure 6 dans une position d’ouverture extrême.

Description détaillée de l'invention

Les figures 1 à 5 représentent un premier exemple de réalisation du bouchon selon l’invention. Les figures 6 à 10 représentent un deuxième exemple de réalisation du bouchon selon l’invention. Les bouchons selon le premier exemple et le deuxième exemple sont destinés à être montés sur un col 31 d’un récipient. Le col 31 et le récipient 3 sont illustrés sur les figures 12 et 13.

Sur la figure 1, le bouchon 1 selon le premier exemple de réalisation comprend un corps de bouchon 10 et une bague d’inviolabilité 11.

Le corps de bouchon 10 comprend ici une jupe latérale 101 ayant une forme de cylindre droit d’axe révolution X-X’. Ledit axe est considéré comme axe longitudinal du bouchon 1. La jupe latérale 101 comprend des nervures 103 qui s’étendent tous selon l’axe longitudinal X-X’ et sont réparties de manière uniforme sur toute la face externe de la jupe latérale 101. Ainsi, ces nervures 103 permettent une meilleure accroche des doigts de l’utilisateur au corps de bouchon 10 lorsqu’il saisit le corps de bouchon 10 pour ouvrir ou fermer le bouchon 1.

Le corps de bouchon 10 comprend en outre un plateau 102 orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal X-X’ et relié à sa périphérie à la jupe latérale 101. Le plateau 102 forme ainsi un fond du bouchon 1.

De manière connue et comme illustré sur la figure 9, le corps de bouchon 10 comprend en outre les nervures hélicoïdales 108 qui sont destinées à venir en prise avec des nervures hélicoïdales complémentaires 34 qui sont pratiquées sur le col 30 du récipient 3. Les nervures hélicoïdales 108 du corps de bouchon sont réalisées sur une face interne de la jupe latérale 101.

La bague d’inviolabilité 11 est dans le prolongement de la jupe latérale 101 du corps de bouchon 10. La bague d’inviolabilité 11 est reliée au corps de bouchon 10 par l’intermédiaire des bras de liaison 12, ici au nombre de deux, et qui sont eux-mêmes reliés au corps de bouchon 10 via des branches de maintien 14.

En outre, avant la toute première ouverture du bouchon, le corps de bouchon 10 est relié à la bague d’inviolabilité 11 par des ponts frangibles qui sont répartis sur la circonférence du bouchon. Les ponts frangibles sont conformés pour se rompre lors de la rotation du corps de bouchon 10 par rapport à la bague d’inviolabilité 11.

Dans l’exemple illustré, les bras de liaison 12 sont formés dans la bague d’inviolabilité 11. Pour ce faire, un évidement angulaire 113 est réalisé dans la bague 11 pour former une partie du bas 111 et une partie du haut 112 séparées par l’évidement 113. La partie du bas 111 est destinée à être attachée à une collerette du col tandis que la partie du haut 112 forme les bras de liaison 12. La jonction entre la partie du bas 111 et la partie du haut 112 marque la fin de l’évidement angulaire 113.

Ici, l’évidement angulaire 113 est continu et débouche sur une face supérieure de bague d’inviolabilité 11.

Selon l’invention et comme dans cet exemple, le corps de bouchon 10 est monté pivotant par rapport à la bague d’inviolabilité 11 entre une position de fermeture et au moins une d’ouverture.

Dans la position de fermeture, le plateau 102 du corps de bouchon 10 est dans une position horizontale et située juste au-dessus une ouverture 30 du col 31 de sorte à obturer complètement cette ouverture. Ici, les termes « horizontal » et « vertical » sont définis avec un bouchon monté sur un récipient tenu debout sur une surface plane. Le récipient se tient debout selon un axe vertical. La direction horizontale est perpendiculaire à cet axe vertical. Le bouchon 1 tel qu’illustré sur la figure 1 est dans la position de fermeture.

Dans une position d’ouverture, le plateau 102 du corps de bouchon 10 ne recouvre plus la totalité de l’ouverture 30 du col, ce qui permet de libérer cette ouverture 30 et donc l’accès à l’intérieur du récipient. Ainsi, le corps de bouchon 10 en position d’ouverture permet donc de verser le liquide à partir du récipient 3.

Le corps de bouchon 10 peut basculer entre plusieurs positions d’ouverture parmi lesquelles il y a la position d’ouverture complète dans laquelle le corps de bouchon 10 est désaxé par rapport à l’ouverture du col et se trouve vers l’extérieur par rapport au récipient 2 de manière à laisser l’ouverture 30 à découvert. La figure 13 représente un exemple de la position d’ouverture complète du corps de bouchon 10.

De plus, le corps de bouchon 10 peut se trouver aussi à une position d’ouverture extrême dans laquelle l’inclinaison de celui-ci est au maximum. Ici, dans la position d’ouverture extrême, le corps de bouchon 10 est retourné de 180° par rapport à sa position de fermeture, comme on peut le voir sur la figure 14.

Le pivotement du corps de bouchon 10 est effectué au moyen des charnières 15 qui seront décrites plus loin. L’axe des charnières 15 forme l’axe de pivotement. On définit comme direction transversale la direction qui est sensiblement parallèle à l’axe de pivotement.

Selon l’invention et comme illustré dans cet exemple, le bouchon 1 comprend un organe de blocage 13 est disposé entre les deux bras de liaison 14 et sert à maintenir le corps de bouchon 10 dans une position d’ouverture complète, et précisément ici dans la position d’ouverture extrême.

Comme illustré sur la figure 1, l’organe de blocage 13 comprend une première partie 131 reliée au corps de bouchon 10 et une deuxième partie 132 reliée à la bague d’inviolabilité 11.

La première partie 131 est formée d’un ergot s’étendant radialement vers l’extérieur. Cet ergot s’étend également selon une direction angulaire, perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X’, de façon à former ici une bande saillante ayant une forme parallélépipédique.

La deuxième partie 132 est formée d’un îlot ayant une forme sensiblement rectangulaire. La deuxième partie 132 présente une épaisseur variable selon la direction longitudinale qui est parallèle à l’axe X-X’.

Ici, l’épaisseur est mesurée selon la direction radiale, la longueur est mesurée selon la direction longitudinale et la largeur est mesurée selon la direction transversale.

De manière plus précise, comme illustré sur la figure 2, dans le sens du bas vers le haut, l’épaisseur de la deuxième partie 132 décroît puis croît de nouveau à l’approche d’une extrémité supérieure 137 de l’îlot.

Selon la direction longitudinale, la portion la plus mince 133 de la deuxième partie 132 est située entre une première portion d’épaisseur augmentée 134 et une deuxième portion d’épaisseur augmentée 135. La zone de transition entre la portion la plus mince 133 et chacune des première et deuxième portions 134 et 135 se fait de manière douce par des surfaces arrondies.

Ici, la première portion 134 est située à un niveau plus bas que la deuxième portion 135. De plus, l’épaisseur e3 de la première portion 134 est inférieure à l’épaisseur e4 de la deuxième portion 135.

Selon l’invention et comme dans le premier exemple, la portion la plus mince 133 de la deuxième partie 132 forme une rainure destinée à recevoir l’ergot 131.

L’ergot 131 engagé dans la rainure 133 permet de maintenir le corps de bouchon dans une position d’ouverture complète, et précisément dans la position d’ouverture extrême. L’engagement de l’ergot 131 dans la rainure 133 est illustré sur la figure 3.

Dans cette position, une face externe 136 de l’ergot est en appui sur un fond 137 de la rainure 133.

La longueur l1 de la rainure 133 est à peu près égale à la longueur l2 de l’ergot de manière à ce qu’un bord supérieur 138 de l’ergot soit en contact de type bord à bord avec la zone de transition entre la rainure 133 et la deuxième portion 135. De même, un bord inférieur 139 de l’ergot est aussi en contact de type bord à bord avec la zone de transition entre la rainure 133 et la première portion 134.

De cette manière, l’ergot 131 est retenu dans la rainure 133 par friction dans le sens longitudinal. Cet engagement permet de garder le corps de bouchon 10 dans la position d’ouverture extrême comme illustré sur la figure 3.

Optionnellement, l’ergot 131 et la rainure 133 peuvent être dimensionnés de façon que la largeur p1 de la rainure soit égale ou légèrement inférieure à la largeur p2 de l’ergot. De cette manière, l’ergot 131 et la rainure 133 présentent des sections complémentaires permettant l’emboîtement de l’ergot 131 dans la rainure 133, ce qui garantit un maintien plus solide entre ces deux éléments.

Comme décrit plus haut, le corps de bouchon 10 pivote par rapport à la bague d’inviolabilité 11 au moyen des charnières 15.

Ici, chaque bras de liaison 12 est relié au corps de bouchon 10 par l’intermédiaire d’une charnière correspondante.

Selon le premier exemple, chaque charnière 15 est formée d’une branche de maintien 14 s’étendant directement depuis le corps de bouchon 10. Chaque branche de maintien 14 présente une faible épaisseur e6 permettant le pliage de celle-ci, ce qui entraîne le pivotement du corps de bouchon 10.

Chaque branche de maintien 14 est jointe à un bras de liaison 12 correspondant.

Par ailleurs, comme illustré sur la figure 2, l’épaisseur e5 du bras de liaison 12 est supérieure à l’épaisseur e6 de la branche de maintien 14. Ainsi, la jonction entre le bras de liaison 12 et la branche de maintien 14 forme une zone souple 16. La présence de cette zone souple 16 donne plus de mobilité au corps de bouchon 10, ce qui facilite la manipulation du corps de bouchon lors de l’ouverture ou de fermeture du bouchon. Cela permet également de bien marquer la zone de pliage qui est importante pour le positionnement de l’ergot 131 dans la rainure 133.

Sur la figure 5, chaque bras de liaison relie à la branche de maintien 14 au niveau de sa première extrémité 121 et à la bague d’inviolabilité 11 au niveau de sa deuxième extrémité 122. Les deux extrémités 121 et 122 sont décalées angulairement l’une par rapport à l’autre.

Dans cet exemple, la première extrémité 121 du bras de liaison 12 est constituée d’une face inclinée par rapport à l’horizontale en direction de l’organe de blocage 13. La première extrémité 121 est inclinée de 45° par rapport à l’horizontale. Décrit autrement, la face formant la première extrémité 121 et une face biseautée dans le sens de la largeur du bras de liaison 12. Cette face biseautée permet d’éviter l’amorçage du déchirement lors de la sollicitation de la charnière, donc une plus grande résistance à l’arrachement.

Par ailleurs, la jupe latérale 101 se termine en bas par un volet inférieur 104. Par une vue de dessus, le volet inférieur 104 forme un cercle ouvert avec deux extrémités libres 105. L’organe de blocage 13 et les branches de maintien 14 sont disposés dans l’espace séparant les deux extrémités libres 105 du volet 104.

Selon l’invention et comme dans cet exemple, les extrémités libres 105 du volet sont situées à distance des branches de maintien 14 de façon à former un premier espace traversant 19, s’étendant longitudinalement, entre chaque extrémité libre 105 et le côté extérieur 141 de la branche de maintien 14 correspondante. Ici, le côté extérieur 141 d’une branche de maintien 14 est celui qui est le plus éloigné de l’ergot 131 dans la direction transversale.

D’un autre côté, le volet inférieur 104 est situé au-dessus et à l’écart des bras de liaison 12 de manière à former un deuxième espace traversant 17 s’étendant angulairement.

Le volet inférieur 104, les branches de maintien 14 et les bras de liaison 12 sont agencées de sorte que le premier espace traversant 16 débouche dans le deuxième espace traversant 17 pour former un espace traversant résultant 18 continu qui présente une forme en L. Décrit autrement, le premier espace traversant 16 et le deuxième espace traversant 17 se joignent et forment ici un angle droit.

Cette disposition particulière permet d’avoir une attache solide entre le corps de bouchon et la bague d’inviolabilité tout en permettant une grande flexibilité de basculement du corps de bouchon.

Il apparaît sur les figures 6 à 10 un deuxième exemple de réalisation du bouchon selon l’invention.

Dans ce deuxième exemple, le bouchon 2 comprend un corps de bouchon 20 et une bague d’inviolabilité 21. Le corps de bouchon 20 du bouchon du deuxième exemple est similaire à celui décrit dans le premier exemple.

La bague d’inviolabilité 21 comprend également deux bras de liaison 22 reliant cette bague 21 au corps de bouchon 20. De manière précise, chaque bras de liaison 22 est attaché au corps de bouchon 20 via une charnière 25.

Le corps de bouchon 20 est monté pivotant par rapport à la bague d’inviolabilité 21 au moyen de ces charnières 25.

Ici, chaque charnière 25 est formée d’un voile de matière mince qui peut se plier sur lui-même pour permettre le pivotement du corps de bouchon 20 autour de l’axe de charnière. La figure 10 montre la vue en coupe d’une des deux charnières 25.

Comme observé sur la figure 10, l’épaisseur k1 de la charnière 25 est inférieure à l’épaisseur k2 du bras de liaison 22 et à l’épaisseur k3 du corps de bouchon 20.

De manière similaire au premier exemple, le corps de bouchon 20 du deuxième exemple pivote d’une position de fermeture illustrée sur la figure 6 jusqu’à une position d’ouverture extrême illustrée sur la figure 15.

Ici, dans la position d’ouverture extrême, le corps de bouchon 10 est retourné de 180° par rapport à sa position de fermeture, comme on peut le voir sur la figure 15.

Selon l’invention et comme dans cet exemple, le bouchon 2 comprend un organe de blocage 25 disposé entre les deux bras de liaison 22.

Il apparaît sur les figures 6 et 7 que l’organe de blocage 25 comprend une première partie 231 reliée au corps de bouchon 20 et une deuxième partie 232 reliée à la bague d’inviolabilité 21.

Ici, la première partie 231 comprend une languette ayant une forme de parallélépipède qui s’étend du corps de bouchon vers le bas, c’est-à-dire en direction de la bague 21. La première partie 231 comprend en outre trois ergots 2311, 2312 et 2313 qui sont disposés sur la languette et qui font saillie radialement vers l’extérieur. Ces trois ergots 2311, 2312 et 2313 s’étendent selon l’axe longitudinal X-X’. Ils sont appelés ci-après les ergots supérieurs.

De l’autre côté, la deuxième partie 232 de l’organe de blocage comprend aussi une languette s’étendant de la bague d’inviolabilité vers le haut, c’est-à-dire en direction du corps de bouchon 20. La deuxième partie 232 comprend en outre deux ergots 2321 et 2322 qui sont disposés sur la languette et qui s’étendent radialement vers l’extérieur. Les ergots 2321 et 2322 de la deuxième partie 232 s’étendent également selon l’axe longitudinal X-X’. Afin de les distinguer des ergots supérieurs, les ergots de la deuxième partie sont appelés ergots inférieurs dans la description qui va suivre.

Dans cet exemple, les ergots supérieurs 2311, 2312 et 2313 ont la même forme. De même, les ergots inférieurs 2321 et 2322 présentent des formes identiques. Le point commun entre les ergots supérieurs et les ergots inférieurs en ce qui concerne leur forme est qu’ils présentent tous la forme d’un bloc parallélépipédique comportant une face radiale externe 234 reliant deux faces latérales 235, comme cela est illustré sur la figure 8.

En outre, sur chacun des ergots supérieurs et inférieurs, chaque face latérale 235 comprend une nervure 233 qui s’étend selon l’axe longitudinal X-X’. La nervure 233 est située proche de la face radiale externe 234 et sert de jonction entre la face radiale externe 234 et la face latérale 235 correspondante. Décrit autrement, les ergots supérieurs et inférieurs comportent chacun deux nervures 233 formant un renflement sur les deux côtés de l’ergot considéré.

Par ailleurs, chaque ergot supérieur ou inférieur comprend un bord axial supérieur 236 arrondi et un bord axial inférieur 237 arrondi.

Selon l’invention et comme dans cet exemple, l’organe de blocage 23 est agencé de manière à ce que les ergots supérieurs 2311, 2312 et 2313 et les ergots inférieurs 2321 et 2322 s’engagent les uns avec les autres lorsque le corps de bouchon 20 est dans une position d’ouverte complète et pour maintenir le corps de bouchon 20 dans la position d’ouverture extrême.

Pour ce faire, dans l’exemple illustré, lorsque le corps de bouchon 20 est dans la position de fermeture, les ergots supérieurs 2311, 2312 et 2313 et les ergots inférieurs 2321 et 2322 sont décalés angulairement les uns avec les autres de sorte qu’un ergot inférieur se trouve aligné avec l’espace qui sépare deux ergots supérieurs adjacents.

Précisément, comme observé sur les figures 6 et 7, le premier ergot inférieur 2321 est aligné avec l’espace E11 séparant le premier ergot supérieur 2311 et le deuxième ergot supérieur 2312. Ensuite, le deuxième ergot inférieur 2322 est aligné avec l’espace E12 séparant le deuxième ergot supérieur 2312 et le troisième ergot supérieur 2313.

Cela en va de même pour le deuxième ergot supérieur 2312 qui se trouve dans l’alignement avec l’espace E2 entre le premier ergot inférieur 2321 et le deuxième ergot inférieur 2322.

En outre, la largeur de l’espace E11, E12 entre les ergots supérieurs adjacents est égale à la largeur d1 de l’ergot inférieur aligné avec cet espace. Les espaces E11 et E12 ont la même largeur, car les ergots inférieurs présentent les mêmes dimensions.

De même, la largeur de l’espace E2 entre les ergots inférieurs est égale à la largeur d2 du deuxième ergot supérieur 2312.

Les ergots supérieurs et inférieurs ainsi disposés permettent l’engagement des ergots entre eux de manière à garder le corps de bouchon en position d’ouverture complète et extrême.

De manière précise, comme illustré sur la figure 9, chaque ergot inférieur 2321 ou 2322 de la deuxième partie est engagé dans l’espace entre deux ergots supérieurs adjacents 2311 et 2312 ou 2312 et 2313. De même, le deuxième ergot supérieur 2312 est engagé dans l’espace entre deux ergots inférieurs 2321 et 2322.

La disposition des ergots fait que les ergots sont maintenus engagés par friction, ou autrement dit par emboîtement, dans leur espace qui leur est dédié.

En outre, une fois que l’ergot est complètement engagé dans l’espace réservé, les nervures 233, qui s’ajoute à la retenue par friction, pour empêcher cet ergot de sortir de l’espace.

A noter que lors de l’insertion de l’ergot dans l’espace correspondant, l’ergot se déforme de manière élastique en s’adaptant à la portion restreinte 238 de l’espace formée entre deux nervures 233 qui sont situées face à face. Cette portion restreinte 238 peut être observée sur la figure 8.

Par ailleurs, de la même manière que le bouchon 1 du premier exemple, lorsque le bouchon 2 du deuxième exemple est dans la position de fermeture, le corps de bouchon 20 est séparé de la bague d’inviolabilité 21, précisément des bras de liaison 22, par un espace vide 28 en forme de L. Comme illustré sur la figure 6, cet espace vide 28 en forme de L est la combinaison d’un premier espace 26 entre le volet 204 et la charnière 25 avec un deuxième espace 27 séparant le volet 204 et le bras de liaison 22.

Les figures 11 à 15 illustrent les différentes étapes de l’ouverture du bouchon 1 ou du bouchon 2 décrit précédemment. Sur ces figures, l’organe de blocage 13 ou 23 n’est pas illustré en détail.

Ici, il s’agit d’une toute première ouverture du bouchon.

La description qui va suivre est portée sur le bouchon 1 du premier exemple. Cependant, elle s’applique de la même manière au bouchon 2 du deuxième exemple.

Sur la figure 11, le bouchon 1 est complètement fermé. Le corps de bouchon 10 est dans la position de fermeture. Des ponts frangibles, non représentés sur les figures, relient le corps de bouchon 10 à la bague d’inviolabilité.

Pour ouvrir le bouchon, l’utilisateur réalise une première étape pendant laquelle il saisit le corps de bouchon 10 dans une main et le récipient 3 dans l’autre main. Ensuite, l’utilisateur fait tourner le bouchon 10 dans un sens illustré par la flèche R sur la figure 11. Suite à cette action, les ponts frangibles se rompent, ce qui indique que le bouchon ou le récipient a été déjà ouvert. Le corps de bouchon 10 est désormais délié de la bague d’inviolabilité 11.

A l’étape suivante, l’utilisateur soulève le corps de bouchon 10 pour l’éloigner axialement de la bague d’inviolabilité 11 comme illustré sur la figure 12. Les bras de liaison 12 se ploient progressivement avec la montée du corps de bouchon 10. L’élasticité des bras de liaison 12 permet cet éloignement du corps de bouchon 10 de la bague d’inviolabilité.

Ensuite, l’utilisateur fait basculer le corps de bouchon 10 vers l’extérieur du récipient 2 en le faisant pivoter autour de l’axe des charnières 15. Le corps de bouchon 10 atteint une position d’ouverture complète comme illustré sur la figure 13.

Enfin, dans l’exemple illustré et comme montré sur la figure 14, le corps de bouchon 10 continue à pivoter jusqu’à atteindre la position d’ouverture extrême qui sera maintenue par l’organe de blocage 13.

En effectuant les mêmes étapes sur le bouchon 2, le corps de bouchon 20 de celui-ci atteint également sa position d’ouverture extrême représentée sur la figure 15. Le corps de bouchon 20 est maintenu dans cette position par l’organe de blocage 23.

Les bouchons 1 et 2 décrits à titre illustratif de l’objet de l’invention présentent plusieurs avantages. Les bouchons assurent la bonne étanchéité du récipient tout en indiquant l’état d’usage de ce récipient, s’il est déjà ouvert ou non. Les bouchons, par leur organe de blocage respectif, sont maintenus ouverts et libèrent complètement l’ouverture du col pour ne pas gêner l’écoulement du liquide. Enfin, en restant dans la position ouverte complète, le bouchon, précisément le corps de bouchon, ne sera pas au contact du liquide sortant du récipient et restera sec pendant et après le versement du liquide.

Claims

Bouchon (1 ;2) pour récipient (3) à col fileté (31), comprenant :
- un corps de bouchon (10 ;20) comprenant une jupe sensiblement tubulaire centrée sur un axe longitudinal (X-X’) et des moyens pour sa venue en prise avec le col du récipient, le corps de bouchon étant monté pivotant, autour d’un axe de pivotement transversal à l’axe longitudinal (X-X’), entre une position de fermeture dans laquelle le corps de bouchon obture une ouverture (30) du col et une position d’ouverture dans laquelle l’ouverture du col est libérée pour permettre l’accès à l’intérieur du récipient ;
- une bague d’inviolabilité (11 ; 21) centrée sur l’axe longitudinale (X-X’) et comprenant des moyens pour sa venue en prise avec une collerette du col ; et
- deux bras de liaison (12 ; 22) s’étendant selon une direction angulaire, les bras de liaison étant reliés d’une part à la bague d’inviolabilité (11 ; 21) et d’autre part au corps de bouchon par l’intermédiaire des charnières (15 ; 25) ;
le bouchon (1 ;2) étant caractérisé en ce que :
- le bouchon (1 ;2) comprend un organe de blocage (13 ; 23) situé entre les deux bras de liaison;
- l’organe de blocage comprend une première partie (131 ; 231) reliée au corps de bouchon et une deuxième partie (132 ; 232) reliée à la bague d’inviolabilité, les première et deuxième parties étant constituées de matière pleine ; et
- la première partie et la deuxième partie de l’organe de blocage sont conformées de manière à s’engager l’une avec l’autre pour permettre le maintien du corps de bouchon dans une position d’ouverture complète dans laquelle le corps de bouchon est complètement dégagé de l’ouverture du col.
Bouchon (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que :
- la première partie de l’organe de blocage est formée d’un ergot (131) faisant saillie vers l’extérieur ;
- la deuxième partie de l’organe de blocage est formée d’un îlot (132) relié à la bague d’inviolabilité (11) et comprenant une rainure (133) destinée à recevoir l’ergot (131) de façon à maintenir le corps de bouchon (10) dans la position d’ouverture complète.
Bouchon (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la dimension axiale de la rainure (133) est égale ou légèrement inférieure à la dimension axiale de l’ergot (131) de manière à ce que l’ergot (131) soit retenu longitudinalement par friction dans la rainure (133).
Bouchon (1) selon la revendication 2 ou selon la revendication 3, caractérisé en ce que la dimension transversale de la rainure (133) est égale ou légèrement inférieure à la dimension transversale de l’ergot (131) de manière à ce que l’ergot (131) soit retenu transversalement par friction dans la rainure.
Bouchon (1) selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la deuxième partie (132) de l’organe de blocage (13) présente une épaisseur variable selon l’axe longitudinal (X-X’) avec la portion la plus mince formant la rainure (133).
Bouchon (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la deuxième partie (132) comprend, selon l’axe longitudinal (X-X’), une première portion d’épaisseur augmentée (134) et une deuxième portion d’épaisseur augmentée (135) disposées de part et d’autre de la rainure (133), l’épaisseur (e3) de la première portion (134) étant différente de l’épaisseur (e4) de la deuxième portion (135).
Bouchon (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que
- l’organe de blocage (23) comprend au moins trois ergots (2311, 2312, 2313, 2321, 2322) ;
- un premier ergot (2311, 2312, 2313) parmi les trois ergots est disposé sur l’une parmi la première partie (231) et la deuxième partie (232) de l’organe de blocage (23) et deux ergots restants (2321, 2322) sont disposés sur l’autre parmi la première partie (231) et la deuxième partie (232) de l’organe de blocage (23) ; et
- les ergots (2311, 2312, 2313, 2321, 2322) sont agencés de manière à s’engager au moins partiellement les uns avec les autres de manière à maintenir le corps de bouchon en position d’ouverture complète.
Bouchon (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les deux ergots restants (2321, 2322) sont espacés transversalement l’un par rapport l’autre d’une distance égale ou légèrement inférieure à la largeur du premier ergot (2311, 2312, 2313), et en ce que lorsque le corps de bouchon est en position de fermeture, le premier ergot se trouve aligné avec l’espace entre les deux ergots restants.
Bouchon (2) selon la revendication 7 ou la revendication 8, caractérisé en ce que :
- chaque ergot (2311, 2312, 2313, 2321, 2322) comprend une face radiale externe (234) reliant deux faces latérales (235) ;
- pour chaque ergot (2311, 2312, 2313, 2321, 2322), les faces latérales (235) comprennent une nervure (233) s’étendant longitudinalement et située proche de la face extérieure (234).
Bouchon (2) selon la revendication 8 ou selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque ergot (2311, 2312, 2313, 2321, 2322) comprend deux bords longitudinaux arrondis (236).