FR3102926A1

FR3102926A1 - Cage intervertébrale

Info

Publication number: FR3102926A1
Application number: FR1912485A
Authority: FR
Inventors: Sam Razian
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-11-07
Filing date: 2019-11-07
Publication date: 2021-05-14

Abstract

La présente invention concerne une cage intervertébrale apte à être implantée entre deux vertèbres, comportant au moins un corps solide 10 apte à être implanté entre les parties osseuses O1, O2 de ces deux vertèbres et limité par deux surfaces d’appui 11, 12 aptes à venir au contact respectivement des deux parties osseuses, et des moyens pour appliquer au corps solide 10 des déplacements en translation alternatifs selon une direction sensiblement définie dans le plan bissecteur 13 des deux surfaces d’appui 11, 12.

Description

Cage intervertébrale

La présente invention concerne les cages intervertébrales, plus particulièrement celles qui sont prévues pour être interchangées après avoir été implantées, c’est-à-dire celles que les Praticiens désirent pouvoir interchanger, même dans un délai relativement éloigné par rapport à la date de leur implantation.

On connaît déjà des cages intervertébrales, par exemple celles qui sont décrites dans les brevets FR-2930423 et EP-2638880 au nom du Demandeur.

Ces cages sont utilisées pour remplacer les disques originaux situés entre les vertèbres, qui peuvent être le siège de déformations ou dégradations entraînant des douleurs pour le patient.

D’une façon générale, une telle cage est constituée d’un corps solide rigide et de moyens pour solidariser ce corps avec les deux corps vertébraux, par exemple au moins une lame montée rotative sur le corps.

Une telle cage permet, après son implantation, de réunir solidairement les parties osseuses de deux vertèbres consécutives grâce notamment, au moins originellement, à au moins une lame qui, après rotation, s’implante dans ces parties osseuses, et aussi, au cours du temps suivant son implantation, avec des travées anastomotiques ou réseaux trabéculaires osseux qui l’envahissent, par exemple au travers des cavités qui sont présentes dans le corps solide.

Se pose alors le problème du remplacement d’une telle cage, pour quelques raisons que ce soit, lorsque des travées trabéculaires ont commencé à s’établir et même à envahir le corps de la cage. En effet, pour retirer la cage, le praticien est obligé de casser ces travées. Actuellement, il n’a pas beaucoup de moyens à sa disposition pour agir, sinon un outil tranchant qu’il passe entre les vertèbres et le corps de la cage pour couper les travées. Une telle opération n’est pas aisée et peut même être dangereuse, car elle nécessite l’enlèvement d’une grande quantité d’os, ce qui est fortement dommageable pour le patient.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une cage dont la structure, bien que très simple, permet en grande partie de résoudre le problème posé ci-dessus, en facilitant le travail du Praticien et en lui évitant d’être obligé d’enlever des portions d’os.

Définition de l’invention

Plus précisément, la présente invention a pour objet une cage intervertébrale apte à être implantée entre deux vertèbres, ladite cage comportant au moins un corps solide apte à être implanté entre les parties osseuses de ces deux vertèbres, ce dit corps étant limité par deux surfaces d’appui aptes à venir au contact respectivement des deux parties osseuses, caractérisée par le fait que ladite cage comporte en outre des moyens pour appliquer audit corps des déplacements en translation alternatifs selon une direction sensiblement définie dans le plan bissecteur des deux surfaces d’appui.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels :
• La figure 1 représente une vue en coupe transversale d’un mode de réalisation de la cage selon l’invention,
• La figure 2 représente une vue en coupe transversale d’un autre mode de réalisation de la cage selon l’invention,
• La figure 3 représente une vue en coupe transversale d’un autre mode de réalisation de la cage selon l’invention, et
• La figure 4 représente une vue en coupe transversale d’un autre mode de réalisation de la cage selon l’invention,

Il est tout d'abord précisé que, sur l’ensemble des figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l’une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments.

Il est précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

Il est de plus précisé que, dans la présente description, si l'adverbe "sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.
Description d’un mode de réalisation préféré de l’objet de l’invention.

La présente invention est relative à une cage intervertébrale, plus particulièrement prévue pour être interchangée après avoir été implantée.

Comme illustré sur toutes les figures annexées, la présente invention est relative à une cage intervertébrale apte à être implantée entre deux vertèbres.

Cette cage comporte au moins un corps solide 10 apte à être implanté entre les parties osseuses O1, O2 de ces deux vertèbres, ce corps étant limité par deux surfaces d’appui 11, 12 aptes à venir au contact respectivement des deux parties osseuses. Ces deux surfaces d’appui sont en général parallèles, comme celles illustrées sur les figures 2 à 4, mais peuvent présenter une légère angulation. Cette angulation sur la figure 1 a été sciemment exagérée pour bien faire ressortir cette possibilité structurelle.

Selon une caractéristique principale de la présente invention, la cage comporte en outre des moyens pour appliquer au corps 10 des déplacements en translation alternatifs selon une direction sensiblement définie dans le plan bissecteur 13 des deux surfaces d’appui 11, 12.

Avec ces moyens, quand il est nécessaire de réaliser une reprise de cage, c’est-à-dire de la remplacer par une autre pour quelques raisons que ce soit, les mouvements de translation alternatifs selon une direction sensiblement définie dans le plan bissecteur 13 des deux surfaces d’appui 11, 12, vont pouvoir casser les travées trabéculaires qui sont apparues par ostéosynthèse entre la cage et les vertèbres, sans avoir à entamer notablement les deux parties osseuses des vertèbres.

Selon un premier mode de réalisation, figure 1, les moyens pour appliquer au corps 10 des mouvements de translation alternatifs comportent : une pièce cylindrique de révolution dite « première pièce 140 » ; un filetage 41 réalisé à la périphérie de cette première pièce 140 ; et des moyens pour monter cette première pièce 140 en rotation libre autour d’un arbre de rotation dit « premier arbre de rotation 130 ».

Cette première pièce 140 est en outre dimensionnée diamétralement pour que, lors de sa rotation, le filetage 41 réalisé à sa périphérie soit apte à mordre par vissage dans les deux parties osseuses O1, O2.

Le premier mode de réalisation selon cette figure 1 s’utilise de la façon suivante. La première pièce 140 est plusieurs fois de suite vissée et dévissée dans les parties osseuses. Le corps 10 maintenu entre les deux parties osseuses O1, O2 subit de ce fait des mouvements de translation alternatifs qui vont casser les travées trabéculaires formées entre la cage implantée et les vertèbres. La cage va ainsi pouvoir être facilement retirée et remplacée par une autre cage selon le diagnostic du Praticien.

Selon un deuxième mode de réalisation, figure 2, les moyens pour appliquer au corps 10 des déplacements en translation alternatifs comportent : un orifice traversant dit « premier orifice traversant 150 » réalisé dans le corps 10 ; un taraudage 51 réalisé sur la paroi de ce premier orifice traversant ; une pièce 255 cylindrique de révolution dite « seconde pièce 255 » comportant, à sa périphérie, un filetage 56 complémentaire du taraudage du premier orifice traversant 150 et agencée pour être apte à être vissée dans ce premier orifice traversant 150 ; et des moyens pour monter la seconde pièce 255 en rotation libre autour d’un arbre de rotation 230 dit « second arbre de rotation 230 ».

Le deuxième mode de réalisation selon cette figure 2 s’utilise sensiblement de la même façon que le premier mode selon la figure 1 mais, dans ce deuxième mode, ce sont les vissages et dévissages de la seconde pièce 255 par rapport au corps 10 via le taraudage 51 et le filetage 56 qui vont produire les mouvements en translation alternatifs du corps et casser les travées trabéculaires.

Selon un troisième mode de réalisation, figure 4, les moyens pour appliquer au corps 10 des déplacements en translation alternatifs comportent un orifice 290 dit « deuxième orifice 290 » réalisé dans le corps, ce deuxième orifice 290 comportant un taraudage 91 apte à coopérer avec un outil ancillaire 92. Cet outil ancillaire comporte une tige filetée 93 ayant un filetage 94 complémentaire du taraudage 91 du deuxième orifice 290, une butée 95 apte à venir buter contre au moins l’une des deux parties osseuses O1, O2, cette butée comportant une percée traversante 96 portant un taraudage complémentaire du filetage de la tige filetée 93 de façon que cette dernière puisse être vissée/dévissée dans cette percée traversante 96, et des moyens 98 pour entraîner la tige filetée 94 en rotation.

Ce troisième mode de réalisation selon cette figure 4 s’utilise sensiblement de la même façon que les modes de réalisation selon les figures 1 et 2 mais, dans ce troisième mode, ce sont les vissages et dévissages consécutifs de la tige filetée 93 par rapport au corps 10 qui vont produire les mouvements en translation alternatifs de ce corps et casser les travées trabéculaires.

Comme illustré sur les figures 1, 2 et 3, une telle cage comporte généralement en outre de façon avantageuse au moins une lame oblongue 20, un arbre de rotation 330 dit « troisième arbre de rotation 330 » défini selon un axe de rotation 31 qui est sensiblement contenu dans le plan bissecteur 13, et des moyens pour monter en coopération cette lame oblongue 20 avec le troisième arbre 330 de façon que, dans une première position, la lame soit totalement comprise dans l’espace défini entre les plans des deux surfaces d’appui 11, 12 (Figure 1) et que, dans une seconde position, la lame comporte une portion de chacune de ses deux extrémités opposées 21, 22 émergeant de part et d’autre de l’espace défini par les deux plans des deux surfaces d’appui 11, 12 (Figures 2 et 3).

La figure 3 représente en effet un quatrième mode de réalisation des moyens pour appliquer au corps 10 des déplacements en translation alternatifs lorsque la cage comporte une telle lame 20. Ces moyens comportent : un orifice traversant 380 dit « troisième orifice traversant 380 » réalisé dans le corps 10, ce troisième orifice traversant 380 comportant, sur sa paroi, un taraudage 81 ; des moyens pour solidariser cette lame oblongue 20 sur le troisième arbre de rotation 330 ; et un filetage 71 complémentaire du taraudage 81 réalisé sur le troisième arbre de rotation 330 de façon que ce troisième arbre de rotation soit apte à être vissé dans ce troisième orifice taraudé 380.

Le quatrième mode de réalisation selon cette figure 3 s’utilise sensiblement de la même façon que le deuxième mode de réalisation selon la figure 2 mais, dans ce quatrième mode, ce sont les vissages et dévissages consécutifs du troisième arbre de rotation 330, avec la lame 20 dans sa seconde position et s’appuyant sur les parties osseuses, qui vont produire les mouvements en translation alternatifs du corps et casser les travées trabéculaires.

Comme mentionné ci-avant, les moyens pour appliquer au corps 10 des déplacements en translation alternatifs, notamment dans les premier, deuxième et quatrième modes de réalisation, comportent des pièces qu’il est nécessaire de faire pivoter dans un sens et dans l’autre pour obtenir successivement un vissage et un dévissage. Il est donc très avantageux que la première pièce 140, la seconde pièce 255 et le troisième arbre de rotation 330 comportent respectivement des moyens de coopération avec un outil ancillaire apte à leur faire subir une rotation dans les deux sens. Ces moyens de coopération avec un outil ancillaire sont de façon très préférentielle constitués par au moins une encoche 100, optionnellement au moins deux encoches qui sont aptes à recevoir par exemple deux doigts d’une fourchette ou analogue.

Claims

Cage intervertébrale apte à être implantée entre deux vertèbres, ladite cage comportant au moins un corps solide (10) apte à être implanté entre les parties osseuses (O1, O2) de ces deux vertèbres, ce dit corps étant limité par deux surfaces d’appui (11, 12) aptes à venir au contact respectivement des deux parties osseuses, caractérisée par le fait que ladite cage comporte en outre des moyens pour appliquer audit corps (10) des déplacements en translation alternatifs selon une direction sensiblement définie dans le plan bissecteur (13) des deux surfaces d’appui (11, 12).
Cage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens pour appliquer audit corps (10) des mouvements en translation alternatifs comportent :
• une pièce cylindrique de révolution (140) dite « première pièce (140) »,
• un filetage (41) réalisé à la périphérie de ladite première pièce (140), et
• des moyens pour monter ladite première pièce (140) en rotation libre autour d’un arbre de rotation dit « premier arbre de rotation (130) »,
• ladite première pièce (140) étant dimensionnée pour que, lors de sa rotation, le filetage (41) à sa périphérie soit apte à mordre par vissage dans lesdites parties osseuses (O1, O2).
Cage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens pour appliquer audit corps (10) des déplacements en translation alternatifs comportent :
• un orifice traversant dit « premier orifice traversant (150) » réalisé dans ledit corps (10),
• un taraudage (51) réalisé sur la paroi dudit premier orifice traversant (150),
• une pièce (255) cylindrique de révolution dite « seconde pièce (255) », cette dite seconde pièce (255) comportant, à sa périphérie, un filetage (56) complémentaire du taraudage dudit premier orifice traversant (150) et étant agencée pour être apte à être vissée dans ce dit premier orifice traversant (150), et
• des moyens pour monter ladite seconde pièce (255) en rotation libre autour d’un arbre de rotation (230) dit « second arbre de rotation (230) ».
Cage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens pour appliquer audit corps (10) des déplacements en translation alternatifs comportent :
• un orifice (290) dit « deuxième orifice (290) » réalisé dans ledit corps, ce deuxième orifice (290) comportant un taraudage (91) apte à coopérer avec un outil ancillaire (92) comportant une tige filetée (93) ayant un filetage (94) complémentaire du taraudage (91) dudit deuxième orifice (290), une butée (95) apte à venir buter contre au moins l’une des deux parties osseuses (O1, O2), ladite butée comportant une percée traversante (96) portant un taraudage complémentaire du filetage de ladite tige filetée (94) de façon que cette dernière puisse être vissée/dévissée dans cette percée traversante (96), et des moyens (98) pour entraîner ladite tige filetée (93) en rotation.
Cage selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu’elle comporte en outre :
• au moins une lame oblongue (20),
• un arbre de rotation (330) dit « troisième arbre de rotation (330) » défini selon un axe de rotation (31) qui est sensiblement contenu dans ledit plan bissecteur (13), et
• des moyens pour monter en coopération ladite lame oblongue (20) avec ledit troisième arbre (330) de façon que, dans une première position, ladite lame soit totalement comprise dans l’espace défini entre les plans des deux surfaces d’appui (11, 12) et que, dans une seconde position, ladite lame comporte une portion de chacune de ses deux extrémités opposées (21, 22) émergeant de part et d’autre de l’espace défini par les deux plans de ces deux surfaces d’appui (11, 12).
Cage selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les moyens pour appliquer audit corps (10) des déplacements en translation alternatifs comportent :
• un orifice traversant (380) dit « troisième orifice traversant (380) » réalisé dans ledit corps (10), ce troisième orifice traversant (380) comportant, sur sa paroi, un taraudage (81),
• des moyens pour solidariser ladite lame oblongue (20) sur ledit troisième arbre de rotation (330), et
• un filetage (71) complémentaire du taraudage (81) du troisième orifice traversant (380), ce dit filetage étant réalisé sur ledit troisième arbre de rotation (330) de façon que ce dit troisième arbre de rotation soit apte à être vissé dans ce troisième orifice taraudé (380).
Cage selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la première pièce (140) comporte des moyens de coopération avec un outil ancillaire apte à lui faire subir une rotation.
Cage selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la seconde pièce (255) comporte des moyens de coopération avec un outil ancillaire apte à lui faire subir une rotation.
Cage selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le troisième arbre de rotation (330) comporte des moyens de coopération avec un outil ancillaire apte à lui faire subir une rotation.
Cage selon l’une des revendications 7, 8 et 9, caractérisée par le fait que les moyens de coopération avec un outil ancillaire sont constitués par au moins une encoche (100), optionnellement au moins deux encoches.