FR3099682A1 - Procédé et dispositif de communication pour véhicule - Google Patents
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Abstract
L’invention concerne un procédé et un dispositif de communication. A cet effet, un premier véhicule (11) identification d’un deuxième véhicule (12) en fonction des connexions établies entre le deuxième véhicule (12) et un réseau sans fil, par exemple un réseau cellulaire de type LTE 4G/5G ou ITS G5. Le premier véhicule (11) transmet une requête de certification au deuxième véhicule (12) en utilisant un mode de communication directe entre le premier véhicule (11) et le deuxième véhicule (12). En réponse à la requête, le premier véhicule (11) reçoit du deuxième véhicule (12) un certificat d’authentification (121), ce dernier étant reçu selon le mode de communication directe et permettant l’authentification du premier véhicule (11). Figure pour l’abrégé : Figure 1
Description
L’invention concerne les procédés et dispositifs de communication pour véhicule, notamment de type automobile. L’invention concerne également les communications de véhicule à véhicule, notamment dans le cadre de sécurisation des échanges entre les véhicules et un réseau sans fil.
Arrière-plan technologique
Les véhicules contemporains embarquent des systèmes permettant au véhicule de communiquer avec son environnement ou avec le « cloud » (ou « nuage » en français) par le biais de connexion(s) sans fil. Pour garantir la sécurité des données échangées lors de ces communications, il est connu d’utiliser des certificats ou autres clés de cryptage, par exemple dans le cadre d’une infrastructure à clé publique (dite PKI, de l’anglais « Public Key Infrastructure »). Ces certificats ou clés ont souvent une durée de vie limitée et doivent être renouvelée, ce qui peut s’avérer difficile dans un contexte de mobilité, par exemple pour un véhicule. En effet, un véhicule peut être amené à se déplacer dans des zones non couvertes par un réseau sans fil, empêchant la réception de toute données, y compris les certificats ou clés devant être renouvelés.
Une fois que la validité du certificat associé à un véhicule a expiré, le véhicule n’est alors plus en mesure de s’authentifier et/ou de sécuriser les données qu’il émet, notamment par le biais de communications sans fil.
Un objet de la présente invention est de sécuriser les connexions d’un véhicule évoluant dans une zone non couverte par un réseau sans fil.
Un autre objet de la présente invention est de renouveler un certificat authentifiant un véhicule évoluant dans zone non couverte par un réseau sans fil.
Selon un premier aspect, l’invention concerne un procédé de communication pour véhicule, le procédé comprenant les étapes suivantes, mises en œuvre dans un premier véhicule :
- détermination d’un deuxième véhicule en fonction d’informations représentatives de connexion du deuxième véhicule à un réseau sans fil ;
- transmission d’une requête de certification au deuxième véhicule selon un mode de communication directe entre le premier véhicule et le deuxième véhicule ;
- réception d’un certificat d’authentification transmis par ledit deuxième véhicule selon le mode de communication directe, le certificat d’authentification authentifiant le premier véhicule.
Selon une variante, le premier véhicule est dans une zone non couverte par le réseau sans fil.
Selon une autre variante, le mode de communication directe est un mode de communication de véhicule à véhicule (V2V) selon un protocole de communication IEEE 802.11p ou 3GPP LTE-V Mode 4.
Selon une variante supplémentaire, le certificat d’authentification est obtenu par le deuxième véhicule via le réseau sans fil.
Selon encore une variante, les informations représentatives de connexion du deuxième véhicule comprennent un historique de connexion du deuxième véhicule au réseau sans fil.
Selon une variante supplémentaire, le réseau sans fil comprend au moins une unité bord de route (UBR).
Selon une autre variante, le certificat d’authentification est reçu après expiration d’une validité d’un certificat d’authentification courant authentifiant le premier véhicule.
Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un dispositif de communication pour véhicule, le dispositif comprenant une mémoire associée à au moins un processeur configuré pour la mise en œuvre des étapes du procédé tel que décrit selon le premier aspect de l’invention.
Selon un troisième aspect, l’invention concerne un véhicule, par exemple de type automobile, comprenant un dispositif tel que décrit ci-dessus selon le deuxième aspect de l’invention.
Selon un quatrième aspect, l’invention concerne un programme d’ordinateur qui comporte des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention, ceci notamment lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur.
Un tel programme d’ordinateur peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme d’un code source, d’un code objet, ou d’un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.
Selon un cinquième aspect, l’invention concerne un support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention.
D’une part, le support d’enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique ou un disque dur.
D'autre part, ce support d’enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d’ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d’ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.
Brève description des figures
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description des modes de réalisation non limitatifs de l’invention ci-après, en référence aux figures 1 à 4 annexées, sur lesquelles :
Un procédé et un dispositif de communication pour véhicule vont maintenant être décrits dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 4.
Selon un exemple particulier et non limitatif de réalisation de l’invention, un procédé de communication mis en œuvre dans un premier véhicule comprend la détermination ou l’identification d’un deuxième véhicule en fonction des connexions établies entre le deuxième véhicule et un réseau sans fil, par exemple un réseau cellulaire de type LTE 4G/5G ou ITS G5. Le premier véhicule transmet une requête de certification au deuxième véhicule en utilisant un mode de communication directe entre le premier véhicule et le deuxième véhicule. Un mode de communication directe correspond à un mode de communication selon lequel le premier véhicule et le deuxième véhicule échangent des données sans passer par l’infrastructure d’un réseau (antenne relais ou unité bord de route (UBR) par exemple). Un mode de communication directe correspond par exemple à un échange de données via une liaison sans fil établie directement entre 2 nœuds (c’est-à-dire le premier véhicule et le deuxième véhicule) d’un réseau ad hoc. En réponse à la requête, le premier véhicule reçoit du deuxième véhicule un certificat d’authentification, ce dernier étant reçu selon le mode de communication directe et permettant l’authentification du premier véhicule. Le temps écoulé entre l’émission de la requête et la réception du certificat est variable et non limité, par exemple 1 heure, 1 jour, 1 semaine, 1 mois ou plus.
Un tel procédé permet à un premier véhicule de recevoir un certificat directement d’un deuxième véhicule qui a l’avantage de se connecter à un réseau sans fil. Cela permet au premier véhicule de pourvoir obtenir un certificat valide (par exemple lorsque le certificat qu’il possède expire) sans avoir besoin de se connecter au réseau sans fil auquel accède le deuxième véhicule. Cela peut s’avérer particulièrement avantageux lorsque le premier véhicule circule dans une zone non couverte par le réseau sans fil, c’est-à-dire dans une zone non pourvue d’antenne relais ou d’UBR par exemple.
La figure 1 illustre un environnement 1 comprenant un premier véhicule 11 en communication directe avec un deuxième véhicule 12 via une liaison sans fil. Le deuxième véhicule 12 correspond à un véhicule se connectant via une liaison sans fil à une infrastructure réseau, par exemple un réseau de type cellulaire, par exemple de type ITS G5 (de l’anglais « Intelligent Transportation System G5 » ou en français « Système de transport intelligent G5 ») ou de type C-V2X (de l’anglais « Cellular - Vehicle to Everything » ou en français « Cellulaire – Véhicule vers tout ») qui s’appuie sur la 4G basé sur LTE (de l’anglais « Long Term Evolution » ou en français « Evolution à long terme ») et bientôt la 5G.
L’infrastructure réseau comprend des équipements de communication de type antenne relais (pour un réseau cellulaire) ou unité bord de route UBR pour un réseau de type ITS G5. La figure 1 illustre un tel équipement de communication 101 qui fait le relais entre le deuxième véhicule 12 d’une part et un ou plusieurs serveurs distants ou le « cloud » 100 (ou en français « nuage ») d’autre part.
Le deuxième véhicule 12 correspond à un véhicule évoluant, au moins de temps en temps, dans une zone couverte par le réseau, c’est-à-dire une zone présentant un ou plusieurs équipements de communication 101.
Le premier véhicule 11 correspond quant à lui à un véhicule évoluant dans une zone non couverte par le réseau, c’est-à-dire une zone ne présentant aucun équipement de communication permettant le relais entre le premier véhicule 101 et le « cloud » 100. Selon une variante, le premier véhicule 11 rejoint la zone couverte par le réseau mais avec une fréquence temporelle moindre que celle du deuxième véhicule 12.
Dans une première opération, le premier véhicule 11 identifie le deuxième véhicule 12 comme étant un véhicule établissant des connexions avec le réseau sans fil, au moins de temps à autre (par exemple tous les jours, ou plusieurs fois par semaine ou par mois). Le premier véhicule 11 détermine que le deuxième véhicule 12 se connecte au réseau sans fil en fonction d’informations représentatives des connexions du deuxième véhicule 12 au réseau sans fil. De telles informations comprennent par exemple :
- un historique de la ou les connexions du deuxième véhicule 12 au réseau sans fil, par exemple un historique horodaté sur un intervalle de temps déterminé (par exemple sur l’année écoulée ou le mois écoulé) ; et/ou
- un identifiant représentatif d’un véhicule se connectant, au moins de temps à autre, au réseau sans fil.
De telles informations sont par exemple émises par le deuxième véhicule 12 dans des balises (de l’anglais « beacon »), ces balises étant reçues et décodées par le premier véhicule 11. Ces informations sont par exemple transmises par le deuxième véhicule 12 au premier véhicule 11 selon un mode de communication directe lorsque le premier véhicule 11 et le deuxième véhicule 12 sont à une distance l’un de l’autre permettant une telle communication (par exemple à une distance inférieure à 100 m, 200 m ou 500 m), permettant au premier véhicule 11 d’identifier le deuxième véhicule 12 comme correspondant à un véhicule se connectant au moins de temps en temps au réseau sans fil. Selon une variante, ces informations sont transmises par le deuxième véhicule au « cloud » 100 et récupérées par le premier véhicule 11 lorsque ce dernier se trouve dans la zone de couverture d’un équipement de communication (relais) du réseau sans fil. Une telle information est alors stockée dans une mémoire embarquée du premier véhicule 11, permettant au premier véhicule 11 d’identifier le deuxième véhicule 12 comme correspondant à un véhicule se connectant au moins de temps en temps au réseau sans fil. Un tel échange d’information permet par exemple une association du premier véhicule 11 au deuxième véhicule 12.
Dans une deuxième opération, le premier véhicule 11 transmet une requête en certification à l’intention du deuxième véhicule 12. Cette requête comprend par exemple une demande de renouvellement d’un certificat d’authentification du premier véhicule 11 et/ou une demande de renouvellement de clé de cryptage, telle qu’utilisée pour le chiffrement des données émises par le premier véhicule, par exemple dans le cadre d’une infrastructure à clé publique PKI (de l’anglais « Public Key Infrastructure »), ainsi qu’un identifiant du premier véhicule (par exemple authentifié par le certificat d’authentification du premier véhicule 11 en cours de validité). Selon une variante, la requête comprend en outre une information relative à l’expiration du certificat en cours de validité du premier véhicule 11, par exemple la date d’expiration du certificat en cours de validité. Une telle information permet au deuxième véhicule 12 de connaitre la date au plus tard à laquelle le nouveau certificat remplaçant le certificat courant doit être fourni au premier véhicule 11.
Cette requête est par exemple transmise via une liaison sans fil selon un mode de communication directe entre le premier véhicule 11 et le deuxième véhicule 12. Le premier véhicule 11 communique par exemple avec le deuxième véhicule 12 via une liaison sans fil selon une technologie de l’information et de la communication appliquée au domaine des transports, par exemple selon :
- ITS G5 en Europe ou DSRC (de l’anglais « Dedicated Short Range Communications » ou en français « Communications dédiées à courte portée ») aux Etats-Unis d’Amérique, qui reposent tous les deux sur le standard IEEE 802.11p ; ou
- LTE-V Mode 4 (de l’anglais « Long-Term Evolution – Vehicle Mode 4 » ou en français « Evolution à long terme – véhicule Mode 4 ») qui permet des communications V2V (de l’anglais « Vehicle-to-Vehicle » ou en français « Véhicule-à-Véhicule », aussi appelées communications « sidelink » (ou en français « liaison latérale »)) basé sur une interface de communication directe de LTE appelée PC5 ; une telle technologie est décrite par exemple dans l’article intitulé « Analytical Models of the Performance of C-V2X Mode 4 Vehicular Communications », écrit par Manuel Gonzalez-Martin, Miguel Sepulcre, Rafael Molina-Masegosa et Javier Gozalvez, et publié en 2018.
Une telle technologie permet à 2 véhicules de communiquer entre eux sans passer par les équipements de communication d’une infrastructure réseau tels que les stations de base, antennes relais et/ou unités bord de route (UBR, ou RSU en anglais pour « Road Side Unit »), un tel mode de communication étant connu sous la dénomination V2V.
Selon une variante de réalisation, le premier véhicule 11 transmet la requête au deuxième véhicule par l’intermédiaire de l’infrastructure réseau sans fil, c’est-à-dire indirectement. Selon cette variante, la requête est transmise à un serveur du « cloud » 100 via un équipement de communication (antenne relais, UBR) à l’intention du deuxième véhicule lorsque le premier véhicule entre dans une zone couverte par le réseau sans fil. La requête est ensuite retransmise au deuxième véhicule lorsque ce dernier entre également dans une zone couverte par le réseau sans fil.
Dans une troisième opération, le deuxième véhicule 12 transmet la requête à une autorité de certification 102 par l’intermédiaire du « cloud » 100 et de l’équipement de communication 101 auquel le deuxième véhicule 12 s’est connecté pour transmettre la requête. Le deuxième véhicule 12 reçoit en retour un nouveau certificat d’authentification de l’autorité de certification 102, lequel nouveau certificat authentifie le premier véhicule 11 pour remplacer le certificat courant du premier véhicule 11 arrivant à échéance. Le deuxième véhicule stocke en mémoire, par exemple en mémoire d’un calculateur dédié, ce nouveau certificat.
Dans une quatrième opération, le deuxième véhicule 12 transmet au premier véhicule 11 le nouveau certificat 121 reçu de l’autorité de certification 102. Ce nouveau certificat 121 est avantageusement transmis au premier véhicule 11 via une liaison sans fil selon le mode de communication directe décrit ci-dessus lorsque le deuxième véhicule 12 est à une distance du premier véhicule 11 permettant un échange de données par la liaison sans fil. Cette transmission est par exemple mise en œuvre lorsque le premier véhicule 11 et le deuxième véhicule 12 sont localisées dans une zone non couverte par le réseau sans fil.
Le dispositif 2 est par exemple configuré pour la mise en œuvre des opérations décrites en regard de la figure et/ou des étapes du procédé décrit en regard de la figure 3 et/ou de la figure 4. Des exemples d’un tel dispositif 2 comprennent, sans y être limités, un équipement électronique embarqué tel qu’un ordinateur de bord d’un véhicule, un calculateur électronique tel qu’une UCE, un téléphone intelligent (de l’anglais « smartphone »), une tablette, un ordinateur portable. Les éléments du dispositif 2, individuellement ou en combinaison, peuvent être intégrés dans un unique circuit intégré, dans plusieurs circuits intégrés, et/ou dans des composants discrets. Le dispositif 2 peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques ou de modules logiciels (ou informatiques) ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels. Selon différents modes de réalisation particuliers, le dispositif 2 est couplé en communication avec d’autres dispositifs ou systèmes similaires, par exemple par l’intermédiaire d’un bus de communication ou au travers de ports d’entrée / sortie dédiés.
Le dispositif 2 comprend un (ou plusieurs) processeur(s) 20 configurés pour exécuter des instructions pour la réalisation des étapes du procédé et/ou pour l’exécution des instructions du ou des logiciels embarqués dans le dispositif 2. Le processeur 20 peut inclure de la mémoire intégrée, une interface d’entrée/sortie, et différents circuits connus de l’homme du métier. Le dispositif 2 comprend en outre au moins une mémoire 21 correspondant par exemple une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou comprend un dispositif de stockage mémoire qui peut comprendre de la mémoire volatile et/ou non volatile, telle que EEPROM, ROM, PROM, RAM, DRAM, SRAM, flash, disque magnétique ou optique.
Le code informatique du ou des logiciels embarqués comprenant les instructions à charger et exécuter par le processeur est par exemple stocké sur la première mémoire 21.
Selon un mode de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif 2 comprend un bloc 22 d’éléments d’interface pour communiquer avec des dispositifs externes, par exemple un serveur distant ou le « cloud », d’autres dispositifs similaires au dispositif 2 et embarqués dans d’autres véhicules que celui embarquant le dispositif 2. Les éléments d’interface du bloc 22 comprennent une ou plusieurs des interfaces suivantes :
- interface radiofréquence RF, par exemple de type Bluetooth® ou Wi-Fi®, LTE (de l’anglais « Long-Term Evolution » ou en français « Evolution à long terme »), LTE-Advanced (ou en français LTE-avancé) ;
- interface USB (de l’anglais « Universal Serial Bus » ou « Bus Universel en Série » en français) ;
- interface HDMI (de l’anglais « High Definition Multimedia Interface », ou « Interface Multimedia Haute Definition » en français).
Des données sont par exemples chargées vers le dispositif 2 via l’interface du bloc 22 en utilisant un réseau Wi-Fi® tel que selon IEEE 802.11, un réseau ITS G5 basé sur IEEE 802.11p ou un réseau mobile tel qu’un réseau 4G (ou LTE Advanced selon 3GPP release 10 – version 10) ou 5G, notamment un réseau LTE-V2X.
Selon un autre mode de réalisation particulier, le dispositif 2 comprend une interface de communication 23 qui permet d’établir une communication avec d’autres dispositifs (tels que d’autres calculateurs du système embarqué lorsque le dispositif 2 correspond à un calculateur du système embarqué) via un canal de communication 230. L’interface de communication 23 correspond par exemple à un transmetteur configuré pour transmettre et recevoir des informations et/ou des données via le canal de communication 230. L’interface de communication 23 correspond par exemple à un réseau filaire de type CAN (de l’anglais « Controller Area Network » ou en français « Réseau de contrôleurs ») ou CAN FD (de l’anglais « Controller Area Network Flexible Data-Rate » ou en français « Réseau de contrôleurs à débit de données flexible »).
Selon un mode de réalisation particulier supplémentaire, le dispositif 2 peut fournir des signaux de sortie à un ou plusieurs dispositifs externes, tels qu’un écran d’affichage, un ou des haut-parleurs et/ou d’autres périphériques via respectivement des interfaces de sortie non représentées.
Dans une première étape 31, un deuxième véhicule 12 est déterminé en fonction d’informations représentatives de connexion du deuxième véhicule à un réseau sans fil, par exemple un réseau cellulaire de type LTE-C2X, LTE 4G/5G ou ITS G5. Le véhicule est par exemple sélectionné parmi une pluralité de deuxièmes véhicules candidats. Les deuxièmes véhicules candidats correspondent par exemple à des véhicules accédant au réseau sans fil plus régulièrement que le premier véhicule 11. Le deuxième véhicule sélectionné correspond par exemple au véhicule se connectant le plus souvent au réseau sans fil et/ou au deuxième véhicule croisant le plus souvent le premier véhicule 11.
Dans une deuxième étape 32, une requête de certification est transmise au deuxième véhicule selon un mode de communication directe entre le premier véhicule et le deuxième véhicule. Une telle requête permet de demander le renouvellement d’un certificat en cours de validité dont la date d’expiration arrive prochainement, par exemple dans 1 semaine, 1 mois ou 6 mois. Une telle requête comprend par exemple un identifiant du deuxième véhicule, un identifiant du deuxième véhicule et/ou la date d’expiration du certificat en cours de validité.
Dans une troisième étape 33, un (nouveau) certificat d’authentification est reçu du deuxième véhicule selon le mode de communication directe, le certificat d’authentification authentifiant le premier véhicule.
Dans une première étape 41, une requête de certification est reçue du premier véhicule par le deuxième véhicule selon un mode de communication directe entre le premier véhicule et le deuxième véhicule. Une telle requête comprend la demande de renouvellement d’un certificat en cours de validité authentifiant le premier véhicule, dont la date d’expiration arrive prochainement, par exemple dans 1 semaine, 1 mois ou 6 mois. Une telle requête comprend par exemple en outre un identifiant du deuxième véhicule, un identifiant du deuxième véhicule et/ou la date d’expiration du certificat en cours de validité.
Dans une deuxième étape 42, la requête reçue du premier véhicule à l’étape 41 est transmise à une autorité de certification par l’intermédiaire d’une infrastructure réseau lorsque le deuxième véhicule se connecte à un équipement de communication sans fil du réseau.
Dans une troisième étape 43, le deuxième véhicule reçoit le (nouveau) certificat authentifiant le premier véhicule et destiné au premier véhicule via un équipement de communication sans fil du réseau.
Dans une quatrième étape 44, le deuxième véhicule transmet le (nouveau) certificat d’authentification au premier véhicule selon le mode de communication directe.
Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant mais s’étend à un procédé de communication entre deux véhicules en mode de communication directe et au dispositif configuré pour la mise en œuvre d’un tel procédé.
L’invention concerne également un véhicule, par exemple automobile ou plus généralement un véhicule à moteur terrestre, comprenant le dispositif 2 de la figure 2.
Claims (10)
- Procédé de communication pour véhicule, ledit procédé comprenant les étapes suivantes, mises en œuvre dans un premier véhicule (11) :
- détermination (31) d’un deuxième véhicule (12) en fonction d’informations représentatives de connexion dudit deuxième véhicule (12) à un réseau sans fil ;
- transmission (32) d’une requête de certification audit deuxième véhicule (12) selon un mode de communication directe entre ledit premier véhicule (11) et ledit deuxième véhicule (12) ;
- réception (33) d’un certificat d’authentification (121) transmis par ledit deuxième véhicule (12) selon ledit mode de communication directe, ledit certificat d’authentification (121) authentifiant ledit premier véhicule (11). - Procédé selon la revendication 1, pour lequel ledit premier véhicule (11) est dans une zone non couverte par ledit réseau sans fil.
- Procédé selon la revendication 1 ou 2, pour lequel ledit mode de communication directe est un mode de communication de véhicule à véhicule (V2V) selon un protocole de communication IEEE 802.11p ou LTE-V Mode 4.
- Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, pour lequel ledit certificat d’authentification (121) est obtenu par ledit deuxième véhicule (12) via ledit réseau sans fil.
- Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, pour lequel lesdites informations représentatives de connexion dudit deuxième véhicule (12) comprennent un historique de connexion dudit deuxième véhicule (12) audit réseau sans fil.
- Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, pour lequel ledit réseau comprend au moins une unité bord de route (101).
- Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, pour lequel ledit certificat d’authentification (121) est reçu après expiration d’une validité d’un certificat d’authentification courant authentifiant ledit premier véhicule (11).
- Dispositif (2) de communication pour véhicule, ledit dispositif comprenant une mémoire (21) associée à au moins un processeur (20) configuré pour la mise en œuvre des étapes du procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7.
- Véhicule automobile comprenant le dispositif (2) selon la revendication 8.
- Produit programme d’ordinateur comportant des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon l’une des revendications 1 à 7, lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur.
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| WO2011025809A1 (fr) * | 2009-08-27 | 2011-03-03 | Telcordia Technologies, Inc. | Procédé et système destinés à être utilisés dans la gestion de certificats numériques de véhicule |
-
2019
- 2019-08-01 FR FR1908849A patent/FR3099682B1/fr active Active
Patent Citations (1)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| WO2011025809A1 (fr) * | 2009-08-27 | 2011-03-03 | Telcordia Technologies, Inc. | Procédé et système destinés à être utilisés dans la gestion de certificats numériques de véhicule |
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