FR3099346A1 - Chaussure de sport apte à coopérer avec un dispositif de fixation fixé à une planche de glisse - Google Patents

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Abstract

Chaussure de sport apte à coopérer avec un dispositif de fixation fixé à une planche de glisse. Chaussure (4) de sport, caractérisée en ce qu'elle comprend une sangle (28) apte à recouvrir le dessus d'un pied ou apte à recouvrir un cou-de-pied, et au moins un moyen d'accroche (30), la sangle comprenant une première extrémité libre (29A) reliée à l'au moins un moyen d'accroche (30) et une deuxième extrémité libre (29B) reliée à l'au moins un moyen d'accroche (30), l'au moins un moyen d'accroche (30) étant apte à coopérer avec un dispositif de fixation (3) fixé à une planche de glisse (2) pour transmettre un effort au moins vers le bas sur la première extrémité libre (29A) et sur la deuxième extrémité libre (29B) de la sangle (28). Figure pour l’abrégé : figure 2

Description

Chaussure de sport apte à coopérer avec un dispositif de fixation fixé à une planche de glisse
L’invention concerne une chaussure de sport, notamment une chaussure de sport d’hiver, en particulier pour la pratique du surf des neiges. L’invention porte aussi sur un système de fixation comprenant un dispositif de fixation destiné à être fixé à une planche de glisse et une telle chaussure de sport. L’invention porte enfin sur un équipement pour la pratique du surf des neiges comprenant une planche de glisse et un tel système de fixation.
Etat de la technique antérieure
La pratique du snowboard, ou surf des neiges, consiste à descendre des pistes enneigées au moyen d'une planche de glisse à laquelle les deux chaussures de l'utilisateur sont fixées. Pour fixer une chaussure, on utilise généralement un dispositif de fixation comprenant un support fixé à la planche de glisse et plusieurs sangles souples fixées au support à leurs extrémités et passant au-dessus de la chaussure. Le support, généralement fabriqué en plastique, enveloppe au moins partiellement la semelle, l'arrière et les côtés de la chaussure. La fixation comprend généralement deux sangles dont l'une passe au-dessus du cou-de-pied et l'autre passe au-dessus de l'avant de la chaussure, à proximité des orteils. Ces sangles servent à bien plaquer la chaussure au fond du support. Chaque sangle est constituée de deux parties aptes à coopérer ensemble via un moyen de serrage, par exemple de type boucle à cliquet, afin d'obtenir un bon maintien du pied.
Pour fixer une chaussure à la planche de glisse, après avoir dégagé les sangles afin de faciliter la mise en place de la chaussure dans la fixation, l'utilisateur doit généralement positionner son pied au fond du support de la fixation puis serrer successivement les sangles de la fixation. Cette opération est fastidieuse et requiert souvent que l'utilisateur s'assoie dans la neige pour chausser la planche de glisse. Cette opération doit pourtant être renouvelée de nombreuses fois lors d'une journée de pratique du snowboard puisque l'utilisation des remontées mécaniques requiert généralement qu'au moins un des deux pieds soit déchaussé. Le serrage obtenu après chaque manipulation peut être différent. L'utilisateur doit donc s'habituer à pratiquer le snowboard avec un confort qui peut être différent entre chaque opération de serrage et desserrage. De plus, les sangles existantes peuvent se casser, notamment du fait de la répétition de leur manipulation, ce qui peut être particulièrement dangereux lorsque l'utilisateur descend une piste de ski à pleine vitesse.
On connait grâce au brevet EP0885036, un système de fixation, couramment dénommé "step-in", comprenant un dispositif de fixation fixé à une planche de glisse et une chaussure coopérant avec le dispositif de fixation. A cet effet, un dispositif d'accroche est fixé sous la semelle de la chaussure. Ce système de fixation offre un chaussage plus rapide lorsque la semelle n'est pas encombrée de neige. Toutefois, lorsque de la neige ou de la glace accroche au dispositif de fixation sous la semelle, l'opération de chaussage peut devenir plus difficile ou même impossible. Il faut donc souvent soigneusement nettoyer la semelle pour parvenir à fixer la chaussure sur la planche de glisse. De plus, un tel système de fixation offre un maintien du pied par l'intermédiaire de la semelle et non par le dessus du pied ou du cou-de-pied comme dans des systèmes de fixation conventionnels et les utilisateurs n’apprécient pas les sensations créées par ce type de solidarisation. En effet, la transmission des efforts du pied à la planche de glisse est moins précise et les sensations perçues par l'utilisateur sont dégradées. La tenue du pied dans la chaussure est dégradée en comparaison à un serrage traditionnel avec des sangles liées à la fixation et disposées sur le dessus de la chaussure et du pied. Le confort procuré par de telles fixations peut également être altéré par des points de compression dus au mécanisme de fixation, agencé sous le pied de l'utilisateur.
Présentation de l'invention
Le but de l’invention est de fournir une chaussure de sport remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les chaussures de sport connues de l’art antérieur.
Plus précisément, un premier objet de l’invention est une chaussure de sport pratique à utiliser et permettant d'être fixée ou dégagée rapidement d'un dispositif de fixation solidaire d’une planche de glisse.
Un second objet de l’invention est une chaussure de sport permettant une transmission optimale des impulsions d'un utilisateur à une planche de glisse pour contrôler son déplacement.
Un troisième objet de l'invention est une chaussure de sport confortable pour le pied de l'utilisateur.
Un quatrième objet de l'invention est une chaussure de sport utilisable même lorsque de la neige est susceptible de s'accumuler sous la semelle de la chaussure.
Un cinquième objet de l'invention est une chaussure de sport facilitant la marche à pied.
Un sixième objet de l'invention est une chaussure de sport robuste, sans risque de désolidarisation à la planche de glisse.
L'invention se rapporte à une chaussure de sport, comprenant une sangle apte à recouvrir le dessus d'un pied ou apte à recouvrir un cou-de-pied, et au moins un moyen d'accroche, la sangle comprenant une première extrémité libre reliée à l'au moins un moyen d'accroche et une deuxième extrémité libre reliée à l'au moins un moyen d'accroche, l'au moins un moyen d'accroche étant apte à coopérer avec un dispositif de fixation fixé à une planche de glisse pour transmettre un effort au moins vers le bas sur la première extrémité libre et sur la deuxième extrémité libre de la sangle.
La sangle peut être montée coulissante par rapport à une tige de la chaussure.
La chaussure de sport peut comprendre une fente de guidage, l'au moins un moyen d'accroche étant monté coulissant dans la fente de guidage.
La chaussure de sport peut comprendre une partie latérale recouvrant au moins partiellement la sangle.
La chaussure de sport peut comprendre un premier moyen d'accroche fixé solidairement à la première extrémité libre de la sangle, et un deuxième moyen d'accroche fixé solidairement à la deuxième extrémité libre de la sangle.
La chaussure de sport peut comprendre un premier moyen d'accroche relié à la première extrémité libre de la sangle par un cordon, notamment par un câble, et/ou elle peut comprendre un deuxième moyen d'accroche relié à la deuxième extrémité libre de la sangle par un cordon, notamment par un câble.
Le premier moyen d'accroche et le deuxième moyen d'accroche peuvent s'étendre transversalement respectivement à hauteur d'une malléole interne et à hauteur d'une malléole externe de la chaussure.
La chaussure de sport peut comprendre un unique moyen d'accroche, l'unique moyen d'accroche étant relié aux deux extrémités libres de la sangle par un cordon, l'unique moyen d'accroche s'étendant longitudinalement vers l'arrière de la chaussure.
La chaussure de sport peut comprendre un moyen de réglage de la longueur de la sangle.
La chaussure de sport s peut comprendre une semelle, une partie avant de la semelle comprenant un moyen de butée apte à coopérer avec un moyen conjugué sur une embase d'un dispositif de fixation.
La chaussure de sport se peut comprendre un élément externe à la chaussure, l'élément externe comprenant une fente de guidage, l'au moins un moyen d'accroche étant monté coulissant dans la fente de guidage.
La chaussure de sport peut comprendre une partie arrière mobile pour permettre l'insertion d'un pied dans la chaussure.
La chaussure de sport peut être configurée pour la pratique du surf des neiges, et elle peut comprendre des moyens de fermeture.
L'invention se rapporte également à un système de fixation comprenant :
- une chaussure telle que définie précédemment, et
- un dispositif de fixation comprenant une surface d'appui, la surface d'appui étant apte à coopérer avec l'au moins un moyen d'accroche de la chaussure pour transmettre un effort au moins vers le bas sur la première extrémité libre et sur la deuxième extrémité libre de la sangle de la chaussure.
L'invention se rapporte également à un équipement pour la pratique du surf des neiges comprenant une planche de glisse et au moins un système de fixation tel que défini précédemment, notamment deux systèmes de fixation tels que définis précédemment.
Présentation des figures
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 est une vue schématique d'un équipement pour la pratique du snowboard selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective d'une chaussure de sport selon un mode de réalisation, la chaussure étant en configuration de chaussage.
La figure 3 est une vue en perspective d'une sangle de la chaussure.
La figure 4 est une vue de profil de la sangle.
La figure 5 est une vue arrière de la chaussure.
La figure 6 est une vue en perspective d'un moyen de butée destiné à être fixé sous la semelle de la chaussure.
La figure 7 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation d'un système de fixation selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 8 est une vue de côté d'un système de fixation selon un mode de réalisation de l'invention, le système de fixation étant dans une configuration d'approche.
La figure 9 est une vue de côté du système de fixation, le système de fixation étant dans une configuration de maintien.
La figure 10 est une vue de côté du système de fixation, le système de fixation étant dans une configuration de serrage.
La figure 11 est une vue en perspective de la chaussure dans une configuration de maintien.
La figure 12 est une vue en perspective de la chaussure dans une configuration de serrage.
La figure 13 est une vue schématique de face de la chaussure, la chaussure supportant une contrainte de roulis.
La figure 14 est une vue en perspective d'une chaussure de sport selon une première variante de réalisation de l'invention.
La figure 15A est une vue en perspective d'une chaussure de sport selon une deuxième variante de réalisation de l'invention.
La figure 15B est une vue en perspective d'une chaussure de sport selon une troisième variante de réalisation de l'invention.
La figure 16 est une vue arrière d'une chaussure de sport selon une quatrième variante de réalisation de l'invention.
La figure 17 est une vue de côté de la chaussure de sport selon la quatrième variante de réalisation de l'invention.
La figure 18 est une vue de côté d'un contrefort arrière de la chaussure de sport selon la quatrième variante de réalisation de l'invention.
La figure 19 est une vue arrière partielle de la chaussure de sport selon la quatrième variante de réalisation de l'invention.
La figure 20 est une vue schématique de côté d'une partie d'une chaussure de sport selon une cinquième variante de réalisation de l'invention.
La figure 21 est une vue schématique de côté de la chaussure de sport selon la cinquième variante de réalisation de l'invention.
La figure 22 est une vue schématique de côté d'une chaussure de sport selon une sixième variante de réalisation de l'invention, la chaussure étant en configuration fermée.
La figure 23 est une vue schématique de côté de la chaussure de sport selon la sixième variante de réalisation de l'invention, la chaussure étant en configuration ouverte.
Description détaillée
La figure 1 illustre schématiquement un équipement 1 pour la pratique du surf des neiges, ou snowboard, selon un mode de réalisation de l'invention. L'équipement 1 comprend une planche de glisse 2, deux dispositifs de fixation 3 et une paire de chaussures 4 selon un mode de réalisation de l'invention. La planche de glisse a une forme allongée, s'étend globalement dans un plan et présente des extrémités avant et arrière relevées. Une première face de la planche de glisse ou face inférieure est destinée à entrer en contact avec une surface enneigée tandis que les deux dispositifs de fixation sont fixés sur l'autre face de la planche de glisse, c’est-à-dire sur la face supérieure. Les deux dispositifs de fixation servent à fixer les deux chaussures 4 d'un utilisateur à la planche de glisse 2. Les deux dispositifs de fixation et donc les deux chaussures sont fixées sensiblement perpendiculairement à l'axe selon lequel la planche de glisse s'étend. En variante et de façon la plus courante, les deux chaussures peuvent être fixées différemment : par exemple, elles peuvent être fixées de sorte former un angle différent d'un angle droit avec l'axe Y1 dans lequel s'étend la planche. Il est également possible pour l’utilisateur de régler l’orientation de chaque dispositif de fixation sur la planche.
En variante, les chaussures 4 pourraient être fixées côte-à-côte comme pour un monoski, de part et d’autre de l’axe Y1, ou l'une derrière l'autre comme pour une planche de skwal. Selon une variante encore différente, les deux chaussures pourraient être fixées chacune à une planche de glisse distincte comme pour la pratique du ski, ou encore à des raquettes à neige. L'équipement pourrait ne comprendre qu'une seule chaussure selon l'invention, l'autre chaussure pourrait alors être une chaussure de l'état de la technique et être fixée à la planche de glisse ou à tout autre équipement via un dispositif de fixation conventionnel. Plus généralement l'invention est utile pour la fabrication de toute chaussure de sport destinée être fixée à un équipement de sport, comme par exemple une chaussure de cyclisme.
Par la suite, on s'attache à décrire un système de fixation 5 composé d'un dispositif de fixation 3 et d'une chaussure 4 apte à coopérer avec le dispositif de fixation. La chaussure peut être indifféremment une chaussure gauche ou une chaussure droite et peut avoir toute pointure.
Dans ce document, on définit l'axe longitudinal X de la chaussure, comme l'axe dans lequel s'étend le pied de l'utilisateur du talon vers les orteils lorsque le pied de l'utilisateur est en place dans la chaussure. Les termes "avant" et "arrière" sont définis en relation avec l'axe longitudinal X, l'arrière désignant le côté du talon et l'avant, le côté des orteils. L'axe transversal Y désigne un axe perpendiculaire à l'axe X et orienté de gauche à droite selon le point de vue de l'utilisateur. On suppose pour les besoins de la description que la chaussure repose par l'intermédiaire de sa semelle sur un support horizontal. L'axe X et l'axe Y définissent donc un plan horizontal. L'axe Z désigne l'axe vertical, perpendiculaire aux axes X et Y. L'axe Z est orienté de bas en haut. Les axes X, Y et Z forment un repère orthogonal.
En référence à la figure 2, la chaussure 4 est une chaussure montante. La chaussure 4 pourrait également être dénommée "botte". Elle enveloppe le pied, la cheville et le bas de la jambe de l'utilisateur. En variante l'invention pourrait également être adapté à une chaussure basse, notamment une chaussure qui n'enveloppe pas la cheville de l'utilisateur. La chaussure 4 est configurée pour la pratique du snowboard, notamment elle comprend des matériaux résistants à la neige. Elle permet de protéger le pied de la neige et du froid tout en conférant un confort suffisant. Elle comprend une rigidité adaptée à la pratique du surf des neiges et permet également une certaine mobilité de la cheville pour la marche à pied.
La chaussure 4 comprend une semelle 21 et une tige 22 fixée à la semelle 21. La semelle 21 s'étend horizontalement sous la plante de pied de l'utilisateur. La tige 22 entoure au moins partiellement les côtés du pied, le dessus du pied et le bas de la jambe. La chaussure comprend en outre une partie supérieure 23 qui recouvre le dessus du pied. Selon la réalisation de l’invention, la partie supérieure 23 est formée par une languette avant. On ne sortira pas du cadre de l’invention dans le cas où la partie supérieure est formée par une partie de la tige, ou une partie de la tige et de la languette. La languette s'étend sensiblement depuis l'avant de la chaussure, au niveau d'une zone située au-dessus des orteils ou au-dessus de la naissance des orteils jusqu'au bas de la jambe, au niveau du tibia. Notamment, la languette recouvre le cou-de-pied et le bas du tibia de l'utilisateur. La languette est partiellement recouverte par des parties latérales 22' de la tige 22. Plus précisément, les bords latéraux de la languette passent sous la tige 22 et s'étendent donc au plus près du pied de l'utilisateur. Dans une variante de réalisation de l'invention, la languette pourrait passer au-dessus de la tige 22, et recouvrir partiellement les parties latérales 22’ de la tige. La languette est mobile vers l'avant de la chaussure afin d'agrandir une ouverture 24 sur le dessus de la chaussure pour permettre l'insertion du pied de l'utilisateur. Des rabats latéraux 25, fixés à la tige 22 ou formés sur celle-ci, recouvrent des côtés droit et gauche d'une partie de la languette. Ils peuvent recouvrir une partie haute de la languette, ou en variante toute autre partie de la languette, voire même recouvrir complètement la languette. Les rabats latéraux 25 sont équipés de moyens de fermeture 26 de la chaussure. Les moyens de fermeture 26 permettent de serrer la chaussure 4 autour du pied et/ou autour du bas de la jambe de l'utilisateur. Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 2, les moyens de fermeture 26 sont formés par l’association de crochets avec un lacet. En variante, les moyens de fermeture pourraient être différents. Par exemple ils pourraient comprendre des scratchs, des lanières ou encore un mécanisme à enroulement, notamment un mécanisme du type BOA®. La chaussure 4 peut aussi comprendre un élément de renfort avant 27, sensiblement au niveau des orteils de l'utilisateur. Le renfort avant 27 peut recouvrir partiellement à la fois la tige 22 et le bas de la languette 23
La chaussure 4 comprend en outre une sangle 28, ou strap 28, recouvrant la languette au niveau de la partie supérieure de la chaussure. Selon le mode de réalisation de l’invention, la sangle 28 s'étend autour de la zone du cou-de-pied de la chaussure. La sangle 28 est notamment illustrée de manière isolée de la chaussure sur les figures 3 et 4. La sangle 28 comprend globalement la forme d'un U. Elle s'étend globalement parallèlement à un plan médian entre un plan horizontal et un plan vertical et transversal, c’est-à-dire parallèlement à un plan globalement incliné à 45° par rapport au plan horizontal et globalement incliné à 45° par rapport au plan vertical et transversal. La sangle comprend une première extrémité 29A positionnée sensiblement au niveau d'une malléole externe du pied de l'utilisateur et une deuxième extrémité 29B positionnée sensiblement au niveau d'une malléole interne du pied de l'utilisateur. Les deux extrémités 29A et 29B sont donc des extrémités distinctes et opposées de la sangle. La sangle 28 s'étend entre la languette 23 et la tige 22. Plus précisément, une partie centrale de la sangle 28 entre ses deux extrémités s'étend au-dessus de la languette tandis que les extrémités 29A, 29B de la sangle passent sous la tige 22 ou dans l'épaisseur de la tige 22. Les extrémités 29A, 29B ne sont donc pas apparentes depuis l'extérieur et sont donc représentées par des pointillés sur la figure 2. En remarque la tige peut être constituée de deux épaisseurs distinctes, voire même d'un plus grand nombre d'épaisseurs distinctes, les extrémités 29A, 29B de la sangle s'étendant alors entre deux épaisseurs de la tige. Selon ce mode de réalisation, la sangle ne rentre pas en contact direct avec le pied ou la chaussette de l'utilisateur. La sangle est ainsi protégée de l'intérieur et de l'extérieur.
Selon une variante de réalisation, la chaussure pourrait également être équipée d'un chausson interne amovible. Les extrémités 29A, 29B de la sangle pourraient passer par exemple entre la tige et le chausson interne. La sangle pourrait alors passer au-dessus du chausson dans une partie centrale de la chaussure. Finalement, la sangle peut être agencée au choix, de sorte à recouvrir le dessus d’un pied ou de sorte à recouvrir un cou de pied. On entend par recouvrir le cou de pied ou le dessus d’un pied, le fait que la sangle peut être agencée, selon différentes variantes :
- de sorte à recouvrir la partie supérieure de la chaussure, notamment de sorte à recouvrir la tige et/ou la languette de la chaussure.
- de sorte à passer au travers de la partie supérieure de la chaussure, notamment de sorte passer au travers de l'épaisseur de la tige et/ou au travers de l'épaisseur de la languette de la chaussure.
- de sorte à se positionner à l'intérieur de la chaussure, notamment sous la tige et/ou sous la languette, c’est-à-dire être positionnée de sorte à être en contact direct avec le pied ou la chaussette de l'utilisateur.
La largeur de la sangle pourrait être adaptée en fonction de l'épaisseur d'une portion de chaussure intercalée entre la sangle et le dessus du pied, de sorte à ne pas générer des points de pression douloureux sur le dessus du pied de l'utilisateur. Dans tous les cas, la sangle passe bien au-dessus du pied de l'utilisateur de manière à pouvoir exercer un effort orienté vers le bas sur le pied de l'utilisateur.
Les deux extrémités 29A, 29B sont des parties de la sangle s'étendant sur plusieurs millimètres, voire plusieurs centimètres, depuis les deux bouts opposés de la sangle. Les deux extrémités 29A, 29B de la sangle sont des extrémités libres. Elles sont libres par rapport au reste de la chaussure, notamment par rapport à la tige ou encore par rapport à la partie supérieure de la chaussure. Autrement dit, les deux extrémités 29A, 29B ne sont pas fixées à une partie de la chaussure. La sangle 28 est retenue à la tige 22, mais n’est pas fixement attachée à la tige 22. Notamment, les deux extrémités 29A, 29B ne sont pas attachées à la tige 22, ni à la semelle 21, ni à la languette 23 et ni aux rabats latéraux 25. Elles sont donc mobiles dans au moins une direction. En l'espèce, la sangle 28 est montée coulissante, c’est-à-dire qu'elle peut être intégralement translatée, selon une direction globalement parallèle à la direction dans laquelle elle s'étend. Selon une variante de réalisation de la chaussure 4, la sangle pourrait être fixée, par exemple cousue, sur la languette au niveau du milieu de la sangle, les deux extrémités demeurant libres.
La sangle peut être en matériau plastique, éventuellement renforcé de fibres, ou encore en matériau textile, en cuir ou tout autre matériau similaire. La sangle est de préférence non élastique, mais pourrait sans sortir du cadre de l’invention présenter un certain degré d’élasticité. L’élasticité de la sangle pourrait permettre un serrage plus efficace de la chaussure et/ou de mieux répartir des zones de pression sur le dessus du pied. La sangle peut être formée d’un seul élément. Selon des variantes envisageables, la sangle pourrait être formée de plusieurs parties, reliées entre elles, par exemple par des câbles, ou par vissage, ou encore par collage. Les différentes parties formant la sangle pourraient alors être articulées les unes avec les autres.
Les deux extrémités 29A, 29B de la sangle comprennent chacune un moyen d'accroche 30, ou moyen de retenue 30, destiné à coopérer avec le dispositif de fixation 3. La chaussure comprend donc deux moyens d'accroche 30 positionnés respectivement au niveau d'un côté latéral intérieur et au niveau d'un côté latéral extérieur de la chaussure. Les deux moyens d'accroche 30 peuvent être symétriques l'un par rapport à l'autre, voire même identiques. Les deux moyens d'accroche sont fixés solidairement respectivement aux deux extrémités 29A, 29B de la sangle. Ils sont donc fixés directement respectivement aux deux extrémités et de préférence sans degré de liberté entre le moyen d'accroche et l'extrémité respective. Les moyens d’accroche 30 peuvent être fixés à la sangle 28 par exemple par l’intermédiaire de vis ou de rivets, ou en variante être intégrés à la sangle, par exemple être injectés en même temps que la sangle.
Les moyens d'accroche sont mobiles par rapport au reste de la chaussure au même titre que les deux extrémités de la sangle. Selon le mode de réalisation présenté et comme cela est bien visible sur les figures 4 et 5, le moyen d'accroche 30 se présente sont la forme d'un bouton saillant latéralement vers l'extérieur de la chaussure. Les deux moyens d'accroche s'étendent donc transversalement par rapport aux extrémités de la sangle, respectivement à hauteur de la malléole interne et à hauteur de la malléole externe de la chaussure. Chaque moyen d'accroche comprend un corps cylindrique 31 surmonté par une tête 32 en forme de disque. Le diamètre de la tête 32 est plus grand que le diamètre du corps cylindrique 31. Le moyen d'accroche peut donc être un élément comprenant une symétrie de révolution autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe transversal Y. En remarque, le moyen d'accroche pourrait présenter un unique degré de liberté par rapport à l'extrémité de la sangle à laquelle il est fixé. Ce degré de liberté pourrait être une liberté en rotation autour de son axe de révolution.
La longueur et/ou la forme du corps cylindrique 31 est telle qu’elle permet aux moyens d’accroche 30 de coopérer avec le dispositif de fixation quelle que soit la largeur de la tige de la chaussure. En effet, deux chaussures de pointures différentes peuvent ne pas avoir la même largeur, notamment au niveau des malléoles. Afin de coopérer avec un même dispositif de fixation, on adapte la longueur et/ou la forme du corps cylindrique 31. Par exemple, une chaussure dont la tige est plus étroite pourra comprendre des moyens d'accroche dont le corps cylindrique est plus long que pour une chaussure dont la tige est plus large. Ces deux chaussures différentes pourront donc coopérer avec un même dispositif de fixation.
D'autre part, la chaussure 4 comprend également deux fentes de guidage 33 de chaque côté de la chaussure. Les fentes de guidage 33 sont agencées dans une épaisseur de la paroi de la tige 22. Elles s'étendent globalement parallèlement à l'axe vertical Z. Les fentes de guidages peuvent être avantageusement séparées de l'intérieur de la chaussure par une couche interne, par exemple une couche interne de la tige. Ainsi les fentes de guidages ne traversent pas toute l'épaisseur de la chaussure et l'étanchéité de la chaussure est préservée. Elles peuvent avoir une forme rectiligne ou bien comprendre une ou plusieurs courbures. Selon le mode de réalisation présenté, la fente de guidage comprend une portion supérieure sensiblement verticale, suivie d'une portion intermédiaire légèrement inclinée vers le bas et vers l'arrière de la chaussure, suivie d'une portion inférieure à nouveau verticale. Les deux moyens d'accroche 30 sont montés coulissants dans chacune des deux fentes de guidage 33. En particulier, les moyens d'accroche sont guidés en translation dans leur fente de guidage 33 respective par leur corps cylindrique 31. La fente de guidage 33 comprend donc une largeur légèrement supérieure au diamètre du corps cylindrique 31 et inférieure au diamètre de la tête 32 du moyen d'accroche 30. Les moyens d'accroche 30 traversent donc une épaisseur de la tige au niveau de la fente de guidage. Les moyens d’accroche 30 sont retenus au niveau des fentes de guidage 33, mais sont libres de coulisser dans celles-ci. La sangle 28 est donc retenue à la tige de la chaussure par l'intermédiaire de ses deux moyens d'accroche. Les fentes de guidage 33 limitent l'amplitude de déplacement des moyens d'accroche 30. Dans cette configuration, la sangle se positionne en dessous de la tige, ou dans l’épaisseur de la tige, alors que la tête 32 du moyen d’accroche 30 se trouve au-dessus de la tige, à l’extérieur de la chaussure.
Enfin, la semelle 21 de la chaussure comprend un moyen de butée 34. Le moyen de butée est agencé dans une partie avant de la semelle, plus précisément à proximité des métatarses du pied de l'utilisateur. Le moyen de butée 34 est réalisé sous la forme d'une encoche pratiquée dans l'épaisseur de la semelle. L'encoche s'étend longitudinalement et débouche au niveau de la surface inférieure de la semelle. L'encoche peut avoir une profondeur de l'ordre de quelques millimètres, voire quelques dizaines de millimètres suivant l'axe transversal Y. Selon une variante de réalisation, le moyen de butée pourrait non pas être creusé dans l'épaisseur de la semelle mais peut être obtenu grâce à un insert fixé sous la semelle dans un embrèvement de la semelle prévu à cet effet. En variante, l’insert peut être intégré dans la semelle de la chaussure. Un tel insert est représenté sur la figure 6. Cet insert peut par exemple être réalisé en matériau métallique, voire en matériau plastique, éventuellement renforcé de fibres. L’insert peut être collé ou vissé sous la semelle, ou dans la semelle, mais pourrait également être solidarisé à la semelle lors de l’injection de la semelle : la semelle est alors sur-injectée sur l’insert placé dans le moule. Selon, un mode de réalisation encore différent, le moyen de butée à l’avant de la semelle pourrait être réalisé au moyen d'ergots (métalliques, plastiques ou dans le même matériau que la semelle) saillant latéralement de chaque côté de la semelle.
En référence à la figure 7, on décrit à présent le dispositif de fixation 3 auquel la chaussure 4 est destinée à être fixée. Le dispositif de fixation 3 comprend une embase 10, un premier levier 11 et un deuxième levier 12, distinct du premier levier. L'embase 10 est fixée à la planche de glisse, par exemple au moyen de vis visées dans l'épaisseur de la planche de glisse. Elle enveloppe au moins partiellement une semelle, une partie arrière et des côtés latéraux de la chaussure 4. A cet effet, l'embase 10 comprend un socle 13 destiné à recevoir l'appui de la face inférieure de la semelle de la chaussure 4, deux flancs latéraux 14A, 14B s'étendant de part et d'autre du socle 13 et permettant de bloquer latéralement la chaussure. Les deux flancs latéraux sont reliés l'un à l'autre à l'arrière par un arceau en forme d'arc de cercle. Les deux flancs latéraux sont pourvus chacun d'un ergot 15A, 15B cylindriques, s'étendant vers l'intérieur du dispositif de fixation et parallèlement à l'axe transversal Y. Les deux leviers 11, 12 sont tous les deux mobiles en rotation autour d'un même axe de rotation 16. L'axe de rotation 16 s'étend parallèlement à l'axe transversal Y à l'arrière du socle 13. Chaque levier 11 comprend une ouverture 17. Chaque ouverture 17 comprend un bord supérieur formant une première surface d'appui 18, ou surface de came, apte à coopérer avec le moyen d'accroche 30 fixé à la chaussure 4. Chaque levier comprend en outre une deuxième surface d'appui 19 agencée en partie supérieure du levier.
Les figures 8, 9 et 10 illustrent à présent différentes étapes du procédé de fixation de la chaussure 4 au dispositif de fixation 3. En référence à la figure 8, tout d'abord la chaussure 4 est approchée du dispositif de fixation de sorte à faire coïncider les moyens de butée 34, en l'occurrence les encoches de la semelle 21, avec les ergots 15A, 15B du dispositif de fixation 3. La coopération des moyens de butée 34 avec les ergots 15A, 15B défini une liaison pivot autour d'un axe de rotation parallèle à l'axe transversal. La chaussure peut donc pivoter autour de cet axe de rotation. En remarque, dans l'hypothèse où les moyens de butée 34 intégrés à la chaussure se présenteraient sous la forme d'ergots saillants transversalement, des encoches de forme complémentaire seraient prévues dans les flancs latéraux 14A, 14B de l'embase pour réaliser une liaison pivot analogue. La partie arrière de la chaussure descend ensuite vers le bas, en direction de l'embase 10 jusqu'à ce que les deux moyens d'accroche 30 viennent en appui sur la deuxième surface d'appui 19 de chaque levier 11, 12. La position de l'axe de rotation 16 par rapport au point de contact entre les moyens d'accroche 30 et les deuxièmes surface d'appui 19 est telle qu'elle provoque un pivotement du levier vers l'avant, selon la flèche F1. Avantageusement, la sangle comprend une rigidité suffisante pour permettre la transmission d'un effort depuis le pied vers les moyens d'accroche 30 pour faire basculer le levier vers l'avant. Le sens de coulissement de la sangle et/ou l'orientation des rainures de guidage 33 peuvent également être adaptés pour que l'effort de réaction du moyen d'accroche sur un bord de la rainure de guidage soit au moins grossièrement perpendiculaire à ce sens de coulissement et/ou cette orientation des rainures de guidage. Les moyens d'accroche glissent alors le long des deuxièmes surfaces d'appui 19 jusqu'à passer derrière les leviers 11, 12. Une ouverture 111 pratiquée dans l'épaisseur de chaque levier permet alors aux moyens d'accroche de se positionner contre les premières surfaces d'appui 18. On atteint ainsi une position de maintien non serré de la chaussure dans le dispositif de fixation. Cette position de maintien, illustrée sur la figure 9, garantit la retenue de la chaussure sur le dispositif de fixation sans toutefois exercer d'effort de serrage sur le moyen d'accroche 30. Depuis la position illustrée sur la figure 9, l'utilisateur peut actionner les leviers 11, 12 en les tirant vers l'arrière, selon le sens de la flèche F2, de manière à faire glisser les moyens d'accroche le long des premières surfaces d'appui 18. Les premières surfaces d'appui peuvent comprendre une série de crans, chaque cran définissant une position stable du levier. La forme globalement en portion de came des premières surfaces d'appui induit un déplacement vers le bas, et éventuellement vers l'arrière, des moyens d'accroche 30 ce qui provoque le serrage de la sangle sur le cou-de-pied de la chaussure. Autrement dit, le levier exerce un effort vers le bas, et éventuellement vers l'arrière, sur chacune des deux extrémités de la sangle. On obtient ainsi une chaussure 4 fermement fixée contre l'embase 10 du dispositif de fixation, comme cela est illustré sur la figure 10. La chaussure et le pied sont donc serrés et maintenus contre la planche de glisse par un moyen de serrage passant sur le dessus du pied et exerçant un effort au moins vers le bas. On précise qu'un effort au moins vers le bas désigne un effort comprenant une composante non nulle orientée vers le bas, parallèlement à l'axe Z. La chaussure et le pied de l'utilisateur sont donc bien plaqués contre la planche de glisse. On obtient ainsi un maintien de la chaussure aussi performant qu'un maintien avec des dispositifs de fixation conventionnels équipés de sangles passant au-dessus de la chaussure. Notamment, la tige de la chaussure peut pivoter sous la sangle 28 selon un mouvement de roulis, c’est-à-dire autour d'un axe longitudinal. Dans cette configuration de serrage, la sangle est fixe par rapport au dispositif de fixation et la chaussure peut coulisser par rapport à la sangle, selon un mouvement de rotation en roulis. Cette liberté de mouvement, illustrée schématiquement sur la figure 13 permet à l'utilisateur de faire varier les appuis de son pied sur la planche de glisse. Avec une chaussure selon l'invention, l'utilisateur peut effectuer des transferts d'appui entre les côtés droit et gauche de son pied tout en conservant un bon maintien du pied. L'utilisateur parvient ainsi à contrôler la planche de glisse avec précision. En plus, l'utilisateur peut fixer sa chaussure au dispositif de fixation et la dégager du dispositif de fixation de manière particulièrement aisée et rapide.
Lors du serrage de la chaussure contre le dispositif de fixation, chaque moyen d'accroche 30 glisse donc le long de la fente de guidage 33 respective de la chaussure. Le moyen d'accroche 30 passe donc d'une position sensiblement en haut de la fente de guidage 33 comme illustré sur la figure 2 à une position à mi-hauteur de la fente de guidage comme illustré sur la figure 11 puis à une position en bas de la fente de guidage comme illustré sur la figure 12. La chaussure passe donc d'une configuration de chaussage à une configuration de maintien non serré (illustrée sur la figure 11) puis à une configuration de serrage (illustrée sur la figure 12). Avantageusement chaque fente de guidage est suffisamment longue pour ne pas empêcher un serrage maximal de la sangle sur le cou-de-pied de la chaussure, et pour assurer ainsi un bon maintien du pied dans la chaussure et sur la planche. La longueur de la fente de guidage est également suffisamment longue pour permettre un dégagement suffisamment important de la languette pour l'insertion du pied dans la chaussure et faciliter le chaussage. Au cours du déplacement des moyens d'accroche 30 vers le bas, la sangle 28 se rapproche progressivement de la partie supérieure de la chaussure, en particulier de la languette 23. S'il existait un jeu entre la languette 23 et la sangle 28, celui-ci est réduit à zéro au cours du serrage de la chaussure. Ainsi, dans une même opération, on serre la partie supérieure de la chaussure contre le dessus du pied et on fixe la chaussure fermement à la planche de glisse. L'invention permet donc de passer en un seul geste d'une position de confort dans laquelle le pied et la chaussure sont retenus à la planche, sans que le pied soit comprimé dans la chaussure, à une position de descente dans laquelle le pied est à la fois bien serré dans la chaussure, et la chaussure bien plaquée contre la planche de glisse.
La figure 14 illustre à présent une première variante de réalisation de l'invention. Dans cette variante de réalisation, la sangle 28 est équipée d'un moyen de réglage 35 de la longueur de la sangle. Le moyen de réglage 35 permet donc de modifier la distance, définie le long de la sangle, séparant les deux extrémités 29A, 29B de la sangle. Le moyen de réglage peut être par exemple obtenu avec un mécanisme à enroulement et comprendre une molette rotative. La rotation de cette molette dans un sens de serrage conduit à un rétrécissement de la sangle, et inversement, la rotation dans un sens de desserrage conduit à un allongement de la sangle. La sangle pourrait être formée d’au moins deux parties reliées entre elles par un câble, actionné par l’enrouleur. En variante, le moyen de réglage 35 pourrait être du type boucle à cliquet entrainant une crémaillère. Dans cette variante, la sangle comprend deux parties, l’une comprenant une crémaillère, l’autre comprenant une boucle. Le moyen de réglage 35 peut être positionné sur la sangle elle-même, ou en variante être positionné sur la tige, ou encore sur la languette. Dans cette dernière configuration, la tige pourrait par exemple comprendre une boucle à cliquet, qui entrainerait une crémaillère de la sangle.
Le moyen de réglage 35 peut être utilisé en complément du serrage obtenu par le serrage des leviers 11, 12. En variante, le moyen de serrage 35 pourrait également être utilisé en remplacement du serrage obtenu par le serrage des leviers 11, 12. Dans ce cas, les moyens d'accroche 30 pourraient être fixes par rapport à la tige de la chaussure et non plus coulissant. Une telle variante de réalisation peut également être utilisée en coopération avec un dispositif de fixation plus simple, notamment ne comprenant pas la première surface d'appui telle que définie précédemment. Le dispositif de fixation serait alors simplement équipé d'un moyen de blocage en position des moyens d'accroche 30. Le serrage de la chaussure contre l'embase 10 serait alors obtenu uniquement par un actionnement du moyen de réglage 35. Autrement dit, la sangle serait tendue progressivement au-dessus du cou-de-pied de la chaussure sans déplacement des moyens d'accroche. Dans cette variante de réalisation les fentes de guidage 33 pourraient donc même être supprimées.
Selon une autre variante de réalisation, le moyen de réglage 35 peut simplement servir à définir ou à ajuster la position des moyens d'accroche 30 en configuration de chaussage, c’est-à-dire la position initiale des moyens d'accroche de manière à bien coopérer avec les surfaces d'appui 18, 19 lors de la fixation de la chaussure.
Les figures 15A et 15B illustrent respectivement une deuxième et une troisième variante de réalisation de l'invention dans lesquelles la chaussure comprend un élément externe 36 sur lequel sont agencées les deux rainures de guidage 33. L'élément externe 36 peut être par exemple cousu, et/ou collé, et/ou soudé à la tige de la chaussure. En variante, il peut être fixé à la tige par tout autre moyen de solidarisation L'élément externe enveloppe ou recouvre partiellement la tige de la chaussure. Selon la variante de réalisation de la figure 15A, l'élément externe 36 se présente sous la forme d'un étrier. L'étrier a sensiblement la forme d'un "U". Il passe sous la semelle à hauteur du talon de la chaussure et remonte de chaque côté à hauteur des chevilles. Selon la variante de réalisation illustrée sur la figure 15B, l'élément externe 36 se présente sous la forme de deux plaques distinctes fixées sur la tige de la chaussure, sensiblement à hauteur des malléoles. La sangle 28 est fixée à l'élément externe 36 par l'intermédiaire des moyens d'accroche 30. La sangle passe donc au-dessus de la tige 22 et même localement au-dessus de l'élément externe 36. La tête 32 du moyen d’accroche est saillante latéralement de la sangle 30 vers l'extérieur de la chaussure tandis que le corps cylindrique 31 passe au travers des rainures de guidage 33. Le moyen d'accroche peut également comprendre une deuxième tête, non visible sur les figures 15A ou 15B, à l'autre extrémité du corps cylindrique 31, pour retenir le moyen d'accroche contre l'élément externe. L'utilisation d'un tel élément externe 36 permet d'intégrer le système de fixation selon l'invention sur des chaussures déjà existantes, sans avoir à en modifier la tige. Notamment, il permet d'intégrer des rainures de guidage à une chaussure sans dégrader son étanchéité. De plus, le coulissement de la sangle 28 est facilité car elle n'est pas prise en sandwich entre deux parois de la chaussure. Toutefois, l'élément externe 36, pourrait également recouvrir les extrémités de la sangle. La sangle pourrait par exemple passer entre la tige et les flancs de l'étrier. Un tel élément externe 36 peut être fabriqué par exemple en plastique injecté, éventuellement chargé de fibres, ou encore en métal.
Les figures 16 à 19 illustrent une quatrième variante de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, la chaussure 4 comprend un unique moyen d'accroche 30' positionné à l'arrière de la chaussure sensiblement à mi-hauteur de la chaussure, au-dessus du talon de l'utilisateur. Il s'étend longitudinalement vers l'arrière de la chaussure 4. Le moyen d'accroche 30' coulisse dans une fente de guidage 33' agencée verticalement dans une paroi de la tige de la chaussure. La fente de guidage est réalisée au moins dans une des couches externes de la tige et débouche vers l’extérieur de la chaussure. Le moyen d'accroche 30' est relié par un cordon 37 aux deux extrémités 29A, 29B de la sangle 28. Le cordon 37 peut être par exemple un câble métallique, ou en variante tout cordon flexible et peu élastique, par exemple une cordelette en kevlar. Avantageusement la chaussure comprend de chaque côté deux guides 38 permettant de guider le cordon entre les extrémités 29A, 29B de la sangle et le moyen d'accroche 30'. Ces guides 28 peuvent simplement comprendre une portion en arc-de-cercle le long de laquelle le cordon 37 peut glisser. Un ou plusieurs de ces guides 38 peuvent également comprendre une poulie. La chaussure peut comprendre une armature arrière 39 comprenant quatre pattes 39A, 39B, 39C, 39D. Ces pattes peuvent suivre le parcours du cordon pour assurer un frottement minimal du cordon. L'armature arrière 39 peut également supporter les quatre guides 38 au niveau de chacune de ses quatre pattes. L'armature arrière peut en outre avoir une forme galbée pour épouser la forme de l'arrière de la chaussure. L’armature arrière 39 peut être intégrée dans une paroi de la chaussure lors de sa fabrication.
Lorsque le moyen d'accroche 30’ est déplacé vers le bas, le cordon 37 est mis sous tension et transmet un effort orienté vers le bas et vers l'arrière sur chacune des deux extrémités de la sangle. On parvient ainsi à serrer la sangle sur le cou-de-pied de la chaussure. En remarque le nombre de guide et le parcours du cordon pourraient en variante être différent. Par exemple, la chaussure pourrait ne comprendre qu'un seul guide de chaque côté et c'est un mouvement vers le haut du moyen d'accroche qui provoquerait le serrage de la sangle sur le cou-de-pied. Le cordon 37 peut être obtenu avec deux parties de cordons distinctes reliées chacune à l'unique moyen d'accroche 30' et à une des deux extrémités 29A, 29B de la sangle. Le cordon 38 peut également être obtenu par un unique cordon rejoignant la première extrémité 29A de la sangle à la deuxième extrémité 29B de la sangle en passant par une ouverture pratiquée dans le moyen d'accroche 30'. Cet agencement permettrait d'égaliser les tensions de part et d'autre de la sangle.
Les figures 20 et 21 illustrent encore une cinquième variante de réalisation de l'invention. Comme visible sur la figure 20, l'extrémité 29A de la sangle 28 est reliée à un cordon 40. Le cordon 40 comprend une extrémité 40A fixée à la chaussure, notamment fixée à une partie supérieure de la tige de la chaussure. L'extrémité 40A du cordon peut être simplement fixée à la chaussure, ou selon un perfectionnement, être fixée à un moyen de réglage 41 en longueur du cordon. Le moyen de réglage est alors lui-même fixé à la tige de la chaussure. Le moyen d'accroche 30" n'est pas fixé directement au cordon mais en appui contre le cordon. Le moyen d'accroche est donc relié à la sangle 28 par l'intermédiaire du cordon 40 sur lequel le moyen d'accroche 30'' est en appui. Le moyen de réglage 41 peut comprendre un mécanisme à enroulement et être fixé sur une couche externe 22A de la tige. Ensuite le cordon 40 peut être masqué et protégé par une couche externe 22B de la tige passant également au-dessus de l'extrémité 29A de la sangle.
Selon une sixième variante de réalisation de l'invention, illustrée sur les figures 22 et 23, la chaussure est du type à "entrée arrière". C’est-à-dire, qu'elle comprend une partie arrière 42 mobile pour permettre l'insertion du pied dans la chaussure. La partie arrière est mobile autour d'un axe transversal 43 sensiblement à hauteur de la cheville. La partie arrière peut être reculée de manière à agrandir l'ouverture et faciliter l'insertion du pied. Ensuite la partie arrière 42 peut être rapprochée du reste de la chaussure et être fermée autour du bas de la jambe de l'utilisateur. Un mécanisme de fermeture quelconque, notamment un mécanisme à enroulement peut être utilisé pour refermer la partie arrière 42. Une telle chaussure ne comprend donc pas de languette qu'il faut repousser vers l'avant pour pouvoir insérer le pied dans la chaussure. Par conséquent, l'amplitude de déplacement de la sangle peut également être plus faible que précédemment puisque la sangle n'a pas besoin d'être écartée pour dégager la languette et faciliter le chaussage. De ce fait, la fente de guidage 33" peut également être prévue plus courte que précédemment.
Grâce à l'invention, on dispose donc d'une chaussure de sport cumulant de nombreux avantages. Notamment, la chaussure peut être rapidement et facilement maintenue à un dispositif de fixation solidaire d'une planche de glisse. Le maintien non serré de la chaussure à la planche de glisse peut même être obtenu sans utiliser les mains. La chaussure peut ensuite être serrée contre la planche de glisse par un seul geste de la main. Le serrage obtenu permet d'appliquer un effort sur le dessus du pied vers le bas, ce qui conduit à un bon plaquage de la chaussure et du pied contre la planche, et donc à un contrôle optimal de la planche de glisse. De plus, le pied de l'utilisateur peut suivre un mouvement de roulis tout en restant bien maintenu. L'utilisateur peut ainsi plus facilement varier ses appuis sur la planche de glisse. Par ailleurs, la chaussure est confortable car le mécanisme de fixation à la planche de glisse n'est pas agencé sous la semelle et ne risque donc pas de générer des points de compression douloureux. Elle peut encore être facilement chaussée même lorsque de la neige s'accumule sur sa semelle. Elle est également robuste car la sangle servant au serrage est protégée au moins en partie par la tige de la chaussure. La sangle subit moins de déformation qu'une sangle d'un dispositif de fixation conventionnel car elle ne doit pas être écartée pour la mise en place du pied. Elle est également moins exposées aux intempéries et aux variations de température qu'une sangle d'un dispositif de fixation conventionnel. Par conséquent, la sangle risque moins de se casser. La liaison de la chaussure à la planche de glisse est donc plus robuste. Enfin, le système de fixation ainsi obtenu n'est pas plus lourd qu'un système de fixation conventionnel car la sangle rapportée sur la chaussure peut être retranchée du dispositif de fixation solidaire de la planche de glisse.

Claims (15)

  1. Chaussure (4) de sport, caractérisée en ce qu'elle comprend une sangle (28) apte à recouvrir le dessus d'un pied ou apte à recouvrir un cou-de-pied, et au moins un moyen d'accroche (30), la sangle comprenant une première extrémité libre (29A) reliée à l'au moins un moyen d'accroche (30) et une deuxième extrémité libre (29B) reliée à l'au moins un moyen d'accroche (30), l'au moins un moyen d'accroche (30) étant apte à coopérer avec un dispositif de fixation (3) fixé à une planche de glisse (2) pour transmettre un effort au moins vers le bas sur la première extrémité libre (29A) et sur la deuxième extrémité libre (29B) de la sangle (28).
  2. Chaussure (4) de sport selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la sangle (28) est montée coulissante par rapport à une tige de la chaussure.
  3. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une fente de guidage (33), l'au moins un moyen d'accroche (30) étant monté coulissant dans la fente de guidage (33).
  4. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une partie latérale (22') recouvrant au moins partiellement la sangle (28).
  5. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier moyen d'accroche (30) fixé solidairement à la première extrémité libre (29A) de la sangle (28), et un deuxième moyen d'accroche (30) fixé solidairement à la deuxième extrémité libre (29B) de la sangle (28).
  6. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier moyen d'accroche (30) relié à la première extrémité libre (29A) de la sangle par un cordon (37, 40), notamment par un câble, et/ou en ce qu'elle comprend un deuxième moyen d'accroche (30) relié à la deuxième extrémité libre (29B) de la sangle par un cordon (37, 40), notamment par un câble.
  7. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce le premier moyen d'accroche et le deuxième moyen d'accroche (30) s'étendent transversalement respectivement à hauteur d'une malléole interne et à hauteur d'une malléole externe de la chaussure.
  8. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un unique moyen d'accroche (30'), l'unique moyen d'accroche étant relié aux deux extrémités libres de la sangle par un cordon (37), l'unique moyen d'accroche s'étendant longitudinalement vers l'arrière de la chaussure.
  9. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de réglage (35) de la longueur de la sangle (28).
  10. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une semelle (21), une partie avant de la semelle comprenant un moyen de butée (34) apte à coopérer avec un moyen conjugué sur une embase (10) d'un dispositif de fixation (3).
  11. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément externe (36) à la chaussure, l'élément externe (36) comprenant une fente de guidage (33), l'au moins un moyen d'accroche (30) étant monté coulissant dans la fente de guidage (33).
  12. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une partie arrière (42) mobile pour permettre l'insertion d'un pied dans la chaussure.
  13. Chaussure (4) de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est configurée pour la pratique du surf des neiges, et en ce qu'elle comprend des moyens de fermeture (26).
  14. Système de fixation (5) caractérisé en ce qu’il comprend :
    - une chaussure (4) selon l'une des revendications précédentes, et
    - un dispositif de fixation (3) comprenant une surface d'appui (18), la surface d'appui étant apte à coopérer avec l'au moins un moyen d'accroche (30) de la chaussure pour transmettre un effort au moins vers le bas sur la première extrémité libre (29A) et sur la deuxième extrémité libre (29B) de la sangle de la chaussure.
  15. Equipement (1) pour la pratique du surf des neiges comprenant une planche de glisse (2) et au moins un système de fixation (5) selon la revendication précédente, notamment deux systèmes de fixation (5) selon la revendication précédente.
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