FR3099019A1 - Procédé de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication, dispositif, plateforme de gestion et programme d’ordinateur associé. - Google Patents
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Abstract
TITRE : Procédé de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication, dispositif, plateforme de gestion et programme d’ordinateur associé. L’invention concerne un procédé de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication, initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxièmes terminaux, undit terminal étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, ledit procédé comprenant : La réception (20) d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ; La sélection (22) d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ; et Le test d’éligibilité (23) des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé. Figure 2
Description
Domaine de l'invention
Le domaine de l'invention est celui d’un réseau de communication téléphonique, en particulier celui d’un service de communication permettant d’établir un appel entre un premier terminal et un groupe de deuxièmes terminaux dans ce réseau, en protégeant les données personnelles des deuxièmes terminaux.
Art antérieur et ses inconvénients
Un équipement terminal est généralement associé à un identifiant primaire qui permet à son utilisateur abonné auprès d’un opérateur du réseau de communication d’établir une communication téléphonique avec un autre terminal par l’intermédiaire de ce réseau. Typiquement, il s’agit d’un identifiant du type MSISDN (pour « Mobile Station International Subscriber Directory Number », en anglais). Pour un terminal mobile, il est associé de manière unique à la carte SIM (pour « Subscriber Identity Module », en anglais) fournie par l’opérateur et placée dans le terminal mobile.
On connaît aussi un service de communication, appelé service de gestion d’« Alias », qui associe un identifiant secondaire au terminal d’un utilisateur disposant déjà d’un identifiant primaire et présente cet identifiant secondaire à un terminal appelé via le réseau de communication téléphonique. Ainsi, même si l’appel est établi dans le réseau de communication entre le terminal appelant et le terminal appelé en utilisant l’identifiant primaire du terminal appelant, l’appelé n’y a pas accès. La confidentialité de cet identifiant primaire de l’appelant est donc préservée. Ce service est particulièrement intéressant dans un contexte professionnel, car il permet à un d’employé utiliser son terminal mobile personnel pour communiquer avec ses clients sans leur divulguer son numéro de téléphone personnel.
Lorsqu’un client appelle l’identifiant secondaire du terminal, qui correspond par exemple au numéro de téléphone du standard de l’entreprise dans laquelle l’utilisateur du terminal est employé, le service de gestion d’alias fait l’association entre l’identifiant secondaire et l’identifiant primaire du terminal et établit l’appel avec l’identifiant primaire du terminal, sans nécessité que le client le connaisse.
Un tel service de gestion d’alias permet déjà d’avoir plusieurs identifiants primaires associés à un unique identifiant secondaire, aussi appelé second numéro partagé. En cas d’appel entrant vers ce second numéro partagé, il convient de sélectionner un identifiant primaire vers lequel router l’appel. Par exemple, cette sélection est fonction d’une association statique entre l’identifiant de l’appelant et un des identifiants primaires associés au second numéro partagé, ou bien elle dépend d’un historique des communications précédemment établies entre l’appelant de cet appel entrant et les identifiants primaires associés à ce second numéro partagé. Par exemple on sélectionne l’identifiant primaire avec lequel l’appelant a communiqué le plus récemment, car il est probable que l’appelant souhaite s’adresser au même interlocuteur que lors de sa dernière communication.
Un inconvénient de cette logique de service est que si l’utilisateur du terminal associé à l’identifiant primaire sélectionné est indisponible, l’appel est basculé vers sa messagerie, ce qui ne permet pas de préserver la confidentialité de l’identifiant primaire de l’utilisateur concerné. En outre, il n’est pas optimal pour l’appelant d’être mis en relation avec une messagerie vocale alors que des utilisateurs associés à d’autres identifiants primaires du groupe sont potentiellement disponibles.
Il existe donc un besoin d’une solution de gestion d’un appel entrant vers un second numéro partagé qui soit plus satisfaisante pour l’appelant
Un autre besoin est de préserver la confidentialité du groupe d’utilisateurs associé à ce second numéro partagé.
L'invention répond à ces besoins en proposant un procédé de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication, initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxièmes terminaux, undit terminal étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, ledit procédé comprenant :
- La réception d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- La sélection d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Le test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal associé à l'identifiant primaire testé, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé, l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé et l’arrêt du test; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel vers l’identifiant primaire testé.
- La réception d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- La sélection d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Le test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal associé à l'identifiant primaire testé, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé, l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé et l’arrêt du test; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel vers l’identifiant primaire testé.
L’invention propose une solution nouvelle et inventive pour établir une communication entre un appelant et un utilisateur d’un second numéro partagé, qui s’appuie, contrairement à l’art antérieur, sur la sélection de plusieurs identifiants primaire associés à l’identifiant secondaire de ce numéro partagé et le test d’éligibilité des identifiants sélectionnés basé sur la détection d’un décrocher des deuxièmes terminaux associés. Ainsi, dès qu’un identifiant primaire testé est détecté comme éligible, la communication est établie avec son terminal. Si, au contraire, il est considéré comme non éligible, la branche d’appel vers cet identifiant primaire est fermée.
Contrairement à l’art antérieur qui sélectionne un seul identifiant primaire dans la pluralité d’identifiants primaires associée au second numéro partagé, l’invention en sélectionne et en teste plusieurs ce qui donne plus de chances à l’appelant d’être mis en relation avec un correspondant.
Selon un aspect de l’invention, le procédé comprend l’ordonnancement des identifiants primaires sélectionnés selon au moins un critère prédéterminé et l’émission des commandes d’appel est réalisée séquentiellement selon l’ordonnancement des identifiants primaires sélectionnés.
Un avantage du test séquentiel et qu’il permet de limiter les ressources mises en jeu.
Selon un autre aspect de l’invention, l’émission des commandes d’appel est réalisée simultanément pour les identifiants primaires sélectionnés et, suite à la détection d’un décrocher pour un identifiant primaire testé, le procédé comprend l’émission de commande de fin d’appels correspondant aux autres identifiants primaires testés.
Un avantage du test en parallèle est qu’il permet de gagner du temps et potentiellement d’établir la communication plus rapidement.
Selon un autre aspect de l’invention, en l’absence de détection d’un décrocher, le test est répété tant qu’une condition d’arrêt prédéterminée n’est pas satisfaite, ladite condition d’arrêt comprenant l’expiration d’un délai d’attente prédéterminé et/ou le fait d’avoir testé tous les identifiants primaires sélectionnés un nombre de fois prédéterminé.
De la sorte, on se donne le maximum de chances de joindre un correspondant en garantissant un délai d’attente raisonnable au client.
Selon encore un autre aspect de l’invention, suite à l’arrêt du test, le procédé comprend l’émission d’une commande de fermeture de la session de communication initiée par le premier terminal.
Ainsi, en cas d’échec du test multiple, on met fin à l’appel du premier terminal.
Selon encore un autre aspect de l’invention, suite à l’arrêt du test, le procédé comprend l’émission d’une commande d’appel d’un troisième identifiant primaire, dit identifiant de diversion, associé à une messagerie vocale de l’identifiant secondaire et l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier identifiant primaire et l’identifiant de diversion.
De la sorte, si vraiment aucun identifiant primaire n’a pu être joint pendant le test, plutôt que de raccrocher, on met l’appelant en relation avec la messagerie du second numéro partagé.
Ainsi, on limite la durée d’attente pour l’appelant et on lui délivre un message vocal lui indiquant que tous les correspondants sont occupés en lui laissant ou non la possibilité de laisser un message.
Avantageusement, la détection d’un décrocher comprend en provenance du deuxième terminal via le réseau de communication, la réception d’un message d’acceptation de l’appel et d’informations représentatives d’une interaction de l’utilisateur avec une interface homme-machine du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
De la sorte l’invention distingue un décrocher humain d’un décrocher par messagerie vocale et n’établit la session de communication avec le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé qu’en cas de décrocher humain. Si, au contraire, un décrocher par messagerie vocale est détecté, il est mis fin à l’appel, ce qui permet de préserver la confidentialité de l’identifiant primaire de l’utilisateur du deuxième terminal testé.
Selon un autre aspect de l’invention, le procédé comprend l’obtention d’un statut de disponibilité des identifiants primaires de ladite pluralité associée à l’identifiant secondaire et la sélection prend en compte la valeur dudit statut, undit identifiant primaire étant sélectionné lorsqu’il est associé à une valeur de statut représentative d’un état « disponible ».
Un avantage est d’éviter d’appeler un terminal non disponible et donc de sélectionner les identifiants primaires à tester selon une logique de service plus efficace que celle de l’art antérieur.
L’invention concerne également un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour la mise en œuvre d’un procédé de gestion d’une communication tel que décrit précédemment, lorsqu’il est exécuté par un processeur.
L’invention vise également un support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l’exécution des étapes du procédé de gestion d’une communication selon l’invention tel que décrit ci-dessus.
Un tel support d'enregistrement peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une clé USB ou un disque dur.
D'autre part, un tel support d'enregistrement peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens, de sorte que le programme d’ordinateur qu’il contient est exécutable à distance. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau par exemple le réseau Internet.
Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé de gestion précité.
L'invention concerne également un dispositif de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxième terminaux, undit terminal étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, ledit dispositif étant configuré pour :
- Recevoir une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- Sélectionner au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Tester l’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal dans ledit réseau, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher par le deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé, l’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé et l’arrêt du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
- Recevoir une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- Sélectionner au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Tester l’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal dans ledit réseau, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher par le deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé, l’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé et l’arrêt du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
Plus généralement, un tel dispositif est apte à mettre en œuvre un procédé de gestion d’une communication téléphonique tel que décrit précédemment.
Avantageusement, ledit dispositif est intégré dans une plateforme de gestion d’identifiants secondaires, apte à être connectée à un réseau de communication téléphonique, configurée pour gérer une communication dans ledit réseau de communication initiée entre un premier terminal et un deuxième terminal, lesdits premier et deuxième terminal étant associés respectivement à un identifiant primaire dans ledit réseau, le deuxième terminal étant en outre associé à un identifiant secondaire, distinct du premier identifiant et correspondant à un numéro d’appelé dans ladite communication.
La plateforme de gestion, le dispositif de gestion d’une communication et le programme d'ordinateur correspondants précités présentent au moins les mêmes avantages que ceux conférés par le procédé de gestion selon la présente invention.
Liste des figures
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre de simple exemple illustratif, et non limitatif, en relation avec les figures, parmi lesquelles :
Description détaillée de modes de réalisation de l'invention
Principe général de l’invention
Le principe général de l'invention repose sur la réception en provenance d’un premier terminal d’une demande d’appel d’un second numéro partagé par un groupe de deuxièmes terminaux, la sélection d’au moins deux identifiants primaires associés aux deuxièmes terminaux de ce groupe, le test d’éligibilité des identifiants primaire sélectionnés et, dès qu’un identifiant primaire testé a été détecté comme éligible, l’établissement de la session de communication avec cet identifiant primaire. L’éligibilité s’appuie sur la détection d’un décrocher par le deuxième terminal testé.
L’invention trouve de nombreuses applications en particulier dans un contexte professionnel, lorsqu’un client dispose d’un numéro de téléphone unique à partir duquel il peut être mis en relation avec plusieurs employés d’une entreprise.
Dans la suite de la description, on s’attache à décrire en détails un exemple de mise en œuvre de l’invention.
En relation avec la figure1on considère un réseau de communication RT d’un opérateur de téléphonie et un premier équipement terminal T1 apte à se connecter audit réseau. Dans l’exemple présenté, le terminal T1 est un téléphone mobile, par exemple de type téléphone intelligent (pour « smartphone » en anglais). Le terminal T1 possède une carte SIM associée à un identifiant d’abonné unique IMSI qui permet de l’identifier dans un réseau de rattachement ou d’accès RES1 pour lequel son utilisateur, qu’on appellera Alice dans la suite, a souscrit un abonnement auprès de l’opérateur de ce réseau. Il s’agit par réseau cellulaire par exemple de type GSM (pour « Global System for Mobile Communications », en anglais) ou UMTS (pour « Universal Mobile Telecommunications System », en anglais), LTE (« pour Long Term Evolution », en anglais) ou conforme à une génération ultérieure de la norme 3GPP (3rd Generation Partnership Project », en anglais).
L’identifiant primaire correspond au numéro de téléphone permettant de joindre l’utilisateur du terminal T1. Dans la suite, on le note IP1.
Dans l’exemple de la figure1, IP1 correspond au numéro de mobile 0645897463.
Bien sûr, l’invention n’est pas limitée à cet exemple particulier. Le terminal T1 d’Alice peut aussi être fixe et rattaché à un réseau privé, lui-même connecté par un autocommutateur privé PABX au réseau de téléphonie RT ou encore être rattaché à un réseau ADSL ou FTTH (pour « Fiber To The Home », en anglais).
On suppose qu’Alice souhaite appeler un numéro de téléphone, dit second numéro partagé, associé à un groupe d’utilisateurs de N deuxièmes terminaux avec N entier non nul. Dans l’exemple de la figure 1, on considère un groupe de trois terminaux T21, T22, T23. Les trois terminaux sont par exemple des terminaux mobiles. T21 et T22 sont rattachés à un réseau de rattachement RES2 et T23 est rattaché à un réseau de rattachement RES3. RES2 et RES3 sont par exemple des réseaux cellulaires opérés par des opérateurs différents. Le premier terminal T21 est par exemple un terminal mobile qui possède une carte SIM associée à un identifiant d’abonné unique IMSI et qui permet de l’identifier dans un réseau de rattachement ou d’accès RES2 pour lequel son utilisateur, qu’on appellera Bob dans la suite, a souscrit un abonnement auprès de l’opérateur de ce réseau.
On suppose que ce groupe d’utilisateurs a souscrit à un service de gestion d’alias qui leur permet d’associer ce second numéro partagé IS2, par exemple égal à 0800023900, à chacun de leurs identifiants primaires IP11, IP12, IP13. Ce second numéro partagé peut être utilisé par un utilisateur du groupe pour appeler depuis son terminal ou être joint sur ce terminal, sans que son interlocuteur n’ait accès à son identifiant primaire.
Dans la suite, on considère une plateforme PF de gestion d’un tel service. Cette plateforme est connectée au réseau de téléphonie RT. A ce titre, elle dispose d’un identifiant primaire ou numéro de service IPPF et réalise l’interface entre les utilisateurs du service de gestion d’alias et le réseau de téléphonie. Une telle plateforme, typiquement gérée par l’opérateur du réseau RT, est agencée pour gérer les requêtes d’établissement d’appel émises ou reçues par le premier terminal à partir de son identifiant secondaire IS1.
Par simplicité, le terme "identifiant primaire" est également utilisé dans la description pour les terminaux n'ayant pas souscrit à ce service et ne disposant donc que d'un seul identifiant dans le réseau de téléphonie RT, comme c'est le cas par exemple de l'identifiant IPPF de la plateforme PF.
Par exemple, chacun des deuxièmes terminaux T21, T22, T23 comprend une application logicielle ou API dédiée à la mise en œuvre du service de gestion d’alias. Une telle application est configurée pour échanger avec la plateforme de gestion d’alias PF les messages et informations nécessaires à la mise en œuvre du service.
On décrit maintenant en relation avec la figure2un procédé de gestion d’une communication initiée par le premier terminal T1 d’Alice vers le second numéro partagé via la plateforme de gestion PF selon un mode de réalisation de l’invention.
En 20, la plateforme de gestion PF reçoit une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal T1 d’Alice et à destination du terminal T2, via le réseau RT. La requête comprend comme numéro d’appelant l’identifiant primaire IP1 associé au premier terminal T1 et comme numéro d’appelé l’identifiant secondaire IS2 correspondant au second numéro partagé 0800023900. On notera que de façon connue, il comprend aussi un identifiant légal appelé PAI qui correspond à l’identifiant primaire IP1 d’Alice. Cet identifiant légal est destiné à indiquer le numéro de téléphone qui porte l’appel.
En 21, elle obtient une association entre l’identifiant secondaire IS2 et une pluralité d’identifiants primaires GIP, par exemple stockée en mémoire dans une table TIS.
En 22, elle sélectionne au moins deux identifiants primaires IP1 à IPI, avec I entier supérieur ou égal à 2, de ladite pluralité GIP associée audit identifiant secondaire, selon au moins un critère de sélection prédéterminé. Par exemple, le critère de sélection est un statut de disponibilité de l’utilisateur du terminal T2i associé à l’identifiant primaire IP2i. Un tel statut peut prendre une ou plusieurs valeurs, telles que « disponible/non disponible » ou bien être positionné à une valeur parmi plusieurs représentatives d’un niveau de charge de l’utilisateur, telles que « en charge faible », « en charge nominale » ou « en charge élevée ». On suppose que chaque utilisateur d’un deuxième terminal T2i positionne lui-même la valeur de son statut de disponibilité. Alternativement, elle est positionnée automatiquement par l’application du service de gestion d’alias en fonction d’un niveau d’interaction de l’utilisateur avec son terminal. Par exemple, si l’utilisateur est déjà en ligne son statut sera positionné à non disponible, mais il sera mis à la valeur disponible s’il est en train d’envoyer un message de type message court ou SMS (pour « Short Message Service », en anglais).
En 23, elle teste l’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, de la façon suivante :
Elle émet au moins une commande d’appel du deuxième terminal T2i associé audit au moins un identifiant primaire sélectionné IP2i via ledit réseau. Cette commande comprend un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
La plateforme PF se met en attente d’une détection d’un décrocher.
En cas de détection d’un décrocher pour un’appel en cours, elle considère l’identifiant primaire testé comme éligible, stoppe le test d’éligibilité et commande en 24 l’émission d’une requête d’établissement de l’appel avec l’identifiant primaire considéré comme éligible.
Au contraire, si elle décide de l’absence de décrocher, l’identifiant primaire testé n’est pas considéré comme éligible et la plateforme PF commande la fin de l’appel vers cet identifiant IP2i, c’est-à-dire la fermeture de la branche de communication vers le deuxième terminal T2i considéré comme non-éligible. La branche du premier terminal T1 reste ouverte.
En cas d’échec de l’étape de test, la plateforme PF commande en 26 la fermeture de la session de communication initiée par le premier terminal, c’est-à-dire le raccrocher du premier terminal appelant.
En alternative, le procédé comprend avantageusement l’émission en 25 d’une commande d’appel d’un troisième identifiant primaire UPMVS, dit identifiant de diversion, associé à une messagerie vocale de l’identifiant secondaire. Par exemple, cette messagerie joue un message d’information pour expliquer à l’appelant que tous les interlocuteurs sont en ligne ou occupés et pour l’inviter à renouveler son appel ultérieurement.
Avantageusement, selon un mode de réalisation, on distingue un décrocher humain d’un décrocher par messagerie. Plus précisément, on entend par décrocher humain, l’acceptation de l’appel suite à l’interaction de l’utilisateur du terminal appelé, par opposition à un décrocher automatique par une messagerie vocale. Un exemple de solution technique pour réaliser une telle distinction sera détaillé ci-après.
On comprend que l’absence de décrocher humain désigne les différents cas suivants :
- Acceptation de l’appel par la messagerie vocale associée à l’identifiant primaire IPi testé ;
- Absence de réponse reçue, par exemple due au fait que le terminal T2i est hors couverture ; ou
- Refus de l’appel par l’utilisateur est occupé.
- Acceptation de l’appel par la messagerie vocale associée à l’identifiant primaire IPi testé ;
- Absence de réponse reçue, par exemple due au fait que le terminal T2i est hors couverture ; ou
- Refus de l’appel par l’utilisateur est occupé.
Le fait de ne décider d’une détection positive de décrocher qu’en cas de décrocher humain permet de considérer le décrocher par messagerie comme une absence de décrocher et donc de mettre fin à la session de communication en cours. Ainsi l’appel n’est pas basculé vers la messagerie personnelle de l’utilisateur associé à l’identifiant primaire testé et sa confidentialité est préservée.
A ce stade, plusieurs modes de réalisation de l’étape de test sont envisagés.
En relation avec la figure3, on détaille maintenant l’étape de test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés selon un premier mode de réalisation de l’invention.
Premier mode de réalisation : test séquentiel d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés
Les étapes 20 et 21 sont inchangées.
En 221, la plateforme PF ordonne les identifiants primaires sélectionnés selon un critère d’ordonnancement prédéterminé. Par exemple, les identifiants primaires sont ordonnés en fonction du statut de disponibilité de leurs utilisateurs, les identifiants primaires des utilisateurs les moins chargés étant positionnés en premier. On suppose que les identifiants primaires sont ordonnés de la façon suivante : IP21, IP22,… IP2I dans une liste IP2.
En 23, elle réalise le test des identifiants primaires sélectionnés de façon séquentielle, en commençant en 230 par l’identifiant primaire IP21 placé en première position dans la liste IP2.
En 231, elle commande l’ouverture d’une session d’appel à destination du deuxième terminal T21. En 232, la plateforme PF se met en attente de détection d’un décrocher humain. Si un décrocher est détecté en 233, l’identifiant primaire IP2i est considéré comme éligible. Dans ce cas, elle stoppe en 237 le processus de test et passe à l’étape 24 de commande d’établissement de l’appel entre T1 et T21. Sinon, elle commande la fermeture de la session vers T21 en 234. En 235, elle obtient un identifiant suivant IP2i+1 dans la liste IP2 et on relance l’étape 231 pour l’identifiant primaire suivant IP2i+1. Avantageusement, elle vérifie en 236 qu’il reste des identifiants primaires à tester. Si c’est le cas, on reprend l’étape 231 pour l’identifiant primaire suivant IP2i+1.
Avantageusement, plusieurs conditions de fin de test peuvent être prises en considération.
Une première condition de fin de test peut être en 236 d’avoir testé tous les identifiants primaires de la liste une fois. Si oui, on peut décider que le test est terminé ou, de façon alternative, décider en 237 de reprendre la liste au début en 230 et recommencer à tester l’éligibilité de chaque identifiant primaire sélectionné, dans l’ordre de la liste, au moins une autre fois ou un nombre de fois prédéterminé.
Une deuxième condition de fin de test est liée à un délai d’attente à compter de la réception de la demande d’établissement d’une communication reçue du premier terminal d’Alice. Il peut être pertinent de déterminer un délai d’attente maximal au-delà duquel on stoppe le test, même si aucun utilisateur des deuxième terminaux sélectionnés n’a décroché. Ceci permet d’éviter de faire patienter Alice trop longtemps avant d’être mise en relation.
En cas d’arrêt du test, on met en œuvre l’étape 25 ou l’étape 27 déjà décrites.
En relation avec la figure4, on décrit maintenant l’étape de test selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.
Deuxième mode de réalisation : test simultané ou parallèle des identifiants primaires sélectionnés
Les étapes 20 et 21 sont inchangées.
L’étape 221 d’ordonnancement n’est pas mise en œuvre.
L’étape 23 de test comprend en 231 la commande d’émission en parallèle d’autant de requêtes d’ouverture de session de communication que d’identifiants primaires sélectionnés.
En 232 on se met en attente de détection d’un décrocher. Avantageusement, cette détection s’appuie sur des informations relatives à la session d’appel en cours reçues du réseau de téléphonie RT et optionnellement du deuxième terminal T2i. Si l'attente nécessite une boucle de surveillance des ouvertures de sessions à tour de rôle (mode "pull"), une vérification des informations reçues est réalisée séquentiellement par la plateforme de gestion PF pour chacune des sessions parallèles selon un ordre prédéterminé. Autrement (mode "push"), l'attente ne nécessite pas d'action particulière de recherche d'information de la part de la plateforme de gestion PF. Par exemple, dès qu’un décrocher est détecté en 233 pour une des sessions d’appel en cours d’ouverture, par exemple par le terminal T2i, avec i entier compris entre 1 et I, on décide que l’identifiant primaire testé IP2i est éligible et on déclenche l’étape 24 d’établissement de la communication avec ce terminal. Ensuite, on met fin en 28 aux autres sessions vers les terminaux T2j, avec j différent de i.
Sinon, si une absence de décrocher est décidée en 233 pour l’appel vers l’identifiant primaire IP2i, l’identifiant primaire IP2i testé est considéré comme non éligible et on commande en 234 la fin de cet appel. En 236, tant qu’une condition de fin de test n’est pas remplie, on continue en 232 la détection d’un décroché humain pour les tests toujours en cours.
En relation avec la figure5, on décrit maintenant les messages échangés entre le terminal T1 d’Alice, le réseau de téléphonie RT, la plateforme de gestion d’alias PF et le groupe de deuxièmes terminaux ayant souscrit au service d’alias selon un premier exemple de réalisation de l’invention.
En 12, le premier terminal T1 émet à destination du réseau de téléphonie RT une demande d’établissement d’une communication avec le second numéro partagé associé à l’identifiant secondaire IS2. Typiquement, il s’agit d’un message classique de signalisation Circuit Switched ou PSTN (pour « Public Switch Telephone Network », en anglais). Ce message comprend comme numéro d’appelant l’identifiant primaire IP1 d’Alice, comme numéro d’appelé l’identifiant secondaire IS2. A réception de cette requête en 40, le réseau de téléphonie RT identifie que l’appel à établir implique une redirection programmée vers la plateforme PF ce qui déclenche en 41 la transmission à la plateforme de gestion PF, d’un message de création d’une session voix de type SIP INVITE, comprenant comme numéro d’appelé l’identifiant primaire la plateforme de gestion d’Alias IPPF, comme numéro d’appelant l’identifiant primaire IP1 d’Alice et comme numéro de transfert l’identifiant secondaire IS2 correspondant au second numéro partagé. A réception de ce message en 20, la plateforme de gestion PF en extrait l’identifiant secondaire IS2 et obtient en 21 une pluralité GIP d’identifiants primaires IP2i avec i compris entre 1 et N. Par exemple, comme précédemment évoqué, une table TIS stockée en mémoire comprend des entrées associant l’identifiant secondaire IS2 à la pluralité GIP d’identifiants primaires IP21 à IP2N.
La plateforme de gestion PF déclenche la sélection en 22 d’au moins deux identifiants primaires associés à IS2 parmi la pluralité d’identifiants primaires IP21 à IP2N précédemment extraits. Dans l’exemple de la figure 1, N =3. On suppose ici qu’elle sélectionne les 2 identifiants primaires IP21 et IP22. Selon la logique de service implémentée, elle peut ordonner en 221 les identifiants primaires sélectionnés pour former une liste ordonnée LIP2, si cette logique correspond au premier mode de réalisation précédemment décrit en relation avec la figure 3 (test séquentiel) ou bien ne pas mettre en œuvre l’étape 221 si cette logique correspond au deuxième mode de réalisation précédemment décrit en relation avec la figure 4 (test simultané).
Dans la suite, on considère que l’étape 22 est exécutée et qu’une liste LIP2 est obtenue. On suppose que l’identifiant IP21 du terminal T21 de Bob est en première position.
L’étape 23 de test d’éligibilité des identifiants primaires listés commence.
En 231, la plateforme de gestion PF émet une commande d’ouverture d’une session d’appel à destination du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire sélectionné IP21 via un deuxième canal de communication reliant le deuxième terminal T21 audit réseau RT, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à IP21 et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire IP1 d’Alice. Pour ce faire, elle émet un message SIP de type INVITE à destination du réseau de téléphonie RT. En 232, la plateforme PF se met en attente de détection d’un décrocher de Bob.
A réception de ce message SIP INVITE en 42, le réseau de téléphonie traduit cette commande en émettant en 43 un message demande de création d’une session d’appel vers le terminal T21 de Bob via un deuxième canal de communication reliant le réseau de téléphonie au terminal T21. Il s’agit d’un message de type CS ou PSTN, qui est relayé par le réseau de rattachement RES2 de Bob.
Pendant ce temps le haut-parleur du terminal T1 d’Alice émet en 13 une sonnerie représentative du fait que l’appel vers le second numéro partagé IS2 est en cours.
Suite au décrocher de Bob, le réseau de téléphonie reçoit en 44 une réponse d’acceptation de l’appel, qui comprend des informations de description de la session voix ou VSD (pour « Voice Session Description », en anglais). A réception de ce message, le réseau de téléphonie émet en 45 un message SIP de type 200 OK à destination de la plateforme de gestion PF pour l’informer de l’acceptation de l’appel par Bob. La plateforme PF reçoit ce message en 2321. En réalité, ce message de signalisation ne permet pas de distinguer un décrocher par l’utilisateur lui-même d’un décrocher par sa messagerie vocale.
L’étape de détection d’un décrocher humain prend donc en considération d’autres informations reçues en 2322 par la plateforme PF. Un exemple de technique de détection d’un décrocher humain est décrit dans la demande de brevet français déposée sous le numéro FR1852901 le 3 avril 2018 et intitulée « Procédé de routage d’un appel téléphonique vers une messagerie vocale alias ». Cette détection exploite le message de confirmation d’acceptation d’appel reçu du réseau de téléphonie RT par la plateforme PF et d’autres informations relatives à la session d’appel. Avantageusement, le terminal T21 de l’appelé Bob insère dans un autre message de signalisation, des informations représentatives d’une interaction de l’utilisateur avec son interface homme-machine. Par exemple, l’autre message de signalisation est, comme représenté sur la figure5, une requête http post de type « appel décroché (pour « call picked-up » en anglais), émise par l’application logicielle du terminal T21 de Bob dédiée à la mise en œuvre du service de gestion d’alias. Une telle application est configurée pour échanger avec la plateforme de gestion d’alias PF les messages et informations nécessaires à la mise en œuvre du service et le message comprenant les informations d’interaction avec l’interface homme-machine du deuxième terminal est émis par cette application.
Sur réception de ce message, la plateforme PF décide donc qu’il s’agit d’un décrocher humain dès lors qu’elle a reçu la confirmation de l’acceptation de l’appel par l’appelé et les informations représentatives d’une interaction de l’utilisateur avec l’interface homme-machine du terminal de l’appelé. Sinon, si elle n’a reçu que la confirmation SIP elle décide que c’est la messagerie vocale de l’appelé qui a décroché.
Dans l’exemple de la figure5, la plateforme de gestion PF reçoit en 2321 le message 200 OK en provenance du réseau de téléphonie en 2321 ainsi qu’en 2322 une requête http de type « CallPickedUp » en provenance du terminal T21 de Bob comprenant des informations représentatives d’une interaction de Bob avec l’interface homme-machine de son terminal T21 pour accepter l’appel. En 233, la plateforme de gestion PF décide, à partir des informations reçues en 2321 et 2322, qu’un décrocher humain a eu lieu et que l’identifiant primaire IP21 de Bob est éligible pour établir la communication demandée par Alice. Elle répond en 24 au réseau de téléphonie par un message 200 OK, pour confirmer qu’elle demande l’établissement de la communication par raccordement du premier canal de communication d’Alice au deuxième canal de communication de Bob.
A réception de ce message 200 OK en 46, le réseau de téléphonie répond en 47 à la demande d’appel d’Alice en lui transmettant un message CS ou PSTN d’appel accepté. Enfin il établit l’appel en 48 entre Alice et Bob.
En relation avec la figure6A, on décrit maintenant les messages échangés entre le terminal T1 d’Alice, le réseau de téléphonie RT, la plateforme de gestion d’alias PF et le groupe de deuxièmes terminaux ayant souscrit au service d’alias selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention.
Les étapes 20 à 43 sont inchangées.
On suppose cette fois que Bob n’accepte pas l’appel qui est redirigé vers la messagerie vocale de Bob MV21.
La messagerie vocale MV21 accepte l’appel en adressant au réseau de téléphonie une réponse d’acceptation de l’appel, qui comprend des informations de description de la session voix ou VSD (pour « Voice Session Description », en anglais). A réception de ce message en 44, le réseau de téléphonie RT émet en 45 un message SIP de type 200 OK à destination de la plateforme de gestion PF pour l’informer de l’acceptation de l’appel.
A réception de ce message en 2321 la plateforme de gestion PF déclenche un compteur temporel. A l’issue d’une durée prédéterminée par exemple de l’ordre de 12 secondes, elle n’a pas reçu d’informations représentatives d’une interaction de Bob avec l’interface homme machine de son terminal T21. Elle décide donc en 233’ que le décrocher provient d’une messagerie vocale et que l’identifiant IP21 de Bob n’est pas éligible.
En relation avec la figure6B, la plateforme de gestion applique en 231’ la logique de service du premier mode de réalisation précédemment décrit (test séquentiel) et émet une commande d’ouverture d’une session d’appel à destination du deuxième terminal T22 associé à l’identifiant primaire sélectionné IP22 de Carl, qui occupe la deuxième et dernière place dans la liste LIP2, via un troisième canal de communication reliant le deuxième terminal T22 audit réseau RT, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à IP22 et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire IP1 d’Alice. Il s’agit d’un message SIP de type INVITE à destination du réseau de téléphonie RT. En 232’, la plateforme PF se met en attente de détection d’un décrocher de Carl.
A réception de ce message SIP INVITE en 46, le réseau de téléphonie traduit cette commande en émettant en 47 un message demande de création d’une session d’appel vers le terminal T22 de Carl via un troisième canal de communication reliant le réseau de téléphonie au terminal T22. Il s’agit d’un message de type CS ou PSTN, qui est relayé par le réseau de rattachement RES2 de Carl.
Cette fois encore, c’est la messagerie MV22 de Carl qui décroche.
La messagerie vocale MV22 de Carl accepte l’appel en adressant au réseau de téléphonie une réponse d’acceptation de l’appel comme précédemment décrit pour Bob. A réception de ce message en 48, le réseau de téléphonie émet en 49 un message SIP de type 200 OK à destination de la plateforme de gestion PF pour l’informer de l’acceptation de l’appel.
A réception de ce message en 2321’ la plateforme de gestion PF déclenche un compteur temporel. A l’issue d’une durée prédéterminée, elle n’a pas reçu d’informations représentatives d’une interaction de Carl avec l’interface homme machine de son terminal T22. Elle décide donc en 233’ que le décrocher provient d’une messagerie vocale et que l’identifiant primaire IP22 de Carl n’est pas éligible.
Tous les identifiants principaux sélectionnés ayant été testés une fois, une condition d’arrêt du test d’éligibilité est satisfaite en 236 et la plateforme PF met fin à la session d’Alice en 27 en émettant un message SIP BYE à destination du réseau de téléphonie RT. A réception de ce message BYE en 50, le réseau de téléphonie RT ferme en 51 la session d’Alice en transmettant un message CS ou RTC de type « Call Ended » au premier terminal T1, qui le reçoit en 14.
La branche d’Alice est maintenant fermée.
La plateforme de gestion PF réalise la même opération avec la session de la messagerie vocale de Carl en 52. Le réseau de téléphonie RT exécute l’ordre en fermant la session d’appel impliquant la messagerie MV21 en 53. La branche de la messagerie de Bob est fermée.
On note que dans cet exemple, la plateforme a choisi de mettre fin à la communication, plutôt que de renvoyer l’appel vers une messagerie vocale MVS2 associée à l’identifiant secondaire IS2 du second numéro partagé, selon l’étape 25 déjà décrite. Les deux options permettent de garantir la confidentialité de l’identifiant primaire IP21 de Bob.
On décrit maintenant en relation avec la figure6Cun troisième exemple de réalisation de l’invention.
La figure6Cfait suite à la figure 6A. Bob n’a pas décroché.
Les étapes 231’ et 232’ sont inchangées.
A réception de ce message SIP INVITE en 46’, le réseau de téléphonie traduit cette commande en émettant en 47’ un message demande de création d’une session d’appel vers le terminal T22 de Carl via un troisième canal de communication reliant le réseau de téléphonie au terminal T22. Il s’agit d’un message de type CS ou PSTN, qui est relayé par le réseau de rattachement RES2 de Carl.
Cette fois -ci, Carl accepte l’appel.
A réception du message SIP 200 OK de la part du réseau de téléphonie en 2321'' et du message de Carl comprenant les informations représentatives d’une interaction homme-machine avec le terminal T22 pour accepter l’appel en 2322'', dans le délai imparti, la plateforme de gestion PF décide en 233’’ qu’un décrocher humain a été détecté et que l’identifiant primaire IP22 de Carl est éligible, et confirme sa demande d’établissement de la communication en émettant un message SIP 200 OK vers le réseau de téléphonie RT en 24. A réception en 50’, la plateforme émet en 55 un message d’acceptation d’appel à destination du terminal T1 d’Alice et établit la communication en 56.
On présente maintenant, en relation avec la figure7, la structure matérielle d’un dispositif 100 de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxième terminaux, un deuxième terminal de la pluralité étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, dans lequel ce dispositif intègre au moins un module de réception d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal, un module de sélection d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé et un module de test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
- L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher, l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé et l’arrêt du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
- L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher, l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé et l’arrêt du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
Avantageusement, le dispositif de gestion 100 comprend en outre un module d’ordonnancement des identifiants primaires sélectionnés selon au moins un critère prédéterminé, un module d’émission de commandes de fin d’appel vers les autres identifiants primaires testés et un module de commande de fermeture de la session de communication initiée par le premier terminal.
Le terme « module » peut correspondre aussi bien à un composant logiciel qu’à un composant matériel ou un ensemble de composants matériels et logiciels, un composant logiciel correspondant lui-même à un ou plusieurs programmes ou sous-programmes d’ordinateur ou de manière plus générale à tout élément d’un programme apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions.
Plus généralement, un tel dispositif de gestion 100 comprend une mémoire vive 103 (par exemple une mémoire RAM), une unité de traitement 102 équipée par exemple d'un processeur, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg1, représentatif du module de réception d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, du module de sélection d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé et du module de test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, stocké dans une mémoire morte 101 (par exemple une mémoire ROM ou un disque dur). A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur sont par exemple chargées dans la mémoire vive 103 avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 102. La mémoire vive 103 contient notamment les valeurs des identifiants primaires du groupe de deuxièmes terminaux associés à l’identifiant secondaire ou second numéro partagé. Elle stocke le cas échéant les valeurs de statuts de disponibilité des utilisateurs des identifiants primaires associés à l’identifiant secondaire et la ou les conditions d’arrêt du test.
Le processeur de l’unité de traitement 102 pilote la réception d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, la sélection d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé et le test d’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, conformément au logigramme de la figure2.
La figure7illustre seulement une manière particulière, parmi plusieurs possibles, de réaliser le dispositif de gestion 100, afin qu’il effectue les étapes du procédé de gestion d’une communication tel que détaillé ci-dessus, en relation avec les figures2 à 4dans ses différents modes de réalisation. En effet, ces étapes peuvent être réalisées indifféremment sur une machine de calcul reprogrammable (un ordinateur PC, un processeur DSP ou un microcontrôleur) exécutant un programme comprenant une séquence d’instructions, ou sur une machine de calcul dédiée (par exemple un ensemble de portes logiques comme un FPGA ou un ASIC, ou tout autre module matériel).
Dans le cas où le dispositif 100 est réalisé avec une machine de calcul reprogrammable, le programme correspondant (c'est-à-dire la séquence d’instructions) pourra être stocké dans un médium de stockage amovible (tel que par exemple une disquette, un CD-ROM ou un DVD-ROM) ou non, ce médium de stockage étant lisible partiellement ou totalement par un ordinateur ou un processeur.
Les différents modes de réalisation ont été décrits ci-avant en relation avec un dispositif de gestion 100 intégré à une plateforme de gestion PF du réseau de communication RT mais il peut plus généralement être embarqué dans n’importe quel équipement serveur de ce réseau.
En outre, les fonctions réalisées par la plateforme de gestion PF qui vient d’être décrite peuvent être réparties sur plusieurs équipements, comprenant par exemple un premier équipement réalisant l’interface avec les utilisateurs ayant souscrit au service et un deuxième équipement réalisant l’interface avec le réseau de téléphonie, le premier équipement et le deuxième équipement étant agencés pour communiquer entre eux via une interface dédiée.
L’invention qui vient d’être décrite dans ses différents modes de réalisation présente de nombreux avantages. En particulier, elle permet d’améliorer l’efficacité de la mise en relation d’un premier terminal appelant avec un deuxième terminal d’un groupe de deuxièmes terminaux partageant un même numéro secondaire, tout en préservant la confidentialité des numéros de téléphone primaires des deuxièmes terminaux.
Claims (12)
- Procédé de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication, initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxièmes terminaux, undit terminal étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :
- La réception (20) d’une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal via ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- La sélection (22) d’au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Le test d’éligibilité (23) des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission (231) d’une commande d’appel du deuxième terminal associé à l'identifiant primaire testé, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection (233) d’un décrocher du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé, l’émission (24) d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé et l’arrêt (237) du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission (234) d’une commande de fin d’appel vers l’identifiant primaire testé. - Procédé de gestion d’une communication selon la revendication1, caractérisé en ce que le procédé comprenant l’ordonnancement (221) des identifiants primaires sélectionnés selon au moins un critère prédéterminé et en ce que l’émission (231) des commandes d’appel est réalisée séquentiellement selon l’ordonnancement des identifiants primaires sélectionnés.
- Procédé de gestion d’une communication selon la revendication1, caractérisé en ce que l’émission (231) des commandes d’appel est réalisée simultanément pour les identifiants primaires sélectionnés et en ce que, suite à la détection d’un décrocher pour un identifiant primaire testé, le procédé comprend l’émission (28) de commande de fin d’appels correspondant aux autres identifiants primaires testés.
- Procédé de gestion d’une communication selon l’une des revendications1à3, caractérisé en ce que, en l’absence de détection d’un décrocher, le test est répété tant qu’une condition d’arrêt prédéterminée n’est pas satisfaite, ladite condition d’arrêt comprenant l’expiration d’un délai d’attente prédéterminé et/ou le fait d’avoir testé tous les identifiants primaires sélectionnés un nombre de fois prédéterminé.
- Procédé de gestion d’une communication selon la revendication4, caractérisé en ce que, suite à l’arrêt du test, le procédé comprend l’émission d’une commande (26) de fermeture de la session de communication initiée par le premier terminal.
- Procédé de gestion d’une communication selon la revendication4, caractérisé en ce que, suite à l’arrêt du test, le procédé comprend l’émission (25) d’une commande d’appel d’un troisième identifiant primaire, dit identifiant de diversion, associé à une messagerie vocale de l’identifiant secondaire et l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier identifiant primaire et l’identifiant de diversion.
- Procédé de gestion d’une communication selon l’une des revendications1 à 6, caractérisé en ce que la détection d’un décrocher comprend la réception (2321, 2321’, 2321’’) d’un message d’acceptation de l’appel en provenance du deuxième terminal via le réseau de communication et la réception (2322, 2322’’) d’informations représentatives d’une interaction de l’utilisateur avec une interface homme-machine du deuxième terminal associé à l’identifiant primaire testé.
- Procédé de gestion selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en qu’il comprend l’obtention d’un statut de disponibilité des identifiants primaires de ladite pluralité associée à l’identifiant secondaire et en ce que la sélection prend en compte la valeur dudit statut, undit identifiant primaire étant sélectionné lorsqu’il est associé à une valeur de statut représentative d’un état « disponible ».
- Dispositif (100) de gestion d’une communication téléphonique dans un réseau de communication initiée par un premier terminal à destination d’une pluralité de deuxième terminaux, undit terminal étant associé à un identifiant primaire dans ledit réseau, ladite pluralité de deuxièmes terminaux étant en outre associée à un unique identifiant secondaire, dit identifiant secondaire partagé, caractérisé en ce qu’il est configuré pour :
- Recevoir une requête d’établissement d’une session de communication en provenance du premier terminal dans ledit réseau, comprenant un numéro d’appelé correspondant audit identifiant secondaire partagé et un numéro d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
- Sélectionner au moins deux identifiants primaires de ladite pluralité associée audit identifiant secondaire selon au moins un critère de sélection prédéterminé ;
- Tester l’éligibilité des identifiants primaires sélectionnés, comprenant, pour undit identifiant primaire sélectionné, dit identifiant primaire testé :
L’émission d’une commande d’appel du deuxième terminal dans ledit réseau, ladite commande comprenant un identifiant d’appelé correspondant à l’identifiant primaire testé et un identifiant d’appelant correspondant à l’identifiant primaire du premier terminal ;
Sur détection d’un décrocher par le deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé, l’émission d’une commande d’établissement de la session de communication entre le premier terminal et le deuxième terminal associé audit identifiant primaire testé et l’arrêt du test ; et
Sinon, en l’absence de détection d’un décrocher, l’émission d’une commande de fin d’appel de l’identifiant primaire testé. - Plateforme de gestion (PF) d’identifiants secondaires, apte à être connectée à un réseau de communication téléphonique, configurée pour gérer une communication dans ledit réseau de communication initiée entre un premier terminal et un deuxième terminal, lesdits premier et deuxième terminal étant associés respectivement à un identifiant primaire dans ledit réseau, le deuxième terminal étant en outre associé à un identifiant secondaire, distinct du premier identifiant et correspondant à un numéro d’appelé dans ladite communication, ladite plateforme étant caractérisé en ce qu’elle comprend en outre un dispositif de gestion d’une communication téléphonique selon la revendication9.
- Produit programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour la mise en œuvre d’un procédé de gestion selon l’une quelconque des revendications1à8, lorsqu’il est exécuté par un processeur.
- Support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour la mise en œuvre d’un procédé de gestion selon l’une quelconque des revendications1à8.
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Citations (2)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| EP1014660A2 (fr) * | 1998-12-21 | 2000-06-28 | Siemens Aktiengesellschaft | Méthode pour réaliser une fonction de lignes groupées dans un réseau de communication selon ITU-T H.323 |
| US20180270351A1 (en) * | 2014-10-08 | 2018-09-20 | Konstantinos Vandikas | Method and call manager node for handling group calls |
-
2019
- 2019-07-17 FR FR1908091A patent/FR3099019B1/fr active Active
Patent Citations (2)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| EP1014660A2 (fr) * | 1998-12-21 | 2000-06-28 | Siemens Aktiengesellschaft | Méthode pour réaliser une fonction de lignes groupées dans un réseau de communication selon ITU-T H.323 |
| US20180270351A1 (en) * | 2014-10-08 | 2018-09-20 | Konstantinos Vandikas | Method and call manager node for handling group calls |
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| Publication number | Publication date |
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| FR3099019B1 (fr) | 2021-07-16 |
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