FR3098393A1

FR3098393A1 - Orthèse linguale de type gouttière à dégagement arrière.

Info

Publication number: FR3098393A1
Application number: FR1907710A
Authority: FR
Inventors: Philippe Coat; Isabelle Grapperon-Coat
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-07-10
Filing date: 2019-07-10
Publication date: 2021-01-15
Anticipated expiration: 2039-07-10
Also published as: FR3098393B1

Abstract

Orthèse linguale de type gouttière à dégagement arrière. La présente invention concerne donc une orthèse linguale de décontraction de base de langue comportant un plateau pour reposer les dents, un support lingual, pour reposer la langue dessus, un fond de gouttière pour caler les incisives, une gouttière avec ses parois latérales externes de gouttière caractérisé en ce que la paroi latérale externe adopte un profil en trois zones (A, B, C), (A) la paroi est complète sur les incisives et la canine, (B) la paroi décroit au niveau des pré molaires, (C) la paroi est totalement dégagée pour laisser la place à la langue lorsque le muscle stylo-glosse est décontracté, le fond de plateau s’écarte de l’empreinte des dents par un décalage à joue latéral et par un décalage arrière pour écarter la joue, le fond de gouttière comporte des arêtes vives pour accentuer l’effet de calage. Figure pour l’abrégé : Fig. 4

Description

Orthèse linguale de type gouttière à dégagement arrière.

La présente invention concerne une orthèse linguale à gouttière perfectionnée. L’invention vise à des applications anti ronflement, anti bruxisme et à rééducation orthophoniste. La langue est un organe situé dans la cavité buccale qui comprend une racine et un corps principal. Plusieurs muscles concourent à la formation de la langue. Ces muscles prennent origine sur l'os hyoïde, la mandibule, l'apophyse styloïde du temporal et le palais. Ils sont dix-sept en tout.

Il est connu différentes orthèses linguales, du type du brevet US 2011048431, qui adoptent une forme générale de tétine, donc qui ne sont pas en forme de gouttière. Ces orthèses ont tout d’abord des résultats assez décevants et par ailleurs mettent en œuvre des moyens techniques différents de ceux de l’invention.

Il est aussi connu des orthèses de type gouttière, mais celles-ci sont prescrites dans des applications d’orthodontie, et /ou d’esthétique dentaire. Ces orthèses ne sont pas adaptées à une application anti ronflement.

Il n’existe pas d’orthèse linguale à gouttière perfectionnée visant un résultat anti ronflement, anti bruxisme et/ ou rééducation orthophoniste.

Un objet principal de l’invention est de proposer une solution destinée soit à une rééducation linguale, soit à une relaxation linguale, soit à un positionnement lingual particulièrement adapté à une situation particulière. En l’occurrence, la présente invention est particulièrement destinée à un équipement de la personne durant le sommeil. La contrainte d’une utilisation durant le sommeil est de bien permettre à la langue de remplir plusieurs fonctions, à savoir la déglutition, la respiration, tout en laissant les passages nécessaires à l’air et à la salive, et ce sans nuire à la qualité du sommeil. En quelque sorte l’invention vise à proposer une orthèse qui assure une position optimale de la langue en période de sommeil tout en garantissant une qualité de mouvements automatiques qui assurent des fonctions vitales de respiration et de déglutition avec une qualité de sommeil préservée. La fonction principale de l’invention est donc de proposer un maintien de repos lingual optimal durant le sommeil. Bien sûr l’invention peut aussi être utilisée durant l’éveil dans une fonction de rééducation.

Un objet de l’invention est de proposer un dispositif économique qui puisse être fabriqué en série industrielle. L’invention propose plusieurs tailles standardisées qui s’adaptent pour l’une à une bouche d’enfant, pour d’autres à une bouche de moyenne taille et enfant pour d’autres à une bouche de plus grande taille. L’invention ne nécessite donc pas une fabrication sur mesure, et l’utilisateur, suivant une grille avec comme paramètres d’entrée, son âge, sa taille et des dimensions orthodontiques choisira une référence plus particulièrement adaptée à son cas d’utilisation. Préférentiellement l’invention est fabriquée en matériau silicone.

Dans un aspect principal, l’invention propose un maintien mandibulaire en plaçant les dents du haut et du bas dans une gouttière.

Dans un aspect principal, le maintien mandibulaire est particulièrement maintenu par une forme de fond de gouttière qui assure un maintien particulier des dents par rapport à une gouttière d’orthodontie traditionnelle.

Dans un aspect principal, l’invention propose un maintien lingual par un support lingual positionné sous la langue.

Dans un aspect principal, la forme de la paroi de gouttière est spécifique selon la position de la dent. Plus particulièrement en fond de bouche la paroi de la gouttière s’estompe et laisse la place à la langue pour se reposer et s’élargir avec une décontraction du muscle stylo-glosse.

Dans un aspect, l’épaisseur du plan de gouttière qui écarte les dents du haut de celles du bas est particulièrement dimensionnée pour s’adapter au relâchement musculaire lingual.

Dans un aspect, les parois de gouttières adoptent une forme et un tracé particulier pour assurer une fonction d’écartement des muscles de la joue afin d’assurer une force égale à zéro sur l’extérieur des dents donnant un repos maximum des muscles de la langue qui ne sont pas contraints par un contact avec les parois internes de la joue.

L’invention en visant une décontraction du muscle stylo-glosse est totalement pionnière en la matière, puisque aucune orthèse de l’art antérieur par une action conjointe du maintien mandibulaire et par l’écartement des parois internes de la joue, n’a permis une décontraction du muscle stylo glosse de la langue en relâchement en appui sur un support lingual inférieur.

Les figures annexées représentent un mode particulier de l’invention sur lesquelles :

représente le corps principal d’une langue en vue de haut

représente une dentition numérotée

représente l’invention vue en perspective

représente l’invention vue en profil

représente un fond de gouttière selon l’invention

représente l’invention en vue de haut

représente le corps principal d’une langue (L) en vue de haut, avec la langue qui opère une modification de volume sous la contraction des muscles à sa racine. Plus précisément, la modification qui nous intéresse concerne le relâchement de la langue avec son élargissement (E) à la base lorsque le muscle stylo-glosse se décontracte. Cette position est la position idéale recherchée mais qui n’est possiblement atteinte que lorsque les dents du haut sont suffisamment écartées des dents du bas pour la largeur de la langue à sa base soit plus large que la distance entre les deux molaires. En bref, cette disposition n’est possible que lorsque la mandibule se décroche un peu vers le bas et libère un espace pour la langue entre les deux rangées de dents du haut et du bas.

représente une dentition numérotée avec successivement, à gauche, l’incisive centrale (11), l’incisive latérale (12), la canine (13), la première prémolaire (14), la seconde prémolaire (15), la première molaire (16), la seconde molaire (17), la troisième molaire (18).

représente l’invention vue en perspective, l’invention qui est une orthèse linguale qui comprend un plateau (35) en forme d’arc pour reposer les dents, les dents du haut sont donc séparées des dents du bas par le plateau (35). Une protubérance dite support lingual (38) est formée sous la langue sur le plateau (35) pour légèrement arquer la langue afin d’optimiser la position de la langue dans la bouche. Les incisives et les canines sont maintenues dans un fond de gouttière (50). Le plateau ne comporte pas de rebord intérieur, et aborde une section douce qui évite tout côté tranchant. La plateau comporte par contre un rebord extérieur, dit paroi de gouttière (30).

représente l’invention en vue de côté avec notamment le profil de la paroi de gouttière. Sur la zone dite (A) qui regroupe sensiblement les incisives et les canines, la paroi monte sensiblement à hauteur de gencive, c’est-à-dire est sensiblement identique à la paroi latérale d’une orthèse orthodontique traditionnelle. Sur une seconde zone dite (B) qui regroupe sensiblement les deux prémolaires, la hauteur de la paroi de gouttière fond progressivement à zéro. Cette progression de décroissance vise une double fonction, à savoir 1 - assurer un petit maintien latéral décroissant sur cette zone tout en 2 - à bien protéger la joue de toute arête qui soit trop vive. Sur la troisième zone (C) qui couvre sensiblement les trois molaires, il n’y a pas de paroi de gouttière.

représente un fond de gouttière selon l’invention, avec une section de fond de gouttière (50) qui présente des arrêtoirs pour bien caler les dents avec dans le fond des arêtes bien marquées vives, à 90°. Cette forme de fond de gouttière est différente de celle d’une orthèse traditionnelle qui présente un fond beaucoup plus doux.

représente l’invention en vue de haut avec une différence notable par rapport à une gouttière traditionnelle, qui est que le plateau s’élargit vers l’extérieur au niveau des molaires. Est notamment représentée en pointillé, pour illustrer ce décalage, la position des dents qui présente une forme d’arc plus centré vers l’intérieur. Ce décalage du plateau (35) vers l’extérieur, dit décalage à joue (60) permet de décaler la joue et de libérer au niveau des molaires un espace entre la joue et les molaires. Cet espace provoque par effet réflexe une décontraction du muscle stylo-glosse. Le léger décalage vers l’arrière du plateau (35), dit décalage arrière (61) permet aussi d’opérer plus loin sur la joue le décalage à joue (61) et donc d’opérer une décontraction de la langue depuis sa base qui est un peu plus en arrière que la position arrière de la dernière molaire. La présente invention est la seule orthèse linguale à gouttière perfectionnée qui permet à la langue de pouvoir toucher et s’appuyer sur l’intérieur des molaires et des prémolaires notamment celles du maxilaire supérieur. Cette libération linguale permet sa décontraction et son expansion maximum en haut et en latéralité au repos en dormant lors de la déglutition. Cette libération permet en outre de ne ressentir aucun réflexe nauséeux que l’on a parfois avec d’autres orthèses. Le clenching nocturne ou diurne a deux aspects, bruxisme centré ou excentré, dans les deux cas des forces de 200 kg / cm2 sont exprimées sur les dents notamment dans une phase pré paradoxale des cycles du sommeil. Dans tous les cas les muscles temporaux sont sollicités occasionnant les problèmes de douleurs crâniennes. La présente invention est la première à travailler sur ce problème et propose une position des dents mandibulaires en bout à bout de celles maxilaires qui soulage la contraction des muscles temporaux dans 100 % des cas de supraclusion, car cette orthèse propose dans ces différentes tailles un plan de désocclusion totale plat qui met la mandibule en bout à bout incisif, empêchant ainsi aux molaires de se serrer et aux temporaux de se contracter.

La présente invention concerne donc une orthèse linguale de décontraction de base de langue comportant un plateau (35) pour reposer les dents, un support lingual (38), pour reposer la langue dessus, un fond de gouttière (50) pour caler les incisives, une gouttière avec ses parois latérales externes de gouttière (30) caractérisée en ce que la paroi latérale externe adopte un profil en trois zones (A, B, C), (A) la paroi est complète sur les incisives et la canine, (B) la paroi décroit au niveau des pré molaires, (C) la paroi est totalement dégagée pour laisser la place à la langue lorsque le muscle stylo-glosse est décontracté, le fond de plateau (35) s’écarte de l’empreinte des dents par un décalage à joue latéral (61) et par un décalage arrière (60) pour écarter la joue, le fond de gouttière (50) comporte des arêtes vives pour accentuer l’effet de calage.

La présente invention concerne donc une orthèse linguale de décontraction de base de langue selon la revendication 1 caractérisée en ce que, en zone (A), le fond de gouttière (50) présente des arrêtoirs de calage des dents avec des arêtes vives, marquées autour de 90°.

On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l’invention tel qu’il est défini ci-après.

Claims

Orthèse linguale de décontraction de base de langue comportant un plateau (35) pour reposer les dents, un support lingual (38), pour reposer la langue dessus, un fond de gouttière (50) pour caler les incisives, une gouttière avec ses parois latérales externes de gouttière (30) caractérisé en ce que la paroi latérale externe adopte un profil en trois zones (A, B, C), (A) la paroi est complète sur les incisives et la canine, (B) la paroi décroit au niveau des pré molaires, (C) la paroi est totalement dégagée pour laisser la place à la langue lorsque le muscle stylo-glosse est décontracté, le fond de plateau (35) s’écarte de l’empreinte des dents par un décalage à joue latéral (61) et par un décalage arrière (60) pour écarter la joue, le fond de gouttière (50) comporte des arêtes vives pour accentuer l’effet de calage.
Orthèse linguale de décontraction de base de langue selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’en zone (A), le fond de gouttière (50) présente des arrêtoirs de calage des dents avec des arêtes vives, marquées autour de 90°.