FR3098233A1 - Garde-corps pour tour d’etaiement - Google Patents
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Abstract
Garde-corps pour tour d’étaiement
Un garde-corps pour tour d’étaiement composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés comprend une lisse supérieure (7’) horizontale et une lisse inférieure (8’) horizontale avec à leurs extrémités un élément de fixation (9) adapté pour solidariser les lisses (7’, 8’) sur des poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement. La lisse inférieure comprend en outre sur ses extrémités d’une part une encoche (13) en U renversé avec la base du U confondue avec la lisse inférieure de telle sorte qu’un élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement se positionne dans l’encoche, et comprend d’autre part un téton (14) d’axe A s’étendant radialement vers l’extérieure de chaque extrémité de la lisse inférieure et parallèlement à la lisse inférieure de sorte à s’assembler par emboitement avec un logement (15) de forme complémentaire au téton ménagé sur l’élément d’échafaudage d’un étage inférieur.
Figure à publier : Fig.2A
Description
La présente invention concerne un garde-corps pour tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés, le garde-corps comprenant une lisse supérieure horizontale et une lisse inférieure horizontale comprenant à leurs extrémités un élément de fixation adapté pour solidariser les extrémités des lisses sur des poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps doit s’intégrer.
L’invention s’étend aussi à une tour d’étaiement comprenant de tels garde-corps.
L’invention s’étend aussi à une tour d’étaiement comprenant de tels garde-corps.
L’invention concerne le domaine du bâtiment, et plus particulièrement celui des tours d’étaiement modulaires destinées à supporter des charges importantes lors de la construction d’immeubles ou d’édifices.
Les tours d’étaiement les plus répandues sont du type dite « tour échelle ». Elles comprennent plusieurs étages et peuvent être utilisées pour travailler en hauteur. Elles doivent répondre à des exigences techniques sévères et doivent améliorer les conditions de travail des monteurs aussi bien en termes de sécurité, de pénibilité, que d’ergonomie de montage de la tour avec différents éléments à assembler.
Parmi les exigences, il est prévu que le montage de ces tours d’étaiement s’effectue sans manœuvre dangereuse, que le poids des éléments à assembler soit limité. Le monteur situé à l’intérieur de la tour d’étaiement ne doit jamais se trouver face au vide sans barrière de sécurité et ainsi ne puisse tomber accidentellement pendant le montage ou le démontage de la tour. Enfin l’assemblage et le désassemblage des éléments doit être facilité. Une partie de ces exigences sont reprises dans les règles d’usage MDS (montage et démontage en sécurité) concernant les structures d’échafaudage.
Les tours d’étaiement les plus répandues sont du type dite « tour échelle ». Elles comprennent plusieurs étages et peuvent être utilisées pour travailler en hauteur. Elles doivent répondre à des exigences techniques sévères et doivent améliorer les conditions de travail des monteurs aussi bien en termes de sécurité, de pénibilité, que d’ergonomie de montage de la tour avec différents éléments à assembler.
Parmi les exigences, il est prévu que le montage de ces tours d’étaiement s’effectue sans manœuvre dangereuse, que le poids des éléments à assembler soit limité. Le monteur situé à l’intérieur de la tour d’étaiement ne doit jamais se trouver face au vide sans barrière de sécurité et ainsi ne puisse tomber accidentellement pendant le montage ou le démontage de la tour. Enfin l’assemblage et le désassemblage des éléments doit être facilité. Une partie de ces exigences sont reprises dans les règles d’usage MDS (montage et démontage en sécurité) concernant les structures d’échafaudage.
On connait du document EP1067253 une tour d’étaiement comportant des montants ou poteaux verticaux munis de moyens d’emboitage permettant leur superposition et de moyens d’accrochage permettant l’accrochage des montants supérieurs aux montants sous-jacents munis de moyens d’emboitage complémentaires. Mais il est souvent difficile pour un monteur d’emboiter les éléments dans les conditions de montage/assemblage d’une tour d’étaiement.
Au cours du montage, un monteur ne doit pouvoir accéder à un étage supérieur de la structure que lorsque l’étage inférieur a été sécurisé par la présence d’éléments appelés « garde-corps ».
Il existe des garde-corps d’accès formant un niveau de base de la tour d’étaiement et des garde-corps connecteurs supérieurs formant les étages de la tour d’étaiement.
Dans le cas de structures métalliques de type multidirectionnel, le montage de la structure s’effectue en montant le premier niveau de base avec des garde-corps d’accès connectés les uns aux autres, puis en montant les étages supérieurs successifs en accrochant à des poteaux, munis à cet effet de pièce d’accueil de type rosaces, coupelles ou pontets, les garde-corps connecteurs supérieurs avec des lisses horizontales dont les extrémités sont pourvues de pièces adaptées à coopérer avec les pièces d’accueil, à savoir des mâchoires et clavettes, ou des platines d’accrochage.
Il existe des garde-corps d’accès formant un niveau de base de la tour d’étaiement et des garde-corps connecteurs supérieurs formant les étages de la tour d’étaiement.
Dans le cas de structures métalliques de type multidirectionnel, le montage de la structure s’effectue en montant le premier niveau de base avec des garde-corps d’accès connectés les uns aux autres, puis en montant les étages supérieurs successifs en accrochant à des poteaux, munis à cet effet de pièce d’accueil de type rosaces, coupelles ou pontets, les garde-corps connecteurs supérieurs avec des lisses horizontales dont les extrémités sont pourvues de pièces adaptées à coopérer avec les pièces d’accueil, à savoir des mâchoires et clavettes, ou des platines d’accrochage.
On connait aussi du document WO 2014/064341 un garde-corps connecteur supérieur monobloc pour tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés. Le garde-corps connecteur supérieur comprend une lisse supérieure horizontale et une lisse inférieure horizontale comprenant à leurs extrémités un élément de fixation adapté pour solidariser les extrémités des lisses sur des poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps connecteur supérieur doit s’intégrer.
Ce type de garde-corps connecteur supérieur a permis d’améliorer la sécurité des monteurs en limitant le nombre d’éléments de structure à monter et à réduire le nombre de pièce de liaison.
Néanmoins, concernant le montage de la tour d’étaiement par l’assemblage des différents éléments constituant la tour, les constructeurs cherchent à toujours réduire la pénibilité du montage et du démontage d’une tour d’étaiement et notamment à proposer un garde-corps connecteur supérieur plus facile à assembler avant de solidariser les extrémités des lisses horizontales du garde-corps connecteur supérieur sur les poteaux verticaux.
Ce type de garde-corps connecteur supérieur a permis d’améliorer la sécurité des monteurs en limitant le nombre d’éléments de structure à monter et à réduire le nombre de pièce de liaison.
Néanmoins, concernant le montage de la tour d’étaiement par l’assemblage des différents éléments constituant la tour, les constructeurs cherchent à toujours réduire la pénibilité du montage et du démontage d’une tour d’étaiement et notamment à proposer un garde-corps connecteur supérieur plus facile à assembler avant de solidariser les extrémités des lisses horizontales du garde-corps connecteur supérieur sur les poteaux verticaux.
Le but de l’invention est de proposer un autre type de garde-corps connecteur supérieur qui permet de faciliter l’assemblage des éléments pour le montage et le démontage d’une tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage.
A cet effet, l’invention a pour objet un garde-corps connecteur supérieur pour tour d’étaiement sur une structure d’échafaudage composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés, le garde-corps connecteur supérieur comprenant une lisse supérieure horizontale et une lisse inférieure horizontale comprenant à leurs extrémités un élément de fixation adapté pour solidariser les extrémités des lisses sur des poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps connecteur supérieur doit s’intégrer, caractérisé en ce que la lisse inférieure comprend en outre sur ses extrémités d’une part une encoche en U renversé avec la base du U confondue avec la lisse inférieure de telle sorte qu’un élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement se positionne dans l’encoche lors de l’assemblage de la tour d’étaiement, et comprend d’autre part un téton d’axe A s’étendant radialement vers l’extérieure de chaque extrémité de la lisse inférieure et parallèlement à la lisse inférieure de sorte à s’assembler par emboitement avec un logement de forme complémentaire au téton ménagé sur l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement par un mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement autour d’un axe de pivotement passant le long de la lisse inférieure.
A cet effet, l’invention a pour objet un garde-corps connecteur supérieur pour tour d’étaiement sur une structure d’échafaudage composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés, le garde-corps connecteur supérieur comprenant une lisse supérieure horizontale et une lisse inférieure horizontale comprenant à leurs extrémités un élément de fixation adapté pour solidariser les extrémités des lisses sur des poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps connecteur supérieur doit s’intégrer, caractérisé en ce que la lisse inférieure comprend en outre sur ses extrémités d’une part une encoche en U renversé avec la base du U confondue avec la lisse inférieure de telle sorte qu’un élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement se positionne dans l’encoche lors de l’assemblage de la tour d’étaiement, et comprend d’autre part un téton d’axe A s’étendant radialement vers l’extérieure de chaque extrémité de la lisse inférieure et parallèlement à la lisse inférieure de sorte à s’assembler par emboitement avec un logement de forme complémentaire au téton ménagé sur l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement par un mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement autour d’un axe de pivotement passant le long de la lisse inférieure.
L'invention peut encore présenter les particularités suivantes :
- la lisse supérieure peut comprendre aussi à ses extrémités le logement de forme complémentaire au téton de la lisse inférieure ;
- le logement de forme complémentaire au téton peut s’étendre orthogonalement à l’axe A vers l’extérieur du garde-corps connecteur supérieur ;
- le logement de forme complémentaire au téton peut être un crochet en forme de C dans lequel le téton coulisse par l’ouverture du C lors du mouvement de pivotement et dans lequel le téton vient en butée pour limiter l’amplitude du mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement ;
- l’encoche et le téton peuvent être décalés de chaque extrémité de la lisse inférieure de sorte que la lisse inférieure est déportée par rapport au plan du garde-corps connecteur supérieur pour être positionnée à l’intérieur de la tour d’étaiement assemblée ;
- l’élément de fixation peut être destiné à se solidariser à un système de connexion à rosace ou pontet ou coupelle de la tour d’étaiement ;
- l’élément de fixation peut être une mâchoire de connexion destinée à être verrouillée à un système à rosace par une clavette ;
- l’élément de fixation peut être un pontet ou une coupelle de connexion destinée à être verrouillée à un système à platine.
- la lisse supérieure peut comprendre aussi à ses extrémités le logement de forme complémentaire au téton de la lisse inférieure ;
- le logement de forme complémentaire au téton peut s’étendre orthogonalement à l’axe A vers l’extérieur du garde-corps connecteur supérieur ;
- le logement de forme complémentaire au téton peut être un crochet en forme de C dans lequel le téton coulisse par l’ouverture du C lors du mouvement de pivotement et dans lequel le téton vient en butée pour limiter l’amplitude du mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement ;
- l’encoche et le téton peuvent être décalés de chaque extrémité de la lisse inférieure de sorte que la lisse inférieure est déportée par rapport au plan du garde-corps connecteur supérieur pour être positionnée à l’intérieur de la tour d’étaiement assemblée ;
- l’élément de fixation peut être destiné à se solidariser à un système de connexion à rosace ou pontet ou coupelle de la tour d’étaiement ;
- l’élément de fixation peut être une mâchoire de connexion destinée à être verrouillée à un système à rosace par une clavette ;
- l’élément de fixation peut être un pontet ou une coupelle de connexion destinée à être verrouillée à un système à platine.
L’invention s’étend à une tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage caractérisée en ce qu’elle peut comporter des poteaux multidirectionnels d’échafaudage, des garde-corps connecteur supérieur selon la présente invention et des plateaux de montage disposés aux divers étages de la tour d’étaiement.
Avec cet agencement, l’ergonomie de montage et de démontage de la tour d’étaiement est améliorée.
Selon l’invention, le garde-corps connecteur supérieur est plus facile à assembler avant de le solidariser par les extrémités de ses lisses sur les poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps connecteur supérieur doit se connecter.
Le garde-corps connecteur supérieur selon l’invention assure un montage beaucoup plus aisé les garde-corps connecteur supérieur de l’art antérieur du fait qu’un simple positionnement des encoches du garde-corps connecteur supérieur sur la lisse supérieure de l’étage inférieur suivi d’un pivotement du garde-corps connecteur supérieur permettent d’assurer le montage du garde-corps connecteur supérieur avant sa solidarisation aux poteaux verticaux.
Selon l’invention, lorsque le téton est complètement emboité dans le logement une position dite de verrouillage du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement, est atteinte de sorte que la solidarisation aux poteaux verticaux est facilitée.
Ainsi, il est logique et incontournable de monter une tour d’étaiement en sécurité avec le garde-corps connecteur supérieur de la présente invention par rapport à ceux de l’art antérieur, ce qui permet d’améliorer les conditions de travail des monteurs lors du montage de la tour d’étaiement avec les différents éléments à assembler. Le démontage de la tour d’étaiement s’effectue en toute sécurité dans l’ordre inversé de celui du montage et est aussi logique et incontournable.
Selon l’invention, le garde-corps connecteur supérieur est plus facile à assembler avant de le solidariser par les extrémités de ses lisses sur les poteaux verticaux de reprise de charge de la tour d’étaiement à laquelle le garde-corps connecteur supérieur doit se connecter.
Le garde-corps connecteur supérieur selon l’invention assure un montage beaucoup plus aisé les garde-corps connecteur supérieur de l’art antérieur du fait qu’un simple positionnement des encoches du garde-corps connecteur supérieur sur la lisse supérieure de l’étage inférieur suivi d’un pivotement du garde-corps connecteur supérieur permettent d’assurer le montage du garde-corps connecteur supérieur avant sa solidarisation aux poteaux verticaux.
Selon l’invention, lorsque le téton est complètement emboité dans le logement une position dite de verrouillage du garde-corps connecteur supérieur par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement, est atteinte de sorte que la solidarisation aux poteaux verticaux est facilitée.
Ainsi, il est logique et incontournable de monter une tour d’étaiement en sécurité avec le garde-corps connecteur supérieur de la présente invention par rapport à ceux de l’art antérieur, ce qui permet d’améliorer les conditions de travail des monteurs lors du montage de la tour d’étaiement avec les différents éléments à assembler. Le démontage de la tour d’étaiement s’effectue en toute sécurité dans l’ordre inversé de celui du montage et est aussi logique et incontournable.
La présente invention sera mieux comprise et d’autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée des modes de réalisation pris à titre d’exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une illustration schématique d’une tour d’étaiement à deux étages comprenant des garde-corps d’accès et des garde-corps connecteurs supérieurs selon l’invention ;
- la figure 2A est une illustration schématique d'un garde-corps connecteur supérieur selon l’invention, la figure 2B étant un agrandissement d’une partie de la figure 2A et la figure 2C étant une vue de profile de la figure 2A ;
- la figure 3A est une illustration schématique d'un garde-corps d’accès selon l’invention, la figure 3B étant une vue de profile de la figure 3A ;
- la figure 4 est une illustration schématique de l’assemblage de deux garde-corps d’accès selon l’invention ;
- la figure 5 est une illustration schématique du niveau de base de la tour d’étaiement avec des garde-corps d’accès selon l’invention ;
- la figure 6A est une illustration schématique de l’approche d’un garde-corps connecteur supérieur selon l’invention pour son assemblage pour monter la tour d’étaiement, la figure 6B étant un agrandissement de la partie X de la figure 6A et la figure 6C étant un agrandissement de la partie Y de la figure 6A ;
- la figure 7A est une illustration schématique du positionnement d’un garde-corps connecteur supérieur sur un garde-corps d’accès selon l’invention pour son assemblage, la figure 7B étant un agrandissement de la partie X’ de la figure 7A et la figure 7C étant un agrandissement de la partie Y’ de la figure 7A ;
- la figure 8A est une illustration schématique d’un garde-corps connecteur supérieur assemblé à un garde-corps d’accès de la tour d’étaiement selon l’invention, la figure 8B étant un agrandissement de la partie X’’ de la figure 8A, la figure 8C étant un agrandissement de la partie Y’’ de la figure 8A, la figure 8D étant un agrandissement de la partie W de la figure 8A, la figure 8E étant un agrandissement de la partie Z de la figure 8A ;
- la figure 9 est une illustration schématique de la tour d’étaiement selon l’invention à deux étages en cours d’assemblage ;
- la figure 10 est une illustration schématique de la tour d’étaiement selon l’invention à deux étages en cours d’assemblage.
- la figure 1 est une illustration schématique d’une tour d’étaiement à deux étages comprenant des garde-corps d’accès et des garde-corps connecteurs supérieurs selon l’invention ;
- la figure 2A est une illustration schématique d'un garde-corps connecteur supérieur selon l’invention, la figure 2B étant un agrandissement d’une partie de la figure 2A et la figure 2C étant une vue de profile de la figure 2A ;
- la figure 3A est une illustration schématique d'un garde-corps d’accès selon l’invention, la figure 3B étant une vue de profile de la figure 3A ;
- la figure 4 est une illustration schématique de l’assemblage de deux garde-corps d’accès selon l’invention ;
- la figure 5 est une illustration schématique du niveau de base de la tour d’étaiement avec des garde-corps d’accès selon l’invention ;
- la figure 6A est une illustration schématique de l’approche d’un garde-corps connecteur supérieur selon l’invention pour son assemblage pour monter la tour d’étaiement, la figure 6B étant un agrandissement de la partie X de la figure 6A et la figure 6C étant un agrandissement de la partie Y de la figure 6A ;
- la figure 7A est une illustration schématique du positionnement d’un garde-corps connecteur supérieur sur un garde-corps d’accès selon l’invention pour son assemblage, la figure 7B étant un agrandissement de la partie X’ de la figure 7A et la figure 7C étant un agrandissement de la partie Y’ de la figure 7A ;
- la figure 8A est une illustration schématique d’un garde-corps connecteur supérieur assemblé à un garde-corps d’accès de la tour d’étaiement selon l’invention, la figure 8B étant un agrandissement de la partie X’’ de la figure 8A, la figure 8C étant un agrandissement de la partie Y’’ de la figure 8A, la figure 8D étant un agrandissement de la partie W de la figure 8A, la figure 8E étant un agrandissement de la partie Z de la figure 8A ;
- la figure 9 est une illustration schématique de la tour d’étaiement selon l’invention à deux étages en cours d’assemblage ;
- la figure 10 est une illustration schématique de la tour d’étaiement selon l’invention à deux étages en cours d’assemblage.
De manière connue, une tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage est composée d’éléments d’échafaudage, dont des garde-corps, assemblés entre eux pour constituer des étages superposés.
La figure 1 montre une tour d’étaiement selon l’invention, avec un niveau de base et deux étages superposés, réalisée à partir d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux tels qu’entre autres, des garde-corps d’accès 1 formant un niveau de base avec des poteaux 3’ de reprise de charge intégrés aux garde-corps d’accès 1 et des garde-corps connecteurs supérieurs 2 selon l’invention formant les étages avec des poteaux 3 verticaux standards multidirectionnels d’échafaudage.
Des vérins 4 placés aux quatre extrémités inférieures de la tour d’étaiement permettent d’assurer la stabilité et la verticalité de la tour d’étaiement.
Des fourches 5 ici placées sur vérin aux quatre extrémités supérieures de la tour d’étaiement permettent d’assurer le réglage en hauteur et la bonne tenue des charges à porter en y insérant des poutrelles primaires de retenue.
La figure 1 montre une tour d’étaiement selon l’invention, avec un niveau de base et deux étages superposés, réalisée à partir d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux tels qu’entre autres, des garde-corps d’accès 1 formant un niveau de base avec des poteaux 3’ de reprise de charge intégrés aux garde-corps d’accès 1 et des garde-corps connecteurs supérieurs 2 selon l’invention formant les étages avec des poteaux 3 verticaux standards multidirectionnels d’échafaudage.
Des vérins 4 placés aux quatre extrémités inférieures de la tour d’étaiement permettent d’assurer la stabilité et la verticalité de la tour d’étaiement.
Des fourches 5 ici placées sur vérin aux quatre extrémités supérieures de la tour d’étaiement permettent d’assurer le réglage en hauteur et la bonne tenue des charges à porter en y insérant des poutrelles primaires de retenue.
De manière générale, le montage de la structure de la tour d’étaiement s’effectue en intégrant de manière connue des garde-corps d’accès 1 et des garde-corps connecteurs supérieur 2 aux poteaux 3, 3’ verticaux de reprise de charge par un système de connexion, les poteaux étant munis à cet effet de pièces d’accueil 6 de type rosaces, ou pontets ou coupelles.
Les garde-corps d’accès 1 et des garde-corps connecteurs supérieur 2 comprennent notamment une lisse supérieure 7, 7’ horizontale et une lisse inférieure 8, 8’ horizontale. Les lisses 7, 7’, 8 horizontales comprennent à au moins une de leurs extrémités un élément de fixation 9 sous forme de pièces adaptées à solidariser les extrémités des lisses horizontales avec les pièces d’accueil 6 des poteaux 3, 3’. Ce qui sera plus visible sur les figures suivantes, l’élément de fixation 9 peut être une mâchoire de connexion se verrouillant par exemple à un système à rosace percée par une clavette traversant la rosace, ou deux demi-coupelles de connexion se verrouillant entre elles, ou un système à platine se fixant dans le pontet.
Un niveau de base, le plus proche du sol, est généralement composé d’un assemblage de garde-corps d’accès 1 puis les étages sont assemblés avec des garde-corps connecteurs supérieurs 2.
Les garde-corps d’accès 1 et des garde-corps connecteurs supérieur 2 comprennent notamment une lisse supérieure 7, 7’ horizontale et une lisse inférieure 8, 8’ horizontale. Les lisses 7, 7’, 8 horizontales comprennent à au moins une de leurs extrémités un élément de fixation 9 sous forme de pièces adaptées à solidariser les extrémités des lisses horizontales avec les pièces d’accueil 6 des poteaux 3, 3’. Ce qui sera plus visible sur les figures suivantes, l’élément de fixation 9 peut être une mâchoire de connexion se verrouillant par exemple à un système à rosace percée par une clavette traversant la rosace, ou deux demi-coupelles de connexion se verrouillant entre elles, ou un système à platine se fixant dans le pontet.
Un niveau de base, le plus proche du sol, est généralement composé d’un assemblage de garde-corps d’accès 1 puis les étages sont assemblés avec des garde-corps connecteurs supérieurs 2.
Des plateaux 10 de montage formant un plancher, ici visibles sur l’étage le plus haut de la tour d’étaiement, sont disposés sur le niveau de base et aux divers étages de la tour d’étaiement sur les lisses inférieures 8, 8’ horizontales. Ces plateaux 10 de montage sont généralement des plateaux à trappe d’accès auto-rabatable permettant un accès du monteur du niveau de base au premier étage, puis d’un étage à l’autre.
La figure 2A illustre un garde-corps connecteur supérieur 2 selon l’invention pour tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage.
Selon l’invention la lisse supérieure 7’ horizontale et la lisse inférieure 8’ horizontale du garde-corps connecteur supérieur 2 sont reliées entre elles par des diagonales 11 qui vont d’un nœud de connexion à un autre nœud de connexion pour assurer le contreventement du garde-corps. Entre ces diagonales des barreaux sont agencés de sorte à former une échelle 12 d’accès vertical pour le passage du monteur d’un étage à l’autre.
Comme visible sur la figure 2B, la lisse inférieure 8’ comprend en outre sur ses extrémités une encoche 13 en U renversé et un téton 14
Selon un premier mode de réalisation, l’encoche 13 en U est agencée de sorte que la base du U soit confondue avec l’extrémité de la lisse inférieure 8’. Le rôle de cette encoche 13 est que la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 ou la lisse supérieure 7’ d’un garde-corps connecteur supérieur 2 d’un étage inférieur de la tour d’étaiement se positionne dans l’encoche 13 lors du montage de la tour d’étaiement.
Le téton 14 de la lisse inférieure 8’ s’étend radialement selon un axe A vers l’extérieure de chaque extrémité de la lisse inférieure 8’ et parallèlement à la lisse inférieure 8’. Le rôle de ce téton 14 est de s’assembler par emboitement avec un logement 15 de forme complémentaire au téton 14, logement 15 qui est ménagé sur la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 ou la lisse supérieure 7’ d’un garde-corps connecteur supérieur 2 d’un étage inférieur de la tour d’étaiement. Lorsque le téton 14 est emboité dans le logement 15, le garde-corps connecteur supérieur 2 a atteint une position dite de verrouillage par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement.
Selon l’invention la lisse supérieure 7’ horizontale et la lisse inférieure 8’ horizontale du garde-corps connecteur supérieur 2 sont reliées entre elles par des diagonales 11 qui vont d’un nœud de connexion à un autre nœud de connexion pour assurer le contreventement du garde-corps. Entre ces diagonales des barreaux sont agencés de sorte à former une échelle 12 d’accès vertical pour le passage du monteur d’un étage à l’autre.
Comme visible sur la figure 2B, la lisse inférieure 8’ comprend en outre sur ses extrémités une encoche 13 en U renversé et un téton 14
Selon un premier mode de réalisation, l’encoche 13 en U est agencée de sorte que la base du U soit confondue avec l’extrémité de la lisse inférieure 8’. Le rôle de cette encoche 13 est que la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 ou la lisse supérieure 7’ d’un garde-corps connecteur supérieur 2 d’un étage inférieur de la tour d’étaiement se positionne dans l’encoche 13 lors du montage de la tour d’étaiement.
Le téton 14 de la lisse inférieure 8’ s’étend radialement selon un axe A vers l’extérieure de chaque extrémité de la lisse inférieure 8’ et parallèlement à la lisse inférieure 8’. Le rôle de ce téton 14 est de s’assembler par emboitement avec un logement 15 de forme complémentaire au téton 14, logement 15 qui est ménagé sur la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 ou la lisse supérieure 7’ d’un garde-corps connecteur supérieur 2 d’un étage inférieur de la tour d’étaiement. Lorsque le téton 14 est emboité dans le logement 15, le garde-corps connecteur supérieur 2 a atteint une position dite de verrouillage par rapport à l’élément d’échafaudage de l’étage inférieur de la tour d’étaiement.
Selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 2B, la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 est déportée par rapport au plan du garde-corps connecteur supérieur 2 de sorte que la lisse inférieure 8’ est positionnée à l’intérieur de la tour d’étaiement montée. . Ce décalage de la lisse inférieure 8’ permet de réduire l’entraxe entre les garde-corps connecteur supérieur 2, cet entraxe entre les garde-corps connecteur supérieur 2 correspond à la dimension exacte des plateaux qui peuvent ainsi être montés uniquement au bas des garde-corps connecteur supérieur 2 et qui ne peuvent pas être montés sur d’autres éléments d’échaudage de la tour d’étaiement.
La lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 comprend en outre à ses extrémités le logement 15 cité précédemment de forme complémentaire au téton 14. Le logement 15 s’étend ici orthogonalement à l’axe A vers l’extérieur du garde-corps connecteur supérieur 2 et comme illustré sur la figure 2C, il est représenté ici comme un crochet en forme de C.
Le logement 15 pourrait aussi avoir une forme plus arrondie de sorte à favoriser l’autoblocage du téton 14 dans le logement 15.
Ici des éléments de fixation 9 sous forme de pièces sont aussi représentés aux extrémités de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2.
La lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 comprend en outre à ses extrémités le logement 15 cité précédemment de forme complémentaire au téton 14. Le logement 15 s’étend ici orthogonalement à l’axe A vers l’extérieur du garde-corps connecteur supérieur 2 et comme illustré sur la figure 2C, il est représenté ici comme un crochet en forme de C.
Le logement 15 pourrait aussi avoir une forme plus arrondie de sorte à favoriser l’autoblocage du téton 14 dans le logement 15.
Ici des éléments de fixation 9 sous forme de pièces sont aussi représentés aux extrémités de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2.
Un garde-corps d’accès 1 selon l’invention pour tour d’étaiement est notamment illustré sur la figure 3A. Il comprend ici une lisse supérieure 7 horizontale, une lisse inférieure 8 horizontale, les lisses supérieure 7 et inférieure 8 étant reliées par l’une de leurs extrémités à un poteau 3’ du même type que les poteaux 3 verticaux standards d’échafaudage et par l’autre de leurs extrémités par une structure 16 servant d’échelle d’accès. Ici, le poteau 3’ du garde-corps d’accès 1 est représenté avec un vérin de stabilisation réglable. Du coté de la structure 16 type échelle d’accès, les extrémités des lisses supérieure 7 et inférieure 8 comprennent de manière connue un élément de fixation 9 sous forme de pièces adaptées à solidariser les extrémités des lisses inférieure 7 et supérieure 8 avec les pièces d’accueil 6 du poteau 3’ du garde-corps d’accès 1 adjacent lors de l’assemblage des éléments d’échafaudage.
Selon l’invention et comme visible sur la figure 3B, la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1, comprend en outre sur ses extrémités le même logement 15 que celui du garde-corps connecteur supérieur 2 décrit précédemment, de sorte à assembler par emboitement la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 décrit précédemment à la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 selon l’invention.
Selon l’invention et comme visible sur la figure 3B, la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1, comprend en outre sur ses extrémités le même logement 15 que celui du garde-corps connecteur supérieur 2 décrit précédemment, de sorte à assembler par emboitement la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 décrit précédemment à la lisse supérieure 7 d’un garde-corps d’accès 1 selon l’invention.
L’assemblage d’une tour d’étaiement selon l’invention s’effectue de la façon suivante :
- on met en place les garde-corps d’accès 1, comme visible sur la figure 4, de sorte à les assembler via les éléments de fixation 9 connus des lisses supérieur 7 et inférieur 8 sur les pièces d’accueil 6 connues du poteau 3’ du garde-corps d’accès 1 adjacent, pour former un niveau de base d’accès ;
- on installe des plateaux 10 de montage sur les lisses inférieures 8 du niveau de base (non montré) ;
- puis, comme illustré sur la figure 5 par la flèche F, on met en place quatre poteaux 3 standards d’échafaudage sur les poteaux 3’ verticaux du niveau de base ;
- pour assembler un premier étage, de l’intérieur de la tour en montage, on approche avec un angle d’environ 45° de l’intérieur de la structure un garde-corps connecteur supérieur 2 de sorte à approcher l’encoche 13 en forme de U renversé de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 de la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base de la tour d’étaiement, comme présenté sur les figures 6A, 6B et 6C ;
- selon les figures 7A, 7B, 7C, on positionne les encoches 13 de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 sur la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base et on réalise un mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur 2 sur la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base autour d’un axe de pivotement passant le long de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 jusqu’à la verticalité du garde-corps connecteur supérieur 2. Lors de ce mouvement de pivotement le téton 14 du garde-corps connecteur supérieur 2 présent sur chacune des extrémités de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2, s’introduit par l’ouverture du logement 15 en forme de C du garde-corps d’accès 1 du niveau de base, coulisse dans le logement 15 et le téton 14 vient se positionner de manière verrouillée en butée pour limiter l’amplitude du mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur 2 du premier étage par rapport à l’élément d’échafaudage du niveau de base de la tour d’étaiement. L’emboitement des tétons 14 de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 dans les logements 15 de la lisse supérieure 7 du garde corps d’accès 1 est illustré sur les figures 8A, 8B et 8C ;
- on fixe alors les éléments de fixation 9 de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 aux pièces d’accueil 6 des poteaux 3 verticaux ;
- de la même façon, on assemble les autres garde-corps connecteurs supérieurs 2 de sorte à fermer le premier étage dit supérieur qui est alors sécurisé avec quatre garde-corps connecteurs supérieurs 2 adjacents comme visible sur la figure 9 ;
- on installe des plateaux 10 de montage au bas des lisses inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 du premier étage nouvellement assemblé de sorte que le monteur accède au premier étage par l’échelle d’accès intégré, et peut alors en toute sécurité mettre en place quatre nouveaux poteaux 3 verticaux standards d’échafaudage sur les poteaux 3 verticaux du premier étage pour monter un deuxième étage selon le même principe d’assemblage que décrit précédemment. Ce nouvel assemblage du deuxième étage s’effectue maintenant entre quatre nouveaux garde-corps connecteurs supérieurs 2 et le premier étage inférieur assemblé avec quatre garde-corps connecteurs supérieurs 2, comme illustré sur la figure 10, et cela jusqu’à obtenir la hauteur désirée de la tour d’étaiement ;
- on installe alors les fourches 5 aux quatre extrémités supérieures de la tour d’étaiement selon flèche F’ visible sur la figure 10.
- on met en place les garde-corps d’accès 1, comme visible sur la figure 4, de sorte à les assembler via les éléments de fixation 9 connus des lisses supérieur 7 et inférieur 8 sur les pièces d’accueil 6 connues du poteau 3’ du garde-corps d’accès 1 adjacent, pour former un niveau de base d’accès ;
- on installe des plateaux 10 de montage sur les lisses inférieures 8 du niveau de base (non montré) ;
- puis, comme illustré sur la figure 5 par la flèche F, on met en place quatre poteaux 3 standards d’échafaudage sur les poteaux 3’ verticaux du niveau de base ;
- pour assembler un premier étage, de l’intérieur de la tour en montage, on approche avec un angle d’environ 45° de l’intérieur de la structure un garde-corps connecteur supérieur 2 de sorte à approcher l’encoche 13 en forme de U renversé de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 de la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base de la tour d’étaiement, comme présenté sur les figures 6A, 6B et 6C ;
- selon les figures 7A, 7B, 7C, on positionne les encoches 13 de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 sur la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base et on réalise un mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur 2 sur la lisse supérieure 7 du garde-corps d’accès 1 du niveau de base autour d’un axe de pivotement passant le long de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 jusqu’à la verticalité du garde-corps connecteur supérieur 2. Lors de ce mouvement de pivotement le téton 14 du garde-corps connecteur supérieur 2 présent sur chacune des extrémités de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2, s’introduit par l’ouverture du logement 15 en forme de C du garde-corps d’accès 1 du niveau de base, coulisse dans le logement 15 et le téton 14 vient se positionner de manière verrouillée en butée pour limiter l’amplitude du mouvement de pivotement du garde-corps connecteur supérieur 2 du premier étage par rapport à l’élément d’échafaudage du niveau de base de la tour d’étaiement. L’emboitement des tétons 14 de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 dans les logements 15 de la lisse supérieure 7 du garde corps d’accès 1 est illustré sur les figures 8A, 8B et 8C ;
- on fixe alors les éléments de fixation 9 de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 aux pièces d’accueil 6 des poteaux 3 verticaux ;
- de la même façon, on assemble les autres garde-corps connecteurs supérieurs 2 de sorte à fermer le premier étage dit supérieur qui est alors sécurisé avec quatre garde-corps connecteurs supérieurs 2 adjacents comme visible sur la figure 9 ;
- on installe des plateaux 10 de montage au bas des lisses inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 du premier étage nouvellement assemblé de sorte que le monteur accède au premier étage par l’échelle d’accès intégré, et peut alors en toute sécurité mettre en place quatre nouveaux poteaux 3 verticaux standards d’échafaudage sur les poteaux 3 verticaux du premier étage pour monter un deuxième étage selon le même principe d’assemblage que décrit précédemment. Ce nouvel assemblage du deuxième étage s’effectue maintenant entre quatre nouveaux garde-corps connecteurs supérieurs 2 et le premier étage inférieur assemblé avec quatre garde-corps connecteurs supérieurs 2, comme illustré sur la figure 10, et cela jusqu’à obtenir la hauteur désirée de la tour d’étaiement ;
- on installe alors les fourches 5 aux quatre extrémités supérieures de la tour d’étaiement selon flèche F’ visible sur la figure 10.
Pour le démontage de la tour d’étaiement, on démonte les plateaux 10 de l’étage le plus élevé, on déverrouille successivement chaque garde-corps connecteurs supérieur 2 de l’étage le plus haut des pièces d’accueil 6, puis on incline les garde-corps connecteurs supérieurs 2 vers l’intérieur de la tour de sorte à déverrouiller le garde-corps connecteur supérieur 2 du garde garde-corps connecteur supérieurs 2 de l’étage inférieur, en dés-emboitant les tétons 14 de la lisse inférieure 8’ du garde-corps connecteur supérieur 2 en cours de démontage des logements 15 de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 de l’étage inférieur, et on les désassemble en soulevant le garde-corps connecteurs supérieur 2 en cours de démontage pour désengager son encoche 13 de sa lisse inférieure 8’ de la lisse supérieure 7’ du garde-corps connecteur supérieur 2 de l’étage inférieur. L’opération sera répétée avec les trois garde-corps supérieur 2 de l’étage le plus élevé, puis de la même manière avec les éléments composants les étages inférieurs.
On comprendra, que de part sa configuration, le garde corps connecteur supérieur 2 selon l’invention permet de remédier aux inconvénients cités précédemment, de sorte à rendre le montage et le démontage d’une tour d’étaiement logique et dans un ordre incontournable, de manière sécurisé, avec le garde-corps connecteur supérieur 2 de la présente invention par rapport à ceux de l’art antérieur, de sorte à améliorer les conditions de travail des monteurs. A aucun moment le monteur ne se trouve face au vide de sorte à assurer sa sécurité.
Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée au mode de réalisation exposé plus haut, susceptible de subir des modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Claims (9)
- Garde-corps connecteur supérieur (2) pour tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage composée d’éléments d’échafaudage assemblés entre eux pour constituer des étages superposés, ledit garde-corps connecteur supérieur (2) comprenant une lisse supérieure (7’) horizontale et une lisse inférieure (8’) horizontale comprenant à leurs extrémités un élément de fixation (9) adapté pour solidariser lesdites extrémités desdites lisses (7’, 8’) sur des poteaux (3’) verticaux de reprise de charge de ladite tour d’étaiement à laquelle ledit garde-corps connecteur supérieur (2) doit s’intégrer,caractérisé en ce queladite lisse inférieure (8’) comprend en outre sur ses extrémités d’une part une encoche (13) en U renversé avec une base du U confondue avec ladite lisse inférieure (8’) de telle sorte qu’un élément d’échafaudage d’un étage inférieur de ladite tour d’étaiement se positionne dans ladite encoche (13) lors de l’assemblage de ladite tour d’étaiement, et comprend d’autre part un téton (14) d’axe A s’étendant radialement vers l’extérieure de chaque extrémité de ladite lisse inférieure (8’) et parallèlement à ladite lisse inférieure (8’) de sorte à s’assembler par emboitement avec un logement (15) de forme complémentaire audit téton (14) ménagé sur ledit élément d’échafaudage dudit étage inférieur de ladite tour d’étaiement par un mouvement de pivotement dudit garde-corps connecteur supérieur (2) par rapport audit élément d’échafaudage dudit étage inférieur de ladite tour d’étaiement autour d’un axe de pivotement passant le long de ladite lisse inférieure (8’).
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite lisse supérieure (7’) comprend aussi à ses extrémités ledit logement (15) de forme complémentaire audit téton (14) de ladite lisse inférieure (8’).
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit logement (15) de forme complémentaire audit téton (14) s’étend orthogonalement audit axe A vers l’extérieur dudit garde-corps (2).
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit logement (15) de forme complémentaire audit téton (14) est un crochet en forme de C dans lequel ledit téton (14) coulisse par l’ouverture du C lors dudit mouvement de pivotement et dans lequel ledit téton (14) vient en butée pour limiter l’amplitude dudit mouvement de pivotement dudit garde-corps (2) par rapport audit élément d’échafaudage dudit étage inférieur de ladite tour d’étaiement.
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en que ladite encoche (13) et ledit téton (14) sont décalés de chaque extrémité de ladite lisse inférieure (8’) de sorte que ladite lisse inférieure (8’) est déportée par rapport au plan dudit garde-corps connecteur supérieur (2) pour être positionnée à l’intérieur de ladite tour d’étaiement assemblée.
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de fixation (9) est destiné à se solidariser à un système de connexion (6) à rosace ou pontet ou coupelle de ladite tour d’étaiement.
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit élément de fixation (9) est une mâchoire de connexion destinée à être verrouillée à un système à rosace par une clavette.
- Garde-corps connecteur supérieur (2) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit élément de fixation (9) est un pontet ou une coupelle de connexion destinée à être verrouillée à un système à platine.
- Tour d’étaiement d’une structure d’échafaudage caractérisée en ce qu’elle comporte des poteaux (3) multidirectionnels d’échafaudage, des garde-corps connecteur supérieur (2) selon l’une des revendications précédentes et des plateaux (10) de montage disposés aux divers étages de ladite tour.
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Citations (4)
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| WO1997005347A1 (fr) * | 1995-07-27 | 1997-02-13 | Sgb Holdings | Echafaudage et procede de montage |
| EP1067253A1 (fr) | 1999-07-08 | 2001-01-10 | Mills | Cadre pour étages d'échafaudage, échafaudage constitué de tels étages |
| US20130126270A1 (en) * | 2011-11-17 | 2013-05-23 | Youngman Group Limited | Advanced guard rail |
| WO2014064341A1 (fr) | 2012-10-23 | 2014-05-01 | Bertrand Lamy | Garde-corps monobloc pour tour d'étaiement, et tour d'étaiement le comportant |
-
2019
- 2019-07-03 FR FR1907376A patent/FR3098233B1/fr active Active
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| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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